Tchad : les épreuves du baccalauréat 2022 démarrent le 20 juin

L’annonce a été faite ce mardi 24 mai 2022 par les départements ministériels en charge de l’éducation. Dès le 20 juin prochain, les candidats au baccalauréat démarrent l’examen.

A travers un arrêté conjoint, les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale ont rendu public, le calendrier des examens du Baccalauréat session 2022. Les dates ont été arrêtées, sur proposition du directeur général de l’Office national des examens et concours (ONECS).

Ainsi, dès le 20 au 25 juin 2022, les candidats composeront les épreuves écrites et pratiques. Elles concernent toutes les séries.

La correction se déroulera du 27 juin au 2 juillet 2022.

Les résultats de la première série des épreuves écrites seront prononcés le 20 juillet 2022.

Tchad : N’Djamena abrite les travaux des experts juristes de la CEN-SAD

Pour donner suite aux directives de la 21ème session ordinaire du Conseil exécutif de la CEN-SAD tenue du 29 au 30 mars 2022, les experts juristes ont débuté les travaux le 23 mai 2022.

Cet atelier qui se déroule à N’Djamena, dans la capitale du Tchad, a été précédé par la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante de l’institution panafricaine. Notamment la présidence, la vice-présidence et le poste de rapporteur de la Communauté des États Sahélo Sahariens. Qui reviennent respectivement au Tchad, à la Lybie et au Mali.

Dans un premier temps, les experts juristes de la CEN-SAD, présents à N’Djamena, doivent donner suite aux directives de la 21ème Session ordinaires du Conseil exécutif de la CEN-SAD. Ils examineront ensuite, 06 avant projets de textes relatifs à la question de la paix, la sécurité et la lutte contre le terrorisme. A l’issue des travaux, la CEN-SAD de contenir tous les maux auxquels elle est confrontée.

D’après Brigi Rafini, secrétaire exécutif de la communauté : « Le présent atelier constitue un creuset d’échanges entre spécialistes qui doit permettre un examen approfondi de tous les aspects devant concourir à disposer de projet de textes consensuels mais surtout adéquats, en vue d’assurer la viabilité et l’efficience des structures et organes concernés.»

Le représentant du président de la CEN-SAD, admet que l’institution est existentielle depuis sa réforme actée au sommet extraordinaire de Ndjamena, en 2013. Toutefois, Mogombaye Apollinaire assure que, CEN-SAD est en pleine renaissance et s’attèle, grâce aux efforts de tous, à sa redynamisation et à sa consolidation. Ainsi, il fait savoir que, la finalisation indispensable des textes juridiques viendra couronner tous les efforts consentis pour mettre définitivement la CEN-SAD sur les meilleures voies.

Tchad : plus de 280 cas de fistules obstétricales opérés à Abéché en 2021

Au cours de l’année 2021, le centre de prise en charge de la fistule obstétricale d’Abéché a opéré plus de 280 cas de fistules. L’information est donnée par le ministère de la Santé.

La première pierre de la réhabilitation du centre de prise en charge de la fistule obstétricale d’Abéché s’est tenue le 23 mai 2022. La pose a été faite par le secrétaire général de la province du Ouaddaï. En présence du secrétaire général adjoint du ministère de la Santé Publique Dr Mahamat Hamit Ahmat venu pour la circonstance.

A l’issue de cette cérémonie, les spécialistes de santé ont confié que, l’année dernière plus de 280 patientes ont été opérées de la fistule obstétricale. Ce qui, selon eux, qui constitue plus de 80% de cas de fistule de tout le Tchad.

La réhabilitation du centre de prise en charge de la fistule d’Abéché, construit en 2008 avec la construction d’un bloc opératoire autonome desservira toutes les provinces de l’Est, du centre et du nord du Tchad. Ce qui contribuera à désengorger celui du N’Djamena et améliorer la qualité de soins des femmes et filles victimes de la fistule obstétricale.

La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé et qui se produit en l’absence de soins obstétricaux rapides et de qualité.

Tchad : l’UST se retrouve en assemblée générale extraordinaire

Ce 23 mai 2022, l’Union des Syndicats du Tchad se retrouve pour une assemblée générale extraordinaire. Tous les militants et militantes y sont conviés.

A travers un communiqué de presse du 22 mai, le Conseil National Syndical (CNS) de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) convie ses militants et militantes à prendre part à une Assemblée générale extraordinaire, prévue ce mardi 24 mai 2022, à la bourse du travail.

Cette rencontre fait suite à l’arrestation des acteurs de la société civile. Suite aux marches pacifiques des 14 et 15 mai 2022. Le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST a exigé la libération de toutes les personnes arrêtées dans un délai de six jours. L’un des prisonniers est, Gounoung Vaima Ganfare, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad. Il a été transféré à la prison de haute sécurité de Moussoro avec 4 autres leaders de manifestations.

L’assemblée générale de ce jour, viserait à donner le mot d’ordre d’une grève sèche et illimité.

A l’issue de l’assemblée générale du 18 mai dernier, le CNS de l’UST a annoncé des mouvements d’envergure, si les manifestants ne sont pas libérés dans un délai de 6 jours. L’union entend également quitter le pacte social triennal signé avec le gouvernement.

Lire aussi : Tchad : probable retrait de l’UST du pacte social triennal

Tchad : les leaders de Wakit Tamma entament une grève de la faim en prison

 

Les leaders de Wakit Tamma transférés à la prison de Moussoro, suite aux manifestations des 14 et 15 mai contre la politique française, entament une grève de la faim ce lundi 23 mai 2022.

 

Me Max Loalngar et ses compagnons arrêtés suites aux manifestations contre la politique française au Tchad, du 14 au 15 mai, ont entamé une grève de la faim. Ils contestent leur déportation à la maison d’arrêt de Moussoro, situé dans le désert.

Ils sont accusés d’attroupement causant des troubles à l’ordre public, d’atteinte aux biens et à l’intégrité des personnes. Six stations de la compagnie française Total avaient été saccagées pendant les manifestations. D’après le parquet, la responsabilité incombe aux leaders de la coalition de revendication, Wakit Tamma, initiatrice de la marche.

Dans un premier temps, les 5 leaders ont été gardés à la maison d’arrêt de Klessoum à N’Djamena, avant d’être transférés à la prison de haute sécurité de Klessoum le 20 mai 2022. La grève de la faim entamé ce jour, vise à contester ce transfert. Car même les avocats des mis en causes n’ont pas été avisés avant la déportation.

Lire :Tchad : le coordonnateur de Wakit Tamma Me Max Loalngar enlevé

Les soutiens

Plusieurs organisations de défense de droits de l’Homme et de la société civile apportent leur soutien aux manifestants arrêtés. Elles font savoir que, les manifestations autorisées répondent aux principes des libertés publiques et des droits de l’Homme garantis par les conventions internationales et la charte de transition. Les politico-militaires en pourparlers à Doha au Qatar, quant à eux, exigent la libération sans conditions de tous ces prisonniers.

Les cinq leaders et grévistes, sont entre autres, Me Me Max Loalngar, coordonnateur de la Coalition de revendication Wakit Tamma.  Dr Hissein Masar Hissein, ancien PCA de l’université Roi Fayçal, Gounoung Vaima Gan-Faré, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad et Youssouf Korom, secrétaire général du syndicat des commerçants fournisseurs de l’Etat.

Lire aussi :Tchad : les mouvements armés exigent la libération des manifestants du 14 mai

Tchad : les mouvements armés exigent la libération des manifestants du 14 mai

Les leaders de groupes rebelles, en pourparlers à Doha, exigent la libération des manifestants contre la France, arrêtés à l’issue des marches des 14 et 15 mai 2022

Dans un communiqué du 21 mai 2022, les patrons de groupes rebelles participant aux négociations de paix tchadiennes à Doha, interpellent sur l’arrestation arbitraire des manifestants. D’après eux : « les manifestants sont venus exprimer leurs revendications légitimes conformément au principe du droit et à la liberté d’expression qui est garanti par la Constitution. » Ils réclament ainsi, la libération des prisonniers transférés à la maison d’arrêt de Moussoro dans ce cadre.

Les politico-militaires condamnent également l’usage excessif de la force contre les manifestants pacifiques, et : « l’incident mortel survenu dans l’enceinte de l’Université roi Fayçal ainsi que la perte de la main droite d’un lycéen. » Ils précisent qu’ils soutiennent, les revendications légitimes exprimées par les manifestants à travers tout le pays.

Par ailleurs, ils invitent les manifestants à faire preuve de retenue et éviter tout acte incivique, notamment la destruction des propriétés publiques ou privés.

« Nous soulignons que dans notre projet d’accord, figure l’exigence de mettre fin à toute forme de répression des manifestations pacifiques et la libération de tous les prisonniers de guerre et prisonniers politiques sans condition », peut-on lire dans le communiqué.

Les patrons des groupes armés pensent que, les agissements du gouvernement ayant conduit å l’arrestation des manifestants et leur déportation ne favorisent pas un climat serein pour la poursuite des négociations de paix et la tenue du dialogue national inclusif et souverain à N’Djamena.

L’OCHA octroie plus de 4 milliards de FCFA au Tchad pour prévenir la faim

La coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), octroie 8 millions de dollars soit, plus de 4 milliards de FCFA au Tchad.

Le 20 mai 2022, l’OCHA a débloqué 30 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), pour aider à répondre aux besoins les plus urgents des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. D’après l’institution, cet argent vise à prévenir l’insécurité alimentaire sévère au cours des trois prochains mois. Quatre pays ont bénéficié de cette aide. Notamment, le Burkina Faso, avec 6 millions de dollars et 8 millions pour le Tchad, le Mali et le Niger.

Cette dernière contribution porte à près de 95 millions de dollars le montant des fonds acheminés au Sahel par le biais du CERF depuis le début de l’année, y compris les récentes allocations pour la Mauritanie (4 millions de dollars) et le Nigeria (15 millions de dollars).

« Il n’y a pas de temps à perdre », a déclaré M. Griffiths. « Des vies sont en jeu ».

Selon le responsable de la coordination humanitaire, cette injection de fonds aidera les agences sur le terrain à intensifier la réponse d’urgence afin d’éviter une catastrophe.

« Elle ne peut toutefois pas se substituer aux contributions plus substantielles des donateurs dont nous avons besoin pour maintenir notre réponse et aider à construire des communautés résilientes », a souligné M. Griffiths.

Le CERF est un mécanisme par lequel les donateurs mettent en commun leurs contributions à l’avance, ce qui permet aux agences humanitaires de fournir une aide initiale et vitale en cas de crise, en attendant un financement supplémentaire.

G5 Sahel : le Mali invité à reconsidérer sa position

Le retrait du Mali préoccupe le Général Mahamat Idriss Déby Itno, président en exercice de l’organisation régionale.Sa réaction était très attendue. Le Général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de l’Etat du Tchad, quatre jours après la décision du Mali de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris la force conjointe, rompt le silence.

C’est avec une « vive préoccupation » que le président en exercice du G5 Sahel dit avoir appris la nouvelle. Dans un communiqué daté du 19 mai, le fils du défunt Idriss Déby Itno note « avec regret une décision prise sans consultation préalable », mais tient compte des « raisons avancées » par le gouvernement malien.

Dimanche dernier, le Mali a dénoncé des manœuvres visant à l’empêcher d’assurer la présidence du G5 Sahel à partir de février 2022 comme le veut le principe de présidence tournante de cette organisation formée en 2014 avec le Burkina, le Tchad, la Mauritanie et le Niger.

Malgré tout, le président tchadien invite Bamako à « reconsidérer sa position (car il y a) des efforts en cours pour apporter une solution à ses préoccupations à travers la tenue imminente d’une conférence des chefs d’Etat et de gouvernement » en Mauritanie où se trouve le siège du Secrétariat permanent du G5 Sahel.

A cet effet, le Général Mahamat Idriss Deby Itno promet de tout mettre en œuvre pour « préserver l’unité et la cohésion du G5 Sahel. Un instrument irremplaçable en matière de mutualisation d’efforts, des moyens et d’actions de ses Etats membres face aux défis du développement et de la sécurité ».

Pour le président tchadien, il est hors de question de « laisser le G5 Sahel se disloquer ». Une position partagée par Nouakchott favorable à la recherche de solutions pour « surmonter les obstacles qui se dressent » devant l’organisation régionale.

Dans cette perspective, un déplacement à Bamako du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, était annoncé pour jeudi 19 mai.

Le Niger ne semble pas être sur la même longueur d’onde. Mohamed Bazoum a regretté, dans un entretien avec La Croix, la mort du G5 Sahel, tout en accusant le Mali d’être dans une position « de fuite en avant qui l’isole en Afrique et nous prive d’une stratégie concertée et coordonnée pour lutter contre le terrorisme ».

Tchad : le parti politique Les Démocrates condamne l’assassinat de Danamadji

Le parti Les Démocrates  à travers un communiqué du 17 mai 2022, condamne, le massacre lâche et barbare perpétré contre les populations de Danamadji.

Pour cette formation politique, aucune raison au monde ne peut justifier un tel acte. Le parti Les Démocrates désapprouve également l’attitude et le comportement irresponsables du gouvernement qui fait la promotion de l’injustice et de l’impunité en payant le prix de la vie humaine (la DIA) aux familles des personnes froidement abattues par des criminels et laisser ces criminels de la pire espèce jouir de toutes leurs libertés.

« Tout se passe comme si le gouvernement et les criminels poursuivent les mêmes objectifs funestes.  On laisse les criminels qui ont ôté les vies humaines à N’Djaména, Faya, Abéché, Sandana, Gournaida, Danamadji et autres pavaner avec arrogance et on arrête arbitrairement ceux qui n’ont aucun conflit avec la loi. Quel sadisme. »

Le parti Les Démocrates exige du Gouvernement l’arrestation immédiate et la traduction en justice de tous les criminels qui ont endeuillé des familles tchadiennes pour qu’ils répondent de leurs actes devant la loi.

Tchad : le conflit intercommunautaire de Danamadji fait au moins 6 morts

Tchad : 248 jeunes convoitent l’école africaine de la météorologie

Les épreuves de la session 2022, du concours d’entrée à l’école africaine de la météorologie et de l’aviation civile ont débuté le 18 mai. 248 candidats sont en train de composer.

Le concours d’entrée à l’école africaine de la météorologie et de l’aviation civile (EAMAC) a débuté. Ce sont, le directeur général adjoint de l’Autorité de l’Aviation Civile (ADAC) Mahamat Adam Houno et le superviseur envoyé par EAMAC Maboko Urbain, qui ont procédé ce matin au lancement.

Cette année, le Tchad a exprimé un besoin de 20 places sur 500 candidats ayant déposé leurs dossiers en ligne. L’EAMAC a sélectionné 248 dossiers pour les épreuves dont 9 filles.

Le DGA et sa suite ont sillonné toutes les salles des examens afin de souhaiter aux candidats plein succès et leurs encourager pour une réussite totale.

Les épreuves se déroulent du 18 au 20 mai pour les cycles d’ingénieur, de technicien et de EAC, au sein de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSPT), et du 23 mai pour le cycle CCA au sein de l’ADAC.

Tchad : une délégation du ministère de l’Education au chevet d’un élève blessé

Le mercredi 18 mai 2022, le secrétaire d’État à l’éducation nationale s’est rendu au chevet d’un élève dont le bras droit a été amputé après des manifestations.

Une délégation du ministère de l’Education nationale rend visite à  l’élève Hissein Abdoulaye Mahamat Issa, hospitalisé à l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine. Il s’agit d’un élève du lycée Goudji Centre. Il a été grièvement blessé à l’issue des manifestations du week-end dernier. Son bras droit a été amputé. D’après l’apprenant, c’est une grenade lancée par un policier qui a explosé entre ses mains.

La délégation du ministère est conduite par Saleh Barma Ali, secrétaire d’Etat à l’Education. Il a laissé entendre qu’il compatit avec la famille du malade.

Avant l’hôpital, la même délégation sillonné, quelques établissements scolaires de N’Djamena. Dans l’objectif de sensibiliser les élèves sur la non-violence. Les établissements parcourus sont entre autres, Masdjid Annour (Harazay), lycée Ouara, Mahad Al Ilmi et le lycée Fort Lamy. Il est demandé aux élèves de se consacrer à l’apprentissage et d’éviter les mouvements de masse.

Tchad : probable retrait de l’UST du pacte social triennal

Suite à l’arrestation des leaders des manifestants contre la politique Française, l’Union des syndicats du Tchad (UST) pourrait se retirer du pacte social triennal signé le 21 octobre 2021.

A la demande de son Conseil national syndical, l’Union des syndicats du Tchad pourrait quitter, le pacte social triennal, signé avec le gouvernement. C’est l’une des résolutions prise à l’issue du conseil extraordinaire de ce mercredi 18 mai 2022. Le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST donne un préavis de six (06) jours francs au gouvernement à compter de ce mercredi 18 Mai 2022, avant d’entamer les mouvements d’envergure et probablement du retrait du Pacte social triennal.

La Conseil extraordinaire organisé à la bourse du travail a examiné : « l’arrestation par guet-apens ». Le conseil extraordinaire du CNS s’est élargi aux différents responsables des syndicats et fédérations affiliées.

Le Conseil estime que, le ministre en charge de la sécurité a simulé : « une réunion dans son bureau en appelant les leaders des organisations citoyennes de WAKIT TAMMA, pour les faire arrêter et les conduire aux renseignements généraux. »

Pour le CNS, la marche pacifique autorisée et organisée le samedi 14 Mai 2022, s’est déroulée sans heurts selon l’itinéraire choisi et indiqué par les services de sécurité. Il juge donc, inadmissible de faire porter la responsabilité des actes de vandalisme isolés perpétrés par des individus après ladite marche.

Ainsi il exige : « la libération immédiate et sans condition des leaders détenus arbitrairement. »

Inquiet de la situation de ses camarades détenus, le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST donne un préavis de six (06) jours francs au gouvernement à compter de ce mercredi 18 Mai 2022. Afin d’éviter qu’on ne : « retombe dans la même situation de 2012, où notre camarade Mbailaou Betar Gustave a trouvé la mort en prison. » De tout ce qui précède, les conseillers nationaux demandent à la centrale UST de se retirer du pacte social triennal signé le 21 octobre 2021.

Tchad : gouvernement et centrales syndicales font le point de l’avancement du pacte social

Tchad : un faux compte Facebook créé au nom du ministère des Finances

A travers un communiqué du 17 mai, le ministère des Finances et du Budget fait savoir qu’une fausse page Facebook est créée en son nom pour diffuser des fausses des informations.

S’adressant aux internautes, le Coordonnateur de la cellule de communication du ministère des Finances regrette, que des individus mal intentionnés ont créé une page Facebook au nom du ministère des Finances et du Budget afin, manifestement, de diffuser de fausses informations.

Il invite par ailleurs, le public à la plus grande prudence quant à l’offre de subvention en partenariat avec le nommé « GEN » qui serait publiée sur cette fausse page et également largement diffusée par mail. « Le Département n’est nullement associé, ni initiateur de cette démarche. », indique Adam Abakar Kayaye.

Par ailleurs, le Ministère rappelle qu’il y a qu’une seule page Facebook officielle du Ministère qui se présente comme suit : « Ministère des Finances et du Budget- Tchad comportant une certification en bleu ».

Facebook a été saisi en vue de la suppression de cette page et le Ministère des Finances et du Budget en appelle à la vigilance de tous.

Tchad : la Commission de désarmement récupère 1 081 armes à feu

En plus des 3972 armes saisies la dernière fois, la Commission mixte de désarmement présente 1 081 armes saisies des mains inappropriées.

Au cours d’une cérémonie du 17 mai 2022, la Commission mixte de désarmement a présenté 1 081 armes à feu de divers calibres. Les armes ont été saisies dans le cadre des opérations menées dans l’ensemble du pays. Le vice-président de la commission explique que, ces opérations de désarmement sur l’ensemble du territoire tchadien entrent en droite ligne de la volonté des plus hautes autorités de transition, en vue de la sécurité de personnes et de leurs biens. Le général de Division, Djontan Marcel Hoïnati confie que : « toutes les ressources humaines, financières et matérielles mises à sa disposition », à cet effet.

Ça fait un total de 5 053 armes enregistrées depuis le 15 juillet 2021, date de mise sur pied de ladite Commission. Tous ces équipements sont déposés à la Direction générale de la Réserve Stratégique (DGRS).

La Commission mixte de désarmement rassure la population. « Je voudrais rassurer la population que la mission de désarmement ordonnée par le président du Conseil militaire de transition avance bien. », déclare le général, Djontan Marcel Hoïnati.

Tchad : lancement des travaux d’entretien des rues de N’Djamena

Pour permettre aux habitants de N’Djamena de mieux circuler pendant la saison pluvieuse, des travaux de reprofilage des routes ont été initiés par les autorités communales.

Le coup d’envoi des travaux de reprofilage des rues en terre s’est fait le 17 mai 2022, en présence du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, du délégué général du gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena, du maire de la ville de N’Djamena, des 10 Maires d’arrondissement, du représentant de l’Agence d’entretien routier et des cadres du ministère et de la Commune.

Pour le maire Ali Haroun, les plus hautes autorités du pays ont répondu favorablement aux préoccupations des autorités municipales et surtout aux préoccupations de leurs concitoyens.

N’ayant pas de moyens financiers et matériels pour de tels travaux, la commune de la ville a plaidé auprès du Gouvernement qui a instruit le ministère des infrastructures pour les exécuter.

Lancée à l’avenue Doumro, dans la Commune du 2ème arrondissement, cette opération de reprofilage s’étendra dans les 10 arrondissements de la capitale.  »Chaque commune bénéficiera de 10 km » a informé Ali Haroun qui a précisé que pour cette avenue, ce sont des travaux sommaires qui vont être exécutés car le Président de la République, Chef de l’Etat, a déjà instruit pour les travaux de bitumage qui débuteront dès la fin de cette saison pluvieuse.

Cette opération de reprofilage permettra aux citoyens de vaquer normalement à leurs activités en saison pluvieuse.

Diplomatie : deux ambassadeurs présentent les lettres de créance au Tchad

Les ambassadeurs du Niger et d’Israël ont respectivement, présenté leurs lettres de créance ce mardi 17 mai 2022, au président du Conseil militaire de transition.

Deux nouveaux ambassadeurs ont été reçus ce jour à la présidence de la république. Le premier à se présenter devant le président du Conseil militaire de transition est, Aboubacar Hassane Dan Sokoto, ambassadeur du Niger. Il a présenté ses lettres de créance à Mahamat Idriss Deby. Il est donc à compter de cette date, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger au Tchad.

Le diplomate entend œuvrer davantage dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Engagé sur la voie de son développement socio-économique, le Tchad pourra compter sur le soutien du Niger, un pays frère et ami en guerre contre le terrorisme dans le bassin conventionnel du Lac-Tchad, un patrimoine que partage les deux pays.» assure le nouvel ambassadeur du Niger.

Après le nigérien, le tapis rouge a été dévoilé à, Ben Bourgel, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Etat d’Israël au Tchad avec résidence à Dakar au Sénégal et juridiction sur le Cap Vert, la Gambie, la Guinée et la Guinée Bissau. Il est désormais le patron de la diplomatie de l’Etat d’Israël au Tchad.

Avocat de formation, l’Ambassadeur Ben Bourgel est titulaire d’un DEA de droit européen et communautaire de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’une maîtrise de droit international et européen de l’Université de Paris 10 Nanterre.

 Le nouveau diplomate israélien accrédité au Tchad et le premier en plus de 50 ans, a, à cœur, un seul objectif : édifier une coopération tchado-israélienne dynamique et mutuellement avantageuse.

Avant le Tchad, l’ambassadeur Ben Bourgel a occupé plusieurs postes notamment Directeur Adjoint du Département de liaison à la Mission permanente d’Israël auprès de l’Union européenne à Bruxelles en Belgique, Ministre Conseiller et Coordinateur Politique de la Mission permanente d’Israël auprès des Nations unies à New York.

Tchad : le coordonnateur de Wakit Tamma Me Max Loalngar enlevé

Le coordonnateur du mouvement Wakit Tamma, Me Max Loalngar a été enlevé ce 17 mai 2022, par des hommes non identifiés, à bord deux véhicules vitres fumées de marque Corrola.

Après avoir décliné sa convocation, hier lundi 16 mai 2022, Me Max Loalngar a été arrêté ce mardi. D’après ses proches, il a été enlevé par des personnes non identifiés à bord de deux véhicules. D’autres sources font savoir que c’était une interpellation policière.

L’arrestation ferait suite aux manifestations du week-end dernier qui ont connu certains débordements. Convoqué par la direction de la police judiciaire le 16 mai, Me Max Loalngar a refusé de s’y rendre. L’avocat de profession a évoqué une violation de la loi 33 régissant le corps du métier

Pour rappel, le coordonnateur de Wakit Tamma a obtenu l’autorisation d’organiser une marche contre la politique française au Tchad. La manifestation prévue le samedi 14 mai a connu des débordements. Dont le saccage des stations Total et la destruction de quelques biens appartenant à la France.

Tchad : la CTDDH scandalisée par les débordements des manifestants

Dans un communiqué du 16 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore des dégâts humains et matériels enregistrés au cours des manifestations.

La  CTDDH se dit scandalisée par les débordements intervenus lors des manifestions qui se sont déroulées à N’Djamena et dans plusieurs villes du Tchad du 14 au 16 mai courant.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore qu’une manifestation autorisée avec un itinéraire précis ait occasionnée des débordements ayant entrainé plusieurs blessés dans les rangs des manifestants ainsi que la destruction des biens.

« Selon diverses sources plusieurs personnes avaient été arrêtées et sont mises sous mandat de dépôt. », indique le communiqué.

La Convention, dénonce la brutalité policière véhiculée par des images qui circulent sur les réseaux sociaux lors des arrestations et exige le respect de l’intégrité physique et morale des personnes arrêtées conformément aux dispositions de la loi.

« La CTDDH suit de très près l’évolution de la situation et appelle tous les acteurs de la vie sociopolitique au calme et à la sérénité dans le respect des lois de la république. », conclut la note.

Tchad : le conflit intercommunautaire de Danamadji fait au moins 6 morts

Un conflit opposant des autochtones de la sous-préfecture de Danamadji, dans la province du Moyen Chari aux commerçants a causé la mort d’au moins 6 personnes.

D’après des sources locales, un habitant de Danamadji dans le Département de la Grande Sido, a été poignardé à mort par un commerçant. L’éleveur après son acte, s’est rendu à la gendarmerie se cacher. Malgré tout, les parents de la victime, très en colère, sont allés extirper le présumé assassin.

Sauf que, d’après les mêmes sources, commandant de Brigade de Danamadji serait un proche de l’éleveur. Ce dernier a ouvert le feu sur les populations qui en voie d’appliquer la justice populaire. Au moins six décès sont enregistrés dont 3 de chaque côté, d’après les services de communication du gouverneur.

La version du gouvernement

D’après le ministre de la Communication, il s’agit d’une altercation entre des jeunes. « l’un accusant l’autre de vol. S’en est suivi l’assassinat de ce jeune autochtone par l’autre citoyen», explique Abderaman Koulamallah. D’après lui, le présumé tueur s’est rendu à la gendarmerie pour des raisons sécuritaires. Il « s’est dirigé immédiatement vers la gendarmerie. Il a été poursuivi par les parents de la victime et assassiné. Les parents ont attaqué la gendarmerie et ont trouvé une autre personne qui a été assassinée. Les forces de l’ordre étaient menacées et ont riposté. Les assaillants ont continué leur course folle dans la rue et ont assassiné une autre personne, ce qui porte le nombre à cinq. Ils ont blessé très grièvement une autre personne », fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Le ministre de la Communication a fait les déclarations sur les antennes de la télévision nationale.

Le sentiment anti-français s’élève au cœur du Tchad

Malgré l’interpellation de certains leaders, les manifestations contre la politique française au Tchad se poursuivent. Certaines rues sont encore barricadées ce 16 mai à N’Djamena.

 

A la suite des Maliens, des Burkinabés ou des Nigériens qui ont tourné le dos à la France, les populations du Tchad prennent le relais depuis le 14 mai 2022. Des mouvements d’humeur sont organisés dans plusieurs parties du pays pour exiger le départ de la France. Les manifestations initiées par la plateforme de revendication Wakit Tamma ont connu la participation de plusieurs leaders de partis politiques et des acteurs de la société civile. Une forte présence de la jeunesse est également remarquée sur les sites de manifestations.

Samedi dernier, après avoir saccagé les stations-services Total, appartenant à la multinationale française, d’autres manifestations se sont poursuivies hier dimanche 15 mai. Ce lundi 16 mai, des pneus sont brulés sur les artères des quartiers de N’Djamena par des élèves. Ce qui rend la circulation difficile dans les grands axes de la cité capitale. Les manifestants de ce jour sont pour la plupart des élèves des établissements arabophones, situés dans les quartiers nord de N’Djamena. Le ton est donné par les élèves du lycée koweïtien. Les gaz lacrymogènes sont utilisés pour disperser ces derniers.

 

La position du gouvernement tchadien

 

« La liberté d’expression et le droit de manifester sont des droits constitutionnels mais il faut en faire un bon usage», a déclaré le porte-parole du gouvernement, invité à la télévision nationale. La déclaration d’Abderaman Koulamallah, fait suite aux manifestations du samedi 13 mai. « Ce qui s’est passé hier est extrêmement grave», ajoute le ministre de la Communication. Pour lui, il ne revient pas à certaines entités de demander la substitution d’une puissance contre une autre. «Vous avez le droit de manifester, de dire que vous n’aimez pas la France, mais pourquoi vouloir substituer une puissance à une autre ? Est-ce qu’ils sont allés demander l’avis à la Russie ? » Le porte-parole du gouvernement a terminé ses propos par des injonctions : « Les gens vont répondre de leurs actes. Maintenant, ce n’est pas la peine de pleurnicher sur les réseaux sociaux en disant qu’il faut libérer X ou Y».

Pour le ministre de la sécurité, il a été bien spécifié selon les termes de l’autorisation de la marche, « qu’en cas de casse, de vol, toute autre infraction ou débordements, les organisateurs de cette manifestation seront tenus pour responsables devant les juridictions de la république. »

 

Les représailles

 

Le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit-tama, Me Max Loalangar est convoqué par le Directeur de la Police Judiciaire. Il doit se présenter aux Renseignements Généraux ce lundi 16 mai 2022. Avant lui, quelques leaders de l’opposition ont été arrêtés. Parmi lesquels, Hissein Massar Hissein, ancien conseiller à la présidence de la République, interpellé à son domicile. Il était également, président du Conseil d’administration de l’Université Roi Fayçal, sous l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Tchad : « Plus rien ne sera comme avant » (expert)

Au-delà de l’attaque des symboles de la présence française, une jeunesse « désespérée » s’est exprimée samedi à N’Djamena, selon le Professeur Zakaria Ousman Ramadan, président du Centre tchadien des études stratégiques et des recherches prospectives.Le sentiment anti-français se propage en Afrique. Une marche s’est tenue ce week-end dans la capitale tchadienne, à l’appel de la coalition d’opposition Wakit Tama, pour dénoncer l’ingérence de la France dans la politique intérieure du pays.

Démarrée pacifiquement, la manifestation a été émaillée de violences à la fin. Des jeunes ont notamment attaqué plusieurs stations Total, la multinationale française. « La rue gronde. Il faut l’écouter. Je pense que le problème n’est pas tant soit peu la France et la présence de ses soldats au Tchad, mais l’exaspération d’une jeunesse ayant perdu tout espoir et en quête de repères », analyse le Professeur Zakaria Ousman Ramadan.

À la mort d’Idriss Déby Itno, grand allié militaire de la France, son fils Mahamat a pris les rênes du Tchad pour une transition d’une durée initiale de 18 mois qui tend à être prolongée. De l’avis du président du Centre tchadien des études stratégiques et des recherches prospectives, « il paraît urgent de recentrer les débats sur les questions de justices sociales et de sécurité humaine » parce que « la jeunesse tchadienne
est
connectée à un monde virtuel qui la renseigne, la fascine et la façonne ».

« Des dizaines de milliers de chômeurs et de badauds » figuraient parmi les manifestants et « c’est la premiere fois dans l’histoire du Tchad qu’autant de personnes, de tout bord, protestent ensemble », renseigne le Professeur Zakaria Ousman Ramadan qui intervient aussi à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako (Mali).

Les condoléances de Mahamat Idriss Deby au peuple des Émirats arabes unis

Le président des Émirats arabes unis, Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan a tiré sa révérence. L’annonce a été faite ce 13 mai 2022 par les autorités.

Le président tchadien du Conseil militaire de transition présente ses condoléances suite à la mort du président des Émirats arabes unis. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la triste nouvelle du décès du Président des Émirats arabes unis, Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan. Le défunt a consacré sa vie à œuvrer pour le développement de sa patrie et la prospérité de son peuple. », écrit Mahamat Idriss Deby sur ses différentes plateformes.  « Je présente mes sincères condoléances à la famille éplorée, au gouvernement et au peuple émiratis. », ajoute-t-il.

En hommage à celui qui a gouverné les Emirats Arabes unis pendant deux décennies, un deuil officiel est décrété. Et les drapeaux mis en berne pour une durée de 40 jours.

Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan est au pouvoir depuis 2004. Il succède à son père, Cheikh Zayed Ben Sultan Al-Nahyane.

Présidence de la BDEAC : le Tchad réclame le siège

Le Tchad exige le respect du critère de rotation par ordre alphabétique, dans le processus de désignation du président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale.

A l’issue des échanges, le 12 mai 2022, avec Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président actuel de la BDEAC, Mahamat Idriss Deby a exigé le respect des textes de l’institution bancaire. Mahamat Idriss Deby regrette que des manœuvres soient en cours pour attribuer la présidence de la BEAC à un autre pays.

En effet, le camerounais, Dieudonné Evou Mekou, est pressenti au poste de président de l’institution bancaire sous régional. En remplacement de l’Equato-guinéen, Fortunato-Ofa Mbo Nchama. Or les textes prévoient les nominations obéissent au critère de rotation par ordre alphabétique. Ce qui, d’après les autorités tchadiennes ne sera pas respecté si le siège ne leur revient pas.

«Nous avons avec une certaine surprise appris, qu’il y’a un changement qui va s’opérer au niveau de la banque, avec la nomination d’un nouveau président », s’étonne, Tahir Hamid Nguilin, ministre tchadien des Finances. « Le Tchad qui est membre historique de cette banque de développement et qui par ailleurs dépositaire des textes de la communauté s’en tient au respect des textes et des procédures. Pour ce qui est de la nomination des premiers dirigeants de nos représentants dans les organisations. », souhait-il.

Le ministre des Finances rappelle que, le Tchad n’a pas géré la BDEAC depuis très longtemps. En ce qui est d’un mandat complet.  « Et actuellement c’est le tour du Tchad qui est le prochain. » Par ces mots il s’oppose à la désignation d’un autre candidat. « Le Tchad a été surpris de cette décision. C’est une décision qui est tout à fait contraire aux règles de nomination. Nous avons eu des instructions fermes allant dans le sens de prendre des mesures pour que cette décision soit corrigée. Dans les jours à venir, avec les autres États, cette décision doit être corrigée ».

« Le Tchad n’a pas encore présenté mais il présentera son candidat », annonce le ministre tchadien des Finances.

Tchad : un lieutenant radié des rangs de l’armée pour faute grave

Le ministère en charge de la défense a cassé au grade de soldat de 2ème  classe un lieutenant de l’armée nationale et l’a ensuite radié du contrôle des effectifs.

Par Décret N°1212/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2022 du 12 mai 2022, le Lieutenant Moussa Tahir Mahamat, matricule 08004690 est cassé au grade de soldat de 2ème Classe et radié du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

La décision a été rendue publique le 12 mai 2022, par le ministère délégué à la présidence du Conseil, Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre/Cassation et Radiation d’un Officier.

Lire   :  Tchad : 4 officiers de la GNNT radiés de l’armée pour haute trahison

 L’intéressé n’aura droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice, fait savoir le ministère.

Plusieurs officiers de forces de défense et sécurité ont été radiés des rangs depuis la prise de pouvoir par la junte.

Lire aussi : Tchad : un soldat de l’armée radié pour faute très grave et comportement déviant

Tchad : le représentant du SG des Nations-Unies fait ses adieux

Le président du Conseil militaire de transition,  a reçu le Représentant Spécial du SG et Chef de Bureau des Nations-Unies pour l’Afrique Centrale, François Lounceny Fall le 11 mai.

Le diplomate onusien, arrivé en fin de mission, est venu faire ses adieux au Chef de l’Etat. En poste depuis février 2017,  M. François Lounceny Fall quittera ses fonctions à la fin de ce mois.

Comme à sa prise de fonction, il est en tournée dans les différents pays de la région pour faire ses adieux. Aujourd’hui, il est à N’Djamena pour le rituel d’adieux au Président du Conseil Militaire de Transition,  Chef de l’Etat,  Général Mahamat Idriss Deby Itno.

Durant son mandat, François Lounceny Fall a été témoin des évolutions sociopolitiques du Tchad mais il est aussi l’un des artisans du renforcement du partenariat Tchad- Nations-Unies. Il dit avoir eu, durant son mandat, une franche collaboration avec les autorités tchadiennes à tous les niveaux.

Parlant de la transition en cours, le diplomate onusien a félicité le Chef de l’Etat, Général Mahamat Idriss Deby Itno et ses compagnons du 20 avril 2021 ainsi que le gouvernement et la classe politique dans son ensemble pour les avancées. Il trouve que le report du dialogue national inclusif n’est pas mauvais, compte tenu de ses enjeux et du contexte politique.

François Lounceny Fall qui s’est longuement attardé sur la question de la paix, de la sécurité et de la stabilité du Tchad et de la sous-région, encourage le Chef de l’Etat  à persévérer dans sa logique de la défense de la paix et l’inclusion de tous les Tchadiens autour des idéaux républicains. Les Nations-Unies,  a-t-il dit continueront à soutenir le Tchad dans sa quête de la paix et de la stabilité.

Source : présidence de la république.

 

Tchad : sit-in devant le Palais de justice pour exiger la libération d’un détenu

Les parents d’un détenu ont adopté une position statique le 11 mai 2022, pour réclamer justice pour leur frère. C’était devant les locaux du Palais de justice de N’Djamena.

C’est sur les pancartes estampillées : « Justice, on veut la justice », « Nul n’est au-dessus de la loi », « La justice au service du Citoyen », « Rendez-nous la justice », « Non à l’Immixtion du P.G », que les parents du détenu, Issa Adoum Saleh ont manifesté devant le Palais de justice. Le sit-in vise à demande justice pour leur frère arrêté depuis le 18 janvier 2022.

D’après les manifestants, le détenu a arrêté suite à la prolifération des injures à l’endroit de l’ancien ministre des Finances Issa Mahamat Abdel-Mahamout. Depuis son arrestation, il a été auditionné une seule fois, regrettent ses proches. Le sit-in vise à demander  l’application pure et simple de la justice en se référant à la Maxime : «  Nul n’est au-dessus de la loi ».

Le détenu est un père de famille âgé de 45 ans. Il a 15 enfants et deux femmes. « Qui va s’occuper de sa famille s’il continue à rester derrière les barreaux », s’interroge sa famille.

Tchad : vers la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 60 MW

Un montant de 35 milliards de francs CFA, a été adopté pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 60 MW. L’accord relatif au projet de construction a été signé le 10 mai 2022.

Le projet dénommé Djermaya Solar porte sur la construction d’une centrale photovoltaïque de 60 MW avec trackers. Il  se déroulera en deux (2) phases, avec une première tranche de 32 MW, située dans la région de Hadjer-Lamis. Le montant total de ce projet s’élève à 35 milliards de francs CFA, pour une durée d’exécution des travaux estimée à 24 mois.

L’accord a été signé entre le ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Mahamat Hamid Koua et ses collègues des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, du Pétrole et de l’Energie, Djérassem Le Bemadjiel et le représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Tchad, M. Ali Lamine Zeine.

En cohérence avec le plan d’urgence d’accès à l’électricité et les politiques publiques en matière d’amélioration de l’offre d’Energie dans notre pays, le Gouvernement de la République du Tchad a engagé des discussions depuis plusieurs années avec ses partenaires pour concrétiser ce projet phare, Djermaya Solar qui vise à la conception, le financement, la construction, la mise en service, l’exploitation, l’entretien, la maintenance et le transfert à venir d’une centrale de production d’énergie renouvelable solaire.

Ces équipements seront transférés à la SNE dès la mise en service de la centrale.

Tchad : 24 jeunes bénéficient du Programme de promotion de l’entrepreneuriat

Ce 11 mai 2022, le ministre en charge de la jeunesse, Mahoumoud Ali Seil a remis à 24 jeunes, des chèques du Programme de promotion de l’entrepreneuriat et des appuis élites-jeunes.

Le Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes est une initiative phare de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES). Il est créé pour soutenir les initiatives des jeunes pouvant contribuer à leur insertion socio-économique à travers la formation à l’esprit d’entreprise et le soutien financier des jeunes porteurs de projets innovants, et créateurs d’emplois.

La cérémonie de ce mercredi a permis la remise des appuis financiers de la CONFEJES aux 02 jeunes porteurs de projets d’entreprise ayant suivi la formation en entrepreneuriat organisée par le Ministère en charge de la Jeunesse à travers les outils du PPEJ ; 02 jeunes lauréats des jeux de la Francophonie d’Abidjan 2017 et 20 jeunes espoirs sportifs des différentes fédérations nationales.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de Promotion de l’Entrepreneuriat a saisi l’occasion pour féliciter tous les jeunes, filles et garçons, entrepreneurs comme sportifs qui ont pu franchir le cap des exigences du mécanisme mis en place, notamment les procédures d’accès au financement du PPEJ et de l’APEJ. Pour lui, il apparaît nécessaire de promouvoir de manière pédagogique et coordonnée la culture ainsi que l’apprentissage entrepreneurial et ce, en favorisant l’émergence de nouvelles générations d’entrepreneurs animés par la passion d’entreprendre et motivés par une culture d’innovation.

« Le tout n’est pas d’avoir obtenu le financement, mais encore, faut-il maintenant se mettre résolument au travail pour traduire en acte ces projets tels que vous les avez conçus en ayant constamment à l’esprit que la réalité du terrain peut être différente de ce que vous imaginez. Vous pourrez également mettre en pratique les formations que vous avez reçues pour une bonne gestion du financement » a adressé le Ministre Mahmoud Ali Seid aux jeunes lauréats.

Tchad : vers la validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF

La ville de N’Djamena abrite depuis le 10 mai, les travaux de l’atelier de validation du document de stratégie de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Le coup d’envoi des travaux a été donné par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ali Djadda Kampard. Les travaux sont soutenus par la Commission Économique pour l’Afrique(CEA) du système des Nations Unies. Ces ateliers permettent de valider la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF du Tchad à travers laquelle, le Tchad identifiera les opportunités industrielles, commerciales et s’affirmer davantage à l’international.

D’après le ministre, les acteurs nationaux seront outillés sur les textes et certificats d’origines de la ZLECAF, l’importance des normes pour le commerce international et le système national de métrologie. « Le Tchad sera doté d’un outil stratégique à la hauteur de ses ambitions », déclare Djadda Kampard. Le ministre du Commerce exhorte les participants à s’approprier le projet de rapport et d’apporter les contributions à l’effet de doter le Tchad d’une stratégie qui contribuera à ouvrir les marchés sous régionaux aux produits et services tchadiens.

En marge du premier, l’atelier de renforcement des capacités des acteurs nationaux sur les thématiques de la ZLECAF est également organisé.  A l’intention des membres du Comité National de la ZLECAF, des enseignants de l’université, des staffs techniques du ministère du Commerce, des journalistes, des représentants des organisations patronales et chambres consulaires, des représentants des associations des consommateurs et des experts spécialisés dans le commerce international.

Tchad : la ville de N’Djamena va abriter le cinquantenaire de la BEAC

Les festivités marquant le 50ème anniversaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), se dérouleront du 19 au 23 novembre 2022 à N’Djamena, capitale du Tchad.

En prélude au cinquantenaire de la BEAC, une équipe de l’institution monétaire est au Tchad. La délégation est conduite par le vice-gouverneur de la BEAC, Evou Mekou, par ailleurs, président du comité d’organisation des festivités du cinquantenaire.

La délégation a eu une rencontre de travail avec, Mounira Hassaballah, ministre tchadienne en charge du Tourisme. Il était question de présenter les grandes lignes activités en perspectives.

Ainsi, Edou Mekou, président du comité d’organisation des festivités du cinquantenaire a présenté le programme. Il a également demandé des conseils et des orientations pour la réussite de l’évènement.

La ministre a assuré quant à la réussite des festivités. Elle promet que son département s’y mettra pour la réussite de la préparation et de l’organisation des festivités prévues du 9 au 23 novembre prochain.

La BEAC est une institution bancaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Elle regroupe six pays. Notamment le Tchad, la RCA, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale et la RDC.