Tchad : les magistrats observent une grève de trois jours pour protester contre l’agression des juges

Le Syndicat des magistrats du Tchad (Smt) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat) observent une grève de trois jours dès ce jeudi 17 mars 2022.

Ils l’ont annoncé dans un communiqué conjoint la veille. Cet arrêt de travail s’applique dans toutes les juridictions du pays. Elle vise à protester contre l’insécurité des juges. La récurrente question d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat. Une assemblée est prévue lundi 21 mars 2022 à 9 heures au Palais de justice.

Pour rappel, Un juge a récemment été agressé à Mao par des femmes proches d’un policier municipal. Un véhicule du tribunal a été détruit tandis qu’une attaque a été perpétrée contre le Palais de justice de Mao.

13è journée de la CEMAC : la relance économique post-Covid au centre des réflexions

Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, invite ses pairs et les peuples de la sous-région au renforcement des échanges économiques, de l’intégration et de la solidarité.

Principale préoccupation des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la relance économique post-Covid est au centre des activités de la 13è journée de la Cemac qui se célèbre ce 16 mars 2022. A l’occasion de cette journée, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale, accordent leurs violons. Ces six pays de la Cemac observent un temps de réflexion autour des problématiques de développement et d’intégration de leur espace communautaire.

Pour cette édition, cette réflexion est centrée sur la thématique « renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la Cemac, pour une relance économique post-Covid, forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois à l’orée d’une vision de l’industrialisation de la sous-région ».

Ce thème se justifie par le maintien de la pertinence de rechercher une croissance économique forte, malgré les chocs exogènes. Il est choisi dans un contexte marqué par les crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui interpellent les pays du monde.

Ainsi, dans son discours à l’occasion de cette journée, Paul Biya par l’entremise du président du Conseil économique et social du Cameroun Luc Ayang, décline les aspects favorisant une relance économique post-Covid réussie.

Dans ce chapitre, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région prescrit la poursuite de la mobilisation contre le Covid-19. Cela passe d’abord par la vaccination pour atteindre l’immunité collective. Cela nécessite aussi le maintien des stratégies de ripostes développées par les gouvernements. « C’est à cette condition que le combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté pourra reprendre et conduire la sous-région vers l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », déclare Paul Biya.

Ensuite, pour la consolidation de la vitalité économique, le chef de l’Etat appelle à l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans les programmes de réformes économiques et financières de la Cemac. A cela, il ajoute l’approfondissement de l’intégration à travers l’application des textes y afférents, la promotion de l’industrialisation, ainsi que le renforcement des échanges économiques au sein de la sous-région.

L’objectif est de parvenir à une Cemac consolidée qui, « dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation », explique le représentant de Paul Biya.

Enfin, selon le discours, une Cemac plus solidaire sera plus armée pour faire face aux différentes crises que traversent les six pays de la Communauté. A cet effet, « l’ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité  agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la Cemac », rappelle le discours.

Tchad : 15 présumés malfrats dans le mailles de la police

Fin de parcours pour 15 présumés malfrats capturés à N’Djaména, le 15 mars 2022. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération menée par les éléments de force de maintien de l’ordre.

La Police Nationale, a mené une opération de grande envergure dans plusieurs endroits criminogènes, fait savoir son directeur général. D’après Moussa Haroun Tirgo, « ces individus interpellés sont représentatifs de six(6) groupes de malfrats qui opèrent dans les différents quartiers de la ville de N’Djamena qu’ils appellent affectueusement secteurs. Ils braquent les paisibles citoyens et arrachent les objets de valeurs. »

Les objets suivants ont été retrouvés en leur possession, 14 motos volées ou servant de vol; 40 chaises; 4 groupes électrogènes ; 1 téléviseur ; des téléphones portables.

Les patrons de la police font savoir que ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de la population et de la Mairie Centrale de la ville de N’Djamena. Moussa Haroun Tirgo exhorte les éléments de la Police à maintenir le cap afin de traquer certains malfrats qui continuent de courir. Il se dit déterminé et engagé pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Tchad : L’ADC révèle les bienfaits de la Finance numérique

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs, le 15 mars 2022, un accent a été mis sur la finance numérique par l’ADC.

L’édition 2022, de la journée mondiale des consommateurs est placé sous le thème : « Finance numérique équitable ». L’Association pour la Défense des Droits des Consommateur (ADC) a organisé ce jour, une conférence de presse. Elle entend sensibiliser le consommateur tchadien sur la finance numérique équitable.

D’entrée, le secrétaire général de l’ADC, Daouda El Hadj Adam a apprécié, la baisse des prix de l’internet et des terminaux de connexion. Toutes fois des efforts restent à faire pour débarrasser ce secteur des taxes et redevances multiples qui renchérissent les tarifs de plus de 50% et qui retardent son développement.

En ce qui est des ‘’ services financiers numériques’’, Daouda El Hadj Adam explique que, ce sont des méthodes de stockage et de transfert de fonds. Ce procédé permet de faire les, paiements, d’emprunter, d’épargner, d’assurer, d’investir et de gérer les finances d’un individu ou d’une entreprise. A travers cartes bancaires, les mobiles moyens, les e-banking, les transferts de fonds électroniques domestiques et internationaux.

Le secrétaire général de l’ADC se réjouit que, les technologies numériques aient facilité la tâche aux consommateurs des services financiers. « Toutes les banques exploitent ces services. Les deux principaux opérateurs de la téléphonie ont introduit en 2005, les services de la mobile money. Cependant, selon les données de l’observatoire des marchés de télécommunications, sur 8.687.151 abonnés au GSM, seulement 176.798 sont utilisateurs de mobile money soit un taux de 2,04% .»

Tchad : le ministre de la Justice s’insurge contre la présentation des présumés innocents à la presse

La pratique selon laquelle des présumés innocents sont présentés à la presse n’enchante pas le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Mahamat Ahmat Alhabo.

Dans une note circulaire, Mahamat Ahmat Alhabo, s’en prend à ses collègues ministres, coutumiers de cette pratique. Il interpelle en premier chef, le ministre de l’Administration du territoire et celui de la Santé publique, qui présentent devant leurs locaux, les personnes arrêtés par les forces de maintien de l’ordre, au cours de leurs opérations.

Le ministre ajoute que très souvent, c’est en présence des procureurs de la république, ou leurs substituts que des p^résumés innocents sont qualifiés de : «voleurs, malfrats, bandits de grand chemin ». Pour le ministre de la justice cette manière de proceder, ternit l’image de l’institution judiciaire du Tchad.

En guise d’illustration, il évoque, l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 qui stipule que : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public ou toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. »

Enfin, Mahamat Ahmat Alhabo instruit tous les Procureurs de la République et leurs Substituts de ne plus prendre part aux dites présentations des personnes appréhendées par la police pour quelque motif que ce soit.

Le Tchad livre à la CPI l’ex chef des Anti-Balaka, Maxime Mokom accusé de crimes contre l’humanité

L’ancien chef du groupe armé Anti-balaka, arrêté au Tchad, a été remis à la Cour pénal international. Il fait l’objet de poursuites pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en RCA entre 2013 et 2014.

Le  14 mars 2022,  Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, a été remis à la Cour pénale internationale, par les autorités de la République du Tchad en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI délivré sous scellés le 10 décembre 2018.

Le mis en cause est suspecté de : « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » qui auraient été commis à Bangui et dans d’autres localités de la République centrafricaine (« RCA ») en 2013 et 2014, peut-on lire dans le communiqué produit par la Cour.

La Chambre estime : « qu’il existait des motifs raisonnables de croire que, de septembre 2013 au moins à décembre 2014 au moins, une attaque aurait été menée par les Anti-Balaka contre la population civile musulmane et les personnes perçues comme collectivement responsables, complices ou soutenant la Séléka, en vertu ou dans le prolongement d’une politique organisationnelle visant principalement la population musulmane de Bangui et d’autres préfectures. »

La Chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire que M. Mokom, un ressortissant de la République centrafricaine, né le 30 décembre 1978 à Bangui, était un Coordonnateur National des Opérations des Anti-Balaka et, à ce titre, est suspecté d’être responsable des crimes présumés suivants :

Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka est soupçonné de, rimes contre l’humanité : tentative demeurtre, extermination, déportation ou transfert forcé de population, emprisonnement ou autre privation grave de liberté physique, torture, persécution, disparitions forcées et autres actes inhumains ; et Crimes de guerre : tentative de meurtre, torture, traitement cruel, mutilation.

Les crimes présumés auraient été commis en divers endroits de la RCA, notamment Bangui, Bossangoa, la préfecture de la Lobaye, Yaloké, Gaga, Bossemptélé, Boda, Carnot et Berberati, entre au moins le 5 décembre 2013 et au moins décembre 2014.

Le Greffier de la CPI, M. Peter Lewis, a remercié les autorités de la République du Tchad pour leur coopération lors de l’arrestation et de la remise de M. Mokom à la Cour.

Mali : HRW dénonce une nouvelle « vague d’exécutions » (rapport)

Un rapport de Human Rights Watch (HRW) met en cause les forces armées maliennes (FAMa) et les groupes jihadistes.L’organisation non gouvernementale internationale dont la mission est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, accuse d’une part l’armée malienne et d’autres les islamistes de commettre des « atrocités ».

L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport.

Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, selon HWR, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Selon, HWR, les forces de sécurité maliennes auraient commis des « exactions » lors d’opérations antiterroristes dans le village de Tornou. S’appuyant sur des témoignages, l’ONG indique que « 14 civils de l’ethnie dogon auraient été exécutés sommairement par des militaires », apparemment en représailles de la mort par engin explosif improvisé (EEI) de deux militaires dans le site. « Les militaires ont traîné deux octogénaires et quatre autres personnes jusque sur le lieu de l’explosion de la mine et ils les ont exécutés sur place », a indiqué un témoin.

Début mars souligne toujours le rapport, des militaires se seraient livrés à des exécutions extrajudiciaires contre au moins 35 suspects dont les corps calcinés ont été retrouvés près du hameau de Danguèrè Wotoro, dans la région de Ségou indique HWR, dans son rapport, soulignant que c’est l’allégation la plus grave impliquant jusque-là, des membres de l’armée gouvernementale depuis 2012.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali avait qualifié le 11 mars dernier de « fake news », ces accusations dont l’objectif est selon lui, « de discréditer les FAMa, les (Forces Armées maliennes) ».

De l’autre côté, HWR qui suit la situation au Mali depuis 2012 et l’éclatement de l’insurrection jihadiste, cite des meurtres présumés de civils par des groupes islamistes armés. Le 16 janvier, des témoins qui se sont confiés à l’ONG soutiennent que « les combattants islamistes armés ont exécuté quatre hommes de l’ethnie dogon qu’ils avaient fait sortir de force d’un convoi de commerçants (…) au motif qu’ils auraient soutenu une force de défense villageoise ».

Parmi les exactions attribuées à des groupes jihadistes, HRW cite le massacre en décembre 2021 de 32 personnes qui se trouvaient à bord d’un bus reliant Songho à Bandiagara (centre). Des habitants locaux ont confié à l’ONG que « des combattants islamistes avaient tiré des coups de feu sur un bus conduisant des commerçants à un marché à Bandiagara début décembre 2021, tuant 32 civils, dont au moins six enfants ».

Dans un courrier adressé au gouvernement de transition le 4 mars 2022, HWR demande l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes. « Ce sont des allégations. Parce que Human Rights Watch n’est pas un organe judiciaire, mais plutôt une ONG avec une autre méthode de travail, précisément le travail avec les témoignages », indique Corinne Dufka, la directrice pour le Sahel de Human Rights Watch.

Avant d’ajouter que « c’est pour cela que nous avons recommandé au gouvernement malien de mener des enquêtes en profondeur afin d’identifier les auteurs de ces présumés assassinats et établir la véracité des accusations ».

En réponse, le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a indiqué dans une réponse datée du 11 mars adressée à l’ONG, que la gendarmerie avait ouvert des enquêtes sur les incidents dans certaines localités et que celles-ci étaient toujours en cours soutient l’ONG.

Tchad : drame de Sandana, les familles de victimes ont rencontré le PCMT

Au cours de son passage à Sarh, le 14 mars 2022, Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré les familles des victimes du drame de Sandana. Il dit être heureux d’être avec ses frères et sœurs à Sarh, la ville verte, chef-lieu de la Province du Moyen Chari.

Le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a écouté les doléances des familles des victimes de la tuerie de Sandana.
« Comme à Abéché et à Faya, aussitôt arrivé à Sarh, j’ai reçu les parents de toutes les victimes des malheureux événements de Sandana. Un moment d’écoute, de compassion, de consolation mais aussi de vérité, de justice et de fermeté », a déclaré le président de transition.

Pour les populations de la province du Moyen-Chari, la lumière doit être faite sur le drame de Sandana. Les habitants souhaitent que les coupables soient traduits en justice. Egalement que la sécurité, la stabilité et la paix règnent entre les enfants de la province du Moyen-chari s’affermissent davantage.

Tchad : violence de Sandana, les populations exigent le départ des autorités qui ont les troupeaux

Tchad : l’ARSAT interdit la commercialisation des bouteilles des gaz aux abords des marchés

Cette décision adoptée le 14 mars 2022, fait suite à la prolifération des incendies due à l’explosion des bouteilles de gaz. Le phénomène d’incendie s’amplifie depuis quelques semaines dans l’ensemble du pays.

Dans la note circulaire du 14 mars, l’Autorité de Régulation du Secteur Pétrolier Aval du Tchad (ARSAT) interpelle les marketers, distributeurs, revendeurs et utilisateurs de gaz butane, sur l’interdiction formelle de  la vente des bouteilles de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés ainsi que l’utilisation des groupes électrogènes fonctionnant au gaz.

Cette mise en garde de l’ARSAT fait suite, à la prolifération de points de vente de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés. Cela est parfois à l’origine des incendies ou contribue à leur propagation, mettant ainsi en danger la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Lire aussi : Tchad : le maire de N’Djamena interdit la vente du gaz à l’intérieur des marchés

Le régulateur du secteur pétrolier, exhorte marqueteurs de sensibiliser auprès de leurs clients distributeurs.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle sur l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs

Le maire de la ville de N’Djaména, Ali Haroun a fait, ce 14 mars 2022,  une communication, relative à l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs.

Le patron de la commune de N’Djamena attire l’attention des propriétaires des véhicules de transport qui déchargent les marchandises sur les voies publiques empêchant, non seulement la fluidité de la circulation, mais également les citoyens riverains à ses voies d’avoir accès à leurs maisons. « Il est inadmissible de laisser perdurer cette pratique qui a causé beaucoup de tort à nous tous » a-t-il indiqué tout en appelant la police et la douane à faire appliquer les arrêtés interministériels ainsi que les décisions prises à cet effet.

Invitant les participants à faire, chacun selon ses compétences, le nécessaire pour arrêter cette pratique, Ali Haroun a souhaité qu’à l’issue de cette réunion, les voies soient totalement libérées pour permettre une fluidité de la circulation et l’accès des riverains à leurs maisons, car, poursuit-il, on ne peut continuer à vivre dans le désordre.  »C’est également le souhait de la population » a-t-il noté.

Cette communication a été faite en présence du Vice-Président de la chambre de commerce, des Adjoints au Maire, des Maires des Communes d’arrondissement, des Secrétaires Généraux, de l’inspecteur des services municipaux, des Conseillers Techniques, du Commissaire Central, du Chef de circonscription de la Douane, des Responsables de la Police municipale, des Directeurs des marchés central et à mil, du Président des syndicats des transporteurs et des Délégués des commerçants .

Tchad : le Mouvement d’Action pour le Changement se retire de tout processus de réconciliation

Dans un communiqué,  le Mouvement d’Action pour le Changement au Tchad (MACT) signale son retrait du pré-dialogue en cours, entre gouvernement et politico-militaires et du dialogue national inclusif en perspective.

« Notre retrait ainsi que notre refus d’être complice d’une fumeuse opération de ruse politicienne est dicté par des considérations objectives et compréhensibles », fait savoir le président du MACT, Ordjo Hemchi. Il regrette que, malgré les des émissaires du CTS aux délégués du MACT lors des échanges très approfondis des 19 et 26 octobre 2021au Caire, aucune suite n’a été observée. Or on leur a promis des passeports avant la tenue du pré-dialogue.

Toutefois, le mouvement exprime sa gratitude au gouvernement du Qatar qui n’a ménagé aucun effort pour faciliter leur participation au pré-dialogue de Doha.

le MACT déplore également, l’éviction du Président Goukouni Weddeye du processus du dialogue inter-tchadien.  Ce qui pousse, Ali Ordjo Hemchi a déclaré que, ce dialogue inclusif tant agité dans les discours officiels que dans les médias va irrémédiablement ressembler à la Conférence nationale de 1993 dont – au-delà de son caractère spectaculaire, les recommandations, résolutions et cahiers de charges n’ont jamais été respectés par le régime MPS qui s’est cramponné au pouvoir pendant 30 ans sans coup férir.

« Le MACT ainsi que des patriotes Tchadiens de plus en plus nombreux ont éventé la grossière ruse du CMT, son président et son gouvernement qui n’ont manifestement aucune intention de procéder à un retour à l’ordre républicain, obsédés qu’ils sont à embarquer le peuple Tchadien dans une malicieuse entourloupe politicienne », conclu le communiqué.

Tchad : ouvert le 13 mars, le pré-dialogue avec les politico-militaires suspendu pour trois jours

Le coup d’envoi des travaux du pré-dialogue entre le gouvernement tchadien et les politico-militaires a été donné le 13 mars 2022 à Doha au Qatar. Mais les travaux ont très vite été suspendus suite au boycott du FACT.

Au total 52 mouvements politico-militaires sont présents à Doha/Qatar, dans le cadre du pré-dialogue avec le gouvernement du Tchad. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, en présence du premier ministre tchadien. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Mahamat Faki a également pris part à l’ouverture des travaux. Il a d’ailleurs déclaré qu’il y’a : « un temps pour tout. Un temps pour la paix, un temps pour la guerre. Celui qui se trompe de temps et qui s’obstine à faire la guerre en temps de paix, court droit au mur, droit à l’échec, droit pour tout dire à l’exact opposé des intérêts et attentes des populations de son pays.

Sauf que son discours a très vite été absorbé suite à la suspension des travaux pour trois jours. Ayant constaté des irrégularités dans le processus d’organisation, les participants du FACT ont quitté la Chambre après que le Premier ministre ait commencé son discours. En raison de différends concernant la tenue des pourparlers. Il conteste le retrait de l’ancien président Goukouni Weddeye de la commission de médiation. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad souhaite également que le Qatar, pays hôte jour un rôle de médiateur et non de facilitateur dans le processus de réconciliation. Ainsi, le Qatar accepté de faire la médiation et suspend les travaux pour trois 72 heures. Pour permettre aux participants de se concerter et proposer 10 personnes pour les débats.

La décision a été appréciée par les mouvements politico-militaires. Ils entendent s’accommoder à la nouvelle norme.

Tchad : l’ancien ministre et DG de l’ONASA, Assaïd Gamar Sileck a été arrêté

A travers un communiqué du 11 mars, le regroupement Une Nation pour tous (UNPT), annonce l’arrestation de l’ancien Directeur général de l’ONASA, Assaïd Gamar Sileck. Il a été interpellé le 09 mars par la police judiciaire, apprend-on.

Le coordonnateur du regroupement Une Nation pour tous (UNPT), Abdel-Salam Cherif crie à une chasse aux sorcières, contre un membre de sa formation politique. Il explique que le 04 janvier 2022, Assaïd Gamar Sileck a été convoqué à l’Inspection général du contrôle d’Etat, oû il a été auditionné sur l’attribution de deux marchés fictifs, d’achat de céréales, pour le compte de l’ONASA. Il était à cette période directeur général de cette institution.

Or le mis en cause assure avoir effectué cette opération sous instruction de l’ancien président, Idriss Deby Itno. Il énumère par ailleurs quelques témoins. Notamment, le ministre d’Etat SGP, Kalzeubé Pahimi Debeu ; la ministre de l’Agriculture Madjdian Padja Ruth ; le ministre des Finances M. Tahir Gnilin ; le ministre SGG Mme Mariam Mahamat Nour ; et le directeur du Cabinet Chvil de la Présidence Dr Abdoulaye Fadoul. Sa formation politique regrette que malgré toutes les preuves,  Assaïd Gamar Sileck est gardé en détention.

L’UNPT demeure convaincue que la procédure engagée contre M. Assaid Gamar Sileck est une « chasse aux sorcières au seul motif de son départ du MPS ».

Assaïd Gamar Sileck a été plusieurs fois ministres, parlementaire et directeur général de l’Office national de sécurité alimentaire (ONASA).

La BCEAO dément une dévaluation du franc CFA

L’information diffusée le 9 mars sur les réseaux sociaux est fausse,
annonce la Banque centrale.La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dément fermement à travers un communiqué, une information diffusée sur les réseaux sociaux annonçant la dévaluation du franc CFA.

L’information diffusée  le 9 mars 2022 sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale qui précise que le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA.

Elle rappelle également que les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet consultable sur www.bceao.int dans la rubrique Statistiques – « Cours des devises contre Franc CFA ».

La BCEAO invite par conséquent les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.

A cet égard, elle rappelle que tous ses communiqués sont publiés sur son site internet, ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle officielle des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

La BCEAO, affirme qu’elle, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’UMOA.

Créée par la France alors puissance coloniale en 1945, le franc Cfa s’appelait initialement Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Quinze ans plus tard, à la faveur des indépendantistes de ces colonies, il devient le Franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et Franc de la Coopération financière en Afrique centrale dans la région du même nom.

En plus des Comores, le Franc Cfa est utilisé par les citoyens de douze autres pays africains de l’Ouest et du Centre du continent.

Les premiers réunis au sein d’une Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Leur Institut d’émission est la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), créée en 1962 et dont le siège est à Dakar.

Les seconds organisés dans le cadre d’une Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Eux aussi disposent d’un l’institut d’émission : la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), créée en 1972 et dont le siège est à Yaoundé.

Tchad : les émissions interactives suspendues pour un mois à Radio Lotiko

C’est une décision de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuelle (HAMA). Le régulateur estime qu’un appel à la haine et à la sédition ont été fait sur les ondes de la radio incriminée.

Le président de la HAMA, dans une décision du 10 mars, suspend la diffusion des émissions interactives et de débats sur les antennes de Radio Lotiko pour une durée d’un mois. Les motifs évoqués par Dieudonné Djonabaye sont entre autres : « violation flagrante des principes d’objectivité et de neutralité, incitation à la violence, à la haine, à a sédition  et atteinte à l’ordre public.»

Le patron de la HAMA ajoute que : « La radio de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari, a, ces dernières semaines, diffusé plusieurs émissions interactives, des débats en direct et des communiqués dans lesquels des individus ont appelé à troubler l’ordre public.» Pour lui, les animateurs n’encadrent pas les débats, laissant les auditeurs se livrer à des déclarations appelant à des troubles. De plus, les communiqués sont lus intégralement, sans traitement préalable.

La direction de la radio Lotiko est tenue de prendre « les dispositions matérielles, techniques et humaines pour que de tels dérapages ne soient plus reproduits », exhorte la HAMA.

Précisons que depuis quelques semaines l’actualité, dans la province du Moyen Chari est marquée par le drame de Sandana. Plusieurs observateurs et les populations se prononcent sur la situation au cours des émissions interactives ou par d’autres canaux. C’est dans le cadre de l’une de ces émissions que la HAMA aurait observé des débordements ou des manquements.

Tchad : la dépouille d’un homme extrait d’un puit de 6 mètres après 5 jours de chute

Un fait inédit au village Gadodigué, département de Koukou-Angarana, le corps sans vie d’un monsieur tombé dans un puit a été extrait après quelques jours d’incertitude.

Le 05 mars 2022, un homme est tombé dans un trou d’environ 6 mètres. Le nommé Abdoulaye Hissein est un quadragénaire qui creusait un puit dans sa concession pour faire la culture maraichère. Sur le coup, plusieurs tentatives d’extractions ont été initiées en vain. Car le sol s’effritait très rapidement et la victime était absorbée par du sable.

Pour éviter de multiplier les cas accident, le préfet du département de Koukou-Angarana, Abdoulaye Soumain Zourgan, a demandé à la famille d’arrêter de creuser. Ainsi, les 05,06 et 07 mars, le corps est resté coincé dans le puit. Mais la famille n’est pas convaincue  de la mort du chef de famille. C’est alors que, les parents de la victime ont demandé au chef de terre l’autorisation de creuser une nouvelle fois pour vérifier.

Ainsi, le Sultan de Dar Sila, Moustapha Seid a donné son autorisation. Cette fois, les populations du village, avec l’appui d’une délégation venue de Goz Beida ont creusé un trou plus large. L’ ‘’exhumation’’ qui a commencé le 09 mars à 10 heures du matin a permis de retrouver le corps sans vie au petit matin du 10 mars, à 2heures.

Covid-19 : l’Espagne fait un don de 496 800 doses de vaccins Johnson and Johnson au Tchad

Le Royaume d’Espagne a fait un don des vaccins contre la covid19 au gouvernement de la République du Tchad. La réception a eu lieu ce matin dans les locaux du programme élargi de vaccination.

La dotation de 496 800 de vaccins Johnson and Johnson au Tchad s’inscrit dans le cadre du mécanisme COVAX et démontre fortement l’engagement de la République du Royaume d’Espagne à accompagner le Tchad dans la lutte contre la covid19.

Le représentant intérimaire de l’organisation mondiale de la santé Dr Thiero Mamoudou a souligné que la lutte contre le coronavirus ne peut réussir qu’à travers la vision globale ou aucun pays ne peut s’en sortir seul. Cette vision de lutte globale à l’échelle mondiale basée sur cette chaine de solidarité face au virus qui ne discrimine ni frontière ni continents a aboutie à une meilleure disponibilité de vaccins après des débuts difficiles à travers les offres bilatérales et celles de l’initiative COVAX.

Dr Thiero Mamoudou de dire que le Tchad se prépare à organiser des campagnes de vaccination contre la covid19 vu la faible couverture vaccinale enregistrée par la vaccination de routine et qui aura davantage besoin des vaccins.

La chargée d’affaire a l’ambassade d’Espagne au Tchad Sonsoles Ballesteros Vexenat a indiqué que son pays considère que la vaccination est un bien public global et en raison de cela est fortement engagé avec l’approche multilatérale pour lutter contre la pandémie de covid19.

Elle a tenu à remercier le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale ainsi que l’Unicef et l’OMS pour les efforts fournis afin de sensibiliser la population et distribuer des vaccins pour pouvoir augmenter le taux de vaccination.

L’intention est d’atteindre le chiffre de 20 millions des vaccins donné à l’Afrique lors du premier semestre de 2022.

Réceptionnant les vaccins, le secrétaire d’État à la santé publique et à la solidarité nationale Dr Djiddi Ali Sougoudi a présenté la gratitude et les remerciements du Gouvernement Tchadien au Royaume d’Espagne pour cette dotation. Selon lui, c’est un énorme appui pour le gouvernement tchadien.

Dr Djiddi Ali Sougoudi a salué l’expertise de l’Union Européenne qui n’a ménagé aucun effort pour appuyer le ministère sur le plan scientifique avec des matériels de détection du virus et également avec des équipements de protection individuelle et de contrôle de la propagation du virus. Il a indiqué que son département a mis en place le programme élargi de vaccination, très bien outillé et dirigé par un personnel compétant qui mettra tout en œuvre pour vacciner la population cible.

Le vaccin c’est le meilleur investissement et constitue une arme efficace pour lutter contre le virus.

Il a saisi l’occasion pour remercier les autres partenaires qui ne cessent d’appuyer les efforts du Tchad dans la lutte contre la covid19.

Tchad : le maire de N’Djamena interdit la vente du gaz à l’intérieur des marchés

Désormais il est interdit de vendre le gaz butane à l’intérieur des marchés de la vile de N’Djamena. C’est une décision du maire pour limiter les incendies. Dans la même logique, les marchés fermeront au plus tard à 17h30.

Suite à la multiplication des incendies dans les marchés de la ville de N’Djamena, les autorités communales prennent de nouvelles mesures. Parmi lesquelles, la fermeture des marchés au plus tard à 17h30 minute. L’information émane d’un communiqué du 10 mars 2022, signé  du maire de la Commune de la Ville de N’Djaména, Ali Haroun. Il informe les commerçants exerçant dans les différents marchés que, en « prévention au phénomène d’incendie observe dans les marchés  ce dernier temps », dorénavant tous les marchés de la ville doivent être fermés à 17 h 30.

De plus, les tenanciers des boutiques sont appelés à disposer des extincteurs pour faire face au déclenchement de l’incendie avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Le maire invite également les commerçants à faire recours aux électriciens professionnels pour le branchement des câbles électriques dans les boutiques,

Pour la sécurité des personnes et des biens, la vente des bouteilles de gaz à l’intérieur des marchés est strictement interdite. Le patron de la ville de N’Djamena, demande aux usagers de prendre les dispositions nécessaires pour leur approvisionnement.

Tchad : une délégation d’Amnesty International est à N’Djamena pour évaluer la situation des libertés publiques

Une délégation d’Amnesty International, en provenance du Sénégal s’est entretenue avec les membres de la Commission nationale des droits de l’homme, sur la situation des libertés publiques.

Une mission d’AMNESTSTY INTERNATIONAL, composée de M. Marceau SIVIEUDE, Directeur Régional Adjoint – Recherche, de M. Abdoulaye DIARRA, Chercheur et de Mme Sarah MATHEWSON, Chargée de Campagne pour l’Afrique Centrale, a effectué une visite de travail à la Commission Nationale des Droits de l’Homme, ce jeudi 10 mars 2022.

L’objet de la visite de cette délégation en provenance de Dakar (Sénégal) s’inscrit dans le souci permanent d’AMNESTSTY INTERNATIONAL de faire le suivi de ces précédentes visites et de procéder à l’évaluation de la situation des libertés publiques au Tchad, depuis le début de la Transition Politique.

Tout d’abord, le Président de la CNDH, Djidda Oumar MAHAMAT, a souhaité la bienvenue à la délégation, avant de se féliciter de l’approche pertinente de cette mission, consistant à venir chercher l’information à la source, avant toute publication. Puis, le Président a fait une brève présentation de son Institution, des différents résultats obtenus à ce jour et des principales difficultés rencontrées.

Le chef de la délégation, M. Marceau SIVIEUDE, a félicité la CNDH pour le travail à ce jour abattu.

Promesse a été faite à la mission de lui faire parvenir au plus tôt l’ensemble des rapports produits par la CNDH.

Source : CNDH

Tchad : le Président de la CNDH élevé au rang de Champion des droits de l’homme 2022

Le mercredi 9 mars 2022, le Président de la CNDH,

Djidda Oumar Mahamat,

a été élevé au rang de ‘’Champion des droits de l’homme 2022″ par la Commission internationale des droits de l’homme.

Cette cérémonie de décoration s’est déroulée dans l’enceinte du Ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité Nationale, en présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Amina Priscille Longoh, qui elle- même a été élevée au rang de  » Femme de l’année » par ladite Commission internationale.

Les deux illustres lauréats ont ainsi été distingués grâce aux efforts qu’ils mènent, chacun dans son domaine de prédilection, et pour la persévérance dont ils savent se faire montre dans la promotion, tant des femmes et de la petite enfance, que des droits de l’homme en général.

Tchad : gouvernement et centrales syndicales font le point de l’avancement du pacte social

Le ministre de la Fonction publique et les centrales syndicales se sont retrouvés le 09 mars 2022 pour faire le point de l’implémentation du pacte social. Ils  ont évalué l’ensemble des engagements.

Au mois d’octobre 2021, le gouvernement et les centrales syndicales ont signé un pacte social de trois ans. Lequel devait permettre d’éviter les grèves et les manifestations pour un climat social apaisé. Ledit pacte comprend plusieurs engagements. La rencontre du ministre de la Fonction publique et les centrales syndicales visent à évaluer les points appliqués et les perspectifs avenirs. C’est ainsi que, le Ministre de la Fonction Publique Brah Mahamat, indique  qu’en réalité, il est question de se retrouver régulièrement pour faire le point sur l’état d’avancement du pacte social triennal et ses différents points. « A ce jour même si la totalité des engagements n’est pas réalisée, beaucoup a été fait, les restes sont en cours de réalisation. Et nous sommes réunis pour vous assurer notre disponibilité à tout faire pour respecter à lettre ces engagements », confesse le ministre.

Parmi les points déjà réalisés on énumère entre autres : le paiement des arriérés de frais de transport de 2016, 2017, 2018 depuis le 18 novembre 2021 pour tous les ministères, le paiement effectif des reliquats de frais de transport de 2016, 2017 et 2018 pour les agents inactifs retraités et les droits des décédés de tous les ministères depuis 25 novembre 2021. Egalement,  le paiement effectif des reliquats de frais de transport de 2019 aux agents du secteur de l’éducation.

De ce qui reste, l’on cite, le processus de reversement des enseignants scientifiques contractuels de l’éducation, le processus de restructuration de la CNRT et la révision du code de pension des retraités civils et militaires au Tchad en particulier et celle relative à la sécurité sociale en générale avec la création des organes de pilotage et de la mise en œuvre des travaux. Aussi, le démarrage des travaux de la commission technique paritaire en charge de l’immatriculation à la CNPS des agents contractuels de l’État

Le Président de la confédération syndicale du Tchad, Mahamat Hassan souhaite que, des organes soient mis en place pour permettre aux deux parties de mieux suivre ce pacte afin qu’il y ait la paix sociale.

Tchad : l’USYPAC demande justice pour le journaliste Adoum Abdelkader

Les professionnels de l’information du Tchad et de la sous-région condamnent l’agression du journaliste de la télévision nationale, Adoum Abdelkader. Ils entendent se constituer en partie civile pour demander justice.

Dans un communiqué de presse du 8 mars, l’Union des Syndicats des Professionnels de la Presse d’Afrique Centrale (l’USYPAC), condamne avec vigueur, l’agression perpétrée contre le journaliste présentateur bien connu de la télévision nationale tchadienne, Adoum Abdelkader, à son domicile, le samedi 05 mars 2022, par trois (3) inconnus.

Trois hommes sont entrés par effraction chez l’homme de média et  ont tiré une balle dans la jambe du journaliste et l’ont roué de coups de bâton. « Cet acte criminel et lâche est une tentative d’assassinat, qui ne pourrait rester impuni dans un pays de droit. », regrette l’USYPAC.

Cet acte ignoble, planifié en pleine capitale et en plein jour, oblige les deux organisations à exiger du gouvernement, l’application immédiate des recommandations de la journée de réflexion sur la sécurité et la protection des journalistes ainsi que la ratification de la convention internationale pour la sécurité et l’indépendance des journalistes et des autres professionnels des médias, élaborée par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ).

Tchad : agression d’un journaliste de la télévision nationale à son domicile

L’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) et l’USYPAC se joignent au ministère de la Communication et à l’ONAMA, qui entendent se constituer partie civile, pour demander justice pour le journaliste Adoum Abdelkader. Le rôle de l’Etat est d’appliquer toutes les mesures pratiques pour prévenir les menaces, la violence et les attaques contre la vie et l’intégrité physique des journalistes et autres professionnels des médias.

Tchad : trois avocats interpellent les opérateurs de télécoms sur la mauvaise qualité du service

Les avocats, Me Nanadigué Frédérick, Me Ndilyam Mouadjimtog et Me Daïnonet Jouhinet Frédéric interpellent les opérateurs de téléphonie mobile. Le trio a fait une communication le 08 mars 2022, pour dénoncer la qualité de servi d’Airtel Tchad et Moov Africa.

C’est en qualité de consommateurs que les trois avocats ont organisé un point de presse, relatif au caractère défectueux de la connexion internet et aux appels et SMS. Les avocats Me Nanadigué Frédérick, Me Ndilyam Mouadjimtog et Me Daïnonet Jouhinet Frédéric se sont accrochés sur les textes de la république, notamment la loi portant protection du consommateur pour mettre en demeure, Airtel Tchad et Moov Africa. Ils demandent aux deux compagnies de revoir la qualité des services dans un délai d’une semaine.

Les avocats laissent entendre que cette décision fait suite, à un constat de la défectuosité de la qualité de la connexion internet de la part de Airtel et Moov Africa Tchad, depuis la prétendue réduction du coût de la connexion. « Soit les forfaits souscrits se dissipent aussitôt après souscription, soit la connexion est quasi inexistante empêchant tout téléchargement de document ou vidéos jusqu’à l’épuisement des données mobiles », regrettent-ils.

Le pire depuis bientôt une semaine, c’est la qualité des appels sur le réseau Airtel devenue exécrable. « Les appels sont coupés aussitôt lancés ou soit la notification du non enregistrement du numéro appelé ou encore des bruits de la communication qui oblige à la couper purement et simplement », relèves les avocats-consommateurs desdits produits.

« C’est dictature d’escroquerie », a clamé, Me Daïnonet Jouhinet Frédéric. Pour lui, c’est de connivence avec les autorités étatiques que ces opérateurs font subir les consommateurs.

Tchad : Halimé Bouyé Mahmoud élevée au grade de général de brigade

Le Tchad a désormais un général de sexe féminin. Il s’agit de Halimé Bouyé Mahmoud, elle a été élevée au grade de général de brigade le 08 mars 2022,  à titre exceptionnel.

Halimé Bouyé Mahmoud n’est plus colonel, l’officier supérieur de l’armée de terre a été élevé au grade de général de brigade. Une promotion à titre exceptionnel accordée par le président du Conseil militaire de transition, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme. C’est la toute première fois qu’une femme est plébiscitée à ce rang dans l’armée au Tchad.

Dans son allocution à la tribune de la Place de la nation, Halimé Bouyé Mahmoud déclare : «Nous les femmes engagées dans l’armée apportons notre indéfectible soutien aux forces de défense et de sécurité ». Elle a laissé entendre qu’elle va militer pour le bien-être des femmes intégrées dans les rangs de l’armée.

Tchad : journée du 08 mars, les femmes de Sarh en couleur de deuil

En mémoire aux victimes du massacre de Sandana, les femmes de Sarh, dans la province du Moyen de Chari ont décidé de se vêtir de noir pour célébrer le 08 mars 2022.

Tant dis qu’à N’Djaména et dans d’autres provinces du pays, les femmes attachent le pagne de la Journée internationale du droit de la femme, à Sarh, c’est le noir dans tous les points de déroulement des activités. Les femmes de cette circonscription ont décidé de rendre hommage aux personnes massacrées à Sandana. En plus des vêtements de couleur noir, ces mamans ont les mains posées sur la tête. Un fait inédit dans la célébration du 8 mars.  C’est un message fort que celles-ci ont décidé d’envoyer.

Pour rappel, le 09 février dernier, le corps sans vie d’un éleveur a été retrouvé au village Sandana, canton Koumogo, Département du Barh Kôh, Province du Moyen-Chari. D’après les autorités, il s’agirait d’un accident de la voie publique. Malgré cela, un proche du jeune éleveur, a ouvert le feu sur les populations. 13 personnes ont été tuées. Cet état de fait, a suscité le courroux des populations de toute la province et au-delà.

Tchad : désormais le transport interurbain s’effectue entre 4 h du matin et 21 h du soir

C’est une décision  du ministre de la Sécurité publique, Idriss Dokony Adiker. Il a règlementé les horaires du transport interurbain dans tout le pays.

Le ministre de la Sécurité publique, Idriss Dokony Adiker, par arrêté n° du 001, du 6 mars 2022 réglemente la circulation des véhicules agréés pour l’activité de transport interurbain des personnes.

Dorénavant, le transport interurbain des personnes s’effectue entre 4 heures du matin et 21 heures sur l’ensemble du territoire national, fait savoir le ministre. « Tout véhicule contrevenant sera saisi et mis en fourrière et subira les sanctions prévues par les textes en vigueur », prévient, Idriss Dokony Adiker.

Toutefois, il est précisé que, cette mesure ne s’applique pas aux véhicules appartenant à l’Administration publique, aux particuliers et à ceux disposant des autorisations spéciales de circuler.

Cette mesure fait suite à la récurrence des accidents nocturnes sur les voies publiques. Le dernier en date est drame mortel d’Oum-Hadjer Mangalmé, causant la mort de 39 personnes.

Tchad : la journée du 08 mars déclarée fériée, chômée et payée

Le ministre de la Fonction publique annonce que la journée du 08 mars 2022, est déclarée fériée, chômée et payée dans toutes les 23 provinces.

Par un communiqué de presse rendu public ce 07 mars 2022, le ministre de la Fonction publique, de l’Emploi et du Dialogue sociale, Brah Mahamat, fait savoir que, la journée du mardi 08 mars 2022, journée internationale de la Femme est déclarée fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national.

En prélude à cette journée, les activités de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET), dans toutes les provinces du pays. « La femme tchadienne au cœur de la transition : enjeux et perspectives », est le thème qui a été retenu. Le lancement a été fait le 1er mars à Pala, dans la province du Mayo Kebbi Ouest par, Amina Priscille Longoh, ministre en charge de la Femme.

Par ailleurs, la journée du mercredi 09 mars est quant à elle ouvrable, précise le ministre de la Fonction publique.

Tchad : une mauvaise interprétation à l’origine de la manifestation des élèves

Des manifestations ont été organisées par certains élèves de N’Djamena ce 07 mars 2022. Pour cause, une mauvaise interprétation d’une note de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS).

Les inscriptions pour le compte du baccalauréat session de 2022 démarrent le 10 mars prochain. En prélude, l’ONECS, dans une note circulaire du 03 mars dernier a présenté une liste des dossiers constitutifs et les montants à verser. La note s’adresse principalement aux candidats libres. 10 mille francs pour les candidats libres enseignants et 25 mille francs pour les candidats libres non enseignants ; 25 mille francs pour les candidats libres de la zone Cemac et 150 mille pour les candidats libres hors zone Cemac ; 10 mille francs pour les candidats libres enseignants et 25 mille francs pour les candidats libres non enseignants  et 25 mille francs pour les candidats libres de la zone Cemac et 150 mille pour les candidats libres hors zone Cem

Une augmentation de 10.000Fcfa a été observée dans les frais de dossiers des candidats libres non enseignants. Un passage de 15 000 FCFA autrefois, à 25.000 FCFA. C’est cette controverse qui a poussé les élèves à manifester ce jour.

Or, les élèves régulièrement inscrits ne sont pas concernés, fait savoir l’ONECS. La direction générale de l’ONECS rappelle que : « tous les élèves des classes terminales candidats officiels au baccalauréat, session 2022, que les frais d’inscription de 5000 f CFA n’ont fait l’objet d’aucune augmentation », signe le Prof. Bakari Abbo, DG de l’ONECS.

Pont Yagoua-Bongor : le Cameroun recrute de jeunes ingénieurs pour bénéficier du transfert de technologie

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp), vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement des jeunes ingénieurs devant bénéficier du transfert de technologie dans le cadre du projet de construction d’un pont sur le fleuve Logone reliant Yagoua (Cameroun) et Bongor (Tchad).

Ce recrutement, explique le membre du gouvernement, s’inscrit dans le cadre de l’accord conclu entre les États du Cameroun et du Tchad pour développer une expertise locale en matière de construction des ouvrages d’art. Dans cette optique, les administrations camerounaise et tchadienne doivent mettre à la disposition du groupement d’entreprises en charge des travaux (Razel Cameroun/Razel-Bec/Sotcocog) huit jeunes ingénieurs de génie civil (Bac +5), soit quatre Camerounais et quatre Tchadiens.

Une fois recrutés, les ingénieurs camerounais et tchadiens seront intégrés dans l’équipe du groupement d’entreprises chargée de l’exécution des travaux où ils assisteront (pendant une période d’environ trois ans renouvelables, le cas échéant jusqu’à la fin des travaux) aux différentes phases de la construction du pont reliant les deux pays. Pour faire acte de candidature, il faut avoir deux ans d’expérience professionnelle au maximum. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées dans les deux pays au plus tard le 31 mars 2022.

Long de 620 mètres, cette infrastructure est la 2e de ce type qui sera construite entre les deux pays, après le pont Nguéli, qui relie les villes de Kousseri, au Cameroun, et Ndjamena, la capitale tchadienne. Les travaux de construction du pont sur le Logone qui dureront 36 mois ont été confiés au consortium Razel Cameroun-Razel Fayat-Sotcocog. Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé en mai 2020, l’octroi d’un don de 40 millions d’euros (26,2 milliards de FCFA) au Cameroun et au Tchad pour la construction de cet ouvrage.

Source : Investir au Cameroun

Tchad : drame d’Oum-Hadjer Mangalmé des mesures de sécurité routière attendues

Dans la quête des solutions pour la sécurité routière, la ministre en charge des Transports entend implémenter un certain nombre de réformes. Fatima Goukouni Weddeye a d’ores et déjà consulté certains acteurs.

Le nombre de décès enregistré suite aux accidents de la voie publique inquiète au quotidien. Le dernier en date est l’accident mortel de d’Oum-Hadjer Mangalmé, survenu la fin du week-end dernier. Au moins 39 personnes avaient péri dans ce drame et 47 blessés enregistrés, d’après les chiffres du gouvernement.

Ainsi, la ministre des Transports, s’est, dans un premier temps rendue sur le site de l’accident à Abéché. Elle s’est fait accompagner des autorités sécuritaires et administratives de la province du Ouaddaï. La délégation est ensuite allée réconforter les accidentés admis à l’hôpital provincial d’Abéché.

Tchad : le ministère des Transports retire l’agrément de circulation t à l’agence Abou Hamama

Vue le caractère tragique de la situation, Fatima Goukouni Weddeye, a réuni autour d’une table, autorités judiciaires, les éléments des forces de sécurité, le syndicat des transporteurs et la délégation du ministère des infrastructures et du désenclavement. L’assise a permis de penser aux solutions immédiates pour renforcer la sécurité routière sur l’ensemble du territoire national, dont la détention, d’un permis de conduire catégorie D pour les conducteurs de bus.