Tchad : le Centre de Formation et Services Technologiques procède au recrutement de deux stagiaires

Ledit centre en question, est aussi spécialisé dans les installations de télécommunication.

En effet, le Centre de Formation et Services Technologiques (CF-Technologies), recrute deux stagiaires pour besoins de service.

De ce fait, il est leader dans son domaine et spécialisée dans l’édition des logiciels à l’usage des sociétés d’ingénierie et des installateurs.
Rappelons que la date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au 15 mars 2019.

Tchad : le personnel de la mairie de N’Djamena interdit d’accès à cause du retard

Le maire de N’Djamena, Saleh Abdel Aziz Damane a exigé la fermeture des deux entrées principales de la mairie à 8 heures.

 « Tous les agents retardataires ne doivent pas entrer », telle est la consigne laissée par le maire aux agents postés à l’entrée du bâtiment. En effet, les agents retardataires, surpris par l’acte du maire de la ville de N’Djamena, se retrouvent en petit groupe sous les arbres dans les alentours. Alors, 5 femmes assises sur un banc voient d’un mauvais œil cet acte. « Il est mal conseillé », dit l’une d’entre elles.

Un peu plus loin, quelques directeurs et chefs de services, eux aussi dehors. « Avec la tension actuelle à la mairie de N’Djamena, il prend une telle décision ? », s’interroge un des chefs de services.

Ainsi, tous les retardataires se sont vus empêcher par les agents de la police municipale d’entrer dans la cour de l’institution. Sauf, le chef de service recouvrement ainsi que le directeur de cabinet ont été autorisés à accéder à leurs bureaux malgré leur retard.

 

Tchad : 115 lauréats de l’Institut Technique de Banque reçoivent leurs diplômes

Les 115 lauréats de l’Institut technique de banque (IBT) de la filière micro-finance et du brevet professionnel, ont reçu leurs diplômes le 05 mars. Ils sont de la promotion 2015-2018.

Les récipiendaires ont obtenu leurs parchemins au cours d’une cérémonie organisée dans la soirée du mardi 5 mars 2019, par la délégation du centre de formation de la profession bancaire et l’association professionnelle des établissements des microfinances du Tchad. La remise des diplômes s’est déroulée en présence du ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar, et la famille des lauréats.

Après deux ans d’études professionnelles dans le secteur bancaire, ce sont 115 étudiants tous employés en banque qui ont reçu leurs parchemins.

Le délégué du CFPB pour le Tchad, Mbaïhoundam Pierre, souligne que le diplôme de l’ITB est un véritable levier d’accélération de carrière en milieu bancaire et constitue une des pièces très importantes dans les dossiers de demande d’avis conforme et de nomination des dirigeants des banques. Il encourage les récipiendaires à tirer pleinement profit de ce diplôme.

Le président de l’APEC (association professionnelle des établissements de crédit du Tchad), Bichara Brahim Kossi, invite, pour sa part, les dirigeants des banques à renforcer les capacités de leurs personnels. Pour ce faire, il les encourage à inscrire le maximum d’agents à ces formations qu’offre le CFPB dont la notoriété n’est plus à démontrer. Implanté au Tchad il y a 50 ans, le CFPB, est une institution de droit français qui a pour vocation la formation des employés du système bancaire aux différents métiers de la profession. Il est rattaché à l’ITB (institut des techniques bancaires) et offre des opportunités d’études et de perfectionnement aux cadres et employés des banques pour renforcer leurs capacités.

Tchad : les orpailleurs de Miski refusent de déposer les armes

Malgré l’appel au désarmement lancé par le gouvernement le 03 mars, ils refusent de lâcher prise à Miski.

En effet, Miski est une localité située au nord-ouest du Tchad, où des affrontements répétitifs opposent l’armée aux orpailleurs.

« Nous refusons catégoriquement d’être désarmés dans la mesure où les raisons qui nous ont conduits à prendre les armes contre les autorités n’ont pas trouvé de solution », a déclaré le porte-parole du comité d’autodéfense de Miski.

Ainsi, serait convoitée par des personnes proches du régime. Et ce, au même titre que la zone aurifère de Kouri Bougoudi, selon le porte-parole du comité d’autodéfense.

Tchad : les populations se plaignent du manque criard du gaz domestique

Depuis plusieurs semaines, les ménages sont obligés de trouver des astuces pour cuisiner.

En effet, au Tchad, les habitants ne trouvent quasiment plus de gaz butane. La raison est que la centrale de Djermaya qui produit le gaz est en révision. Mais aussi une explosion de la demande de gaz domestique après l’interdiction de l’utilisation du bois de chauffe et du charbon.

Mais, les autorités assurent que des citernes de gaz ont été importées pour combler le manque et améliorer la situation. Mais à Ndjamena, les habitants perdent patience.

Tchad : une mission centrafricaine en visite dans le sud du pays

Au Tchad, la localité de Goré, au sud du pays, a reçu il y a quelques jours la visite d’une délégation centrafricaine.

Une visite qui fait suite à des échanges entre autorités locales qui souhaitent que la frontière, fermée en 2014 suite à une décision d’Idriss Deby, soit rouverte pour faciliter les échanges.

Le préfet de Bozoum, dans le nord de la Centrafrique, a rendu visite lundi dernier à son collègue de Gore, une des principales villes du Tchad frontalières avec la Centrafrique, pour continuer les échanges en vue d’une réouverture de la frontière.

Pour les autorités centrafricaines, il est important d’avoir un couloir de passage au sud du Tchad partant de la ville de Goré pour ravitailler le nord du pays en produits manufacturés mais aussi en bétails.

Contrebande de bétail

Depuis la fermeture de la frontière en 2014, la viande de bœuf manque en Centrafrique. La contrebande du bétail en direction de ce pays a pris de l’ampleur pendant toutes ces années sur fond de banditisme. Avec le retour de l’administration au nord du pays, Bangui souhaite que les frontières soient ouvertes, pour des échanges plus contrôlés.

Au ministère tchadien des Affaires étrangères, on indique que l’ouverture de la frontière est le souhait des deux pays qui y travaillent même si la rencontre entre les deux préfets reste une initiative locale.

 

Tchad : le groupe singapourien Olam International verse une première tranche de 1,5 milliard Fcfa aux cotonculteurs

Ce versement constitue la première tranche d’un montant total de 6,6 milliards Fcfa que la société doit aux cotonculteurs.

En effet, les cotonculteurs tchadiens ont touché cette semaine de la part de la société singapourienne Olam International, un montant de 1,5 milliard de francs CFA.

L’information a été confirmée par le président des producteurs de coton du Tchad, Mbontar Mbaïlaou. Il a également indiqué que cette enveloppe constitue la première tranche d’une somme de 6,6 milliards de francs CFA que l’opérateur singapourien, qui a repris la société Coton Tchad Société Nouvelle, doit aux cotonculteurs.

Ainsi, d’après Mbaïlaou qui reprend une promesse du groupe asiatique, une deuxième tranche devrait être versée au début du mois de mai prochain par Olam aux cotonculteurs. « Tous les impayés des producteurs de coton seront soldés en mai, période des semis », a indiqué une source au sein de la société singapourienne qui est décidée à vite solder cette dette.

 

Santé : l’AFD subventionne le Tchad pour lutter contre la mortalité infantile

Financé sur trois ans, le projet sera mis en œuvre par un consortium regroupant deux ONG française et tchadienne et un groupe de recherche. Cette annonce intervient deux mois après l’engagement pris par le président français lors de sa visite à Ndjamena. Emmanuel Macron avait promis de soutenir l’émancipation des femmes au Tchad et en Afrique à travers plusieurs aides.

Elle a alloué une subvention de cinq millions d’euros pour lutter, notamment, contre la mortalité infantile et maternelle.

Cinq millions d’euros alloués par l’AFD, c’est une subvention conséquente pour améliorer la santé des mères et des enfants uniquement dans le Mandoul et le Logone Oriental. Deux provinces du Sud où les taux de mortalité infantile et maternelle sont alarmants.

« Le niveau de malnutrition aigüe et sévère est très élevé. Les jeunes filles ne connaissent pas bien leurs droits, mais aussi les principes en matière de santé sexuelle et reproductive. Donc, si on ne fait rien dans ces régions, très certainement, le taux de mortalité maternelle et infantile va augmenter », prévient Gladys Archange, directrice de l’association Care au Tchad.

Au programme : dotation en médicaments et en matériel médical, formation du personnel de santé. Mais pour le ministre tchadien de la Santé, Aziz Mahamat Saleh, la réussite de ce projet réside dans son approche communautaire.

« Beaucoup de centres de santé ne sont pas fréquentés. Et donc, on se dit qu’il faut inverser la tendance pour que, maintenant, ce soit les communautés qui s’engagent pour la santé. Nous avons un exemple: c’est un chef de canton qui s’est engagé dans son canton pour dire qu’aucune femme ne va plus accoucher à la maison. Et il en est le garant. Parce que c’est lui le premier à avoir l’information lorsqu’il y a un mariage, lorsqu’il y a un décès, lorsqu’il y a une naissance. Et c’est lui qui est à même de pouvoir nous accompagner. »

Plus de 500 000 Tchadiennes vont bénéficier de ce projet.

 

Tchad : une ingénieure de la raffinerie de Djarmaya obtient une bourse américaine

Maimouna Tahir Abderamane, ingénieure à la raffinerie de Djarmaya vient d’obtenir la bourse Fulbright administrée par l’ambassade des Etats-Unis au Tchad.

En effet, la jeune dame suivra un Master en Génie électrique dans une Université américaine.

Mais, avant cela, Maimouna Tahir Abderamane apprendra la langue anglaise pendant 5 mois à l’université de Missouri.

Ainsi, cette année, elle est la deuxième tchadienne à bénéficier d’une bourse Fulbright.

Tchad : l’opposition conteste une fois de plus la constitution de la CENI

Seuls les partis représentés à l’Assemblée nationale et dans les conseils communaux peuvent faire partie de la Ceni. Or, l’actuelle Assemblée nationale n’a plus été renouvelée depuis huit ans.

Cette décision exclut de facto tous les nouveaux partis créés ces dernières années. C’est un décret signé par le chef de l’État Idriss Deby Itno qui a dévoilé la composition de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Une équipe de 30 personnes, dont 15 de l’opposition et 15 de la majorité présidentielle. Cependant, certains partis de l’opposition estiment que les critères ayant permis la désignation des membres de la Ceni sont discriminatoires.

François Djekombé est le président de l’Union sacré pour la République (USPR), une nouvelle formation politique. « Le fait que les gens se retrouvent pour dire qu’il faut d’abord être représenté au niveau de la mairie ou de l’Assemblée nationale pour faire partie de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI) c’est une sorte de discrimination. Nous demandons une grande concertation au niveau de l’opposition pour pouvoir désigner nos 15 membres pour faire partie de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il ne revient pas à un groupe de personnes de proposer des noms. Nous voulons des députés et des maires bien élus », explique le président de l’Uspr.

Même réaction du côté de la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution, la Cpdc. Selon son porte-parole Poddi Bichara Djimet, cette situation risque de mettre à mal le processus électoral enclenché.  « C’est manifestement un début de fraude électorale au Tchad. On ne peut pas espérer avoir des élections crédibles avec un tel départ. C’est pourquoi, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution, la CPDC dit que ce décret qui est manifestement illégal doit être simplement retiré et que la liste des membres de la CENI soit recomposée,» souligne Mr. Bichara Djimet.

Des accusations que rejette en bloc Alladoum Djarma Baltazare, rapporteur général du Cadre national de dialogue politique, le CNDP, l’organe chargé de la proposition des membres de la CENI.  « Sur 78 partis politiques de l’opposition, nous n’avons que 15 places. Et la loi prévoit clairement que la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) obéit autant que peut se faire à la représentation à l’Assemblée nationale tout comme dans les conseils communaux. Je ne pense pas qu’il y a eu discrimination. La liste qui est présentée et entérinée par le décret du Chef de l’État est la liste la plus consensuelle. Mais comme le gâteau est petit, il est normal que ceux qui n’ont pas leur part s’agitent », insiste Mr. Djarma Baltazare.

Pendant que l’opposition dénonce la composition de la CENI, certains observateurs doutent même de la tenue de ces élections d’ici mai, c’est-à-dire dans 2 mois comme annoncées par le Chef de l’État Idriss Deby Itno.