Tchad : les organisations chrétiennes sollicitent le retrait du serment confessionnel

Les cadres chrétiens restent mobilisés contre l’instauration du serment confessionnel rendu obligatoire par la constitution de la IVème République, promulguée en mai 2018.

Pour entrer en fonction, les membres du gouvernement et des grandes institutions, les recteurs d’académie et autres directeurs généraux doivent, depuis, prêter serment.

Il y a un an, le forum sur la réforme des institutions a décidé qu’avant de prendre fonction les hautes personnalités doivent se soumettre à un serment confessionnel sur le Coran ou sur la Bible. Une ministre et des inspecteurs qui ont refusé de se plier à l’exercice ont été limogés.

Pour plusieurs organisations chrétiennes, le serment « n’a pas endigué la mauvaise gouvernance » dans le pays, explique Noubatessem Jonathan, un des initiateurs de la pétition. « Nous en voulons pour preuve l’adresse du président de la République, dénonçant les nominations complaisantes, et la valse des limogeages des ministres, que nous vivons tous. »

A ses yeux, la mise en place du serment n’a donc pour effet que « l’exclusion d’un pan important des citoyens – notamment des chrétiens – de la gestion de la chose publique. Ce que nous ressentons douloureusement en tant que citoyens de cette confession ».

Les signatures restent ouvertes, même si certains leaders religieux, par crainte de représailles, ont refusé de communiquer l’existence de la pétition à leurs fidèles, d’après les initiateurs. Les organisations chrétiennes invitent les citoyens qui le souhaitent, sans distinction de religion, à se rapprocher d’eux pour signer la pétition qui sera transmise aux autorités.

 

Tchad : les victimes de la crise centrafricaine demandent que justice leur soit faite

Au cours d’une conférence de presse tenue samedi, un collectif d’associations de défense des droits de l’homme a annoncé que deux avocats avaient été désignés pour préparer la participation des victimes tchadiennes au procès des responsables des milices qui ont massacré les Tchadiens à la fin du régime de l’ancien chef de l’Etat, François Bozizé.

Au lendemain de la crise centrafricaine qui a provoqué le rapatriement de milliers de Tchadiens, attaqués par les milices, des associations tchadiennes de défense des droits de l’homme ont recensé les victimes des atrocités et déposé une plainte à la Cour pénale internationale (CPI).

Djidda Outman, le porte-parole du collectif, explique qui est concerné par la plainte déclarée recevable par la CPI dans le cadre du dossier Centrafrique en cours : « Nous avons recensé plus de 8 000 victimes. Le nombre va plutôt augmenter, parce que les 8 000 victimes que nous avons recensées, c’est seulement dans une partie des camps de réfugiés. […] Nous sommes des défenseurs des droits de l’homme. Nous défendons toutes les victimes qui sont au Tchad. »

Pour Me Elisabeth Rabesandratana, un des avocats commis pour assister les victimes, il est temps d’entamer les premiers actes de constitution : « Ce sont des dossiers très délicats à monter, parce qu’en cette période de guerre, il y a toujours des problèmes pour justifier de son identité, pour justifier de telle et telle exaction précise de l’incendie. Donc il faut vraiment apporter des éléments de preuve suffisants pour pouvoir être reconnues comme victimes participantes. »

Enregistrement des dépositions

Les associations tchadiennes précisent que les plaintes visent toutes les parties au conflit. « Ce n’est pas seulement les anti-balaka, mais qu’il y ait également les responsables de l’ex-Seleka », confirme Mahamat Digadimbaye, coordonnateur du collectif.

Les dépositions des victimes de la crise centrafricaine seront enregistrées par les deux avocats pendant toute la semaine à venir.

 

Actualité : Paris s’insurge contre les frappes aériennes de la France au Tchad

Des manifestations ont été organisées à Paris, capitale de la France, contre les opérations aériennes menées par la France au Tchad.

Les manifestants réunis devant l’Assemblée nationale française sur l’appel de plusieurs associations, ont protesté contre les raids effectués au Tchad le mois dernier par la France.

Les manifestants brandissant des drapeaux tchadiens, ont appelé la France à se retirer du Tchad et à ne pas se mêler des affaires internes de ce pays d’Afrique centrale.

Les chasseurs français avaient effectué au mois de février une opération aérienne contre un convoi composé de près de 50 personnes armées se dirigeant du sud de la Libye vers les régions centrales du Tchad.

Un convoi de 20 véhicules transportant des personnes armées avait été neutralisé. Les opérations ont été menées de manière proportionnée et suivant la demande des autorités tchadiennes, avait-on informé.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian avait fait savoir que les opérations aériennes avait été effectuées suivant une demande écrite du président Idris Deby en vue d’empêcher le « coup d’État » dans le pays, et que cette opération était conforme au droit international.

 

Tchad : quel avantage pour les femmes et leur semaine ?

Une semaine pour permettre à la femme tchadienne de réfléchir sur ses conditions de vie et celles de son émancipation. Telle est l’idée qui a conduit à l’institutionnalisation de la SENAFET (Semaine nationale de la femme tchadienne).

C’est en 1990 que la SENAFET est instituée par le gouvernement, soit 13 ans après le lancement de la Journée internationale de la Femme par l’Organisation des Nations-Unies en 1977. Comment améliorer les conditions de vie des femmes tchadiennes ? Quel peut être l’apport de la femme dans le développement du pays ? Ce sont ces grandes interrogations qui ont suscité la mise en œuvre de la SENAFET.

Généralement, pour célébrer cette semaine de la femme (SENAFET), plusieurs manifestations se font sentir sur toute l’étendue du territoire national. Beaucoup de femmes voient en cette semaine, une occasion de se faire de l’argent, car c’est le moment propice d’organiser des “pari-vente” et bien d’autres cérémonies festives à caractère lucratif.

Pas besoin de se lancer dans une grande enquête pour se rendre à l’évidence. Juste un petit tour dans les alimentations et maquis de la capitale suffira. Pendant cette semaine qui marque la SENAFET, il n’est pas rare de voir les débits de boisson débordés de clients. Un grand profit pour les détenteurs de ces lieux.

« A l’approche du mois de mars déjà, les jours comme samedi et dimanche sont tous réservés par les femmes qui ont pour projet des paris », relate Viviane, détentrice d’une alimentation au quartier Walia dans le 9earrondissement de la capitale tchadienne.

Même après la SENAFET, la tendance continue pour celles qui se disent très malignes. « Je voulais organiser une cérémonie ce 8 mars mais je trouve que ce sera compliqué vu le nombre des gens qui préparent les pari-vente ce jour-là…j’ai préféré attendre le 9 mars », dit Irène, la quarantaine révolue.

Une habitude qui divise les femmes et met mal à l’aise certaines intellectuelles. « Les conditions de vie des femmes tchadiennes sont minables et méritent une grande réflexion de la part des premières concernées qui sont les femmes elles-mêmes », vocifère Guaguime Mamdou, assistante sociale à la retraite depuis 2 ans.

La SENAFET est comprise par un groupe de femmes comme un moment de plaisir et de pratiques ludiques. « Le temps de porter les pagnes 8 mars et aller défiler est révolu. Le temps de se déguiser en homme est révolu…il est temps de passer aux propositions concrètes », écrit l’enseignante, écrivaine et chanteuse Sobdigué Kemaye Guissere sur sa page facebook, en s’adressant à ces dernières.

 

Tchad : le ministre des Mines et du Commerce rassure que l’économie nationale se porte bien

Le ministre des Mines, du Développement industriel, du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Ahmat Mahamat Bachir a visité ce mardi 5 mars, plusieurs carrières en exploitation dans la province du Hadjer-Lamis Lamis. L’objectif était de s’assurer du respect des conditions d’exploitation par les sociétés, conformément aux cahiers des charges.

Accompagné dans sa visite du Gouverneur de la province du Hadjer-Lamis Lamis, Ali Haroun, le ministre a visité les carrières de Ngoura, Dandi et Karal.

Plusieurs sociétés étrangères en activités

A Ngoura, la société tchadienne rotative Granula est aux manoeuvres malgré un arrêt des activités depuis plus d’un an.  Un peu plus loin, la société égyptienne Arab Contractors exploite elle aussi des carrières. Les responsables du site d’exploitation ont donné des explications sur le fonctionnement de la chaine de traitement.

 

Les sites des sociétés tunisiennes Souroubat, société de route et de bâtiment, entreprise de travaux et des études des projets et celui de l’entreprise chinoise CGCOOC ont également été visités par la délégation ministérielle.  A Dandi, c’est la Société tchadienne d’exploitation des carrières (SOTEC) qui a un contrat d’exploitation. La délégation s’est dite satisfaite de la production de gravier sur ce site. A Karal, la société de concassage du Hadjer-Lamis est en charge de l’exploitation.

 

Respect du cahier des charges

A chaque étape de sa visite, le ministre a rappelé aux sociétés leur obligation de respect du cahier des charges et des normes environnementales.

« Le gouvernement est entrain de mettre des dispositions pour que les ressources minières alimentent le trésor public et fassent bouger l’économie de notre pays. Le Tchad peut compter sur les ressources minières et non seulement ça, notre pays est très riche, il y a l’agriculture, l’élevage, les mines, et que sais-je. L’ensemble de ces ressources seront exploitées et feront bouger l’économie de notre pays », a déclaré à la presse le ministre Ahmat Mahamat Bachir.

La préservation de l’environnement

Le ministre des Mines, du Développement industriel, du Commerce et de la Promotion du secteur privé a insisté sur le respect des normes environnementales. D’après lui, « une société avant de s’installer doit déposer les études d’impact environnementales. Dans ces études, la population est prise en compte. Comme vous le savez, les sociétés gagnent, la population environnante gagne et le trésor public aussi gagne. C’est une histoire de gagnant-gagnant ».

Le Gouvernement mise sur le secteur minier pour le développement du Tchad. Il s’active à mettre en place un système de cadastre moderne pour renforcer le secteur et a réformé son Code minier devenu obsolète. Il mise également sur l’adoption d’un nouveau cadre juridique des investissements à travers des mesures de renforcement de la compétitivité, notamment relatives à l’accès au marché, au capital humain, aux compétences nécessaires entrepreneuriales, aux infrastructures et à la promotion des indices du développement humain.

Un « scandale géologique » : d’immenses richesses 

D’après l’Agence nationale des investissements et des exploitations (ANIE), « le Tchad est un« scandale géologique avec un sol et un sous-sol regorgeant d’immenses richesses qui n’attendent qu’à être exploitées ».

Le Tchad regorgerait de nombreux métaux précieux : or, argent et platine ; des minerais métalliques : cuivre, plomb, zinc, chrome, nickel, fer, titane, manganèse, tungstène, aluminium ; des pierres gemmes : diamant ; des substances minérales industrielles : calcaire, marbre et pierres ornementales ; et des matériaux de construction : graphite, talc schistes, kaolin, sable de verrerie, diatomites et gypse.

Tchad : les repentis de Boko Haram en voie d’être réintégrés dans la société (vidéo)

Dernier volet de la série consacrée à la région du lac Tchad, en proie aux attaques multiples de Boko Haram.

Quand les jeunes recrutés par le groupe terroriste décident de se rendre pour bénéficier de l’amnistie, la communauté n’est pas toujours prête à pardonner. Reportage auprès des repentis de Boko haram à Kindjira.

Ainsi, pour lire la vidéo, cliquez sur le lien : https://www.france24.com/fr/video/20190307-tchad-repentis-boko-haram-tentent-reintegrer-societe

Journée internationale des droits des femmes 2019 : ce qu’il faut savoir sur le 8 mars

Depuis le début du XIXe siècle, les femmes se mobilisent chaque 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Objectif : faire entendre leur voix. Egalité femmes-hommes, parité ou changements sociétaux, les sujets sont nombreux alors que les inégalités persistent dans le monde.

Ce vendredi 8 mars 2019, l’organisation des Nations Unies a choisi de se pencher sur ce thème : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».

L’organisation souhaite en effet « réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans (…) les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables ».

Pessimiste, l’ONU explique que la parité est loin d’être atteinte : « les actions en cours ne suffiront pas pour l’instauration d’une Planète 50-50 d’ici 2030 », peut-on lire sur le site. Dans certains secteurs porteurs d’avenir, comme les sciences, les technologies ou encore l’ingénierie, les femmes manquent à l’appel et il est alors essentiel de les attirer dans ces voies, viviers des décideurs de demain.

Cette journée des droits des femmes s’adressent donc particulièrement à celles et ceux qui sont déjà aux commandes et ont le pouvoir de faire progresser l’égalité dans les recrutements mais aussi les formations et les promotions : des grandes industries aux start-ups, tous et toutes ont un rôle important à jouer dans l’égalité.

D’où vient cette tradition ?

L’origine de la Journée internationale des droits des femmes remonte au début du XXe siècle. Elle s’ancre dans les luttes ouvrières et les différentes manifestations de femmes organisées en Europe. Ces dernières réclamaient le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les deux genres. Cette journée est annoncée pour la première fois en 1910 par Clara Zetkin, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague.

L’idée fait son chemin mais il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que cette journée internationale devienne une véritable tradition. Et ce, dans le monde entier.

L’ONU reconnaît officiellement cette journée

Dans les années 1970, cette manifestation trouve un nouvel écho avec le regain féministe. L’Organisation des Nations Unies en profite même pour reconnaître officiellement, en 1977, le 8 mars comme la Journée internationale des femmes. Il faudra attendre cinq années supplémentaires pour voir la France faire de même. Cela se fera sous la présidence de François Mitterrand, en 1982.

Un sujet au cœur de l’actualité

Si aujourd’hui, cette journée tient une place si importante c’est bien que l’égalité hommes-femmes fait encore débat. Elle représente surtout un véritable rassemblement autour des efforts entrepris pour hisser les femmes au même niveau que les hommes dans la vie politique comme économique. Elle offre aussi une nouvelle réflexion sur les progrès déjà réalisés et les changements à effectuer. À ère d’un monde post-Metoo, les débats et questions de société ne sont pas prêtes de s’arrêter.

Energie : l’OPIC annoncée pour un investissement de 10 millions de dollars dans le solaire off-grid au Tchad

Pour son premier investissement au Tchad, l’Oversity Private Investment Corporation (OPIC) a ciblé le secteur énergétique au pays d’Idriss Déby.

L’institution qui finance les investissements des firmes américaines dans des pays émergents est annoncée dans une opération de 10 millions de dollars destiné à financer la mise en place de solutions solaires hors réseau.

FinLux Ellen Sarl, la firme qui bénéficiera de cette ressource se chargera, avec l’équipementier militaire américain Bren-Tronics Inc, de concevoir des appareils solaires au profit d’entreprises et de particuliers tchadiens.

Le taux d’électrification dans ce pays est l’un des plus faibles en Afrique subsaharienne. Moins de 5 % selon les données de la Banque mondiale.

En dehors du secteur des énergies solaires, l’OPIC a annoncé lors de la tenue de dernier conseil d’administration des investissements de plus de 895 millions de dollars en 2019 dans les domaines du transport et des technologies en Afrique, en Asie et Amérique latine.

 

Tchad : l’ADC sensibilise les femmes et les autorités sur le phénomène de la dépigmentation

C’est dans un communiqué de presse publié jeudi le 7 mars, que l’Association pour la Défense des droits des Consommateurs interpelle les femmes sur l’utilisation des produits cosmétiques décapants qui nuisent à la santé dermatologique.

L’organisation se réjouit d’emblée des progrès faits dans la promotion de la femme. L’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), engagée dans la prévention sanitaire, saisit l’opportunité  pour exprimer sa profonde préoccupation par rapport à l’utilisation généralisée des produits cosmétiques décapants (produits éclaircissants) par les femmes pour se dépigmenter la peau, lit-on dans le communiqué signé de Daoud Elhadj Adam, le 07 mars.

Le phénomène de dépigmentation volontaire constitue une menace grave à la santé  de la femme tchadienne, car il entraîne des complications dermatologiques et d’autres maladies graves tels que, l’hypertension artérielle, le diabète, les endocrinopathies, souligne le communiqué.

En dépit de l’ampleur des dégâts sanitaires causés par l’usage de ces produits décapants au Tchad, force est de constater que la dépigmentation volontaire de la peau par les femmes est devenue une pratique banalisée observée dans les zones urbaines et rurales et considérée comme un acte normal par notre société, s’étonne l’ADC.

Le communiqué de noter que le coût économique ainsi que son impact sur la santé physique et mentale constituent un véritable enjeu de santé publique et une entrave certaine aux objectifs de développement durable, d’où la nécessité d’une prévention.

 

Tchad : les présumés auteurs de violence sur Achta Abakar traînés au parquet de N’Djamena

Concrètement, il s’agit de trois officiers de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNNT).

Le parquet de grande instance de N’Djamena a présenté jeudi, les auteurs des coups de fouets sur une femme dans un village dans la province du Lac Tchad à la presse. En effet, il s’agit du lieutenant-colonel Mahamat Haroun, de l’Adjudant Djetoloum Mendjino Bienvenu et du sergent Barka Djekaoussem Dandionadji.

Selon le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de Grande instance de N’Djamena, Nedeou Tebdeou Gérard, une information judiciaire est ouverte contre le lieutenant Babikir Souleymane qui n’est pas encore appréhendé.

https://www.journaldutchad.com/faits-divers-les-bourreaux-dachta-abakar-identifies-par-les-autorites-judiciaires/

C’est sur plainte de l’association Voix de la femme qui a reçu l’assentiment de la partie civile d’Achta Abakar, la victime, que la justice s’est saisie de l’affaire. L’affaire était pendante au parquet de Bol chef-lieu de la province du Lac. « Pour une bonne administration de la justice, une requête  a été prise pour envoyer l’affaire à N’Djamena et convier au cabinet du premier substitut du tribunal de grande instance de N’Djamena », a précisé le substitut du procureur lors de la présentation des présumés coupables.

Les trois présumés auteurs des coups de fouets sont déférés à la maison d’arrêt de N’Djamena en attendant leur procès. Les trois militaires sont inculpés pour des actes de torture, séquestration et coups et blessures volontaires. Pour le premier substitut du procureur de la république “ Ce sont des agissements qui tombent sur les coups de la loi”. Il promet qu’ils répondront de leurs actes pour servir d’exemple aux autres.