Tchad : Denis Sassou Nguesso arrivé à N’Djamena pour la tenue du sommet des Chefs d’Etats de la Cemac

Le Président de la République Idriss Déby a accueilli dimanche soir son homologue Denis Sassou Nguesso. Le Président congolais est arrivé à N’Djamena pour participer au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC.

« C’est le premier chef d’Etat à poser ses valises à N’Djamena, à quelques heures de l’ouverture officielle de la 14ème session Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) », indique la Présidence.

L’avion transportant le chef de l’Etat congolais s’est posé à 20h30 à l’aéroport international Hassan Djamous. La haie d’honneur était composée de membres du gouvernement, du cabinet du chef de l’Etat, du chargé d’affaires de l’ambassade du Congo au Tchad, M. Ossette Daniel et du personnel de la représentation diplomatique congolaise.

Les deux chefs d’Etat ont eu un bref échange au pavillon d’honneur de l’aéroport. La colonie congolaise au Tchad s’est réunie à l’aéroport pour accueillir leur président. Le cortège a pris la direction de l’hôtel où la délégation congolaise est hébergée.

Tchad : le forum international avec le monde arabe se prépare pour le 29 avril prochain

Le comité d’organisation du Forum international d’investissement Tchado-Monde arabe s’est réuni le 21 mars dernier à N’Djamena, dans le cadre des réunions des concertations sur les préparatifs de l’évènement.

Le forum international pour l’investissement Tchad-Monde Arabe doit avoir lieu du 29 avril au 1er mai prochain. D’après le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, « la réunion visait à évaluer l’état d’avancement et réajuster la date de la tenue du forum. Nous avons eu l’information comme quoi les institutions financières arabes organisent leur réunion annuelle au Koweït entre le 24 et le 27 avril. Nous avons eu à examiner la possibilité de réajuster notre forum pour tenir compte des acteurs financiers arabes parce que ce sont eux qui sont les principaux acteurs concernés par ce forum », a informé le ministre tchadien.

Des missions ont été composées par le comité d’organisation et vont prochainement se rendre dans quatre à cinq pays du Moyen-Orient, dans les cinq pays du Maghreb et au Soudan. « Il y a aussi une mission qui va se rendre à Vienne, au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) parce qu’elle a fait aussi une annonce à Paris. Il s’agit aussi d’aller leur présenter des projets à l’effet de faciliter ou de mobiliser les financements », explique Issa Doubragne.

L’organisation du Forum international pour l’investissement Tchad-Monde Arabe entre dans le cadre de l’exécution du Plan national de développement (PND) 2017-2021.

Tchad : les humanitaires face aux problèmes d’insécurité et d’inaccessibilité des routes

Les humanitaires rencontrent beaucoup des problèmes au Tchad. C’est ce qui ressort du Plan de réponse humanitaire 2019. L’insécurité est le premier obstacle rencontré par les humanitaires au Tchad.

Selon le Plan de réponse humanitaire 2019, publié le 19 mars à N’Djamena, « l’acheminement de l’aide est confronté à des attaques répétées commises par des groupes armés et bandes criminelles et aux tensions intercommunautaires ».

Dans le Lac et dans d’autres provinces du sud et de l’est du pays, des travailleurs humanitaires font aussi l’objet de menaces et d’actes violents. On y apprend par exemple le nombre des incidents était supérieur à quatre pour la province du Lac, oscillait entre 3 et 4 dans le Ouaiddaï, et jusqu’à deux incidents dans le Batha, le Barh-el-Ghazel et le Salamat.

Le document note « qu’entre janvier et juin 2018, près d’un quart des organisations humanitaires [sondés] considéraient que leur capacité à assister les populations dans le besoin était affectée par des incidents sécuritaires ».

Concrètement, près de la moitié de ces organisations disent qu’elles n’ont pas pu accéder aux populations dans le besoin à cause de la crise dans le bassin du lac Tchad, des opérations militaires et de l’état d’urgence qui en découlent.

Les routes rendent totalement inaccessibles certaines localités

La crise dans le bassin du lac Tchad, les opérations militaires et l’état d’urgence qui en découlent ont affecté l’accès pour près de la moitié des organisations.

Outre ces problèmes, l’accès humanitaire est limité par l’insuffisance des infrastructures routières et aéroportuaires, rapporte le document de l’Ocha. “Les routes les plus souvent en mauvais état surtout durant les saisons pluvieuses rendent totalement inaccessibles certaines localités de l’Est et du Sud. A cela s’ajoute la fermeture des frontières avec certains pays voisins notamment la RCA et le Nigeria.”

Autres difficultés sur le terrain

D’un autre côté, les humanitaires subissent de même les ingérences des autorités, chefs traditionnels, individus ou bandes criminelles : imposition d’individus, en cas de recrutement des personnels humanitaires et ciblages des bénéficiaires ou des zones d’interventions.

Des contrôles dans les sites et camps, les barrières routières et les tracasseries administratives constituent d’autres difficultés pour les humanitaires. Des « complications ainsi que des retards sur certains documents administratifs ont été rapporté », souligne le Plan de réponse humanitaire 2019. C’est le cas notamment des papiers administratifs qui ne sont pas signés ou délivrés à temps.

Au-delà de tous ces obstacles, le sous-financement de l’aide demeure également un autre défi majeur pour les humanitaires.  Cette année, le Plan de réponse humanitaire 2019 nécessite 476,6 millions de dollars américains pour venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin. En 2018, seuls 52,7 % des 543,8 millions de dollars sollicités étaient effectivement récoltés.

 

Sécurité : le groupe djihadiste Boko Haram assassine 23 soldats au Tchad et 8 civils au Niger

Des membres de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne, tuant 23 militaires, dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 mars.

Par ailleurs, huit civils ont été tués jeudi soir dans une autre attaque menée par le groupe djihadiste dans la commune de Gueskérou, dans le sud-est nigérien, près du Nigeria,

Le groupe djihadiste nigérian a mené de nouvelles attaques meurtrières dans la nuit de jeudi à vendredi faisant 23 morts dans les rangs de l’armée tchadienne au Tchad et 8 parmi des civils au Niger, ont indiqué vendredi des sources tchadienne et nigérienne.

L’armée tchadienne qui essuie dans cette attaque une de ses plus lourdes pertes en vies humaines dans la lutte contre les islamistes a été attaquée sur une de ses positions à Dangdala, dans le sud-ouest du Tchad, selon une source militaire.

« Aux environs d’une heure du matin, des éléments de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne, tuant 23 militaires », a indiqué à l’AFP cette source. Les assaillants sont venus du Niger pour attaquer cette position tchadienne située sur la rive nord-est du lac Tchad, a précisé cette source à l’AFP.

Le commando djihadiste à réussir à s’enfuir en « emportant du matériel militaire », selon la même source. L’armée tchadienne, au sein d’une force multinationale mixte (FMM) qui rassemble des soldats de la sous-région et des comités de vigilance, tente de repousser les djihadistes de Boko Haram qui ont débuté leurs attaques au Tchad en 2015.

Huit civils tués au Niger

Le groupe djihadiste nigérian a également frappé le Niger voisin, où huit civils ont été tués jeudi soir dans une attaque menée dans la commune de Gueskérou, dans le sud-est nigérien, près du Nigeria, a indiqué un élu local. « Huit personnes, dont une femme, ont été tuées par Boko Haram dans la nuit de jeudi à vendredi à Karidi, dans la commune de Gueskérou », a confirmé à l’AFP un élu de Diffa, la région nigérienne voisine du berceau de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Cet élu n’a pas précisé les circonstances de l’attaque qu’il a attribuée aux « terroristes de Boko Haram ». L’attaque a été menée « aux environs de 21H30 (20H30 GMT) » et a également fait « plusieurs blessés », selon une ONG locale.

Elle coïncide avec l’arrivée jeudi à Diffa de Mohamed Mouddour, le nouveau gouverneur de la région nommé le 8 mars, en remplacement de Mahamadou Bakabé en poste depuis avril 2018.

Sport : sept pays seront présents à la Cup Africa Judo 2019 qui s’ouvre ce samedi au Tchad

Sept pays invités sur 54 ont confirmé leur présence à l’Africa Cup qui s’ouvre ce samedi 23 mars au Palais de sport de Diguel de N’Djamena.

A quelques heures de l’ouverture de l’Africa Cup, seulement sept pays ont confirmé leur présence sur 54 invités. Il s’agit du Burundi, Cameroun, Madagascar, Mali, Sénégal, Tunisie Togo, selon le Comité olympique sportif tchadien (Cost).

La compétition s’ouvre ce samedi 23 mars pour la catégorie Junior et le 24 pour la catégorie Cadet.

C’est le Palais de sport de Diguel, dans le 8e arrondissement de N’Djamena, qui abritera ce tournoi organisé par la Fédération tchadienne de judo (FTJ).

Tchad : un jeune élève à bord d’une voiture écrase une fillette d’environ quatre ans

Une voiture de marque corrola, vitres fumées, conduite par un élève du lycée Adventiste de N’Djamena a écrasé une fillette âgée d’environ 4ans dans la matinée du jeudi 21 mars.

C’est autour de 10h que la scène s’est déroulée au quartier Chagoua dans la commune du 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. A bord de la voiture qui a tamponné puis écrasé la fillette, un jeune lycéen de l’école confessionnelle “Adventiste”.

Pour certaines personnes présentes à ce triste événement, la mort de la fillette était un accident. Pour les autres, c’est le résultat d’un acte bien réfléchi. Selon ces derniers, la fillette pouvait être en vie, mais le conducteur a décidé de mettre fin à sa vie en marchant sur elle avec sa voiture.

Accident ou pas accident, la scène a conduit à un violent affrontement entre les élèves de l’établissement et les proches de la défunte, produisant le chaos dans le quartier. Grâce à l’intervention de la police, la paix est revenue et le conducteur est conduit au CSP7.

 

Tchad : l’hélicoptère porté disparu a été retrouvé et les membres de son équipage morts

L’hélicoptère de l’armée de l’air du Tchad disparu depuis quelques jours a été enfin retrouvé. Malheureusement les membres d’équipage sont retrouvés sans vie.

L’hélicoptère de l’armée de l’air qui a disparu des radars depuis le 13 mars 2019 aurait été localisé dans la soirée du jeudi 21 mars 2019, aux encablures des frontières tchado-nigériennes. Les quatre membres de l’équipage ont été retrouvés morts. Pour l’heure, aucun détail sur les circonstances dans lesquelles ces militaires ont retrouvé la mort.

Un avion aurait été déjà envoyé par l’armée pour rapatrier les dépouilles mortelles de ces soldats morts en mission, apprend-on des sources familiales des victimes. Mais la confirmation de la disparition de l’hélicoptère a été faite jeudi par l’armée, sans donner les circonstances de leur mort.

L’état-major général de l’armée ne donne non plus des précisions ni sur la mort des membres de l’équipage ni l’état de l’appareil. Donc, les circonstances restent encore floues.

 

Tchad : l’Association Femmes Anti-Clivage dit non à la discrimination raciale

Le monde célèbre ce 21 mars la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Au Tchad, la journée est commémorée par l’Association Femmes anti clivage (AFAC).

À l’instar des pays du monde, l’Association Femmes Anti Clivage célèbre ce 21 mars 2019, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À l’occasion de cette journée, l’AFAC dénonce “avec la dernière énergie” le cas de la bastonnade d’une femme par les militaires au Lac et aussi toutes les autres formes de discriminations que subissent les femmes dans leurs vies quotidiennes.

Une journée, une célébration et des enseignements

À travers cette journée, l’AFAC se fixe le devoir d’honorer non seulement la mémoire des victimes, mais aussi manifester sa ferme volonté à limiter toutes les formes de souffrances discriminatoires dont subissent les victimes.

L’AFAC entend contribuer à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux femmes en particulier par une certaine catégorie de personnes. Ces injustices sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup de femmes souffrent, selon l’association.

L’AFAC est une association qui prône la paix, la cohabitation pacifique à tous les Tchadiens ainsi que la tolérance, le dialogue et le respect dans la diversité culturelle et idéologique de tout un chacun, qui sont des gages indispensables pour le développement social du Tchad.

Enfin, l’AFAC souhaite que cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination soit une occasion pour chacun de réfléchir sur le principe fondamental énoncé dans la charte des Nations-Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, afin de le mettre en pratique.

En proclamant la journée internationale en 1966, l’Assemblée générale des Nations-Unies a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.

Tchad : l’armée nationale confirme la disparition d’un hélicoptère militaire avec 4 personnes à bord

Huit jours après la disparition de l’hélicoptère de l’armée de l’air, l’état-major de l’armée tchadienne déclare dans un communiqué publié ce jeudi 21 mars, que des recherches sont en cours.

Où est passé l’hélicoptère de l’armée de l’air tchadienne qui “ a décollé de N’Djamena le 13 mars à 10 heures 45 ” ? L’état-major de l’armée tchadienne confirme, dans un communiqué publié le jeudi 21 mars, sa disparition et promet de tenir informée l’opinion “au moment venu” des résultats des recherches.

Le document précise que l’armée de l’air tchadienne et les forces terrestres, appuyées par les aviations française et américaine, mènent des recherches dans la zone où l’appareil pourrait être localisé.

 

Tchad : l’ASCAD célèbre la journée mondiale de la santé bucco-dentaire dans les établissements

Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, l’Association stop carie dentaire (ASCAD), en partenariat avec l’Alimentation générale (AG) et la société la Rosée, a procédé ce mercredi à la donation des brosses à dent et des pates dentifrices aux élèves de l’école primaire de Goudji.

Placée sous le thème « agis pour la santé de ta bouche », la journée mondiale de la santé bucco-dentaire a été célébrée au Tchad par des actions à l’école primaire de Goudji et par une conférence-débat à la faculté des sciences de la santé organisées par l’Association stop carie dentaire.

A la faculté de médecine de N’Djamena, Dr Zahra H. Doutmtou, chirurgien-dentiste, par ailleurs présidente de l’ASCAS a animé une conférence axée sur le thème « hygiène buccale » qui a vu la participation des étudiants et du personnel de la faculté de médecine de l’université de N’Djamena. Une conférence riche en échanges et des brillantes interventions de la part des participants et les membres de l’association par les techniques d’hygiène et les méthodes préventives contre la carie dentaire.

Pour la présidente de l’ASCAD Dr Zahra Doumtou « la carie dentaire est la maladie bucco-dentaire la plus courante à travers le monde. La cause majeure de la carie est liée à la consommation importante du sucre qui peut facilement provoquer les douleurs, perte de dents et de problèmes esthétiques ». À la sortie, les participants se disent satisfaits pour la présentation de ce thème. Cette initiative jeune est un exemple à copier, dixit un étudiant en médecine.

L’ASCAD est une association à but non lucratif agréée en 2016 et enregistrée sous polio numéro 4952 qui œuvre pour la sensibilisation de la population sur l’impact sanitaire de la carie dentaire. Elle a pour objectif de prévenir de la carie au sein de la population par les multiples campagnes dans le milieu scolaire et extra-scolaire par la sensibilisation.