Tchad : une école coranique à Faya vole en fumée

Samedi 30 mai au quartier Eribougoudingua, un incendie a ravagé une école coranique, le Khalwa Oumar Ibn Al Khatab.

Les flammes se sont déclenchées aux environs de 17h45 ce samedi 30 mai 2020. L’origine de l’incendie reste encore inconnue. Les dégâts sont énormes, tout l’édifice ainsi que la bibliothèque de l’école ont été calcinés par les flammes.

Cette située au quartier Eribougoudingua avait été Créée il y a quelques années et elle compte 95 élèves en son sein.

Il faut dire que c’est le deuxième incendie qui se déclenche dans cette école en l’espace d’un an.

Tchad-Pont sur le Chari : Idriss Déby en visite inopinée sur le chantier

Le Chef de l’Etat était en visite sur le chantier du troisième pont sur le Chari qui pourrait être livré en cette année 2020.

Le président de la République du Tchad s’est rendu dimanche 31 mai sur le chantier du pont sur le Chari. C’était une visite d’inspection du chantier du troisième pont sur le fleuve Chari, pont en construction depuis 2018, situé non loin de l’ancien pont de Chagoua, devenu voie piétonne.

Ce n’est pas la premier fis que le chef de l’Etat fasse une visite sans prévenir, pour toucher du doigt les réalités du terrain. Sans dispositif sécuritaire qu’Idriss Déby s’est rendu sur les lieux.

Une source sécuritaire a affirmé à nos confrères de Tchadinfos que « le président de la République respecte les mesures barrière et ne veut pas causer d’embouteillages dans les circulations en la ville » pour justifier cette sortie discrète et sans dispositif sécuritaire.

Tchad-Nord : trois orpailleurs torturés à mort

Abdraman Mahamat, Abdallah Ali et Mahamat Oumar auraient été attachés sur un véhicule et torturés à mort par leurs employeurs.

Dans la zone du nord au Tchad, trois orpailleurs ont trouvé la mort suite à la torture qu’ils ont subi par leur employeur. Des actes et crimes que la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a condamné samedi 30 mai, avec fermeté.

« Trois orpailleurs en l’occurrence : Abdraman Mahamat, Abdallah Ali et Mahamat Oumar ont été attachés sur un véhicule et torturés à mort par leurs employeurs pour des désaccords liés à l’exploitation de l’or dans cette zone aurifère du Tibesti où des exactions les plus atroces, attentatoires aux droits de l’Homme, y sont fréquemment signalées ; faisant de cet endroit, une zone de non droit », indique la CTDDH.

Cette convention qualifie ces traitements inhumains, cruels humiliants et dégradants subis par ces orpailleurs.

« Ces citoyens avaient été séquestrés et aspergés de gasoil sur lequel leur employeur un certain Sokoy met le feu ; ayant constaté le degré de brulure des corps des victimes, le patron de Sokoy, un certain Hassan Wardougou, sur instruction duquel cette funeste action avait été exécutée, a pris la fuite vers le territoire Libyen », révèle Enock Mberbe, secrétaire à l’information et à la communication de la CTDDH.

« Ces deux personnes qui sement la terreur dans l’extrême Nord du pays sont des grands exploitants des mines d’or qui n’en sont pas à leur premier forfait », souligne la CTDDH qui « entend faire toutes les diligences pour obtenir leur arrestation et leur jugement. »

L’organisation rappelle que le droit à la vie et à l’intégrité physique sont des droits fondamentaux qui doivent être garantis à tous. « L’État étant inexistant dans cette zone, des Tchadiens continuent malheureusement d’y subir les pires atrocités », ajoute la CTDDH qui « exige l’identification de ces Hassan Wardougou et Sokoy ainsi que leurs complices en vue de leur arrestation prochaine. »

La CTDDH exige du gouvernement Tchadien qu’il s’intéresse à cette zone, partie intégrante du territoire national, afin d’assurer la sécurité des populations civiles.

Tchad-coronavirus : le directeur de l’ONASA recadre sur l’opération de distribution des vivres

Le directeur de l’Office national de la sécurité alimentaire (Onasa) Acheick Camar Sileck a fait savoir au cours d’une conférence de presse ce 29 mai que la distribution des vivres est destinée aux démunis

Acheick Camar Sileck explique que son institution a coutume de travailler en zone rural. Compte tenu des impératifs imposés par la pandémie du coronavirus, il se voit dans l’obligation d’exercer  dans les centres urbains. Notamment dans la distribution des vivres qui suppose un recensement préalable. Au cours des échanges avec les journalistes, il confie : « nous ne connaissons pas bien le monde urbain, c’est pourquoi nous avons des partenaires qui font le travail d’identification des personnes démunies et nous intervenons après sollicitation ».D’après lui les populations urbaines ne sont pas directement concernés par l’opération de distribution de vivres.

En outre, compte tenu de la situation sanitaire, l’Onasa a fait recours à ses partenaires pour enregistrer les démunis dans les centres urbains. Mais il se trouve que des non-démunies ont pris part à l’opération d’enregistrement. Acheick Camar Sileck met en garde ces derniers et précisé qu’un travail  de vérification sera fait pour déceler ceux-là.

Toutefois le directeur général de l’Onasa rassure quant à la disponibilité quantitative des vivres pour répondre aux besoins de la population. Le kit est composé de céréales, du sucre, de l’huile, et du niébé, apprend le directeur.

Tchad : 250 millions pour promouvoir l’enseignement à distance

L’Agence française de développement et le ministère de l’éducation nationale ont signé une convention de financement pédagogique  pour subvenir aux activités scolaires en cette période de crise sanitaire

Pour faire face à la pandémie du coronavirus qui a poussé à la fermeture des établissements, les responsables de l’éducation nationale et l’ambassade de France au Tchad ont fait recours veulent relancer les affaires pédagogiques via le numérique. Une convention a signé entre les deux entités jeudi 28 mai 2020. La convention promeut la mise en œuvre d’un projet magistère à hauteur de 250 millions de FCFA.

Le projet a fait savoir l’ambassadeur de France au Tchad Bertrand Cochery, s’articule en trois dimension et vise principalement le développement du télé-enseignement. La première dimension est la mise sur pied d’une plateforme permettant de rassembler les cours pédagogiques multimédias et numériques et le suivi individualisé du travail des élèves. La mise à disposition d’une banque des ressources éducatives numériques et audiovisuelles. Les contenus audiovisuels seront diffusables sur la télévision nationale et fournis par un réseau, La troisième dimension essentielle a trait à la formation à la mise en œuvre de la plateforme ou la formation numérique et à l’enseignement à distance des cadres du ministère de l’éducation et des enseignants.

Tchad-Mayo Kebbi Ouest : trois personnes enlevées contre rançon

Ce vendredi 29 mai, une nouvelle prise d’otages a eu lieu dans le village Toukour, sous-préfecture de Lamé dans la province du Mayo Kebbi Ouest.

Trois personnes ont été enlevées au petit matin de ce vendredi 29 mai 2020. Ce nouveau rapt intervient une semaine après la libération de 4 otages du village Zavou dans le canton Lamé contre le versement de 7 millions de francs FCFA. Il faut noter qu’il y a une femme qui reste encore disparue.

Plus de 75 475 000FCFA, c’est le montant qui a déjà été dépensé par les paysans de la sous-préfecture de Lamé pour libérer les otages entre les mains des malfrats.

Tchad : la 24e édition de la fête de la jeunesse dans un contexte de crise sanitaire

Cette année, la célébration est place sous le thème « jeunesse et citoyenneté responsable » et toutes les manifestations et festivités publiques sont interdites à cause du coronavirus.

Le Tchad célèbre ce vendredi 29 mai, la 24e édition de la fête nationale de la jeunesse. Elle est marquée par un contexte particulier imposé par la pandémie à coronavirus. Une situation qui a entrainé l’interdiction des manifestations publiques et festives comme dans les années précédentes. Le ministre de la promotion des Jeunes, des Sports et de l’Emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye au cours de sa déclaration du 28 mai, a invité les jeunes à continuer à accompagner le Comité de gestion de la crise sanitaire dans la lutte contre le coronavirus.

Le ministre Mahamat Nassour Abdoulaye a exhorté ces jeunes en ces termes « l’heure n’est pas aux manifestations festives, la jeunesse à un fort engagement pour endiguer cette pandémie ».

Cette messe de la jeunesse qui se célèbre habituellement à travers des échanges, le brassage, la convivialité et la réflexion sur la vie des jeunes et leur devenir subit cette année le choc de la covid-19.

Dans sa déclaration en prélude à la fête, le ministre révèle que le thème de cette année est évocateur et trouve sa pertinence au moment où le pays traverse cette étape difficile. «Ces jeunes se sont engagés individuellement à travers les plateformes collaboratives ou d’autres organisations et regroupements pour porter nuits et jours au côté de Comité de gestion de la crise sanitaire, les messages de sensibilisation, d’information et d’éducation de nos populations sur le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation afin de prévenir cette pandémie mondiale », les félicite Mahamat Nassour Abdoulaye.

Pour rappel, la journée nationale de la jeunesse tchadienne célébrée ce jour, a été instituée par décret 158/PR/96 du 30 mars 1996.

Coupures d’électricité au Tchad : un collectif lance un ultimatum au gouvernement

Pour dénoncer les coupures d’électricité au Tchad, le Collectif tchadien contre la vie chère a lancé jeudi 28 mai un ultimatum de 10 jours au gouvernement pour rétablir le courant.

Le Collectif tchadien contre la vie chère dénonce les coupures d’électricité dont font face la population tchadienne. Celui-ci a lancé jeudi 28 mai un ultimatum de 10 jours au gouvernement pour rétablir le courant.

Le CTVC avait mené une enquête de terrain pour comprendre les raisons qui explique ces coupures. « Sur les 11 citernes de 36.000 litres de carburant qui sortent de Djarmaya sensées approvisionner les centrales électriques par jour, quatre citernes sont détournées systématiquement par jour par un lobby bien organisé au détriment de la population », déplore le collectif.

Dans un communiqué en date du 25 mai, la SNE explique qu’une panne a endommagé un équipement important. « Cela a également suscité de sérieuses perturbations constatées sur l’ensemble du réseau », peut-on lire dans le document.

Pour le président du CTVC, Djingamnayal Versinis : « C’est plutôt le détournement des citernes, une pratique chronique qui se fait dans toutes les provinces du pays. »

Ce collectif tchadien contre la vie chère accorde dix jours au gouvernement pour mettre un terme à ce détournement des citernes de carburant et rétablir la fourniture d’électricité régulière.

« Passé ce délai, avertit le collectif, des actions citoyennes d’envergure seront entreprises pour manifester le ras-le-bol des populations désabusées. », menace le collectif.

Tchad : les victimes d’Hissène Habré attendent toujours d’être indemnisées

Quatre ans après la condamnation de l’ancien président de la république du Tchad, les victimes attendent encore un début d’indemnisation.

Le 30 mai 2016, Habré a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, notamment pour des faits de violences sexuelles et viol, par les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises. À l’issue d’un procès distinct au Tchad, le 25 mars 2015, une Cour criminelle a condamné 20 agents du régime Habré pour des faits de torture et assassinats. Les deux tribunaux ont ordonné le paiement de millions d’euros d’indemnisation au profit des victimes. L’Union africaine et le gouvernement du Tchad devraient respecter leurs obligations vis-à-vis des victimes découlant de ces décisions de justice.

« Les victimes de Habré se sont battues sans relâche pendant 25 ans pour traduire en justice leur dictateur et ses sbires, et se sont vu accorder des millions d’euros d’indemnisation, mais à ce jour elles n’ont pas reçu un seul centime de ces réparations », a déclaré Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch, qui travaille avec les victimes de Habré depuis 1999. « Beaucoup de victimes qui ont remporté ces victoires historiques sont dans une situation désespérée et dans le plus grand besoin ».

Le procès de Hissène Habré est le seul au monde dans lequel les tribunaux d’un État ont condamné un ancien dirigeant d’un autre État pour des violations des droits humains, et a été considéré par de nombreux observateurs comme « un tournant pour la justice en Afrique ».

Lorsqu’une Chambre d’appel a confirmé la condamnation de Habré en avril 2017, et octroyé 82 milliards de francs CFA (environ 125 millions d’euros) à 7 396 victimes identifiées, elle a mandaté un fonds fiduciaire de l’Union africaine pour lever de l’argent en recherchant les avoirs de Habré et en sollicitant des contributions volontaires. Bien que l’Union africaine ait alloué 5 millions de dollars au fonds fiduciaire, ce dernier n’est toujours pas opérationnel trois ans plus tard. En février 2020, Moussa Faki Mahamat, President de la Commission de L’UA a promis

Habré, qui est accusé d’avoir volé des dizaines de millions d’euros du Trésor tchadien, n’a versé aucune indemnisation.

Dans le procès tchadien des sbires de Habré, la Cour criminelle de N’Djaména a également octroyé 75 milliards de francs CFA (environ 114 millions d’euros) d’indemnisation pour les 7 000 victimes, à charge pour l’Etat tchadien d’en payer la moitié et les condamnés l’autre moitié. La cour a également enjoint le gouvernement d’ériger un monument « dans un délai n’excédant pas un an » en hommage aux personnes tuées sous le régime Habré, et de créer un musée au sein du quartier général de l’ancienne police politique (Direction de la Documentation et de la Sécurité – DDS), où les détenus étaient torturés. Le gouvernement n’a exécuté aucune de ces décisions à ce jour.

« L’Union africaine et le gouvernement tchadien doivent mettre en œuvre ces décisions de justice afin que les victimes puissent enfin recevoir des réparations pour ce que nous avons souffert », a déclaré Clément Abaifouta, président de l’Association des Victimes des Crimes du Régime de Hissène Habré (AVCRHH), qui a été forcé de creuser des tombes pour beaucoup de ses codétenus lorsqu’il était prisonnier sous le régime Habré. « Nous nous sommes battus pendant des décennies pour obtenir ces jugements, et maintenant l’Union africaine et notre propre gouvernement nous forcent à nous battre encore pour que ces jugements soient enfin appliqués ».

Le régime à parti unique de Hissène Habré (1982-1990) a été marqué par des atrocités massives et généralisées, dont des répressions ethniques ciblées. Les documents de la DDS retrouvés par Human Rights Watch en 2001 ont révélé les noms de 1 208 personnes exécutées ou décédées en détention, et de 12 321 victimes de violations des droits humains. Habré a été renversé en 1990 par l’actuel président Idriss Déby Itno, et s’est réfugié au Sénégal.

Habré purgeait sa peine de prison à perpétuité dans une prison sénégalaise, mais le 6 avril, il lui a été accordé une permission de sortie pour regagner son domicile pendant 60 jours, une mesure visant à le protéger du Covid-19. Le 17 avril, le président sénégalais, Macky Sall, a déclaré que Habré « est toujours en prison » et qu’il « devra rejoindre sa cellule » après que la crise soit passée. Le ministre de la Justice sénégalais, Malick Sall, a annoncé le 20 mai que la permission pourrait être renouvelée après 60 jours. Le Ministre Sall avait reconnu que comme Habré « n’était pas un détenu du Sénégal, mais celui de la communauté internationale », le Sénégal ne pouvait pas le gracier.

« Nous serons prêts à rappeler au gouvernement sénégalais ses engagement quant au fait que la détention de Habré à domicile est une mesure sanitaire temporaire, et non pas un pardon déguisé pour des crimes d’homicides de masse, de torture et de viol », a déclaré Jacqueline Moudeïna, coordinatrice du collectif des avocats des victimes et présidente de l’Association tchadienne pour la défense et la protection des droits de l’homme (ATPDH). « Nous surveillons la situation de très près. »

Les victimes sont inquiètes car les avocats et les partisans de Habré ont fait campagne pour sa libération, ce qui a poussé le Comité des Nations Unies contre la torture, le 23 décembre 2019, à écrire au Sénégal pour l’avertir que « la libération prématurée des auteurs des crimes internationaux les plus graves n’est pas conforme aux obligations » découlant de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, dont l’obligation de punir les actes de torture par des sanctions qui tiennent compte de leur gravité.

Le 30 avril 2020, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, Fabián Salvioli, a exhorté les États à ne pas accorder de grâces, d’amnisties ou d’avantages dans l’exécution des peines de personnes condamnées pour crimes contre l’humanité ou crimes de guerre.

En novembre 2017, Jacqueline Moudeïna et d’autres avocats de victimes, accompagnés de l’ONG REDRESS, ont déposé auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples une plainte concernant la non-exécution par le Tchad de la décision de réparations prononcée en 2015, et cette plainte est actuellement en instance. En août 2017, une équipe d’experts des Nations Unies a exprimé son inquiétude quant au non-respect par le gouvernement de l’exécution des réparations.

« En ne donnant pas réparation aux victimes de Habré, le Tchad cause délibérément davantage de souffrances aux victimes et les empêche de faire valoir leurs droits en les privant de voies de recours judiciaires effectives », a déclaré Rupert Skilbeck, Directeur de REDRESS.

Tchad : la douane autorise l’exportation de la gomme arabique et du sésame

Cette mesure sera mise en vigueur en attendant qu’un arrêté conjoint soit pris par le ministère des finances et celui du commerce.

La direction générale des services des douanes vient de ré-autoriser à travers un communiqué de presse l’exportation de la gomme arabique et sésame. Ledit communiqué précise tout de même cette autorisation est provisoire. Elle devra être respectée jusqu’à ce qu’un arrêté conjoint soit pris par les ministères des finances et du commerce.

Depuis plusieurs semaines, l’exportation de la Gomme arabique, du sésame et autres produits avait été interdite au Tchad. Plusieurs chargements de tourteaux et autres cargaisons sont bloqués aux frontières.

Selon le communiqué, les exportateurs doivent se conformer à la règlementation communautaire en vigueur (règlementation N°02/18 /CE /CEMAC/du 21/12/2018).

« Le but de tout ceci n’est ni de pénaliser les opérateurs économiques, encore moins leurs partenaires extérieurs, mais plutôt de faire respecter les procédures en vigueur afin de permettre à notre pays de tirer le meilleur profit de nos exportations et d’établir une balance commerciale fiable. Ceci est une des missions les plus essentielles de la douane » conclut le communiqué.