Tchad : validation du bilan des activités économiques présenté par l’INSEED

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a présenté, au cours d’un atelier, le bilan des activités économiques des trois  dernières années du Tchad. Ce bilan des comptes nationaux 2017 a été validé par l’assemblée.

Ouverts par le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla, les travaux de l’atelier de validation des comptes nationaux définitifs 2017, présentés par l’INSEED, visent  à dresser le bilan des activités économiques des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles, les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé par l’INSEED depuis quelques années.

« Un grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux. Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement, d’importation, d’exportation et d’emploi », a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de l’INSEED. Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constatée en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%) et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 2,5%.

« L’INSEED s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes. Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver à ces résultats », a souligné le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla. D’après lui, pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie, il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données nécessaires. Les techniciens en charge de la comptabilité des différents ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une meilleure harmonisation des comptes.

Des défis en matière de comptabilité 

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus  techniquement et financièrement par la Banque mondiale et le FMI demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des données.

Tchad : les Sao dames joueront leur qualification face aux Algériennes à N’Djamena

L’équipe nationale de football, version féminine, participe aux éliminatoires des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle jouera son match retour à N’Djamena le 09 avril, après avoir perdu le match allé à Alger.

Les dames Sao affrontent les fennecs algériens, le 09 avril à N’Djamena.  Une confrontation qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires des jeux olympiques de Tokyo, Japon 2020.

À N’Djamena, au stade Idriss Mahamat Ouya, elles recevront les Algériennes comptant pour le match retour. Déjà à l’aller, les dames Sao ont perdu (2- 0) face à leur adversaire. Un résultat jugé passable à N’Djamena.

Les joueuses auront pour mission de renverser la tendance à ce match.  Principalement, il faudra faire concéder à l’équipe algérienne (3 – 0) buts sans encaisser le moindre but pour se qualifier directement.

Un défi possible d’après le staff tchadien qui croit aux talents des dames Sao.

Musique : l’artiste Melodji en concert ce soir à l’Institut Français du Tchad

Mais en prélude au lancement de son deuxième album, Melodji sera en concert ce vendredi 5 avril à l’IFT (Institut français du Tchad). A cet effet, elle a livré une interview menée par Tchadinfos et repris par journaldutchad.

Bonjour Melodji, parlez-nous un peu de cet album qui va sortir.

Bonjour ! C’est mon deuxième album, il est intitulé « Dream » et il sortira entre fin avril, début mai. Il n’y a pas encore de date. L’album a été enregistré à N’Djamena, Paris et Yaoundé. Il nous a fallu presque un an.

Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour ce deuxième album ?

J’ai attendu longtemps par rapport aux moyens d’abord parce que je n’ai pas assez de moyens pour faire mon deuxième album et je n’avais pas de producteur. J’ai rencontré mon nouveau producteur, c’est lui qui m’a aidée à faire mon album. Sur le premier album, je me suis débrouillée seule pour le faire mais maintenait avec la crise ce n’est pas évident. Tu ne peux pas être seule pour faire de la musique. Dieu merci j’ai un nouveau producteur et un nouveau manager. C’est peut-être eux que j’attendais pour ce nouvel album.

Qu’est-ce que vous nous proposez de nouveau dans cet album ?

J’ai changé vraiment de style. Avant j’étais plus dans de la musique traditionnelle mais dans cet album, mes mélomanes trouveront du RnB, de la Soul, du Reggae. Je mélange tout. En fait, dans mon nouvel album, tout le monde peut s’y retrouve. Des jeunes peuvent s’y retrouver, des personnes âgées aussi.

Pourquoi avoir opté pour ce changement de style ?

Parce que je vise l’international (Rires). Quand tu fais la musique traditionnelle, oui c’est bien, c’est beaucoup apprécié ailleurs. Par exemple lors des festivals où je suis invitée à prester, les gens aiment parce que c’est du jamais vu. Mais la nouvelle tendance, beaucoup d’artistes l’adoptent donc je m’y suis mise aussi parce que je veux aussi être dans cette tendance. Juste mélanger de style et sortir un peu de ma zone de confort pour voir ce que ça donne.

Il y a quand même des titres d’inspiration traditionnelle dans cet album ?

Oui. Dans cet album on trouve tout. J’ai proposé une palette de musique traditionnelle et moderne.

Pour finir, pourquoi vous n’étiez pas présente lors du concert de votre groupe « Matania » ?

C’est parce que j’ai été nominée pour les Canal d’or, je devais y aller. Elles m’ont appelée et je leur ai dit que je devais aller au Canal d’or. Je prépare mon album et mon concert. Alors qu’elles me laissent le temps de faire tout ça peut-être que je serais là la prochaine fois.

 

Tchad : le ministère de l’Elevage interdit la vente illicite des produits vétérinaires animaliers

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré a tenu le mercredi 3 avril la 9ème réunion mensuelle sur la santé animale, en présence des techniciens du département et des partenaires.

Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : le compte-rendu de la 8ème réunion mensuelle sur la santé animale, la présentation de la situation zoo-sanitaire du mois de mars et la présentation des actions mises en œuvre qui découlent de la précédente réunion sur la santé animale.

La directrice des services vétérinaires, Dr. Nodjimadji Rirabé, a fait un exposé de la situation sanitaire devant les participants. Les multiples campagnes de sensibilisation initiées en faveur des éleveurs ont porté leurs fruits, la situation étant désormais « sous contrôle ».

La vente illicite des produits vétérinaires demeure une préoccupation majeure, selon un rapport du ministère. Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré a appelé à la fermeté face à cette situation. Il a précisé qu’une situation probante des établissements de vente des produits vétérinaires doit être faite, (que) des missions d’inspection et de contrôle seront organisées dans tout établissement qui n’est pas en règle dans les normes et (que) les établissements dont les ouvertures ne sont pas effectives verront leur agrément retiré.

Une sensibilisation accrue pour la vaccination

L’Etat et ses partenaires ont lancé des campagnes de vaccination afin de protéger les troupeaux mais font face aux réticences de certains éleveurs.  La Banque mondiale, à travers le Projet régional d’appui au pastoralisme, a mis en place des campagnes de vaccination au Tchad pour protéger les troupeaux d’animaux contre les maladies et renforcer le secteur de l’élevage.

Des fausses rumeurs

Des fausses rumeurs ont circulé selon lesquelles les vaccins tueraient les animaux. Le président de la Confédération interprofessionnelle de la filière élevage a démenti ces informations et a rassuré les éleveurs que les vaccins ne présentent aucun danger pour la santé des animaux.

Tchad : les Saveurs du Sahel primé meilleur projet du hackaton vert

La finale du programme de l’Innovation verte, initiée par Smart village, s’est jouée ce jeudi entre 5 porteurs de projet. Le projet les Saveurs du Sahel a été retenu comme meilleur projet de ce hackaton vert par le jury.

Durant deux semaines, ils sont été coachés par l’incubateur Wenaklabs. Cette finale fait suite au green hackaton qui s’est joué du 5 au 7 mars dernier. Pour cette dernière phase de la compétition, cinq projets, tous bio, ont été retenus. Il s’agit des projets :

  • Toumna qui consiste à transformer l’ail sous différentes formes (poudre, pâte, huile) afin d’assurer une disponibilité continue de ce produit saisonnier ;
  • Rizipisciculture qui est un projet à la fois agricole et halieutique. Il est question de cultiver du riz saisonnièrement et faire l’élevage des poissons.
  • Ganoune leci, porteur d’une source d’énergie bio à l’aide des déchets ménagers.
  • Saveurs du Sahel, prometteur de la transformation de la viande fraiche en viande sèche.
  • life qui est un projet qui porte sur l’assainissement dans la ville de N’Djamena avec pour innovation une application permettant de notifier aux éboueurs que les bacs à ordures  sont déjà pleins.

A la délibération du jury, c’est le projet Saveurs du Sahel qui a été élevé à la première du podium suivi de Rizipisciculture et de Ganoune leci. Le premier a empoché un chèque d’un million, le deuxième, cinq cent mille et le troisième deux cinquante mille.

Le programme de l’Innovation verte, selon sa promotrice, Safia Mahamat, consiste à bien manger, bien vivre et créer de l’emploi. Rendez-vous est pris pour 2020 pour une nouvelle compétition.

 

Tchad : l’Egypte dotera l’Hôpital Général de référence nationale de nouveaux équipements

En visite au Tchad, le secrétaire général du ministère de la Santé publique égyptienne a annoncé tenir une partie des promesses faites au Tchad en dotant l’hôpital général de référence nationale des machines d’hémodialyse. Cette dotation entre dans le cadre de la coopération entre le Tchad et l’Egypte.

Suite à la visite officielle effectuée en mars 2019 à l’hôpital général de référence nationale par le ministre égyptien des investissements et le deuxième vice-ministre de la santé publique, l’Egypte veut bientôt doter cet hôpital de nouvelles machines d’hémodialyse.

C’est la délégation égyptienne venue à N’Djamena le 03 avril et conduite par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Mohamed Gad, qui a annoncé la nouvelle au chef du département de la santé publique du Tchad, Aziz Mahamat Saleh. Mohamed Gad est accompagné par deux experts du foie.

La promesse concernant les nouvelles machines n’est qu’une partie des promesses faites par le vice-ministre égyptien de la Santé publique à N’Djamena. Dans le cadre du projet baptisé PDT Alsissi, l’Egypte prévoit un appui en charge des hépatites virales, un renforcement et équipement du bloc technique du service d’ophtalmologie mais aussi l’accès aux médicaments contre les hépatites virales et la formation du personnel. Pour la concrétisation de toutes ces promesses, les Etats tchadien et égyptien procéderont à la signature d’un accord dans les prochains jours.

Tchad : la Société Nationale d’Electricité se retrouve dans une mauvaise passe énergétique

L’énergie au Tchad reste encore dans un état embryonnaire. Le pays manque d’énergie électrique pour son industrialisation. Zoom sur un secteur électrique porteur d’emploi et de richesse.

L’électricité au Tchad demeure toujours un luxe. Le taux de pénétration jusque-là dans le pays est estimé entre 4 et 5% pour l’ensemble du territoire national. La société nationale d’électricité (SNE), de la scission de la société tchadienne des eaux et d’électricité (STEE), qui elle-même tire son origine de la société équatoriale d’énergie électrique (SEEE) de 1949, conçue pour une population à nombre réduit, peine à satisfaire le besoin national. A nos jours, la SNE ne couvre que 13 localités du pays dans 12 provinces sur les 23 que compte le Tchad. Au cours d’une journée porte ouverte qu’elle a organisée la semaine dernière à l’attention des députés, la société a fait état de toutes ses difficultés.

Des centrales électriques dont même le constructeur et la marque ne sont plus sur le marché. La centrale de Djambal-Bahr qui livre jusque-là à peu près 2 mégawatts est en place depuis 1963. Les montants injectés annuellement pour son entretien dépassent même ce qu’elle produit comme rendement. Un autre générateur installé sur le même site en 2000 offre plus de 4 mégawatts. Et un producteur indépendant vend à la SNE 16 mégawatts. La seule centrale qui répond aux normes internationales, construite par la SNE, est installée à Farcha. Elle a la capacité de production de 81 mégawatts, mais ne fournit actuellement que 61 mégawatts. A côté de ces centrales, la raffinerie de Djarmaya et la société Aggreko injectent plus de 60 mégawatts. Malgré tout, la société éprouve d’énormes difficultés.

Des créanciers insolvables. Des installations difficiles d’accès pour faire de prélèvement sur les compteurs qui représentent à peu près 15% de l’ensemble des abonnés. La fraude qui ruine la société l’empêchant ainsi de s’étendre correctement. Un coût de production plus cher que le prix de vente, avec une vente à perte.

 

Tchad : la mairie de N’Djamena ordonne le retrait des véhicules en mauvais état du transport commun

Le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, a ordonné, par un communiqué officiel signé le 1er avril, aux propriétaires des véhicules servant au transport en commun dont les organes ne sont pas en bon état de les retirer immédiatement de la circulation.

Ce sont les minibus et voitures servant au transport en commun dans la ville de N’Djamena qui sont visés par cette injonction du maire Saleh Abdelaziz Damane. L’ordre est clair, le retrait immédiat de tous les véhicules dont les organes ne sont pas en bon état au risque de les faire saisir par la police municipale et la compagnie de la circulation routière.

Par ailleurs, le maire rappelle que tous les véhicules utilisés comme taxi doivent être peints en jaune, avoir un numéro sur la portière et avoir également un insigne lumineux. Les propriétaires de véhicules qui ne respecteraient pas ces caractéristiques verront leurs moyens de locomotion saisis.

Tchad : la nouvelle équipe de la CENI prête serment devant la Cour suprême

La nouvelle composition de la commission électorale indépendante (Céni) a été renvoyée à ses fonctions, ce jeudi, à la Cour suprême. Cela s’est fait suite à une cérémonie de prestation de serment de ses nouveaux membres devant le président de la Cour suprême.

 « Je jure de respecter la Constitution, les lois et règlements qui encadrent les scrutins et d’adopter une attitude impartiale et objective dans l’exercice de mes fonctions », c’est en ces termes que la nouvelle équipe de la Céni a prêté serment ce jeudi 4 avril 2019, au siège de la Cour suprême.

Cette nouvelle équipe de la commission électorale a prêté serment en application de l’article 4 de la loi n° 030/2018 du 30 novembre 2018 portant création de cet organe. Elle a été nommée respectivement par décret n° 216 /PR/2019 du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Céni et   décret n° 326 /PR/2019 du 27 mars 2019 pour le président de cette commission.

Ces 31 membres qui composent cette Céni auront pour mission d’organiser les élections en vue notamment les législatives et les communales. Sa tâche sera de superviser, contrôler le déroulement, de proclamer les résultats provisoires des élections et les autres opérations des échéances électorales.

Dans sa réquisition, le procureur général, Mahamat Abderaman a interpellé ces membres à être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis aux dépens des autres. Il leur a signifié de ne pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de leur mission.

En effet, la désignation de cette nouvelle Céni reste très contestée par le camp de l’opposition démocratique.

 

Jeux Olympiques-2020 (Dames) : l’Algérie débute face au Tchad le 09 avril

Pour son baptême du feu, la sélection nationale veut prendre une marge sécurisante avant la manche retour qui aura lieu le 9 avril à N’Djamena (15 heures).

La sélection nationale algérienne de football (dames) entrera en lice aujourd’hui dans les éliminatoires des Jeux olympiques 2020 (Tokyo), avec la réception de son homologue tchadienne, dans le cadre du premier tour (aller) qui aura pour théâtre le stade Mustapha Tchaker de Blida à 18 heures.

Les Algériennes ont les moyens de passer sans encombre l’obstacle de l’équipe tchadienne, qui reste une modeste équipe. Mais, les partenaires de Sidhoum Assia doivent être vigilantes pour éviter toute surprise. Le sélectionneur national a convoqué 21 joueuses pour cette double confrontation. Le lendemain du match (vendredi), la sélection nationale s’envolera à destination de N’Djamena pour disputer la manche retour.

Tchad : le ministère de l’Economie lance la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019

Le ministère de l’Economie et de la Planification du développement en partenariat avec l’Agence des Nations-Unies en charge de l’Enfance a procédé au lancement de la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019.

Cette enquête sera réalisée par l’Institut national des statistiques et des études économiques et du développement et ses agents techniques. L’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) est un programme international d’enquête auprès des ménages élaboré et appuyé par l’UNICEF. Elle est conçue pour recueillir des estimations sur les indicateurs clés pour évaluer la situation des enfants et des femmes.

L’enquête EDS-MICS s’inscrit également dans la mise en marche d’une véritable révolution des données au Tchad. L’enquête va permettre la collecte des données, les transferts sociaux, la qualité de l’eau, les compétences fondamentales d’apprentissage (enfants de 7 à 14 ans), les capacités fonctionnelles des enfants et des adultes, le statut migratoire, l’utilisation de carburants et technologies propres entre autres, contribuant ainsi au suivi des Objectifs du Développement durable (ODD) et les indicateurs du développement pays.

Elle contribuera à :
• Combler certaines lacunes de données sociodémographiques au Tchad ;
• Apporter une modernisation de la collecte de données ;
• Appuyer le développement de nouvelles cibles et de nouveaux indicateurs.

L’enquête couvre 33 indicateurs ODD basés sur les ménages et avec plus de 100 indicateurs renseignés principalement sur la santé, la nutrition, le VIH, l’éducation, le WASH et les politiques sociales. L’enquête a un coût global de 1 819 973 316 FCFA.

Selon le représentant de l’Unicef, Dr Célestin Traoré, l’enquête vient à son heure pour appuyer le suivi des ODD dont l’agenda fixé engage à produire des produits indicateurs désagrégés au niveau national et provincial pour permettre de mieux cibler les politiques publiques, lutter plus efficacement contre les inégalités et les disparités et de suivre les progrès.

En lançant officiellement l’enquête, le représentant du ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Ahmed Alkoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et du Budget, a justifié la volonté d’organiser cette collecte par la mise à jour des données fiables. « La mise en œuvre de l’enquête EDS-MICS 2019 dont nous lançons les activités de collecte des données sur le terrain, participe à la constitution des bases des données statistiques fiables et à jour, à la promotion une gouvernance et une gestion publiques dans la transparence et dans la confiance », a-t-il déclaré.

Tchad : l’Ecole nationale des Agents sociaux et sanitaires aura bientôt une section arabe

Le ministre de la Santé publique et le président du conseil supérieur des affaires islamiques se sont entretenus sur la coopération entre les deux institutions, ce mercredi. De cet entretien est né le projet de la création d’une section arabe à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires (ENASS).

Dans le secteur de l’éducation comme dans le secteur de la santé, l’apport des structures confessionnelles sont non-négligeables. C’est dans cette lancée que le chef de département de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a reçu ce 03 avril, le président du conseil supérieur des affaires islamiques, Mahamat Kiti Issa.

Au menu de leurs échanges : la coopération sanitaire entre le ministère de la santé publique et les institutions sanitaires confessionnelles du pays. Dans cette optique, « une filière de la section arabe sera créée à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires », a laissé entendre le ministre de la Santé publique.

Reconnaissant les efforts des institutions confessionnelles dans l’amélioration du bien-être de la population, Aziz Mahamat Saleh a promis d’appuyer les centres de santé confessionnelle avec les vaccins, médicaments et la formation du personnel.

 

Tchad : Papa Téra, le sexagénaire toujours actif dans la sphère culturelle tchadienne

A 66 ans, Téra Mbayaye alias Papa Téra fait toujours parler de lui dans le milieu culturel tchadien. Il est polyvalent et s’intéresse à tout ce qui a trait à la culture. Mais qui est donc ce sexagénaire aux multiples talents ?

C’est à l’âge de 10 ans qu’il a mis pour la première fois pieds à l’école. Arrivé en classe de 4e, il a décidé de tourner le dos à l’éducation scolaire. Aujourd’hui, âgé de 66 ans, ce vétéran de la musique tchadienne est bourré de talents. Si ses parents l’appelaient Téra Mbayaye, ses fans l’appellent affectueusement Papa Téra. L’homme a un parcours attrayant et atypique.

Ancien leader du groupe choc présidentiel

En 1983, il était membre de la troupe théâtrale Brahim Seid à Bodo, ce qui lui a permis de se familiariser très vite avec le public. Dès 1986, Téra Mbayaye a décidé de se lancer dans la musique en prenant la tête de l’orchestre oriental Star à Doba, dans la région du Logone oriental, située au sud du Tchad. Un an seulement après, soit en 1987, il a été appelé par l’ancien président Hissein Habré pour diriger le groupe choc présidentiel, comme animateur permanent.

C’est son engagement dans le groupe choc qui a fait naitre en lui un grand amour pour la musique. De 1986 à nos jours, l’homme a composé 150 chansons plus un album de 8 titres. Il nous fait un a cappella de l’un de ses titres.

Un conteur professionnel

Il n’est pas seulement musicien, il est aussi un grand conteur. « Je reste conteur, spécialiste des contes et légendes », dit-il avant de préciser « j’associe le conte à la musique ». Bien que la musique lui procure quelques avantages pécuniaires, ce sexagénaire a également des « à-côtés » qui lui permettent de vivre. « La musique ne nourrit pas son homme au Tchad…je ne compte pas tellement sur la musique », a-t-il l’habitude de dire.

Il est conteur à l’Institut Français du Tchad (IFT), à la radio FM Liberté et dans une école privée de la capitale mais pas seulement…

Papa Téra est aussi agriculteur et artisan

En plus de la musique et du conte, il consacre 3 jours par semaine pour s’occuper de l’agriculture, à 40 kilomètres de la ville de N’Djaména. Malgré son âge, Papa Téra ne semble pas être fatigué comme la plupart des hommes de troisième âge. « C’est surtout grâce à l’agriculture que je vis », confie-t-il.

Le maximum de ses moyens financiers provient de ses œuvres artisanales. Très organisé, ce mordu de la culture s’arrange à passer quelques temps dans son atelier de meubles rustiques où il fabrique des chaises, des bancs et tables à l’aide des feuilles mortes des rôniers.

Conscient que la musique tchadienne demeure toujours au niveau le plus bas et qu’elle permet pas à son homme de vivre, Téra Mbyaye pense former les jeunes en artisanat pour leur permettre de se prendre en charge.

Tchad : le gouvernement veut mieux anticiper les besoins post-catastrophes

Les travaux ont été ouverts par le directeur général du ministère de l’Administration du territoire, Mahamat Mbodou Abdoulaye. Ils visent à initier de nouvelles approches permettant de faire face à d’éventuelles catastrophes naturelles, notamment liées aux changements climatiques.

Le ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, et la CEEAC organisent depuis ce lundi 1er jusqu’au 5 avril au Radisson Blu de N’Djamena, un atelier de formation sur l’évaluation des besoins post-catastrophes et le cadre de relèvement aux catastrophes. L’atelier s’inscrit dans le cadre du plan de développement des post-catastrophes initié par les Nations Unies.

Le représentant du secrétaire général de la CEEAC, Semingar Ngaryamngaye a estimé que la sous-région n’est pas à l’abri des catastrophes naturelles. « La CEEAC est profondément préoccupée par le nombre et l’ampleur des catastrophes survenues ces dernières années ainsi que par leurs conséquences dévastatrices. Elles ont occasionnées des pertes en vies humaines considérables ainsi que le déplacement des populations et causées un préjudice économique, social et écologique », a-t-il relevé.

D’après Mahamat Mbodou Abdoulaye, directeur général du ministère de l’Administration du territoire, « le Gouvernement a l’ambition que le Tchad soit, à travers cette équipe multi-sectorielle, mieux outillé à l’effet de valider la stratégie nationale pour la réduction des catastrophes en cours. C’est un outil fort de plaidoyer auprès de nos partenaires et qui demande la contribution multiforme et accrue de la part de tous les partenaires techniques et financiers pour relever les défis en matière de prévention et de gestion des catastrophes au Tchad ».

La coordination des Nations Unies pour la gestion des risques et catastrophes et l’Union européenne ont salué les efforts des pouvoirs publics en matière de gestion de crise. Ils ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le Tchad face à ses défis humanitaires.

Tchad : le Festival International des Cultures Sahariennes rentré en gare

Après cinq jours d’intense manifestation, de festivités, de brassage culturel et ethnique, la 5ème édition du Festival international des cultures sahariennes (Ficsa) s’est achevée ce mardi 02 avril au village touristique d’Amdjarass avec des démonstrations de danses traditionnelles.

La mobilisation et l’engouement restent les mêmes. Comme à l’ouverture du Ficsa, toutes les délégations, représentant les 12 provinces du Tchad invités et les huit autres délégations venues des pays du Sahara ont presté tour à tour devant le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, en présence des hautes autorités et de tous les festivaliers.

Pendant les cinq jours, Amdjarass a vécu au rythme des animations culturelles et des sonorités du monde saharien. « Le Ficsa est un patrimoine de la nation » souligne la ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Mme Madeleine Alingué.

Les courses hippiques et des dromadaires, symbole de la puissance et de la bravoure des hommes sahéliens, ont mobilisé plus de 600 chevaux et dromadaires. Des ateliers sur la jeunesse face aux défis de développement ; la coopération sud-sud : les enjeux du vivre ensemble, la citoyenneté et le développement ont fait partie des activités du festival. Aussi, des produits naturels et artistiques de chaque terroir du Tchad ont été exposés.

Sur le plan économique, du transport à la restauration, la ville d’Amdjarass a enregistré une croissance de 30% selon le coordinateur du Ficsa, Abakar Rozzi Teguil. « C’est une source de création de richesse pour le Tchad », souligne-t-il.

Après la clôture du Ficsa dans la ville d’Amdjarass, une 2ème partie du festival commencera le 03 avril. C’est la caravane culturelle mobilisant plus de 30 véhicules en direction de la province de l’Ennedi-Ouest pour la découverte des merveilles touristiques du Tchad.

Economie : le Tchad valide ses comptes nationaux définitifs 2017

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a organisé ce mardi 2 avril à N’Djamena, un atelier de validation des comptes nationaux définitifs 2017.

Les travaux ont été ouverts par le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla.

L’atelier visait à dresser le bilan des activités économiques des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles, les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé par l’INSEED depuis quelques années.

« Un grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux. Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement, d’importation, d’exportation et d’emploi », a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de l’INSEED.

Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constaté en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%) et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 2,5%.  « L’INSEED s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes. Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver à ces résultats », a souligné le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla.

D’après lui, pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie, il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données nécessaires. Les techniciens en charge de la comptabilité des différents ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une meilleure harmonisation des comptes.

Des défis en matière de comptabilité  

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus  techniquement et financièrement par le Banque Mondiale et le FMI demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des données.

 

Tchad : la vaccination, un des défis à relever à l’Est du pays

A près de 1000 km à l’Est de la capitale N’Djamena, dans la province du Ouaddaï, maintenir la chaîne du froid pour les vaccins constitue un véritable défi.

Dinar Tchere est d’humeur bougonne. Le début de la session de vaccination a pris du retard. Dans son centre de santé d’Hilouta, dans la province du Tchad du Ouaddaï, il rassemble rapidement les vaccins dans une glacière avant de les embarquer à l’arrière du pick-up. Il faut vingt minutes de piste sablonneuse pour atteindre Agang, 400 habitants, le village cible du jour situé à plus de 950 km à l’est de la capitale N’Djamena et à une journée de voyage du premier tronçon goudronné.

« C’est ce que je craignais, la plupart des mamans sont parties au marché », peste M. Tchere en étendant une natte sur le sol, sous un manguier. Mais pourtant, une à une, des femmes accompagnées d’un ou plusieurs enfants commencent à arriver de tous les côtés. Il n’y a bientôt plus un centimètre libre sur la natte. Les glacières sont ouvertes et la session peut commencer. Pour se rassurer, Dinar Tchere touche du doigt la glace pour vérifier son état. Et pour cause : il fait déjà 40 degrés et les vaccins ne supportent pas la chaleur.

Tchad : la SRN annonce la reprise de l’approvisionnement en gaz butane

Les unités de production de la Société de Raffinage de N’Djamena (SRN), arrêtées  depuis le 23 février 2019 pour raison de maintenance générale, ont  redémarré depuis le 31 mars 2019. L’approvisionnement en produits pétroliers liquides se poursuit régulièrement sans interruption et celui du gaz butane commence à partir d’aujourd’hui.

Par un communiqué de presse, rendu public ce 03 avril 2019, la direction générale de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN) informe que cette phase de maintenance générale a permis de procéder à l’inspection, la vérification, l’entretien et au changement  de  pièces des unités de production.

« La SRN remercie le gouvernement pour son appui sans faille tout au long de cette maintenance d’une part, et le peuple tchadien pour sa patience et sa compréhension d’autre part » souligne le communiqué.

La direction générale de la SRN indique en outre que, toutes les dispositions sécuritaires et environnementales ont été  mises en œuvre  pour aboutir au redémarrage de la Raffinerie qui s’est fait dans de bonnes conditions.

 

Tchad: bien que les recettes pétrolières sont en hausse, l’économie reste vulnérable

L’économie tchadienne reste vulnérable malgré une embellie du secteur pétrolier en 2018. C’est ce qu’a annoncé le FMI, à la fin d’une mission effectuée dans le pays d’Afrique centrale au cours du mois dernier.

D’après l’institution, l’économie du pays reste exposée à de nombreuses pressions, malgré les réformes mises en place par les autorités. En effet, malgré une reprise de la production pétrolière en 2018, le secteur non pétrolier n’a crû que de 0,5%, exposant encore plus le pays aux fluctuations des cours du pétrole. Ainsi, les recettes non pétrolières ont diminué en 2018, par rapport à 2017.

« La reprise économique continue d’être freinée par une importante dette intérieure et des fragilités structurelles sous-jacentes » souligne Said Bakhache, qui a dirigé la mission du FMI à N’Djaména.

L’augmentation de 90% des tarifs sur l’eau a par exemple entraîné une hausse de 4% du taux d’inflation moyen du Tchad en 2018, ce qui est au-dessus de la norme communautaire de la zone CEMAC (3%).

Cependant, pour 2019, l’institution table sur une croissance forte, tout en invitant les autorités à mieux développer le secteur non pétrolier. Pour cette année, l’économie devrait croître de 3,6%, contre une estimation de 3,5% en 2018.

 

Economie : le Tchad devient le coordinateur du groupe des pays les moins avancés à l’OMC

Le Tchad accède pour la première fois à la coordination du groupe des Pays les moins Avancés (PMA) à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

C’est par un communiqué de presse que l’annonce a été faite ce 02 avril, par la mission permanente du Tchad auprès de l’Office des Nations-Unies pour le commerce et des autres organisations internationales à Genève. Le Tchad est désormais le coordinateur du Groupe des Pays les Moins Avancés à l’organisation mondiale du commerce pour l’année 2019-2020.

Durant son mandat, le Tchad poursuivra les efforts réalisés par ses prédécesseurs. « Il accompagnera pleinement les membres du Groupe dans leurs interactions et négociations avec les partenaires commerciaux, membres de l’OMC et ce dans toutes les configurations possibles », indique le communiqué.

L’objectif du Groupe est d’obtenir des résultats concrets et mesurables en faveur des pays les moins avancés et de favoriser leur meilleure intégration dans le système commercial mondial. Pour ce faire, « le Tchad a reçu le plein soutien des membres en vue de mener à bien sa mission », précise le document.

C’est pour la première fois que le Tchad accède à ce niveau de responsabilité. Donc « c’est une opportunité de visibilité et de rayonnement sur la place diplomatique de Genève », se réjouit la mission permanente du Tchad auprès de l’office des Nations-Unies pour le commerce et des autres organisations internationale à Genève.

Créé en 1971 par l’Organisation des Nations-Unies, le Groupe des Pays les moins Avancés à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) compte aujourd’hui 47 Etats.

Tchad : la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre annoncée pour le 5 avril

En prélude à la première édition de la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre, des échanges entre les acteurs ont eu lieu le mardi 02 mars 2019. La rencontre a permis aux organisateurs d’évaluer les préparatifs.

La 1ère édition de la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre est annoncée pour le 05 avril. Elle se déroulera au Palais du 15 janvier et verra la participation des artistes musiciens, des hommes de théâtre. L’annonce a été faite ce mardi 2 avril par la compagnie artistique Mandargué à la maison de la culture Baba Moustapha.

À travers le point de presse, le directeur artistique de la compagnie, Issakha Digadimbaye, a déclaré que l’évènement vise à valoriser la culture tchadienne et montrer la solidarité entre les artistes, et donner à la musique sa place auprès du public tchadien.

L’organisation de cette nuit de la culture rencontre des difficultés, a déploré les organisateurs. Selon eux, les sponsors du Tchad favorisent toujours les prestations des artistes étrangers au dépriment des nationaux.

Tchad : l’opposition divisée quant à l’annulation de sa participation à la CENI

La mise en place de la Commission nationale électorale indépendante tchadienne, l’organe en charge des élections, ne finit pas de susciter la polémique.

Le week-end dernier, l’opposition a publié un communiqué dénonçant le processus de désignation des membres de l’organe et suspendu sa participation au processus. Néanmoins, tous les partis de cette mouvance ne se reconnaissent pas dans cette posture.

Le communiqué de l’opposition, diffusé le week-end dernier, conteste le processus de désignation de ses membres au sein de l’organe en charge des élections. Le processus n’a pas été consensuel, estime Alladoum Djarma, un des chefs de partis d’opposition : « Monsieur Mahamat Ahmat Alabo (secrétaire général du PLD) n’a jamais partagé la décision du groupe. Il a été seul à diriger, à choisir.  Mais ce n’est pas de notre faute, si nous n’avons pas voté son candidat, pour lequel il ne nous a jamais donné une information. »

Pour le député Romadoumngar Félix, président d’un autre parti d’opposition, suspendre la participation de l’opposition n’est pas une bonne option : « La logique voudrait bien que nous nous asseyions pour toiletter tous ses problèmes, avant d’avancer. Ça ne veut pas dire qu’il faut suspendre toute sa participation et arrêter le débat. Voilà un peu la préoccupation de l’URD. »

Pour l’opposition, l’important est de rappeler au monde que pour qu’il y ait des élections crédibles et transparentes, il faut de la confiance entre les acteurs tchadiens.

 

Tchad : le FICSA met en lumière la musique acoustique marocaine

La Roukba est une danse symbolique de la commune de Tinzouline, situé au sud du Maroc.

Comme celle de l’Algérie, la Roukba regroupe des hommes en djellaba blanc  autour des tam-tams qui produisent une acoustique orientale. Ces hommes frappent les mains avec des petits déplacements des pieds et prononçant à haute voix un chant arabe.

Cette danse représentative de la culture marocaine se joue pendant les festivals. La délégation est composée de 16 membres. « Dieu merci tout le monde est bien ici au Tchad. L’accueil est bien et les gens sont gentils » remercie le chef de la délégation marocaine.  

Tchad : la Tunisie vibre au chant de la trompette pendant le FICSA

La danse tunisienne est celle du sud du pays. Son originalité suscite la curiosité des festivaliers. 

En effet, la délégation, composée de huit artistes et poètes, dit être satisfaite de l’organisation très réussie du festival. 

Ainsi, la particularité de celle-ci est le lyrique produit par les trompettes et qui fait tourner deux danseurs sur eux-mêmes ayant de larges tenues traditionnelles.

« Nous remercions les hautes autorités du Tchad pour l’organisation du FICSA » relève le chef de la délégation tunisienne, Mahamat Béchir.

Tchad : quand l’Algérie promeut la danse masculine au FICSA

La délégation algérienne, composée de 9 chanteurs et danseurs, a présenté au public la danse Naharia de la région Ouest d’Algérie.

Une danse exclusivement masculine. Des hommes s’alignent au début puis subitement deux parmi eux quittent le groupe pour une démonstration de jeu de sabre. Tout se fait sous l’animation de  deux tambours  produisant un son oriental. Puis, les danseurs forment un cercle, faisant une rotation en chantant, avec chacun une canne à la main tout en secouant les épaules. La Naharia se joue à l’occasion des fêtes traditionnelles et des mariages.

Tchad : les cultures du Maghreb sortent le grand jeu au FICSA

Le Festival international des cultures sahariennes (Ficsa) met en exergue différentes cultures du Sahara. Les délégations maghrébines ont marqué le festival par des danses  et des styles très particuliers. Zoom sur les délégations, algérienne, tunisienne et marocaine.

Du commerce transsaharien depuis le Moyen âge au Ficsa 2019, l’Afrique du nord et les pays africains du sud du Sahara entretiennent des relations séculaires. Au Tchad, les Maghrébins se sentent aussi chez eux. Les rochers et les collines du Nord du Tchad ressemblent à celles de Tinzouline au sud du Maroc et de certaines régions d’Algérie. « Tout ce que je vois ici [collines, montagnes, paysage] autour de moi, nous l’avons aussi chez nous donc le Tchad est notre deuxième patrie » affirme Teguini Abderahman, chef de la délégation marocaine.

Tchad : l’Ista-Cémac et l’Université virtuelle signent un accord de coopération scientifique et pédagogique

La cérémonie a vu la présence des responsables de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Tchad, dont le ministre Houdeingar David qui a supervisé la signature de l’accord.

L’Université virtuelle du Tchad a procédé aujourd’hui à la signature d’un accord de partenariat avec l’Ista-Cémac. La cérémonie de signature de cet accord scientifique a été précédée ce lundi, 1er avril 2019, par une conférence animée par la directrice générale de l’Ista-Cémac, Mme Mahadié Outhman Issa, et le vice-recteur de l’Université virtuelle du Tchad, Dr Daouda Ahmat. Le thème a porté sur « Conférence scientifique sur les paradigmes pédagogiques mis en œuvre à l’Ista-Cémac et à l’UVT ».

C’est après ce temps d’échanges, que l’accord scientifique entre les deux institutions d’enseignement supérieur a été paraphé par les deux parties représentées, sous le regard du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Dr Houdeingar David.

Selon la directrice générale de l’Institut sous régional-multisectoriel de technologie appliquée, de la planification et dévaluation de projet, institution spécialisée de la Cémac (Ista-Cémac), Mahadié Outhman Issa, cet accord permettra d’élargir leur champ d’action. « Avec l’université virtuelle du Tchad, nous comptons élargir notre portefeuille de partenariat fructueux pour offrir à notre institution cette ouverture essentielle qu’est l’enseignement virtuel dans un monde digitalisé, ou l’économie numérique, et l’enseignement virtuel sont en train de perdre toute leur place », a-t-il ajouté.

Dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant, l’Ista-Cémac va pouvoir bénéficier du savoir-faire de l’université virtuelle du Tchad, et en retour il apportera sa modeste expertise pour l’émergence du Tchad.

L’accord-cadre de coopération scientifique et pédagogique entre les deux établissements prévoit entre autres : les échanges d’étudiants ; les stages d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs ; les échanges dans le cadre de la formation continue ; la formation et le renforcement des capacités des agents ; la promotion des programmes d’études conjointes.

Tchad : les Dames SAO maintiennent leur engagement dans l’entrepreneuriat par l’agriculture

L’association Les dames SAO a organisé son assemblée générale évaluative et élective le dimanche 30 mars 2019, à N’Djamena.

Cette rencontre est combinée au premier anniversaire de ladite association. A l’issue de cette assemblée, le bureau sortant a été reconduit dans ses fonctions pour un an.

Après un an comme association qui fait de la promotion de la femme dans le domaine de l’entrepreneuriat son cheval de bataille, l’association Les dames SAO a fait le bilan de ses activités menées courant 2018, lors de l’assemblée générale organisée le 31 mars 2019.

Au cours de cette rencontre, le bureau sortant a présenté les objectifs que l’association s’est fixés pour l’année dernière et les réalisations qui ont été faites dans ce sens.

Pour Nérobel Ndoubadoum Constance, présidente de ladite association, le bilan est positif même si l’idéal n’est pas encore atteint. « Pour cette première année, le bilan est positif même si nous n’avons pas pu nous procurer des terres cultivables. Nous avons pu aider quelques membres à se lancer dans l’entrepreneuriat », a-t-elle affirmé.

Pour cette première année, l’association a choisi de s’investir dans l’agriculture et la micro finance. L’objectif est de trouver de terrains cultivables, y labourer et vendre les récoltes qui pourront permettre d’accorder de crédits aux femmes pour entreprendre. L’association n’a pas changé de ligne d’action. Même pour 2019, c’est la continuité. L’équipe sortante a été reconduite. L’objectif reste le même, s’investir dans l’agriculture et la microfinance pour lancer la femme dans l’entrepreneuriat.

« Je lance un appel à tous les entrepreneurs agronomes qui peuvent nous aider à avoir des opportunités de formation, une ouverture d’esprit dans la microfinance. Donc toute personne ou ONG qui adhère à notre objectif peut nous aider à évoluer dans ce sens », a exprimé Nérolel Ndoubadoum Constance, présidente reconduite de l’association les Dames SAO.

 

Sport : 21 joueuses algériennes convoquées pour affronter le Tchad lors des qualifications des JO 2020 à Tokyo

Pour la double confrontation face au Tchad au premier tour des qualifications pour les JO 2020 à Tokyo, la FAF a fait appel à 21 joueurs pour entrer en stage.

La fédération Algérienne de Football a décidé de faire appel à 21 joueurs dont 5 évoluant à l’étranger pour affronter le Tchad à Blida le 04 Avril à Mustapha Tchaker à 18 heures. Ceci, avant de prendre la direction le Tchad pour affronter la même nation le 09 Avril à 15 heures.

Tchad : l’ADETIC offre un nouveau centre multimédia à Amdjarass

L’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) a inauguré le centre communautaire multimédia de  la ville d’Amdjarass, le dimanche 31 mars 2019.

Construit à un coût de plus de  386 millions FCFA, le centre communautaire multimédia est un espace de recherche, d’entrepreneuriat, d’échange d’idées et de formation. L’objectif du centre est surtout de réduire la fracture numérique  dans toute la province de l’Ennedi-Est,  en offrant l’accès à internet et d’offrir  des opportunités d’emplois aux jeunes.

Ce joyau comporte : une salle d’informatique devant servir à la formation du public ; une salle de cybercafé disposant des ordinateurs ; une salle de conférence multimédia d’environ 120 places assises etc. « le centre permet de créer des emplois directs et indirects aux jeunes à travers le développement de l’économie numérique » affirme le directeur général de l’Adétic.

Selon le ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, Dr Idriss Saleh Bachar, la construction de ce centre entre dans le cadre de la mission de l’Adétic qui est de vulgariser l’internet au Tchad et créer plusieurs opportunités grâce aux nouvelles technologies. « Nous voulons que les TIC soient le moteur du développement au Tchad » dit-il.

Le Tchad compte à ce jour, 06  télécentres construits et équipés dans les villes de Mongo ; Abéché ; Bongor ; Doba ; Biltine  et Amdjarass. Rappelons que l’ADETIC est une institution créée le 14 mars 2014 et rattachée au ministère des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dont le rôle est d’élaborer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des Tic.