Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Compte tenu de la recrudescence des cas de Covid-19 en début de ce mois de novembre, le gouvernement rend de nouveau le port du masque obligatoire. Une décision adoptée à l’issue de la réunion du 8 novembre 2021.

Le Comité interministériel de Gestion du Covid-19 s’est réuni pour la première fois le 08 novembre 2021. Il en ressort que, la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus connait une hausse. Laquelle est constatée depuis le début du mois de novembre. Cela a été le cas l’année dernière à la même période. « Rien que pour la 1ère Semaine de novembre, 88 cas communautaires ont été détectés », apprend-on. La recrudescence des cas est enregistrée dans 6 provinces, informe le communiqué.

Ainsi, il a été décidé que l’obligation du port de masque en vigueur soit scrupuleusement respectée dans tous les lieux de rassemblement fermés et dans les transports en commun. Aussi, il est fortement recommandé à la population le port de masque dans les autres lieux de rassemblement ; marchés, lieux de culte, places mortuaires, etc.

« En fonction de l’évolution du contexte pandémique, d’autres mesures pourraient être prises. » Enfin, il est demandé aux citoyens de se faire massivement vacciner pour contrer un probable hausse des cas de contamination.

Tchad : marche des étudiants à Laï pour réclamer la reprise des cours

Les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï ont manifesté le 08 novembre 2021, pour revendiquer la reprise des cours.

Suite à la grève des enseignants, les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï sont privés de cours. Ainsi, pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont manifesté ce jour.

La grève illimitée de leurs enseignants accompagné de la privation des cours, fait suite à la aux revendications de salaires, primes de recherche, frais de transport entre autres.

Les manifestants laissent entendre que, cette marche est un avertissement. Un délai de 48h est accordé aux autorités provinciales et l’administration de l’établissement pour apporter une solution. Au cas contraire, mettent-ils en garde, « il n’y aura pas de cours dans les établissements publics et privés de la commune de Laï. »

Tchad : la ministre des transports porte plainte contre X pour diffusion d’informations internes

La ministre des Transports, Fatima Goukouni Weddeye, annonce une plainte de diffamation publique et diffusion d’informations internes. L’annonce est contenue dans un communiqué du 08 novembre 2021.

« Des documents internes à ses services ont été délibérément divulgués ces demies jours sur les réseaux sociaux ». Informe la ministre en charge des Transports. Elle fait savoir que lesdits documents  concernent une affaire de « suspension du Directeur Général et du Chef Comptable du BNFT ».

Suite à cela  « une plainte sera déposée contre X pour des faits de diffamation publique envers une administration publique et diffusion d’informations internes », poursuit Fatima Goukouni Weddeye.

La Ministre rappelle ses services au strict respect des règles d’éthique régissant de l’administration de l’Etat. « La vérité, la transparence et la dignité exigent que l’enquête, en cours, conduite sous l’autorité de l’Inspection Générale d’Etat puisse se dérouler dans les meilleures conditions. »

La ministre annonce des mesures contre tous ceux dont l’implication sera prouvée dans cette infraction.

Tchad : les propositions de N’Djamena pour le dialogue national inclusif

De centaines de personnes ont participé au pré-dialogue de N’Djamena, du 05 au 7 novembre 2021. A l’issue des travaux, des propositions ont été faites en vue du dialogue national inclusif en perspective.

Les rideaux se sont refermés dimanche sur le pré-dialogue de N’Djamena au Palais du 15 janvier. Dix propositions ont été arrêtées à l’issue des travaux. Le compte rendu des travaux sera envoyé au Comité d’organisation du dialogue national inclusif. Ces propositions sont entre autres :

  • restaurer la Constitution de 1996 ;
  • l’instauration d’un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois ;
  • l’instauration du sénat ;
  • la mise en place d’un Etat unitaire fortement décentralisé ;
  • l’organisation d’un référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution ;
  • le retrait de la présidence du conseil supérieur de la magistrature à la présidence de la République pour garantir la séparation des pouvoirs ;
  • restaurer le cours d’instruction civique dans les écoles ;
  • une subvention annuelle et revalorisée aux partis politiques ;
  • assurer un quota de 2% dans les nominations aux fonctions étatiques aux personnes handicapées ;
  • procéder au rapatriement des biens culturels spoliés pendant la colonisation ;

Le président du Comité d’organisation du pré-dialogue de N’Djamena estime que les objectifs sont atteints. Brahim Mahamat Seïd espère la reconstruction d’un Tchad fort, uni et prospère.

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Tchad : lancement des travaux d’aménagement de la route Abéché-Amdjarass

Tchad : la CNDH s’insurge contre l’agression d’un prêtre par des militaires

Dans un communiqué de presse, la CNDH dénonce les atteintes physiques des militaires sur un prêtre. Le prélat a été agressé au sein de sa paroisse.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme a appris avec ébahissement et effroi qu’en date du 03 novembre courant, le prêtre Simon-Pierre Madou a été agressé et violenté au sein même de son église de Walia par des militaires, avant de voir son téléphone arraché et emporté.

Les agresseurs ont par la suite tenté de s’enfuir vers la forêt de Walia. Rejoints par le prêtre et par quelques-uns de ses fidèles, ces militaires ont tenté de justifier leur forfait en disant que c’était parce que l’homme d’église ne leur avait pas spontanément offert le gîte au sein de son église alors qu’ils cherchaient un endroit pour se reposer.

La CNDH s’insurge contre de tels agissements qui constituent assurément une violation d’un lieu de culte et un traitement inhumain et dégradant. Par conséquent, la CNDH interpelle le Ministère de la Justice en charge des droits humains et le Ministère Délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la Défense Nationale et leur demande avec vigueur et insistance que les auteurs de cet acte soient promptement recherchés, poursuivis et punis, conformément aux lois en vigueur.

Tchad : une conférence interministérielle pour faire le point sur les problèmes de société

Trois ministres ont fait une communication le 04 novembre pour expliquer la position du gouvernement face à certaines dérives. Il s’agit notamment des ministres de la Communication, de la Sécurité et de la Justice.

Les viols répétitifs, les traitements inhumains que subissent certains tchadiens. Egalement, la tranchée autour de N’Djaména et le processus de la transition, étaient au centre de la conférence. Chacun des trois membres du gouvernement a répondu aux questions liées ax thématiques de son département.

Au sujet du trou  autour de la ville de N’Djamena, le ministre de la Sécurité publique s’explique. Contre toute attente, Souleyman Abakar Adam, laisse entendre que : « c’est un canal et non une tranchée ». Il explique que: « ce trou est creusé pour drainer les eaux du fleuve Chari vers la zone de la ceinture verte. » Souleyman Abakar Adam botte en touche la rumeur selon laquelle, la tranchée est faite pour empêcher une éventuelle entrée des rebelles dans la cité capitale.

Quant  aux viols répétitifs, les traitements inhumains, la criminalité et la délinquance, le ministre de la Justice met en garde. Mahamat Alhabo déclare que : « toutes ces transgressions de lois ne passeront pas inaperçues et tous les responsables seront traduits devant les juridictions compétentes. » Ils interpellent les auteurs de viols, des tortures infligées aux femmes et la publication des images sur les réseaux sociaux.

La charte actuelle a une durée de 18 mois. « C’est une charte provisoire », martèle Abdraman Koulamallah.

Tchad : don de matériels roulants et informatiques pour deux Cours d’Appel

Le 03 novembre 2021, le PNUD a offert des moyens roulants et du matériel informatique pour la Cour d’Appel de N’Djamena et de Sarh. L’acte de remis est signé entre le ministre de la Justice et le représente du PNUD.

Dans la cour du ministère de la justice un grand nombre des moyens roulants et équipements informatiques sont remis au ministre de la justice garde des sceaux, Mahamat Ahamad Alhabo. C’est un don du PNUD destiné de la chaîne pénale de la Cour d’appel de N’Djamena et de Sarh.

Dans sa déclaration le représentant résident du PNUD note que, son organisation s’est engagée aider le ministère de la justice à numériser ses services centraux. Il invite les bénéficiaires d’en faire bon usage. Cet appui de PNUD contribuera à la réforme et à la modernisation de la justice.

Le ministre de la justice souligne que : « cet appui de PNUD s’inscrit en droite ligne et en conformité totale avec la politique sectorielle de la justice (2018-2027). C’est un précieux investissement qui je l’espère servira aux magistrats et leurs collaborateurs à travailler dans des meilleures conditions et offrir ainsi une justice de qualité au profit de la population tchadienne. Il attend de ses collaborateurs, ‘’rigueur et sérieux dans l’utilisation et la gestion de ces précieux outils de travail.’’

« Vous serez désormais capables de fonctionner comme des maillons d’une même chaîne de la police judiciaire à la maison d’arrêt en passant par le parquet, cours et tribunaux en assurant une transmission rapide et fiable des informations. » J’encourage le PNUD à travers l’équipe du projet à poursuivre ce processus de digitalisation des institutions de la chaîne pénale, poursuit le ministre.

Tchad : lancement des travaux d’aménagement des bassins de rétention de N’Djamena

Les travaux d’assainissement et d’aménagement de trois bassins de rétention de l’avenue Taiwan ont démarré. Le ton a été donné le 03 novembre par le ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Patalet Géo a lancé les travaux d’assainissement et d’aménagement de trois bassins de rétention de l’avenue Taiwan. La cérémonie a eu lieu dans la commune du 8eme arrondissement de la capitale en présence de quelques membres du Gouvernement et plusieurs autres invités de marque.

Selon le Ministre, les travaux consisteront d’aménager les bassins communément appelés Santana, d’Amtoukoui, et de Djari, respectivement situés dans les 7e et 8eme arrondissements de la capitale.

lancement des travaux d’aménagement des bassins de rétention

Le projet est financé entièrement sur le fonds propre de l’Etat tchadien à un montant de 10 414 718 406 F et le coût de contrôle est de 258 482 596 F CFA pour une durée d’exécution de 9 mois. L’exécution des travaux est confiée à l’entreprise CGCOC-Groupe, le contrôle et la surveillance sont à la charge du Bureau Sahel Consulting.

Pour le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement M. PATALET Géo, l’assainissement de ces bassins vise à répondre aux problèmes d’inondation d’une part et d’autre construire des Infrastructures au profit des populations.

Tchad : 116, un numéro vert pour dénoncer les abus et corruptions

Le CMT instaure un numéro vert pour dénoncer les cas de corruption, arnaques, et les violences basées sur le genre. Toutes victimes ou témoins peut appeler sur le numéro 116.

A travers un point de presse du 03 novembre 2021, Le vice-président du CMT, le général lance un numéro vert. Ceci pour dénoncer toutes dérives. « Le numéro 116 est mis gratuitement à la disposition de la population pour lui permettre d’alerter et de dénoncer tout ce qui peut constituer une entrave au bon fonctionnement de l’État », déclare-t-il.

Ledit numéro est accessible sur l’ensemble du territoire national. Toute personne victime d’abus quelconque peut saisir les autorités à travers ce numéro pour une solution adéquate. Il est disponible 24h/24 et 7j/7 pour traiter les dénonciations et alertes en temps réels.

D’après le général Djimadoum Tiraïna, Il ne s’agit pas seulement de soulager les citoyens victimes de l’arbitraire. Mais aussi, de combattre « la corruption et d’étendre les tentacules face à ce qui mine le bon fonctionnement de l’administration publique ».

Tout citoyen peut appeler pour dénoncer les barrières anarchiques, les cas de corruption, les anarques. Egalement les violences basées sur le genre.

Tchad : concertation entre la CNDH et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture

La CNDH a accueilli, ce  03 novembre 2021, une délégation de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture (ACAT-TCHAD). Conduite par son Président, M. Seilou Dorsuma, accompagné de M. Gilles Durdu expert en droits humains de l’ONG C-Lever pour un entretien relatif à l’évaluation du processus d’abolition de la peine de mort en Afrique subsaharienne et au Tchad.

Cette évaluation concerne quelques 23 pays et le Tchad a été retenu dans l’échantillon représentatif des pays …

La délégation a tenu à s’enquérir des principales attributions de la CNDH, de son implication dans le processus qui a conduit à l’abolition de la peine de mort au Tchad et des efforts fournis par la Commission pour s’assurer que l’Etat tchadien ne pourra plus jamais revenir sur sa décision d’abolir la peine de mort sur toute l’étendue de son territoire.

 

Pour rappel, en 2020, l’Assemblée nationale tchadienne avait adopté une modification de la loi 003/PR/2020, dite loi « antiterroriste », visant à supprimer la disposition relative au maintien de la peine de mort pour les infractions liées au terrorisme. Cette révision avait permis au Tchad d’abolir entièrement la peine de mort, après l’adoption en 2017 par l’Assemblée nationale d’un code pénal abolissant celle-ci pour les infractions de droit commun. La CNDH, aux côté de l’ACAT-TCAHD, avait alors joué un rôle non négligeable dans l’atteinte de ce résultat.

 concertation entre la CNDH et l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la torture

Afin que cette décision ne puisse plus jamais être remise en cause, des efforts de plaidoyer doivent encore être faits. par les défenseurs. La CNDH a fait comprendre à la délégation qu’en ce qui la concerne, elle ne ménagerait aucun effort pour que ce type de violation du droit à la vie soit désormais relégué à jamais dans les oubliettes de l’histoire.

Les échanges se sont achevés sur une volonté des deux parties de poursuivre la collaboration. Ensemble ils ont fixés pour  but ultime  de proscrire à jamais la peine de mort au Tchad.

Source : CNDH