Sahel : le Conseil de sécurité de l’Onu préoccupé par la montée du jihadisme

Pour l’organe de l’Organisation des nations unies (Onu) chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, le succès de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique passe entre autres par le renforcement de « la bonne gouvernance » et la facilitation du « développement socioéconomique ».Les mouvements jihadistes continuent d’avancer leurs pions au Sahel. Du Mali au Tchad en passant par le Burkina, les assauts meurtriers sont récurrents. Dans cette partie de l’Afrique, le jihadisme tourmente des populations parfois livrées à elles-mêmes.

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné « énergiquement les attaques constantes dirigées contre les civils, les représentants des institutions locales, régionales et des États, ainsi que les forces de sécurité nationales, internationales et des Nations Unies ».

Dans la même veine, ils ont réitéré leur « ferme condamnation des attaques et des menaces d’attaque dirigées contre les écoles, les enfants et le personnel éducatif, y compris des enlèvements survenus récemment au Nigeria ».

S’attaquer à ce mal profond, c’est prendre en compte, selon eux, les « conditions sous-jacentes » qui favorisent sa propagation. Il importe ainsi de promouvoir la bonne gouvernance « indispensable à la paix et à la stabilité à long terme dans la région ».

C’est pourquoi le Conseil de sécurité, réuni hier mardi, a salué « la transition démocratique intervenue au Niger et les efforts de réconciliation menés au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Togo et encourage la poursuite de ces dialogues ».

De même, l’organe onusien a apprécié les efforts des pays de la région pour renforcer « la participation pleine, égale et véritable des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroître le nombre de femmes exerçant de hautes responsabilités publiques et plus largement le nombre de femmes occupant des fonctions électives ».

Au Sahel, les effets du changement climatique se manifestent souvent par la sécheresse, la désertification, les inondations et la dégradation des terres. Ces phénomènes ont des « conséquences en termes d’insécurité alimentaire » qui influent sur la stabilité.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a souligné les répercussions du conflit libyen sur les pays voisins en particulier au Sahel avec « l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes mais aussi l’afflux de groupes armés et de mercenaires ».

Tout de même, l’organe composé de quinze membres dont cinq permanents s’est félicité des moyens déployés par les pays de l’Afrique de l’Ouest et du bassin du lac Tchad, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « pour prévenir et régler les problèmes de sécurité exacerbés par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ».

Au sujet de la situation humanitaire dans la région, le Conseil de sécurité a globalement noté « une détérioration aggravée par la pandémie de Covid-19 ». Il a donc demandé que soit assurée « la fourniture durable, en toute sécurité et sans entrave, de l’aide humanitaire et médicale à toutes les personnes qui en ont besoin » surtout les femmes, les filles, les enfants, les personnes âgées et les individus en situation de handicap.

Enfin, le Conseil de sécurité s’est également dit inquiet de la montée de la piraterie dans le golfe de Guinée, non sans encourager la poursuite des actions de lutte aux niveaux national et régional.

Tchad : une organisation plaide pour la réduction des risques de catastrophe en milieu éducatif

Du 17 au 18 août 2021, il se tient à N’Djamena l’atelier de plaidoyer de l’Action pour la Protection, la Santé, l’Environnement et la Lutte contre la Pénurie Alimentaire (APSELPA) sur l’intégration des thématiques au soutien psychosocial, la réduction et la gestion des risques de catastrophe

Les doléances de l’APSELPA vont à l’endroit du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique et du ministère en charge des Affaires sociales. Il s’agit du plaidoyer sur l’intégration des thématiques au soutien psychosocial, la réduction et la gestion des risques de catastrophe, et la protection dans les programmes d’enseignement public. Les travaux se  déroulent dans l’enceinte du Musée national.

Dans son allocution, le directeur de l’APSELPA,  Mahamat Ahmat Younous est confronté aux attaques des terroristes depuis 2014 au Lac Tchad. Bien plus, la situation politique en République Centrafricaine entraîne un problème de sécurité interne, occasionne d’énormes déplacements des populations qui trouvent refuge majoritairement au sud du pays. Il regrette que protection et de réduction des risques de catastrophe en milieu éducatif ne soit pas inscrit dans les curricula de formation de formation dans les zones en crise. Il envisage un soutien spécifique pour permettre aux enfants traumatisés des zones en crise puissent apprendre en reprenant contrôle sur eux-mêmes.

Le représentant du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mirangaye Alio a demandé aux participants de mettre un accent dans les discussions pour que ces approches innovantes, riches dans le renforcement des programmes de formation des enseignants. Afin de maximiser sur les questions de protection de l’enfance en milieu scolaire.

Tchad : la CTDDH dénonce l’implication des autorités dans le déclenchement de certains conflits

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) accuse le gouvernement de rester laxiste face à l’implication des forces de l’ordre dans  certains conflits intercommunautaires.

Dans un communiqué de presse rendu public le 15 août 2021, Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme a condamné  avec la dernière énergie le Conflit intercommunautaire sanglant qui a eu lieu le 07 et 08 Aout 2021 dans le village Kharadja département de Moyto dans la Province de Hadjer Lamis.

« Une fois de plus, des familles tchadiennes sont endeuillées par un conflit intercommunautaire qui a fait 23 morts et une vingtaine de blessés et dont le déroulement met clairement en évidence l’implication d’une haute autorité », s’indigne le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim. Deux agents de forces de l’ordre reconnus comme acteur du conflit ont été arrêtés et mis en garde à vue.

La CTDDH dénonce également : « le laxisme complice du gouvernement et des autorités locales alors que le conflit était sous-jacent ». Pour la convention, le gouvernement est responsable de ce bain de sang inadmissible.

Tchad : un montant de 3 milliards distribué aux réfugiés pour amortir les conséquences du Covid-19

Le Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) procède ce mardi 17 août au lancement officiel d’une opération de Transferts Monétaires Adaptatifs, au profit de 22.000 ménages vulnérables ciblés dans la ville de N’Djamena, en vue de les soutenir à faire face aux conséquences socioéconomiques de la pandémie du COVID -19.

Cette opération consiste en un transfert unique d’un montant de 120. 000 FCFA par bénéficiaire payable une seule fois. L’opération bénéficiera à 22 000 ménages dans les 10 communes d’Arrondissements de la ville de N’Djamena. Le montant global mobilisé pour cette aide financière est d’environ trois (3) milliards de francs CFA.

« Dans le but de protéger les ménages les plus touchés par les mesures contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement tchadien a décidé, en partenariat avec la Banque Mondiale, de répondre rapidement et massivement aux impacts économiques », déclare Issa Doubragne, Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale. « La décision a été ainsi prise à travers le PARCA, de renforcer la résilience de ces ménages affectés par ces mesures, plus particulièrement ceux de la ville de N’Djaména, qui se trouvent être les plus touchés par la pandémie au vu des statistiques nationales ».

La cérémonie de lancement est placée sous le haut patronage du Premier Ministre, Pahimi Padacké Albert, et se déroule à l’Ecole Annexe d’Ardebdjoumal dans le 3ème Arrondissement de N’Djamena. Plusieurs personnalités politiques et diplomatiques, ainsi que les bénéficiaires, sont attendues.

Le PARCA est un financement de l’Association internationale de développement (IDA), sous forme de don, d’un montant de 145 millions de dollars pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il couvre sept (7) provinces : Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est, Moyen Chari, Logone Oriental, Ouaddai et Lac.

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

Tchad : les jeunes doivent entreprendre pour sortir le pays de l’indépendance alimentaire

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, une conférence débat a été organisé le 12 août 2021, à la Bibliothèque nationale à N’Djamena par le ministère de la jeunesse

 

Le thème retenu pour cette conférence débat était : « Transformer les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ». Plusieurs points ont été développés. Parmi lesquels celui sur ‘’les enjeux, les défis et perspectives de la transformation du système alimentaire’’, développé par l’agronome Dr Zakaria Ousmane. Dans sa prise de parole, il a rappelé les potentialités que regorges le Tchad pour parvenir à une indépendance alimentaire. L’agronome a laissé entendre que dans la logique de la transformation le Tchad peut créer 250 unités.

Et ce n’est pas tout. Il ajoute que chaque unité peut procurer 1000 emplois en amont et en aval de la production. Le Dr Zakaria Ousmane pense que le Tchad peut mettre en valeur ses potentialités et relever le défi de l’autonomie alimentaire si elles sont bien exploitées. Il invite les jeunes à entreprendre car, c’est selon lui,  la seule voie pour sortir le Tchad de sa dépendance alimentaire.

Mme Kodji Nedoumal Marie, a développé un thème sur la transformation locale des produits alimentaires. Selon elle, de par son expérience en tant que transformatrice, les produits tchadiens sont riches, et même transformés de manière artisanale, ils apportent les nutriments essentiels. Elle a déploré le fait que les Tchadiens ont tendance à négliger les produits locaux au détriment des produits manufacturés.

Tchad : sensibilisation de la police sur le respect des droits de l’Homme

Quelques éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), bénéficient d’une formation sur les principes fondamentaux et du respect des droits humains ce 13 août 2021

L’école de police de N’Djamena abrite une séance de recyclage des éléments du GMIP. C’est une initiative du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH). Cette séance de travail vient édifier les éléments de la police sur le respect des droits de l’Homme dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre. Elle vise également à familiariser le GMIP avec les principes fondamentaux et les notions élémentaires des droits de l’Homme. Notamment, le droit de vivre, le droit à l’éducation, le droit à la protection, la liberté de manifestation, la liberté de réunion et  la liberté de s’organiser. Un accent est mis sur la légalité, la nécessité, la proportionnalité, la responsabilité et la non-discrimination.

Avec insistance, les formateurs ont tenu à ce que les bénéficiaires comprennent le code de conduite pour les responsables de l’application des lois, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 7 décembre 1979 et les principes de base sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu. Après cette séance de travail les éléments du GMIP, devront agir en tenant compte, des droits de l’Homme, le droit à la vie et à l’intégrité physique, l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le droit de participer à la vie publique, le droit à la liberté d’opinion et d’expression, le droit à la liberté de réunion, le droit à la liberté de circulation et l’interdiction de procéder à des arrestations et détentions arbitraires ou illégales.

Tchad : les dépouillements des copies du Baccalauréat ont débuté

Le constat a été fait le 13 août 2021 par le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Saleh Bourma, après sa tournée de travail dans différents centres de correction

Pour corriger les épreuves écrites du baccalauréat, 2500 enseignants ont été sollicités cette année et également  200 membres du secrétariat sont mobilisés pour la suite du travail. Les correcteurs sont répartis dans quatre centres à savoir: lycée Sacré Cœur, le Collège Évangélique, le lycée Ibnou Cina et le Complexe Maharif.

Au niveau de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (Onecs), le secrétariat a d’ores et déjà commencé avec le dépouillement des copies. Pour constater l’évolution du travail, le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Saleh Bourma et le secrétaire d’état à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique et à l’innovation, M. Mamadou Gana Boukar, se sont rendus à l’ONECS et sillonné les différents centres de correction. Ils ont encouragé les responsables du jury, les membres du secrétariat et les correcteurs qui accomplissent consciencieusement leurs tâches.

Le Tchad renforce les capacités des agents de santé sur le registre du cancer

Les professionnels de la santé se font recyclés pendant deux jours sur les méthodes d’enregistrement du registre national du cancer. L’atelier a  démarré le jeudi 12 août 2021 à Bakara

La mise sur pied du registre national du cancer permettra à moyen terme de mieux évaluer la qualité des soins dont bénéficient les patients cancéreux, permettre également de lancer et/ou de renforcer des campagnes de prévention et de dépistage du cancer a expliqué la coordinatrice du programme national de lutte contre le cancer Dr Fatima Haggar. D’où, la participation des professionnels de la santé venus de l’ensemble du pays.

Dr Djimrassengar Daoudongar Honoré point focal de lutte contre les maladies non transmissibles à la représentation de l’organisation mondiale de la santé au Tchad a précisé que son institution reste disponible aux côtés du ministère de la santé et de la solidarité nationale en apportant un appui financier pour la formation des points focaux et un appui technique afin de soutenir le processus de mise en place d’un registre des cancers au Tchad.

Ouvrant les assises, le Directeur General du ministère de la santé publique et de la solidarité national Dr Ismaël Barh Bachar a relevé que pour réduire l’incidence risque de développer un cancer, il faut développer un système de prévention efficace sur l’ensemble du territoire national. Le Gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère d la santé publique et de la solidarité nationale et ses partenaires ont toujours développé et mis en place des nouvelles stratégies dans la lutte contre cette maladie a ajouté le Directeur General. Cette formation dit-il, est une véritable avancée du Tchad en matière de lutte contre le cancer et surtout une plus-value incontestable pour les patients.

Selon la statistique de 2020, environ 250 cas des différents types de cancer ont été enregistrés par les services d’anatomopathologie du Centre Hospitalier Universitaire la Reference Nationale et celui de l’Amitié Tchad Chine de Ndjamena.

Il est à noter que Le registre de cancer est un outil robuste qui permet d’assurer un recueil continu et exhaustif de données nominatives dans une population géographiquement définie.

Tchad : le COPDIT valide son plan d’action pour la réussite de la transition

Il s’est tenu ce jeudi 12 août 2021, à N’Djamena, l’atelier de présentation et de validation du Plan d’action citoyenne pour la réussite de la transition, du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT)

Le «  plan d’action que nous validons aujourd’hui est pour nous un bréviaire, en tant que force sociale pour une transition réussie dans l’intérêt de notre beau pays et de nos populations », a déclaré Mahamat Digadimbaye, président du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad. Il fait savoir que ledit plan s’étendra sur une durée de 18 mois et à un coût d’environ 600 millions de francs. L’argent proviendra des subventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers et des fonds propres des organisations membres

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT), selon ses initiateurs, est un regroupement des plateformes, faitières et organisations de la société civile qui se veut « strictement indépendant et apolitique ». D’après son président, Mahamat Digadimbaye, il a pour objectif principal « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays ».

Le président du COPDIT, a noté qu’il est important de consolider les valeurs e paix, de stabilité et des acquis démocratiques, car, la transition en cours se tient dans un contexte fragile.

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT) a également lancé un site web, dont la conception a coûté près de 300 000 dollars. L’objectif du COPDIT est : « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays »

Tchad : au Moyen Chari un projet d’assistance gratuite des victimes des VCB mis en place

Pour faciliter l’accès équitable de tout citoyen à la justice et à la protection, Les avocats des provinces du Moyen Chari et du Mandoul s’engagent à assistance gratuitement les victimes des violences basées sur le genre.

 

Dans le cadre de ce projet, les avocats ont lancé leurs d’assistance juridique et judiciaire gratuite aux détenus et victimes des violences basées sur le genre (VBG), le mardi 10 juillet 2021. Dans son allocution, le président du Conseil de l’Ordre des Avocats du Tchad, Me Ndjéradi Laguerre Dionro a laissé entendre que le projet: « a bénéficié de l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement, (PNUD), dans le cadre du renforcement des institutions de la Chaîne Pénale au Tchad ». Pour le bâtonnier, même les personnes vulnérables ont droit à une justice équitable. D’où, cette activité essentiellement, sur les violences basées sur le genre pour faciliter les difficultés des victimes.

Pour sa part, le secrétaire général des Jeunes Avocats du Tchad Me Madji Laouro Lucas,  fait savoir que l’activité permet de faciliter l’accès équitable de tout citoyen, à la justice et à la protection des droits des personnes vulnérables. Il ajoute que : « ce projet s’intensifie, plus au profit des détenus victimes de ces violences basées sur le genre, dans le ressors de la cour d’Appel de Sarh. » Toutes les personnes directement liées sont appelés à se mobiliser pour la réussite dudit programme. Il s’agit entre autres des services pénitenciers, les organisations de la société civile, et les officiers de la police judiciaire (OPJ),

Une délégation tchadienne prend part au 27e Congrès de l’Union Postale Universelle

Les travaux de l’Union Postale Universelle (UPU) se tiennent à Abidjan, capitale économique de la Cote d’Ivoire, du 09 au 27 août 2021. Une délégation du Tchad prend part aux assises

Le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar et son équipe prennent part depuis le 10 août 2021, aux travaux du 27ème du Congrès de l’UPU. Le coup d’envoi a été donné par le Premier Ministre de la Cote d’Ivoire, Patrick Achi. Pour la première session, les travaux se déroulent en présentiel et par visio-conférence. La contribution du numérique, la menace de cette dernière face à la poste sont les aspects les plus abordés durant les échanges.

Ce Congrès est un cadre idéal pour le Tchad qui entend redynamiser le secteur de la Poste, précisément, le secteur postal notamment la Société Tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE).

En effet, l’Union Postale Universelle (UPU) est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. L’UPU fut créée le 09 octobre 1874 à Berne lors de la Conférence internationale de la poste.

Bavures : l’étudiante tchadienne Chancella Ndongar échappe aux griffes de la police camerounaise

La jeune étudiante de droit à l’Université de N’Gaoundéré a opposé une fin de non-recevoir à une tentative d’arnaque consistant à lui faire payer la somme de 10 000 FCFA, pour dit-on, défaut de test Covid-19.

10 août 2021, sur l’axe Touboro-Moundou au Cameroun. Chancella Ndongar est la seule passagère d’un bus interpellée pour absence de test Covid-19. Des images de cette étudiante menottée, assise en même le sol dans un hangar de police, sur l’axe N’gaoundéré-Touboro est devenue virale sur la toile.

La scène se produit au moment où la jeune étudiante regagnait son pays le Tchad, pour y passer les vacances en famille, après une année académique tumultueuse. Le bus de transport qui la transportait est confronté à un contrôle de police. La  dame en tenue lui demande de débourser une somme de 10.000 Fcfa pour absence de test Covid-19. L’étudiante de droit, niveau 2 oppose une fin de non-recevoir  « je leur ai répondu que cela est illégal. Ils m’ont menottée et jetée sous le soleil pendant 5 heures d’horloge avant d’être libérée », confie la juriste en herbe.

L’agent de police sur le coup considéré cette réaction comme un acte de défiance à son égard, et décide de menotter Chancella Ndongar, sous le regard impuissant du chauffeur, des passagers et de sa sœur également présente dans le véhicule. Le conducteur du véhicule continue le trajet sans la jeune fille menottée et laissée assise par terre. Elle y restera pendant plus de 5 heures de temps sous un soleil brulant.

Alertée, l’Ambassade du Tchad volera à son secours.  Une réaction de son excellence, son excellence Djiddi Bichara, l’ambassadeur du Tchad qui met fin au calvaire de la juriste en herbe. L’agent des forces de maintien de l’ordre déclarera pour sa part  qu’elle fera  un procès-verbal afin que la jeune étudiante soit arrêtée partout au Cameroun. C’est finalement le 11 août que la jeune fille va emprunter un autre véhicule pour continuer le trajet.

Des témoignages des étudiants tchadiens sont légion. Des  plaintes de tracasseries diverses pendant les allers et retours au pays. Certains sont sommés de débourser des sommes allant de 1000 à plus de 20.000 FCFA même si les papiers sont conformes.  Une situation connue des autorités tchadiennes. « Des dispositions seront prises pour éviter à l’avenir ce genre de traitement à nos compatriotes », rassure le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene.

Tchad : le dialogue national inclusif sera ouvert à toutes les corporations

Dans son adresse à la nation, à l’occasion de la célébration des 61 ans d’accession du Tchad à l’indépendance, le président du Conseil militaire a laissé entendre que les politico-militaires seront présents au dialogue national inclusif qui se prépare

« Le dialogue franc et sincère appelé de tous nos vœux sera ouvert, de manière spécifique, aux mouvements politico-militaires compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes », a déclaré le président du CMT. Pour Mahamat Idriss Deby, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises de la refondation de la Nation. C’est dans cette optique qu’il invite les politico-militaires et : « toute la classe politique, la société civile et toutes les autres composantes sociales à une totale mobilisation patriotique, à la dimension de notre défi commun ».

Compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes à cette préoccupation, le président du CMT indique que, ledit dialogue sera ouvert de manière spécifique aux : « politico-militaires », avec beaucoup de méthode, de soin et de rigueur. Un comité sera très rapidement mis en place à l’effet de définir les modalités pratiques et opérationnelles de leur participation à cette importante rencontre note le chef de la junte.

Ayant confirmé la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif, Mahamat Idriss Deby met en garde contre : « les pratiques mesquines, les calculs politiciens et les combats d’arrière-garde », qui ont déjà causé trop de préjudices au pays. C’est ce dialogue qui tracera les grandes lignes de l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives.

 

Tchad : Message de Mahamat Idriss Deby à l’occasion des 61 ans du pays

La date du 11 août marque l’accession du Tchad à l’indépendance. A cette occasion, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby s’est adressé aux Tchadiens.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Il y a 61 ans, notre beau pays, le Tchad accédait à la souveraineté internationale. C’est avec une émotion forte et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé de tant de symboles et de significations.

En ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation et à tous ceux qui ont lutté pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination. Nous mesurons pleinement le sens et la portée du sacrifice consenti pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.  Je salue la mémoire de ces braves compatriotes qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue de briller et d’éclairer la marche du Tchad éternel.

Mes chers compatriotes,

Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissance, elle doit surtout servir à un profond examen sur la vie et l’état de notre Nation.  Nous devons, tous ensemble nous interroger sur le parcours et l’évolution de notre pays. Dans une communion harmonieuse, nous devons nous investir pour consolider les acquis de l’indépendance, de la liberté et de la démocratie. Nous savons tous que notre pays a connu tant de vicissitudes et d’épreuves tout au long de son existence. Dieu merci, notre peuple, qui sait être résilient a pu, trouver les ressorts psychologiques et la force nécessaire, pour faire face aux défis et suivre la trajectoire rectiligne de son destin. Un destin avec des soubresauts mais un destin qui nous a toujours grandit.

C’est bien cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis, il y a trois mois, de surmonter la terrible épreuve du décès brutal et tragique du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO sur le champ d’honneur. Comme il nous l’a lui-même, enseigné au fil des trente dernières années, rien ne vaut la patrie et le pays. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Cette sagesse qui fait les grandes nations doit nous animer sans cesse et guider nos faits et gestes au quotidien.

Et je voudrais, à ce sujet, féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice.

Avec la grâce sublime de Dieu, le Tchad n’a pas sombré dans l’abime comme d’aucuns le redoutaient.  Nous avons fait montre de cohésion fraternelle et d’union sacrée autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad. Ce louable état d’esprit explique clairement les résultats encourageants des 100 premiers jours de la transition.  Il serait peut-être fastidieux de faire un bilan exhaustif de cette période mais je relève simplement que tous ensemble, nous avons franchi un important palier dans l’évolution du processus de transition.

Mes chers compatriotes,

Le Gouvernement de transition est à pied d’œuvre en vue de nous permettre de respecter à la lettre les engagements pris par le Conseil Militaire de Transition devant Dieu et le peuple. La feuille de route adoptée lors du récent Conseil des Ministres qui est assorti d’un agenda bien défini et contraignant, fixe le cap du futur et de l’avenir de notre pays.  J’instruis fermement le Gouvernement de transition à veiller à l’exécution rigoureuse et sans tarder des actions indexées dans la feuille de route. Le temps n’attend pas et toutes les diligences possibles et imaginables doivent être mises au point à cet effet.

Dans ce vaste chantier de portée nationale, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises de la refondation de la Nation. J’invite toute la classe politique, la société civile et toutes les autres composantes sociales à une totale mobilisation patriotique, à la dimension de notre défi commun.

Je note, au titre des actions urgentes à réaliser, la mise en place du Conseil National de Transition qui fera office de parlement. Au regard du rôle combien important du CNT dans le dispositif de la transition, il est impérieux d’accélérer la procédure de désignation des membres dudit organe, suivant la grille de répartition et les critères prévus.  De même, je souligne l’impérieuse nécessité d’une conduite rapide de la phase préparatoire des assises du Dialogue National Inclusif.  Point n’est besoin de relever que cette rencontre est éminemment importante pour le futur de notre pays.  Toutes les filles et fils du pays, sans distinction aucune doivent se retrouver, dans un élan fraternel, pour discuter sereinement et sans passion de toutes les questions d’intérêt national. A terme, le Dialogue National Inclusif doit nous conduire à la tenue des élections présidentielles et législatives libres, démocratiques et transparentes et la mise en place de nouvelles institutions.  A ce titre, l’organisation du prochain Dialogue National Inclusif doit se faire avec beaucoup de méthode, de soin et de rigueur.

De même, le dialogue franc et sincère appelé de tous nos vœux sera ouvert, de manière spécifique, aux mouvements politico-militaires compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes à cette préoccupation. Un comité sera très rapidement mis en place à l’effet de définir les modalités pratiques et opérationnelles de leur participation à cette importante rencontre.

Qu’il s’agisse du dialogue sur les questions de portée politique ou de la rencontre autour des dossiers relatifs aux politico-militaires, j’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse et à la lucidité des uns et des autres. Les pratiques mesquines, les calculs politiciens et les combats d’arrière-garde qui ont déjà causé trop de préjudices à notre pays doivent être à jamais bannis.  L’agenda commun doit être l’avenir de ce pays qui nous a tout donné.

Je saisi cette opportunité pour remercier les partenaires et les pays amis pour leur soutien et solliciter davantage leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans cette délicate phase de la transition politique dans un environnement marqué par le défi économique, sécuritaire et sanitaire.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

La paix, la stabilité et la sécurité sont la matrice qui fonde toutes les actions du CMT. C’est à juste raison que des ressources conséquentes ont été mobilisées pour assurer la sécurité des personnes et des biens, préserver l’intégrité de notre territoire, et garantir la stabilité. Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir des résultats engrangés sur le front sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme mais le pari est, bien évidemment, loin d’être gagné.  Nous devons tous les jours renforcer la vigilance et être prêts à contenir tout potentiel risque de menace sur notre sécurité et notre stabilité. Ce combat a une dimension nationale car le CMT est qui certes le garant de la paix et de la sécurité ne peut tenir seul ce défi pharaonique.

De même, nous devons comprendre que la paix et la stabilité prennent d’abord racine dans les familles et les communautés. C’est à travers des comportements responsables, dictés par l’amour de la patrie et l’intérêt national que nous pouvons consolider et cimenter les acquis en matière de paix, d’unité et de stabilité.

C’est ici le lieu, de saluer les décisions courageuses des frères et sœurs qui ont décidé, en toute liberté, de revenir au pays et d’apporter leur note à la symphonie de la réconciliation nationale.

Je lance, dans la même veine, de manière solennelle, un appel pressant, aux politico-militaires. Ils ont l’obligation patriotique de reconsidérer leurs positions et revenir nous retrouver pour une impulsion collective de la dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble.  S’il y a une seule lutte qui doit mobiliser nos forces et fédérer nos énergies, c’est bien la lutte contre la pauvreté et le sous-développement. C’est ensemble que nous réussirons à bâtir une nation tchadienne forte, respectée et jouissant de toute sa place dans la nouvelle configuration de la géopolitique mondiale.

Oui, ce défi est à notre portée car nous avons tous les atouts et le potentiel en lien avec ce défi. Qu’il s’agisse du potentiel humain, minier, agro-pastoral et hydrique, le Tchad n’a rien à envier aux autres pays. La bataille à laquelle je vous convie, mes chers compatriotes, s’inscrit dans le prolongement de la lutte pour l’indépendance.

C’est le développement inclusif et solidaire qui donnera sens à notre indépendance.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes

Les générations actuelles et futures doivent se montrer dignes de l’héritage légué par les pionniers de l’indépendance et les héros de la liberté et de la démocratie. C’est à ce prix que le flambeau de la dignité, de l’honneur et de la liberté sera éternellement vif.

C’est à ce prix que l’âme de notre belle Nation gardera toute sa noblesse, son charme et sa vitalité. Ayons foi en notre pays car notre futur est plein d’espérance.

Une fois de plus, j’invite chaque Tchadienne et chaque Tchadien à la méditation sur notre destin et notre avenir. Je souhaite à chacune et chacun de nous une bonne commémoration des 61 ans d’indépendance de notre pays.

Vive la République.

Vive le Tchad éternel.

Je vous remercie.

Tchad : les enseignants du Lac à l’école de la lutte contre le Sida et le Covid-19

Une formation sur l’utilisation des guides de santé sexuelle, de la reproduction au VIH/Sida et la lutte contre le Covid-19 en faveur des enseignants, se tient du 09 au 13 août à Bol, dans la province du Lac

Cette formation des enseignants à l’utilisation du Guide pédagogique pour le développement des compétences en éducation de la santé reproductive, à la lutte contre le VIH/Sida et le Covid-19 est une initiative de l’Unicef en partenariat avec le ministère tchadien de l’Education nationale. Une cinquantaine d’enseignants des Inspections pédagogiques de l’Elémentaire primaire (IPEP), prennent part aux travaux.

A l’issue des quatre jours de formation, les participants auront des outils nécessaires pour permettre aux jeunes apprenants de mieux se positionner face au Covid-19 et au VIH/Sida.

A cet effet, le secrétaire général de la province du Lac M. Yaya Ousmane Abdoul exhorte les enseignants à l’assiduité. Il estime que l’éducation est l’une des meilleures défenses contre l’infection des maladies sexuellement transmissibles.
Le délégué provincial de l’Education nationale et à la Promotion civique, Moussa Issa Moussa a quant à lui remercié les partenaires technique et financier pour avoir organisé cette formation à l’endroit des enseignants de son département.

Tchad : quel code vestimentaire appliqué aux cérémonies officielles?

La direction générale du protocole d’Etat de la présidence a reprécisé le code vestimentaire applicable aux membres du gouvernement et des Cabinets en Conseil des ministres, aux cérémonies officielles et audiences

Dans une note publiée le 09 août 2021, le protocole d’Etat a attiré les membres du gouvernement et les hauts commis de l’Etat sur le style de tenue vestimentaire appropriée pour les rencontres officielles au Tchad. Il s’agit entre autres du code vestimentaire pour se rendre au Conseil de Cabinet, des cérémonies officielles et des audiences à N’Djamena et dans les provinces.

Le directeur général du protocole d’Etat, Allah Maye Halina demande aux dames de se mettre, en voile tailleur sombre (veste et jupe longue), grand boubou ou ensemble tailleur pagne (trois pièces), chaussures fermées (avec ou sans talon).

Et les hommes devront se mettre en costume sombre et cravate (bleue, rouge ou noire), grand boubou (trois pièces) avec bonnet et chaussures fermées.

Pour les membres du Conseil militaire de transition, quand le corps entier est convié officiellement, le port de l’uniforme est recommandé

Il a été précisé que le port de turban et des babouches pendant les cérémonies officielles.

Tchad : deux policiers impliqués dans l’affrontement sanglant du Hadjer Lamis arrêtés

Les visages des personnes impliquées dans l’affrontement sanglant du canton Moïto, département de Ngoura, province du Hadjer Lamis commencent à être dévoilés

Plus de 20 personnes ont perdu la vie dans le conflit intercommunautaire opposant ‘’les Boulala, des cultivateurs sédentaires, aux Arabes, des éleveurs nomades’’. Une délégation ministérielle s’est rendue sur les lieux pour s’imprégner de la situation et éventuellement chercher des pistes de solution pour un retour définitif au calme. Après concertation avec les forces vives de la circonscription, le ministre de la Sécurité publique, Souleymane Abakar Adam a intimé l’ordre de répertorier et de mettre aux arrêts tous les instigateurs dudit conflit.

Ainsi, deux agents des forces de l’ordre ont été arrêtés. Il a été rapporté aux membres du gouvernement que ces derniers ont participé au combat en faisant usage des armes à feu.  « Nous avons également procédé à l’arrestation immédiate de tous les détenteurs des armes à feu et ordonné à la justice locale de les juger avec les procédures d’urgence pour leur transfèrement à des prisons de haute sécurité », fait savoir le ministre en charge de la sécurité.

Le ministre de la Justice Mahamat Ahmat Alhabo, regrette que du sang soit versé à cause des problèmes de terre : « Le Tchad a une superficie de 1.284 000kmet pour une superficie qui ne dépasse pas 1 hectare, 22 personnes sont mortes. Chacun pense qu’il peut se faire justice lui-même et n’a pas besoin d’attendre l’autorité de l’État ni une décision de justice ». Il s’indigne également de la volonté de certains citoyens de vouloir se faire justice face à certaines situations.

Rappelons que le conflit oppose les agriculteurs et les éleveurs, il est né de la discussion d’un terrain. Pour le moment, la délégation ministérielle a décidé que la surface soit utilisée par les deux parties.

La Banque mondiale alloue 90 millions de dollars pour améliorer l’accès et la qualité des services de santé au Tchad

La Banque mondiale a approuvé un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 90 millions de dollars américains pour aider le Tchad à améliorer l’utilisation et la qualité de la prestation des services essentiels de santé.

 

Le Projet de renforcement de la performance du système de santé (PRPSS) vise à renforcer la capacité du système de santé tchadien à offrir les soins de qualité au niveau opérationnel et à améliorer l’utilisation des services de santé par les populations dans les zones couvertes par le projet. Un accent particulier sera mis sur la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente ainsi que des services de nutrition dans tous les districts sanitaires des huit (8) provinces soutenues par le projet.

« Alors que de nombreux efforts sont concentrés sur la réponse au COVID-19 au Tchad, il existe un risque élevé d’affaiblir le système de santé et de saper la réponse aux autres besoins de santé de la population », a déclaré Clara Ana Coutinho de Sousa, Directrice des Opérations pour le Tchad« A travers le Projet de renforcement de la performance du système de santé, la Banque mondiale compte apporter une réponse adéquate en utilisant ses instruments opérationnels et en travaillant en étroite collaboration avec le gouvernement et les autres partenaires ».

Ce nouveau projet – dont le montant global est de 106.5 millions de dollars américains grâce au cofinancement de 16.5 millions du Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF)– contribuera à l’amélioration de la qualité des services à travers, entre autres, l’institutionnalisation du système de financement basé sur la performance (FBP) ; l’allocation des ressources directement aux formations sanitaires proportionnellement à la qualité et à la quantité des soins de santé offerts à la population ; le payement des primes de performances aux personnels des formations sanitaires dans la zone couverte par le projet; la gratuité des soins de santé maternelle et infantile pour les couches les plus pauvres et les personnes les plus vulnérables dans les formations sanitaires bénéficiant du projet afin d’assurer l’équité ; et les contrats de performance pour les districts de santé, les directions provinciales de la santé et les directions centrales du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale avec des livrables spécifiques trimestriels. Ces différents mécanismes permettront d’améliorer la réglementation, le leadership/l’intendance, la gouvernance, la coordination et la séparation des fonctions.

« Ce projet répondra à deux facteurs de fragilité au Tchad : il améliorera le flux de fonds vers les centres de santé, les hôpitaux de districts et les hôpitaux provinciaux et permettra une responsabilisation des structures de santé, une prise de décision plus proche des communautés et une utilisation plus efficace et plus efficiente des ressources. Par la suite, la prestation de services dans les régions mal desservies du pays contribuera ainsi à réduire l’exclusion sociale provinciale.», a indiqué Rasit Pertev, Représentant Résident de la Banque mondiale au Tchad.

Tchad : au moins 22 morts dans un affrontement intercommunautaire dans le Hadjer Lamis

Le village Haradjah, dans la province du Hadjer Lamis a été le théatre d’un violent affrontement sanglant le samedi 07 août 2021. Au moins 22 personnes sont mortes et une vingtaine de blessés

Le village Haradjah, dans la province du Hadjer Lamis a été le théatre d’un violent affrontement sanglant le samedi 07 août 2021. Au moins 22 personnes sont mortes et une vingtaine de blessés

Le conflit opposant les agriculteurs aux éleveurs fait de nouveau couler du sang. Le week-end dernier plus de vingt habitants du village Haradjah, dans le canton Moyto situé dans le département de Ngoura, province du Hadjer Lamis, sont morts dans un conflit intercommunautaire, plusieurs blessés ont également été enregistrés. Le conflit oppose les Boulala, des cultivateurs sédentaires, aux Arabes, des éleveurs nomades» dans le village de Zohana, a déclaré à l’AFP Amina Kodjiana, gouverneure de la province de Hadjer-Lamis, dans le centre du Tchad.

Tout est parti des discussions sur un terrain agricole avant de dégénérer.  Les agriculteurs font savoir que la propriété leur appartient et permet de faire des travaux champêtres. Les éleveurs quant à veulent s’accaparer cette portion de terre, pour en faire un lieu de pâturage et de parcage pour bétail.

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam, le ministre de l’Administration du territoire accompagnés de deux autres ministres sont arrivés sur le site des affrontements pour prendre le pool de la situation. Après une rencontre avec les belligérants, une équipe de force de sécurité a été mise en place, sécuriser la zone et veiller sur les populations. Quelques présumés instigateurs ont d’ores et déjà été arrêtés.

Transition au Tchad : l’envoyé spécial de la CBLT reçu à N’Djamena

Le Président du Conseil militaire de transition, a accordé une audience à l’Ambassadeur Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)

La rencontre a eu lieu le 05 août 2021 au Palais présidentiel. l’Ambassadeur nigérian  Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) pour le suivi de la transition au Tchad est à sa deuxième rencontre avec le Président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. Fin connaisseur des relations mutuellement avantageuses entre le Tchad et le Nigéria, le diplomate Babagana Kingibé est à N’Djaména au nom de la CBLT et pour le compte de la CBLT à l’effet d’aider le peuple tchadien en général et le Conseil militaire de transition en particulier à mener à bon port, la transition en cours. Les discussions se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène et quelques proches collaborateurs du Président de la République.

Le Tchad pourra toujours compter sur le soutien des pays membres de la CBLT qui partagent un patrimoine commun qu’est le bassin conventionnel et dont les peuples respectifs sont liés par l’histoire, le sang et la géographie.

Tchad : le CESC consacre sa deuxième session à la paix durable

Il s’est ouvert le jeudi 05 août 2021, la deuxième session ordinaire 2021 du Conseil Economique, social économique culturel et environnemental au Palais du 15 janvier, à N’Djamena

 

Placé sous le thème : « La transition actuelle, une opportunité pour une réelle réconciliation et une paix durable », la deuxième session ordinaire 2021 du Conseil Economique, social économique culturel session va jeter les bases d’une paix durable au Tchad, fait savoir son président, Abdelkérim Ahmadaye Bakhit. Pour lui, cette rencontre de travail fera le tour de plusieurs questions, dans l’optique d’apporter des solutions pertinentes.

 

Les questions posées sur la table  des Conseillers de la république permettront d’identifier les causes de l’instabilité du Tchad et analyser leur impact sur le développement économique, social et politique du pays.

Il s’agira de savoir s’il existe un problème collectif tchadien qui favorise le conflit politico-militaire ?

Comment faire pour tourner définitivement la page des conflits politico-militaire au Tchad ?

Un dialogue national s’impose-t-il après la disparition du Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno ?

Comment faire pour poser à travers ce dialogue, les bases durables d’une nation unie, forte et prospère ?

Quelles sont les garde-fous à ériger pour les conclusions du dialogue national soient appliquées intégralement ?

Certains conflits politico-militaire mettent en mal la cohabitation pacifique et le vivre ensemble, voire la solidarité nationale. Il tranche avec la vision futiriste du feu Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno

Toutes ces précisions ont été apportées par, Abdelkemim Ahmadaye Bakhit, président du Conseil Economique, social économique culturel et environnemental dans son allocution de ce jour.

Tchad : l’ancien DG des douanes victimes d’une attaque armée

L’ancien directeur général des douanes et droits indirects, Abdelkerim Mahamat Charfadine, a fait l’objet d’une attaque armée, le 05 août 2021, alors qu’il essayait de regagner sa résidence au quartier Klémat de N’Djamena

Encore un échange de tirs dans la capitale tchadienne. La thèse selon laquelle le pays serait ingouvernable après la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno se renforce de plus en plus. Cette fois, c’est Abdelkerim Mahamat Charfadine qui a été attaqué. Juste quelques semaines après avoir perdu son siège de directeur général des douanes et droits indirects, il commence à faire l’objet d’attaques criblées. Il a essuyé les tirs hier à son domicile, proche du FONAP. Ses assaillants roulaient dans un véhicule immatriculé, Administration publique (AP).

Au cours de cette attaque, le garde du corps de l’ex DG de la douane a été touché, mais son pronostic vital n’est pas engagé, confie une source proche. Abdelkerim Mahamat Charfadine en est sorti indemne grâce à la réplique de ses éléments dont la réplique a été proportionnelle à l’attaque. Un blessé côté auteurs de l’attaque a été enregistré. C’est suite à la réplique que les assaillants ont répliqué.

Le porte-parole de la police a annoncé que l’un des agresseurs a été arrêté et les forces de l’ordre sont aux trousses du deuxième.

Tchad : 52 préfets et secrétaires généraux des provinces nommés

Par Décret N°211/PCMT/PMT/MATD/2021 du 04 août 2021, les personnalités dont les noms suivent sont nommées Préfets et Secrétaires Généraux des Départements dans les Provinces

Les noms des nouveaux préfets, secrétaires généraux et circonscriptions sont les suivants:

PROVINCE DE BARH EL GAZEL

DEPARTEMENT BARH EL.GAZEL-OUEST

Préfet: ALLATCHI MAHAMAT ALLANGO

DEPARTEMENT BARH-EL-GAZEL-SUD

Secrétaire Général: MAHAMAT DJIBRINE DARIS

PROVINCE DU BATHA

DEPARTEMENT DU BATHA-ouest

Préfet: SADICK MAHAMAT IGA

PROVINCE DU BORKOU

DEPARTEMENT DE KOUBA

Préfet: MAHAMAT ABDRAMANE YAKHOUB

Secrétaire Général: ADAM BEGUERA SALAM

PROVINCE DU CHARI-BAGUIRMI

DEPARTEMENT DE DOURBAL!

Préfet: ABAKAR DJIMET HALIKI

DEPARTEMENT DE LOUG.CHARI

Préfet: IBRAHIM ADAM ALI

Secrétaire Général: WANG-NAMOU TOKAMA

PROVINCE DE L’ENNEDI-EST

DEPARTEMENT DE NOH

Préfet: NASSOUR WOUIGUI KOURNIA

Secrétaire Général: HAROUN SARGOUN FADOUL

DEPARTEMENT DE BAO

Secrétaire Général : ABDELKERIM ABDRAMAN ANDOUSSA

DEPARTEMENT DE MOURDI

Secrétaire Général: HISSEIN HARAN GADAM

PROVINCE DE L’ENNEDI-ouest

DEPARTEMENT DE MOURCHA

Préfet: BAHR ALI BORDJOROU

Secrétaire Général: BARKADEY ISSA KORE

DEPARTEMENT DE TEBI

Préfet: ISSAKA MOUSA HOUNO

DEPARTEMENT DE TORBOL

Préfet: SOUMAIN KHALIA

PROVINCE DU GUERA

DEPARTEMENT DE BARH SIGNAKA

Préfet : AHMAI CHOUA ROZI

PROVINCE DE HADJER LAMIS

DEPARTEMENI DE HARAZ-AL-BIAR

Préfet : DJIBRINE SOULEYMAN NOUREIN

DEPARTEMENT DE DABABA

Préfet : MAHAMAT ISMAIL HASSAN KARY

DEPARTEMENT DE DAGANA

Préfet : MAHAMAT MBODOU ABDOULA

DEPARTEMENT DE NGOURA

Préfet: ESSO BAKAYE MORO

PROVINCE DU KANEM

DEPARTEMENT DU NORD KANEM

Préfet: ISMAIL IROBEY MANGA

DEPARTEMENT RIG-RIG

Préfet: ATIDJANI MAHAMAT ANADIF

Secrétaire Général: ABE SADOR WAN-NGA

DEPARTEMENT DE DJARA

Préfet : BLOKI HASSABALLAH DJORIO

Secrétaire Général: MAHAMAT AHMAT BADJOURI

PROVINCE DU LAC

DEPARTEMENT DE MAMDI

Préfet: AHMAT DJIBRINE BECHIR

Secrétaire Général : ABDELKERIM BREME AHMAT

DEPARTEMENT DE FOULI

Préfet: MAHAMAT ADAM MBOMI

Secrétaire Général: KOTY YOUSSOUBO ERE

DEPARTEMENT DE KAYA

Préfet: HASSAN ABDRAMAN

Secrétaire Général: ABANA NAHAMA GANDI

DEPARTEMENT DE KOULOUDIA

Préfet: ABDOULAYE ABDELKERIM BORGOU

Secrétaire Général : GAMARADINE HISSEINN MOUKHTAR

DEPARTEMENT DE WAYI

Préfet: MAHAMAT ABAKAR DINDI

PROVINCE DU LOGONE OCCIDENTAL

DEPARTEMENT DU LAC WEY

Préfet : MBARENE ALLADOUM

Secrétaire General: MAHAMAT MOUGOU SABOUN

DEPARTEMENT DE DODJE

Préfet : OUMAR ALI OUSMAN

Secrétaire General: DIONNADJI DIONHEUR

DEPARTEMENT DE GUENI

Préfet : BEREMGOTO GERMAIN

Secrétaire Général: AHMAT HACHIM

PROVINCE DU LOGONE ORIENTAL

DEPARTEMENT DE MONTS DE LAM

Préfet: ADAM ADAMI Youssouf

Secrétaire Général: AMPIL YAKOUMA

DEPARTEMENT DE LA PENDE

Préfet : NOUHOU ALIFA AWAYE

DEPARTEMENT KOUH-EST

Préfet: MOUKHTAR ADOUM HAROUN

DEPARTEMENT DE KOUH.OUEST

Préfet: Madame NALELEM DIGAMTA Martine

Secrétaire Général: AI SALEH ABAKAR

DEPARTEMENT DE LA NYA

Préfet: Youssouf OUMAR BAHAR

PROVINCE DU MANDOUL

DEPARTEMENT DE GOUNDI

Préfet : KALI MAHAMAT ADAM

PROVINCE DU MOYEN CHARI

DEPARTEMENT DU LAC IRO

Préfet : BAKHIT BRAHIM

PROVINCE DU MAYO-KEBI-EST

DEPARTEMENT DE MAYO LEMIE

Préfet : DJOUET NARY

DEPARTEMENT DE MONT-JLLI

Préfet: ISMAIL HAMID HARAN

PROVINCE DU MAYO KEBBI/OUEST

DEPARTEMENT EL-OUAYA

Préfet : Youssouf DACKOU YENEMI

Secrétaire Général : MAHAMAT ABDELKERIM BOURKOU

DEPARTEMENT DE MAYO-BINDER

Préfet : Youssouf SOULEYMAN HACHIM

Secrétaire général : CHOUA OUDAA

DEPARTEMENT DU LAC LERE

Préfet : HASSAN HONGODI LOUGOUMA

DEPARTEMENT DE MAYO DALA

Préfet: OUMAR ISSAKA FOUZARI

Secrétaire Général : HASSAN OUMAR ABAKAR

DEPARTEMENT DE GAGAL

Préfet TCHOING PALLAYE HEURAM

Secrétaire Général : SALEH ABOUD DJARMA

PROVINCE DU OUADDAI

DEPARTEMENT D’ABOUGOUDAM

Préfet: ALI MAHAMAT SEBEYE

Secrétaire Général: BOURSALA NAIDANDI

PROVINCE DU SALAMAA

DEPARTEMENT DE BARH-AZOUM

Préfet : MAHAMAT AHMAT SALEH

DEPARTEMENT D’ABOUDEIA

Préfet : OUMAR HACHIMA DEYE

DEPARTEMENT DE HARAZE-MANGUEIGNE

Secrétaire Général: BARLIA TINSoU

PROVINCE DU TIBESTI

DEPARTEMENT DE WOUR

Préfet : SALEH AREMI

Secrétaire Général : BOLOKI TIGAMI

DEPARTEMENT DE ZOUAR

Préfet: MOUSSA GONEY ARAMI

Secrétaire Général: HEMEDA ALLATCHI

DEPARTEMENT D’AOUZOU

Préfet: WOROMI MAHAMAT WEREDE

Secrétaire Général: BRAHIM HISSEIN OUSARY

PROVINCE DU SILA

DEPARTEMENT D’ABDI

Préfet: IDRISS MISS GOUNI

DEPARTEMENT D’ADE

Préfet: BARADINE ABAKAR ETNENE

Secrétaire Général: LAIRA KAKENE

DEFARTEMENT DE TISSI

Préfet : MAMAMAT ZENE YAHYA BRAHIM

Secrétaire General : NGARBAREM GATINGAR TELERO

PROVINCE DU WADI-FIRA

DEPARTEMENT D’AL-BIHER

Préfet : ABDRAMAN OUMAR DJEROU

DEPARTEMENT DE DAR-ALFAWAKIH

Préfet : YOUSSOUF ABDELKERIM ABBO GOUROU

DEPARTEMENT D’IRIBA

Préfet : GUETTI SALEH SoUGUI

Secrétaire Général: NGAOURBAYE TORDIBAYE

DEPARTEMENT DE DAR TAMA

Préfet: BARADINE HAMAT MAHAMAT

DEPARTEMENT DE MEGRI

Préfet : ABDELFAGARA SALEH LOUGOUMA

Secrétaire Général: HAMID BONG AWARE

DELEGATION GENERALE DU GOUVERNEMENT AUPRES DE LA VILLE DE N’DJAMENA

1er  ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué : IDRISS HARANE

2ème ARRONDISSEMENT :

Administrateur Délégué: MAHAMAT SABOUN DEIRA

3ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué: Mme DJEDANGDE DEMBER VIRGINIE

5ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué: SADICK MOURO IBRAHIM

6ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué : ABAGANA MAHMOUT

7ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué: Mme TAHER née INGUEI RYAIRA NGARARA

8ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué : ABAKAR HACHIM ABTYE

9ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué : KELO AGNIM

10ème ARRONDISSEMENT

Administrateur Délégué : MAHADINE BRAHIM ABDOULAYE

Tchad : la coalition Alternance 21 exige une réforme de la Charte de transition

Pour la Coalition des partis politique dénommée « Alternance 21 », le Conseil militaire a échoué dans la gestion dans la pré-transition au Tchad. Elle exige la démission du gouvernement de transition

Alternance 21, s’est de nouveau prononcée sur la situation politique au Tchad, plus de 100 jours après la mort tragique de l’ancien président, Idriss Deby Itno. Dans son communiqué du 03 août 2021, le regroupement de partis politiques exige la démission du gouvernement de transition et bien entendu, la remise du pouvoir à un gouvernement apolitique composé des technocrates issus de la société civile et de la diaspora. Dans la même note, la coalition  demande la révision immédiation de la charte de transition et l’inscription claire de l’inéligibilité des membres du CMT, et ceux du gouvernement de transition à la prochaine élection présidentielle

Parmi les manquements de la junte, le porte-parole de la coalition Alternance 21, Baba Ahmat Baba cite entre autres, la mal gouvernance, les nominations claniques, l’insécurité, la cherté de vie. « Une incertitude totale plane sur l’avenir des tchadiens », note-t-il. «Le CMT et son gouvernement, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes des tchadiens, procèdent à un armement titanesque et un recrutement massif dans l’armée. Tout cela augure une volonté manifeste de confisquer le pouvoir», regrette la coalition.

La coalition Alternance décide de ce fait, d’apporter son soutien à la marche de la coordination des actions citoyennes «Wakit Tamma», prévue le 7 août 2021.

Tchad : trois universitaires nommés professeurs titulaires

Par Décret N°208/PCMT/PMT/MESRSI/2021 du 02 août 2021, les Enseignants-chercheurs dont les noms suivent, inscrits sur la liste d’Aptitude aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), sont nommés Professeur Titulaire dans les spécialités et les Comités Techniques Spécialisés (CTS) suivants:

  • CTS: Sciences Naturelles-Agronomie:

ABDELSALAM TIDJANI.

Spécialité: Microbiologie et Sécurité Alimentaire.

  • CTS: Sciences Économiques et Gestion:

AVOCKSOUMA DJONA ATCHENEMOU

Spécialité: Sciences de Gestion.

  • CTS: Pharmacie-Odontostomatologie-Medecine Vétérinaire:

CHOUA OUCHEMI

Spécialité: Chirurgie Générale.

Tchad : « chaque membre du CMT touche un salaire de dix millions » Yaya Dillo

La révélation fracassante sur le salaire des membres du Conseil militaire de transition (CMT), a été faite le 03 août 2021, par l’opposant Yaya Dillo Djerou, sur sa page Facebook

 

« Chaque membre du CMT touche un salaire de dix millions (10 000 000) FCFA/mois, soit une masse salariale mensuelle de 150 millions FCFA qui équivaut à la masse salariale de 2 500 jeunes payés au SMIG (150 000 000/60 000 = 2 500) », déclare l’homme politique. Le président du parti Socialise sans frontière (PSF) regrette qu’à cela s’ajoute : « la mise en chômage forcé des employés de l’hôtel Chari au profit des conditions luxueuses de la Primature. ».

 

L’opposant tchadien, Yaya Dillo de conclure que : « le CMT est la version intensifiée de la mauvaise gouvernance et de l’insouciance sociale habituelle du Système MPS. ». *

Cette révélation a suscité l’indignation des internautes. Surtout les diplômés sans emplois qui ont repris les termes du ministre de la Fonction publique, qui déclarait que : « la Fonction publique est saturée ». La question du refus de recruter les jeunes a de nouveau été mise sur la table.

Yaya Dillo Djerou, auteur de la révélation, est l’opposant dont la maison avait fait l’objet d’un assaut le 27 février 2021 à N’Djamena. Lequel avait entrainé la mort de sa mère et de son fils.

Tchad : Général Djimadoum Tiraïna démantèle un réseau des forces de l’ordre qui arnaquent à Toukra

Les policiers et gendarmes raquetteurs, installés à la gare routière de Toukra, à la sortie Sud du pays ont été déguerpis  par le vice-président du Conseil militaire de transition,  le général Djimadoum Tiraïna

Au cours d’une descente effectué à la gare routière de Toukra, le lundi 02 août 2021, le vice-président du CMT, le général Djimadoum Tiraïna a démantelé des postes de contrôle créés par certains gendarmes et policiers pour arnaquer les commerçants et passagers en provenance de la partie Sud du pays. Le numéro 2 du Tchad entend prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette pratique qui gagne davantage du terrain. Le général Djimadoum Tiraïna a rassuré qu’il va : « nettoyer la gare de Toukra des occupants illégaux ». Ces hommes en tenues qui prélèvement illégalement de l’argent aux passagers et commerçants.

Ipso facto, il a mobilisé des engins pour détruire les hangars en tôles servant de poste de contrôle. Indigné, le vice-président du CMT note que le : « constat est amer. Il y a bien des policiers et gendarmes qui se sont installés ici, à la gare routière de Toukra. On a eu à faire le constat que ces gens installés ici se préoccupent de l’arnaque, du prélèvement des sommes sur les transporteurs ». Il a confié que les auteurs de ces forfaitures sont connus. «  Ils prélèvent des taxes qui n’entrent pas dans les caisses de l’État.  Ces abus poussent les commerçants à augmenter les prix de vente sur les marchés », déclare le maire de la ville de N’Djamena Ali Haroun, également présent sur les lieux.

Tchad : la police stoppe 118 migrants en partance pour la Libye

Le 02 août 2021, le commandant de légion de la gendarmerie du Kanem, le colonel Adjamine Soubo a présenté 118 personnes arrêtées, alors qu’elles essayaient de se rendre clandestinement en Libye

La gendarmerie nationale au cours de l’une de ses opérations de routine, dans la province du Kanem a stoppé le chemin à 118 migrants tchadiens. Ces derniers ont décidé de prendre le risque d’aller en aventure et de façon clandestine vers la Libye malgré l’interdiction du gouvernement. Ils ont été présentés à la presse par Le commandant de légion de la gendarmerie du Kanem, le colonel Adjamine Soubo. Il fait savoir que quelques mineurs ont été identifiés dans le groupe. Neuf véhicules ont également été saisis dont un en panne, informe l’officier de la gendarmerie.

Présent sur les lieux, gouverneur de la province du Kanem, Ousmane Brahim Douma a tout d’abord encouragé les éléments de la gendarmerie pour son exploit. Ensuite il a rappelé que : « quelques années, le Tchad interdit aux voyageurs clandestins de traverser la frontière Nord en direction de la Libye pour des raisons sécuritaires et afin d’éviter les trafics humains ».

Le numéro 1 de la province du Kanem regrette que, plusieurs personnes dont les mineurs mettent leurs vies en danger parce qu’ils convoitent les sites d’orpaillage au Nord ou tentent l’exil vers les pays frontaliers.