Tchad : dix têtes de bœufs offerts aux détenus de la prison de Klessoum

C’est un don du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale qui s’inscrit dans la logique d’appui qu’apporte le gouvernement aux personnes en conflit avec la loi.

 

Le 04 septembre 2021, une délégation du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale a fait un don de 10 bœufs aux détenus de la maison d’arrêt de Klessoum. La Secrétaire Générale Adjointe du ministère a fait savoir que : « cette assistance du gouvernement s’inscrit dans la logique de l’appui apporté aux personnes en conflit avec la loi. ».

Le Directeur de l’administration et de réinsertion sociale pénitentiaire Madnangar Mbaissabé a, salué cet esprit d’humanisme qui anime le ministère de la santé pour répondre aux besoins les plus vitaux des prisonniers de la maison d’arrêt de Klessoum. Il relève que le soutien de ce département ministériel prouve à suffisance combien l’état tchadien se préoccupe des conditions de détention pendant cette période de transition.

la délégation du ministère a profité de l’instant pour visiter l’équipe médicale mobile déployée à la maison d’arrêt pour consulter les malades, procéder au dépistage du VIH- sida, de la tuberculose, la charge virale du VIH et la vaccination contre la covid19. L’engouement des détenus pour le dépistage et la vaccination contre la covid19 a été apprécié par les responsables.

Tchad : la présidence de la république déroule le tapis rouge aux ex rebelles de l’UFR

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a reçu les anciens rebelles de l’Union des forces de résistance, ce jeudi 02 juillet 2021 au palais présidentiel

 

Les cadres civils et militaires du mouvement rebelle UFR sont rentrés au Tchad depuis le 24 août 2021, suite à l’appel des nouveaux hommes forts du pays. Ces anciens opposants armés ont été reçus en audience à la présidence de la république par, Mahamat Idriss Deby.

Après la rencontre le président du CMT écrit sur ses pages et médias sociaux : « Fidèle à notre volonté manifeste d’ouverture, de concorde, de réconciliation et à notre appel au dialogue incluant toutes les composantes de notre nation, nous venons d’accorder une audience, à un groupe de nos compatriotes politico-militaires conduit par M. Mahamat Hanno Abdelkerim, pour un moment d’échange fraternel, sincère et direct ». La délégation des anciens rebelles étaient conduite par Mahamat Hanno Abdelkerim.

Deby fils a également noté que le Tchad a trop souffert de : «  guerres fratricides et de déchirures sociales qui ont endeuillé les familles tchadiennes et retardé le développement socioéconomique de notre cher et beau pays ».

« Nous les avons aussi invités à contribuer au retour de nos frères politico-militaires encore réticents, pour tourner ensemble et définitivement la page de la guerre et de la déchirure et ouvrir une nouvelle page de réconciliation nationale pour construire ensemble une paix des braves » supplie Mahamat Idriss Deby. Il faut définitivement ranger les armes pour que le Tchad retrouve la paix, insiste Deby fils.

 

Tchad : une coalition plus solide se construit pour barrer la route au CMT

Les organisations de la société civile et les partis politiques qui s’opposent farouchement au mode de gouvernance du Conseil militaire de transition ont décidé de faire front commun. Ils ont signé une déclaration

 

Mardi dernier, la Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma, regroupant les mouvements et partis politiques, des syndicats, des associations, des artistes et le groupe de réflexion et d’action pour l’appel du 1er juin 2021, composé d’anciens ministres et universitaires ont créé une organisation dénommée : ‘’ déclaration des organisations tchadiennes pour une transition inclusive de toutes les forces vives des nations’’. Ce nouveau regroupement accuse le Conseil militaire de transition et son gouvernement de refuser d’organiser un dialogue national inclusif à l’image de Conférence nationale souveraine de 1993.

D’après la déclaration : « il y a des inquiétudes persistantes sur le dialogue inclusif sincère et la voie apaisée pour sortir définitivement les Tchadiens de la crise multidimensionnelle qu’ils vivent ». Cette nouvelle organisation qui se veut plus forte estime qu’il : «  y a une volonté manifeste du Conseil militaire de proroger le délai de la transition (18 mois) sous le prétexte fallacieux du défaut des financements et son forcing à mettre seul les organes de transition sans au préalable la tenue d’une conférence nationale véritablement inclusive. ». Ces opposants regrettent également que : « Les recommandations de l’UA ne sont pas mises en œuvre et elle ne dit rien. Elle a peiné à trouver un représentant spécial pour le Tchad, et ce dernier nous a exigés de passer par le ministère des Affaires étrangères pour prendre rendez-vous avec lui. Nous nous demandons donc sur son rôle et son utilité pour la facilitation du dialogue entre les Tchadiens »

Les signataires de la déclaration estiment que la seule préoccupation des Tchadiens, à l’issue de la transition actuelle, est de choisir librement et de façon incontestable les dirigeants de leur pays à travers des élections libres et transparentes qui puissent garantir la paix, la stabilité et la prospérité. « La seule et unique voie pour sortir pacifiquement et de façon durable le Tchad de la crise multidimensionnelle qu’il traverse, est d’offrir un cadre idéal de dialogue, d’inclusion, de compromis et de consensus qui garantissent la participation équilibrée et représentative de toutes les forces vives de la société tchadienne sans exclusion », ont déclaré les signataires de la déclaration.

Tchad : la Confédération indépendante des syndicats donne un préavis de grève d’un mois

Elle s’est réunie le 1er septembre 2021 pour analyser la situation sociale du pays. La Confédération indépendante des syndicats (CIST), regrette que les nouveaux dirigeants n’aient fait aucun effort face à la situation que traverse le pays

 

A l’issue de la rencontre du 1er septembre, sur l’analyse de la situation sociale, la CIST accuse le Conseil militaire de transition et son gouvernement de n’avoir fait : « aucun effort pour décrisper la situation sociale n’est perceptible et la cherté de vie devient insupportable ». La confédération des syndicats note également que le président du Conseil militaire de transition, n’a pas respecté les termes du Protocole d’accord du 09 janvier 2021.

Le bureau exécutif du CIST estime que attendre la bonne volonté des autorités en place, c’est peine perdue. Ainsi, la Confédération indépendante des syndicats donne un (01) mois ferme, en guise de préavis de grève, au CMT et à son gouvernement pour trouver une solution à ces revendications. En cas de non satisfaction et passé ce délai, la Confédération indépendante des syndicats du Tchad se verra dans l’obligation d’appeler ses militantes et militants à des actions de masse et tient pour seul responsable le CMT et son gouvernement de tout ce qui pourra advenir

La CSIT exige entre autre :

  • Le paiement sans délai et en intégralité des frais de transport à tous les travailleuses et travailleurs y compris celles et ceux qui devraient d’abord en bénéficier avant d’aller en retraite ;
  • La prise en compte sans condition des effets financiers des avancements et reclassements et leurs rappels à compter de janvier 2020 conformément à l’accord du 09 janvier 2020 ;
  • Le rappel des salaires des agents suspendus et réhabilités ainsi que les nouveaux intègres ;
  • Le paiement régulier des pensions des retraités ainsi que les allocations des agents admis à la retraite et le traitement rapide de leurs dossiers de pension.

Tchad : deux prisonniers admis d’office au baccalauréat 2021

Les résultats de la première session d’épreuves écrite du baccalauréat sont disponibles depuis le 29 août 2021. Sur 97.022 candidats, 22 725 ont été déclarés admis d’office dont deux détenus de la maison d’arrêt de Klessoum

 

Le ministre tchadien en charge de la justice, Mahamat Ahmad Alhabo se réjouit que deux détenus du centre d’examen du Centre pénitentiaire de Klessoum aient obtenu d’office le baccalauréat cette année. Sur 47 détenus ayant composé, 02 sont admis d’office et 5 autres sont déclarés admissibles. Le patron du département de la justice invite son collègue du ministère de l’Education national à : « faire un petit effort pour promouvoir l’éducation des prisonniers ! »

Les 5 détenus admissibles composeront la deuxième série d’épreuves écrites dès le 04 septembre. A l’issue de la proclamation des résultats du premier tour, le  président du jury, Dr Andjaffa Djaldi Simon a invité candidats résidant hors des centres retenus à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se présenter. Tout en mettant en garde les retardataires : « quel que soit le motif, retardataires ne seront pas admis en salle d’examen ».

Tchad : le syndicat des enseignants interdit toute réunion de Wakit Tama dans son siège

Le syndicat national des enseignants du Tchad (SET) se retire, dès ce mercredi 1er septembre de la plateforme de revendication Wakit Tamma et interdit toutes les réunions du mouvement dans son siège

 

Par un communiqué de presse rendu public ce jour, le secrétaire général bilingue du SET, Youssouf Mahamoud Djala, fait savoir que le bureau exécutif national du syndicat s’est réuni en séance ordinaire et trois résolutions ont été adoptées vis-à-vis de la Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma.

Les trois décisions syndicat national des enseignants du Tchad : Il,

  • Informe l’opinian natianale et internationale que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) n’est pas membre de la Coordination de Wakit-Tama:
  • Interdit toute réunion de Wakit-Tama dans son siège national
  • Les Camarades qui prennent part aux activités de Wakit-Tama sont à titre individuel et ne représentent pas le SET.

Par conséquent, le Bureau Exécutif National demande à tous ses militants de rester vigilants et soudés. Les raisons qui ont motivé ce retrait ne sont pas encore connues.

Il est à noter que la majorité des réunions de la plateforme Wakit Tamma a été organisé au siège national du Syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : en raison de la deuxième série du baccalauréat, les marches du 4 septembre reportées

Les marches pacifiques prévues les 04 et 05 septembre par la plateforme Wakit Tamma et d’autres organisation de revendication ont été interdites par le ministre en charge de la sécurité publique

 

Dans un communiqué de presse rendu public, ce mercredi 1er septembre 2021, le ministre de Sécurité Publique et de l’immigration, Souleyman Abakar Adam interdit les marches pacifiques prévues le weekend prochain. Il invite les organisations de la société civile et les partis politiques qui ont déposé des demandes d’autorisation de marche de manifestation à attendre une date ultérieure.

«  Les Forces de l’Ordre seront mobilisées pour l’organisation de la 2ème Session du Baccalauréat », annonce le ministre en charge de la sécurité.

Par conséquent les entités concernées sont priées de bien vouloir s’approcher du Secrétariat Général du Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration, pour de nouvelles programmations.

L’acte 3, de la marche du peuple de la plateforme Wakit Tamma annoncé pour le 04 septembre 2021est ainsi interdite jusqu’à nouvel ordre.

Le Tchad et les Etats-Unis signent un protocole sur l’Initiative mondiale pour les opérations de paix

Le protocole d’accord sur  sur l’Initiative mondiale pour les opérations de paix a été paraphé le 31 août 2021, entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Tchad et le ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration

 

Représentant le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Tahir Ibrahim Djouma a signé au nom u Tchad, le protocole d’accord sur l’Initiative mondiale pour les opérations de paix (GPOI). C’est un programme américain d’aide à la sécurité. Depuis 2005, le programme axe sa politique sur le renforcement des capacités sur le maintien de la paix et permet des soldats dans le monde entier. En 2017, GPOI s’est rapproché du Tchad avec un appui en matière de service de santé aux armées et de création de centres de formation avec des matériels pour les soldats.

Le diplomate américain fait savoir que son pays va travailler avec le Tchad pour accroître la participation des femmes aux activités de maintien de la paix : « Nous visons à renforcer l’autosuffisance du Tchad dans la formation préalable au déploiement pour les missions de maintien de la paix, soutenir le Tchad dans l’amélioration de opérations pour soutenir les unités dans les opérations de paix, fournir un environnement de formation de haute qualité grâce à l’amélioration des infrastructures du centre de formation de Loumia »
Il est important de préciser que, ce programme a d’ores et déjà  facilité le déploiement de plus 200.000 soldats de la paix dans 36 pays à travers 21 opérations de maintien de la paix.

Tchad : le nouveau coordonnateur de la police judiciaire a pris fonction

Le 31 août 2021, le nouveau coordonnateur de la police judiciaire, le général de brigade Ingai Djimet Barka a été installé à ses nouvelles fonctions en présence du ministre en charge de la Justice, Mahamat Ahamad Alhabo

 

Le siège de de la coordination de la police judiciaire, dans le 1er arrondissement de N’Djamena a servi de cadre de passation de service entre coordonnateurs entrant et sortant de la police judiciaire. Il est reconnu que le coordonnateur sortant, Ngarhormomti Eli Memhodjitolngar a pu rendre le corps de la police judiciaire opérationnel, du moins il en reste beaucoup à faire. Car La mission de la police judiciaire est d’assurer les respects des lois, règlements et contribuer au maintien de l’ordre.

Dans son allocution, le  nouveau coordonnateur le général de brigade Ingai Djimet Barka a assuré que le choix porté sur lui ne sera pas vain. Il entend continuer l’œuvre de son prédécesseur car, dit-il,  il est conscient de la tâche de la police judiciaire dont la mission est de travailler sous le contrôle des magistrats.

Le Ministre de la justice Mahamat Ahamad Alhabo, a tenu à préciser que la coordination générale de la police judiciaire doit être un organe des professionnels excessivement compétents, qui maitrisent l’art de l’enquête, l’art de la rédaction et l’art de présenter devant les magistrats les preuves irréfutables nécessaires pour une justice équitable des justiciables. « La police judiciaire c’est la porte de justice. ».

Tchad : un militaire abat son collègue à bout portant devant la radio nationale

Suite à une altercation, un militaire en poste devant l’ancien siège de la radio nationale tchadienne à abattu son collègue par trois coups de feu, dans la soirée du mardi 31 août 2021

 

Les faits se déroulent au quartier Sabangali, dans le 3ème arrondissement de la ville de N’Djamena aux environs de 19 heures. Un militaire a été abattu à bout portant par un autre après  une discussion, rapporte les témoins. Après avoir reçu les balles, la victime a rendu l’âme sur place.

L’auteur de l’acte a pris la poudre d’escampette, indiquent les confrères de Tchad 24, présents sur les lieux au moment des faits. Le militaire tireur aurait escaladé le mur du Lycée technique et commerciale (LTC), proche du site du drame.

La dépouille de la victime a été retirée des lieux après constat. Plusieurs  personnes se sont rendues sur les lieux dans la nuit de mardi.

Tchad : Amina Priscille Longoh exhorte les femmes à participer à la vie publique et politique

Plusieurs leaders d’organisations féminines en Afrique ont partagé leurs expériences sur la question liée à la participation de la Femme dans le processus de transition au Tchad ce 31 août 2021

 

A l’issue d’une conférence virtuelle avec en toile de fond « « perspectives comparatives »  initiée par la ministre tchadienne, de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Mme Amina Priscille Longoh, les leaders des organisations féminines du Tchad et d’Afrique ont débattu de la participation des femmes à la vie publique dans le contexte de la transition politique. C’est l’initiative du Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance en collaboration avec ONU Femme et PNUD.

L’ancienne présidente de transition de la République de la Centrafrique, Catherine samba Panza les membres du Conseil National de transition du Mali et des panelistes du Burkina Faso ont pris part à ces travaux. Pour la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Mme Amina Priscille Longoh, les femmes doivent être impliquées dans la vie publique et politique durant la transition. Ces travaux visent à inciter les femmes à participer au prochain dialogue national inclusif et au processus électoral. En qualité de candidates, électrices, déléguées de partis politiques, agents électoraux et ou observatrices.

Le représentant résident du PNUD a salué les efforts du Tchad pour la mise en œuvre de la loi portant sur la parité.il s’est réjoui ensuite de la tenue de cette conférence virtuelle avant de remercier le Ministère de la femme qui est là pour améliorer la condition de la femme tchadienne. Il réitère son engagement au côté du gouvernement tchadien pour l’atteinte des objectifs du développent durable et à accompagner tous les processus de la transition actuelle.

 

La ministre de la femme de la famille et de la protection de l’enfance souligne que le Tchad a consenti des efforts importants depuis plus de dix ans à promouvoir et faire respecter les droits des femmes ainsi qu’au renforcement de leur participation au processus de décision dans les instances de prise de décision même si cela reste encore faible .Amina Priscille Longoh de poursuivre que cette conférence virtuelle, la première du genre permet aux participants d’engager des discussions constructives autour de la participation accrue des femmes comme, participantes au dialogue, candidates, électrices, déléguées de partis politiques, agents électoraux et ou observatrices.

Tchad : la médecine traditionnelle joue un rôle important dans le traitement des maladies chroniques

A l’occasion de la célébration de la 19ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, les patrons de la santé au Tchad ont reconnu ses bienfaits dans le traitement des maladies incurables

La Secrétaire Générale Adjointe du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dekandji Francine a fait une déclaration en rapport à la célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, célébrée cette année sous le thème : « la contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la Covid-19 ». Le rôle important que joue la médecine traditionnelle dans le traitement des maladies chroniques et dans l’amélioration de la qualité de vie et des personnes souffrant des maladies incurables a été mis en exergue.

Dr Mbaidedji Dekandji Francine insiste sur le fait que : « médecine traditionnelle occupe une place importante dans notre vie quotidienne », Elle est très accessible et très abordable à tous les niveaux, note-elle. « L’intérêt de la médecine traditionnelle pour le traitement du Covid-19 est croissant en Afrique », la responsable du ministère de la santé, qui salue au passage tous les efforts de l’Organisation mondiale de la santé.

Le ministère de la Santé publique, profite de l’occasion pour interpeller les chercheurs : « en cette journée, je lance un vibrant appel aux institutions de recherche, aux praticiens et aux secteurs privés pour qu’ils renforcent la collaboration autour de la recherche et de la production dans le domaine de la médecine traditionnelle »

Le gouvernement tchadien a reconnu en 2018 à travers une déclaration que, la médecine traditionnelle complémentaire et alternative présente de nombreux avantages et une longue histoire dans la prestation des soins aux populations.

Tchad : la LTDH conteste la nomination de Dobian Assingar au CODNI

La Ligue Tchadienne des Droits de I ‘Homme (LTDH), dans un communiqué du 30 août 2021, déclare qu’elle n’a pas désigné un représentant au Comité d’organisation du Dialogue national inclusif

L’arrêté N°1032/PCMT/PMT/2021 du 30 août 2021, portant nomination de Dobian Assingar au Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif au titre de la LTDH est contesté. Le président de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme, Me Loalngar Yogangan Max, fait savoir que l’organisation n’a pas désigné de représentant au Comité  d’Organisation du Dialogue National Inclusif.

« Aucune instance de la LTDH n’ayant procédé à cette nomination, le Président d’honneur ne pourrait y figurer qu’en son nom propre », le président de la ligue.

Il explique que, suivant les dispositions des Statuts et Règlement Intérieur de la LTDH, une telle décision ne pourrait être actée que par le Conseil d’Orientation et de Contrôle ou encore de son Président qui est habilité à représenter l’association à tous les échelons de la vie  publique. « Or n’ayant ni désigné de représentant, ni convoqué et présidé une session devant désigné de représentant, toute décision contraire est nulle et de nul effet », insiste Me Loalngar Yogangan Max

« Sous réserve d’une session ordinaire ou extraordinaire, régulière du Conseil d’Orientation et de Contrôle, la LTDH réaffirme son attachement à la position de Wakit Tamma et de ses partenaires traditionnels, notamment de I’UST, qui ont rejeté toute participation à un dialogue qui n’en serait pas un. »

La LIDH rappelle que loin de refuser le dialogue, I ‘abstention ou le refus d’un dialogue insincère est aussi un mode d’expression pour la défense des populations sauraient faire l’objet de marchandage.

Tchad : recherche de solutions pour lutter contre la faim dans le Guéra

Le 28 août 2021, l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) a organisé la phase 4 du débriefing sur la recherche des solutions durables pour éliminer la faim et réduire la pauvreté dans le Guéra

Cette séance de débriefing a connu la participation du coordonnateur du projet IFPRI, des enquêteurs ménages, des agents anthropométries et des superviseurs du projet. C’est une initiative de l’IFPRI, en collaboration avec l’ONG Moustagbal.

Il a été relevé aux cours des travaux que, les différentes techniques telles que les mesures anthropométriques, les prélèvements de l’hémoglobine des enfants et le remplissage des registres alimentaires et nutritionnels doivent être réalisés de manière conséquente pour pouvoir avoir des résultats probants.

Le coordonnateur de  l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, Ahmed Ben Ahmed s’est réjoui du déroulement de cette phase 4 et exhorte les équipes à plus d’efforts pour atteindre les résultats escomptés.

Tchad : le ministre des Finances inspecte les projets appuyés par l’Etat

Le ministre des Finances et du Budget Tahir Hamid Nguilin, a commencé, le 28 août 2021, le suivi des projets financés par les banques garantis par le fonds de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

En novembre 2020, pour lutter contre le chômage, l’Etat a mis en place un fonds de garanti pour accompagner les banques à fournir des produits et des financements, aux jeunes et aux femmes porteurs de projets d’entreprenariat. Pour s’assurer de l’implémentation réelle, le ministre des Finances a décidé de se rendre sur le site des différents bénéficiaires du projet.

Pour cette première visite, Tahir Hamid Nguillin s’est rendu sur le site du projet production d’huile d’arachide, d’une Startups de vente à terme des équipements solaires et celui de fabrication des matériels agricoles.

Après avoir bénéficié du le fonds de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, le porteur de projet sur la production d’huile d’arachide, a multiplié fois trois sa production. Il produit désormais 5000 litres d’huile par jour. Le nombre d’employés a également augmenté. La structure est de 10 à 29 employés se réjouit le ministre.

Le membre du gouvernement a également été émerveillé par la startup qui présente les kits solaires et le projet sur la fabrication des matériels agricoles, dont un petit tracteur.

Ce projet est appuyé à 70% par l’Etat tchadien. Concrètement, c’est un projet par lequel, l’Etat donne des crédits à certaines banques, afin que celles-ci financent les projets des jeunes et des femmes. La sélection des projets se poursuit, assure le ministre.

Coopération : le Tchad et la Soudan entendent renforcer la sécurité transfrontalière

Dans l’optique de renforcer la situation sécuritaire à la frontière entre le Soudan et le Tchad, les autorités des deux pays se sont retrouvés à Karthoum, au Soudan, le 29 août 2021 pour chercher des stratégies

Les échanges entre Mahamat Idris Deby, président du conseil militaire de transition au Tchad et, le général Abdel Fatah al-Burhan, président du conseil souverain de transition au soudan étaient axés sur la situation sécuritaire aux frontières entre les deux pays. cette rencontre intervient après que les dirigeants des deux pays aient constaté : « la menace que constitue la présence dans le sud libyen des hordes des mercenaires, susceptibles de mener de nouvelles agressions comme le Tchad en a connu déjà »

Lesquels sont : « recrutés, formés, encadrés, armés et financés par des puissances étrangères, les mercenaires tchadiens et soudanais présents en Libye », Mahamat Idris Deby. Pour le président tchadien, les terroristes retranchés en Libye ne,

doivent pas être autorisés à quitter la Libye à cause de la grave source de menace qu’ils constituent pour la stabilité et la sécurité aussi bien du Tchad que du soudan tout en invitant son homologue soudanais et les deux gouvernements à examiner ensemble de façon urgente cette menace commune.

Pour faire face à la menace, les deux pays entendent réactiver l’accord quadripartite sur la surveillance et la sécurisation des frontières communes, signé à N’Djamena, le 31 mai 2018, entre la Libye, le Niger, le soudan et le Tchad« La mise en œuvre de cet accord est d’une importance capitale pour mieux faire face aux diverses menaces transfrontalières liées à la crise libyenne. Le Tchad jouera toute sa partition pour rendre opérationnels les mécanismes prévus par cet accord » dira Mahamat Idriss Deby

Tchad : la CTDDH dénonce les tortures infligées à 3 frères par un agent du service de renseignement

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément outrée par le comportement cruel, barbare, humiliant et dégradant de Khawadji Tidjani chef d’antenne de l’Agence nationale de renseignement (ANS) d’Amtiman dans la province du Salamat.

« En effet, ce dernier accuse faussement trois frères d’une même famille de posséder des armes; ceux-ci: Ibrahim Youssouf, Ishakh Youssouf et Moussa Fadoul Youssouf arrêtés arbitrairement par cet individu de l’ANS sont soumis à des tortures inouïes allant de l’introduction du piment dans l’anus, les organes génitaux et les yeux aux brûlures du corps après les avoir aspergé d’essence.

C’est ainsi que le vieux père de ces malheureux n’ayant pas pu supporter le supplice de ses enfants et étant de santé fragile meurt brusquement après avoir appris la nouvelle de leur torture. Ce sinistre personnage de l’ANS a pris du grand frère de ces victimes en l’occurrence le nommé Brahim la somme de 200 000 francs sans raison aucune.

La Convention Tchadienne de Défense des tcah (CTDDH) exige l’arrestation immédiate de ce criminel et sa radiation totale du corps des agents de l’ANS.

La CTDDH exige que ce Khawadji Tidjani soit jugé et sévèrement condamné pour ce comportement digne des pratiques nazies.

La CTDDH exige par ailleurs des dédommagements conséquent des victimes pour l’énorme préjudice subi », écrit le secrétaire chargé de sensibilisation et de mobilisation Abdelkader Djibia de la CTDDH.

Tchad : huit roquettes et deux mines anti-personnel ont été saisies dans le Borkou

La coordination mixte de sécurité de la province du Borkou a saisi, huit roquettes et deux mines anti-personnel le 24 août 2021, dans le cadre de ses opérations

Un réseau des malfrats et leurs complices ont également été appréhendés dans la circonscription. Ces munitions et les présumés malfaiteurs ont été présenté en présence du gouverneur, Ismat Issakha Acheikh, initiateur de la coordination mixte de sécurité de la province du Borkou

Le gouverneur a souligné que : « l’instauration de la quiétude pour le bien-être de tous est nécessaire, raison pour laquelle le général de division, Ismat Issakha Acheikh, se dit investi et porte le chapeau pour mener à bon port la province du Borkou ». La sécurité des personnes et de leurs biens demeure au centre des préoccupations du Conseil militaire de transition, note le général de division, Ismat Issakha Acheikh.

Le numéro 1 de la circonscription a félicité les agents de sécurité pour le travail remarquable.

Tchad : création d’un comité chargé de la mise en place de la banque de la famille

Le premier ministre de la transition, par N°0906/PCMT/PMT/2021, du jeudi 26 juin a créé d’un comité de pilotage pour la mise en place de la Banque de la Famille au Tchad

Ledit comité sera chargé de coordonner les activités pour la mise en place de la banque de la famille au Tchad. De se fait le comité est présidé par le ministre de la Femme et de trois vice-présidents. Ainsi il sera également assisté par un comité technique.

La mission du comité de pilotage pour la mise en place de la Banque de la Famille consistera à engager les démarches auprès des institutions spécialisées de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), pour l’accompagnement de la mise en place diligente de la Banque de la famille. Le comité technique qui assiste peut faire appel à toute personne compétente pouvant l’aider dans ‘accomplissement de sa mission

C’est une des recommandations issue de la septième Conférence ministérielle du G5 Sahel sur le rôle des femmes dans le développement des États membres de l’OCI tenu du 30 novembre au 1er décembre 2018.

Tchad : le maire de N’Djamena interdit l’élevage dans le périmètre urbain

Dans un communiqué de presse rendu public, le 26 août 2021, le maire de la commune de N’Djamena, Ali Haroun interpelle les éleveurs sur la pratique de l’élevage dans le périmètre urbain

 

Le patron de la commune de N’Djamena rappelle, une fois de plus, les propriétaires des bétails que l’élevage dans le périmètre urbain est : « strictement interdit. »

« Cette mesure est prise pour éviter les accidents causés par la divagation des animaux esseulés ou en groupe dans les rues et autres espaces publics », poursuit le maire Ali Haroun dans son communiqué qui s’apparente à un rappel à l’ordre et à une mise en garde.

Le maire invite les propriétaires et éleveurs à faire sortir leurs bétails en dehors du périmètre urbain. « Les animaux de compagnie, tels que les chiens, doivent être maintenus à l’intérieur de la concession », insiste-il.

« En cas de non-respect des termes du présent communiqué, le Mairie sera dans l’obligation de prendre des mesures qui s’imposent », conclut le communiqué.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Tchad : sensibilisation des jeunes du Batha contre les pratiques déviantes

 

Une conférence débat a été organisé à Ati pour sensibiliser les jeunes sur les conséquences de la toxicomanie, le banditisme, les mesures-barrières sur le Covid-19, la violence et la culture de la paix, la migration et l’exode rural

Les travaux se sont déroulés au Centre de lecture d’animation culturel (CLAC). C’est une initiative de délégation provinciale de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entreprenariat du Batha, en partenariat avec le Projet de Formation et insertion des jeunes (FORMI). C’est le secrétaire général du département du Batha Ouest. Il représentait le gouverneur Hisseien Pale Mbaïmakreo

Les bénéficiaires ont été invités à jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes et d’être attentifs aux différents thèmes, et aux conférenciers d’être indulgents et à l’écoute des jeunes participants. Dans le cadre de cette séance de travail de sensibilisation sur la toxicomanie, le banditisme, les mesures-barrières sur le Covid-19, la violence et la culture de la paix, la migration et l’exode rural, et la formation professionnelle des petits métiers et l’entrepreneuriat.

Tchad : Hissène Habré finalement inhumé au Sénégal

L’ancien président tchadien reposera finalement au cimetière musulman de Dakar. Deux jours après son décès de la Covid-19 à l’âge de 79 ans, Hissène Habré sera enterré ce jeudi 26 août à Yoff, dans la capitale sénégalaise.

La polémique demeure toujours mais le corps de Hissène Habré va reposer au cimetière musulman Dakar dans la commune de Yoff. Le gouvernement tchadien ne s’est pas opposé à son rapatriement, mais l’une de ses veuves, Fatimé Raymonne Habré, a indiqué que son époux sera enterré « en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

La levée du corps d’Hissène Habré est d’abord prévue en début d’après-midi à la mosquée omarienne de Dakar, distante de quelques kilomètres du cimetière de Yoff où repose également l’ex-président camerounais Ahmadou Ahidjo depuis 1989 et son épouse Germaine Ahidjo décédée en avril dernier.

Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 avant d’être renversé par son ex-lieutenant Idriss Déby Itno. Pendant plus de deux décennies, l’ancien chef de guerre va mener une vie calme et paisible à Ouakam, une zone résidentielle à l’ouest de la capitale sénégalaise. Mais en mai 2016, son exil se transforme en cauchemar après son jugement et sa condamnation à perpétuité par les Chambres Africaines Extraordinaires de l’Union Africaine (UA) pour crimes contre l’humanité durant son règne. Un verdict confirmé en appel par la chambre d’assises présidée par le magistrat malien Wafi Ougadèye le 27 avril 2017

Jusqu’à son décès, Hissène Habré purgeait sa peine à la prison du Cap Manuel de Dakar. Il avait bénéficié le 7 mars 2020 d’une assignation en résidence surveillée pour une durée de 60 jours à cause de la pandémie du coronavirus.

Cette mesure du ministère sénégalais de la Justice visait à le protéger du coronavirus qui l’emportera finalement. Son épouse et des organisations de droits de l’homme continuaient de plaider pour sa remise en liberté vu sa santé chancelante et son âge avancé particulièrement vulnérable.

Dans la presse locale, le ministre de la Justice Me Malick Sall a affirmé en revanche que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison mais « au niveau de la clinique » où il a été interné. Du reste, « le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », a-t-il ajouté.

Ayant mené une « vie à Sahel ouvert », ce « farouche combattant emporté par le Covid-19 n’en a pas fini outre-mesure avec les batailles d’après Le Quotidien. « L’indemnisation de ses victimes » demeure « l’autre combat » qu’il laisse derrière lui, souligne le journal. Il devait verser un montant de plus de 82 milliards FCFA aux 7396 victimes officiellement recensées.

En outre, le Sénégalais Assane Dioma Ndiaye, un des avocats des victimes, a déclaré jeudi dans le quotidien national Le Soleil que « la disparition de Habré n’aura aucun impact sur l’effectivité des réparations ».

« Si la réparation n’est pas faite, ce procès aurait un goût d’inachevé. Cela prouverait que l’Afrique n’est pas capable d’organiser elle-même des procès pour juger ses fils. Donc, il y a un autre enjeu dans ce procès », a indiqué Me Ndiaye.

Tchad : la plateforme de 212 associations est allée à la rencontre de la délégation de l’UFR

Le 25 août 2021, la plateforme de 212 associations est allée à la rencontre des anciens rebelles de l’Union des forces pour la résistance (UFR), revenus au pays pour participer au dialogue national inclusif

Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, certains leaders des mouvements politico-militaires ont accepté la main tendue du gouvernement. Notamment ceux de l’Union des forces pour la résistance de Timan Erdimi. Une délégation de ce mouvement conduite par son conseiller politique du mouvement, Mahamat Doki Warou est arrivée à N’Djamena le 24 août dernier.

Les membres de la plateforme de 212 associations sont allés à leur rencontre et pour les féliciter d’avoir opté pour la voie de la consolidation de la paix et de l’unité nationale. « C’est dans le cadre de nos activités, surtout dans la recherche de la paix et l’unité nationale que nous sommes venus vous rendre visite », explique le coordinateur de la plate-forme, Mahamat Nour Hagar. Pour lui, l’acte que pose ces ‘’anciens rebelles’’ est à saluer. Il invite les autres mouvements de la rébellion et de la diaspora à faire de même.

« Nous avons répondu à l’appel du chef de la transition. Nous n’avons pas besoin de garantie, le Tchad c’est notre pays. Nous pouvons venir et repartir comme tout autre. C’est la question de mal gouvernance qui nous a fait sortir du Tchad », s’exprime conseiller politique du président de l’UFR, en guise de reconnaissance. Il a indiqué que comme tout tchadien, ils peuvent venir et partir du pays.

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

Tchad : la SNE se lance aux trousses des fraudeurs d’électricité à N’Djamena

Le directeur général adjoint de la Société nationale d’électricité (SNE),  Hamid Djoumino a décrié un phénomène de fraudes d’électricités à N’Djamena. Il fait savoir que deux démarcheurs appréhendés ont d’ores et déjà été mis aux arrêts

A travers un point de presse de ce mercredi 25 août 2021, la SNE a fait le point de l’opération de recouvrement, et recensement des clients lancée du 12 juillet au 23 août 2021. Il en ressort que dans ce processus de lutte contre la fraude d’électricité, 2 démarcheurs ont été captivés et enfermés à la maison d’arrêt et les dossiers de 8 autres sont en instance traitement en attendant leur procès. Ces démarcheurs externes à la SNE : « suivent les pas des agents sur le terrain et se mettent à remettre les clients coupés ».

Le directeur général adjoint de la SNE a expliqué que l’objectif de cette opération de recouvrement et recensement de ses clients vise à lutter contre la fraude sur ses branchements en matière d’électricité. Et donc sur 98 000 abonnés, la commission a visité 14 801 pendant 40 jours. 327 clients ayant des engagements avec la SNE ont été identifiés. 77 clients qui n’avaient jamais été facturés ont été décelés, 760 ont été convoqués et 1177 compteurs ont été déposés à la direction. 38 adresses ont également été modifiées.

Tchad : une autre bavure militaire sur magistrat dénoncée dans le Lac

Une fois de plus, le personnel judicaire du Tribunal de Bol, dans la province du Lac a été la cible des manœuvres des militaires tchadiens. Les hommes en tenue sont entrés par effraction chez le président du tribunal et ont emporté son arme

Les magistrats, greffiers et le personnel d’appui du tribunal de grande instance de Bol s’insurgent contre : « les exactions inadmissibles causées par un groupe de militaires qui serait venu de Ndjamena dans le cadre d’une mission de fouille domiciliaire. » Le 20 août 2021, les éléments de force de sécurité ont fait irruption chez le président du Tribunal.

Sans décliner leurs identités, les hommes en tenue ont menacé leur victime et ont emporté son arme de protection.

Le personnel judiciaire de Bol regrette également que les éléments de force de défense entre par effraction dans la chambre d’un juge, profères des menaces et emportent une somme de 50.000 FCFA en espèce.
Les magistrats, greffiers et le personnel craignent pour leur sécurité, interpellent le directeur général de la gendarmerie. Ils demandent urgemment aux plus hautes autorités du pays, de renforcer le dispositif de sécurité autour des juridictions de la province du Lac, et enfin, que l’arme de protection du président du tribunal de Bol lui soit restituée.

Il est important de préciser que les cas de menaces sur le personnel militaire sont récurrents au Tchad. Le président du Tribunal du Hadjer Lamis a récemment et froidement été abattu dans son bureau par un justiciable.

Tchad : une vingtaine de chefs à D’jamena le dialogue national

Les leaders de l’UFR ayant accepté la main tendue du gouvernement de transition sont arrivés au Tchad le 24 août 2021, à l’effet de participer au dialogue national inclusif

 

Dans le cadre de la réconciliation nationale au Tchad, certains leaders des mouvements politico-militaires ont accepté la main tendue du Conseil militaire de transition et entendent participer au prochain dialogue national inclusif. C’est ainsi qu’une délégation des cadres de de l’Union des forces pour la résistance (UFR), pilotée par Timan Erdimi a de foulé le sol tchadien ce jour.

La délégation de l’UFR est conduite par le conseiller politique du mouvement, Mahamat Doki Warou. Approché par la FM Liberté il a laissé entendre que : « nous rentrons chez nous au Tchad parce que dernièrement, le président Mahamat Idriss Deby a encore réitéré son appel pour la paix donc la main tendue a été acceptée ». « Nous avons décidé de rentrer », note-t-il. L’UFR reconnait avoir accepté la main tendue du gouvernement de transition pour participer aux évènements relatifs à l’avenir du Tchad.

Etant donné que la confiance n’exclut pas la méfiance, Mahamat Doki Warou, laisse subtilement entendre qu’il pense que : « la garantie doit être réciproque entre le gouvernement qui va nous accueillir et nous ».

L’ancien président Hissein Habré peut être inhumé au Tchad

Le gouvernement  ne s’opposera au rapatriement de l’ancien président, Hissein Habré au Tchad. C’est en substance, la réponse du ministre de la Communication, Abderaman Koulamalalh au micro de RFI

 

Pour le ministre tchadien en charge du département de la Communication : « il n’ya aucun obstacle », à voir la dépouille d’Hissein Habré au Tchad. Il a répondait aux questions de nos confrères de RFI. « Les autorités tchadiennes ne s’opposeront pas », assure le porte-parole du gouvernement. « C’est un droit fondamental pour sa famille de rapatrier son corps », renchérit Abderaman Koulamalalh qui ne voit aucun inconvénient si la famille du défunt juge utile de le ramener à la terre qui l’a vu naitre.

Le ministre de la Communication note également même le droit n’empêche pas que le corps soit rapatrié. Toutefois, il précise qu’il : « Il n’y aura pas d’hommages officiels vis-à-vis de lui puisqu’il est condamné pour des délits très importants contre les Tchadiens mais son corps sera rapatrié si sa famille le désire ».

Le président du Conseil militaire a présenté les condoléances à la famille d’Hissein Habré quelques heures après l’annonce de la nouvelle. « Ayant appris ce matin, le décès brusque de l’ancien Président Hissein Habré, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille et au peuple tchadien. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons ». Ce message accompagné de la déclaration du ministre montrent la volonté des autorités en place d’ouvrir les bras.

 

Tchad : les médicaments périmés retirés des pharmacies au Batha ont été brulés

Les autorités sanitaires du Batha ont procédé à l’incinération des médicaments périmés le 23 août 2021. Il s’agit des produits datant de quatre  ans et plus dans les pharmacies et formations sanitaires

La valeur des produits mis au feu est estimé 17 233 390 FCFA. Ce sont des médicaments et des consommables médicaux. L’action a été menée par la pharmacie provinciale d’approvisionnement (PRA) du Batha, qui a fait le tour des pharmacies et d’autres structures sanitaires pour réquisitionner les produits arrivés à expiration.

Le délégué sanitaire de la province du Batha, Dr Foksi Élie, explique que ce procédé est légal au Tchad. La loi stipule que : « tout médicament arrivé à expiration, qui se trouve dans les différentes formations sanitaires de la province du Batha, publiques ou privées, doit fait l’objectif d’une destruction ordonné ».

Cette initiative est saluée par plusieurs leaders de la société civile. Elle permet d’éviter aux usagers de consommer les médicaments dangereux pour la santé. Le tour des formations sanitaires de la circonscription a été fait pour récupérer les médicaments périmés, brulés par la suite.