Lac Tchad : trois agents du ministère de la santé kidnappés par des inconnus

Ils revenaient d’une tournée et ont été interceptés mercredi 31 octobre 2019, par des ravisseurs dont on ignore encore les identités.

Trois agents du ministère tchadien de la santé ont été enlevés, ce mercredi 30 octobre par des inconnus entre la route de Ngouboua et Tchoukoutalia, deux localités de la région du Lac Tchad. Ils revenaient d’une tournée lorsqu’ils ont été interceptés par des ravisseurs dont on ignore les identités.

Le véhicule 4×4 qui transportait ces trois hommes a été retrouvé abandonné sur le tronçon Ngouboua-Tchouktalia. Les premières informations révèlent que le médecin-chef de district de Baga Sola, un infirmier et le chauffeur, ont été emportés sur des pirogues au large du Lac Tchad.

Les avis sont partagés en ce qui concerne cet enlèvement. Pour d’aucuns, Boko Haram dispose de camps d’entrainement sur les nombreuses îles du Lac Tchad où les otages auraient pu être emportés.

Pour plusieurs analystes, c’est la première fois que les islamistes de Boko Haram effectuent ce qui ressemble à une prise d’otage du personnel civil de santé. D’habitude, ils enlèvent des filles et des femmes après leurs opérations.

Tchad : un soldat assassine ses supérieurs

Après l’incident tragique qui a provoqué la mort de trois militaires tchadiens appartenant au groupement spécial antiterroriste, des zones d’ombres subsistent sur la circonstance exacte de cette tuerie opérée par ce soldat.

Hier aux environs de 20 heures, un soldat -désigné pour une mission- dégaine une arme de guerre et tire à bout portant sur tout ce qui bouge devant lui. Il parvient à abattre trois militaires dont deux officiers et un soldat. Il en blesse trois autres appartenant au groupement spécial antiterroriste, une unité d’élite formée et équipée par les américains dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Cet incident s’est produit dans l’une des garnisons militaires de cette unité d’élite basée à Mara, non loin du jardin du président de la République Idriss Deby Itno.

Le mobile qui a conduit ce soldat à abattre ses chefs avant de se donner la mort demeure toujours flou. Le commandant du régiment de ce groupement antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne a rendu l’âme sur le champ.

Cet officier s’est engagé dans les rangs de l’armée tchadienne en 1990. Il a été ensuite affecté au Mali au sein de l’un des premiers contingents du Tchad à avoir libérer le nord du Mali des mains de terroristes. Il sera promu comme officier de légion avant d’être nommé en tant que commandant de secteur du groupement spécial antiterroriste, à la suite de la mort de son chef au combat dans le massif montagneux du septentrion malien.

Après avoir accompli sa mission au Mali en 2013, il regagne le Tchad en 2014 où il sera promu à la tête d’une unité du groupement spécial antiterroriste jusqu’à sa mort tragique survenue hier, mardi 29 octobre 2019.

Il laisse derrière lui sept orphelins et deux veuves. Le commandant de régiment du groupement spécial antiterroriste, le lieutenant-colonel Ahmat Amar Chêne était âgé de 42 ans. Les corps de quatre victimes ont été extraits de la morgue de l’Hôpital général de référence national (HGRN) avant d’être enterrés au cimetière de Lamadji, conformément à la pratique rituelle musulmane.

Trois blessés dont le commandant Tahir Abdramane Bineye se trouvent dans un état grave. Ils ont été tous admis dans un hôpital de la capitale pour y subir les soins appropriés.

Ces derniers temps, ces genres d’incidents tragiques se multiplient dans des garnisons militaires, sans que des mesures appropriées ne soient prises pour y mettre un terme. En 30 ans de règne, le président tchadien Idriss Deby Itno n’a pas réussi à construire une armée nationale dans sa composition et républicaine dans sa mission, ce qui explique la multiplication d’incidents assez tragiques au sein de l’armée tchadienne.

De nouveaux investisseurs s’installent au Tchad

Une équipe d’angolaise conduite par le Président du Conseil d’ Administration de Boavida, Tomasz Dowbor a échangé avec le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno.

Il s’est agi au cours de cet échange de parler de l’installation au Tchad de ces investisseurs angolais. Cette audience fait suite à un accord qui avait été signé à la fin du mois d’août entre le groupe Boavida et le chef de l’Etat lors de sa visite officielle à Luanda.

Tomasz Dowbor est revenu sur les projets futurs du groupe Boavida au Tchad. Notamment l’ouverture d’une banque à N’Djamena. Les finances et l’agriculture sont les deux secteurs dans lesquelles, le groupe Boavida entend investir.

« Les ressources et les opportunités sont immenses au Tchad. Le gouvernement accueillera à bras ouvert tout investisseur qui désire s’installer au Tchad », a indiqué Idriss Déby.

Le Tchad et l’Angola entendent renforcer le commerce intra-africain pour porter l’élan de la création de la zone libre échange continental (ZLEC).

Tchad : lancement la semaine prochaine de « Novembre numérique »

Une initiative qui vise à fédérer tous les acteurs du numérique et à inculquer une culture numérique à l’ensemble de la population n’djamenoise.

Le concept « novembre numérique » sera lancé le 02 novembre 2019 à N’Djamena. L’information a été donnée lors d’un point de presse mardi 29 octobre, par le cofondateur de Wenak Labs, Salim Azim Assani. 0

Le cofondateur de Wenak Labs, Salim Azim Assani, a animé ce mardi matin un point de presse à l’Institut français de N’Djamena sur le ‘novembre numérique’. Il a annoncé le lancement du 2 au 3 novembre 2019 du ‘novembre numérique’, une initiative qui vise à fédérer tous les acteurs du numérique et à inculquer une culture numérique à l’ensemble de la population n’djamenoise.

Selon lui, l’initiative du ‘novembre numérique’ vise également à faire la promotion de la citoyenneté numérique au sein de la société, afin qu’elle soit au bénéfice du changement de comportement des utilisateurs d’Internet au Tchad.

Ce changement de comportement passe par la non diffusion de fausses informations et l’éducation des internautes à la contribution contre la cyber-haine ou le cyber-communautarisme.

« Nous avons pas mal d’activités qui vont se dérouler durant cette semaine : des formations, des ateliers et des conférences débats. Par exemple, nous avons des activités avec les jeunes de l’espace vert du Sahel autour de la construction d’ordinateurs à travers des outils électroniques recyclés. Nous aurons aussi des compétitions entre les génies en herbe, organisées à travers les lycées de la place, et des conférences », a détaillé Salim Azim Assani.

Plusieurs autres activités sont prévues, à savoir des conférences axées sur l’introduction du monde numérique dans la citoyenneté ; des activités sur la cyber-confiance ; ou encore des compétitions visant à trouver des solutions numériques et à proposer des solutions innovantes sur la thématique liée aux enfants.

Cette année, novembre numérique entend faire plus d’impact que les années précédentes. Des rencontres avec des acteurs en provenance de la bande sahélienne sont prévues, compte tenu « des réalités similaires ». Une nouvelle touche sera apportée cette année afin de mieux cibler les populations vulnérables, à savoir la jeunesse et les femmes.

Tchad : un mort et deux blessés dans une course poursuite

Un importateur de véhicules a trouvé la mort lorsqu’il tentait d’échapper aux agents de la douane qui le poursuivaient en voiture.

Un mort et deux blessés légers, c’est le bilan d’un accident s’est produit à moins de 10 kilomètres de Massakory, chef-lieu de la province du Hadjer Lamis Ce lundi 28 octobre. Un accident de la circulation par comme les autres. La cause de ce drame serait la course poursuite entre un importateur de véhicules et les agents de la douane.

La victime, Abdraman Korkochoni tentait dans sa tentait d’échapper aux douaniers qui le poursuivaient eux aussi dans leur véhicule. L’importateur aurait alors perdu le contrôle de son véhicule et est allé se heurter à un arbre puis a fait tonneau. Sa course s’est donc terminée en tragédie.

Selon les témoins trouvés sur le lieu du drame, après l’accident, les douaniers ont abandonné les victimes et rebroussé chemin. Les éléments mobiles des douanes dans la zone ne se reconnaissent pas impliqués dans cette affaire. Pourtant l’un des blessés dit avoir reconnu les douaniers qui les pourchassaient.

Des investissements russes annoncés au Tchad

Ces projets sont entre autres axés sur les infrastructures énergétiques, les transports, l’agriculture, l’élevage, la technologie, les télécommunications et l’internet.

Environ 7,5 euros, c’est le montant global des financements attendus des investissements russes au Tchad. Le président du conseil d’administration de l’organisation nationale patronale des entreprises du Tchad (ONAPET), Madjitoloum Josue, a tenu ce mardi un point de presse pour faire le point sur le forum et le sommet Russie-Afrique de Sotchi.

L’ONAPET a pris part au forum économique qui s’est déroulé en marge du sommet Russie-Afrique. 47 chefs d’Etat africains ont pris part à l’évènement, notamment le président tchadien Idriss Déby.

Le Tchad à travers L’ONAPET est le premier pays africain à avoir organisé un forum économique bilatéral Tchad-Russie qui s’est tenu du 26 au 28 mars 2018 au Radisson Blu à N’Djamena.

« Confiant que les plus hautes autorités de la République, dans leur rôle régalien, prendront toutes les dispositions de garantie de la souveraineté qui constitue un préalable pour les investisseurs afin de rassurer les partenaires russes, il est attendu du gouvernement tchadien une invitation expresse de la partie russe, notamment l’Agence internationale pour le développement souverain pour que dans les mois à venir, ces chiffres annoncés deviennent une réalité qui redonne de la vitalité à l’économie nationale touchée de plein fouet par le crises économiques et sécuritaires connues de tous », indique Madjitoloum Josue.

 

Extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad : les études de faisabilité bientôt lancés

Les études de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais à Ndjamena, à partir du terminal ferroviaire de Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, devraient bientôt être lancées.

C’est dans trois ans que sont attendus les résultats des études de faisabilité de l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad. En effet, le 24 octobre 2019 à Yaoundé, au cours de la 32e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehé, a indiqué que la phase de sélection des consultants pour la réalisation de ces études tire pratiquement vers sa fin.

Pour des raisons qui n’ont pas été révélées, le démarrage de ces études de faisabilité a pris beaucoup de retard. En effet, lors de 3e session de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun, qui s’est tenue du 2 au 9 mars 2015 à Yaoundé, le « manuel de procédures simplifié d’élaboration de l’étude de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad » avait été adopté.

De bonnes sources, cette étape augurait déjà du démarrage imminent desdites études, dont les résultats définitifs étaient prévus pour être disponibles à la fin de l’année 2016. On n’en est pas encore à leur démarrage 3 ans plus tard.

Tchad : fin de la campagne de sensibilisation sur la cohabitation pacifique entre citoyen

Un mois a suffi pour les femmes de paix de la province d’Ouaddaï, pour sensibiliser les tchadiens sur les valeurs de cohabitation pacifique et la paix.

Entamé le 28 septembre dernier, la campagne de sensibilisation organisé par des femmes de pais de la province d’Ouaddaï, a pris fin. La cérémonie de fin a eu lieu ce lundi 28 octobre 20219. Pendant un mois, les tchadiens ont appris l’importance de la cohabitation pacifique dans le seul objectif d’être en paix.

Les différentes couches de la société, le manque d’éducation ont entre autres été relevés par les femmes de paix, qui sont selon elles, des maux qui entravent la cohabitation pacifique.

Selon ces femmes, la religion Islamique, dans son livre Saint appelle à la tolérance, au pardon et à l’amour du prochain. Elles se disent engagées corps et âme pour le vivre ensemble et la paix. Elles exhortent toute la population à « emboîter leur pas pour faire revenir la cohabitation pacifique du passé dans la province du Ouaddai. ».

Tchad : le coût des opérateurs téléphoniques dénoncés

Le président de l’action des jeunes pour le développement, la paix et l’émergence du Tchad, Mahamat El Mahdi Abderamane, a dénoncé ce dimanche « les tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent les deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. »

« Ces deux sociétés de téléphonie mobile qui se disent pourtant des entreprises citoyennes faute de concurrents ont mis au point une machine d’arnaque et d’escroquerie qui dépasse l’entendement au vue de la qualité de service qu’elles offrent sur le terrain, avec de fausses promesses de communication », indique Mahamat El Mahdi Abderamane.

Selon lui, « malheur à vous si vous ne consommez pas la totalité de votre crédit durant un temps, Airtel retire totalement votre forfait sans une autre forme de procès. Comme si cela ne suffirait pas, la qualité du réseau est très défectueuse. Vous pouvez appeler votre correspondant dont le téléphone est ouvert mais on vous dit que c’est fermé. »

L’association de la société civile exhorte l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à « prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette arnaque des citoyens qui n’a que trop duré. »

« À travers l’ARCEP, nous demandons au ministère en charge des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication que les impôts et taxes infligés à ces deux sociétés de téléphonie mobile soient réglementés conformément aux réalités socio-économiques du pays. En tant que régulateur, l’ARCEP est interpellé à revoir le cahier des charges régissant ces opérateurs de téléphonie. »

« Depuis quelques années, le Tchad subit de plein fouet les effets désastreux de la crise économique qui pèse lourdement sur le vécu quotidien du citoyen lambda. À l’ère de la mondialisation et de la globalisation, nul ne peut se passer des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ceci est une nécessité absolue pour nos jeunes élèves, étudiants et diplômés sans emploi qui peuvent décrocher des emplois grâce à internet. Or le coût d’accès à internet au Tchad est parmi les plus élevés de la sous-région », ajoute le président de l’association.

Il précise que « lors du forum sur le numérique tenu à N’Djamena, le président de la République Idriss Deby Itno a même décrié cette pratique peu orthodoxe de nos deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. En dépit de la lutte que mène l’association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), la dynamique citoyenne et d’autres associations de la société civile, Airtel et Tigo persistent et signent dans leur logique d’arnaque des citoyens tchadiens. »

L’association, en tant qu’organisation qui lutte pour le bien-être de la population tchadienne en général et de la jeunesse en particulier, « continuera à dénoncer ces pratiques mafieuses et appelle les consommateurs à défendre leurs droits. »

Tchad : Le Tchad d’abord entend rehausser l’image du Pays

La plateforme a officiellement lancé ces activités vendredi 25 octobre 2019, à l’hôtel Radisson Blu.

Le Tchad d’abord, lors du lancement de ses activités a appelé tous les tchadiens au patriotisme, en présence du délégué général du gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, des maires d’arrondissements et des chefs de quartier.

« La plateforme Le Tchad d’abord, loin d’être un simple cri de cœur, est un appel au patriotisme et à la synergie pour porter et défendre l’image de notre pays grand beau pays le Tchad. », a relevé Mahamat Saleh Moussa, coordonnateur de ladite plateforme.

Pour lui, « cette initiative émane des filles et fils de la nation qui ont jugé nécessaire, face aux nombreux dénigrements et ternissements de l’image de notre pays a intérieur et à l’étranger, d’initier une nouvelle dynamique susceptible de raviver cette flamme qui faisait la fierté du Tchad »,

Le Tchad d’abord se fixe pour mission la défense du pays et de ses intérêts par le biais de la communication, la sensibilisation, l’information, l’éducation, la formation et l’éveil de conscience.