Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

Tchad : vers la dotation de certains ministères d’un réseau e-Gouv

Le directeur général de l’Adétic, Koldimadji Yves, s’est rendu dans certains départements ministériels ce 09 septembre 2022, en vue de rétablir la connexion internet, via le réseau de fibre optique.

Accompagné de sa délégation, le directeur général de l’Adétic a respectivement visité les départements suivants. Le ministère Secrétariat Général du gouvernement, le ministère de l’Elevage, le ministère de la Fonction Publique, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Sécurité Publique.

Les ministres secrétaire général du gouvernement et celui de l’Elevage pensent qu’il est urgent et nécessaire de rétablir la connexion internet via la fibre optique pour permettre à leurs équipes de travailler aisément.

Les deux chefs de départements demandent à l’adétic de mettre un accent sur la capacité de la bande passante.

Le DG de l’adétic étaient accompagné du directeur des Infrastructures et des Technologies de l’Information et de la Communication Dr Zaki Sabit, de la Conseillère Technique madame Tomboye Ibrahim Mahamat Itno. Quelques ingénieurs étaient également dans la délégation.

Tchad : la plateforme des agents intégrés en 2020 sert un préavis de grève au gouvernement

Dans un communiqué du mardi 8 février 2022, la Plate-forme des agents des ministères de la Santé publique de la Femme, de la famille et de la petite Enfance intégrés en 2020 menace d’entrer en grève.

La Plateforme des agents intégrés en 2020 dénonce le manque de volonté du gouvernement de payer les arriérées de salaires conformément aux dispositions du pacte qui est de les verser 50% en fin Octobre et 50% en Décembre 2021. Elle accorde un délai d’une semaine au gouvernement pour satisfaire leur demande. Passé ce délai, elle envisage des actions de grandes envergures.

Ces agents de l’Etat clament que, l’heure n’est plus aux fausses promesses. Ce, après une longue durée d’attente et des démarches vaines menées auprès des syndicats d’une part et le non-respect du pacte social signé entre le gouvernement et l’Union des Syndicats du Tchad le 03 Octobre 2021 d’autre part.

Un délai d’une semaine est accordé aux départements concernés afin de verser intégralement les arriérées. Le communiqué de  préciser, jusqu’au dernier agent, à compter du mercredi 09 au 15 Février 2022. Dépassé le délai, la Plateforme en appellera à tous ses membres de cesser immédiatement le travail sur toute 1l’étendue du territoire et rester vigilants pour les actions de grandes envergures.

Tchad : des matériels de travail remis à la GNNT de Massaguet

Les éléments de la Garde Nationale et Nomade DU Tchad (CNNT), en faction dans les postes de surveillance des couloirs de transhumance à Massaguet, Dourbali et Ngouri dotés de de matériels roulants et de communication.

Les matériels remis sont entre autres, des motos, un véhicule et des talky walky. La délégation était conduite par le commandant de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNNT), le général de brigade Abakar Choua Allahi. Cette offre entre dans le cadre du Projet d’Appui aux Forces de Sécurité de l’Intérieur (PAFSI). Avec pour d’outiller les différents postes de surveillance des couloirs de transhumance en matériels de travail et moyens roulants.

Dans le département de Haraze Al Biar, Massaguet, cinq motos, un véhicule et des talkky Walky ont directement été remis au sous-préfet de Massaguet, Tahir Hakoumaye. « Nous remercions le gouvernement pour tout le travail qu’il fait sans relâche pour la sécurité et le bien-être de la population surtout en faveur du maintien de la cohabitation entre éleveurs-agriculteurs », se réjouit l’administrateur.

Le commandant de la Garde Nationale et Nomade du Tchad, fait savoir que ces outils faciliteront les taches des éléments de la GNNT postés dans les différentes contrés du pays en vue de bien contrôler les couloirs de transhumance. « Les motos et véhicule que nous avons remis ne doivent être utilisés que dans le cadre de missions commandées. Personne ne peut prétendre l’utiliser pour des fins personnelles », instruit le général de brigade Abakar Choua Allahi.

Vers l’industrialisation de la filière bétail-viande au Tchad

Le 07 février 2022, le ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale (MEPDCI), Dr Issa Doubragne, a ouvert  la journée de restitution des résultats de l’étude du plan national de développement de la filière bétail-viande.

Ces travaux font suite à la signature du mémorandum d’entente conclu le 29 juillet 2021 entre l’Etat tchadien et ARISE, afin d’appuyer la restructuration, le développement et la gestion de la filière bétail-viande, notamment par la mise en place des zones industrielles spécialises (ZIS). Le projet vise le développement des opportunités de valeur ajoutée à partir de l’importante offre de bétail du Tchad, l’augmentation des possibilités d’emploi pour les groupes ruraux, en particulier les jeunes et les femmes, contribuer au développement de l’économie rurale du pays, et enfin, convaincre des investisseurs dans le but de développer des activités industrielles multi sectorielles. Il est également question de la transformation de la viande et ses sous-produits ainsi que des produits laitiers en vue d’augmenter les capacités de production et les exportations.

Le total des investissements attendus dans cette filière est de 550 milliards de francs CFA pour réaliser un chiffre d’affaires de 1700 milliards de FCFA. Pour le directeur-pays ARISE, Jacky Rivière, « les résultats de ces études, il a bon espoir que la filière bétail-viande va pouvoir exprimer son plein potentiel à travers la partenariat public privé entre l’Etat tchadien et le Groupe ARISE. Et ce futur partenariat entre le Tchad et ARISE va contribuer à accélérer le développement économique et social du pays de Toumaï », conclut-il.

Ce projet sera géré par la société LAHAM TCHAD. L’entreprise créera plus de 20 000 emplois. Elle sera également chargée de la restructuration des projets commerciaux actuels. Notamment, le Complexe industriel des abattoirs du Logone (CIAL), le Complexe industriel des Abattoirs de Djermaya (CIAD), les Abattoirs frigorifiques de Farcha (AFF).

Les attentes du gouvernement

Elles ont été présentées par le ministre de l’Élevage et des productions animales, Dr Abderahim Awat Atteib. Il a souligné que les attentes de son département exprimées lors de leurs derniers échanges avec les experts d’APEXAGRI se résument en quelques lignes, à savoir : le développement durable des productions ; la construction des unités de transformation des produits et sous-produits de l’élevage ; la commercialisation des produits et sous-produits par le développement des capacités d’accès aux marchés sous-régionaux et internationaux ; et la réalisation d’infrastructures de transports routières, ferroviaires et aéroportuaires.

 

Tchad : un jeune de 20 ans tue le commandant de la légion de gendarmerie de Laï

Hier lundi 7 février 2022, le commandant de groupement de la légion n° 14 de la gendarmerie nationale de la province de la Tandjilé a été assassiné.

Le commandant de groupement de la légion n° 14 de la gendarmerie nationale de la Tandjilé n’est plus. Mahamat Abderrahmane Seirou, a été assassiné par un jeune garçon civil, âgé d’environ 20 ans. L’officier de la gendarmerie nationale a été poignardé mortellement dans sa chambre.

Suite à l’incident, la bailleresse de la victime a accepté parlé à la presse. Selon elle, tout a commencé par des disputes. « Ce sont les enfants qui sont allés me réveiller pour m’informer de la montée de voix. », fait-elle savoir. Cette dernière précise qu’elle était couchée dans sa chambre quand les disputes ont commencé. Le temps de sortir pour s’enquérir de la situation, le crime a été déjà commis, ajoute-elle.

Le présumé assassin a été arrêté. Il a été mis en garde à vue par les éléments de force de maintien de l’ordre.

Tchad : de nouveaux responsables nommés au ministère des Infrastructures

Par Décret N°0416/PCMT/PMT/MID/2022 du 07 février 2022, les personnalités dont les noms suivent sont nommées aux postes de responsabilité dans les Délégations Provinciales.

Il s’agit notamment des personnalités suivantes :

  • Délégation Provinciale de Barh-El-Gazel:

Délégué: Monsieur AHMAT ISSA ISSAKHA en remplacement de DJESSERI WANG-TING, appelé à d’autres fonctions.

  • Délégation Provinciale de l’Ennedi-Ouest:

Délégué: Monsieur YAYA IDRISS LOUKI, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de Hadjer-Lamis:

Délégué: Monsieur DJESSERI WANG-TING, poste vacant.

  • Délégation Provinciale du Lac:

Délégué: Monsieur ZAKARIA ALI RANGAR, poste vacant.

  • Délégation Provinciale du Logone Occidental:

Délégué: Monsieur TEMGHA OUANGBA, poste vacant.

  • Délégation Provinciale de Wadi-Fira:

Délégué: Monsieur HASSAN AROU ADAM en remplacement de TEMGHA OUANGBA, appelé à d’autres fonctions.

Tchad : le CHU-R entend porter plainte contre certains internautes pour violation du droit à l’image

Le Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance (CHU-R), dans un communiqué du 05 février 2022, s’indigne contre la prise illégale des photos et leurs publications dans les réseaux sociaux.

« Depuis quelques temps, des images de l‘hôpital et des patients pris en charge en son sein, filmées par les individus sans aucune autorisation, circulent sur les réseaux sociaux. », regrettent les responsables du Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance. Lesdites photos sont devenues virales sur les réseaux Facebook et Whatsapp.

« La prise d’images de l’hôpital, des professionnels de santé, patients, proches ou visiteurs ainsi que leur diffusion sans leur autorisation sont strictement interdites. », met en garde l’institution hospitalière », des recours en justice sont d’ailleurs envisageables.

« Les auteurs de ces images sont priés de les retirer immédiatement des réseaux sociaux sous peine de poursuite judiciaire pour violation flagrante du droit à l’image et d’atteinte à la vie privée. », fait savoir le chargé de communication du CHU-R, Adoum Dadi Mahadjir.

Le CHU-R rappelle qu’en aucun cas les images des personnes malades ne doivent être utilisées à des fins autres que curatives. Et exhorte le public à plus d’attention et de vigilance sur les images qui circulent sur les réseaux sociaux, car elles peuvent être interprétées à des fins inavouées.

Tchad : il se fait passer pour conseiller spécial à la présidence et signe de faux décrets

La gendarmerie nationale a présenté, ce vendredi 04 janvier 2022, un monsieur qui usurpe le titre de conseiller spécial à la présidence de la république pour commettre ses forfaits.

Fin de parcours pour un conseiller fictif à la présidence. Le nommé Mahari Assileck se fait passer pour conseiller spécial du président du Conseil militaire de transition. Le faussaire reçoit des CV dans les coulisses, imite la signature de Mahamat Idriss Deby et signe de faux décrets.

En le présentant à la presse, le porte-parole de la gendarmerie nationale, colonel Abakar Abdraman Haggar, fait savoir que ce dernier est arrêté suite à une escroquerie sur un individu. Il a soutiré la somme de 10 millions de FCFA à sa victime. « Il travaille en complicité avec d’autres personnes se trouvant au Cameroun et au Centrafrique », ajoute la gendarmerie.

« Il crée à son niveau des décrets de nomination des hommes. Plusieurs personnes lui ont envoyé de l’argent pour une bonne ou mauvaise cause (…) C’est de l’argent qu’on lui envoie pour qu’il décrète les gens à des postes de responsabilité. Il s’est créé une situation où il se fait conseiller du président de la République. » Poursuit le porte-parole de la gendarmerie.

Le mis en cause, Mahari a imité la signature du PCMT et d’autres documents ont été retrouvés sur lui.

Voici les recommandations formulées pour le renforcement de la cybersécurité au Tchad

Les rideaux se sont refermés le 3 février 2022, sur l’atelier d’évaluation de la maturité en cybersécurité du Tchad. A l’issue des travaux, les participants ont présenté quelques recommandations.

La ville de N’Djamena a abrité pendant trois jours, des assisses sur les forces et faiblesses de la capacité nationale en matière de cybersécurité. Les participants ont suivi différentes présentations relatives à la politique et stratégie de cybersécurité ; la culture et société de cybersécurité ; le développement des connaissances et des capacités en matière de cybersécurité ; les cadres juridiques et règlementaires ainsi que les normes et technologies et thématiques.

Les recommandations formulées à l’intention du gouvernement

1 Élaborer dans les meilleurs délais la Stratégie Nationale de Cybersécurité avec la participation active de l’ensemble de l’écosystème de cybersécurité ;

2 Identifier tous les services critiques dans tous les secteurs et les doter d’outils performants en matière de cybersécurité ;

3 Renforcer les capacités des cadres de toutes les institutions critiques à l’effet de les rendre aptes à implémenter dans leurs domaines respectifs la déclinaison sectorielle de la Stratégie Nationale de Cybersécurité ;

4 Organiser encore davantage d’ateliers de ce genre pour familiariser les acteurs de tous les secteurs à la problématique de la cybersécurité, renforcer la collaboration entre les différents acteurs et améliorer la culture de cybersécurité dans notre pays ;

5 Renfoncer la coopération avec toutes les institutions internationales spécialisées en cybersécurité en vue de sécuriser notre cyberspace ;

6 Accélérer la mise en place du Date Center National en vue de mutualiser les données jusque-là éparpillées dans les différentes institutions nationales ;

7 Veiller à la ratification de la Convention de Budapest et à la vulgarisation des différents textes en matière de cybersécurité ;

8 Veiller à la protection des enfants en ligne en mettant des restrictions d’accès et les systèmes de contrôle parental ;

9 Veiller à l’intégration de la dimension de cybersécurité dans tous les projets informatiques des institutions publiques et privées.

Tchad : un éleveur ouvre le feu sur trois agriculteurs à Baro

Les faits se déroulent dans la nuit du mercredi 02 au jeudi 3 février 2022. Après avoir laissé bétail envahir des champs, un éleveur fait usage d’une arme à feu pour réduire les paysans au silence.

Un rebondissement dans le conflit opposant les éleveurs aux agriculteurs. Cette fois, la scène se déroule au village Bourtiye, dans le canton Migaami, sous-préfecture de Baro. Des sources rapportent à la rédaction de Journal du Tchad, qu’un éleveur a introduit son bétail dans les champs des agriculteurs, espérant que ces derniers étaient endormis.

Malheureusement, après quelques minutes, le patron du troupeau aperçoit trois personnes se rapprocher. C’est alors qu’il retire son arme et atteint deux des trois paysans. L’un  au bras et l’autre sur la jambe. Les agriculteurs qui venaient s’enquérir de la situation de leur espace se retrouvent blesser.

Nos informateurs ajoutent que c’est le troisième paysan qui a maitrisé l’éleveur. Il a arraché son arme de marque « FAMAS ». Ensuite, à l’aide de sa hache, il a blessé l’éleveur sur la tête. D’après  la source, le troisième agriculteur serait muni des antis balles.

Les cultivateurs ont été transférés à l’hôpital provincial de Mongo et le pasteur, l’hôpital de Baro.

Les forces de défense sont arrivées sur le site pour s’enquérir de la situation.

« Ibni Oumar Mahamat Saleh est l’un des rares parmi les grands hommes mort pour le Tchad »

Charfadine Galmaye Salimi rend hommage à tous les tchadiens qui ont perdu la vie pendant les évènements du 3 février 2008. Tout en mettant un accent particulier sur le professeur Ibni Oumar Mahamat.

Mon hommage à tous les Tchadiens tués par la tyrannie ces trente dernières années. Mes pensés en ce jour de rappel à ceux qui nous ont quitté le durant les événements de Février 2008 ; pensée spéciale à un grand homme enlevé et tué ce jour funeste du 3 février 2008.

« Ibni », le plus présent de tous les absents.

Le Tchad a perdu tant de grands hommes ces cinquante dernières années, il serait très difficile et surtout injuste de citer quelques-uns mais on ne peut s’empêcher de penser à Maitre Behidi, à Togoïmi, à Bichara Digui ou encore au petit Abachou tué par la tyrannie lors des manifestations suivant le viol de Zouhoura. Cependant, le professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh est l’un des rares parmi les grands hommes mort pour le Tchad à «revenir», constamment, chaque année. Pourquoi Ibni «revient» chaque Février ? Est-ce pour nous rappeler de toujours manquer à notre grand devoir ? Est-ce pour nous rappeler nos échecs ? Est ce pour nous rappeler nos lâchetés ? Ou tout simplement pour nous rappeler le chemin à suivre, et que c’est toujours possible ?

L’exercice est délicat mais j’essayerais de répondre à la question : Pour quoi Ibni «revient» ? Ibni « revient » tout simplement par ce qu’il est de cette classe d’hommes politiques et d’homme tout court qui disent ce qu’ils pensent et qui font ce qu’ils disent et qu’on vit dans un monde, dans un pays, où on dit rarement ce qu’on pense et faisons rarement ce que nous disons. Il fait aussi parti de ces hommes d’Etat qui peuvent faire fortune, non pas en flattant et courtisant les rois, mais tout simplement en faisant silence sur qui est, mais Ibni refuse. Malgré les tentations et les dangers, il dit ce qu’il pense et fait ce qu’il dit. C’est pour nous confronter à nos propres lâchetés, pour nous rappeler nos faiblesses, pour nous étaler nos divisions mesquines, et surtout pour nous rappeler ce qu’est devenu notre pays qu’Ibni « revient » sans cesse perturber nos sommeils et nous rappeler notre devoir premier : Un dévouement total et sans concession au Tchad et à son peuple.

Le professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh avait tour à tour été un brillant étudiant, un enseignant dévoué, un fonctionnaire intègre, un homme d’Etat compétent et un politicien patriote et visionnaire. Ce sont les facettes multiples de ce grand homme qui nous hante. Ibni « revient » pour hanter tout ce beau monde. Il « revient » pour hanter le sommeil de certains étudiants Tchadiens de cette décennie : Sans ambition, passifs, formés au rabais et rarement engagés. Ibni hante les nuits de certains enseignants sans vocation et qui se détournent de leur objectif premier: Transmettre le savoir et former qualitativement les générations futurs. Ibni tourmente la conscience des fonctionnaires corrompus et oisifs. Ibn «revient» surtout pour hanter les nuits des hommes d’Etat et des politiciens d’aujourd’hui : des griots limités au ventre et sans pudeur ni principe.

Jusqu’au bout, le Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh, « Ibni » pour les intimes, la jeunesse et le peuple Tchadien, aura été fidèle à lui-même, fidèle à sa conscience et fidèle à ses principes. Ce grand homme, qui savait pourtant composer et ouvert au dialogue, n’a pas songer un seul instant à céder à la panique, à fuir ou à marchander avec qui que ça soit l’avenir du Tchad et sa vie en ce jour tragique du 02 Février 2008. « Je suis contre la prise de pouvoir par les armes mais je suis tout autant contre l’usage des armes pour garder le pouvoir ». Cette dernière profession de foi lancée aux Tchadiens dans un journal de la place au moment où les rebelles avançaient inéluctablement sur la capitale résume de manière sommaire ce qu’ont été la vie et le combat de cet homme d’Etat : Visionnaire et désintéressé, complexe et généreux, patriote et panafricaniste, et plus que tout attaché au Tchad et à son peuple.

Le professeur est né il y 71 ans dans la magnifique et cosmopolite ville de Biltine dans le grand Est du Tchad. Le futur porte parole de l’opposition a été certainement très tôt marqué par cette ville dans sa conception politique de la nation : Un pays pluriel et un peuple unit. De ses années de jeunesse au Lycée Franco-Arabe d’Abéché, par où sont passés nombre de futur cadre du pays et à ses années d’enseignant à l’Université du Tchad, il y a forgé sans l’ombre d’un doute des grandes convictions sur la nécessité de fonder un grand parti transcendant les différences régionales et religieuses. De cette grande réflexion naîtra en 1993 le Pld (Parti pour les Libertés et le Développement), grand parti qui formera un grand nombre de cadres de toutes les régions du Tchad ; cadres qu’il mettra sans hésiter au service du pays et à toutes les strates de l’appareil bureaucratique.

Malheureusement, ces cadres sont aussi connus pour leur ingratitude envers leur partie et son fondateur. Mais Ibni n’est pas du genre à se plaindre et en vouloir à ceux et celles, qui, en cours de route lui ont faussés compagnie. Envers eux, envers ces traîtres, il reste toujours par dédain et peut-être par mépris courtois et poli, comme pour leur afficher leurs faiblesses et leur lâcheté. Au delà des basses manœuvres politiciennes et des marchandages infâmes, Il est plus que tout conscient de la justesse et de la noblesse de la cause qu’il défend, et surtout, surtout la légitimité qu’une telle responsabilité confère et engage pour l’avenir.

Repose en paix Grand homme, ce que tu étais ne pouvait mourir, et « reviendra » toujours, et toujours hanter ennemis et amis. Et Dieu sait qu’il en a eu autant d’amis que d’ennemis en 30 années de carrière politique.

Tchad : de l’eau potable pour au moins 100 ménages à N’Djamena

Un nouveau réseau de distribution en eau potable pour le quartier Guinebore 2 dans le 1er arrondissement, est opérationnel. Il a été inauguré le 1er février 2022, par la DG de la STE.

Les habitants du quartier Guinebore II dans le 1er arrondissement de la commune de N’Djamena savourent au rythme de l’eau potable, se réjouissent les responsables de la Société tchadienne des eaux (STE). Ce nouveau réseau va desservir plus de 100 ménages. Techniquement, l’ouvrage comprend plus de 2.000 mètres linéaires de conduites d’eau potable

Après cette étape, plusieurs autres travaux sont envisagés, assure Koubra Hissein Itno, directrice générale de la STE. «Plusieurs travaux d’extension des réseaux de distribution se feront très rapidement dans les jours et semaines à venir. Ils toucheront plusieurs quartiers périphériques de N’Djamena mais aussi des provinces du pays », promet-elle. Elle précise que la construction du réseau de distribution en eau potable pour le quartier Guinebore 2 a couté plus de 10 millions de FCFA. Elle entend favoriser fortement l’accès à l’eau potable aux citoyens et de maintenir un contrat de confiance et de fidélisation réciproque

 « Une vaste décentralisation des points de réception des demandes de branchement se fera au sein de tous les arrondissements de la ville. » Pour faciliter la tâche, Koubra Hissein Itno invite les usagers à se manifester de façon collective.

Tchad : les personnes handicapées autorisées à traverser le pont de Ngueli-Kousseri

Après des mois de tracasseries et de nombreuses manifestations, le cri de détresse des personnes à mobilités réduites est entendu. Ils seront désormais admis à traverser la frontière pour se ravitailler à Kousseri au Cameroun.

C’est du moins ce que promet, la ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. Amina Priscille Longoh, s’est exprimée à l’issue d’une réunion autour du, premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert.

Elle écrit : « Nous sommes heureux d’avoir mis fin d’une façon commune à la polémique entretenue autour de la traversée de nos frères vivants avec un handicap vers la frontière pour des raisons commerciales. »

Elle ajoute que, l’accord de principe étant trouvé, les personnes vivants avec un handicap pourront désormais traverser tout en étant soumis aux règles douanières et sécuritaires applicables à tous, dans le respect de leur dignité conformément à la convention relative aux droits des personnes handicapées ratifiée par le Tchad.

Tchad : la manifestation des personnes handicapées stoppée

Les autorités ayant participé à cette réunion au sujet de la situation des personnes vivant avec un handicap sont entre autres, les directeurs généraux des douanes, police nationale, sécurité nationale, les représentants des personnes vivants avec un handicap, la SE Finances et la ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance.

Tchad : lancement du concours d’entrée à la faculté des sciences de la santé de l’UNABA

Dans un communiqué de presse du 1er février 2022, l’Office Nationale des Examens et Concours du Supérieur (ONECS), ouvre le concours d’entrée en 1ère année à la faculté des Sciences de la Santé de l’Université Adam Barka d’Abéché.

Ledit concours est ouvert aux candidats des deux sexes, titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire général, série C ou D, et âgés de 24 ans au plus à la date du concours.
Les filières  sont :

-Médecine

-Biomédicale

-Pharmacie

La date de clôture de dépôt des dossiers est fixée au 17 février 2022 et le concours aura lieu le 20 février 2022. Les centres de dépôt des dossiers sont entre autres, le centre de Ndjamena, à l’ONECS à Gassi ; centre d’Abéché, à l’Université Adam Barka et au centre de Moundou, au rectorat de l’Université de Moundou.

Tchad : le maire de N’Djamena sur les sites des chantiers d’assainissement et de santé

Le Maire Ali Haroun accompagné d’une forte délégation, a procédé à une visite d’inspection des chantiers de construction d’infrastructures d’assainissement et de santé.

Ces chantiers, entrepris dans le cadre de ses projets PEAN et PSUN, financiers par l’Agence Française de Développement, visent à améliorer les conditions de vie et de santé de la population N’Djamenoise.

Au cours de cette visite, le Maire a laissé entendre que la mairie ne s’occupe pas seulement de l’assainissement, de l’éclairage,… mais aussi du bienêtre de la population.

C’est au total 4 chantiers, 2 centres de transfert et 2 cliniques de planification familiale qui ont été visités. Il ressort du constat que les 2 centres de transfert, dont la construction est prévu pour 4 mois, ont accusé un grand retard. Ali Haroun a, au cours de cette visite, attiré l’attention des entrepreneurs qui lui ont rassuré que d’ici deux semaines, les travaux prendrons fin. Toutefois, il a indiqué qu’il est satisfait à moitié de cette sortie qui a permis, lui et ses collaborateurs, de regarder de près ces travaux.

Il a enfin profité de l’occasion pour remercier le gouvernement et les partenaires de la commune qui apportent leur appui dans ce sens.

Tchad : évaluation des forces et faiblesses de la cybersécurité par les experts

Pour un Tchad numériquement sécurisé, le ministère de l’Economie numérique et l’ANSICE, ont ouvert le 1er février 2022 à N’Djamena atelier sur les forces et faiblesses de la capacité nationale en matière de cybersécurité.

Co-organisé par le Ministère des Postes de l’Économie Numérique et l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de la Certification Électronique (ANSICE), les travaux de l’Atelier d’évaluation de la maturité capacité de cybersécurité du Tchad sont officiellement lancés.

Regroupant divers experts en cybersécurité et différentes couches socioprofessionnels, l’atelier vise à examiner le niveau de cybersécurité au Tchad.

Livrant son mot de bienvenu, le Directeur général de l’ANSICE, Dr Abdelnassir Mahamat Nassour, a signifié que l’atelier vise à diagnostiquer les forces et faiblesses de la capacité nationale en matière de cybersécurité et asseoir les fondements de la confiance et de la souveraineté numérique du Tchad. Il a laissé entendre ensuite que les menaces inhérentes à ces technologies contraignent toutes les nations du Monde à prendre au sérieux la question de la cybersécurité.

Lançant officiellement les travaux de l’atelier, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a exprimé sa satisfaction de voir le déroulement des travaux et a laissé entendre que dans un monde unifié, un monde ouvert grâce au numérique, où des opportunités s’offrent mais également des menaces prennent place. Des menaces menées par des individus malveillants sur la vie des particuliers et des institutions. « Nous devons y répondre avec une très grande lucidité et avec des moyens adaptés. Sans sécurité, que ça soit dans le monde numérique comme dans le monde réel, il n’y a pas de liberté possible », a fait savoir le Ministre des postes et de l’économie numérique.

Les cybermenaces sont diverses et multiformes et quasiment infinies et peuvent conduire à toutes sortes de méfaits, de l’accès non autorisé à des informations confidentielles, au déni de service, en passant par l’usurpation d’identité, la fraude bancaire, le cyberchantage et d’autres cybercrimes, informe Dr Idriss Saleh Bachar.

A l’issu des travaux de l’atelier d’évaluation de la capacité de maturité en cybersécurité au Tchad, une Stratégie Nationale de Cybersécurité sera élaborée et qui permettra au Tchad de disposer, pour la première fois, un document stratégique dans le domaine de sécurité numérique conforme aux normes internationales.

Source : ministère des Postes de l’Économie Numérique

Tchad : le nouveau staff technique de l’équipe de football est connu

Le Comité de normalisation du football tchadien a rendu public, le 1er février 2022, la liste constitutive de la nouvelle équipe dirigeante des Saos. Le staff est chapeauté par le coach, Mahamat Allamine Abakar.

Le staff technique des Saos, constitué de 16 personnes a pour mission de conduire la destinée du football vers de belles horizons. Parmi les personnes désignées, quelques noms ont eu à se démarquer positivement dans la sphère footballistique. Toutefois la mission est rude au regard des défis. L’équipe doit déjà se déployer pour constituer une équipe solide, en vue de la rencontre contre la Gambie le 21 mars prochain. Rencontre entrant dans le cadre des tours préliminaires de la CAN Côte d’Ivoire 2023.

Le staff technique est donc ainsi constitué d’un entraineur principal et de deux adjoints, un entraineur des gardiens de but, un superviseur des matchs, un nutritionniste, trois préparateurs physiques, un analyste vidéo et préparateur mentale, un médecin, un kinésithérapeute, une soigneuse, un responsable des matériels et de deux chargés de sécurité.

Une équipe de 16 sur laquelle les visages de tous les tchadiens sont braqués. Ils ont obligation de résultat s’ils ne veulent pas s’attirer la foudre des millions de supporteurs, impatients de voir le drapeau tchadien flotté l’année prochaine au pays de Didier Drogba.

La France va-t-elle quitter le Mali ?

La France se donne quinze jours pour décider de l’avenir de sa présence militaire au Mali.La France n’a pas vocation à s’éterniser au Mali, ont souvent répété les responsables politiques français. L’ancienne puissance coloniale, dont plusieurs milliers de soldats sont engagés depuis 2013 contre les groupes jihadistes actifs sur le territoire malien et dans les pays voisins, va-t-elle enfin retirer ses troupes de la région ?

S’il ne lui manquait qu’un alibi pour prendre une telle décision, que beaucoup d’observateurs ne cessent d’envisager en raison de l’enlisement manifeste de l’armée française sur le terrain et de la dégradation des relations entre Paris et Bamako, l’expulsion de l’ambassadeur de France par les autorités maliennes, mardi 31 janvier, pourrait lui en fournir.

 « La situation ne peut pas rester en l’état », a déclaré mardi 1er février le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal, donnant ainsi le sentiment que la France envisage désormais toutes les hypothèses y compris un retrait de ses troupes du Mali.

D’ici la mi-février, « on va travailler avec nos partenaires pour voir quelle est l’évolution de notre présence sur place » et « pour prévoir une adaptation », a déclaré Gabriel Attal sur Franceinfo commentant le renvoi du diplomate français par le Mali, en réaction aux récentes déclarations jugées par Bamako « hostiles » des ministres français des Armées et des Affaires étrangères.

L’expulsion de l’ambassadeur français ; Joël Meyer, 60 ans, en poste à Bamako depuis octobre 2018, est inédite dans l’histoire des relations entre le Mali et la France. Elle marque une nouvelle étape dans la tension née entre les deux pays suite à la prise du pouvoir à Bamako à partir d’août 2020 par une junte de colonels qui depuis ne semble pas pressée d’organiser un retour à l’ordre constitutionnel.

Invoquant la souveraineté nationale, la junte entend se maintenir plusieurs années au pouvoir, le temps selon elle de « refonder les bases de l’Etat et restructurer les forces armées et sécurité » du pays plongé depuis 2012 dans une grave crise sécuritaire liée à la présence de plusieurs groupes jihadistes sur une grande partie du territoire malien, le Nord et le Centre notamment.

Durant les premiers mois après la prise du pouvoir par l’armée à Bamako, Paris s’était pourtant montré conciliant vis-à-vis des putschistes maliens. Mais les rapports entre les deux parties se sont brusquement dégradés lorsqu’en mai dernier les colonels qui avaient entre-temps installé un président et un premier ministre à la tête d’un gouvernement de transition avaient décidé de débarquer les deux hommes confiant la présidence de l’Etat au chef de la junte, le colonel Assimi Goita.

La crise s’est, ensuite, aggravée quand quelques jours plus tard, la France a brandi la menace de retirer ses militaires engagés depuis 2013 au Mali et au Sahel dans le cadre d’une opération de lutte contre les groupes jihadistes, avant de se rétracter finalement pour annoncer une simple réduction de ses troupes et une restructuration de son dispositif militaire sur le terrain.

Évoquant alors « un abandon en plein vol », les autorités de Bamako avaient, dans la foulée, menacé de faire appel à d’autres partenaires extérieurs, donnant ainsi crédit à ce qui n’était à l’époque qu’une simple rumeur comme quoi elles souhaiteraient solliciter la Russie pour l’envoi d’éléments appartenant à la très sulfureuse compagnie militaire privée russe Wagner, accusée d’exactions en Syrie, en Libye et en Centrafrique. La France qui n’a jamais caché son hostilité à une telle perspective n’avait, depuis lors, cessé de mettre en garde Bamako et Moscou contre cette éventualité qui, depuis peu, serait devenue finalement une réalité, selon plusieurs sources diplomatiques occidentales en poste au Mali.

Les sorties musclées de responsables des deux pays, devenues quasi quotidiennes ces dernières semaines, n’ont pas contribué à apaiser la tension.

Commentant mercredi dernier, les sanctions prises contre la junte par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a infligé le 9 janvier une série de sévères sanctions diplomatiques et économiques au Mali, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre et porte-parole du gouvernement malien, s’était livrée à une attaque virulente contre la ministre française des Armées, Florence Parly et la France, qu’il a accusée de chercher à diviser les Maliens, « d’instrumentaliser » les organisations sous-régionales et de conserver ses « réflexes coloniaux ». Le colonel malien avait alors sommé Mme Parly de se taire.

Tchad : le tapis rouge de la présidence déroulé à l’ex porte-parole du groupe rebelle le FACT

De retour au bercail, il y’a quelques jours, l’ancien porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, Kingabé Ogouzeïmi de Tapol  est reçu par, Mahamat Idriss Deby.

L’ex porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT),M. Kingabé Ogouzeïmi de Tapol est reçu ce mardi 1er février, par le Chef de l’Etat Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. Après trente (30) années d’exil, Kingabé Ogouzeïmi de Tapol est rentré au bercail le 25 janvier dernier. Son retour au pays est la résultante de la politique de la main tendue prônée par le Président du Conseil Militaire de Transition.

Kingabé Ogouzeïmi de Tapol fût le dernier Ministre Secrétaire Général Adjoint de Hissein Habré et dernier porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), le mouvement rebelle dont l’incursion sur le sol tchadien depuis la Libye a ôté la vie au Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO en avril 2021.

L’image et la symbolique de la paix entre Kingabé Ogouzeïmi de Tapol et le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO sont fortes. En homme de paix et de pardon sincère, le Président du Conseil Militaire de Transition a ouvert ses portes ce mardi 1er février 2022 au désormais ex porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT).

Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Et, cette paix, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO la veut définitive pour le Tchad. D’où sa permanente main tendue à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre ont pris les armes contre les institutions républicaines. Le Chef de l’Etat a souhaité un bon retour à son compatriote et l’a encouragé à apporter sa pierre à l’édification de la transition en cours. Le Tchad a besoin de l’apport de tous ses fils et aucune compétence n’est de trop.

Source : présidence de la république 

Tchad : lancement de la Phase II des activités de la Banque Alimentaire du travailleur

Le ministre  des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a lancé, le 31 janvier 2022, la deuxième phase des activités de la Banque Alimentaire du travailleur. Elle est la réponse à la baisse des revenus des travailleurs pour juguler la crise.

Cette phase Il consistera entre autres à démontrer l’impact de la banque sur la vie de la population, mobiliser les ressources financières nécessaires au développement et de mettre en place une action coordonnée entre la banque du travailleur avec l’État, les institutions bancaires, les travailleurs, les industries. Elle vient en réponse à la crise économique qui depuis 2016 a secoué plusieurs pays du monde dont le Tchad. Avec des conséquences drastiques. « Cette idée de banque alimentaire, destinée aux travailleurs, est une première. Elle est en son temps, la réponse à la baisse des revenus des travailleurs pour juguler la crise. », explique le ministre des Finances.

 

Subdivision de la thématique de la phase II de la Banque Alimentaire du travailleur

Tahir Hamid Nguilin fait savoir que, La thématique retenue est celle de faciliter la vie des travailleurs. « Cela s’est traduit récemment par la provincialisation de la gestion de la solde des travailleurs. » Et en perspective la décentralisation de l’ANATS pour que les tchadiens ne se déplacent pas à N’Djamena pour produire leurs documents.

Cette thématique cadre avec la création de la banque des travailleurs. Elle vient en appoint aux activités du gouvernement. Tant en matière de distribution des produits alimentaires, de vente subventionnées par l’ONASA, qui au-delà de travailler s’occupe de tous les tchadiens.

Elle vient également en appoint des mesures prises par le gouvernement de l’exonération de tous les produits alimentaires, indique le patron des finances. Et l’interdiction de l’exportation des céréales et tout ce qui est oléagineux à l’exception du sésame et du beurre de karité.

Le gouvernement a fait un abattement en matière de calcul et de liquidation de douane pour toute importation. Il y’a également un abattement sur le frais. Sans oublier, l’amélioration du pouvoir d’achat du travailleur, la première préoccupation.

Les assurances du gouvernement tchadien

Le ministre des Finances assure que, le gouvernement apportera tous les soutiens, toute l’assistance et tous les concours dans le respect des règles de concurrence. Dans le respect en matière de gestion, d’ouverture, d’exploitation des pharmacies. Dans le respect de la liberté des travailleurs, d’acheter où ils veulent.

Pour précision, la phase II intervient parce que les capacités financières de la précédente ont démontré leur limite. L’objectif de la création de cette banque est de contribuer à soutenir les efforts du gouvernement afin d’aider les travailleurs du secteur public par une politique sociale ambitieuse en accord avec les institutions bancaires. Pour leur permettre de s’approvisionner en produits alimentaires sans aucun apport initial.

Le niveau de service de la phase II passe de 3000 à 100 000 travailleurs bénéficiant de leurs services.

Tchad : le ministre de la Jeunesse exige courage et abnégation à ses nouveaux collaborateurs

Le 31 janvier 2022, le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, a rencontré les directeurs généraux et le directeurs techniques, récemment nommés dans pour le compte de son département.

Au cours de cette réunion de prise contact, présidée par lui-même, Routouang Mohamed Ndonga Christian a précisé à ses collaborateurs, leurs missions. Il leur a également signifié qu’ils auront, dans le cadre de leur travail, beaucoup défis à relever.

Pour le ministre, cette mission a un : « caractère national et exige d’eux beaucoup de courage, d’abnégation et surtout de l’innovation. » Il rappelle que les plus hautes autorités du pays, tient beaucoup à l’implication des jeunes aux instances de décision. C’est la raison pour laquelle cette équipe est complètement jeune.

Ainsi, Routouang Mohamed Ndonga Christian exhorte les directeurs à honorer cette confiance  par des résultats probants dans leurs missions respectives. « Le département attend de vous beaucoup d’innovation et du professionnalisme pour faire en sorte que notre département soit un ministère de priorité pour le Gouvernement », insiste-t-il. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que 2022 est une année du Sport, sans oublier la redynamisation du ministère avec la création d’une la Direction Générale de l’Entrepreneuriat.

Enfin, le chef du Département de la Jeunesse, des Sports et de la promotion de l’Entrepreneuriat a souhaité bon vent à toute l’équipe et invite les nouveaux responsables à promouvoir l’esprit de l’innovation et de la créativité, afin de proposer de projets porteurs, des idées nouvelles permettant au Ministère d’être compétitif au sein du Gouvernement.

Tchad : encore 82 cas de Covid-19 signalés cette semaine

Sur 1915 tests réalisés au Tchad, la semaine dernière, 82 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés. C’est une information de la Coordination national adjoint des actions de lutte contre cette pandémie.

Le 31 janvier 2022, le bilan de la situation épidémiologique de la maladie à Covid-19, de la semaine écroulée a été fait. A en croire, le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la Covid-19, Dr. Mahamat Tahir Abakar, les nouveaux cas ont été diagnostiqués dans 7 provinces.

Sur l’ensemble du pays, 1915 échantillons analysés dont ; 82 cas confirmés. La répartitionn est fait comme suit, N’Djamena 49, Logone Oriental 5, Logone Occidental 1, Mayo Kebbi Ouest 19, Moyen-Chari 5, Mandoul 2 et Salamat 1. Pas de cas de décès signalé0 décès ;
799 malades sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020, date de détection du 1er cas, est de 7155 répartis dans 22 provinces dont 190 décès.

Tchad : une organisation de la société civile marche pour soutenir l’armée

Le ministère de la sécurité autorise un meeting public de soutien à l’armée a autorisé, le 31 janvier 2022, une marche de soutien à l’armée nationale du Tchad.

La demande de marcher a été émise par l’Alliance de la société civile pour honorer les forces de défense et de sécurité du Tchad (ASCIFODES). Cette organisation de la société civile organisera dès lors, son meeting de soutien au Forces de défense et de sécurité ; le mercredi 02 février 2022, au Palais du 15 janvier de N’Djamena.

Toutefois, le ministère de la Sécurit tiendra pour responsables, les organisateurs, des éventuels dégâts. « En cas de casses, vols, effractions et toute autre infraction ou débordements, le gouvernement tiendra pour responsables les organisateurs dudit meeting. », précise l’arrêté.

C’est le premier soutien organisé à la faveur de l’armée national depuis le début de l’année en cours. Pour certains observateurs, c’est une très bonne initiative pour booster le mental des militaires qui sont sur plusieurs fronts.

Tchad : le forum des diplômés sans emplois se tiendra finalement le 05 février 2022

Plusieurs fois reporté, le forum national des diplômés en instance d’intégration se tiendra le 05 février prochain. La confirmation a été faite le 30 janvier 2022, par le porte-parole de la plateforme.

Le forum national des diplômés sans-emplois sera placé sous le thème : « diplômés tchadiens face aux défis de l’employabilité ». Plus de 80.000 lauréats ont été recensés l’année dernière, à cet effet, fait savoir, Neuzilka Emmanuel. Le porte-parole du collectif des lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la fonction publique n’a pas précisé le lieu de la rencontre et d’échanges.

Ce forum vise à chercher des solutions à la problématique de l’emploi des jeunes, en prévision du dialogue national inclusif.
Au sujet de la promesse du président de transition d’intégrer 5000 jeunes, le porte-parole des diplômés est  dubitatif. « Promettre est une chose, la réalisation en est une autre », a laissé entendre Neuzilka Emmanuel, au cours de sa communication du 30 janvier. Il regrette par ailleurs que, le système soit gangréné par des vieux insensibles qui ne regardent que leurs intérêts et jamais celui de la nation.

La ton monte entre Bamako et Paris après le retrait du Danemark

Le Danemark va rapatrier ses soldats face aux exigences du gouvernement de la transition malienne.« Les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et pour cette raison nous avons décidé de rapatrier nos soldats », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod après une réunion au Parlement à Copenhague.

Le chef de la diplomatie danoise s’indigne de cette décision prise par le régime de la transition malienne. « Nous sommes là à l’invitation du Mali. Les généraux ont retiré cette invitation (…) parce qu’ils ne veulent pas d’un plan rapide de retour à la démocratie », dit-il.

Le gouvernement malien de transition avait réitéré « avec insistance » dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi à jeudi, le départ des troupes danoises arrivées dans le cadre de la mission militaire européenne Takuba. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, martelait qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Le Colonel Maîga a ensuite répondu à Florence Parly, ministre française des Armées accusée de vouloir diviser les Maliens. « Nous invitons également Mme Parly à plus de retenue et également à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État », a rétorqué le colonel Maïga avant de l’inviter de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ».

De son côté, la ministre danoise de la Défense a indiqué que le rapatriement des soldats allait « prendre un peu de temps ». Si un calendrier précis ne peut être établi à ce stade, l’armée danoise juge qu’il faudra « plusieurs semaines » pour ramener hommes et matériel au Danemark, précise-t-elle dans un communiqué.

Le Drian : « la situation ne peut pas perdurer »

Alors qu’on frôle l’incident diplomatique entre Paris et Bamako, Jean-Yves Le Drian soutient que la « situation en l’état actuel ne peut pas perdurer au Mali » faisant planer le spectre d’un changement de dispositif au Sahel. « Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l’état », a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio RTL.

« Ce n’est pas uniquement une décision française, c’est une décision collective et donc nous avons engagé des discussions et avec nos partenaires africains et avec nos partenaires européens pour savoir comment on peut adapter notre dispositif en fonction de la nouvelle situation », a-t-il ajouté

« Lorsqu’on tente désespérément d’isoler le Mali en instrumentalisant les organisations sous-régionales, on se demande enfin qui est dans la provocation », a martelé le colonel Maîga qui apporte la réplique au chef de la diplomatie française.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et de former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Tchad : la Place de la Nation refusée aux Transformateurs pour le prochain meeting

Après avoir fait le plein du stade IMO de N’Djamena, le parti de Succès Masra entendait rassembler des milliers de tchadiens, pour son meeting du 29 janvier, à la Place de la Nation. Sauf, que l’espace leur a été interdit.

Pas de réunion politique des Transformateurs à la Place de la Nation, demain samedi 29 janvier 2022. C’est une décision du ministre de la Sécurité publique. Les raisons évoqués sont entre autres, les perturbations de la circulation et la proximité avec la Garnison. « Il a fallu plusieurs interventions des Forces de l’Ordre pour rétablir le calme, restaurer la circulation des visiteurs et la tranquillité des malades d’à-côté. » Le ministre revient sur les troubles enregistrés pendant le déroulement du festival.

A partir de ces expériences, il a été décidé que la Place de la Nation soit exclusivement réservée pour les cérémonies officielles.

« Dorénavant, les meetings politiques, les manifestations caractère culturel ou sportif et autres ne peuvent se tenir dans cet espace public. A cause de sa proximité avec I ‘hôpital militaire (Garnison) et les institutions publiques et parapubliques sensibles. » Peut-on lire dans la note ennoyée à Succès Masra, président du parti les Transformateurs

Le Ministère de la Sécurité Publique dit être, disposé á encadrer et sécuriser toutes les manifestations publiques dans le respect des textes en vigueur.

Tchad : le FPR de l’ancien chef rebelle Baba Ladé apporte des précisions sur le regroupement de ses éléments dans le Mandoul

Des éléments du Front populaire pour le redressement (FPR), ancien mouvement armé, ont été aperçus dans la province du Mandoul. Des rumeurs ont fait état du recrutement, par ces derniers, des peuples pour renforcer leur milice.

Par un communiqué de presse du 27 janvier 2022, le porte-parole de cette formation apporte un démenti. Ben Morazi Yahya remet en cause, ce prétendu : « recrutement et formation des peuls pour constituer une milice parallèle à l’armée nationale du Tchad à des fins inavouées. » le FPR de préciser que, « les auteurs de cette fantasmagorie ne visent qu’à ternir l’image du Général Baba Laddé, par ailleurs leader du Front Populaire pour le Redressement, qui sert son pays à des hautes responsabilités que le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu lui confier. »

Le mouvement ajouter qu’ : « aucun recrutement n’a eu lieu et n’aura lieu au Tchad ni dans un pays étranger pour former une milice dans le but de déstabiliser le Tchad ou troubler la sécurité d’un pays voisin. »

« En exécution d’un accord politique conclu entre le défunt président Idriss Deby Itno et le général Baba Laddé pour son retour à la légalité républicaine, il a été entrepris le regroupement d’ex-combattants du FPR au village Reni, canton Bedaya dans la province du Mandoul pour leur intégration dans l’armée nationale tchadienne ou démobilisation. », confie le porte-parole. Abdel Kader Baba Laddé est l’actuel directeur général du renseignement et de l’investigation. L’ancien chef rebelle a été réhabilité par l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Tchad : la situation ayant causé la mort de cinq personnes à Abéché préoccupe l’occident

Dans un communiqué conjoint, l’Union européenne, le Canada, les Etats-Unis et le Royaume-Uni se disent préoccupés par la situation qui prévaut à Abéché depuis le début de semaine.

L’Union européenne, et les missions diplomatiques de la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse se sont exprimés sur la situation à Abéché. Ces institutions expriment leur vive préoccupation à la suite des informations faisant état de plusieurs morts et blessés le 24 janvier à Abéché, causés par des tirs à balles réelles contre des manifestants.

Ils en appellent au retour au calme et au rétablissement des réseaux Internet et de communication dans les meilleurs délais.
Enfin, ces missions, appuient la possibilité pour tous d’exercer librement et de manière responsable le droit de réunion et de manifestation, dans le respect de la légalité et des normes internationales. Ceci est aussi important pour une transition inclusive et apaisée.

Au moins 5 morts et 35 blessés ont été enregistrés à Abéché, dans la province du Ouaddaï. Suite à la contestation de de l’intronisation du sultan Arabe Bani Halba. La population n’accepte pas de l’avoir pour chef traditionnel. Les dépouilles des victimes ont été remises à leurs familles respectives ce jeudi pour inhumation.

 

 

Tchad : une entreprise de crypto monnaie disparait avec les investissements de ses clients

C’est une actualité qui défraie la chronique depuis le début de la semaine en cours. Les responsables d’une organisation faisant dans le trading de crypto monnaies ont disparu avec l’argent des souscripteurs.

L’entreprise Planification future, pour ne pas la citer est impliquée dans une affaire d’arnaque. Ses clients sont inquiets sont inquiets et lancent les cris d’alerte depuis le 24 janvier 2022. Les patrons de l’organisation ont disparu avec la totalité des investissements (évalués à de centaines de millions) et les taux d’intérêts de 15% promis, par semaine.

Les premières informations font état d’un crime financier. Pour des besoins d’enquête, certains employés de la structure ont été auditionnés à N’Djamena. D’après des sources, les promoteurs de Planification future, ont été arrêtés à N’Gaoundéré, au Cameroun, grâce à la collaboration entre les deux pays voisins. Le numéro 1 de la structure, le nigérian, Ezingo Aboudjamal est dans la liste des personnes qui seront extradés au Tchad, apprend-on.

Pour rappel, cette organisation spécialisée dans le bitcoin exerce au Tchad depuis le 13 décembre 2021. C’est l’offre alléchante (empoissonnée) d’un taux d’intérêt de 15% par semaine qui a motivé ses nombreux clients.

La Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) avait déjà alerté sur la nature risquée de tels investissements, le 23 octobre 2020. Le COSUMAF a révélé que cette activité ne fait pas l’objet d’encadrement règlementaire. Par conséquent, aucun prestataire d’actifs numériques ne peut proposer des services.