Tchad : la plateforme des diplômés en instance d’intégration indignée

Les lauréats de la plateforme des diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique dénoncent l’incohérence dans le processus de recrutement.

C’était au cours d’un point de presse organisé ce lundi 22 août 2022. Cette communication de la plateforme fait suite à la publication de la deuxième vague d’intégration à la Fonction publique, le 19 août dernier. Ces lauréats font savoir que le ministère de la Fonction publique ne tient pas compte de la plateforme des diplômés en instance d’intégration, dans le processus de recrutement. Or ce sont eux qui manifestent régulièrement dans les rues. Adissou Dibam, coordonnateur de la plateforme regrette que cette promesse du président du Conseil militaire de transition ne leur profite pas.

Pour lui, il est clair que la plateforme des diplômés en instance d’intégration est lésée et marginalisée par les instances en charge des recrutements. Il dénonce également l’incohérence dans les derniers arrêtés d’intégration.

Le coordonnateur Adissou Dibam, demande au président du Conseil militaire de transition le de faire pression sur le ministre en charge de la Fonction publique afin de respecter les compromis qui ont été dégagés en date du 24 mai 2022 lors de leur rencontre à la primature et à prendre sa responsabilité pour instaurer l’équité et la justice dans le traitement des dossiers par rapport aux critères bien définis ce jour.

Pour la plateforme, si rien n’est fait d’ici trois jours, il convoquera ses relais dans les 23 provinces à descendre dans les rues.

Tchad : « Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions», Moussa Faki Mahamat

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat s’adressait ainsi à l’occasion de l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain, le 20 août 2022.

J’éprouve un immense plaisir de me trouver aujourd’hui devant vous à l’occasion de cette rencontre historique visant à ouvrir une nouvelle ère pour le Tchad. Je ressens également une profonde émotion de revivre, près de trois décennies plus tard, dans cette même salle, les souvenirs émouvants de ma participation, à un autre âge, à la Conférence Nationale Souveraine de 1993.

C’est l’occasion pour moi de saluer la mémoire de toutes les grandes figures de la politique tchadienne aujourd’hui disparues, mais dont nous n’oublions pas les interventions passionnantes et passionnées, ni la remarquable contribution à ladite Conférence.

Je viens aujourd’hui vous apporter les salutations fraternelles et les souhaits de l’Union africaine pour un succès éclatant de vos assises.

L’espoir de toute l’Afrique est de vous voir, enfin sortis, de votre sempiternelle crise, des risques de fragmentation et de misère politique, économique, sociale, morale, culturelle et intellectuelle.

Le prédialogue que l’Etat du Qatar a, si généreusement abrité et facilité, avec une louable patience fut une remarquable contribution pour préparer vos assises d’aujourd’hui. C’est le lieu pour moi de renouveler à l’Etat du Qatar et en particulier à l’Emir Tamin ben Hamad al Thani nos vifs et sincères remerciements.

Le mérite revient surtout au Président du Conseil Militaire de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno ainsi qu’au gouvernement dont les efforts ont été constants dans la préparation de ce Dialogue.

Cependant, je ne peux que regretter ici l’absence à ces assises de plusieurs acteurs politiques, sociaux et politico-militaires. L’Union africaine n’insistera jamais assez sur le caractère inclusif et consensuel du processus de transition au Tchad.

C’est pour cette raison que j’appelle, les uns et les autres, au dépassement pour s’inscrire dans cette logique d’inclusion et de réconciliation véritables. Il n’est donc pas trop tard pour ces acteurs absents de se joindre au dialogue afin de l’enrichir de leur contribution. Il est également sage et souhaitable que les participants continuent de   s’ouvrir sans réserve aux absents.

Avant de continuer, je voudrais préciser que je m’adresse à vous à cet instant, à un double titre : celui de Président de la Commission de l’Union africaine, mais aussi en ma qualité d’enfant de ce pays qui partage avec chacun de vous les souffrances endurées par le passé, les inquiétudes du présent et l’espoir d’un avenir meilleur.

C’est pourquoi, j’utiliserais dans mon propos indistinctement les pronoms ‘vous’ et ‘nous’ pour exprimer cette ambivalence.

Mesdames, Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Tous ceux qui ont assisté à la Conférence nationale souveraine se rappellent qu’à l’ouverture de celle-ci, des armes ont été brulées pour symboliser la volonté de mettre définitivement fin au recours aux armes comme moyen de conquête et de conservation du pouvoir.

Cette Conférence a rassemblé, je le rappelle, tous les partis politiques, toutes les corporations, toutes les tendances de toutes les obédiences, venues de toutes les régions du pays. Elle a passé au crible la gestion de tous les régimes, de Tombalbaye à Deby, en passant par Malloum, Goukouni et Habré.

Elle a adopté un Cahier des charges qui prévoyait entre autres l’élaboration et l’adoption des textes fondateurs, dont une nouvelle constitution, un code électoral et une charte des partis politiques. En dépit de l’incontestable succès de la CNS, la crise a perduré. Elle s’est même accentuée, car le sang n’a pas cessé de couler.

Il est profondément regrettable de constater qu’après trois décennies, nous nous retrouvons dans les mêmes, voire pires conditions de tension et de recours à la force et à la violence pour tracer nos trajectoires politiques et pour écrire l’histoire de notre pays.

Trente ans après, nous voilà de nouveau revenus à la case départ pour un autre dialogue sensé réconcilier les tchadiens et bâtir un Tchad nouveau. Espérons que cette fois sera définitivement la bonne.

Vous voici à nouveau face à vous-mêmes, face à cet éternel témoin, l’histoire ; cette histoire immuable et changeante que penseurs, philosophes, artistes et autres orfèvres du temps ont adulée autant que redoutée.

 La voici aujourd’hui, à nouveau, à votre écoute attentive, elle qui, ces derniers soixante ans, vous a tant provoqués, déroutés, aveuglés, pris de court, et parfois failli vous anéantir. Vous voilà aujourd’hui devant elle pour vous juger et vous sentencier.

Dans ses turpitudes comme dans vos interminables corps à corps avec elle, l’histoire, une fois encore vous rassemble, non pour cette sempiternelle œuvre de Sisyphe à laquelle nous a habitués l’évolution politique du Tchad, mais pour l’élaboration d’un solide contrat à durée illimitée d’un Tchad de justice, de paix et de progrès.

En effet, combien de dialogues avons-nous organisé ? des accords signés ? Combien de réconciliations et de retrouvailles avons-nous célébré ?

A combien de trahisons, d’abandon et de rupture de ban avons-nous assisté ?  Je serais, comme chacun de vous, incapable d’en dresser l’inventaire.

 Je sais seulement avec certitude que nous tous ici dans cette salle, avons assez de voir le Tchad en crise. Les Tchadiens de l’intérieur comme ceux de la diaspora en ont assez de la guerre. Tous nos amis dans le monde en ont également assez de nous voir continuer de livrer cette si peu glorieuse image du beau pays de Toumai.

Les tchadiens ont montré une incomparable capacité d’endurance et de résilience face à toutes les épreuves qui ont jalonné l’histoire de leur pays et affecté leur vie quotidienne. Ils aspirent plus que jamais à être gouvernés autrement. Ils veulent enfin vivre et s’épanouir dans un État ou le travail, la justice, l’abondance, la quiétude, la tolérance et la joie seront désormais leur quotidien.

Sachez tenir compte de cette profonde et légitime aspiration.

Mes chers compatriotes

Comment oublier que notre joie de devenir indépendant n’a été que si éphémère ?

Le régime de parti unique a été imposé et le pluralisme interdit deux ans seulement après l’indépendance. Le drame de Mangalmé suivi de peu par la création du Frolinat donnèrent le signal de l’accélération des évènements. Le pays entra alors dans le cycle infernal de violences jusqu’aujourd’hui.

Combien de rebellions, combien de mouvements, tendances et groupes armés ont-ils été créés au Tchad ?

Combien de vos enfants sont morts dans la vanité, par la vanité, pour la vanité, l’absurde et l’absurdité ?

Combien de mères sont devenues veuves et d’enfants devenus orphelins depuis la première rébellion jusqu’à celle qui a emporté feu Idriss Deby Itno, paix et félicité sur lui.

Le sort de la plupart des dirigeants du Tchad illustre bien la longue tragédie vécue par notre pays. Les deux Présidents qui ont le plus longtemps gouverné, NGarta Tombalbaye et Idriss Deby Itno, ont connu une fin tragique. Tous les autres, à l’exception de Lol Mahamat Choua – Dieu ait son âme – ont vécu longtemps en exil.

Ce parcours de notre pays, singulier autant que funeste par moment, interpelle chacun de nous.

Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions et la préférence de la force comme voie archaïque d’accès au pouvoir et de conservation de celui-ci. Il n’y a point de salut, ni gloire, ni prospérité pour la nation tchadienne dans une voie pavée de haine, de luttes barbares, de douleurs, de destruction et de trépas.

La résurrection du communautarisme est un vrai cancer pour ce pays connu jusqu’à une époque récente, pour la cohabitation pacifique de toutes ses communautés.

Aucune communauté, aucun groupe, aucun parti ne peut désormais à lui seul prétendre gouverner ou diriger ce pays.

Aucune entité, quels que soient sa force, ses ambitions, ses atouts actuels ou potentiels ne peut prétendre gouverner seul ce vaste pays, complexe, divers et diversifié. Votre grand défi aujourd’hui est de construire le vrai consensus national avec intelligence, fraternité, respect, équité et justice.

N’écoutez pas les faussaires invétérés en sociologie de la haine.

N’écoutez pas ceux qui cherchent à vous diviser en chrétiens et musulmans, en citadins et ruraux, en agriculteurs et éleveurs, en ethnies et tribus rivales, se regardant éternellement en chiens de faïence, dents et griffes sorties pour mordre et manger la chair du voisin.

N’écoutez pas ceux qui vous disent que l’honneur, la dignité et la gloire sont dans la revanche, la vendetta et le droit du sang.

Ceux-là vous ont menti, vous ont trompé, vous ont vendu des illusions et des chimères de lendemains meilleurs.

Et puis, réfléchissons ! Pendant soixante ans, nous avons directement ou indirectement expérimenté ces voies de l’erreur, de la déroute morale et de la perdition nationale. N’est-il pas dès lors temps d’explorer une nouvelle voie, de nouvelles pistes pour le futur ?

La rationalité et la sagesse ne nous laissent point d’échappatoire. Ce dialogue National inclusif et souverain nous en donne l’occasion.

اخواني

‎اخواتي

‎لا خلاف في ان البلاد تتوفر علي مقدرات هائلة دون ان يستفيد منها السواد الاعظم من شعبنا

‎ما السبب؟ انه بكل بساطة سوء الحكامة…

‎سوء الحكامة في اصلاح بني الدولة العصرية و اللامركزية, سوء الحكامة في منظور التنمية و اصلاح الادارة , سوء الحكامة في بناء الجيش الوطني الجمهوري المنسجم، سوء الحكامة في بناء نظام الفة و انسجام بين مكونات شعبنا، سوء الحكامة في تسيير المال العام، سوء الحكامة في الصفقات العمومية، سوء الحكامة في مكافحة الرشوة و الفساد المالي، سوء الحكامة في مكافحة الغش و السرقة و التبذير الفاحش.

‎سوء الحكامة في تسيير ديمقراطيتنا و الاخفاق في وضع اسس دولة القانون و سيادته و بناء نظام عدلي و قضائي مستقل و ذي مصداقية…سوء الحكامة في تنظيم انتخاباتنا تنظيما نزيها… سوء الحكامة في تنظيم الحريات العامة

‎سوء الحكامة في احترام التوازنات الاجتماعية و كفاح الاقصاء و عدم المساواة بينها، سوء الحكامة في توزيع الثروات ، سوء الحكامة في تحديد و احترام الاولويات، سوء الحكامة في التخطيط و الرقابة و متابعة التنفيذ ، سوء الحكامة في الاعتماد علي الكفاءات الوطنية المومنة بالوطن والمجربة، سوء الحكامة في تسيير النظام القضائي و الصحي و التعليمي و الجبائي و البيئي..

‎سوء الحكامة في تكوين الشباب و دفعه الي ريادة البلاد… سوء الحكامة في تمكين النساء تمكينا اقتصاديا و ماليا و اجتماعيا و سياسيا .. سوء الحكامة في صياغة سياسة ثقافية بوضع نظام متفق عليه و في مكانة اللغات في نظامنا التعليمي و الاداري

‎او ليس من حق الشعب التشادي ان يخاطب – معاتبا – نخبته التي فرطت في واجباتها و مصالحه الحساسة و انا من بينها دون اية محاولة للتهرب من مسؤولياتي في ذلك؟

‎او ليس من حق هذا الشعب العظيم ان يصرخ في وجه النخبة و هي تجتمع اليوم هنا و يقول كما قال الخليفة عمر بن عبد العزيز لحاكم العراق

‎ » قد كثر شاكوك و قل شاكروك فاما اعتزلت و اما اعتزلت

Chers frères et sœurs,

Le changement de notre gouvernance, de la doctrine et de nos méthodes de gouvernement, de la structure des forces politiques et sociales, appelées à porter de tels changements sont des questions existentielles.

La paix, la stabilité, la survie du Tchad sont à ce prix. C’est l’unique voie pour couper court aux graves divisions, aux menaces de chaos, aux règlements de compte, aux rebellions, à la guerre civile.

Je crois dans mon intime conviction que le Président Idriss Deby Itno était dans cette logique. Le témoignage que je vais vous livrer ici l’atteste.

Le 15 Avril 2021, j’étais convié à un iftar par feu le Maréchal Idriss Deby Itno en même temps que plusieurs personnalités, notamment l’ancien Président Goukouni Wedeye, le Président de la Cour Suprême, Samir Adam, l’ex Président de la HAMA Dieudonné Ben Djonabaye, l’ancien Président de la CNDH, Djidda Oumar et quelques Officiers généraux. Après la prière du Maghreb, le Président sortit un téléphone sur lequel il nous montra les positions des colonnes rebelles au Nord et à l’Ouest de Faya Largeau.

Il nous dit que ces colonnes se dirigent vers le Kanem.

Il ajouta tristement que « le sang va couler, je ne veux plus que le sang des Tchadiens coule encore »

S’adressant à un des Généraux présents, il lui demanda : « est ce que vous avez pris contact avec ces jeunes ».

« On a essayé, mais sans suite », répond le général.

L’aversion du Président Idriss Deby itno pour le sang, le combat meurtrier et la guerre était palpable ce soir- là.

Il était pourtant d’un courage et témérité légendaires. La mort et les risques de mort étaient ses meilleurs compagnons. Il avait une intime relation avec eux. Pourtant son aversion pour la guerre et le sang était à son comble.

Puissent son sang et le sang de centaines et de milliers d’autres tchadiens nous inciter à tirer la seule et vraie leçon de notre histoire qui vaille : enterrer la hache de guerre et se tourner résolument vers la réconciliation, la paix, l’harmonie et la démocratie.

C’est le seul authentique horizon de la rédemption, de la renaissance, et de l’émergence.

Vous voulez décider dans le sens de l’histoire et dans l’intérêt supérieur du peuple tchadien ? Alors décidez dans ce sens. Vous voulez continuer à tourner en rond ? Alors allez-y, têtes baissées à faire comme avant, ignorant les exigences d’une population longtemps silencieuse. C’est si simple et si terrifiant à la fois.

L’Union Africaine ne peut rien contre votre volonté, ni contre la volonté d’aucun peuple africain. Elle peut simplement vous accompagner dans vos choix lorsqu’ils sont en conformité avec ses principes et décisions. Mais dans la voie de votre ressaisissement et de votre sursaut sincère et patriotique, elle est prête à tout mettre en œuvre pour le salut de votre grand pays et de son merveilleux peuple.

La mise sur pied du groupe de contact international pour accompagner votre transition est une initiative que nous avons la ferme intention d’amplifier par son élargissement à de plus en plus d’acteurs et segments de la communauté internationale. Il vous revient cependant d’inventer les positions et comportements aptes à nous faciliter cette mobilisation d’une communauté internationale aujourd’hui, quasi unanime, sur un cheminement respectueux des principes fondamentaux auxquels le peuple tchadien est si profondément attaché, lui qui a tant consenti pour leur émergence et leur consécration.

حفظ الله تشاد و سلامة تشاد

و سدد خطي بنيه الي الرشاد

Tchad : tueries dans le Logone oriental, une vingtaine de personnes déjà aux arrêts

Au moins neuf personnes dont une femme et un enfant ont péri dans des tueries le 19 août 2022. Les faits se déroulent à Bembaigne, dans le canton Padzangué, province du Logone oriental.

Dans la journée du dimanche 20 août 2022, le gouverneur de la province du Logone oriental, Abdelkerim Seid Bauche, a fait une communication relative au drame de samedi dernier dans le département des monts de Lam. Au cours du point de presse organisé à sa résidence, le numéro 1 de la province confirme que neuf personnes ont réellement été tuées.

Quant aux causes, le gouverneur fait savoir que, que la dévastation des champs n’est pas à l’origine de cet incident. Les causes exactes ne sont pas encore connues, a souligné le gouverneur. Pour le gouverneur, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un conflit agriculteurs  contre éleveurs.

Au moins une vingtaine de personnes de personnes a déjà été arrêtée et des enquêtes se poursuivent. «Dès les premières heures du drame, nous avons envoyé les forces de défense et de sécurité pour rétablir l’ordre, éviter des débordements, procéder à des enquêtes et éventuellement interpeller les présumés responsables des massacres. »

Tchad : l’UST demande d’aligner les travailleurs du privé au même pourcentage qu’au public

L’Union des syndicats du Tchad annonce qu’elle tiendra son assemblée générale demain samedi, 20 août 2022. Plusieurs points de la vie sociale sont au programme.

Après le mot d’ordre de trois jours de l’UST, l’union annonce une assemblée générale demain samedi 20 août 2022, jour d’ouverture du dialogue national inclusif et souverain. L’Union des syndicats du Tchad émet d’ores et déjà quelques exigences.

Elle demande la restitution des milliards détournés par des personnes proches du pouvoir. Pour l’UST, cet argent doit être reversé au dans les caisses du Trésor public. Elle exige  également que les fonds retenus des travailleurs pendant la période des 16 mesures soient remboursés.
L’UST va plus loin en demandant, la suppression pure et simple 30% d’impôts des travailleurs du secteur privé. Et dans la même logique d’aligner au même pourcentage que ces du secteur public.
Elle souhaite une augmentation de salaire de 50% à tous les agents des secteurs public et privé pour faire face à la situation sociale.

Pour mémoire, l’Union  a demandé d’observer une grève de trois jours à partir du 17 août dernier dans tout le pays avec service minimum dans les hôpitaux.

Le Tchad et l’UNICEF en quête des solutions contre la malnutrition

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce vendredi 19 août 2022, le représentant de l’Unicef au Tchad Jacques Boyer.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux institutions.

La vaccination, la lutte contre la malnutrition, les perspectives de la consolidation des actions et la promptitude dans la réalisation des activités ont dominé l’entrevue.

Le représentant de l’Unicef a rassuré le ministre que son organisation est disposée à accompagner les services de santé dans l’accomplissement de leurs taches selon les accords établis.

Dr Abdel-madjid Abderahim a pour sa part mis l’accent sur la franche collaboration, le suivi régulier des activités et le respect des engagements pour plus de succès dans le partenariat.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a exigé des techniciens la célérité et la rationalité dans la réalisation des activités.

Il a encouragé les services concernés à raffermir les liens pour mieux communiquer afin de répondre aux sollicitations des populations.

Source : ministère de la Santé

Tchad : évaluation du projet de lutte contre des maladies animales transfrontalières

Il s’est ouvert le 17 août 2022, l’atelier pour examiner les projets de textes de base et le plan stratégique 2023-2027 du Centre régional de santé animale pour l’Afrique centrale (Crsa-Ac)

Le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib a ouvert à N’Djamena, un atelier de deux jours pour examiner les projets de textes de base et le plan stratégique 2023-2027 du Centre Régional de Santé Animale pour l’Afrique Centrale (CRSA-AC).

Cet atelier est organisé par la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale et en collaboration avec le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, à travers le Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale, quatrième phase.

Faisant l’historique de cette intuition qui remonte en 2015, le Coordonnateur de la Cellule Technique du CRSA-AC Dr Bouzabo Patchili, a évoqué quelques difficultés qui ont entassé l’état d’avancement de la mise en route du CRSA-AC. Il s’agit notamment de la crise de Covid-19, mais surtout le faible niveau de communication avec les services techniques de la CEEAC, en période de réforme de ses textes organisationnels et institutionnels.

Pour le Coordonnateur Régional du Projet REDISSE IV Dr Ludovic Fiomona, le choix du CRSA-AC vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’institution régionale notamment son rôle de coordination et de suivi des questions de santé animale pour une meilleure contribution à la mise en place du dispositif de lutte contre les maladies animales transfrontalières, y compris les zoonoses.

Dr Hiver Boussini, Représentant du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) souligne que cet atelier est une démonstration de l’engagement et de l’intérêt qu’accorde le Gouvernement du Tchad au secteur des ressources animales, surtout à la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et sanitaire.

Le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale(OMSA) Dr Karim Toumkara rassure quant à lui, de l’accompagnement de son organisation dans le cadre de leur mandat qui consiste à améliorer la santé Animale à l’échelle mondiale.

Selon le Commissaire en charge de l’Environnement, des Ressources Naturelles, de l’Agriculture et du Développement Rural à la CEEAC Son Excellence M. Honoré Tabuna, la mise en place du CRSA-AC permet à la CEEAC de se doter d’un outil puissant de surveillance et de contrôle des maladies prioritaires par le biais d’adoption, d’élaboration et de mise en application des normes dans le domaine de la santé animale et de la santé publique vétérinaire.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib a déclaré que cet atelier couronnera l’effort du Tchad dans la mise en route de cette institution, qui est d’une importance capitale, non seulement pour la coordination de la lutte contre des maladies animales y compris les zoonoses dans la sous-région, mais aussi pour les missions qui lui sont assignées.

Dr Abderahim Awat Atteib espère qu’aux termes de cet atelier, des dispositions seront prises par la CEEAC pour accélérer l’opérationnalisation effective du CRSA-AC.

Le ministre en charge de l’Elevage a conclu son discours, en remerciant la CEEAC, ses partenaires habituels (l’UE, la FAO, l’OMS, le BIRA-UA et l’OIE) ainsi que le Gouvernement du Tchad qui a assuré le fonctionnement de la cellule jusqu’à ce jour.

Plusieurs Participants nationaux et internationaux ont pris part à ce colloque. Il s’agit entre autres des Experts de cette Commission, des Hauts Responsables en charge des services vétérinaires des Etats membres de la CEEAC ainsi que des Partenaires Techniques clés du CRSA-AC.

Source : MEPA

Tchad : une deuxième vague des diplômés intégrée à la fonction publique

Ce vendredi 19 août 2022, les noms de la deuxième vague des diplômés recrutés à la fonction publique seront affichés. Il s’agit de ceux issus des écoles professionnelles des secteurs de l’Education et de la Santé.

Dans un article publié par Tchadinfos, dans la matinée du 19 août 2022, « la deuxième vague des intégrations à la fonction publique est sortie. D’après le journal, l’arrêté d’intégration a d’ores et déjà été signé et sera affiché ce jour. « Les diplômés intégrés sont ceux que des lauréats des écoles professionnelles des secteurs de l’Education et de la Santé. »

Le 30 juin dernier, le ministre de la Fonction publique, confirmait que 416 lauréats de la première vague ont été intégrés. Il s’agissait des diplômés de différentes écoles de formation des instituteurs bacheliers et instituteurs adjoints. Ces derniers avaient reçus les félicitations du président du Conseil militaire de transition.  « Brillante carrière à chacun d’entre eux dans les différentes entités de l’administration publique. » avait écrit le chef de la junte.

Pour rappel, c’est en mars 2022, que le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno a instruit le recrutement de 5000 jeunes diplômés à la fonction publique.

Tchad : 416 diplômés intégrés à la Fonction publique sur 5000 promis

Tchad : distribution des kits alimentaires aux victimes d’inondations à N’Djamena

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a lancé le 17 août 2022, une opération de distribution des kits alimentaires aux victimes d’inondations.

Le maire premier adjoint du 7eme arrondissement Anne Gao a au nom des citoyens remercié les plus hautes autorités du pays pour cet acte de solidarité en faveur des ménages sinistrés.

La coordination résidente du système des Nations unies au Tchad Violette Kakyomya a rassuré le Gouvernement à travers le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale que les agences onusiennes sont mobilisées pour accompagner l’initiative d’aide aux familles, victimes d’inondations. Toutes les dispositions sont prises dit- elle pour appuyer les différents axes du plan d’urgence élaboré pour gérer la crise liée aux inondations.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a au nom des plus hautes autorités de la République présenter sa compassion aux couches touchées et rappelé que le Président du Conseil Militaire de Transition Mahamat Idriss Deby Itno suit de plus près cette grande opération de distribution des vivres aux populations victimes d’inondations.

Dr Abdel-madjid Abderahim a également rassuré que l’opération va s’étendre dans toutes les provinces ayant enregistrées des familles sinistrées. Il a instruit les équipes chargées de la distribution de mener à bien et rationnellement cette opération qui vise à soulager la souffrance des personnes dépourvues suite aux pluies diluviennes qu’a enregistrées le pays cette année.

Le ministre de la santé publique et de solidarité nationale a tenu aussi à rassurer la population que la situation sanitaire n’est pas occultée et les mesures sont prises pour faire face aux éventuelles maladies hydriques.

Des bénéficiaires ont salué ce geste de solidarité du Gouvernement en leur faveur.

Source : ministère de la Santé publique

Le jeune footballeur tchadien Loum Tchaouna s’oriente vers un prêt

Evoluant actuellement au stade rennais, le jeune attaquant de 18 ans s’oriente vers un prêt. Loum Tchaouna en passe d’être prêté sans option d’achat.

Sous contrat jusqu’en 2025 avec son club formateur, le jeune attaquant franco-tchadien, Loum Tchaouna est pressenti pour un prêt sans option d’achat. « Apparu à 14 reprises la saison passée et demi-finaliste de l’Euro U19 en juin (4 buts, 2 passes décisives), l’attaquant rennais Loum Tchaouna (18 ans, sous contrat jusqu’en 2025) devrait être prêté cette saison, sans option d’achat. » Fait savoir l’EQUIPE.

Le quotidien français indique le jeune footballeur est courtisé par Cadix (ESP) et Anderlecht (BEL). Ainsi que Dijon (L2). « Aston Villa (ANG) a également fait part de son intérêt, mais pour un prêt avec option d’achat, ce qui n’est pas le souhait du club breton. »

Si Loum vient à signer à Dijon, il retrouvera son frère ainé Haroun Tchaouna qui y est depuis la saison dernière.

Loum Tchaouna est un jeune footballeur né le 8 septembre 2003 dans la ville de N’Djamena, capitale du Tchad.

Tchad : attaque au domicile du maire de N’Djamena, son avocat relate les faits

La résidence du maire de la ville de N’Djamena a été attaquée dans la nuit du 17 août 2022. Son avocat révèle que c’était une incursion des agents de renseignement généraux.

Plusieurs personnes ont cru que ce sont les proches de l’activiste Ahmat Larry qui ont attaqué le domicile du maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun. D’après l’avocat du maire, Me Alain Kagonbé, il n’en est pas le cas. Il révèle que ce sont des agents des services spéciaux qui ont effectué cette descente pour capturer le fils du maire qui détiendrait une arme à feu.

En effet, dans la nuit du 12 août, l’activiste Ahmat Larry a été victime d’une attaque armé. D’après il s’agirait des proches du maire de la ville de N’Djamena Ali Haroun. Le fils de l’autorité municipale a été identifié comme celui qui a fait usage l’arme à feu. Il est depuis lors recherché et ne répond pas aux convocations de la police. C’est ainsi qu’il a été pris en filature jusqu’à la résidence du maire de la ville, par ailleurs son père.

La version de l’avocat

Me Alain Kagonbé fait savoir que l’affaire opposant la famille du maire à l’activiste Larry est entre les mains de la justice. Les officiers de la police judiciaire vont régulariser le procès-verbal et le déposer au parquet ce jeudi 18 août 2022.

Ils fustige par ailleurs, la visite musclée par des individus en civil mais armés qui ont cassé le bras du beau-frère du maire. D’après l’avocat, il s’agit des éléments de la police. « Ils se trouvent que ce sont les agents des renseignements généraux qui ont été envoyés par leur chef. A l’effet de chercher l’un des fils d’Ali Haroun qui serait impliqué dans cette bagarre et qui aurait une arme. », déclare Me Alain Kagonbé.

« C’est un comportement à déplorer, à dénoncer. Nous vivons ce spectacle à la veille du dialogue national inclusif et nous pensons que c’est inadmissible », poursuit le conseil.  Il dénonce une Violation de domicile, agression, enlèvement, coups et blessures volontaires avec fracture au bras pour une affaire purement judiciaire.

« Ce n’étaient pas des individus qui se sont organisés pour venir attaquer, mais des agents des services spéciaux envoyés à une heure tardive au domicile du maire de la ville de N’Djamena. » insiste l’avocat.