Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Tchad : panique à N’Djamena, le gouvernement appelle au calme et à la sérénité

Le déploiement des chars et des équipements de l’armée dans la capitale N’Djamena a créé un vent de panique cette matinée du lundi 19 avril 2021 dans la capitale N’Djamena.

Suite à la débandade et la psychose que cela a créée au sein de la ville, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene rassure : « qu’il y’a absolument rien à craindre ». « Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », écrit le porte-parole du gouvernement sur ses différents comptes.

Il invite ainsi les populations qui craignaient l’entrée des éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), au calme. Pour les autorités tchadiennes, « c’est juste une mesure de dissuasion en prélude à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ce soir par la CENI ».

Toutefois, plusieurs personnes ont fui les rues pour se cacher dans leurs domicile, d’autres ont dû da traverser le pont de Walia pour trouver refuge de l’autre côté.

L’ambassade de France au Tchad, par voie de communiqué informe à ses ressortissants que : « le dispositif mis en place ce matin à N’Djamena est une mesure de précaution, à usage dissuasifs, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Tchad : le ministre de la sécurité se rend dans le Salamat pour calmer les tensions intercommunautaires

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, général Abakar Souleyman Adam s’est urgemment rendu dans la province du Salamat, suite aux violences intercommunautaires des  14 et 15 avril 2021

Le membre du gouvernement est accompagné d’une forte délégation. Il a rencontré les forces vives de la sous-préfecture Mouraye, circonscription de la province du Salamat dans laquelle ont eu lieu les affrontassions.

D’après le rapport des témoins, une centaine de personnes ont perdu la vie dans les villages touchés. Notamment Sihep et Ambarit, une soixantaine de blessés a également été enregistré. Plusieurs secteurs de la localité ont été consumés.

Le ministre de la sécurité publique et de l’immigration a instruit aux autorités de la place d’identifier et de retrouver les commanditaires des violences dans un bref délai. Afin que ces derniers soient remis à la justice. Il a également exhorté les populations à enterrer la hache de guerre pour faire place à la paix.

Le général Abakar Souleyman Adam a demandé de renforcer la sécurité dans la zone de conflit. Il est à noter que c’est la énième fois que les conflits intercommunautaires engendrent des lourds dégâts matériels et humains dans cette province.

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT, a fait le bilan de la confrontation entre l’armée et le FACT du samedi 17 avril 2021

D’après le porte-parole de l’armée : « Plus de 300 terroristes ont été neutralisés et 150 ont été faits prisonniers dont trois hauts responsables ». Les affrontements ont eu lieu dans la province du Kanem, note l’officier supérieur.

Le général de brigade Azem Bermandoa Agouna, ajoute que : « 26 véhicules comportant 16 équipes d’armes lourdes ont été recupéré », auprès du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Le porte-parole de l’armée tchadienne fait également savoir que : « côté ami, nous déplorons cinq martyrs et 36 blessés ».

Ces combats ont débuté le 11 avril 2021, jour de la présidentielle au Tchad. Les éléments du FACT en provenance de la Libye ont fait incursion par le nord du Tchad. Le combat du samedi 17 avril 2021 s’est déroulé à la lisière de la province du Kanem et Borkou. Des pertes en vie humaine et la destruction des matériels de guerre ont été enregistrés de deux cotés.

Suite à la panique des étrangers, Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger appelle les missions diplomatiques au calme. « La situation n’est pas préoccupante. Celle militaire est bien maîtrisée par l’armée tchadienne », a déclaré, Amine Abba Siddick

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Tchad : les conflits intercommunautaires préoccupe la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH ) se dit profondément atterrée par les conflits intercommunautaires récurrents dans la province du Salamat

Dans un communiqué de la CTDDH, reçu par journaldutchad.com ce 16 avril 2021 déplore les massacres de plus d’une dizaine d’hommes survenus en février dernier entre les communautés habitants la zone. Ceci depuis la mort suspecte d’un jeune homme de 21 ans a provoqué des batailles rangées entre les communautés arabes d’un côté et celle des Dagal et kibet de l’autre.

Ces affrontements ont déjà occasionné une centaine de morts dans les villages Sihep et d’Ambarit, à 45 kilomètres d’Am Timan ; note la CTDDH. La convention regrette que : « Ces agissements machiavéliques entrent en droite ligne dans la polique de divisions tout azimut des populations pratiquée par Idriss DÉBY. »

Pour le comité exécutif de cette organisation : « Ces actes odieux permettent de drainer les attentions vers ces confits artificiellement fabriqués par le pouvoir en vue de faire oublier la mauvaise gouvernance chronique connue par tous ». La CTDDH déclare qu’Il, est difficilement concevable que des forces armées promptes à réprimer toute action légale et citoyenne soient : « étrangement absentes quand il s’agit de s’interposer entre des communautés en belligérance ayant entraîné autant de morts ».

Tchad : le syndicat des enseignants mettent en garde contre la violation des établissements scolaires

Le syndicat national du Tchad (SET), dans un communiqué de presse du 15 avril 2021, a mis en garde les éléments de force de l’ordre contre des éventuelles bavures sur les élèves

Suite aux bavures policières exercées sur les élèves de l’école Belle-vue le 14 avril 2021, le syndicat national des enseignants du Tchad condamne a fait une note pour, condamner le type de répression exercée sur les élèves par les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMIP). Le syndicat fait état d’une trentaine d’élèves victimes.

Les enseignants condamnent avec dernière énergie cette répression du GMIP et exhortent les autorités en charge de la sécurité publique à mettre des mécanismes sur pied afin que les établissements scolaires ne soient plus le théâtre de ce type d’opération. Le SET menace de fermer les portes des établissements pour une durée illimité la prochaine fois et : « tiendra pour seuls responsables les auteurs de cette bavure ».

Pour rappel, le 14 avril dernier, les éléments du GMIP ont essayé de disperser les diplômés sans emplois qui manifestaient devant le ministère de l’éducation national. Les gaz lacrymogènes balancés à cet effet ont atteint les élèves de l’école Belle-vue de Moursal, présents dans les salles de classe. Les victimes avaient été conduites aux urgences.

Tchad : les premières tendances de l’élection présidentielle sont connues

Dans la nuit du jeudi 15 avril 2021, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a présenté les résultats partiels de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.

Ces résultats font suite à la compilation des résultats à la compilation des procès-verbaux de certaines circonscriptions électorales de la capitale. Les premières tendances chiffrées se présentent comme suit à N’Djamena et par candidat :

 

Commune du 1er arrondissement

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 97,67%
  • Saleh Kebzabo : 0,28%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,13%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,12%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,84%
  • Beassemda Lydie : 0,24%
  • Théophile Yombombé : 0,03%

Commune du 2ème arrondissement

Taux de participation : 75,60%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,26%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,17%
  • Théophile Bongoro : 0,18%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,18%
  • Beassemda Lydie : 0,25%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Commune du 3ème arrondissement

Taux de participation : 68,41%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 94,06%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,50%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,77%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,43%
  • Théophile Bongoro : 0,25%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,96%
  • Beassemda Lydie : 0,90%
  • Théophile Yombombé : 0,11%

 

Commune du 4ème arrondissement

Taux de participation : 87,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,54%
  • Idriss Déby Itno : 96,83%
  • Saleh Kebzabo : 0,84%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,19%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,28%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,26%
  • Théophile Bongoro : 0,26%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,58%
  • Beassemda Lydie : 0,18%
  • Théophile Yombombé : 0,04%

Commune du 6ème arrondissement

Taux de participation : 34,43%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 3,05%
  • Idriss Déby Itno : 72,23%
  • Saleh Kebzabo : 2,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 2,38%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,98%
  • Théophile Bongoro : 0,98%
  • Pahimi Padacké Albert : 14,17%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,50%

Commune du 7ème arrondissement

Taux de participation : 35,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,08%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 2,34%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,21%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 3,46%
  • Yorongar Ngarlejy : 1,49%
  • Théophile Bongoro : 1,10%
  • Pahimi Padacké Albert : 20,71%
  • Beassemda Lydie : 1,66%
  • Théophile Yombombé : 0,92%

Commune du 8ème arrondissement

Taux de participation : 65,7%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,85%
  • Idriss Déby Itno : 93,68%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,57%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 0,50
  • Pahimi Padacké Albert : 1,43%
  • Beassemda Lydie : 1,52%
  • Théophile Yombombé : 0,13%

 

Dans la Province du Mayo Kebbi Ouest

Dans le Mayo Dallah

Taux de participation : 32,27%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,98%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 4,32%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,04%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,91%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 1,63%
  • Pahimi Padacké Albert : 21, 27%
  • Beassemda Lydie : 3,15%
  • Théophile Yombombé : 0,33%

Dans le Mayo Binder

Taux de participation : 28,38%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,65%
  • Idriss Déby Itno : 76,64%
  • Saleh Kebzabo : 6,36%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,52%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,08%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,38%
  • Théophile Bongoro : 1,38%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,50%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,35%

A Gagal

Taux de participation : 25,44%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 5,76%
  • Idriss Déby Itno : 65,35%
  • Saleh Kebzabo : 3,96%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,10%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,70%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,90%
  • Théophile Bongoro : 2,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 9,87%
  • Beassemda Lydie : 7,52%
  • Théophile Yombombé : 0,96%

Province du Ouaddaï

Département de Ouara

Taux de participation : 69,06%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,34%
  • Idriss Déby Itno : 92,72%
  • Saleh Kebzabo : 0,39%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,79%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,46%
  • Théophile Bongoro : 0,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,0%
  • Beassemda Lydie : 2,22%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Assongha

Taux de participation : 74,75%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,38%
  • Idriss Déby Itno : 84,66%
  • Saleh Kebzabo : 1,13%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,15%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,42%
  • Théophile Bongoro : 0,41%
  • Pahimi Padacké Albert : 7,37%
  • Beassemda Lydie : 2,71%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Abgoudam

Taux de participation : 92,07%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 2,01%
  • Idriss Déby Itno : 89,78%
  • Saleh Kebzabo : 0,87%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,03%
  • Théophile Bongoro : 0,07%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,64%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,02%

Département de Djourf Al Ahmar

Taux de participation : 77,14%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,77%
  • Idriss Déby Itno : 91,96%
  • Saleh Kebzabo : 1,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,30%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,23%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,21%
  • Théophile Bongoro : 0,34%
  • Pahimi Padacké Albert : 3,07%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Province du Kanem

Département du Kanem

Taux de participation : 92,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,01%
  • Idriss Déby Itno : 99,33%
  • Saleh Kebzabo : 0,01
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,01%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02%
  • Théophile Bongoro : 0,01%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,19%
  • Beassemda Lydie : 0,42%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Nord Kanem

Taux de participation : 88,73%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,09%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,92%
  • Beassemda Lydie : 1,09%
  • Théophile Yombombé : 0,14%

Département du Sud Kanem

Taux de participation : 82,95%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,15
  • Idriss Déby Itno : 93,27%
  • Saleh Kebzabo : 0,26%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,33%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,16%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,24%
  • Théophile Bongoro : 0,30%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,76%
  • Beassemda Lydie : 2,37%
  • Théophile Yombombé : 0,16%

Province du Barh El Ghazal

Département du Barh El Ghazal Nord

Taux de participation : 72,34%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,52%
  • Saleh Kebzabo : 0,2%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,11%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,2%
  • Théophile Bongoro : 0,00%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,30%
  • Beassemda Lydie : 0,01%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Ouest

Taux de participation : 63,81%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,04%
  • Saleh Kebzabo : 0,01%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,51%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,05%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02
  • Théophile Bongoro : 0,05%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,29%
  • Beassemda Lydie : 0,04%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Sud

Taux de participation : 60,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 97,90%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,06%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,03%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,01%
  • Théophile Bongoro : 0,03%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,20%
  • Beassemda Lydie : 0,61%
  • Théophile Yombombé : 0,61%

Département de Kleta

Taux de participation : 80,17%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 94,87%
  • Saleh Kebzabo : 0,00%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,00%
  • Théophile Bongoro : 1,91%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,41%
  • Beassemda Lydie : 2,81%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Tchad : les bavures policières dans les établissements scolaires inquiètent le parti CDF

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), dénonce une atteinte au système éducatif tchadien. Le partit s’oppose à l’usage de la force et des gaz lacrymogènes dans les établissements scolaires

La réaction de cette formation politique contenue dans un communiqué du 15 avril 2021, fait suite à la dispersion des élèves de l’école Belle-vue de N’Djamena par des gaz lacrymogènes. La convention pense que : « le gouvernement du Tchad a franchi un nouveau palier dans son offensive pour la promotion de l’ignorance en livrant une guerre sans merci au système éducatif ».

D’après Noubatessem Jonathan Boguyanan, secrétaire du parti, rien n’explique le fait qu’ : «un gouvernement responsable, censé protéger les citoyens, envoie des forces de l’ordre gazer les plus faibles d’entre nous : des enfants en train d’étudier dans les salles de classe le 14-04-2021, à l’école de Belle-vue de Moursal à N’Djamena ».

Pour rappel, les faits se sont produits suite à  l’interdiction de la manifestation des jeunes diplômés sans-emplois.  « formés pour éduquer ces mêmes enfants traumatisés  et laissés sur les carreaux à cause d’une politique basée sur le détournement de biens qui auraient permis de créer de l’emploi et améliorer la vie sociale »

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme regrette que : « tous ces faits se déroulent sur le fond de délitement général du système éducatif avec une baisse général de niveau, un manque criard de matériels didactiques et d’infrastructures, de programmes mal agencés, un déficit entretenu en enseignants qualifiés, des grèves à répétition »

Le parti invite le régime à montrer plus de volonté pour le relèvement du système éducatif en se basant sur les résolutions pertinentes des états généraux de l’éducation et du rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif.

Tchad : la CTDDH exige la libération sans délais du coordonnateur de la CONAJEPT

Dans son communiqué de presse relayé ce 14 avril 2021, La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) a déploré le maintien en garde à vue de Mahamat Oumar Ibrahim, coordonnateur du CONAJEPT

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) est extrêmement préoccupée par le maintien en détention du Coordonnateur de la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le Développement au Tchad (CONAJEPT) Mahamat Oumar Ibrahim arrêté le 08 Avril 2021 au siège du PSF est maintenu arbitrairement en détention alors que tous les camarades arrêtés avec lui avaient été tous libérés.

La CTDDH estime que le maintien en détention est gratuit et sans fondement.

La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) exige la libération sans délais de ce jeune qui avait déjà connu les geôles du pouvoir MPS il n’y a pas longtemps à cause de son engagement patriotique et citoyen contre l’injustice érigée en système de gouvernance.

La CTDDH rendra le gouvernement tchadien responsable d’une éventuelle atteinte à son intégrité physique.

Le Tchad enregistre près de 2000 nouveaux réfugiés soudanais

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé le 13 février 2021, l’entrée de 1860 réfugiés soudanais sur le sol tchadien. La déclaration a été au cours d’un point de presse

Ces réfugiés ont fui les conflits sanglants en cours dans le Darfour. Ils ont traversé la frontière pour se retrouver au Tchad. Notamment dans la province du Ouaddaï. Le porte-parole du HCR, Babar Baloch a tenu à préciser que ces affrontements intercommunautaires ont déjà causé 144 morts et 230 blessés.

Le HCR indique que ces personnes ayant trouvé refuge au Tchad, sont majoritairement, des femmes, des enfants et des personnes âgées. L’organisation onusienne confie que certains de ces réfugiés ont été déplacés à plusieurs reprises pendant les affrontements de l’année dernière et en janvier 2021.

Les équipes du HCR déplorent les conditions désastreuses. Elles font savoir que Les familles déplacées vivent en plein air ou ont trouvé abri à l’ombre sous des arbres ou dans des abris de fortune. Elles n’ont quasiment aucune protection contre les éléments dans une région où la température peut atteindre 40 degrés Celsius durant la journée. Les besoins en nourriture et en eau sont également pressants.

La priorité est de relocaliser les réfugiés dans un endroit plus sûr où ils peuvent bénéficier d’une assistance vitale et de l’accès aux soins de santé, et où des mesures de quarantaine contre le Covid-19 peuvent être mises en œuvre, note le HCR qui précise que : «  la province du Ouaddaï accueille déjà 145 000 réfugiés soudanais », et qu’il faudrait s’attendre à ce que l’afflux se poursuive si « la sécurité n’est pas rapidement rétablie au Darfour ».

Les Etats-Unis se prononce sur la présidentielle au Tchad

L’ambassade des États-Unis à N’Djamena au Tchad invite le gouvernement à respecter le droit des citoyens tchadiens à exprimer ouvertement leurs griefs. Cette sortie fait suite à la présidentielle du 11 avril dernier

 

L’information est contenue dans un communiqué de presse de l’ambassade des Etats-Unis au Tchad. Il est mentionné dans la note que : « Les États-Unis soutiennent les aspirations du peuple tchadien à un avenir démocratique, prospère et pacifique ».

L’ambassade des États-Unis à N’Djamena a souligné son engagement envers le processus démocratique en déployant des observateurs électoraux accrédités pour assister au processus de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.

« Alors que les institutions électorales compilent les résultats, l’Ambassade appelle les autorités à conduire le processus de manière transparente et équitable. », indique le communiqué. Les Etats-Unis dont savoir qu’ils encouragent : « toutes les parties à traiter leurs griefs de manière pacifique, conformément à la Constitution et aux lois du Tchad, dès maintenant et jusqu’à la certification des résultats finaux par la Cour suprême le 15 mai. »  « Nous appelons le gouvernement à respecter le droit des citoyens tchadiens à exprimer ouvertement leurs griefs, notamment par des manifestations pacifiques, comme le garantissent la Constitution tchadienne et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance », poursuit le communiqué

Les Etats-Unis confient qu’en tant que partenaire démocratique du Tchad, ils travaillent ensemble pour atteindre les objectifs mutuels de paix, de sécurité et d’amélioration de la vie de nos citoyens

 

Tchad : les observateurs de l’UA, la CEEAC et l’OCI présentent le rapport de la présidentielle

Ces trois observateurs internationaux ont présenté lors d’une conférence de presse, organisé le 13 avril 2021, leur rapport de la campagne électorale et du déroulement du vote le 11 avril 2021

 

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont rendu public, le rapport du travail effectué pendant l’élection présidentielle du 11 avril 2021 au Tchad. Ces institutions ont également fait des recommandations au gouvernement tchadien et à l’organe en charge des élections au Tchad.

Les observateurs ont reconnu que, la campagne électorale a été entachée par le déséquilibre entre les candidats. Les moyens de communications et l’occupation de l’espace public n’étaient pas proportionnels. Le rapport a également fait mention des tensions politiques enregistrées durant le processus. Ils présentent d’une part, les acteurs politiques qui sans cesse, ont appelé au boycott du scrutin et d’autre part ceux qui insistaient sur l’organisation de la présidentielle. Toutefois, l’UA, la CEEAC et l’OCI, admettent que le vote s’est déroulé dans un climat de paix et de sécurité. Bien que la société civile était divisée sur la question du boycott ou de l’organisation de l’élection.

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), font savoir que  certains bureaux de vote n’ont pas respecté des horaires d’ouverture et de fermeture à cause des soucis logistiques et des ressources humaines.

Les recommandations formulées par ces observateurs internationaux sont entre autres :

  • Au gouvernement : maintenir et renforcer le dialogue politique
  • A la CENI : améliorer l’organisation du vote des forces de défense et de sécurité ; la procédure de vote des nomades, faciliter et améliorer l’observation du vote des forces de défense et de sécurité, renforcer les capacités des agents électoraux dans la maîtrise des procédures électorales, impliquer suffisamment les organisations de la société civile nationale dans le processus électoral, intensifier les actions d’éducation civique et électorale, renforcer la participation des femmes à toutes les phases du processus électoral
  • Aux candidats : veiller au bon déroulement de la suite du processus, notamment au respect du verdict des urnes et de la voie légale en cas des contestations
  • A la société civile : continuer la mobilisation de la population dans l’appropriation de la vie politique du pays
  • Aux partenaires techniques : d’appuyer les acteurs impliqués dans le processus électoral pour renforcer la participation électorale et l’organisation matérielle des élections.

 

Tchad : l’UNDR se dit fière des tchadiens qui ont boycotté l’élection présidentielle

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), estime que le boycott de la présidentielle du 11 avril 2021 a atteint le résultat escompté. Le parti exhorte les populations à rester souder pour les prochaines échéances

 

 

Dans le communiqué de presse signé le 13 avril 2021 par Laring Baou, secrétaire nationale à la communication de l’UNDR, le parti se réjoui du : « boycott massif de la pseudo-élection présidentielle par les Tchadiens. Le peuple tchadien a répondu de façon éloquente à Deby qui a répété pendant la campagne qu’il est venu au pouvoir par les armes et qu’il ne va pas quitter par les urnes ». Le parti se félicite d’avoir contribué à la réussite du boycott, avec les autres forces vives de la Nation

Deux semaines avant le vote, le Bureau exécutif dudit parti a déployé ses équipes dans les provinces du pays, pour sensibiliser la population afin de ne pas voter. Cette formation politique regrette que : « les ténors du régime et de la CENI se mentent à eux-mêmes en déclarant honteusement la réussite du scrutin alors que le monde entier a observé le rejet total de tour le  processus électoral »

«  Nous ne serons pas surpris par de faux résultats concoctés par la Ceni et la Cour Suprême, chargées d’amplifier et de valider la fraude », déclare le secrétaire à la communication et aux nouvelles technologies de l’UNDR. Pour lui, le peuple tchadien s’est exprimé, le reste n’est que balivernes. « Deby devrait tirer les conséquences de ce rejet total de sa personne et de son parti », laisse-t-il entendre

L’UNDR réclame : « la libération pure et simple des personnes arrêtées le jour du vote », révèle le communiqué. Le parti invite également les forces vives, à poursuivre la lutte dans la cohésion et la détermination pour : « mettre fin à un régime antisocial, honni et vomi par le peuple ».

Covid-19 : l’Afrique atteint quatre millions de cas (CDC)

Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) a déclaré que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Afrique a atteint 4.350.512 à la date du lundi 12 avril.Le nombre de décès dus à la pandémie s’élève quant à lui 115.765, tandis que 3.906.408 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et l’Égypte figurent parmi les pays africains les plus touchés par la pandémie, indique le CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré 1.558.458 cas de Covid-19, soit le plus grand nombre de cas parmi les pays africains, suivie du Maroc avec 502.102 cas et de la Tunisie avec 271.861 cas, note-t-on.

Les pays africains ont reçu jusqu’à présent plus de 33,8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 provenant de différentes sources, principalement de l’initiative Covax et d’accords bilatéraux extérieurs.

Le CDC est une institution technique spécialisée de l’Union africaine qui soutient les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la surveillance, la réponse aux urgences, la prévention et le contrôle des maladies.

Tchad : les rebelles détruisent trois hélicoptères de l’armée et mettent la France en garde contre l’ingérence

Les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde du Tchad (FACT) ont fait savoir ce 13 avril 2021, dans un communiqué,  qu’ils ont détruit un troisième hélicoptère de l’armée tchadienne dans la soirée d’hier

 

Le FACT indique également qu’il a fait battre en retrait les équipes de l’armée tchadienne dans la région du Tibesti. Il invite la France à : « respecter sa neutralité axiologique afin de ne pas mettre nos relations dans l’embarras. »

Ces activistes estiment que, la république française, pays des droits de l’Homme et à l’origine de la déclaration universelle des droits de l’Homme, doit soutenir la lutte pour l’alternance et la concorde au Tchad qui est un droit fondamental pour les tchadiens, devrait les accompagner dans leur lutte.

Le FACT met également en garde la France : « nous ne pouvons plus tolérer ces manœuvres qui pourraient être très lourde de conséquences ». « Nous rappelons que le survol de nos positions par l’aviation française, même s’il ne s’agit pas des vols de reconnaissance, pourrait être interprété comme un soutien au dictateur en difficulté », poursuit le communiqué.

Le coordonnateur politique chargé de la communication, laisse entendre que l’ingérence de la France nuirait gravement aux : « relations déjà très mises à mal ces dernières décennies ». Il regrette qu’après chaque passage de l’aviation française : « l’armée de l’air bombarde la population.

Le FACT invite les soldats, officiers qui sont encore dans l’armée à déposer les armes conformément au serment qui les engage à protéger leurs compatriotes contre : « cette dictature implacable ».

Tchad : incursion dans le Tibesti, le gouvernement assure que tout est sous contrôle

Le ministre de la communication fait savoir que l’armée tchadienne a entièrement repris le contrôle Zourké dans le Tibesti,  des mains des forces armées en provenance de la Libye

Le porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene indique dans un communiqué que, les rebelles tchadiens en provenance de la Libye sont mis en déroute par l’armée de l’air tchadien. « Ils sont en débandade et pourchassés par nos vaillants forces de défense et de sécurité », confirme la note.

Il attire l’attention de la communauté internationale sur le fait que : « plusieurs colonnes de véhicules, lourdement armés, en provenance de la Libye, ont fait une incursion à l’intérieur du Tchad pour attaquer le 11avril aux environs de 18 heures le poste frontalier de douane de Zouarké. »

Le ministre note que c’est : « suite à la pression de la communauté internationale exigeant le départ de tous les mercenaires étrangers à la solde des fractions libyennes pour stabiliser la Libye, une grande partie de mercenaires tchadiens s’est aventurée à rentrer en profondeur, en contournant toutes les garnisons militaires du Tibesti. »

« Depuis ce matin, ils sont fixés et traités par l’aviation de l’armée de l’air tchadienne. Ils sont en débandade et pourchassés par nos vaillantes forces de défense et de sécurité. Un bilan exhaustif des opérations militaires sera communiqué », affirme le communiqué.

Le  gouvernement du Tchad condamne, une fois de plus, « cette énième tentative de déstabilisation du Tchad à partir de la Libye, après celle de l’ensemble du Sahel enclenchée en 2011 dans le sillage de la chute du régime de Kadhafi ».

Tchad : la CASAC condamne l’incursion armée au nord du Tchad

Dans un communiqué de presse du mardi 13 la Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a condamné énergiquement l’incursion « terroriste » au nord du Tchad

Pour Mahmou Ali Seid coordonnateur de la Casac : « cette incursion est consécutive au renvoi par le peuple libyen de tous les terroristes étrangers qui prennent part dans le conflit inter-libyen ». Le terrorisme ne réussira jamais à l’intérieur du territoire national du Tchad, martèle-t-il.

Dans les communiqué, la coalition a demandé à la communauté internationale de condamner : « cette énième incursion terroriste et demande également à la population de vaquer sans aucune inquiétude à ses occupations »

La CASAC fait savoir qu’elle apporte son soutien indéfectible aux forces armées tchadiennes qui luttent courageusement contre le terrorisme au sahel, dans le Lac Tchad et aux lisières de la frontière tchado-lybienne.

Tchad : la Cascidoh fait le point de sa mission d’observation de l’élection présidentiel du 11 avril 21

La Coordination des Associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (Cascidoh) a relevé les points positifs et le dysfonctionnement dans le déroulement de l’élection présidentielle du 11 avril dernier

 

La mission d’observation de l’élection présidentielle rapporte qu’elle a déployé plus de 1000 observateurs dans l’ensemble du pays. La Cascidoh rapporte qu’un engouement a été observé du côté des électeurs dans le pays avec un taux de participation élevé au scrutin. Pour cette coordination, les opérations de vote se sont Sdéroulées dans la sérénité et le calme.

Dans le rapport qu’il présente, le chef de mission de Coordination des Associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme, Mahamat Digadimbaye note comme points positifs, l’ implantation des bureaux de vote à des endroits accessibles aux électeurs, un bon dispositif du matériel électoral, liste d’émargement, enveloppes, bulletins, urnes, isoloirs. La coordination a également relevé la forte participation des femmes et des observateurs des missions nationales et internationale.

La Cascidoh se félicite que, les opérations publiques de dépouillement effectuées conformément aux dispositions du code électoral.

Parmi les dysfonctionnements, le chef de mission de la CASCIDOH note entre autre, l’absence des délégués de certains partis politiques dans certains bureaux de vote, la présence dans les bureaux de vote des cartes électeurs non distribuées et la non mise à disposition des cartes électeurs à temps et en nombre, la non prise en compte des réclamations des certains électeurs relatifs aux affichages des listes et la proximité des bureaux de vote

La Cascidoh exhorte les partis politiques impliqués dans l’échéance à se rendre dans les bureaux de la CENI prendre toutes les dispositions nécessaires pour corriger les imperfections constatées dans l’émission des cartes d’électeurs.

Tchad : 79 manifestants ont été arrêtés le jour de l’élection présidentielle

Elles ont été présentées ce 12 avril 2021 par les responsables de ma police nationale. Ces manifestants sont sortis le jour de la présidentielle pour riposter contre un 6ème mandat du président Idriss Deby

La police accusent les manifestants du 11 avril 2021, jour de la présidentielle de plusieurs infractions. Tous ont été arrêtés à N’Djamena, capitale du Tchad.

D’après le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police, ces 79 personnes sont interpellées pour les faits de : « incendie volontaire et destruction des urnes, détention de cocktail Molotov, distribution de tracts et tee-shirts portant des inscriptions incitant à la haine et au soulèvement populaire, et menaces avec armes blanches ». Ces manifestants étaient vêtus des t-shirts sur lesquels il était écrit, « Deby dégage »

Le porte-parole de la police a laissé entendre que, les auteurs, co-auteurs et complices sont des personnes fichées par les services de la police nationale. Il fait savoir que ces derniers seront remis à la justice.

Alioune Tine : « Pourquoi il faut libérer Habré »

Dans un entretien avec APA, le défenseur sénégalais des droits humains, Alioune Tine, plaide pour la libération provisoire pour raisons de santé de l’ex-président tchadien Hisseïn Habré. Ce dernier est emprisonné à Dakar depuis sa condamnation en 2017 pour « crimes contre l’humanité » par un tribunal spécial créé en vertu d’un accord entre l’Union africaine et le Sénégal.Vous avez été un farouche militant pour le jugement d’Hisseïn Habré. Vous êtes aujourd’hui favorable à la demande de libération pour six mois introduite par ses avocats. Pourquoi ce changement d’attitude à son égard ? 

Je continue d’être farouche militant contre l’impunité, je reste cohérent pour faire la distinction entre une libération et une autorisation provisoire accordée à un détenu qui, aussi, a des droits même s’il s’appelle Hisseïn Habré. J’étais d’accord avec la première autorisation et également avec la deuxième autorisation pour les raisons suivantes. Hisseïn Habré a 78 ans, il a les maladies de son âge, dans le contexte de Covid-19, dans un univers carcéral, il fait partie des personnes vulnérables. Il a droit à la protection de sa santé et de sa vie. Il ne faut pas oublier aussi qu’il a déjà purgé huit ans de prison. Enfin j’ai été aussi sensibilisé sur son état de santé. J’ai toujours défendu aussi les droits humains des détenus.

Sa courte libération il y a un an en raison du coronavirus avait provoqué une vive polémique. Ne craignez-vous pas que celle-ci soit relancée par cette nouvelle demande de libération ?

La question de fond, ce ne sont pas les autorisations ponctuelles qu’on peut accorder à un détenu, car la détention est une exception et après huit ans de prise, on peut prétendre à certains droits. Le problème de fond, c’est l’indemnisation des victimes décidées par les Chambres africaines extraordinaires et qui doit être mise en œuvre concrètement par l’Union Africaine et soutenue par les présidents sénégalais Macky Sall et tchadien Idriss Deby. Les victimes doivent être soutenues par l’opinion africaine sur cette question. Les frustrations qu’elles expriment chaque fois qu’on accorde des autorisations à Hisseïn Habré on peut les comprendre parce qu’elles se considèrent comme les oubliées de ce procès. Qu’elles fassent entendre leur voix dans ce contexte, je le comprends parfaitement.

Le verdict condamnant l’ancien président tchadien à la prison à perpétuité avait prévu d’indemniser les victimes d’environ 82 milliards FCFA. Cet argent n’a pas encore été intégralement versé aux 7396
bénéficiaires désignés. Comment expliquer cette lenteur ? 

La lenteur dans le versement s’explique par le fait que les États font comme si mettre en prison Hisseïn Habré consiste à régler tous les problèmes. Il ne faut pas oublier qu’il a fallu une bataille qui a duré plus de 20 ans pour y arriver.

Les victimes et les ONG qui se sont battues ont eu à peu près la même attitude. Ce n’est pas en protestant contre les autorisations temporelles d’Habré seulement qu’on règle la question des indemnisations. Il faut une stratégie et une volonté collective de sensibilisation, de plaidoyer et de communication pour la question de l’indemnisation des victimes. On a commencé la discussion là-dessus avec les victimes. Bientôt des initiatives dans ce sens vont être prises.

Tchad : l’Etat-major assure que les dispositions sont prises pour neutraliser le FACT

Quelles heures après la fermeture des bureaux de vote de la présidentielle du 11 avril 2021, la présence des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) a été confirmé dans le Tibesti.

Dans un communiqué de presse du porte-parole de l’armée, général de Brigade, Azem Bermandoua Agouna dont nous avons eu copie, informe que : « depuis hier 11 avril 2021, une bande des terroristes a été repéré dans la zone de Zouarké dans la province du Tibesti ». L’Etat-major note que : « jusqu’ici ces terroristes adoptent la stratégie d’évitement avec les forces de défense et de sécurité. »

Toutefois, le général de Brigade, Azem Bermandoua Agouna rassure la population tchadienne que les : « dispositions ont été prises pour neutraliser ces terroristes »

Par conséquent l’état-major général des armées invite les tchadiennes et tchadiens à vaquer à leurs occupations dans la sérénité et la quiétude.

Tchad : les rebelles du FACT mettent en garde les amis du Tchad contre l’ingérence dans les affaires tchado-tchadiennes

Dans un communiqué de presse publié le 11 avril 2021, Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), s’offusque contre les opérations militaires menées à Tanoua, dans la région du Tibesti

D’après le FACT, les différentes garnisons sur les itinéraires de Wour et Zouaké sont : « tombées sans résistance aux mains de nos vaillants combattants ».

Le président du FACT, Mahamat Mahdi Ali fait savoir qu’il : « relance son appel aux forces armées encore sous le contrôle du régime de déposer les armes et suivre la posture de leurs collègues du Tibesti. Ceux de nos frères qui se sont assurés d’être traités conformément à la convention de Genève et jouiront des droits de visite de la Croix rouge et du Croissant rouge international »

Il lance également  un appel vibrant à l’opposition démocratique, à la société civile et au peuple tchadien dans son ensemble qui traverse des heures difficiles, de maintenir la dynamique de la pression sur la dictature et d’aider les vaillants combattants du FACT à libérer notre patrie

« Enfin, nous assurons les partenaires historiques de notre pays, qui ont vu à travers la mascarade électorale et le boycott massif qui s’en est suivi, que le FACT s’inscrit dans une dynamique d’alternance réelle et véritable accompagnée d’une concorde nécessaire entre tchadiens pour que notre pays puisse continuer à jouer son rôle dans la sous-région. Surtout l’occasion est unique pour les amis du Tchad de garder une posture de stricte neutralité dans les affaires tchado-tchadiens. », Conclut le communiqué.

Dans un communiqué précédent, précisément le 12 mars 2021 le FACT  avait exigé l’arrêt imminent et total de la mascarade électorale au Tchad. Le mouvement avait estimé que cette élection avait pour objectif de consacrer un sixième mandat à Idriss Deby

Tchad: les tchadiens ont voté pour élire leur président, le maréchal-président Idriss Déby archi-favori

Les électeurs tchadiens étaient appelés, dimanche, à participer à un scrutin sans surprise où le maréchal-président Idriss Déby Itno, au pouvoir sans partage depuis 30 ans, brigue un 6e mandat qu’il est assuré de remporter.

C’est sans conviction que les électeurs tchadiens se sont rendus dans les bureaux de vote, dimanche 11 avril, pour une élection présidentielle sans suspense. Dans ce pays du Sahel, le maréchal-président Idriss Déby Itno, au pouvoir sans partage depuis 30 ans, brigue un 6e mandat qu’il est assuré de remporter face à six candidats sans envergure.

Les rares ténors d’une opposition divisée qui pouvaient lui faire un peu d’ombre ont été écartés.

Le véritable enjeu de ce scrutin reste la participation des quelque 7,3 millions d’électeurs, sur 15 millions d’habitants. Les deux camps crient déjà victoire : l’opposition la plus dure, qui considère que son appel au boycott du scrutin a été suivi, et le pouvoir, qui assure que les Tchadiens se sont massivement déplacés pour voter.

Un bureau de vote à Mardjadanfac, un quartier pro-Déby de la capitale, vient de fermer et les bulletins de vote sont dépouillés. Quelque 141 personnes ont voté, sur les 393 inscrits, et ont donné une majorité écrasante à Idriss Déby Itno, candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS), a constaté un journaliste de l’AFP.

Le vote s’est déroulé dans le calme à N’Djamena et dans le reste du pays, à l’exception d’une urne qui a été brûlée dans un arrondissement de la capitale par un groupe d’individus, a rapporté à l’AFP la présidente du bureau de vote.

« Paix et sécurité »

« C’est important de voter car j’aime mon pays et je vote pour le Maréchal car grâce à lui, je suis libre de me promener où je veux, jour et nuit, en toute sécurité », a déclaré à l’AFP Bernadette, une commerçante de 25 ans devant un bureau de vote.

De nombreux soldats d’élite de la Garde républicaine ont été déployés devant le bureau de vote Carré 3 Hassan Ibrahim dans le centre-ville de N’Djamena, où le chef de l’État est venu voter, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le maréchal Déby a fait campagne principalement sur la « paix et la sécurité » dont il dit être l’artisan, dans son pays mais aussi dans une région tourmentée : le Tchad, enclavé entre la Libye, le Soudan, la Centrafrique entre autres, est un contributeur de poids au combat contre les jihadistes au Sahel, en projetant des troupes aguerries jusqu’au Mali et parfois au Nigeria.

Un scrutin « joué d’avance »

La majorité des habitants semble cependant se désintéresser d’un scrutin « joué d’avance » et tente péniblement de joindre les deux bouts, entre deux coupures d’eau et d’électricité, parfois plusieurs jours d’affilée.

Le Tchad est classé au 187e rang sur 189 au classement selon l’Indice de Développement Humain (IDH) du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en 2020. En 2018, 42 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.

Depuis plusieurs mois, le régime interdit systématiquement les « marches pacifiques pour l’alternance » que tentent d’organiser chaque samedi les partis d’opposition les plus virulents. Et la redoutable police anti-émeute disperse manu militari chaque début de rassemblement, lesquels n’attirent pas plus que quelques dizaines de convaincus ou téméraires. L’ONG Human Rights Watch a qualifié jeudi de « répression implacable » cet usage de la force.

Tchad- élection présidentielle : le candidat Pahimi a voté dans son village

Le candidat à la présidentielle tchadienne de ce 11 avril 2021, Pahimi Padacké Albert a voté dans un bureau de vote à Gouin, Sous-préfecture de Torrock, sa circonscription d’origine

Le candidat Pahimi Padacké Albert a déposé son bulletin de vote, à la suite du chef de canton, qui était la première personne à voter. Le président du parti de l’opposition RNDT-LE Réveil était accompagné de quelques militants et sympathisants et de ses proches

L’ancien premier se ministre, a invité l’organe en charge de l’organisation des élections au respect du choix du peuple. « En temps que démocrates, nous sommes aujourd’hui très conscients et restons à l’écoute du résultat qui tombera d’ici peu », laisse entendre le président du parti RNDT-LE Réveil

Toutefois, la mobilisation demeure timide dans cette localité. Les candidats à cette élection sont répartis dans plusieurs localités

Tchad-présidentielle : Idriss Deby Itno vient de voter au bureau de Djambal Ngato

Le président candidat, Idriss Deby Itno a voté ce matin du 11 avril 2021, dans le bureau de vote de Djambal Ngato, dans la commune du deuxième arrondissement de N’Djamena

Il s’est rendu dans ce bureau de vote accompagné de son équipe. Après avoir jeté le bulletin dans l’urne, le candidat du consensus a déclaré : « Cela dit c’est une élection présidentielle qui se déroule dans le délai constitutionnelle. Nous sommes venus accomplir notre devoir citoyen, nous sommes venus accomplir notre droit de citoyen tchadien, pour voter librement »

Il a également appelé les citoyens tchadiens à voter massivement pour effectuer leur devoir et droit.

Le candidat Idriss Deby Itno exhorte les électeurs à choisir librement : « le candidat qu’il pense être le meilleur pour eux et qui présidera à la destinée du Tchad les six années avenir ».  « Nous avons fini nous allons rentrer attendre que les urnes parlent », confie Idriss Deby. Le Maréchal a assuré que tout se passe : « dans le calme et la sérénité dans un pays en paix ».

Cette élection se déroule en présence des observateurs nationaux et internationaux.  Les bureaux de vote sont ouverts dans toutes les provinces du pays.

Les militaires et les gardes nomades ont également voté hier. Les dépouillements de leurs bureaux de vote ont commencé dans la soirée du 10 avril. Les délégués des différents partis politiques en lice n’ont pas pris part à cette étape.

Tchad-Bénin-Djibouti, ces présidentielles jouées d’avance (décryptage)

Après Djibouti, vendredi 9 avril, des élections présidentielles sans rivaux majeurs pour les présidents sortants, sont organisées ce dimanche 11 avril au Bénin et au Tchad. Chercheur au très dynamique think tank Wathi, basé à Dakar, Babacar Ndiaye décrypte les enjeux de ces scrutinsLes
trois élections présidentielles organisées à Djibouti, au Bénin et au Tchad, entre vendredi et dimanche, ont en commun l’absence de challenger de taille face à chacun des trois présidents sortants. Qu’est-ce qui explique cette situation ? 

La situation actuelle de ces trois pays et le déroulement de la séquence électorale, ne laisse presque pas de doute sur une victoire de chacun de ces trois présidents sortants. Le Tchad et Djibouti ont des points communs.  Dans ces deux pays, nous avons des présidents qui sont candidats à leur propre succession et qui sont en fonction depuis plus de deux décennies au moins. Idriss Déby est candidat à un sixième mandat présidentiel à la tête du Tchad. 

L’absence de challengers réels à ces différentes présidentielles est dû à plusieurs facteurs. Pour le Tchad et Djibouti, il y a le fait que ces dirigeants, présents depuis des années à la tête de ces pays, ont mis en place des mécanismes ou systèmes qui renforcent toujours leur pouvoir. Il y a un contrôle quasi absolu de tous les secteurs de la vie politique et institutionnelle du pays. L’opposition n’a pas beaucoup d’espace pour se faire entendre. La justice est souvent perçue comme un « instrument » du pouvoir.

Dans ces deux pays comme au Bénin, il  y a une pratique qui est de plus en plus courante un peu partout en Afrique, il s’agit de l’exclusion d’une partie de la classe politique du champ politique ou simplement de la compétition électorale. Cette exclusion se fait de plusieurs manières. Il s’agit de règles que l’on édicte sans un consensus de la classe politique. Au Bénin, nous avons eu le parrainage comme l’un des critères de validation des candidatures à la présidentielle. Les candidats devaient réunir au moins 16 parrainages.  

 La quasi-totalité de ceux qui peuvent transmettre ce parrainage qui sont les députés et les maires appartiennent au camp présidentiel. Au final au Bénin, les candidats les plus sérieux ne sont pas présents à cette élection. L’opposition parle même d’une « élection présidentielle avec Patrice Talon contre Patrice Talon ».

 La capacité du pouvoir à édicter les règles du jeu politique, le contrôle quasi absolu des institutions supposées démocratiques et la perception d’un manque d’intégrité du processus électoral ne jouent pas en faveur des opposants politiques. Le débat n’est pas forcément celui des idées et des offres programmatiques mais celui de personnes.

 Il y a une autre donne: l’opposition va souvent en rang dispersé aux élections présidentielles.  Au Tchad, 15 partis d’opposition souhaitaient avoir un « candidat unique » face au président Idriss Déby Itno, mais cela n’a pas pu se concrétiser du fait des ambitions personnelles. La Cour suprême a invalidé sept candidatures et l’opposant « historique » Saleh Kebzabo a décidé de se retirer de la course pour protester contre les violences et appelle au boycott du scrutin. Au fond, l’enjeu de ces trois scrutins présidentiels sera le taux de participation pour légitimer la victoire du président sortant.  

 Les différentes mobilisations ou initiatives pour empêcher ou troubler ces trois scrutins ne semblent pas porter leurs fruits. Est-ce à dire que les oppositions africaines sont faibles ?

 La faiblesse de l’opposition même une réalité dans beaucoup de pays africains. Il est clair qu’elle peine souvent à mobiliser les populations. Il faut d’ailleurs poser la question de la pertinence des partis politiques telle que nous la concevons. Il semblerait qu’il y ait un essoufflement quant à leurs capacités à renouveler leur discours. Nous avons souvent les mêmes visages au sein de l’opposition et qui sont candidats élections après élections. A Djibouti, il est reproché au président Ismaël Guelleh d’avoir favorisé la candidature d’un homme indépendant et inconnu du champ politique pour tenter de donner du sang neuf à son opposition.

 Il faudrait une nouvelle génération de politiques capables de remobiliser les populations autour de nouvelles idées et idéaux.

 Il y a aussi la crédibilité dans le discours et la cohérence dans les postures. Au Tchad, le général Bala Ladé, qui se plaçait comme un opposant dur à Deby, le soutient finalement.  Les populations peuvent être déroutées par le positionnement des acteurs politiques. La grande majorité des populations semblent se désintéresser de ces scrutins qu’on dit joués d’avance. Il faut rappeler aussi que les populations sont plus préoccupées par leur situation au quotidien.

 Quand vous avez un appareil sécuritaire qui interpelle et réprime les manifestants et que les marches mêmes pacifiques sont interdites. Il est difficile de mobiliser les populations. A Djibouti, les réseaux sociaux sont devenus un moyen d’expression privilégié pour la population car dans ce pays, 73 % de la population a moins de 35 ans.  Il est clair que les formes actuelles de l’opposition à travers des partis politiques peinent à trouver un discours réceptif auprès des populations surtout lorsque tout converge vers une victoire du président sortant.

 La communauté internationale, y compris l’Union africaine, semble s’accommoder de cette situation. Comment expliquer cela ?

 La situation du Tchad et de Djibouti est intéressante à observer au regard de ce que ces 2 pays représentent sur le plan sécuritaire en Afrique. Le Tchad est devenu est quelques années un allié incontournable dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Deby a projeté son armée comme une force sûre contre le terrorisme. Son pays a connu de lourdes pertes dans le domaine militaire.  L’efficacité de l’armée tchadienne est reconnue et surtout sa capacité à se projeter avec des troupes très mobiles avec très peu de logistique dans des terrains très difficiles.

 Le Tchad a démontré au sein du G5 Sahel qu’elle dispose de l’armée la plus outillée pour faire face aux groupes terroristes. Il est évident que le rôle joué par le Tchad dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme au Sahel le place en position intéressante. Il semble difficile pour les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et notamment la France de formuler des critiques sur la présence de Déby.

 Le président tchadien a su se rendre indispensable et donc il bénéficie d’une sorte « d’immunité » face aux critiques qui peuvent être formulées.  Finalement, cette situation renforce l’adage que les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. L’intérêt de l’heure est de lutter contre le terrorisme au Sahel et le Tchad y joue un rôle majeur.

 Djibouti également reconnu sur le plan sécuritaire pour son emplacement stratégique. Le pays accueille des bases militaires de la France, des États-Unis, du Japon et de la Chine depuis 2017. Il faut se rappeler qu’en 2008, l’Union européenne y avait installé une base navale pour lutter contre la piraterie dans les eaux somaliennes.

 La position géographique et stratégique de Djibouti en fait un pays prisé par les grandes puissances étrangères qui doivent à intervalle régulier la présence de leurs bases militaires. Ce positionnement stratégique de Djibouti ne laisse guère la place à des critiques et les grandes puissances s’accommodent des victoires successives du président Guelleh.

Tchad : la CNDH félicite les acteurs politiques pour le bon déroulement de la campagne électorale

Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 09 avril 2021, La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), s’est félicité du déroulement de la campagne électoral sans heurts majeurs, dans le calme et la sérénité

La commission demande aux candidats et à leurs partisans d’observer le même comportement responsable pendant les périodes du scrutin et post-électorales.

Le président Djidda Oumar Mahamat indique qu’il manifeste sa plus vive indignation contre le comportement rapporté : « d’un groupe d’individus circulant à bord des véhicules sans plaques d’immatriculation dans les quartiers de la capitale en achetant, contre espèces sonnantes et trébuchantes, la conscience de jeunes afin que ces derniers brûlent des bureaux de vote, le dimanche 11 avril 2021 »

« Plus grave, un autre groupe d’individus se serait organisé pour assassiner certains responsables des partis politiques  de l’opposition démocratique et de la majorité, ainsi que des responsables de la société civile dans le but de semer la terreur et le chaos dans le pays »

« la CNDH  demande-t-elle à la population d’être grandement vigilante lors de l’exercice de droit de vote, et de dénoncer systématiquement toute personne appartenant à ces groupuscules qui n’ont d’autre intention que de miner la paix la paix et la stabilité du pays »

 

Tchad-présidentielle : les électeurs peuvent voter avec les récépissés de 2020 et les cartes de 2015

C’est une information de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), contenue dans un communiqué de presse du jeudi 08 avril 2021

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr Kodi Mahamat Bam, a porté à la connaissance des électeurs tchadiens à la présidentielle du 11 avril 2021 que, des dispositions sont prises pour permettre à tous les électeurs qui n’auront pas retirer leur carte d’électeur de 2020, de voter avec les anciennes cartes de 2015 ou le récépissé de l’enrôlement de 2020 le jour du scrutin.

Le patron de l’organe tchadien en charge de l’organisation des élections, fait savoir que cette disposition est prise, conformément aux dispositions de la Directive n° 06 relative au vote des 10 et 11 avril 2021 avec les anciennes cartes d’électeur ou le récépissé d’enrôlement.