Tchad : deux ans après, la poliomyélite semble avoir reculé au pays

Le  Comité technique de transition de la poliomyélite a tenu le 28 mars 2019, sous la présidence du sous-directeur de la vaccination, Youssouf Ahmat Annadif, une réunion au ministère de la Santé publique.

Après deux années successives sans détection du polio virus sauvage au Nigeria, le polio virus sauvage de type 1 (PVS1) a refait surface dans l’État de Bornou en 2016 avec la notification de 4 cas. Des polios virus circulant, dérivés du vaccin de type 2 (PVDV2), ont également été signalés en mars et en novembre 2016 respectivement dans les États de Borno et Sokoto.

Pour relever les perspectives d’avenir avec la baisse des financements futurs en faveur de la poliomyélite, il faut trouver des alternatives pour anticiper et ne pas perdre les acquis. Cette situation a interpellé tous les pays de la région du Bassin du Lac Tchad et leurs partenaires, pour intensifier les intensifier les activités de prévention et de contrôle afin d’empêcher la résurgence de cette épidémie dans cette partie du monde.

Pour pallier à cette situation, il est prévu le renforcement du Programme élargi de vaccination de routine et la surveillance épidémiologique dans les provinces frontalières du Nigeria.

Cette réunion a regroupé les représentants des partenaires, les cadres du ministère de la Santé publique et les responsables de la société civile œuvrant dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination.

 

Tchad : retour sur les épisodes marquant le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris par des jeunes migrants

Une vingtaine de jeunes migrants ont envahi tôt le mardi 26 mars les locaux de l’ambassade du Tchad à Paris, saccageant notamment le mobilier de bureau.

Dans la matinée de ce mardi-là, ces jeunes migrants qui se filmaient en direct sur la plateforme Facebook Live ont pris d’assaut les locaux de la représentation du Tchad auprès de la République française dans le très chic XVIe arrondissement de Paris, avant d’être évacués par la police française quelques heures plus tard.

Un communiqué qui a ainsi été publié par le ministère tchadien des Affaires étrangères, qui a condamné « avec force » le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris et demandent aux autorités françaises « de traduire ces délinquants devant la justice ». « Le ministère des Affaires étrangères demande instamment aux autorités françaises de veiller à la sécurité de l’ambassade et de son personnel conformément aux dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961 », pouvait-on lire.

Tchad : la CNPC et l’ONAPE envisagent la relance de l’économie avec la promotion de l’emploi

L’office National de Promotion de l’emploi, en collaboration avec la CNPC, a tenu mercredi 27 février 2019, une rencontre d’échange portant sur le plaidoyer pour une synergie d’action dans la création d’emplois. Mais aussi, pour la relance du processus d’homologation et de nationalisation des postes pour une employabilité durable et un travail décent.

L’objectif de cette rencontre vise non seulement à sceller un partenariat crucial avec la CNPC, mais aussi à faire respecter les lois et les règlements du travail qui sont reconnus par le Code du travail tchadien, selon une source à l’ONAPE.

Le directeur général de l’ONAPE, Fayçal Hassan Hissein affirme que l’objet de la rencontre porte essentiellement sur le processus de sensibilisation pour un retour massif de la main d’œuvre dans le secteur privée. Cet objectif passe par un processus d’homologation et de nationalisation des postes.

Pour sa part, le vice-président de la CNPC indique qu’il est là pour parler des conditions et des procédures d’embauche, des employés expatriés et des jeunes locaux dans le cadre des procédures, des lois et des règlements en commun accord avec l’ONAPE, à travers les formations et les recrutements.

Fayçal Hassan Hissein conclut que l’ONAPE est le seul organe habilité à effectuer des opérations sur les recrutements et l’emploi des jeunes, selon l’article 294 du Code du travail, suivi de la convention collective de 2002. Cette convention donne la compétence d’habilitation à l’ONAPE vis-à-vis des entreprises nationales ou étrangères, en lui permettant de préciser le personnel vacant des postes, de définir les conditions de recrutement et les modalités de travail.

Tchad : un guide de bonne pratique à la disposition des bouchers et des producteurs de lait

Un atelier de validation des guides des bonnes pratiques d’hygiène du boucher, du producteur et du collecteur de lait, et du manuel d’inspection des abattoirs, s’est ouvert le mercredi 27 mars à N’Djamena.

Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux chaines de valeur. Les experts de la direction vétérinaire du ministère de l’Elevage et des Productions animales et du Projet d’appui aux chaines de valeur ont pris part à l’atelier afin de contribuer à l’élaboration d’un document visant à renforcer les compétences des acteurs de la filière viande et lait.

« Le guide de bonne pratique du boucher, du producteur et du collecteur de lait ainsi que le manuel des procédures d’inspection des structures d’abattages traduisent la volonté du département en charge de l’élevage à garantir une production saine de la viande et du lait pour les consommateurs et de booster à terme les exportations de la viande et autres produits dérivés », a déclaré Modobe Ngarbaroum, coordonnateur national du Projet d’appui aux chaines de valeur.

Le document permettra d’harmoniser les activités des produits dérivés de l’élevage. Des formations en faveur des acteurs de la filière viande et lait sont prévues dans le cadre du projet.

Tchad : « Négocier veut dire être corrompu, je ne travaille pas avec les corrompus » (Ousman Adam Diki)

Le directeur général des services des douanes et des droits indirects, Ousman Adam Diki a entamé une mission de contrôle dans la province du Lac Tchad, notamment à Bol.

La mission vise à améliorer les recettes de l’Etat et à s’imprégner de conditions de travail des agents des douanes sur le terrain.

Au cours d’une rencontre avec le Colonel Ousman Adam Dicki, le secrétaire général de la province du Lac a estimé que le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement au Lac Tchad a négativement impacté l’économie de la province, ce qui est à l’origine de l’essoufflement des recettes douanières. Cependant, il a souligné que l’administration provinciale et le service des douanes entretiennent une étroite collaboration.

Le chef de circonscription de la douane du Lac, Adoum Nouri Allatchi a relevé une panoplie de difficultés auxquelles la direction provinciale douane est confrontée. Selon lui, ces difficultés sont entre autres l’insuffisance du personnel et de moyens de transports.

Le directeur général des douanes et des droits indirects, Colonel Ousman Adam Diki a mis en garde les responsables qui jouent avec la richesse de la République. « Quand vous négociez, ça veut dire que vous êtes corrompus. Moi je ne travaille pas avec les agents corrompus », a déclaré le directeur.

Il a pris bonne de note des préoccupations soulevées par les agents des douanes. Il les encourage à se mettre résolument au travail pour améliorer les recettes de l’Etat. Le directeur général a ensuite échangé avec les opérateurs économiques de la province du Lac Tchad sur les tracasseries routières. Le directeur général des douanes et le secrétaire de la province ont renouvelé leur engagement à soutenir les opérateurs économique afin de relancer l’économie de la province.

Le service des douanes de la province du Lac a été salué pour son travail remarquable ; rien que pour le semestre de l’année 2019, les recettes s’élèvent à 1 milliard 580 millions Francs CFA.

Tchad : 2197 agents de l’ANS contestent leur radiation verbale sans droits sociaux

Le porte-parole d’un groupe d’ex-agents de l’Agence nationale de la sécurité, Bokhit Adam Saleh a saisi le 1er mars 2019 le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena d’une plainte contre le directeur général de l’ANS.

En cause, la radiation de 2197 agents sans droits sociaux, « pour des raisons que nous ignorons », précise Bokhit Adam Saleh. D’après lui, cette opération s’étale sur trois ans, notamment 2017-2018-2019. « Malheureusement, nous avons été renvoyés verbalement, jusqu’à nos jours cela n’a été accompagné d’aucune note relative au renvoi tant collectif qu’individuel », explique-t-il dans une plainte.

« La plupart d’entre nous avons été recrutés à l’époque du Centre de recherche et de coordination des renseignements (CRCR, ex-ANS, ndlr) vers les années 90. Certains d’entre nous étaient encadrés par les experts américains, français, italiens, soudanais et égyptiens. Cela constitue une perte pour l’Etat sachant qu’il a investit colossalement sur nous et que nous ne sommes pas utilisés au prorata de l’investissement échu », poursuit-il.

Le groupe qui qualifie son renvoi d’abusif, demande à la justice de le rétablir dans ses droits, conformément aux lois en vigueur.

Tchad : le gouvernement et la Cour d’appel maintiennent la décision sur la restriction des réseaux sociaux

Le dernier verdict sur la censure des réseaux sociaux au Tchad est tombé ce jeudi 28 mars. La Cour d’appel confirme la décision prononcée par le tribunal de N’Djamena, le 04 octobre dernier, pour le maintien de la restriction des réseaux sociaux au Tchad.

La levée de la restriction des réseaux sociaux au Tchad n’est pas pour aujourd’hui. La cour d’appel vient de confirmer la décision du tribunal de N’Djamena. Une décision qui rejette la requête des deux avocats demandant la levée de la censure des réseaux sociaux en République du Tchad.

L’arrêt a été rendu ce matin du 28 mars au parquet de N’Djamena. Une décision qui n’a pas satisfait les deux avocats. Selon eux, ils vont saisir la commission des droits de l’Homme des Nations-Unies, pour contraindre les autorités tchadiennes à lever cette restriction.

En effet, les plaignants ont usé de toutes les voies de recours nationales. Ils ont porté plainte le 15 aout 2018 et ont fait appel le 4 octobre 2018. Le hasard a fait que la cour d’appel rend son verdict le 28 mars, date marquant la censure des réseaux sociaux.

 

Tchad : des leaders féminins formés pour la construction de la paix nationale

Trente leaders des associations féminines ont été formés sur l’engagement féminin, la gouvernance locale et le plaidoyer du 25 au 27 mars dans le cadre du projet Voix de Paix.

Elles sont au total trente femmes représentant dix associations féminines venant de l’intérieur du Tchad à bénéficier de cette session de formation organisée par l’organisation Voix de Paix.

Au cours de ce séminaire, les participantes ont été formées sur les modules axés sur l’engagement citoyen, la gouvernance locale et les techniques de plaidoyer. Toutes ces unités de formation concourent à l’appréhension de la notion de citoyenneté vis-à-vis de la gouvernance locale.

Pour le directeur pays Equal Access International, Clément Sianka, cette session de formation qui n’est ni la première ni la dernière contribuera certainement à la construction de la paix. « La semence est déjà en vous et ce que nous attendons de chacune de vous c’est de repartir faire la restitution de ce que vous avez appris aux autres membres de vos associations en espérant que ça changera quelque chose dans nos vies », a-t-il exhorté lors de la cérémonie de clôture.

Tchad : un an après la censure, les réseaux sociaux sont toujours interdits au pays

Depuis une année, le gouvernement tchadien a ordonné la censure de tous les médias sociaux pour des raisons sécuritaires. Toutefois, certains internautes parviennent à contourner la censure pour se connecter.

Depuis le 28 mars 2018, les médias sociaux tels que Facebook, Tweeter, Watthsapp etc. demeurent inaccessibles au Tchad.

Malgré de nombreuses actions des organisations de défense des droits humains, tant nationales qu’internationales, pour exiger la levée de cette censure, cela fait douze mois que les Tchadiens n’ont toujours pas accès aux réseaux sociaux.

Les internautes sont donc contraints de recourir à d’autres solutions en utilisant des adresses IP étrangères pour contourner la censure.

« Qu’importe les mesures qui sont prises, tant qu’on a un accès à internet on peut les déverrouiller à travers des applications telles que les VPN, donc aujourd’hui la plupart des utilisateurs ont compris. Ils arrivent à contourner la censure en utilisant des applications VPN.

Mais cela a un coût, parce que déjà le fait de transiter par d’autres serveurs à l’extérieur avant d’atteindre la destination finale fait que la connexion n’est pas fluide comme avant.

On met plus de temps à télécharger, donc plus de temps à consommer de la bande passante. Donc ça impacte par exemple le budget internet mensuel des personnes », explique Salim Azim Assani, entrepreneur des Technologies de l’information et de la communication.

D’autres internautes, en revanche, contournent la censure en se connectant sur les réseaux camerounais.

« C’est interdit mais lorsque je n’arrive pas à me connecter librement sur les réseaux sociaux dans mon pays et qu’à côté j’ai un accès libre, je n’ai pas le choix. Depuis qu’on n’a plus accès aux réseaux sociaux au Tchad, je me connecte beaucoup plus sur les réseaux MTN et ORANGE du Cameroun.

Il suffit d’aller aux quartiers Walia ou Sabangali, proches de la frontière Camerounaise, pour avoir la connexion garce à une Sim MTN ou Orange.

Non seulement la connexion internet du Cameroun est fluide, mais elle est dix fois moins chère que la connexion internet du Tchad donc je ne me casse pas la tête.

C’est un manque à gagner pour notre économie, mais tant pis », raconte l’étudiant Emmanuel Madjadoum qui dit n’avoir aucun autre choix.

 

Tchad : l’opposition menace de boycotter le processus électoral

Elle fait suite au constat selon lequel Le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) note que le Gouvernement n’a toujours pas modifié le décret 216 du 21 février 2019, portant désignation des membres de la CENI.

« On est passé à la vitesse supérieure en désignant un militant du MPS président de la CENI », estime le coordonnateur du FONAC, Ganghnon Mbaibai Nadbang. L’opposition démocratique a « transmis au Président de la République la liste des partis politiques, qui conformément aux textes en vigueur, doivent être ses représentants à la CENI », explique le communiqué.

D’après le FONAC, « malgré les instructions du Président de la République adressées au président du CNDP lui demandant de corriger les irrégularités du décret querellé, ce dernier refuse ostensiblement d’obtempérer », précise-t-il.

Le Front de l’opposition estime que « le président du CNDP use et abuse de tous les subterfuges à vouloir, coûte que coûte, imposer et désigner lui-même les représentants de l’opposition à la CENI ».

Il prévient que « si le décret 216 n’est pas immédiatement modifié conformément à la liste arrêtée par l’opposition démocratique, il demandera à toute l’opposition de prendre toutes les dispositions pour boycotter le processus électoral enclenché ».

Tchad : près de 2000 fonctionnaires privés de salaire à cause des faux diplômes

Au total 1991 présumés faux diplômes ont été décelés. Il y a eu 607 au ministère de l’Education nationale, 407 au ministère de la Santé et 197 au ministère des Finances et Budget. 

Au Tchad, près de deux mille fonctionnaires n’ont pas perçu leurs salaires du mois de mars pour détention de faux diplômes, selon les résultats d’un audit en cours au sein de la Fonction publique, travaillant dans différents départements ministériels.

En outre, 156 faux diplômés ont été dénombrés à la Sécurité publique, 78 au ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, 75 au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Le ministère de la Communication, l’Assemblée nationale et la présidence de la République comptent respectivement 2, 3 et 7 agents détenteurs de faux diplômes.

Face à la situation, certains fonctionnaires ont pris d’assaut la Direction de la solde du ministère des Finances pour avoir des explications, mais ils ont été redirigés vers les Directions des ressources humaines (DRH) de leurs ministères respectifs où les listes des fonctionnaires incriminés peuvent être consultées.

« Si une personne est inscrite sur la liste par erreur, elle a un mois pour prouver le contraire », renseigne un cabinet d’audit.

Dans cet audit, seuls les diplômes nationaux obtenus dans les universités, écoles et instituts professionnels du Tchad ont été pris en compte.

Tchad: Barhadine Adoum Haggar installé dans ses nouvelles fonctions

Le nouveau commandant de l’armée de terre, le général de division, Barhadine Adoum Haggar, a pris fonction le mercredi 27 mars.

Il a été installé par le chef d’état-major des armées 1er adjoint, le général de division, Djimadoum Tiraina.

Musique militaire, passage en revue des troupes, la remise de l’étendard au nouveau commandant de l’armée de terre tchadienne ont marqué le début de la cérémonie.

Le général, Djimadoum Tiraina a recommandé à la troupe de l’armée de terre de reconnaître désormais le général Barhadine Adoum Haggar comme leur nouveau chef.

« Officiers, sous-officiers et hommes de terrain, vous reconnaîtrez le général Barhadine Adoum Haggar comme votre chef. Vous obéirez aux règlements et lois militaires», a-t-il instruit.

Le général Barhadine Adoum Haggar a remplacé à cette fonction le général de division Tahir Erda Tahir actuellement chef d’état-major général des armées.

 

Tchad : une force mixte pour la sécurité frontalière avec la Libye en voie d’être créée

Le gouvernement tchadien va créer une force de sécurité mixte dans la province du Tibesti, dans le nord du pays, afin de sécuriser la frontière avec la Libye, zone désertique où opèrent les trafiquants, les orpailleurs illégaux et les terroristes.

Cette force mixte sera composée de gendarmes, de policiers et de militaires de l’armée tchadienne. Son commandement sera basé à Kouri Bougoudi, une zone aurifère située dans le nord-ouest du Tchad.

Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une zone difficile à  contrôler, du fait de la topographie du terrain désertique.

Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur campement dans le sud libyen voisin d’où ils mènent des incursions en territoire tchadien.

Tchad : ACRA et les Organisations de la société civile lancent un projet pour lutter contre les violences de genre

Les Organisations  de la Société Civile (OSC) avec la fondation ACRA  ont procédé au lancement, ce mercredi 27 mars, du projet pour la lutte contre les violences de genre.

Le projet dénommé « le défi de la crise oubliée au Tchad : les organisations de la société civile luttent contre les violences de genre », initié par la Fondation ACRA en partenariat  avec consortium de la société civile, vise  à travers des sessions de formation, de sensibilisation et de communication à l’intention des femmes et des jeunes filles, à lutter contre toute forme de violences faites à leur égard. Aussi, de contribuer à l’égalité homme-femme et à l’émancipation des femmes et des jeunes filles au Tchad.

D’une durée de 5 ans, le projet va s’étendre dans 6 provinces du Tchad à savoir N’Djamena ; Logone oriental, Logone occidental ; Mandoul ; Moyen-Chari et Salamat. Les OSC tchadiennes seront outillées et financées afin d’utiliser les connaissances acquises et leurs capacités renforcées pour prévenir toute forme de violences. « On met l’accent sur la création des outils et des conditions pour que nos actions soient durables », souligne la coordinatrice du projet ACRA, Silvia Gregoço. L’implication des structures locales dans les zones d’intervention est au centre de la réussite de ce projet car ça permet d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires.

Les bénéficiaires

Ce projet concerne 120 faiseurs d’opinions : chefs traditionnels et religieux qui bénéficient des activités de recherche, sensibilisation et formation sur les droits de la femme. 1 250 femmes  composées des réfugiés, retournées, déplacées internes, femmes célibataires, personnes handicapées, autochtones etc. 3 072 filles et enfants et 200 000 personnes tchadiennes, retournées, refugiés centrafricaines, ethnies minoritaires etc.

Tchad : une descente des forces de sécurité à Gaoui fait 4 blessés

La descente des agents de sécurité sur le site des retournés de Gaoui aux fins de délogement du marché dudit site a occasionné la blessure de quatre personnes. L’incident s’est déroulé ce mardi 26 mars.

Quatre personnes blessées dont un cas grave ce matin au site des retournés de Gaoui dans le 8èmearrondissement. Des témoins renseignent que le fait est parti de la descente des éléments de la police de proximité N°14 et les agents municipaux du 8ème arrondissement pour déloger les commerçants du marché du site des retournés de la Centrafrique. Cela a soulevé le mécontentement des jeunes retournés.

Plusieurs sources affirment que les jeunes ne sont pas d’avis et se sont opposés à la descente des agents de sécurité pour renvoyer les commerçants du lieu.

« C’est dans cette protestation des jeunes que la police a procédé à de tirs de gaz lacrymogène. Ces tirs ont blessé quatre personnes. Un cas grave de blessure à la tête a été enregistré et plus de 15 cas d’évanouissement de même », confie un témoin.

Dans l’anonymat, un responsable du site a évoqué qu’il a eu des pourparlers avec les agents de la sécurité pour reporter le délogement du marché.

Malgré le bras de fer, la police a pu déloger le marché du site des retournés. En effet, le marché est placé aux abords de l’entrée principale du site.

 

Tchad : le CERGIED organise un colloque sur les investissements chinois en Afrique Centrale

Le Centre d’études et de recherches sur la gouvernance des industries extractives et développement durables (Cergied) organise du 26 au 28 mars un colloque international sous le thème : « Les investissements chinois en Afrique centrale : enjeux, opportunités et défis ».

Ce colloque s’inscrit en droite ligne des activités de recherche menées entre 2010-2012 par les chercheurs de l’ex GRAMP/TC devenu Cergied. Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Natural ressource gouvernance institute (NRGI) va examiner les enjeux, les opportunités et les défis liés aux investissements chinois directs, en particulier en Afrique centrale.

Pour les nouveaux défis, le Cergied a mobilisé les chercheurs, les experts et les décideurs pour débattre sur les investissements chinois en Afrique centrale avec pour thème : « les investissements chinois en Afrique centrale : enjeux, opportunités et défis ».

À travers ce colloque, le Cergied entend contribuer à servir de cadre pour la mise en commun des solutions innovantes qui intègrent la coopération sino-africaine dans le processus de développement durable des pays africains. Ce colloque vise à faire un état des lieux des investissements dans les secteurs des industries extractives, infrastructures, télécommunication, agriculture, pour chacun des pays de l’Afrique centrale.

A l’ouverture de ce colloque, le directeur général du Cergied, Dr Maoundonodji Gilbert, dans son allocution, a signifié aux participants que « la Chine est la puissance émergente qui investit le plus dans les autres pays du Sud car 80% de ses IDE en Afrique se destinent à des pays en développement. C’est dans cette perspective qu’il convient de questionner l’évolution de la présence de la Chine en Afrique ».

La finalité est de contribuer à nouer le dialogue entre chercheurs, experts, décideurs et de servir de cadre pour la mise en commun de solution qui intègrent la coopération sino-africaine dans le processus de développement durable des pays en Afrique centrale et de l’Afrique en général.

Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, Dibé Galy Panain, « la chine est un partenaire majeur qui accompagne le Tchad à travers ses investissements dans les différents secteurs clefs pour le développement de ce pays. » En attendant les résultats de ce colloque qui seront d’un grand intérêt pour le Tchad, il a tenu à féliciter le Cergied et le NRGI pour cette initiative.

Le colloque offrira des espaces d’interactions entre les acteurs de développement, les universitaires, les institutions réglementaires et de conformité, les acteurs étatiques et non-étatiques, les organismes régionaux et les médias.

 

Tchad : le RAPCP condamne le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris

Le président du Réseau des Associations pour la Paix du Logone Occidental (RAPCP), Moussa Alkali Moussa condamne énergiquement, dans un communiqué datant du mardi 25 mars 2019.

Elle déplore les actes de vandalisme perpétrés contre les locaux de l’Ambassade du Tchad en France par des hors-la-loi.

Le RAPCP exhorte le Tchad et la France à tout mettre en œuvre pour que ces hommes sans foi ni loi répondent de leurs actes devant la justice afin de préserver les relations diplomatiques entre les deux peuples.

Par ailleurs, le président du RAPCP, Moussa Alkali Moussa affirme soutenir inlassablement et sans faille le président Idriss Déby Itno. Il l’appelle à rester toujours soudé et vigilant avec son homologue français Emmanuel Macron pour contrecarrer les actions anti-démocratiques et rebelles qui tendent à saper les relations diplomatiques, et qui risquent de nuire au développement du Tchad.

Tchad : l’Etat cède 4000 m2 de terrain à la société tchadienne SAFA

Le Gouvernement a adopté mardi le 26 mars, un projet de décret soumis par le ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, relatif à la cession à titre onéreux au profit de la Société tchadienne SAFA, d’un terrain de 4000 m2.

L’adoption intervient au cours du conseil des ministres. Le terrain est à détacher du titre foncier n° 625, Section I, îlot 11, situé à l’actuelle Cité Internationale des affaires, commune du deuxième arrondissement à N’Djamena.

« La proposition de cession dudit terrain, se justifie par l’adéquation entre les activités envisagées par la société et celles programmées sur ce site. La société Safa s’engage à remplir toutes ses obligations », précise le porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Le ministre n’a pas donné de détails sur les activités envisagées par la société.

 

International : Vingt-et-une personnes arrêtées après avoir envahi et saccagé l’ambassade du Tchad à Paris

Selon un opposant tchadien, il s’agissait de migrants protestant contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités.

L’ambassade du Tchad à Paris a été envahie, dans la matinée du mardi 26 mars, par une vingtaine de Tchadiens qui réclamaient la délivrance de leur passeport par l’administration consulaire. A la suite de cette occupation, 21 personnes ont été interpellées pour dégradations et violences volontaires, a précisé la préfecture de police de Paris.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères tchadien, Béchir Issa Hamidi, a dénoncé « une bande d’une vingtaine de délinquants », qui a « [agressé] le personnel et [vandalisé] les documents consulaires et autres biens matériels ». Dans un communiqué, le ministère « condamne avec force » l’occupation de son ambassade et « félicite »les forces de l’ordre françaises « qui ont interpellé » les auteurs.

Selon un opposant tchadien ayant requis l’anonymat, ces migrants tchadiens protestaient contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités tchadiennes.

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, prise lors de l’occupation, on entend en outre un des Tchadiens reprocher à la France de protéger le régime du président Idriss Deby, arrivé au pouvoir en 1990 en renversant Hissène Habré avec l’aide de Paris.

Ingérence française

Il dénonce également la récente intervention de l’armée française au Tchad. Fin janvier, des rebelles tchadiens étaient entrés depuis la Libye dans le nord-est du pays et des frappes françaises avaient stoppé leur avancée, suscitant de nombreuses critiques en France et au Tchad.

L’opposition tchadienne avait alors dénoncé « l’ingérence française ». Aux yeux de nombreux Tchadiens, la France apparaît comme la protectrice d’un régime prédateur et corrompu, alors que la population se débat dans la misère, sans espoir de voir émerger un semblant de démocratie.

 

Tchad : le gouvernement adopte le projet de loi portant Code électoral

Le Conseil extraordinaire des ministres tenu ce mardi, 26 mars 2019, a examiné et adopté quatre projets de texte parmi lesquels le projet de loi portant Code électoral.

Ce texte fixe les règles générales applicables au recensement électoral, au référendum et aux élections présidentielles, législatives et locales.

De manière générale, ce projet de loi vise essentiellement à réguler le processus électoral au Tchad, traduction parfaite de la volonté politique du gouvernement à mieux organiser et gérer ce processus conformément aux recommandations issues du Forum National Inclusif.

Il faut relever que des innovations majeures sont observées dans ces deux projets de loi.

Tchad : la CPDC se félicite des échanges constructifs engagés avec Idriss Déby Itno

Les partis politiques membres de la CPDC ont tenu, mardi 19 mars 2019, une plénière au cours de laquelle ils ont examiné l’évolution de la situation créée par la parution d’un décret du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La CPDC se réjouit que « l’ensemble des partis politiques de l’opposition démocratique ont demandé l’annulation pure et simple du décret en question et ont arrêté une liste des partis politiques de l’opposition éligibles à la CENI, en conformité avec la loi. La CPDC appelle les partis politiques de l’opposition à maintenir cette dynamique unitaire, selon un communiqué du 25 mars ».

Le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djime Bichara, note que « l’Union européenne, avec elle la communauté internationale, se déclare disposée à apporter sa contribution, notamment financière, à l’organisation des élections législatives et municipales annoncées, à condition que la CENI soit inclusive et que les conditions de leur organisation obéissent aux standards en la matière, garantissant des scrutins transparents et crédibles ». La CPDC salue cette disponibilité et souscrit entièrement à l’exigence de l’amélioration de l’organisation des élections qui a toujours été calamiteuse dans notre pays.

Elle note la disponibilité du Président de la République à organiser une table-ronde sur le processus électoral afin de trouver un consensus et parvenir à des élections apaisées. La CPDC demeure ouverte au dialogue dans des conditions propres à produire des résultats probants.

Enfin, elle se dit surprise de la polémique sur la reconnaissance ou non des institutions en place. Elle estime cette polémique sans objet compte tenu des échanges constructifs engagés entre la CPDC et le Président de la République. Elle réitère son ancrage dans l’opposition démocratique et entend continuer son combat sans faiblir, par les moyens démocratiques, notamment en prenant part à toutes les étapes du processus électoral.

Tchad : le Docteur Kodi Mahamat Bam désigné président de la Céni

Réunie aujourd’hui, 25 mars 2019, en séance plénière extraordinaire, la Coordination du Cadre national de dialogue politique (CNDP), a procédé à la « désignation consensuelle » du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Après quatre heures de discussion, le choix s’est largement porté sur la personne de Dr Kodi Mahamat Bam.

L’annonce a été faite ce jour à travers un communiqué de presse signé par le président du CNDP, Mahamat Zen Bada.

Tchad : la Cour Suprême fait sa rentrée judiciaire sous le prisme du changement d’attitude

Placée sous le thème : « le respect de l’éthique et de la déontologie par le magistrat », la rentrée judiciaire 2018-2019 de la Cour suprême a eu lieu ce lundi.

Ouverte en présence du ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, représentant le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature, la rentrée judiciaire 2018-2019 de la Cour suprême a eu lieu ce 25 mars au Palais du 15 janvier à N’Djamena.

Dans son intervention, le président de la Cour suprême, Samir Adam Annour a longuement insisté sur le changement de comportement de tous les corps judiciaires. Car, la 4ème République, selon lui, doit être l’incarnation du renouveau, de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière. “J’exhorte tous les corps judiciaires sans exception à un changement radical de comportement“, a lancé Samir Adam Annour.

Mise en garde

Toute personne qui ne change pas de comportement, enfreint les lois de la République, me trouvera sur son chemin“, a averti le président Deby dans une de ses déclarations. Ce message du chef de l’Etat, comme l’a souligné le président de la Cour suprême, interpelle à plus d’un titre le code judiciaire dont les tares sont connues de tous à savoir entre autres la lenteur dans le traitement des dossiers, les condamnations pécuniaires fantaisistes, les mises en liberté sous des prétextes fallacieux et les relax et acquittements inexpliqués.

D’ores et déjà, pour notre part, nous avons commencé à mettre en application cette mise en garde salutaire“, s’est félicité le premier magistrat de la Cour suprême. Allusion faite à la révocation de 4 magistrats au cours de l’année 2018 pour divers manquements par le Conseil supérieur de la Magistrature, agissant dans sa formation disciplinaire. “Dans tous les cas, le Conseil supérieur de la Magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration de la confiance de nos concitoyens en sanctionnant sans hésitation tous les manquements“, a réagi Samir Adam Annour.

Nonobstant certains agissements qui ternissent l’image de la profession de magistrat, d’autres comportements sont à encourager. “C’est le lieu aussi de féliciter ceux de nos collègues magistrats qui sont nombreux et anonymes, qui résistent au sirène de la tentation, font honneur à la profession et exercent leur métier avec dévouement et abnégation et le vivent comme un véritable sacerdoce“, a reconnu Samir Adam Annour .

Par ailleurs, dans le souci de rapprocher la justice du justiciable, un décret a été signé au cours de l’année écoulée consacrant la mise en place de la Cour d’Appel de Sarh qui est aujourd’hui fonctionnelle. “Nous espérons que dans un proche avenir, le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour la mise en place des Cours d’Appel de Faya, de Bongor et de Moussoro afin de soulager nos concitoyens des provinces“, a souhaité le président de la Cour suprême.

 

Tchad: les femmes victimes de violences essaient de briser le silence

Au Tchad, une vidéo d’une femme violemment fouettée a provoqué l’indignation.

Pendant environ 37 secondes, des coups de fouet insoutenables infligés par deux hommes.

La séquence a été largement relayée sur les réseaux sociaux et la justice a décidé d’ouvrir une enquête. Pour les associations de défense de droits de l’homme, ce cas n’est pas isolé : il existe de nombreuses victimes, mais elles restent silencieuses.

Alors la diffusion de vidéos violentes pousse des femmes à briser ce silence malgré les tabous et l’impunité judiciaire.

Tchad : Abéché dispose d’un nouveau générateur pour renforcer la production électrique

Un nouveau générateur électrique de grande capacité a été livré la semaine dernière au centre d’exploitation et de production d’Abéché de la société nationale d’électricité.

Le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou s’est félicité de la livraison lors d’une descente au centre d’exploitation de la société nationale d’électricité.

Le matériel permettra de renforcer les besoins en énergie de la population d’Abéché qui ne bénéficie que d’une couverture électrique alternée par quartiers et sur des horaires variés.

Le chef d’exploitation du centre de la SNE d’Abéché, Rozzi Kalle, s’est réjoui de l’arrivée du générateur qui va renforcer la capacité de la ville. « D’ici une semaine, le nouveau générateur sera en marche pour réduire les délestages », a-t-il précisé.

Le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, a rassuré les abéchois que d’autres efforts sont en cours pour renforcer la capacité énergétique de la ville. « La ville d’Abéché est devenue grande. Avant nous n’avions qu’un seul groupe qui n’est pas de capacité suffisante pour fournir la ville de manière générale. Aujourd’hui, le Gouvernement a envoyé un autre groupe. C’est un soulagement pour la ville », a expliqué le Gouverneur.

Ramadan Erdebou a insisté sur la gestion et l’entretien des deux générateurs électriques pour éviter des pannes. Il a par ailleurs demandé au ministère du Pétrole et de l’Energie de fournir du carburant en quantité suffisante.

 

Tchad : le Directeur des impôts inspecte les centres de N’Djamena

Le directeur général des impôts, Oumar Ardja et son équipe ont visité ce jeudi 21 mars les cinq centres des impôts de la ville de N’Djamena. L’objectif de la descente était de constater le fonctionnement des centres et la mobilisation des recettes fiscales.

Au cours des entretiens, les fonctionnaires des différents centres ont relevé plusieurs difficultés, notamment en terme de moyens roulants, de locaux et de matériel. Le directeur général des impôts a promis d’apporter des réponses rapidement pour permettre aux agents d’améliorer l’efficacité des services des impôts.

Faire l’impossible pour effacer la crise

Le 5 mars dernier, le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat a évoqué un déclin des recettes du mois de février au niveau de la direction des impôts, lors de la réunion hebdomadaire des régies financières au Palais présidentiel. Deux jours plus tard, le chef de l’Etat a remplacé par décret le directeur général des services des impôts et son adjoint.

Lors de la passation de service, le nouveau directeur général des impôts, Oumar Ardja, s’est dit déterminé à « faire l’impossible, pour effacer la crise et relancer l’économie nationale afin de reprendre le chantier pour le décollage du Tchad ». La nouvelle équipe à la charge de mener la modernisation des procédures et des procédés par l’informatisation de l’ensemble du système de collecte des impôts.

Tchad : le Chef d’état-major général des armées vient d’être remplacé

Après une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du pays, le président Idriss Déby a procédé à plusieurs changements à la tête de l’appareil sécuritaire.

Le chef d’état-major général des armées du Tchad, en poste depuis six ans, a été remplacé dans la soirée du vendredi 22 mars, par le président Idriss Déby. Ce remplacement intervient quelques heures après une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du pays qui a fait vingt-trois morts dans les rangs de l’armée.

Par décret présidentiel, le chef de l’Etat a procédé vendredi à plusieurs changements à la tête de l’appareil sécuritaire. Le chef d’état-major général des armées, Brahim Seid Mahamat, a été remercié, après six ans de service.

Il est remplacé par Taher Erda qui était jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre. Egalement ancien directeur de la police nationale, M. Erda est un très proche du président Déby, avec qui il a combattu avant son accession au pouvoir en 1990.

Tchad: 20 enseignants-chercheurs distingués par le CAMES à Abeché

Ils sont au total vingt de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché à être distingués par le Conseil africain et malgache d’enseignement supérieur (CAMES). Sur les vingt, dix-huit sont des Maîtres assistants et deux, des Maîtres  de conférences.

La cérémonie honorifique de ces enseignants-chercheurs de l’INSTA promis aux différents grades du CAMES  a été présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, en présence du recteur d’académie de l’Est, Pr Mackaye Hassane Taisso.

Au total, ils sont vingt à être distingués par le CAMES. Dix-huit Maîtres assistants et deux Maîtres de conférences. Parmi les distingués, figure une femme : Dr Djalal Khalil Ardjoun, actuel ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, élevée au rang de Maître assistant.

Selon le directeur général de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché, Pr Malloum Sultan, cette distinction des enseignants-chercheurs promis aux différents grades du CAMES vient résorber le problème de manque cruel des enseignants. “ Cet éloquent résultat obtenu ces 4 dernières années place l’INSTA en première place au niveau national au regard de sa taille. L’INSTA doit en être fier. Ce qui place Abeché, comme le deuxième pôle universitaire du Tchad”.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, tout en félicitant les lauréats, trouve dynamique l’INSTA et les résultats le prouve. Il se dit satisfait et exhorte à faire plus.

Plus de deux cents articles scientifiques ont été publiés par les enseignants-chercheurs de l’INSTA avec un brevet d’invention déposé à l’Institut national des propriétés intellectuelles (Paris). Cette invention a été même récemment sélectionnée pour être présentée au salon international africain des inventions et des innovations technologiques à Cotonou. C’est une invention du Pr Soudy Imar Djibrine portant sur un biophytomedicament pour lutter contre le diabète de type2 et le système métabolique.

Au nom des lauréats, Pr Soudy Imar Djibrine a demandé au ministère de l’Enseignement supérieur de lancer officiellement l’école doctorale au Tchad en 2019.

 

CEMAC : la 14ème conférence des chefs d’Etat s’est ouverte à N’Djamena

N’Djamena, la capitale tchadienne, a accueilli le dimanche 24 mars 2019, la 14ème Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).

Cette rencontre est placée sous le thème : « redynamiser l’intégration régionale et restaurer la sécurité en zone Cémac pour le renforcement des réformes économiques ».

Elle verra la participation des chefs d’Etats (ou leurs représentants) des six pays membres de la Communauté à savoir le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Tchad : Denis Sassou Nguesso arrivé à N’Djamena pour la tenue du sommet des Chefs d’Etats de la Cemac

Le Président de la République Idriss Déby a accueilli dimanche soir son homologue Denis Sassou Nguesso. Le Président congolais est arrivé à N’Djamena pour participer au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC.

« C’est le premier chef d’Etat à poser ses valises à N’Djamena, à quelques heures de l’ouverture officielle de la 14ème session Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) », indique la Présidence.

L’avion transportant le chef de l’Etat congolais s’est posé à 20h30 à l’aéroport international Hassan Djamous. La haie d’honneur était composée de membres du gouvernement, du cabinet du chef de l’Etat, du chargé d’affaires de l’ambassade du Congo au Tchad, M. Ossette Daniel et du personnel de la représentation diplomatique congolaise.

Les deux chefs d’Etat ont eu un bref échange au pavillon d’honneur de l’aéroport. La colonie congolaise au Tchad s’est réunie à l’aéroport pour accueillir leur président. Le cortège a pris la direction de l’hôtel où la délégation congolaise est hébergée.