Tchad : Succès Masra suspend toute négociation avec les équipes du présidium

Le quartier général du parti Les transformateurs est assiégé depuis 3 heures du matin, alors que des négociations sont en cours avec les facilitateurs du Dialogue national inclusif et souverain.

Les forces de défense et de sécurité ont cerné le balcon de l’espoir du parti Les Transformateurs depuis la nuit du 1er au 02 septembre. Suite à cela, le leader dudit parti, Succès Masra décide de suspendre toute négociation avec les équipes du dialogue national et inclusif avec lesquelles il a entamé les pourparlers. « Nous suspendons à l’instant toute négociation jusqu’a retrait de ces forces et libération de tous », a déclaré l’ancien cadre de la BAD.

La veille des militants de ce mouvement ont été arrêtés alors qu’ils étaient en caravane dans la ville de N’Djamena. « Apres l’arrestation de 91 de nos militants, ils viennent d’encercler à 3h du matin le siège du parti et la place du balcon de l’espoir. Le monologue à main armée est là pour empecher le dialogue du peuple. Nous suspendons à l’instant toute négociation jusqu’a retrait de ces forces et libération de tous. » a lâché Succès Masra.

Les Transformateurs dénoncent également des bavures. « Brutalisés depuis 3h matin. Ils arrachent les drapeaux du Tchad. Les leaders religieux et les aînés ont communiqué ce 01 septembre les conclusions de leur démarche de médiation en parlant d’intransigeance pour conserver par les armes le pays. » Ils prennent  le monde à témoin.

Tchad : négociations avec les contestataires, le président du présidium donne les consignes

Le président du présidium, Gali Ngoté Gata a donné les premières orientations au comité ad-hoc de facilitation, chargé de rencontrer les acteurs qui boycottent le DNIS depuis le lancement des travaux.

Le Comité ad-hoc de facilitation mis en place le 31 août 2022, par le président du présidium a pour mission d’entreprendre tout contact tendant au renforcement du caractère inclusif du Dialogue national inclusif et souverain et au maintien de la sérénité entre ses composantes. Le Comité est présidé par l’ancien Premier ministre, Nassour Guelendouksia Oueïddou.

Initialement, le comité ad-hoc devait rendre compte au présidium dans un délai de 48 heures. Mais les échanges  de ce jour avec le président du présidium ont permis de prolonger la date. Le comité de facilitation rendra dès lors son rapport dans une semaine. Toutefois, les travaux reprennent leur cours le 03 septembre prochain au Palais de la culture. Le président du présidium, Gali Ngoté Gata se veut rassurant : « le dialogue reste ouvert à tous les Tchadiens. Nous allons cheminer ensemble avec nos espoirs et nos inquiétudes. Il faut convaincre ceux qui disent que le dialogue est suspect.» Le présidium compte sur le comité pour convaincre les réfractaires : « rien n’est arrêté dans ce dialogue et ce que nous ferons ensemble engagera notre responsabilité. Nous aurons toujours des tiraillements. Le comité Ad hoc va nous aider à taire les dissensions dans la salle pour nous permettre de travailler dans le calme», a laissé entendre le président du présidium.

Le comité ad-hoc de facilitation est chargé de rencontrer, les partis politiques signataires du communiqué du 19 mai 2022, les partis politiques inscrits et qui ont leurs badges, et la coalition de l’action citoyenne Wakit Tamma.

Tchad : la délégation provinciale de la santé du Ouaddaï reçoit 54 motos

C’est un don de l’ Alliance Gavi octroyé ce vendredi 1er septembre 2022. La cérémonie de remise a été présidée par le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ibrahim Ibni Oumar Mahamat.

Le Gouverneur de la Province du Ouaddaï Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a présidé une cérémonie de réception de 56 motos de marque YAMAHA DT offert par l’ Alliance GAVI à la délégation provincial de la santé et de la solidarité nationale du Ouaddai.

C’était en présence des responsables civiles et militaires de la place.

Ces motos seront affectées aux responsables des centres de santé des quatre districts que compte la délégation sanitaire du Ouaddai.

C’est dans le but d’améliorer la couverture vaccinale dans cette zone.

Le délégué sanitaire par intérim Ousman Ismail Arim a indiqué que ces motos permettrons aux RCS de couvrir jusqu’aux les villages reculés de leur zone de responsabilité.

Tchad : RSF alerte sur les menaces contre journalistes qui couvrent les conflits meurtriers

Reporters sans frontières s’oppose aux menaces sur les journalistes qui couvrent les conflits meurtriers entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad.

Pour avoir réalisé des reportages sur les tensions persistantes entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad, deux journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue entre le 8 et le 12 août 2022, avant d’être finalement libérés. Ces conflits sont devenus particulièrement difficiles à couvrir pour les journalistes. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités à protéger le libre exercice du journalisme.

Journaliste à la radio La Voix du paysan à Doba, au sud du Tchad, Janvier Mouatangar a été arrêté le 8 août par des gendarmes après la diffusion d’un reportage sur la destruction de 24 champs par des bœufs appartenant à des éleveurs. Il a été libéré le lendemain.

Les conflits sont fréquents depuis 2019 et souvent meurtriers dans le centre et le sud du pays, où de nombreux habitants sont armés. Les affrontements opposent principalement éleveurs nomades arabes et cultivateurs autochtones sédentaires, ceux-ci accusant les premiers de dégrader leurs champs avec leurs animaux. Depuis l’année dernière, ils ont entraîné une centaine de morts, et environ 300 depuis 2020.

Témoins de ces événements, les journalistes, travaillant pour plusieurs médias dans ces localités situées à des centaines de kilomètres de la capitale N’Djamena, redoutent de plus en plus de les couvrir à cause des représailles, tant de la part des protagonistes eux-mêmes que de l’administration locale. Les professionnels des médias, notamment des médias privés, sont régulièrement empêchés par les autorités locales de rendre compte de ces affrontements intercommunautaires. Considérés comme des “dénonciateurs”, ils sont obligés de demander l’autorisation des autorités avant de collecter et diffuser des informations sur ces événements.

“ Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans être inquiétés au nom du droit du public à l’information, déclare Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de RSF. La couverture d’affrontements ne peut pas servir de prétexte à des arrestations arbitraires et à des attaques contre les journalistes. Alors que le Tchad entame un dialogue national inclusif, les autorités doivent réaffirmer l’importance pour le pays de disposer d’une presse libre et indépendante, dont les acteurs ne craignent ni pour leur sécurité ni pour leur liberté.”

Nicolas Wang-Namou Senekna, journaliste et directeur de la Radio Gaya Tcholwa (RGT) émettant à Gounou Gaya dans le sud-ouest a confirmé à RSF la récurrence de ces représailles. Et d’ajouter : “La peur d’être agressé se lit sur le visage de nos jeunes reporters qui refusent d’aller sur le terrain.”

Rédacteur en chef de Radio Gaya Tcholwa, Anner Sabartang, a été arrêté par la gendarmerie le 10 août sur ordre du préfet après avoir diffusé, dans un groupe WhatsApp, un reportage sur le mécontentement des populations face à la nomination par le préfet d’un chef traditionnel nomade arabe. Menotté et soumis à un long interrogatoire, le journaliste a été libéré après une garde à vue de deux jours et une inspection méticuleuse de son téléphone, toujours confisqué.

“Les journalistes font face à toutes sortes d’intimidations, d’arrestations arbitraires, et d’interpellations temporaires dans cette zone du Tchad. Pendant les conflits entre agriculteurs et éleveurs, leur rôle n’est souvent pas bien compris et ils deviennent facilement victimes de menaces de toutes sortes”, a déclaré à RSF Abbas Mahmoud Tahir, président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT).

RSF demande aux autorités de protéger l’exercice du journalisme et rejoint l’UJT pour dénoncer toutes les arrestations et détentions arbitraires de journalistes. Le téléphone d’Anner Sabartang doit également lui être retourné.

Le Tchad occupe la 104e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2022.

Source : RSF

Tchad : des jeunes de Wakit s’engagent à participer aux travaux du DNIS

Les jeunes de la Coalition des actions citoyennes, Wakit Tamma annoncent leur participation aux travaux du dialogue national inclusif. Ils ont fait une déclaration le 31 août 2022.

 

« Nous décidons à ce jour, d’aller discuter sur notre devenir de l’intérieur et si nous ne sommes pas d’accord nous allons dire non dans la salle», ont laissé entendre ces jeunes. La déclaration a été faite par Deuba Rodrigue Tchoke. Il fait savoir que l’idée a été mûri avant cette décision : « Nous jeunes membres de la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma après avoir réfléchis murement, décidons de participer au dialogue nation inclusif et souverain pour exprimer notre position, souvent exprimée dans la rue. » C’est en ces mots que les jeunes se réclamant de la plateforme Wakit Tamma ont fait leur annonce.

Pour eux, le temps de réécrire la page du pays par la jeunesse est arrivé. Et la seule issue favorable est le Dialogue national inclusif et souverain, pensent-ils. C’est d’après eux : « la seule voie pour éviter de dire ce que nous disons souvent dans la rue, et pour ce, nous avons décidé de participer afin d’apporter notre contribution à la reconstruction de notre pays car, c’est notre pays et il nous appartient à nous tous, alors pourquoi rester et regarder ceux qui ont depuis 30 ans enterré ce pays dans le désarroi de cBontinuer à manipuler les débats. », a détaillé Deuba Rodrigue Tchoke.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

 

Cemac : les reformes du Franc CFA sur la table des États généraux de la sous-région

Le Gabon accueille depuis hier mardi 30 août 2022 la première édition des États généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La monnaie coloniale qui unit les six Etats de la zone Cemac fait débat aux Etats généraux. les participants à ce conclave évoquent notamment la fusion entre la Cemac et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sans oublier la question du franc CFA, la monnaie commune dans six pays d’Afrique centrale (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad).

Cette assise est organisée sous le thème « Consolidation des acquis et perspectives », ces travaux visent à faire un diagnostic complet sur le fonctionnement de la Communauté, après la mise en œuvre du Programme de Réformes Institutionnelles (PRI).

Il est par ailleurs, question pour les participants d’optimiser le système institutionnel face aux défis majeurs qui interpellent la CEMAC.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. Je ne dois pas vous dire ce qui se passe actuellement. Mais c’est une volonté de chefs d’États. Les gens contrairement à ce qu’on entend ici et là croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a confié le président de la commission de la Cemac, le gabonais Daniel Ona Ondo.

Cette réforme est évoquée alors que, la fin du Franc CFA en Afrique de l’Ouest résulte de l’accord de coopération signé le 21 décembre 2019 entre Emmanuel Macron et les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine.

Pourtant, le président de la commission assure qu’il ne s’agit pas d’une imitation. « Je vous assure que ce n’est pas un copier-coller. L’Afrique centrale est l’Afrique centrale. L’Afrique de l’Ouest est l’Afrique de l’Ouest », a-t-il souligné.

Curiosité

Cette réforme du CFA intervient pourtant quelques semaines après l’annonce de la mise en circulation des nouveaux billets de banque.

Annoncé depuis octobre 2019, le projet d’injection d’une nouvelle gamme de billets et pièces dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée Équatoriale, Tchad) va enfin prendre corps. C’est tout au moins l’information qui ressort des travaux du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac) qui se sont tenus ce 21 juillet à Douala.

Selon la Beac, la nouvelle gamme entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023, mais le lancement et la présentation se feront au mois de novembre de l’année courante à N’Djamena à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac.

À la banque centrale, les commandes de billets portant sur la gamme actuelle ont été interrompues en prélude à l’émission de la nouvelle gamme ce qui explique la rareté actuelle.

Tchad : l’archevêque de N’Djamena n’a pas eu de tête à tête avec le PCMT

D’après le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena, Mgr Mbairabe Tibingar Samuel, il s’agit d’un fake news tendant à la désinformation. Il a fait une mise au point ce 31 août 2022.

Le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena décide de mettre fin à la rumeur selon laquelle, l’archevêque de N’Djamena a décidé d’annuler la décision du retrait des travaux du DNIS, suite à un entretien avec le PCMT. Il dément à travers une mise au point : « Depuis le 29 août 2022, circule les réseaux sociaux la rumeur selon laquelle l’archevêque métropolitain de Ndjamena aurait eu un entretien avec le PCMT en tête-à-tête et à la suite de quoi l’archevêque aurait annulé la déclaration annoncée pour l’après-midi. Ce n’est ni plus ni moins un fake news tendant à la désinformation et cela nécessite une mise au point. »

« L’archevêque n’a jamais été invité par le PCMT pour un « tête-à-tête ». Comment e PCMT pourrait-il donc faire pression sur lui pour renoncer à la déclaration ? », S’interroge Mgr Mbairabe Tibingar Samuel. Pourtant la déclaration attribuée à l’archevêque devait se faire en assemblée plénière si l’on avait accordé un temps de parole aux leaders religieux.

En conséquence, l’archevêque invite les journalistes à faire leur travail avec professionnalisme et à ne pas tomber dans la recherche du sensationnel au détriment de la vérité. Ce serait : « tordre le cou à un si noble métier ». I1 les assure de sa prière et les bénit tous.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

Le président du présidium, Gali Ngothé Ngata, en accord avec la plénière a suspendu les assises du dialogue national inclusif et souverain. Il entend réunir toutes les corporations à la table des échanges.

Gali Ngothé Ngata recueille déjà beaucoup d’avis favorables après son installation le 29 août 2022. Il a décidé de faire les choses à sa manière pour donner au dialogue son caractère inclusif et souverain. Le premier acte fort qu’il pose après son installation est un fort rappel à l’ordre. « Nous ne travaillerons plus jamais avec du retard. Je considère que tous ceux qui seront dans la salle à l’heure représenteront les absents et nous commencerons les travaux», a déclaré Gali Ngothé Ngata.

Ensuite, il a décidé de suspendre les travaux jusqu’au vendredi 2 septembre 2022. Il entend mettre sur pied un comité ad-hoc pour engager des négociations avec Wakit-Tamma, les Transformateurs et les mouvements rebelles et les autres corporations qui ont boycotté le DNIS. Pour le président du présidium, toutes les entités doivent être représentées à ces assises qui définiront l’avenir du Tchad.

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Des premiers gestes qui ont séduit et suscité la réaction du président du FACT, Mahamat Mahdi Ali. « Je ne sais pas si l’on peut trouver mieux que lui dans la salle», a laissé entendre le leader de ce mouvement politico-militaire, en parlant de son ex enseignant. « Il était mon professeur, il est d’une droiture qui n’a aucune contestation, les conditions où le climat dans lesquels il est, j’espère que ça va mener à afficher et à s’épanouir pleinement de toutes ses qualités et facultés. », Ainsi s’est exprimé Mahamat Mahdi Ali, dans le Réseau des citoyens. Le souhait des internautes est de voir les conditions des contestataires respectées pour un dialogue franc.

Les assises reprennent le 2 septembre 2022 à 9 heures précise.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT), dans un communiqué de ce mardi 30 août 2022, demande la suspension du dialogue national inclusif et souverain, en cours au Palais de la culture.

Après avoir soutenu l’initiative d’organisation le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), et représentant le secteur privé, le CNPT demande sa suspension. Le patronat critique : « le caractère insuffisamment inclusif du DNIS ». D’abord la non-participation d’importants partis politiques et organisations de société civile ayant posé des conditions, également le rejet des propositions relatives au règlement intérieur et à la désignation d’une équipe du présidium non consensuelle et rejetée  par la majorité des participants.

Le patronat dénonce également : « L’insuffisance de consensus sur le contenu du règlement intérieur, et son adoption, au demeurant de façon impertinente ».

« Le CNPT estime que la mise en place du Présidium dans le tohu-bohu et au détriment de l’esprit du consensus prôné par le règlement intérieur annihile tout l’espoir que le Secteur Privé avait mis dans ces assises », regrette Bichara Doudoua, président du Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT).  Pour le Patronat Tchadien, les conditions d’un dialogue sincère, serein et fructueux ne sont pas réunies.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Tchad-Covid19 : 49 cas positifs signalés en une semaine

Malgré la restauration des mesures barrières et le port obligatoire du masque de protection, le nombre de cas positifs au Covid-19 augmente. 49 cas ont été signalés le 29 août 2022.

Dans le cadre de la mise à jour hebdomadaire de la pandémie à Covid-19, la Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19, fait savoir sur 746 échantillons analysés en une semaine, 49 cas positifs sont confirmés. Notamment 47 dans la capitale N’Djamena et deux autres cas dans la province du Mandoul. 94 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 7536 répartis dans 23 provinces dont 193 décès.

La Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.