Extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad : les études de faisabilité bientôt lancés

Les études de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais à Ndjamena, à partir du terminal ferroviaire de Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, devraient bientôt être lancées.

C’est dans trois ans que sont attendus les résultats des études de faisabilité de l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad. En effet, le 24 octobre 2019 à Yaoundé, au cours de la 32e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehé, a indiqué que la phase de sélection des consultants pour la réalisation de ces études tire pratiquement vers sa fin.

Pour des raisons qui n’ont pas été révélées, le démarrage de ces études de faisabilité a pris beaucoup de retard. En effet, lors de 3e session de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun, qui s’est tenue du 2 au 9 mars 2015 à Yaoundé, le « manuel de procédures simplifié d’élaboration de l’étude de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad » avait été adopté.

De bonnes sources, cette étape augurait déjà du démarrage imminent desdites études, dont les résultats définitifs étaient prévus pour être disponibles à la fin de l’année 2016. On n’en est pas encore à leur démarrage 3 ans plus tard.

Tchad : fin de la campagne de sensibilisation sur la cohabitation pacifique entre citoyen

Un mois a suffi pour les femmes de paix de la province d’Ouaddaï, pour sensibiliser les tchadiens sur les valeurs de cohabitation pacifique et la paix.

Entamé le 28 septembre dernier, la campagne de sensibilisation organisé par des femmes de pais de la province d’Ouaddaï, a pris fin. La cérémonie de fin a eu lieu ce lundi 28 octobre 20219. Pendant un mois, les tchadiens ont appris l’importance de la cohabitation pacifique dans le seul objectif d’être en paix.

Les différentes couches de la société, le manque d’éducation ont entre autres été relevés par les femmes de paix, qui sont selon elles, des maux qui entravent la cohabitation pacifique.

Selon ces femmes, la religion Islamique, dans son livre Saint appelle à la tolérance, au pardon et à l’amour du prochain. Elles se disent engagées corps et âme pour le vivre ensemble et la paix. Elles exhortent toute la population à « emboîter leur pas pour faire revenir la cohabitation pacifique du passé dans la province du Ouaddai. ».

Tchad : le coût des opérateurs téléphoniques dénoncés

Le président de l’action des jeunes pour le développement, la paix et l’émergence du Tchad, Mahamat El Mahdi Abderamane, a dénoncé ce dimanche « les tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent les deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. »

« Ces deux sociétés de téléphonie mobile qui se disent pourtant des entreprises citoyennes faute de concurrents ont mis au point une machine d’arnaque et d’escroquerie qui dépasse l’entendement au vue de la qualité de service qu’elles offrent sur le terrain, avec de fausses promesses de communication », indique Mahamat El Mahdi Abderamane.

Selon lui, « malheur à vous si vous ne consommez pas la totalité de votre crédit durant un temps, Airtel retire totalement votre forfait sans une autre forme de procès. Comme si cela ne suffirait pas, la qualité du réseau est très défectueuse. Vous pouvez appeler votre correspondant dont le téléphone est ouvert mais on vous dit que c’est fermé. »

L’association de la société civile exhorte l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à « prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette arnaque des citoyens qui n’a que trop duré. »

« À travers l’ARCEP, nous demandons au ministère en charge des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication que les impôts et taxes infligés à ces deux sociétés de téléphonie mobile soient réglementés conformément aux réalités socio-économiques du pays. En tant que régulateur, l’ARCEP est interpellé à revoir le cahier des charges régissant ces opérateurs de téléphonie. »

« Depuis quelques années, le Tchad subit de plein fouet les effets désastreux de la crise économique qui pèse lourdement sur le vécu quotidien du citoyen lambda. À l’ère de la mondialisation et de la globalisation, nul ne peut se passer des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ceci est une nécessité absolue pour nos jeunes élèves, étudiants et diplômés sans emploi qui peuvent décrocher des emplois grâce à internet. Or le coût d’accès à internet au Tchad est parmi les plus élevés de la sous-région », ajoute le président de l’association.

Il précise que « lors du forum sur le numérique tenu à N’Djamena, le président de la République Idriss Deby Itno a même décrié cette pratique peu orthodoxe de nos deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. En dépit de la lutte que mène l’association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), la dynamique citoyenne et d’autres associations de la société civile, Airtel et Tigo persistent et signent dans leur logique d’arnaque des citoyens tchadiens. »

L’association, en tant qu’organisation qui lutte pour le bien-être de la population tchadienne en général et de la jeunesse en particulier, « continuera à dénoncer ces pratiques mafieuses et appelle les consommateurs à défendre leurs droits. »

Tchad : Le Tchad d’abord entend rehausser l’image du Pays

La plateforme a officiellement lancé ces activités vendredi 25 octobre 2019, à l’hôtel Radisson Blu.

Le Tchad d’abord, lors du lancement de ses activités a appelé tous les tchadiens au patriotisme, en présence du délégué général du gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, des maires d’arrondissements et des chefs de quartier.

« La plateforme Le Tchad d’abord, loin d’être un simple cri de cœur, est un appel au patriotisme et à la synergie pour porter et défendre l’image de notre pays grand beau pays le Tchad. », a relevé Mahamat Saleh Moussa, coordonnateur de ladite plateforme.

Pour lui, « cette initiative émane des filles et fils de la nation qui ont jugé nécessaire, face aux nombreux dénigrements et ternissements de l’image de notre pays a intérieur et à l’étranger, d’initier une nouvelle dynamique susceptible de raviver cette flamme qui faisait la fierté du Tchad »,

Le Tchad d’abord se fixe pour mission la défense du pays et de ses intérêts par le biais de la communication, la sensibilisation, l’information, l’éducation, la formation et l’éveil de conscience.

 

Tchad : Urgence contre la faim fait un don à une cantine scolaire

La cantine de l’école de Gaoui a bénéficié un don constitué de 10 sacs de mil de l’association Urgence contre la faim, ce dimanche 27 octobre 2019.

Dimanche 27 octobre 2019, les responsables de la cantine de Gaoui ont des visages luisant de reconnaissance. Ils viennent de recevoir un don de l’association « Urgence contre la faim ». Dix sacs de mil, c’est l’ensemble qui constitue la donation de ce groupe.

Ce don selon le président de l’association, vient appuyer l’école primaire de Gaoui pour l’amélioration des conditions éducatives, sanitaires et nutritionnelles des élèves, en particulier ceux issus des couches vulnérables.

« Ces enfant défavorisés qui vivent parfois dans l’insécurité alimentaire ont du mal à suivre les cours. La plupart de ces enfants ne mangent pas souvent à leur faim du moment où certaines de ces familles elles-mêmes ont des difficultés à se nourrir », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le Tchad se situe dans les catégories des pays dont le niveau de sous-alimentation est supérieur à 35%, soit 4 personnes sur 10 qui vivent dans l’insécurité alimentaire. Une situation que l’association déplore.

Cancer du sein : cérémonie de lancement du mois d’octobre Rose

Les tchadiennes sensibilisées sur le cancer du sein à l’occasion des activités marquants le mois d’octobre Rose, dédié à la lutte contre cette maladie.

Le Tchad ne compte pas rester calme face à cette maladie qui détruit la gente féminine. La maison de la culture Al Hadj Ahmad Pecos a servi de cadre ce samedi 26 octobre 2019,  au lancement des activités du mois d’octobre Rose.

Consciente du danger qu’elles courent, elles ont massivement répondues présentes à ce rendez-vous. Cet évènement avec pour panelistes Dr. Mahamat Doungous Abbo et la sage-femme Fatimé Zara Naïr

La projection d’un documentaire et la séance de questions-réponses relatives au cancer du sein ont marqué la cérémonie.

Rappelons que, Cette journée a été instituée en 1985 aux USA. La première campagne a officiellement commencé au Tchad le 4 octobre 2018.

Notons que, le cancer du sein est très fréquent et tue une femme toutes les 53 minutes en moyenne. En revanche, il existe également plusieurs types de cancer à savoir le cancer de la prostate, du côlon, du foie, du poumon ou autres…

Tchad : ADETIC valide sa charte de nommage du « td »

C’était au cours d’un atelier organisé par l’agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), le jeudi 24 octobre 2019.

Cet atelier de validation des règles et procédures régissant du domaine « td », a permis de d’adopter la charte de nommage du « td ».

D’après Naïr Abakar le directeur général adjoint de l’Adetic, « les objectifs clés sont entre autres la gestion du domaine (.td) ; l’élaboration de la politique et des procédures d’enregistrement des noms de domaines en (.td), d’hébergement, d’administration des serveurs racines, d’attribution d’agrément aux bureaux d’enregistrement du (.td) ».

La réforme des textes régissant le domaine « .td » constitue l’une des 53 actions prioritaires du Plan d’actions prioritaires d’innovation et de réforme de l’économie numérique du Tchad (PAPIRET), a déclaré Elise Goldoum, la directrice générale du ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.  Pour elle, « la gestion du domaine (.td) est un facteur déterminant pour le développement du Tchad et cette ressource doit être facilement accessible à tous ».

Au terme de l’atelier, l’Adetic a recommandé la mise en œuvre par le gouvernement de la charte de nommage à une courte échéance, la conduite d’une campagne de sensibilisation sur le nom de domaine à l’échelle nationale, la prise des mesures nécessaires pour que les titulaires des noms de domaine existant se conforment à l’actuelle charte, et enfin l’intégration du nom de domaine comme condition dans le processus de création des entreprises au Tchad.

Tchad : les autorités suspendent la délivrance des passeports

Sans donner aucune explication, les autorités ont cessé de délivrer de passeports et les conséquences commencent à se faire ressentir.

Depuis fin du mois d’août aucun passeport biométrique n’a été délivré par les services de de l’immigration et de l’émigration du ministère de la sécurité publique.

Des étudiants pénalisés

Les conséquences sont nombreuses. Des étudiants ou des malades en état d’évacuation sanitaire ont dû reporter leur voyage, faute de passeport.

C’est le cas de Yessaigne Borkame qui devrait se rendre au Maroc pour poursuivre ses études depuis septembre mais qui est bloqué à N’Djamena.

« Quand je vais au commissariat central pour qu’on puisse me délivrer le passeport, ceux qui sont à la porte me disent que le passeport n’est pas disponible, qu’il y a un problème d’encre, qu’il n’y a pas d’imprimante », confirme Yessaigne Borkame.

Le retard pénalise l’étudiante « normalement je devrais voyager mais là je n’ai pas eu le passeport et le voyage est encore repoussé et je trouve que ce n’est pas bon. Ce n’est pas vraiment normal. Il faut que le gouvernement essaie de voir ça. »

Comme Yessaigne, Anges Ngomita est dans la même situation. Mais son cas est encore plus grave. Ses études au Ghana sont très sérieusement compromises.

« Je devrais passer un test à Accra depuis le 15 septembre et voilà que j’ai raté cette occasion simplement parce qu’on ne peut pas me délivrer un passeport. Je suis vraiment triste et je ne sais que faire. C’était la seule école qui me tenait à cœur », se désole Anges Ngomita.

Les livrets verts en rupture de stock ?

Nos tentatives pour avoir l’avis du Directeur national de la police sont restées sans suite. Mais selon un officier de la police qui requiert l’anonymat, cette situation est due au manque de livrets verts qui servent à l’impression des passeports.

Cet argument ne convainc pas Laring Baou, secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies de l’Union national pour le développement et le renouveau (UNDR), un parti d’opposition.

« On dit qu’il y’a rupture de stock mais ça a duré. Un gouvernement responsable ne peut pas laisser ces services comme ça et ne pas donner des documents officiels pour que les citoyens voyagent », s’indigne le secrétaire national à la communication de l’UNDR.

« Il y a même des familles qui ont envoyé de l’argent pour inscrire les enfants à l’extérieure, qui ont déjà payé … Donc cette année l’inscription va aller comme ça et ils vont passer une année blanche. Qui va payer tout ça ? Donc beaucoup de gens ont raison de dire que cela est fait sciemment. Est-ce pour brimer ou bien c’est pour faire quoi ? » C’est la question que pose Laring Baou.

Outre le passeport, il est également difficile pour les citoyens de se faire délivrer une carte d’identité nationale, un laissez-passer ou encore un acte de naissance pour les nouveaux nés au Tchad. Beaucoup d’usagers doivent patienter des semaines, voire des mois pour avoir accès à ces documents.

Sommet Russie-Afrique : « une nouvelle page s’ouvre » entre les deux parties

L’évènement qui s’est achevé ce jeudi 24 octobre à Sotchi, a vu la participation de plusieurs chefs d’Etats et gouvernements d’Afrique.

Deux jours ont suffi pour mobiliser l’intégralité les représentants des 54 pays d’Afrique. Au travers de cette rencontre,  Moscou entendait marquer son retour sur le continent et pérenniser ce type de rendez-vous.

Vladimir Poutine a estimé que le sommet de Sotchi a « ouvert une nouvelle page » des relations entre la Russie et l’Afrique. Pour autant, aucun contrat majeur n’a été annoncé au cours de ces deux jours.

Même si les échanges étaient encore faibles, le président russe s’est tout de même félicité d’avoir posé les bases qui devraient permettre dans le futur à son pays d’intensifier ses échanges commerciaux avec le continent.

Le président Vladimir Poutine a annoncé la création d’un nouveau mécanisme de dialogue. Il prévoit que des sommets comme celui-ci auront désormais lieu tous les trois ans, tour à tour en Russie et dans un pays d’Afrique.

Et que chaque année, des consultations seront organisées au niveau des ministres des Affaires étrangères entre la Russie, d’une part, et trois États africains qui changeront chaque année, en fonction des rotations à la tête de l’Union africaine.

Plusieurs déclarations ont meublé cette rencontre.

« Les peuples africains ne remercieront jamais assez le peuple russe pour l’appui déterminant qu’il a apporté aux mouvements de libération de leur continent et à sa décolonisation complète. Au moment où s’ouvre cette nouvelle page entre la Russie et l’Afrique, une espérance très forte s’empare du milliard 300 millions d’Africains qui accueillent ce nouvel élan de coopération avec optimisme et ferveur. », a insisté Vladimir Poutine

Côté Afrique, plusieurs dirigeants ont posé leurs conditions, à cet éventuel rapprochement avec Moscou : que la Russie les soutienne dans leur ambition d’obtenir un poste de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans une déclaration commune, signée en conclusion de ce sommet, la Russie et l’Union africaine ont d’ailleurs dénoncé « les diktats politiques et le chantage monétaire » et appelé à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies pour que l’Afrique y soit mieux représentée.

Tchad : de nouveaux accords signés entre la Sonamig et Genève

C’est en début de ce mois, pendant son séjour à Genève que le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig) Outhman Hamdane a rencontré plusieurs opérateurs économiques.

Un séjour à Genève qui a plutôt été fructueux pour Outhman Hamdane, le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig). C’était l’occasion pour lui de rencontrer plusieurs opérateurs économiques, rencontres qui ont abouti à la signature de trois protocoles d’accord.

C’est avec deux sociétés qui désirent explorer les opportunités d’investissement dans le secteur minier notamment uranifère et des autres minéraux en République du Tchad. Les sociétés concernées par les trois protocoles d’accord sont le Groupe Bolloré au Tchad et la société rwandaise Roka Global.

Les deux sociétés s’engagent à investir dans le développement du secteur minier au Tchad, dans la recherche et l’exploitation.

La partie tchadienne s’engage quant à elle a accorder aux deux sociétés une période de cent quatre-vingt (180) jours exclusifs et non renouvelable et ce à compter de la date de signature du présent accord.