Tchad : le HCR participe à la consolidation du plan opérationnel 2020

Le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés (UNHCR) a organisé un atelier de consolidation du plan opérationnel (COP 2020) le lundi 18 mars 2019.

Réunissant les différents acteurs financiers et techniques, l’objectif est de passer au peigne les stratégies pour contenir les attentes des réfugiés en 2020.

Dans la synthèse des travaux, il est ressorti que le HCR traverse une période de transformation  profonde avec la décentralisation et la régionalisation qui vont impacter l’approche programmatique pour l’exercice biennal 2020-2021. Pendant la même période, la démarche stratégique imposera l’alignement aux nouvelles dynamiques telles que le Nexus humanitaire-Développement, aux Objectifs de Développement Durable, à la réforme des Nations-Unies, à l’opérationnalisation du plan d’action de CRRF/Global compact on Refugee, l’interface avec les nouvelles initiatives (PARCA, DIZA et PADLFIT) ainsi que l’inclusion des réfugiés dans le Plan national de Développement

En dépit de la réduction de moyens financiers (-11% par rapport à 2018), la planification au travers toutes les situations traduira en actions les objectifs transversaux suivants :

  • L’amélioration de l’environnement de protection
  • L’accès aux services sociaux et économiques
  • L’accès aux solutions durables
  • L’accès aux moyens d’existence

Aux termes des débats et discussions en groupes, il a été relevé ce qui suit :

Suite à une petite amélioration enregistrée du côté du Soudan, il est anticipé une augmentation de nombres de réfugiés candidats au rapatriement. La réponse humanitaire va continuer avec un focus sur la recherche de solutions pérennes ;

Pour les réfugiés centrafricains, les prospectives de solutions durables seront limitées à la réinstallation. La villagisation sera la voie pour améliorer la protection de réfugiés et leur intégration dans les communautés d’accueil.

Pour les réfugiés nigérians, il est à croire que la situation au pays ne va pas changer au demeurant, il est anticipé la réception de plus de réfugiés au Tchad. Toutefois, la recherche de solutions pérennes est la piste à explorer. Les solutions en interne des réfugiés dépendront de l’adoption de la loi d’asile que le gouvernement tchadien s’apprête à faire passer.

Dans son intervention de circonstance, le représentant du HCR au Tchad, Mbili Ambaoumba, a souligné que tous les indicateurs démontrent probablement que le Tchad restera encore pendant un certain temps une destination privilégiée pour les réfugiés. « Il est donc impératif de renforcer nos mécanismes de réponses aux urgences et de prise en charge car les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui risquent de s’accroître », avertit-il.

En clôturant les travaux de l’atelier, le Directeur général du ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Mbodou Abdoulaye, représentant le ministre, a indiqué les statistiques actuelles placent le Tchad au 1er rang en matière d’accueil en Afrique par rapport à la densité de sa population. Il est pour lui de saluer les efforts du HCR et de ses partenaires pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés. « Ce travail de planification pour 2020 nous aidera, de façon coordonnée, et dans la logique du cadre d’action globale pour les réfugiés de mieux répondre aux attentes des réfugiés et des populations hôtes », espère-t-il.

Tchad : les acteurs de la chaine agropastorale du Safagri reçoivent des disctinctions

Après la clôture du Salon africain de l’agriculture (Safagri), des acteurs de la chaine agropastorale ont été primés le weekend dernier.

Dans le cadre su Salon africain de l’agriculture (Safagri) des éleveurs et agriculteurs ont été primés. Ils sont plus 40 associations, groupements, coopératives et institutions publiques et privées à être distingués au Palais du 15 janvier, le samedi 16 mars 2019.

Le prix de Stand Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a été attribué respectivement au Burkina Faso et au Niger. Les délégations camerounaise, rwandaise et soudanaise obtiennent chacun le prix de représentant non membre du CILSS. Les institutions honorées sont le FAO, le projet Pastor et le CILSS. Sur cette distinction, figure la ferme Artine, entreprise Gayel, de la province de Mandoul, et Sodefika de Koumra, considérées comme meilleurs transformateurs.

L’initiative de la jeunesse a été primée à travers l’entreprise Global service, la fédération des jeunes agriculteurs. Doigts vert, Bio kadi et Sodefika sont inscrits sur cette liste de distinction dans la catégorie féminine.

Selon la ministre en charge de l’agriculture, Lydie Beassemda , cette distinction vise à encourager les participants à mieux se préparer pour la deuxième édition du Safagri, prévue en 2020.

Les récipiendaires ont exprimé que ces prix sont perçus comme une source de galvanisation et de compliment pour créer la surprise à la prochaine édition du Salon africain de l’agriculture.

Sport : la Cup-Africa juniors et cadets s’ouvre le 23 mars à N’Djamena

La Fédération tchadienne de judo annonce l’organisation, du 23 et 24 mars, la coupe d’Afrique de judo, juniors et cadets, au Palais de sport de N’Djamena.

Elle se déroulera au Palais de sport, au quartier Diguel, dans le 8ème arrondissement. A la première journée de cette coupe d’Afrique, la compétition mettra en lice la catégorie cadette et à la deuxième journée les juniors.

L’annonce officielle a été faite ce lundi 18 mars, par le vice-président de la Fédération tchadienne de judo, Yamita Hassan. Selon lui, « cette compétition va permettre de rehausser le niveau des judokas, des arbitres, des entraineurs et des commissions sportives nationaux ».

En effet, le Tchad va participer à cette compétition avec plus des 40 judokas dans deux catégories : éliminatoires et bloc finaliste. L’âge des compétiteurs est compris entre 14 à 21 ans.

A noter que le pays de Toumaï est à sa toute première édition d’organisation.

 

Tchad : les pharmacies du pays se soumettent à une opération de contrôle

Près de trois cent dépôts pharmaceutiques sont contrôlés à Ndjamena, la capitale tchadienne.

En effet, c’est une première depuis plus de cinq ans. Le but de cette opération vise à assainir le secteur pharmaceutique tchadien.

Au Tchad, trois officines sur quatre doivent mettre la clé sous la porte ou sont mises en demeure. C’est le résultat alarmant d’un contrôle sanitaire lancé par les autorités tchadiennes dans plus de 300 pharmacies de la capitale.

Tchad : la Chine équipe 109 villages de la télévision satellitaire dans le cadre d’un projet

Près de sept mois après le lancement du projet de desserte de 200 villages tchadiens par télévision satellite, le comité de suivi et d’évaluation a fait ce mercredi le bilan à mi-parcours de l’exécution et de la mise en oeuvre des réalisations.

« Juste après le lancement officiel, le projet a été mis à exécution sur le terrain en trois phases. Lors de la première phase, une mission d’information a été dépêchée dans les provinces pour informer les autorités administratives du choix des places publiques adéquates, des foyers disposant des téléviseurs et des sources d’énergies ainsi que les endroits qui seront peints aux logos du projet », a expliqué à la presse, Acheikh Abakar Hassan, président du comité de suivi et évaluation du projet.

D’après lui, « pendant le déroulement de la deuxième phase d’exécution du projet, des missions techniques de repérage ont permis de tester la réception du signal du bouquet Star Times, dans les provinces du Nord, du Centre-Est et du Sud-Est ».

S’en est suivie la troisième phase de l’exécution du projet qui concerne la formation des techniciens et le déploiement de ces derniers dans les provinces pour l’installation des télévisions par satellite. C’est ainsi que 60 techniciens ont été formés et ont procédé à l’installation de la télévision dans 12 provinces : Chari-Baguirimi, Hadjer Lamis, Mayo-Kebbi Est, Mayo-Kebbi Ouest, Tandjilé, Logone Occidental, Logone Oriental, Mandoul, Moyen-Chari, Lac, Bahr El Gazhal et Kanem.

Au total, 109 villages issus de ces 12 provinces sont déjà équipés. « Au cours des installations, nous avons constaté que certains villages ne disposent pas de 20 foyers équipés de téléviseurs et de sources d’énergies pour prétendre bénéficier des dons. Il reste 91 villages se trouvant dans 10 provinces de l’Est et de l’extrême-nord qui seront équipés et dont la procédure est même déjà lancée », a relevé le président du comité.

Ce projet qui devait prendre fin en février dernier, est prolongé jusqu’à fin avril 2019, et ce, en accord avec le ministère de la Communication, et l’Ambassade de la République populaire de Chine.

Un projet issu de la coopération entre le Tchad et la Chine

Le projet de desserte de 200 villages offrira un accès à la télévision numérique à 4.000 foyers tchadiens, dont 10.000 personnes seront bénéficiaires.

Ce projet intitulé « Accès à la TV satellite pour 10.000 villages africains », s’inscrit dans le cadre des dix programmes de coopération prioritaires, nés lors du dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) à Johannesburg en Afrique du Sud en 2015 et ayant pour vocation de stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique.

Le groupe StarTimes, maître d’œuvre du projet, fournira des équipements nécessaires (notamment des vidéoprojecteurs, un téléviseur, des décodeurs, etc.) et se chargera des installations dans chaque village ainsi que leur entretien.

 

Transparence budgétaire : le Tchad veut améliorer son classement

Le ministère des Finances et du Budget a présenté le vendredi 15 mars 2019, le budget citoyen 2019, dans le cadre du Programme d’Appui à la Consolidation de l’État (ACET 2), en partenariat avec l’Union Européenne.

Cette initiative vise à faire la promotion de la transparence budgétaire et s’intègre dans la vaste stratégie de réforme des finances publiques mis en œuvre depuis 2005 par le Gouvernement avec l’appui des partenaires techniques et financiers.

Le budget citoyen répond à l’objectif visé par l’article 52 du Code de la transparence et de la bonne gouvernance qui prévoit « un guide synthétique clair et simple est diffusé, à destination du grand public, à l’occasion du budget annuel pour décomposer les grandes masses des recettes et des dépenses ainsi que leur évolution d’une année à l’autre ».

D’après le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar, « la production et la diffusion du budget citoyen permettra au Tchad d’améliorer son classement en matière de transparence budgétaire ». Le Tchad est mal classé dans la plupart des indicateurs internationaux relatifs à la transparence, tels que le classement Mo Ibrahim et l’Indicateur du Budget Ouvert de l’International Budget Partnership (IBP). Ainsi, dans le classement 2017 en matière de transparence budgétaire de l’IBP, le Tchad a obtenu le faible score de 2/100 contre une moyenne mondiale de 45/100.

« Sur la période 2015-2021, le Tchad aura ainsi bénéficié d’un appui de l’Union européenne sous forme d’appui budgétaire, d’un montant total de 172  millions d’euros ainsi que d’une enveloppe de 12 millions d’euros pour l’accompagnement des réformes des finances publiques », a souligné l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union européenne au Tchad, Bertrand Soret.

Le Tchad avec le Gabon demeurent à ce jour les deux seuls pays de la CEMAC à avoir achevé la transposition des six directives du nouveau cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans leur dispositif réglementaire national. Cela a permis entre autres l’adoption de deux lois majeures : la Loi organique du 18 février 2014 relative aux Lois des Finances et la Loi du 24 novembre 2016 portant code de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Tchad : l’enrôlement biométrique des candidats au baccalauréat 2019 a démarré

Les opérations d’enrôlement biométrique des candidats au baccalauréat 2019 ont débuté, il y a quelques jours. Vendredi le 15 mars, l’équipe de la coordination du baccalauréat s’est trouvée au lycée d’Amtoukoui, dans la commune du 7ème arrondissement.

Instaurée depuis 2010, la carte d’accès biométrique à l’examen du baccalauréat continue son bonhomme de chemin. Pour cette année, la coordination des activités du baccalauréat a déjà lancé les opérations d’enrôlement des candidats dans les établissements de la capitale. Cette opération va durer dix jours, selon le coordonnateur des activités du baccalauréat, Abakar Khassaballah.

« Pour le moment on a plus de 4 000 candidats pour la journée du mardi. Depuis le début du travail jusqu’aujourd’hui, tout ce passe encore bien, dans l’ensemble. Nous avons une vingtaine d’établissements privés qui n’ont pas reçu une autorisation de fonctionner et qui ont tenté de présenter les candidats au Bac cette année. Alors, il ne faut pas les laisser faire à leur tête, nous ne les avons pas positionné sur la liste», a indiqué le coordonnateur des activités du baccalauréat.

Après la ville de N’Djamena, l’équipe d’enrôlement va continuer le travail dans les provinces.

 

Tchad : le ministère des Finances et du Budget lance le budget citoyen 2019

Le ministère des Finances et du Budget, à travers la direction générale des services du budget, a procédé au lancement du budget citoyen 2019.

Le budget citoyen est le budget général de l’Etat expliqué de la plus simple manière. Le budget citoyen est un document qui présente en termes simple et clair le budget général de l’Etat. « Il explique comment les recettes de l’Etat sont collectées et dépensées. C’est un outil de promotion de la transparence financière ; il permet au citoyen et à la société civile de participer au processus budgétaire » a souligné le directeur général du budget, Idriss Mahamat Idriss Itno.

Le budget citoyen de 2019 chiffre les dépenses de l’Etat, hormis les dépenses d’amortissement de la dette publique, à 979,97 milliards de FCFA.

Lançant le budget citoyen 2019, le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar, précise que la production et la diffusion du budget citoyen permettront au Tchad d’améliorer son classement en matière de transparence budgétaire.

Tchad : le président Idriss Déby décrète des remises de peines à tous les prisonniers

Cette décision est relative au décret du 14 mars 2019, du président de la République portant remise collective de peines (de prison).

Le décret est pris sur proposition du ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des droits humains.

Il est accordé des remises collectives de peines aux condamnés de droits communs. Les conditions d’application des remises de peines sont les suivantes :

– aux condamnés à des peines supérieures à deux mois sans excéder cinq mois : une remise de peine de deux mois ;

– aux condamnés à des peines supérieure à cinq mois sans excéder un an : un remise de peine de cinq mois ;

– aux condamnés à des peines supérieures à un an sans excéder deux ans : une remise de peine de 10 mois ;

– aux condamnés à des peines supérieures à deux ans sans excéder cinq ans : une remise de peine de 18 mois ;

– aux condamnés à des peines supérieures à cinq ans sans excéder dix ans : une remise de peine de trois ans ;

– aux condamnés à des peines supérieures à 10 ans : une remise de peine de cinq ans ;

Les peines des condamnés aux travaux forcés à perpétuité sont commués à 20 ans de prison.
Pour les condamnés à des travaux à temps de 15 à 20 ans de prison, une remise de peine de 10 ans est accordée.

Les remises de peines ne préjudicient pas aux droits de l’Etat, des parties civils et des tiers. Les condamnés ne peuvent bénéficier que d’une seule remise de peine pour leur condamnation en cours. Le ministre de la Justice est chargé de l’application du décret qui prend effet à compter du jeudi 14 mars 2019.

Tchad : dissolution de la coordination de démobilisation et de réinsertion des militaires

Au terme d’un décret du 14 mars 2019, le président de la République dissout la coordination nationale de démobilisation et de réinsertion des militaires (CODEREM).

Le décret est pris sur proposition conjointe du ministre de l’Economie et de la Planification du développement, et du ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des victimes de guerre et des anciens combattants.

Toutes les dispositions antérieures contraires sont abrogées, notamment le décret n° 1439 du 5 novembre 2009, ainsi que les textes subséquents.

Tchad : la 5ème édition du Festival International des Cultures Sahariennes (FICSA) 2019 reportée au 30 mars

L’annonce a été faite ce jeudi 14 mars 2019, au cours d’un point de presse présenté par le coordonnateur du festival, M. Abakar Rozzi Téguil.

Après un premier report, le Festival international des cultures sahariennes (FICSA), édition 2019, se tiendra finalement du 30 mars au 05 avril prochain à Amdjarass, chef-lieu de la province de l’Ennedi Est.

La 5ème édition du FICSA, placée toujours sous le haut patronage du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, qui devrait se tenir du 2 au 9 mars 2019, a été reportée pour des raisons d’ordre organisationnel. La reprogrammation n’impactera pas le contenu du festival.

Le coordonnateur du FICSA, Abakar Rozzi Téguil renseigne que, cette messe culturelle verra la participation de plusieurs pays tels que : Niger, Maroc, Cameroun, Tunisie, Algérie, Mauritanie ; et de 12 provinces du Tchad. Selon lui, c’est une occasion pour les populations locales et les 12 provinces de valoriser leurs produits et leurs biens culturels.

D’après Abakar Rozzi Téguil, la particularité de la 5ème édition du Festival international des cultures sahariennes est le focus sur le tourisme local pour permettre aux Tchadiens de découvrir leurs propres richesses et susciter l’essor d’un tourisme interne. « Nos équipes ont arpenté les écoles, organisations et associations pour inciter le plus grand nombre à prendre part à cette aventure de découverte. Cette décision est en droite ligne de la volonté politique des plus hautes autorités de faire du tourisme un levier majeur du développement du pays » explique-t-il.

En effet, programmé sur 7 jours à Amdjarass le FICSA jouit d’un dispositif sécuritaire et sanitaire complet. Le festival offrira de nombreuses activités. Il s’agit entre autres des danses traditionnelles, exposition-vente artisanale, course dromadaire, course hippique, forum, concours harnachement, concours gastronomique, soirées culturelles et une caravane touristique.

 

Tchad : le ministre de la Santé publique rend visite aux victimes de l’accident d’Héli-Bongo

Le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, accompagné du député et président du groupe parlementaire MPS, Ali Kolotou Tchaïmi, s’est rendu mercredi 13 mars à l’hôpital de la Renaissance de N’Djaména où ont été évacuées huit victimes de l’accident survenu le 27 février dernier sur le pont Heli-Bongo, dans la province du Moyen Chari.

Le ministre a apporté son soutien moral aux victimes et a tenu à s’assurer de l’évolution de leur état de santé.  D’après Aziz Mahamat Saleh, « le président ayant eu l’information, a dépêché un avion spécial pour rapatrier les huit blessés graves qui sont arrivés hier. Ils sont pris en charge à l’hôpital et un certain nombre d’interventions sont programmées ». 

 « C’est un évènement qui touche toute la population tchadienne et nous sommes venus pour essayer de consoler et présenter notre accompagnement et notre appui à ces situations dramatiques », a-t-il relevé. Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kolotou Tchaïmi a adressé au nom des parlementaires sa gratitude aux autorités pour la prise en charge des blessés graves. « Le président est à l’écoute de sa population. Nous, en tant qu’élus de la République, nous ne pouvons que lui dire merci », a-t-il déclaré.  L’état de santé des huit blessés est stable et leur vie n’est pas en danger. Ils sont pris en charge gratuitement jusqu’à leur rétablissement complet, aux frais de l’Etat.

 

Tchad : un hélicoptère de l’armée introuvable

Des recherches étaient en cours ce jeudi pour retrouver un hélicoptère de l’armée tchadienne parti mercredi de la capitale, N’Djamena, vers Faya-Largeau, dans le nord du pays. Mais il n’est pas arrivé à destination, d’après les sources sécutitaires.

Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport russe, mis en service au début des années 1980.

L’armée tchadienne compte “une dizaine” d’hélicoptères, selon la source sécuritaire. En décembre 2005, un hélicoptère de l’armée s‘était écrasé à Adré, dans l’est du pays.

Depuis plusieurs mois, l’armée est déployée dans l’extrême-nord du Tchad, dans le Tibesti, théâtre d’affrontements récurrents entre des orpailleurs et l’armée.

Des hélicoptères Mi-17 de l’armée ont été utilisés lors de ces affrontements, à Miski notamment.
Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une région volatile.

Cette région du Sahel est désertique et peu habitée. Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur base dans le sud libyen.

Fin janvier, des rebelles tchadiens sont entrés depuis la Libye dans le nord-est du Tchad. Des frappes françaises ont stoppé l’avancée de la colonne, suscitant des critiques.

“Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil “a connu une panne et atterri quelque part” ou s’il s’est écrasé. La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane, dont le siège est à N’Djamena.

 

Tchad : le Président Idriss Deby recommande le recours à l’arbitrage institutionnel à l’amiable à son gouvernement

Lors du conseil ordinaires des ministres de ce jeudi, le président de la République, Idriss Deby Itno, a instruit son équipe de faire recours prioritairement à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage pour le règlement de différends de nature contractuelle.

Dans sa communication faite lors du conseil ordinaire des ministres de ce 14 mars, le chef du gouvernement, Idriss Deby Itno, a soulevé la question de mode de règlement de différends entre l’Etat et ses cocontractants dans l’exécution des conventions. Pour Idriss Deby, les autres recours alternatifs que prévoient les conventions signées entre l’Etat et ses cocontractants investisseurs étrangers pour le règlement de différends autre que l’arbitrage institutionnel ne contribuent pas à promouvoir ce mode de règlement de conflit contractuel suggéré par le droit OHADA. Alors que le souhait partagé par les Etats parties au traité de l’OHADA est de contribuer à la promotion de l’arbitrage institutionnel.

Dans cette logique, Idriss Deby Itno  a enjoint  son équipe de solliciter la Cour commune de Justice d’Arbitrage en cas de différends dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat. « Prévoir prioritairement le recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits avec l’autorisation expresse de la hiérarchie », note le compte-rendu du conseil des ministres.

 

Safagri : le Ouaddaï et ses diversités agro-artisanales au rendez-vous

Le premier Salon africain de l’agriculture, ouvert mardi à N’Djamena, est aussi l’occasion de (re)découvrir les produits ruraux des provinces du pays.

A l’aile nord-est de l’esplanade du Palais du 15 janvier, en plein cœur de la capitale tchadienne, un stand attire l’attention des visiteurs du premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). La raison ? Ce stand n’est pas pas comme les autres. Il est occupé par des producteurs et artisans du Ouaddaï qui se sont associés pour exposer leur province dans toute sa diversité.

Des produits artisanaux aux produits agroalimentaire, tout est rangé soigneusement dans ce stand estampillé « province du Ouaddaï ». Des produits alimentaires emballés dans des plastiques transparents suscitent la curiosité des passants : de la viande séchée du Ouaddaï, prisée par les Tchadiens, appelée « charmout », au petit mil transformé, appelé « damirgué », en passant par les oignons et l’ail ainsi que d’autres produits agroalimentaires.

En clair, les exposants de cette province se démarquent des autres par l’originalité de leurs produits. On y trouve également des sacs à main, des chaussures, des porte-monnaies, des valises, tous fabriqués par des artisans talentueux d’Abéché sur la base des peaux.

Résultat : des visiteurs, surtout des expatriés, se massent devant le stand. « Nous avons toujours marqué la différence. Il faut que des initiatives comme ce salon puisse se perpétuer pour permettre aux acteurs de toute la chaine de mettre en valeur leu savoir-faire », préconise Attéïb Abdel-Nébi, le chef d’orchestre des exposants du Ouaddaï.

Attéïb Abdel-Nébi invite ainsi le public N’djamenois à venir découvrir toute la chaine agricole. Il estime aussi que l’artisanat fait partie de la chaine agricole, parce que la matière première provient de l’animal. Ce n’est pas pour rien qu’il est lui-même est un artisan-agriculteur.

Pénurie de gaz au Tchad : un retour à la normale prévu en avril (dixit Mahamat Hamid Koua)

Le ministre tchadien du Pétrole et de l’Energie, M. Mahamat Hamid Koua, réagissant à l’appel de manifester lancé aux tchadiens par le collectif contre la vie chère, a annoncé que le gaz butane, en rupture depuis quelques semaines dans le pays, sera « disponible début avril ».

Koua qui effectuait, mercredi, une visite à la raffinerie de Djarmaya à une trentaine de kilomètres de N’Djaména, a indiqué que des camions citernes chargés de gaz ont déjà quitté le Nigeria et le Cameroun pour satisfaire la demande nationale.

« Les travaux de maintenance de la raffinerie qui ont débuté le 23 février dernier sont autour de 48% » ont expliqué, au ministre, les techniciens de la raffinerie précisant que la maintenance est prévue pour 52 jours.

Dans un communiqué reçu lundi dernier à APA, la Direction générale de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN) avait fait savoir que l’arrêt de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons de maintenance, n’aurait aucun impact sur l’approvisionnement en produits pétroliers (essence, gasoil, jet A-1).

L’objectif de cette maintenance est d’« assurer la sécurité et l’efficacité des activités, gage du bon fonctionnement de toutes ses installations », indiquait la SNR dans sa note.

 

Tchad : à défaut du gaz domestique, on fait avec le charbon

Suite à l’interdiction de l’utilisation du bois de chauffe au tchad, le gouvernement avait subventionné les bouteilles de gaz faisant passer le prix d’une recharge de bombonne de 6kg de 3.000 Fcfa.

Mais la demande croissante de gaz fait que la seule raffinerie ne permet plus d’y répondre . Les distributeurs de gaz spéculent autour du prix de vente qui atteint le double et voir plus.En plus, la vente se fait parfois par affinité selon certains usager .

Si cette pénurie perdure, on assistera à (…) une reprise incontrôlable de la consommation du bois et des charbons ” au Tchad, s’inquiète de son côté l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement, dans un communiqué .

Ce sera une remise en cause des mesures de protection de l’environnement quasiment entrées dans les comportements des populations ”, déplore l’association.

Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Tchad : un avion médicalisé dépêché à Sarh pour transporter les blessés de l’accident mortel sur le pont d’Hélibongo

Sur instructions du Président de la République, huit blessés graves de l’accident survenu sur le pont HeliBongo, au Moyen Chari, ont été transférés à bord d’un avion médicalisé à N’Djamena.

Ils sont désormais pris en charge aux frais de l’Etat à l’hôpital de la Renaissance. Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi s’est rendu ce lundi 11 mars à la tête d’une délégation, dans la province du Moyen-Chari pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances aux familles des victimes, plusieurs jours après l’accident de circulation du point d’Hélibongo qui a coûté la vie à au moins 26 personnes et fait 22 blessés.

La mission parlementaire s’est rendue sur les lieux de l’accident à Hélibongo. Le pont est construit à 17 km de Sarh, sur la route de Kiabé. Sur place, les enquêteurs de la police nationale et les techniciens du ministère des Infrastructures lui ont expliqué les circonstances de l’accident.

Haroun Kabadi a déploré l’accident qui résulte d’une erreur humaine. Il a donné des instructions pour que des dispositifs routiers soient davantage mis en place à chaque entrée du pont pour limiter la vitesse. Il a demandé à ce que les barrières de sécurité du pont qui ont été rompues lors de l’accident, soient réparées au plus vite compte tenu du risque.

Le président de l’Assemblée nationale a réuni les autorités civiles et militaires de la province du Moyen-Chari. Ils ont évoqué ensemble la possibilité de réparer les préjudices sociaux et financiers causés par cet accident. « En arrivant ici, nous n’étions pas très sûrs des résultats auxquels nous allions parvenir. Nous voulons demander aux services, que ça soit de la police, médicaux ou de la justice, de continuer à faire leur travail dans les détails pour que le rapport qui sera fait soit vraiment explicite. Il faut s’assurer qu’il y ait un rapport qui identifie clairement ceux qui ont été blessés et ceux qui sont indemnes de manière à ce que la justice puisse les prendre en compte », a expliqué Haroun Kabadi. La prise en charge des victimes et le respect des règles du Code de la route ont été évoqués lors de la réunion de restitution.

Un avion médicalisé dépêché à Sarh

La mission parlementaire a saisi le chef de l’Etat qui a dépêché un avion médicalisé à Sarh pour évacuer huit blessés graves ce mardi 12 mars. Ils ont été admis à l’hôpital de la Renaissance et leur prise en charge est désormais assurée aux frais de l’Etat. Ils avaient été évacués à l’hôpital provincial de Sarh à la suite de l’accident.  D’après Haroun Kabadi, « s’il n’y avait pas eu une action rapide pour les évacuer à N’Djamena pour leur prise en charge  dans un hôpital avec des plateaux techniques avancés, on allait peut être les oublier. La réponse du président est à la hauteur de la confiance que le peuple lui a faite. Il a répondu immédiatement en demandant à ce qu’un avion médicalisé soit mis à la disposition des autorités sanitaire afin que les malades soient évacués à N’Djamena, à l’hôpital de la Renaissance ». Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kouloutou Tchami, a déclaré que « cette mission parlementaire a permis de consoler les familles endeuillées et d’évacuer les blessés graves dans une structure adéquate ».

Coopération : les ambassadeurs des pays de l’UE accrédités au Tchad rencontrent le gouvernement

Les échanges ont portés sur la situation politique, sécuritaire au Tchad et au Sahel, la mise en œuvre du 11ème Fonds européen de développement, ainsi que les perspectives et les attentes du Tchad en matière budgétaire.

Les ambassadeurs des pays de l’Union européenne accrédités au Tchad, des partenaires et la délégation de l’UE ont eu une rencontre le mardi 12 mars à N’Djamena avec plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères, Cherif Mahamat Zene, le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des victimes de guerre et des anciens combattants, Daoud Yaya Brahim, et la ministre secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour.

« Nous avons discuté de la situation sécuritaire dans la sous-région et au Sahel. Nous avons également abordé la question de l’appui budgétaire de l’UE au Tchad et nous avons parlé du soutien de l’UE au processus électoral puisque nous, nous préparons à organiser cette année des élections législatives et locales », a expliqué le chef de la diplomatie Cherif Mahamat Zene.

D’autres questions d’intérêt commun ont été abordées au cours de la réunion, notamment en ce qui concerne le partenariat avec l’UE sur l’exercice de la programmation conjointe, et le financement de projets. « L’UE est le partenaire de premier plan en terme d’investissements au Tchad et le partenaire le plus important qui appuie les efforts sécuritaires au niveau de la CBLT et du G5 Sahel », a précisé le ministre des Affaires étrangères.

La question de l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel a également été au menu des discussions. D’après Cherif Mahamat Zene, « sur ce point, il y a des conférences qui sont en vue aussi bien à Bruxelles qu’à Ouagadougou et il y aura des visites d’experts de l’UE au Tchad. Nos discussions ont été assez riches et intéressantes. Je pense que ce dialogue est très utile ».

Tchad : le CECOQDA sort de son 9ème conseil d’administration

Le ministère de l’Elevage, Gayang Souaré, a présidé mardi, le 9ème conseil d’administration du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA) pour l’élaboration du plan d’actions pour 2019.

Au menu de ce conseil, la validation et l’adoption de différents rapports et plans d’activités du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA). Ainsi, les membres du conseil d’administration ont validé le procès-verbal du 8ème conseil d’administration et l’état de mise en œuvre des activités et des résolutions. Le conseil a aussi adopté le rapport des activités de l’année 2018, le compte financier de l’exercice 2018 validé par le contrôleur financier, le plan d’action du CECOQDA ainsi que le budget prévisionnel de l’année 2019 équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 1 249 172 999 FCFA.

Le ministre Gayang Souaré a félicité toute l’équipe du CECOQDA pour avoir réussi à travers dans les faits la noble vision du chef de l’Etat selon laquelle cette institution est un élément majeur pour assurer la sécurité sanitaire des aliments et la compétitivité des produits agro-sylvo pastoraux en République du Tchad voire dans la sous-région. Tout en rassurant les uns et les autres de la volonté des plus hautes autorités à soutenir le CECOQDA, le ministre de l’Elevage a exhorté les responsables de ladite institution à faire de la dissuasion à travers le comité multisectoriel pour la gestion des résultats des analyses, accélérer le processus de l’accréditation des laboratoires et de la certification de CECOQDA et mettre un accent particulier sur la communication en vue d’améliorer la visibilité de l’institution.

Le plus grand défi à relever pour cette institution est d’atteindre et maintenir un niveau de justesse, de fiabilité et de rapidité et de rendu des résultats.

Tchad : une marche de protestation contre la pénurie de gaz prévue ce jour dans le pays

Les organisations de la société civile tchadienne ont appelé à une marche de protestation ce jeudi 14 mars, contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

Le Collectif tchadien contre la vie chère, initiateur de la manifestation, explique que cette marche populaire vise également à faire pression sur le gouvernement pour qu’il trouve rapidement une solution à cette situation.

Nouvelle grogne sociale au Tchad. Alors qu’il vit sous la pression d’une situation économique défavorable, le gouvernement devra cette fois-ci faire face, ce jeudi 14 mars, à de nouvelles manifestations contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

« La journée du jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement dénommée « La marche contre la pénurie du gaz butane » pour demander au gouvernement de trouver une solution appropriée pour alléger la souffrance des ménages. Au cas contraire, lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux consommateurs de s’alimenter », a annoncé ce mardi Versinis Dingamnayal, président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC).

Celui-ci accuse notamment le gouvernement de taire la vérité autour de la pénurie de gaz dans le pays. « Une personne qui a faim n’est pas une personne libre, et nous le sommes en ce moment […] Le peuple tchadien a besoin de manger […] A l’heure où nous parlons, certains ménages sont obligés de préparer la nourriture avec notamment les vieilles chaussures ramassées dans des poubelles, la bouse de vaches », a regretté Dingamnayal.

 

Tchad : la maison de téléphonie mobile TIGO fait son premier tirage au sort

L’originalité de ce tirage au sort relève du fait qu’il soit fait PAR les consommateurs POUR les consommateurs. Ceci étant une première au Tchad.

Afin de répondre aux préoccupations de ses abonnés, Tigo a fait appel aux membres des associations des droits de consommateurs et journalistes pour être eux-mêmes les acteurs de ce tirage. Toute l’opération ayant été sous le contrôle d’un huissier de justice.

Il s’est tenu le 11 mars, un tirage au sort à la direction générale de Tigo Tchad. Ce tirage a pour finalité d’identifier les 30 premiers les GAGNANTS qui recevront chacun une MOTO à l’occasion de la Promo MAXI « 90 jours de KDO », lancée par cette société de téléphonie mobile en février.

Les 30 heureux gagnants sont des abonnés Tigo des différentes régions du Tchad ; du Chari-Baguirmi, du grand Kanem, du Nord-Est et du grand SUD. Une cérémonie de remise sera organisée dans les différentes régions afin de permettre aux bénéficiaires d’entrer en possession de leur gain dans les jours à venir.

En rappel, la PROMO MAXI – 90 jours de KDO offre un MAX d’avantages aux abonnés grâce à des forfaits généreux et des cadeaux offerts en sus. Ainsi, pendant 90 jours, Tigo vous offre la possibilité de GAGNER 90 motos tout en profitant des multiples forfaits. Pour profiter de la Promo MAXI, il suffit simplement de souscrire aux forfaits MAXI Appels ou MAXI MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner.

Tchad : à N’Djamena le prix du charbon grimpe à cause du manque de gaz domestique

Le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mahamat Hamid Koua, accompagné d’une équipe de techniciens, a effectué une descente ce mercredi à la raffinerie de Djermaya pour s’enquérir de l’état d’avancement de la révision technique des installations.

Premier constat fait ce mercredi 13 mars par le ministre du Pétrole et de l’Energie à sa descente à la raffinerie, le manque de stock de gaz butane.  Si les autres produits notamment l’essence et le gasoil sont suffisamment stockés pour couvrir le besoin national pendant la phase de la révision, il n’y a plus de stock de gaz butane pour alimenter les ménages. Le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mahamat Hamid Koua, a assuré que toutes les dispositions sont prises pour combler le besoin en gaz. Selon lui,  des camions citernes chargés de gaz ont déjà quitté le Nigeria et le Cameroun. Bientôt le gaz sera disponible assure-t-il.

Mahamat Hamid Koua renseigne que le chef de l’Etat a donné des instructions fermes pour que la pénurie soit jugulée. Dans toutes les unités de la raffinerie qu’il a visitées, en compagnie des techniciens de son département,  le ministre du Pétrole et de l’Energie a eu des explications de part et d’autre sur l’état d’avancement des travaux de révision.

La révision de la raffinerie  est de 52 jours. Après 18 jours les travaux ont avancé à  48%. La maintenance a démarré le 23 février dernier et doit prendre fin le 4 avril prochain.

Des ingénieurs chinois et tchadiens sont à pieds d’œuvre pour contrôler toutes les installations de cette raffinerie. Les pièces défectueuses sont aussitôt changées. Au centre de chargement de carburant des camions citernes sont en train d’être chargés. L’on informe que 20 citernes d’essence et 30 citernes de gasoil sont chargées quotidiennement.

A l’issue de sa visite le ministre a instruit les responsables de la raffinerie pour que les choses soient accélérées. Car, depuis un mois, les ménages tchadiens peinent à s’alimenter à cause de la pénurie du gaz butane.

Partenariat : le Fonds koweïtien soutient le Tchad pour la construction d’un Centre de prise en charge des cancéreux

C’est au cours d’une réunion qui a eu lieu le mardi 12 mars entre le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh et la délégation du Fonds koweïtien pour le développement économique conduite par Fawaz Abbas Almenawer que cette annonce a été faite.

En effet, le Tchad sera doté très bientôt d’un centre de prise en charge thérapeutique du cancer. Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles.

Pour lutter contre cette maladie silencieuse, le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe entend construire un centre de prise en charge de cancer au Tchad. La signature de la convention de ce projet sera signée dans les jours à venir entre les deux parties.

Ce projet prévoit la construction du centre de prise en charge de cancer, avec une extension d’un hôpital dans le futur, la formation des agents de santé. Le projet promet appuyer le Programme national de lutte contre le cancer en matériel : deux véhicules, les outils informatiques, et les mobiliers du bureau.

Pour le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, le cancer est devenu un enjeu majeur de santé publique à l’échelle planétaire. Le Tchad s’est inscrit en droite ligne comme les autres pays en créant le Programme national de lutte contre le cancer. La lutte contre le cancer vise
à réduire l’incidence de la morbidité et de la mortalité au Tchad.

Le Chef du département de la Santé publique salue cette initiative qui s’inscrit dans la vision du Président de la République du Tchad Idriss Deby Itno, qui fait de la lutte contre le cancer son cheval de bataille.

Actualité : le Safagri fait sa deuxième journée à N’Djamena

Le premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) se tient du 12 au 15 mars à N’Djamena. Avec plus de 200 exposants et 25 000 visiteurs attendus.

Mais aussi des panels et conférences. C’est Idriss Déby Itno lui-même qui est annoncé pour ouvrir,  le mardi 12 mars, le tout premier salon africain de l’agriculture, à N’Djamena. Après le lancement de cet événement par le chef de l’État tchadien, en présence de Moussa Mahamat Faki, président de la Commission de l’Union africaine, il est prévu la première visite des stands.

Ils ont en effet plus de 200 exposants (ONG, entreprises, associations et autres institutions) à présenter au public leurs productions et initiatives. Et plus de 25 000 visiteurs sont attendus. S’agissant du programme officiel de ces quatre jours de Safagri du 12 au 15 mars, à N’Djamena, il s’articule autour de six thèmes.

Tchad : Idriss Déby souhaite que le terme « Safagri » soit intégré dans le lexique africain

Avec des invités venus de plus de 40 pays du continent, le premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) a ouvert ses portes ce mardi à N’Djamena.

Et le président Idriss Déby Itno a souhaité que cette expérience se perpétue pour plusieurs raisons. « Je forme le vœu que le Safagri, ce charmant acronyme, fasse désormais partie de notre lexique dans le continent », a souhaité le président Idriss Déby Itno lors de son mot d’ouverture du premier salon africain de l’agriculture (safagri), le 12 mars à N’Djamena.

D’autant que, a-t-il expliqué, “les productions agro-sylvo-pastorales occupent une place stratégique et jouent un rôle fondamental dans l’économie des Etats africains”. “L’agriculture, l’élevage et la pêche constituent, en effet, d’excellentes opportunités de développement et ils contribuent notamment à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle”, a poursuivi le chef de l’Etat tchadien.

Le cas du Tchad

« Ces secteurs d’activités sont des vecteurs essentiels de lutte contre la pauvreté. Mon pays, le Tchad qui vous accueille aujourd’hui, est un parfait condensé de cette réalité », a rappelé Idriss Déby Itno.

Le président tchadien a alors renseigne : “Le Tchad dispose d’importantes potentialités dans le secteur agricole. La nature a pourvu le pays des terres, des terres riches et fertiles. Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectare, soit 30 % du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol. L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national.”

“En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions d’unités de bétail. La pêche constitue également une précieuse richesse à mettre en valeur dans la perspective du développement car les ressources halieutiques sont importantes. Les lacs, les fleuves et les nombreux cours d’eau qui traversent le pays sont des biotopes de prédilection des poissons de diverses espèces”, a poursuivi le président tchadien.

 

Tchad : le label Marge d’action va à la conquête du monde avec son album intitulé « Projectile »

Le label Marge d’Action a lancé le 8 mars dernier un album réunissant toute sa team, intitulé « Projectile ».

L’innovation de cet album est qu’il est le premier au Tchad à être vendu exclusivement en ligne. Dans un pays où seul 5% des 15 millions d’habitants utilise internet, vendre un album en ligne est simplement audacieux.

Mais le PDG de Marge d’action rassure d’emblée. « Nous avons choisi la distribution digitale pour ne pas nous cantonner sur le marché tchadien. Nous voulons aller chercher l’argent là où on peut l’avoir. Nous préférons miser sur un marché mondial. Dans l’avenir c’est ce qu’on va faire d’ailleurs », affirme le rappeur Anonyme, par ailleurs PDG du label.

Autrement, l’album est vendu en ligne parce que dans le contexte tchadien actuel, avec la crise, très peu de mélomanes achètent les CD. Outre cela, Anonyme soutient que ce choix est aussi motivé par la demande extérieure, plus grandissante, notamment de la diaspora tchadienne pour les musiques africaines et particulièrement tchadiennes.

Tchad : les préparatifs du Salon de l’Emploi et des Métiers se précisent

La première édition d’un salon de l’emploi et des métiers aura lieu à partir du 23 mars prochain à N’Djamena.

A l’initiative de l’Association Freedom, le salon a pour but de proposer aux jeunes « des alternatives au chômage, des stages, des formations professionnelles et la valorisation des petits métiers », selon Rayana Adam, présidente de l’association.

D’après elle, « au Tchad, la population active est de six millions de personnes et la plupart veut être intégrée à la Fonction publique alors que celle-ci ne peut employer à peu près que 100.000 personnes ».

L’évènement mettra sur la table les questions de l’emploi, du chômage, de la formation au Tchad. Selon l’association, « Tchad-Emploi sera le premier salon de l’emploi et des métiers pour permettre aux jeunes tchadiens d’échanger des expériences avec des chefs d’entreprise ».

Selon l’Organisation internationale du travail, le taux de chômage au Tchad est de 5,9% en 2018.

Lire aussi : https://www.journaldutchad.com/tchad-le-salon-de-lemploi-et-des-metiers-ouvre-ses-portes-le-23-mars-a-linitiative-de-lassociation-freedom/

Libye-Tchad : quand la France lâche les Toubous et étend la guerre

L’offensive lancée fin janvier 2019 dans le Fezzan par le maréchal Khalifa Haftar n’a pas rencontré beaucoup de résistance, sauf chez les Toubous.

C’est une politique dictée par les pays du Golfe. En intervenant pour défendre le régime tchadien et en soutenant l’offensive récente du maréchal Khalifa Haftar dans le Fezzan, la France s’enfonce un peu plus dans le bourbier régional, dans une guerre sans fin. Elle n’a tiré aucune leçon des échecs de « la guerre contre le terrorisme » engagée par les Occidentaux depuis plus de quinze ans.

Elle vient rappeler la place stratégique occupée par cette communauté dans le sud de la Libye (voir carte ci-dessous). L’entrée à Morzouk – l’un des fiefs toubous — le mardi 19 février des forces de Haftar appuyées par des milices tribales et d’autres de l’opposition soudanaise s’est faite aux prix de durs combats. Elle a été suivie dès le lendemain de représailles. L’assassinat à son domicile du général Ibrahim Mohamad Kari, chef de la sécurité de la ville, alors même qu’il cherchait à apaiser les esprits en a donné le ton. Les députés toubous, qui furent pourtant des soutiens de Haftar, dénoncent un « nettoyage ethnique ».

L’implication directe de la France qui a mis au service de Haftar ses avions de surveillance et de reconnaissance vient confirmer le tournant de la politique française en Libye. C’est l’alliance stratégique dans laquelle la France est insérée avec les pays du Golfe qui détermine sa politique en Libye. Elle n’en a plus de véritablement spécifique, et endosse celle de l’axe Arabie saoudite-Émirats arabes unis-Égypte qui appuie Haftar et ses velléités putschistes et cautionne, voire encourage, ses méthodes brutales qui creusent encore plus les fractures de ce pays. Paris s’éloigne ainsi du rôle de médiateur entre les parties en conflit qui fut le sien, ce qui fragilise les perspectives d’une solution politique.

Sur le terrain libyen, l’implication de la France dans cette offensive interroge sur le devenir de ses rapports avec la communauté touboue avec laquelle elle a toujours entretenu des relations privilégiées, au point que les autres acteurs locaux les assimilaient à une ingérence. La rivalité franco-italienne a d’ailleurs pris les Toubous dans le jeu d’une sourde lutte d’influence qui a déstabilisé leurs structures, avec notamment un putsch destituant le chef de la communauté devenu trop proche des Italiens.

L’offensive de Haftar participe des enjeux de pouvoir en Libye. Mais elle inscrit ces enjeux dans la stratégie française dont l’objectif prioritaire est de sauver le régime tchadien. Cette stratégie commande la prise de contrôle des territoires d’une communauté touboue libyenne fondamentalement transnationale et fortement imbriquée avec le Tchad où se trouve son noyau de peuplement. De ce fait, le Tchad abrite une partie de l’opposition à ce régime, constituée de Toubous alliés avec des Zaghawas qui ont des attaches fortes et anciennes dans ces territoires.