Tchad : Denis Sassou Nguesso arrivé à N’Djamena pour la tenue du sommet des Chefs d’Etats de la Cemac

Le Président de la République Idriss Déby a accueilli dimanche soir son homologue Denis Sassou Nguesso. Le Président congolais est arrivé à N’Djamena pour participer au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC.

« C’est le premier chef d’Etat à poser ses valises à N’Djamena, à quelques heures de l’ouverture officielle de la 14ème session Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) », indique la Présidence.

L’avion transportant le chef de l’Etat congolais s’est posé à 20h30 à l’aéroport international Hassan Djamous. La haie d’honneur était composée de membres du gouvernement, du cabinet du chef de l’Etat, du chargé d’affaires de l’ambassade du Congo au Tchad, M. Ossette Daniel et du personnel de la représentation diplomatique congolaise.

Les deux chefs d’Etat ont eu un bref échange au pavillon d’honneur de l’aéroport. La colonie congolaise au Tchad s’est réunie à l’aéroport pour accueillir leur président. Le cortège a pris la direction de l’hôtel où la délégation congolaise est hébergée.

Tchad : le forum international avec le monde arabe se prépare pour le 29 avril prochain

Le comité d’organisation du Forum international d’investissement Tchado-Monde arabe s’est réuni le 21 mars dernier à N’Djamena, dans le cadre des réunions des concertations sur les préparatifs de l’évènement.

Le forum international pour l’investissement Tchad-Monde Arabe doit avoir lieu du 29 avril au 1er mai prochain. D’après le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, « la réunion visait à évaluer l’état d’avancement et réajuster la date de la tenue du forum. Nous avons eu l’information comme quoi les institutions financières arabes organisent leur réunion annuelle au Koweït entre le 24 et le 27 avril. Nous avons eu à examiner la possibilité de réajuster notre forum pour tenir compte des acteurs financiers arabes parce que ce sont eux qui sont les principaux acteurs concernés par ce forum », a informé le ministre tchadien.

Des missions ont été composées par le comité d’organisation et vont prochainement se rendre dans quatre à cinq pays du Moyen-Orient, dans les cinq pays du Maghreb et au Soudan. « Il y a aussi une mission qui va se rendre à Vienne, au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) parce qu’elle a fait aussi une annonce à Paris. Il s’agit aussi d’aller leur présenter des projets à l’effet de faciliter ou de mobiliser les financements », explique Issa Doubragne.

L’organisation du Forum international pour l’investissement Tchad-Monde Arabe entre dans le cadre de l’exécution du Plan national de développement (PND) 2017-2021.

Tchad : les humanitaires face aux problèmes d’insécurité et d’inaccessibilité des routes

Les humanitaires rencontrent beaucoup des problèmes au Tchad. C’est ce qui ressort du Plan de réponse humanitaire 2019. L’insécurité est le premier obstacle rencontré par les humanitaires au Tchad.

Selon le Plan de réponse humanitaire 2019, publié le 19 mars à N’Djamena, « l’acheminement de l’aide est confronté à des attaques répétées commises par des groupes armés et bandes criminelles et aux tensions intercommunautaires ».

Dans le Lac et dans d’autres provinces du sud et de l’est du pays, des travailleurs humanitaires font aussi l’objet de menaces et d’actes violents. On y apprend par exemple le nombre des incidents était supérieur à quatre pour la province du Lac, oscillait entre 3 et 4 dans le Ouaiddaï, et jusqu’à deux incidents dans le Batha, le Barh-el-Ghazel et le Salamat.

Le document note « qu’entre janvier et juin 2018, près d’un quart des organisations humanitaires [sondés] considéraient que leur capacité à assister les populations dans le besoin était affectée par des incidents sécuritaires ».

Concrètement, près de la moitié de ces organisations disent qu’elles n’ont pas pu accéder aux populations dans le besoin à cause de la crise dans le bassin du lac Tchad, des opérations militaires et de l’état d’urgence qui en découlent.

Les routes rendent totalement inaccessibles certaines localités

La crise dans le bassin du lac Tchad, les opérations militaires et l’état d’urgence qui en découlent ont affecté l’accès pour près de la moitié des organisations.

Outre ces problèmes, l’accès humanitaire est limité par l’insuffisance des infrastructures routières et aéroportuaires, rapporte le document de l’Ocha. “Les routes les plus souvent en mauvais état surtout durant les saisons pluvieuses rendent totalement inaccessibles certaines localités de l’Est et du Sud. A cela s’ajoute la fermeture des frontières avec certains pays voisins notamment la RCA et le Nigeria.”

Autres difficultés sur le terrain

D’un autre côté, les humanitaires subissent de même les ingérences des autorités, chefs traditionnels, individus ou bandes criminelles : imposition d’individus, en cas de recrutement des personnels humanitaires et ciblages des bénéficiaires ou des zones d’interventions.

Des contrôles dans les sites et camps, les barrières routières et les tracasseries administratives constituent d’autres difficultés pour les humanitaires. Des « complications ainsi que des retards sur certains documents administratifs ont été rapporté », souligne le Plan de réponse humanitaire 2019. C’est le cas notamment des papiers administratifs qui ne sont pas signés ou délivrés à temps.

Au-delà de tous ces obstacles, le sous-financement de l’aide demeure également un autre défi majeur pour les humanitaires.  Cette année, le Plan de réponse humanitaire 2019 nécessite 476,6 millions de dollars américains pour venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin. En 2018, seuls 52,7 % des 543,8 millions de dollars sollicités étaient effectivement récoltés.

 

Sécurité : le groupe djihadiste Boko Haram assassine 23 soldats au Tchad et 8 civils au Niger

Des membres de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne, tuant 23 militaires, dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 mars.

Par ailleurs, huit civils ont été tués jeudi soir dans une autre attaque menée par le groupe djihadiste dans la commune de Gueskérou, dans le sud-est nigérien, près du Nigeria,

Le groupe djihadiste nigérian a mené de nouvelles attaques meurtrières dans la nuit de jeudi à vendredi faisant 23 morts dans les rangs de l’armée tchadienne au Tchad et 8 parmi des civils au Niger, ont indiqué vendredi des sources tchadienne et nigérienne.

L’armée tchadienne qui essuie dans cette attaque une de ses plus lourdes pertes en vies humaines dans la lutte contre les islamistes a été attaquée sur une de ses positions à Dangdala, dans le sud-ouest du Tchad, selon une source militaire.

« Aux environs d’une heure du matin, des éléments de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne, tuant 23 militaires », a indiqué à l’AFP cette source. Les assaillants sont venus du Niger pour attaquer cette position tchadienne située sur la rive nord-est du lac Tchad, a précisé cette source à l’AFP.

Le commando djihadiste à réussir à s’enfuir en « emportant du matériel militaire », selon la même source. L’armée tchadienne, au sein d’une force multinationale mixte (FMM) qui rassemble des soldats de la sous-région et des comités de vigilance, tente de repousser les djihadistes de Boko Haram qui ont débuté leurs attaques au Tchad en 2015.

Huit civils tués au Niger

Le groupe djihadiste nigérian a également frappé le Niger voisin, où huit civils ont été tués jeudi soir dans une attaque menée dans la commune de Gueskérou, dans le sud-est nigérien, près du Nigeria, a indiqué un élu local. « Huit personnes, dont une femme, ont été tuées par Boko Haram dans la nuit de jeudi à vendredi à Karidi, dans la commune de Gueskérou », a confirmé à l’AFP un élu de Diffa, la région nigérienne voisine du berceau de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Cet élu n’a pas précisé les circonstances de l’attaque qu’il a attribuée aux « terroristes de Boko Haram ». L’attaque a été menée « aux environs de 21H30 (20H30 GMT) » et a également fait « plusieurs blessés », selon une ONG locale.

Elle coïncide avec l’arrivée jeudi à Diffa de Mohamed Mouddour, le nouveau gouverneur de la région nommé le 8 mars, en remplacement de Mahamadou Bakabé en poste depuis avril 2018.

Sport : sept pays seront présents à la Cup Africa Judo 2019 qui s’ouvre ce samedi au Tchad

Sept pays invités sur 54 ont confirmé leur présence à l’Africa Cup qui s’ouvre ce samedi 23 mars au Palais de sport de Diguel de N’Djamena.

A quelques heures de l’ouverture de l’Africa Cup, seulement sept pays ont confirmé leur présence sur 54 invités. Il s’agit du Burundi, Cameroun, Madagascar, Mali, Sénégal, Tunisie Togo, selon le Comité olympique sportif tchadien (Cost).

La compétition s’ouvre ce samedi 23 mars pour la catégorie Junior et le 24 pour la catégorie Cadet.

C’est le Palais de sport de Diguel, dans le 8e arrondissement de N’Djamena, qui abritera ce tournoi organisé par la Fédération tchadienne de judo (FTJ).

Tchad : un jeune élève à bord d’une voiture écrase une fillette d’environ quatre ans

Une voiture de marque corrola, vitres fumées, conduite par un élève du lycée Adventiste de N’Djamena a écrasé une fillette âgée d’environ 4ans dans la matinée du jeudi 21 mars.

C’est autour de 10h que la scène s’est déroulée au quartier Chagoua dans la commune du 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. A bord de la voiture qui a tamponné puis écrasé la fillette, un jeune lycéen de l’école confessionnelle “Adventiste”.

Pour certaines personnes présentes à ce triste événement, la mort de la fillette était un accident. Pour les autres, c’est le résultat d’un acte bien réfléchi. Selon ces derniers, la fillette pouvait être en vie, mais le conducteur a décidé de mettre fin à sa vie en marchant sur elle avec sa voiture.

Accident ou pas accident, la scène a conduit à un violent affrontement entre les élèves de l’établissement et les proches de la défunte, produisant le chaos dans le quartier. Grâce à l’intervention de la police, la paix est revenue et le conducteur est conduit au CSP7.

 

Tchad : l’hélicoptère porté disparu a été retrouvé et les membres de son équipage morts

L’hélicoptère de l’armée de l’air du Tchad disparu depuis quelques jours a été enfin retrouvé. Malheureusement les membres d’équipage sont retrouvés sans vie.

L’hélicoptère de l’armée de l’air qui a disparu des radars depuis le 13 mars 2019 aurait été localisé dans la soirée du jeudi 21 mars 2019, aux encablures des frontières tchado-nigériennes. Les quatre membres de l’équipage ont été retrouvés morts. Pour l’heure, aucun détail sur les circonstances dans lesquelles ces militaires ont retrouvé la mort.

Un avion aurait été déjà envoyé par l’armée pour rapatrier les dépouilles mortelles de ces soldats morts en mission, apprend-on des sources familiales des victimes. Mais la confirmation de la disparition de l’hélicoptère a été faite jeudi par l’armée, sans donner les circonstances de leur mort.

L’état-major général de l’armée ne donne non plus des précisions ni sur la mort des membres de l’équipage ni l’état de l’appareil. Donc, les circonstances restent encore floues.

 

Tchad : l’Association Femmes Anti-Clivage dit non à la discrimination raciale

Le monde célèbre ce 21 mars la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Au Tchad, la journée est commémorée par l’Association Femmes anti clivage (AFAC).

À l’instar des pays du monde, l’Association Femmes Anti Clivage célèbre ce 21 mars 2019, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À l’occasion de cette journée, l’AFAC dénonce “avec la dernière énergie” le cas de la bastonnade d’une femme par les militaires au Lac et aussi toutes les autres formes de discriminations que subissent les femmes dans leurs vies quotidiennes.

Une journée, une célébration et des enseignements

À travers cette journée, l’AFAC se fixe le devoir d’honorer non seulement la mémoire des victimes, mais aussi manifester sa ferme volonté à limiter toutes les formes de souffrances discriminatoires dont subissent les victimes.

L’AFAC entend contribuer à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux femmes en particulier par une certaine catégorie de personnes. Ces injustices sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup de femmes souffrent, selon l’association.

L’AFAC est une association qui prône la paix, la cohabitation pacifique à tous les Tchadiens ainsi que la tolérance, le dialogue et le respect dans la diversité culturelle et idéologique de tout un chacun, qui sont des gages indispensables pour le développement social du Tchad.

Enfin, l’AFAC souhaite que cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination soit une occasion pour chacun de réfléchir sur le principe fondamental énoncé dans la charte des Nations-Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, afin de le mettre en pratique.

En proclamant la journée internationale en 1966, l’Assemblée générale des Nations-Unies a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.

Tchad : l’armée nationale confirme la disparition d’un hélicoptère militaire avec 4 personnes à bord

Huit jours après la disparition de l’hélicoptère de l’armée de l’air, l’état-major de l’armée tchadienne déclare dans un communiqué publié ce jeudi 21 mars, que des recherches sont en cours.

Où est passé l’hélicoptère de l’armée de l’air tchadienne qui “ a décollé de N’Djamena le 13 mars à 10 heures 45 ” ? L’état-major de l’armée tchadienne confirme, dans un communiqué publié le jeudi 21 mars, sa disparition et promet de tenir informée l’opinion “au moment venu” des résultats des recherches.

Le document précise que l’armée de l’air tchadienne et les forces terrestres, appuyées par les aviations française et américaine, mènent des recherches dans la zone où l’appareil pourrait être localisé.

 

Tchad : l’ASCAD célèbre la journée mondiale de la santé bucco-dentaire dans les établissements

Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, l’Association stop carie dentaire (ASCAD), en partenariat avec l’Alimentation générale (AG) et la société la Rosée, a procédé ce mercredi à la donation des brosses à dent et des pates dentifrices aux élèves de l’école primaire de Goudji.

Placée sous le thème « agis pour la santé de ta bouche », la journée mondiale de la santé bucco-dentaire a été célébrée au Tchad par des actions à l’école primaire de Goudji et par une conférence-débat à la faculté des sciences de la santé organisées par l’Association stop carie dentaire.

A la faculté de médecine de N’Djamena, Dr Zahra H. Doutmtou, chirurgien-dentiste, par ailleurs présidente de l’ASCAS a animé une conférence axée sur le thème « hygiène buccale » qui a vu la participation des étudiants et du personnel de la faculté de médecine de l’université de N’Djamena. Une conférence riche en échanges et des brillantes interventions de la part des participants et les membres de l’association par les techniques d’hygiène et les méthodes préventives contre la carie dentaire.

Pour la présidente de l’ASCAD Dr Zahra Doumtou « la carie dentaire est la maladie bucco-dentaire la plus courante à travers le monde. La cause majeure de la carie est liée à la consommation importante du sucre qui peut facilement provoquer les douleurs, perte de dents et de problèmes esthétiques ». À la sortie, les participants se disent satisfaits pour la présentation de ce thème. Cette initiative jeune est un exemple à copier, dixit un étudiant en médecine.

L’ASCAD est une association à but non lucratif agréée en 2016 et enregistrée sous polio numéro 4952 qui œuvre pour la sensibilisation de la population sur l’impact sanitaire de la carie dentaire. Elle a pour objectif de prévenir de la carie au sein de la population par les multiples campagnes dans le milieu scolaire et extra-scolaire par la sensibilisation.

Tchad: le conseil d’administration de l’UNABA adopte le projet de budget 2019 de plus d’un milliard

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden a présidé le 19 mars 2019, le conseil d’administration de l’université Adam Barka d’Abeché (UNABA). Le plan d’action et le budget de l’UNABA sont adoptés par le conseil, à hauteur de 1 012 100 000 FCFA. La période d’exécution est du 1er janvier au 31 décembre 2019.

A l’issue de ce 16e conseil d’administration qui a adopté le budget de l’année 2018-2019, trois recommandations ont été faites.  La première propose de relancer le projet d’accord avec la fondation Cheickh Zaid pour rebaptiser l’UNABA après une demande faite aux autorités. La deuxième est celle de mettre en application l’arrêté fixant les frais d’inscription jusqu’à la mise en place des académies. Le conseil recommande enfin au ministère de l’Enseignement supérieur d’organiser un atelier d’appropriation des documents nationaux en matière de planification stratégique.

D’ici le 15 avril 2019, l’année académique 2018 2019 débutera à l’UNABA.

Rencontre avec les partenaires du ministère

Juste après la tenue du conseil d’administration qui a vu la présence du recteur d’académie de la province de l’Est, Pr Mackaye Hassane Taisso, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est entretenu avec l’administration de ladite université, la section SYNECS et le bureau de l’UNET.

Avec le bureau local du syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS UNABA), le ministre a reçu les doléances de ses partenaires sociaux. Les représentants des enseignants exigent la reprise de la nouvelle année académique le 15 avril prochain par le paiement de leurs primes et arriérés.

“La nouvelle année ne sera effective que si et seulement si les arriérés de salaire des heures supplémentaires, de mission et de vacation sont totalement apurées. Au moins une année d’arriérés des heures supplémentaires, de mission et de vacation (surtout  2016-2017 et les reliquats de 2015-2016) soit effectivement payée”, dit d’une manière très ferme le secrétaire général du SYNECS UNABA, Issa Justin Loungue.

 

Tchad : le Festival DARY institutionnalisé par le gouvernement

Le Conseil ordinaire des ministres de ce jeudi 21 mars 2019 a eu à examiner et adopter deux projets de texte à son ordre du jour dont le premier projet de décret portant institution du Festival National des Arts et de la Culture dénommée « DARY ».

Le projet portant institutionnalisation du festival Dary a été présenté par le ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat.

Selon le compte rendu du conseil des ministres présenté par le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, ce 21 mars 2019, cette proposition découle de l’engouement et de la participation active et massive des représentants des 23 provinces du Tchad à la première édition du festival Dary.

Celle-ci s’est tenue du 22 Décembre 2018 au 02 Janvier 2019 à N’Djamena et les prestations ont drainé plus de 200.000 visiteurs.

Tchad : la DCPDC accorde trois jours au gouvernement pour résoudre le problème de gaz domestique

Le bureau de la Dynamique citoyenne pour la protection des Droits du Consommateur (DCPDC) a organisé ce mercredi une conférence de presse sous le thème « les consommateurs face à la crise de pénurie de gaz butane au Tchad ».

Déjà plus d’un  mois que la pénurie de gaz butane fait couler d’encre et de salive. Pour ce faire, la DCPDC, restant dans sa logique de défendre les consommateurs,  a dénoncé avec fermeté le laxisme de l’Etat face à cette situation.

Selon son président, Moussa Mahamat Mahadi, il est inadmissible pour un pays pétrolier comme le Tchad de se retrouver sans aucune réserve, ni prévision voire sans planification pendant la période de révision, tout en mettant à mal et en panne la vie des paisibles citoyens. « L’argument selon lequel la raffinerie est en révision ne tient pas. Il n’y a pas autre raison que l’incompétence de ceux qui dirigent la raffinerie et l’ARSAT. Nous demandons la démission  des responsables de ces deux institutions », lance-t-il.

Par ailleurs, la DCPDC propose une solution transitoire qui est celle de permettre aux ménages d’utiliser les moyens combustibles traditionnels comme les bois des arbres morts qu’on peut trouver un peu partout dans le pays.

Aussi, la DCPDC interpelle le gouvernement à préserver la quiétude sociale en résolvant dans un bref délai l’épineuse question de cette pénurie. Le président de la DCPDC convie le président de la République à se pencher résolument à une issue pérenne afin de sauver ce qui reste du social. Par conséquent, pour les préjudices subis par les consommateurs relatifs à cette pénurie de gaz butane, la DCPDC exige du gouvernement des dommages et intérêts au nom du peuple tchadien.

Dans la même logique, la DCPDC donne 72 heures pour saisir les instances judiciaires afin de rendre justice à tous les Tchadiens  pour cette forfaiture inoubliable. « La DCPDC est disposée à toute éventuelle discussion avec le gouvernement pour l’intérêt général et surtout elle est déterminée à faire entendre raison à ce dernier afin de rendre le gaz butane disponible à tout le monde et c’est pour le bonheur.

Tchad : « Mon intime », le nouveau projet pour des serviettes hygiéniques réutilisables

A travers le projet « mon intime », la fondation Tchad helping hands va concevoir des serviettes bio, lavables et réutilisables pour les jeunes filles.

C’est visiblement une exclusivité au Tchad où la question des menstruations reste taboue.

En effet, elle est considérée comme la femme battante dans le milieu féministe de N’Djamena. Amina Priscille Longoh, est à la tête de la fondation Tchad Helping Hands. Sa dernière bataille : le projet « Mon intime ».

 

Tchad : plus de 842 millions FCFA pour le budget de fonctionnement de l’INSTA

Le 21e conseil d’administration de l’Institut national des Sciences et techniques d’Abeché (INSTA) s’est tenu le 20 mars 2019, dans la capitale provinciale du Ouaddai.

Le budget 2019 de cet établissement qui s’élève à 842 167 533 FCFA contre 770 090 077 FCFA en 2018 a été adopté. Le budget 2019 comparé à celui de 2018 est en augmentation de 8,56%, qui résulte essentiellement des arriérés.

Les recettes de ce budget 2019 sont essentiellement constituées de la subvention de l’Etat, des ressources propres et des produits antérieures. Pour l’année 2019, L’Etat octroie une subvention de 610. 900 000 FCFA.

Les ressources propres de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché sont estimées à 47 790 000 Fcfa. Elles proviennent essentiellement des frais d’inscription des étudiants en régime spécial et des prestations de service. Les recettes propres représentent 6% du budget global.

“Le principal souci qui nous a guidés dans l’élaboration de ce budget est celui de garantir précisément les salaires des contractuels et les indemnités et autres accessoires des enseignants sur 12 mois. Certaines lignes de fonctionnement ont été alimentées après avoir été nulles durant quatre ans”, a indiqué le directeur général de l’INSTA, Professeur Malloum Sultan.

Médias : des professionnels tchadiens et maliens créent un réseau pour le développement

Par un communiqué de presse, l’on apprend la naissance d’un réseau des journalistes tchadiens et maliens. C’est le renforcement des relations entre le Tchad et le Mali qui s’installe.

Ils sont plus que jamais liés. Cette liaison, les professionnels des médias des deux pays, à sav oir le Tchad et le Mali, la concrétisent par la création d’un réseau dénommé « Réseau des journalistes tchadiens et maliens pour le développement » selon le communiqué de presse publié le mardi 20 mars 2019.

L’objectif de ce réseau est de renforcer les liens de coopération entre les médias dans les deux pays amis pour la mise en œuvre des valeurs des actions sécuritaires en vue de mutualiser les efforts pour le développement.

Etant le fruit d’une relation entretenue depuis des décennies entre les deux peuples, le « Réseau des journalistes tchadiens et maliens pour le développement » entend soutenir les liens d’amitié et de solidarité entre les deux pays amis, a fait savoir le président de cette structure, Saladine Mahamat Sabour.

Pour son début, un bureau paritaire composé de 14 membres est mis sur pied pour assurer sa conduite. La présidence de ce réseau est assurée par le Tchad et la vice-présidence revient au Mali.

 

Fait divers : un homme perd la vie à l’intérieur d’un cabinet de soins

Selon les témoignages, le patient a fait son entrée au cabinet de soins, logé dans une concession, vers 16 heures et est décédé une heure après.

Dans l’après-midi du 19 mars, au quartier Farcha Madjorio, dans le premier arrondissement de N’Djamena, un homme d’une trentaine d’années  trouve la mort dans un cabinet de soins de fortune. Paniqué, le  soi-disant médecin, détenteur de ce cabinet,   n’a pu saisir la police. Il a fallu attendre jusqu’à 22 heures pour que son frère, ne pouvant plus supporter cette situation,  aille informer la police qui s’est aussitôt déployée pour faire le constat et embarquer le détenteur des lieux. Aucun proche de la victime ne s’est présenté sur le lieu.

D’après les sources, ce cabinet existe depuis longtemps mais son détenteur n’a aucune autorisation légale et aucune formation dans le domaine médical, hormis sa formation en secourisme donné par la Croix-Rouge du Tchad. « Il hospitalise les gens et même tout », affirme un riverain.

Ce cas amène à relancer le débat sur le contrôle des centres et cabinets de soins que le ministère de la Santé publique a entamé courant 2018 et qui a vu la fermeture de quelques sites hors normes.

 

Tchad : au nom du vivre ensemble, les français et les arabes y cohabitent avec plus de 120 langues locales

Au Tchad où le français cohabite avec l’arabe tchadien, la langue véhiculaire et majoritairement parlée par les quinze millions d’habitants.

Mais ces deux langues officielles doivent également cohabiter avec plus d’une centaine d’autres langues utilisées à travers le pays. Alors quand parle-t-on arabe, français, sara ou encore kabalaye ?

Dans un restaurant branché, perché sur le toit d’un immeuble de la capitale Ndjamena, pas besoin de tendre l’oreille pour distinguer plusieurs langues. Ici, jeunes travailleurs et étudiants passent du français à l’arabe en quelques secondes. « Ici, au niveau du restaurant, le plus souvent, on parle uniquement l’arabe. C’est une manière de se distraire parce que c’est une langue maternelle, et c’est très facile de l’utiliser. Ça ne demande pas beaucoup d’efforts. Mais dans le cadre du travail, c’est uniquement la langue française qu’on utilise », explique Abakar, un ingénieur de 28 ans.

A côté de lui, ses amis sirotent un thé. Et beaucoup disent utiliser aussi leur langue maternelle selon les sujets abordés. « Je parle kabalaye en famille quand notre sujet de discussion est un sujet sensible, sur les questions de parler des problèmes de la famille et que l’on est au milieu de plein de monde on parle le kabalaye pour ne que d’autres personnes ne comprennent », témoigne Leïla, la gérante du restaurant Ndjamena Fast Food.

L’arabe et le français, les deux langues officielles

Même constat pour Youssouf, un écrivain et doctorant. Lui utilise le kanembou pour mieux négocier ses prix au marché. « Je sais que la plupart des commerçants au marché sont des kanembou. Je pourrais ainsi oser une certaine familiarité. Et là, il va peut-être me recevoir avec beaucoup d’égards, et me faire des prix assez raisonnables », explique-t-il.

Au Tchad, le français et l’arabe sont les deux langues officielles. Et plus de 120 langues sont parlées à travers le pays.

 

Tchad : environ 500 mille enfants seront vaccinés contre la rougeole

 » Comment riposter contre l’épidémie de la rougeole au Tchad ? « , est la question a fait l’objet d’une rencontre entre le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers, ce mardi à N’Djamena.

Depuis son apparition en 2018 au pays, la rougeole a fait plus de 283 victimes. Cette rencontre qui s’est tenue le 19 mars consiste à circonscrire les flambées épidémiques dans le pays afin de réduire la morbidité et la mortalité due à la rougeole.

Ce plan de riposte contre la rougeole prévoit vacciner 95% des enfants de 6 mois à 9 ans afin de contribuer à rompre la chaine de propagation de cette épidémie. Mais aussi assurer une bonne coordination des activités de la riposte à tous les niveaux et une bonne gestion des données, conduire une évaluation post-campagne

Au total 9 districts sanitaires totalisant 5 810 cas sont retenus pour ces activités de lutte contre cette épidémie qui permettra de vacciner 521 296 enfants de 6 mois et 9 ans.

Rappelons que les premiers cas de cette maladie ont été déclarés fin avril 2018 dans les districts sanitaires d’Ati, de Bokoro et de Gama, tous situés dans la partie Nord du Tchad. En 2018, le ministère de la Santé publique fait état de plus de 3 000 cas suspects de rougeole répartis dans 105 districts sanitaires du pays.

 

Tchad : trente motos remises aux gagnants de la Promo MAXI KDO

Le 19 mars 2019, ce sont dix gagnants qui ont reçu leurs MOTOS des mains du personnel de Tigo Tchad.

Ils sont trente à gagner des motos pour la première session de la Promo MAXI-KDO. La direction générale de Tigo Tchad a procédé ce 19 mars 2019 à la remise des motos aux intéressés. Pour  la province de N’Djamena, ils sont douze à gagner après tirage au sort.

Le bal de remise des motos a été ouvert par le directeur Afrique de Tigo le 13 mars. Hier, deux premières motos ont été remises aux gagnants. Pour rappel, le tirage au sort des MOTOS a été réalisé par les consommateurs et pour les consommateurs, comme cela a été le cas pour le #GAGNANT de la voiture de la précédente #PROMO.

Pour profiter des KDO, il suffit simplement de souscrire aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner. En d’autres termes, il suffit de souscrire plusieurs fois aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB pour augmenter vos chances de gagner par tirage au sort. Soixante motos restent en jeu.

Tchad : Mariam Oudar en lice pour le Prix de la femme entrepreneure innovante

Dans le cadre de la campagne « Mon lait est local », Mariam Oudar est en compétition pour le concours régional sur le lait local. Cette compétition vise à primer des femmes engagées et innovantes dans le secteur du lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad.

Mariam Oudar est la première femme non scolarisée à oser concourir à un prix sous régional.

Ouvertes le lundi 18 mars 2019, les votes continuent jusqu’au 22 mars. L’objectif de la compétition organisée dans le cadre de la 3ème édition du Forum africain des femmes leaders a pour objectif de promouvoir et rendre visible la place des femmes dans les chaines de valeur « lait local ». Forum en question aura lieu du 29 au 31 mars 2019, à Ouagadougou au Burkina Faso.

Il s’agit en effet, dans le cadre de cette activité de mettre en exergue les talents de 3 femmes reconnues pour leur engagement et innovation dans la filière lait local afin qu’elles servent de modèles aux autres femmes engagées ou qui veulent s’engager dans ce domaine.

Tchad : le gouvernement appelle à la mobilisation de 476 millions de dollars pour répondre à l’urgence humanitaire en 2019

Le gouvernement du Tchad et la communauté humanitaire ont appelé, le mardi 19 mars, par un communiqué de presse, les donateurs à un financement de plus de 470 millions de dollars pour aider des millions de personnes en urgence humanitaire.

Cet appel a été lancé à l’occasion du forum humanitaire et développement  couplé cette année au lancement conjoint du plan de réponse humanitaire et du plan de réponse pour les réfugiés 2019-2020. Ces plans ciblent plus de 2 millions de personnes plus vulnérables.

Vu le faible contexte de développement, le Tchad continue d’être affecté par une situation de crises humanitaires complexes marquées par les déplacements des populations, l’insécurité alimentaire et les urgences humanitaires. Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne a insisté sur l’importance de poursuivre le travail conjoint afin de réduire durablement les vulnérabilités.

Les déplacements de populations forcées de fuir les violences et l’insécurité continuent dans les zones frontalières, avec près de 708 400 personnes en situation de déplacement dont 450 000 réfugiés et demandeurs d’asile, au Sud, à l’Est et à l’Ouest du pays.

Sur l’ensemble des besoins en financement exprimés, près de 212 millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins des 450 000 personnes réfugiées et demandeurs d’asile. Ils  proviennent pour la plupart de la République centrafricaine, du Nigeria, du Soudan ainsi que des retournés tchadiens et des personnes à risque d’apatridie.

Aussi, la situation nutritionnelle demeure en constante dégradation, tel que souligné dans le plan de réponse humanitaire évoquant une augmentation des cas de malnutrition de 29% par rapport à l’année 2018. De plus, 3,7 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure dans six départements des provinces du Tibesti et du Lac nécessitant une aide d’urgence.

Face à cette urgence humanitaire, le gouvernement du Tchad et toute la communauté humanitaire ont insisté sur la mobilisation des ressources et la nécessité d’agir à travers une approche intégrée. « Nous en appelons à la générosité des donateurs et les exhortons à continuer de soutenir nos actions en faveur des personnes vulnérables », demande le coordonnateur humanitaire au Tchad, Stephen Tull.

Tchad : la jeunesse Massa tient son premier forum de réflexion à N’Djamena du 22 au 23 mars

La jeunesse Massa tient son premier forum de réflexion du 22 au 23 mars au Centre culturel Al-Mouna, à N’Djamena. Cette édition est placée sous le thème : « La jeunesse Massa face au défi du développement socio-économique et culturel ».

Les Massa communément appelés « Banana », terme qui signifie « mon ami » et par lequel ils accueillent les visiteurs, sont un peuple du bassin du Logone. Ils vivent dans les plaines marécageuses des régions du Mayo-Kebbi au Tchad et du Mayo-Danaye au Cameroun. Localisé entre le 10° et le 11° degré de l’altitude nord et les 15 e et 17 e degrés de longitude Est, ce groupe ethnique fait partie des populations païennes (Musgum, Musey, Tupuri, Mundang, Kuang, Sara du sud voir Birom et Bachama du Nigeria) que  Dr Malbrant appelle les fétichistes. Ces peuples collaborent en des nombreuses occasions, activités commerciales, pêche et chasse collectives.

La jeunesse Massa est, de nos jours, en mal de repères culturels. Gagnée par l’esprit égocentrique hérité des élites partisanes du clivage, cette jeunesse ne sait plus à quel saint se vouer. « Il est donc temps de revenir comme un seul homme, passé en revue tous les maux qui minent cette génération pourtant marquée de plein corps par la mondialisation », lance le coordinateur adjoint du comité d’organisation du FREJEM, Allafi Amadou Nganansou.

Ce forum, dont il est question, vise à relever le défi à travers des conférences-débats, des projections de films culturels massa et recueillir des propositions afin d’élaborer une feuille de route pour pallier les maux qui minent la société Massa. Ce forum verra la participation de la jeunesse Massa sans distinction.

 

Tchad : les plans de réponse humanitaire et des réfugiés 2019 déjà lancés

Le ministère de l’Economie et de la Planification du Développement et les principaux acteurs de l’aide au Tchad ont procédé ce mardi 19 mars au lancement du 3ème Forum Humanitaire et Développement pour la présentation du plan de réponse humanitaire 2019.

Le Forum Humanitaire et Développement est un cadre régulier d’échange d’informations et de connaissances entre les principaux acteurs de l’aide humanitaire au Tchad. C’est un rendez-vous annuel qui permet de faire un état des lieux de la situation des personnes nécessitant de l’aide humanitaire et la présentation des planifications des actions humanitaires de l’année 2019.  Au cours du forum, des discussions sont engagées sur des questions complexes en vue d’en avoir une compréhension commune, tout en faisant progresser la nouvelle façon de travailler au Tchad.

Selon le coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Tchad, Stephen Tull, en 2019, la communauté humanitaire ciblera 2 millions de personnes selon les priorités humanitaires axées sur trois objectifs stratégiques : sauver et préserver la vie et la dignité des populations affectées ; réduire la vulnérabilité des populations affectées à travers le renforcement de la résilience ; contribuer à la protection des populations vulnérables et renforcer la redevabilité envers les populations affectées. « Le caractère chronique des crises humanitaires au Tchad nous appelle à renforcer notre capacité de préparation à la réponse et à investir davantage dans les actions préventives pour atténuer les risques et conséquences humanitaires » souligne-t-il.

Cette 3ème  édition du forum va mettre en lumière quelques programmes clés visant à assister les populations les plus vulnérables, en faisant avancer le développement local, la paix, la justice et la sécurité. « Le gouvernement reconnait l’importance de ces deux documents stratégiques qui sont alignés sur le PND 2017-2021, et qui visent à maximiser l’impact des interventions humanitaires tout en favorisant la réduction des risques et vulnérabilité en faveur d’un développement plus durable et résilient » soutient Issa Doubragne, ministre de l’Economie et de la Planification du Développement.

Outre, l’ensemble des acteurs pencherons au cours du forum sur le plan national de réponse aux réfugiés  et d’engager les discussions et réflexions sur l’optimisation des ressources humanitaires et de développement, en appui au gouvernement.

Tchad : le révolutionnaire Albadour Acyl Ahmat Akhabach est de retour au bercail

D’après l’annonce faite par la Présidence de la République, il a regagné le sol national dans la matinée de ce lundi 18 mars. Le retour de cet opposant est « la résultante de la politique de la main tendue prônée par le chef de l’Etat », est-il précisé dans le communiqué.

Accueilli par le directeur de cabinet civil adjoint du Président de la République, Brahim Mahamat Djamaladine et le conseiller diplomatique du Chef de l’Etat, Acheïkh Ibn Oumar, M. Albadour Acyl Ahmat Akhabach a été conduit à la villa des hôtes.

Albadour Acyl Ahmat a été chef de service à la Direction du Protocole de la Présidence de la République lorsqu’il a opté pour la lutte armée en intégrant le mouvement CDR de son feu père Acyl Ahmat Akhabach.

Parents, amis et connaissances ont également fait le déplacement de la villa des hôtes à N’Djari pour lui souhaiter un bon retour parmi eux. Le retour au Tchad, ce 18 mars 2019, du désormais ex-maquisard Albadour Acyl Ahmat Akhabach fait suite à l’amnistie générale décrétée par les autorités après la promulgation de la loi fondamentale du 4 mai 2018.

Afrique – TEF : les candidats sélectionnés pour le Programme d’entrepreneuriat 2019 seront connus le 22 mars

La Fondation Tony Elumelu (TEF), la principale philanthropie africaine engagée pour l’autonomisation des entrepreneurs africains, annoncera les noms des candidats sélectionnés pour l’édition 2019 de son programme d’entrepreneuriat le 22 mars prochain.

L’événement, qui représente la cinquième édition du programme d’entreprenariat de la Fondation, aura lieu dans les locaux de l’Hôtel Transcorp Hilton à Abuja.

  • Plus de 1 000 entrepreneurs de 54 pays africains participent à l’édition 2019
  • Un événement à suivre sur TEFConnect – le hub numérique de l’entrepreneuriat en Afrique

Chaque année, la Fondation Tony Elumelu ouvre son portail de candidatures aux entrepreneurs africains avec des projets d’entreprises et des entreprises embryonnaires de moins de trois ans. Dans le cadre de son programme d’entreprenariat de 100 millions de dollars, la Fondation autonomise chaque année 1 000 entrepreneurs qui bénéficient d’un capital d’amorçage non remboursable de 5 000 dollars, d’un accès à des mentors, d’un programme de formation de 12 semaines et des possibilités de promouvoir leurs entreprises auprès d’un public international. Tous les candidats ont accès à TEFConnect, le hub numérique de l’entreuprenariat en Afrique, qui offre un accès aux réseaux, à la formation, à d’autres sources de financement et à des opportunités d’affaires.

Afin de faire bénéficier sa trousse d’outils d’entreprenariat éprouvée au grand nombre d’entrepreneurs, la Fondation a lancé en 2018 TEFConnect, la plateforme de réseau numérique pour les entrepreneurs africains. Cette plateforme, qui compte actuellement plus de 400 000 utilisateurs, offre aux entrepreneurs la possibilité de se mettre en réseau, de suivre des formations et de nouer des partenariats d’affaires afin de développer leurs activités au-delà des frontières physiques.

Au cours des quatre premières années depuis le lancement de son programme d’entreprenariat, la Fondation a autonomisé directement 4 000 entrepreneurs africains et indirectement 470 autres entrepreneurs avec l’appui de partenaires de la Fondation. La Fondation a récemment nommé Ifeyinwa Ugochukwu au poste de Directrice générale à compter du 1er avril. Ugochukwu succède à Parminder Vir, OBE, qui continuera de contribuer avec son expérience et son expertise en tant que membre du conseil consultatif de la Fondation.

La nouvelle Directrice Générale, Ifeyinwa Ugochukwu, a souligné l’importance des partenariats pour toucher des entrepreneurs supplémentaires en dehors de l’engagement annuel de 1 000 entrepreneurs de la Fondation.

“Chaque année, nous constatons une augmentation significative du nombre de candidatures. Notre partenaire dans la mise en œuvre, Accenture Development Partnerships, examine et finalise actuellement les candidatures. Plus de 215 000 entrepreneurs de 54 pays africains ont postulé, contre 151 000 l’année dernière, avec une augmentation de la participation des femmes de 62 000 en 2018 à 90 000 en 2019. Ces chiffres croissants témoignent du désir brûlant de l’entrepreneur africain à développer notre continent, et nous devons convertir de toute urgence cette passion en entreprises viables pour assurer le développement de notre continent”.

“Notre programme a développé un mécanisme robuste pour orienter les capitaux de manière efficace et effective vers ceux qui peuvent les déployer dans les communautés locales avec le plus grand impact. Nous sommes disposés à travailler avec des partenaires afin de faire évoluer la plateforme et les processus que nous avons créés. L’autonomisation des entrepreneurs africains doit être une responsabilité partagée pour créer une prospérité économique pour tous”, a-t-elle déclaré.

Osato Noah, Responsable Afrique de l’Ouest d’Accenture Development Partnerships, a déclaré : “nous travaillons avec la Fondation Tony Elumelu depuis le lancement de son programme d’entreprenariat. En 2015, lors de la première édition du programme, nous avons examiné 20 000 candidatures pour la Fondation et cette année-ci, nous en avons examiné plus de 215 000. La diversité et la rapidité avec lesquelles les candidatures ont évolué au cours des quatre dernières années ont été incroyables. Nous félicitons la Fondation Tony Elumelu pour son engagement en faveur de la transparence du programme et Accenture est fier de s’associer à la réalisation de ce projet panafricain”.

La cérémonie d’annonce de la sélection comprendra également une réunion des anciens bénéficiaires nigérians du programme de la TEF, ainsi qu’un dialogue interactif avec le Promoteur de TEF, Tony O. Elumelu, CON.

 

Tchad : le ministre de l’Enseignement Supérieur fait sa tournée dans les universités de la zone septentrionale du pays

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Rechercher et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, entame une visite des universités, instituts universitaires et écoles normales dans la zone septentrionale, à partir d’aujourd’hui, 19 mars 2019.

Pendant dix jours, jusqu’au 27 mars, le chef du département de l’Enseignement supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden, va vivre la réalité de terrain à l’Université Adam Barka, à l’Institut national des sciences et techniques d’Abeché et à l’Ecole normale supérieure d’Abéché. Il se rendra ensuite, à l’Institut national supérieur des arts et métiers de Biltine, puis à l’Université polytechnique de Mongo et à l’Université d’Ati.

Deux mois après la tournée dans les établissements publics d’enseignement supérieur  dans la zone méridionale, le ministre Houdeingar veut connaitre les réalités de ceux du septentrion. Il s’agit notamment des difficultés auxquelles font face ces établissements d’enseignement du supérieur, à l’exemple des grèves, de la gouvernance, de l’élasticité des années académiques universitaires. Bien d’autres sujets feront l’objet des rencontres que présidera le ministre de l’Enseignement supérieur.

Ces réunions verront la participation, en dehors de la délégation du ministre, des administrations de chaque établissement, ainsi que des partenaires dont le Synecs (Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur) et l’Unet (Union nationale des étudiants tchadiens). Une occasion toute indiquée pour le ministre Houdeingar de faire certaines mises au point puis encourager les responsables de ces établissements à se mettre au travail pour redonner à l’enseignement supérieur ses lettres de noblesse. Pendant sa tournée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation présidera également des conseils d’administration de ces établissements d’enseignement supérieur.

Le Chef du département de l’Enseignement supérieur qui a entamé sa tournée dans le chef-lieu de la province du Ouaddaï est arrivé ce 19 mars à 9h15mn, à bord d’un avion de la compagnie Tchadia Airlines, où il a été accueilli par le gouverneur de la province du Ouaddaï. Etaient également présents le maire de la ville, les proches collaborateurs du gouverneur ainsi que les responsables des établissements d’enseignement supérieur de la province du Ouaddaï.

 

Tchad : le ministère de la santé publique lance deux projets d’appui aux soins de santé de base au profit du secteur rural

Ce lundi 18 mars, le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers ont procédé au lancement, de deux projets d’appui aux soins de santé de base en faveur du monde rural.

Il s’agit du projet M’PACOS (mettre les patients aux couvertures de la santé primaire) et le PASFASS (projet d’autonomisation sociale de des femmes tchadiennes par l’accès aux services de santé avec une durée de 3 ans (2019-2022). Le 1er projet se localise dans la zone du Logone occidental et le Mandoul ; le second dans le Moyen Chari et l’Ouaddaï.

L’objectif de ces projets est d’améliorer l’accès des populations a des soins de santé de base de qualité, en améliorant la disponibilité et l’utilisation des services de santé maternelle et néonatale, infantile et des adolescentes (SMNIA),de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de planification familiale (PF) dans les régions transfrontalières du Ouaddaï et du moyen Chari .

Ses composantes se situent sur  la gouvernance et le système de santé, l’amélioration de l’offre de soins en SMNI/SSR/PF et l’amélioration de la demande de soins en matière de soins. Ce projet permettra à 125 247 femmes et 12 000 enfants de moins de 5 ans de bénéficier d’une offre de soins améliorée et sensible au genre. 70 000 personnes dont 64 leaders communautaires bénéficieront des actions communautaires.

Renforcement de la qualité de l’offre des services, recherches d’actions, le projet cible 548 000 personnes qui bénéficieront d’un accès amélioré des soins de qualité. Ces projets ont un budget de quatre millions d’euros chacun pour une durée de 36 mois soit 3 ans.

Le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, dans son allocution a affirmé que « la santé de la mère et l’enfant fait partie des priorités. Elle constitue un véritable challenge pour notre pays le Tchad. » Il a tenu aussi à féliciter les efforts des accompagnateurs et les partenaires. L’ambassadeur de la France au Tchad, Philippe Lacoste, d’ajouter « C’est au Tchad que ces projets ont été financés directement par l’AFD. Cela fait suite au rapprochement de ces agences pour l’amélioration de la politique de la santé publique. »

L’expertise France est le maître d’œuvre du projet, l’ONG Actions santé femme et mouvement français du planning familial MFPF ont été désignés comme intervenants et modes opératoires pour la pérennité des actions et les résultats rapides. Leurs missions seront également de mobiliser des missions de compagnonnage auprès des prestataires de soins dans le domaine de la SSR et des droits des femmes.

 

Tchad : Abakar Moussa Azzami intronisé premier chef de canton de Bira (province du Kanem)

Le tout premier chef de canton de Bira, dans la province du Kanem, Abakar Moussa Azzami, a pris fonction, suite à une cérémonie d’intronisation, le weekend dernier.

Le premier chef de canton de Bira, Abakar Moussa Azzami, a été intronisé le samedi 16 mars 2019. L’installation a été faite par le sous-préfet de Mao, en présence d’une délégation venue du Niger, de N’Djamena, et d’autres provinces du pays. Il a été nommé par décret n°981/PR/MATGL/2017 du 14 juillet 2019.

La lecture du saint coran a marqué l’entame de la cérémonie d’intronisation. Le sous-préfet de Mao, a tenu à rappeler au nouveau chef de canton, ses responsabilités légales et politiques.

Le président du groupement parlementaire du MPS (Mouvement patriotique du salut), Ali Koloutou Tchaimi, a félicité la province du Kanem pour la cohabitation pacifique exemplaire. Selon lui, durant ses cinq ans à l’hémicycle, aucun conflit n’a été enregistré dans cette province.

Ali Koloutou Tchaimi a tout de même exhorté la population de la province du Kanem à continuer à cultiver le vivre ensemble, préserver les acquis et encourager la scolarisation des enfants.

Le député Adoum Ali Kedelaye a formulé des motions de remerciements aux personnes de bonne volonté qui ont aidé dans les préparatifs ainsi que dans l’organisation matérielle de cette intronisation.

 

Tchad : N’Djamena prépare la 1ère édition de la semaine du rire pour le Festival International de l’Humour

Le comité d’organisation du festival international du rire, la semaine du rire à N’Djamena a annoncé au cours d’une conférence de presse la tenue de ce festival du 21 au 24 mars à N’Djamena.

Placé sous le thème ‘’Ensemble construisons notre cher pays le Tchad’’, le festival international dénommé la semaine du rire se déroulera du 21 au 24 mars 2019 à N’Djamena, capitale du Tchad. Le festival ne sera pas seulement une occasion de se distraire mais un moment pour faire passer des messages forts de conscientisation, de cohésion sociale entre les fils du Tchad. C’est ainsi que durant les quatre jours du festival, des thématiques telles que la paix, la cohabitation pacifique, l’amour de la patrie, la non-violence, le développement socioéconomique seront débattues.

Selon le président du comité d’organisation de ce festival, Charles Badjam, l’intérêt d’un tel événement pour le Tchad est de positionner N’Djamena sur la scène internationale de la culture. Car, dit-il, le Tchad a tristement dominé l’actualité internationale tant par des guerres que par des soubresauts politico-militaires qui ont mis à mal la cohésion sociale.

Avec pour objectif un rendez-vous annuel où des artistes confirmés d’Afrique et les nouveaux talents se confondent, le festival verra la participation des poids lourds de l’humour, tels que Gohou Michel, Mamane, Agalawal, Digbeu Cravate ; et des musiciens du rang de DJ Kerozene, Daphné, Tenor. Et aussi des artistes locaux, Abdoulaye Nderguet, Colonel Dinar, Menodji etc.

Cette première édition est un grand défi pour les Tchadiens. « Nous devons nous mobiliser pour rendre la fête belle et pour que notre cher pays le Tchad et surtout N’Djamena entre dans le concert des capitales de la culture », a invité Charles Badjam. Le festival se déroulera à l’hôtel Radisson Blu, au Palais du 15 janvier et au stade Idriss Mahamat Ouya.