Tchad : Idriss Deby Itno sera au cimetière d’Amdjarass le 23 avril 2021 à Amdjarass

Le protocole de la présidence vient de présenter le programme des obsèques du Maréchal du Tchad. Des honneurs militaires seront rendus le 23 avril 2021 à la Place de la Nation de N’Djamena

Le protocole de la présidence de la république a dressé et présenté le programme des obsèques du président tchadien, tombé sur le champ de bataille. Le directeur général de protocole de la présidence, Amb. Allahmaye Halina, prévoit l’accueil des délégations étrangères, chefs d’Etat et de gouvernement des pays amis, le jeudi 22 avril 2021. L’accueil sera exécut par le vice-président du Conseil Militaire de Transition, le délégué du gouvernement près la ville de N’Djamena, le maire de la Ville de N’Djamena et plusieurs autres personnalités présentent au Tchad.

La cérémonie funéraire de vendredi va débuter dès 9h00 du matin à la Place de la nation, avec les honneurs militaires et le dépôt de la gerbe de fleurs. Ensuite l’un des fils du président de la république, Idriss Deby prendra la parole pour tenir un discours, puis le mot de remerciement de la famille du défunt.

Après les différents témoignages, le vice-président du Conseil Militaire de Transition fera l’oraison funéraire. Ensuite, il déposera les attributs de Maréchal sur la dépouille du président de la république, Idriss Deby Itno.

La dépouille mortelle sera enfin remise  à la famille, qui l’acheminera à la Grande Mosquée de Ndjamena pour la prière.  Après la prière, le cortège s’envolera  pour Amdjarass. Ici, l’inhumation se fera  dans l’intimité familiale, précise le protocole de la présidence.

L’information sur le décès d’Idriss Deby, président tchadien réélu pour un sixième mandat a été donnée dans la matinée de mardi 20 avril, par le porte-parole de l’armée tchadienne. Le Maréchal du Tchad aurait succombé suite aux blessures reçues dans l’affrontement contre les éléments du FACT.

Le président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi consterné par le décès du maréchal Idriss Déby

Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union Africaine, dit avoir appris avec consternation, le décès  de son frère le Maréchal Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad, survenu ce mardi 20 avril 2021

Dans son message de condoléances présenté au peuple Tchadien, le président de l’Union Africaine,  le congolais Félix Tshisekedi est très consterné.

A en croire le président congolais, ce décès survenu ce mardi 20 avril 2021, lors d’une opération militaire opposant l’armée loyaliste tchadienne à des forces rebelles, « est une grande perte pour le Tchad et pour l’Afrique entière ».

Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’#UA, a appris avec consternation le décès, de son homologue et frère, le Maréchal Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.

Le président Félix Tshisekedi, a au nom du peuple congolais et africain, adresse au peuple tchadien ainsi qu’à la famille biologique du défunt, ses condoléances les plus attristées.

Mort d’Idriss Déby : l’armée prend le pouvoir au Tchad

Après la mort d’Idriss Déby, l’armée installe son fils Mahamat Idriss Déby comme chef d’Etat de transition.Le fils à la place du père ! Le jeune général trois étoiles, Mahamat Idriss Déby, 37 ans, succède à son père, Idriss Déby Itno, tué « sur le champ de bataille », selon la télévision nationale qui a annoncé sa mort mardi.

Jusqu’ici patron de la toute puissante Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont fait partie la garde présidentielle, le général Mahamat Déby est censé à l’aide d’un Conseil militaire de transition (CMT) diriger le Tchad jusqu’à l’organisation de futures élections générales.

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Selon le CMT qui a suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, une transition de dix-huit mois, à l’issue de laquelle de nouvelles institutions seront établies suite à des élections « libres, démocratiques et transparentes » a été décrétée.

A la tête du pays depuis 30 ans, Idriss Déby Itno aurait succombé à des blessures reçues au combat ces derniers jours dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Ce mouvement politico-militaire, basé en Libye et opposé au régime du président Idriss Déby, a lancé une offensive en territoire tchadien le 11 avril, le jour même où Déby sollicitait un sixième mandat.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a publié les résultats officiels du premier tour de la nouvelle élection présidentielle lundi, Idriss Déby Itno a été réélu avec 79,32% des suffrages. Un succès qu’il n’aura jamais le temps de savourer, la mort l’ayant rattrapé « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », selon les propres mots du porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandoa Agouna.

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Les nouvelles autorités ont décrété la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ».

Coincé entre la Libye, l’Afrique centrale et de l’Ouest, le Tchad est un des principaux acteurs africains de la lutte contre les groupes jihadistes, notamment au Nigéria et au Sahel où ses troupes aguerries ont souvent été envoyées en première ligne comme au Mali, au Nigeria et récemment au Niger.

Tchad : l’ONG AHA condamne une transition militaire

L’ONG Action Humanitaire Africaine a appris le décès du Président tchadien Idriss Deby Itno depuis hier soir, 19 avril 2021, aussitôt, un prétendu conseil militaire a fait une déclaration pour le moins surprenante

En effet, un groupe de militaires se réclamant d’un conseil a lu un communiqué à la télévision nationale, dont le contenu ne laisse planer aucun doute sur la succession monarchique.

Notre organisation a été saisi depuis hier soir d’une information selon laquelle le Président de l’Assemblée nationale tchadienne Haroun Kabardi a été séquestré depuis hier nuit et relâché après la fameuse annonce de ce conseil.

Face à cette période remplie d’incertitude, l’ONG AHA :

Prend acte du décès du Président tchadien.

Condamne fermement cette tentative de succession monarchique

Rejette toute confiscation du pouvoir de manière anticonstitutionnelle

Invite les autorités françaises à se désolidariser du clan Deby et de l’initiative unilatérale prise par ces Généraux pour conserver le pouvoir.

Appelle enfin la communauté internationale dans sa composante globale à adhérer à la démarche initiée par tous les acteurs en faveur de la tenue d’un dialogue politique inclusif au Tchad, un dialogue pouvant jeter les bases d’une réelle alternance.

Tchad : le Conseil militaire de transition présente ses membres

Le général de corps d’armées Mahamat Idriss Deby, fils du président Idriss Deby Itno a présenté les officiers supérieurs avec lesquelles il compte assurer la transition au Tchad pendant les 18 prochains mois

A peine mis sur pied, la transition militaire est contestée par les partis politiques de l’opposition et par les organisations de la société civile. Ces derniers souhaitent que les militaires remettent le pouvoir au président de l’Assemblée nationale comme il est prévu dans la Constitution.

Toutefois, les membres du Conseil militaire de transition sont connus. Il s’agit entre autre de :

  • Général de corps d’armées Mahamat Idriss Deby
  • Général de division Djimadoum Taraina
  • Général de corps d’armées Bichara Issa Djadalla
  • Général de corps d’armées Oki Mahamat Dagache
  • Général de corps d’armées Mahamat Ismael Chaibo
  • Général de division Souleyman Abakar Adoum
  • Général de corps d’armées Taher Erda Tairo
  • Général de brigade Azem Bermanda
  • Général de brigade Amine Ahmat Idriss
  • Général Gamane Mokhtar
  • Général de division Saleh Ben Haliki
  • Général de corps d’armées Abakar Abdelkérim Daoud
  • Général de corps d’armées Ahmat Youssouf Mahamat Itno
  • Général de corps d’armées Mahamat Nour Abdelkérim
  • Général de brigade Gueile Hemchi

Ces militaires ont fait savoir qu’à l’issue de la transition qui durera 18 mois, une élection libre et démocratique sera organisé.

Tchad : voici la déclaration du conseil militaire de transition

Le Conseil militaire de transition mis sur pied pour diriger la transition pendant 18 mois a fait cette déclaration suite à la mort ce 20 avril 2021, du président Idiss Deby Itno

Tchadiennes, Tchadiens,

Fidèle au serment fait à la Nation et au peuple Tchadien, le Maréchal du Tchad, Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, IDRISS DEBY ITNO vient de  donner son dernier souffle  en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille.

C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès, ce mardi 20 avril 2021, du Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, des suites de ses blessures au front. Ce douloureux évènement intervient le jour de la proclamation des résultats provisoires de la CENI qui plébiscitent le Maréchal du Tchad à la magistrature suprême au premier tour de l’élection présidentielle.

En effet, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, comme il le fait chaque fois que les institutions républicaines sont gravement  menacées, a pris  la tête des opérations lors du combat héroïque mené contre les hordes terroristes venus de la Libye.  Il a été blessé au cours des accrochages et a rendu l’âme une fois rapatrié à N’Djamena.

Nous présentons nos sincères condoléances au peuple tchadien, à sa famille biologique et politique ainsi qu’à tous ceux qui, en Afrique et dans le monde, ont une admiration et un attachement pour ce Grand Homme d’État. Qu’Allah le Tout Puissant l’accueille dans son vaste paradis.

Si tous les êtres humains sont appelés à mourir, le décès du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, a une profonde signification pour le Tchad et l’Afrique toute entière pour ses multiples engagements au service du panafricanisme et de la Paix.

Face à cette situation hautement préoccupante, le peuple tchadien doit montrer son attachement à la paix, à la  stabilité et à la  cohésion  nationale  qui sont des valeurs sacrées pour  le Maréchal du Tchad.

A cet égard, un Conseil Militaire de Transition (CMT) est  mis en place pour assurer la défense de notre cher pays  dans cette situation de guerre contre le terrorisme  et les forces du mal  afin d’assurer la continuité de l’Etat.  Aussi, les  mesures suivantes sont-elles prises à partir de ce jour :

Le Conseil Militaire de Transition garantit l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux et assure la transition pour une durée de 18 Mois ;
Un deuil national de 14 jours est décrété sur toute l’étendue du territoire ;
Les drapeaux sont mis en berne et des obsèques nationales seront organisées ;
L’Assemblée Nationale et le Gouvernement sont dissouts ;
Une charte de transition sera promulguée par le Président du Conseil Militaire de Transition ;
Un couvre-feu allant de 18 heures à 5 heures du matin est instauré sur toute l’étendue du territoire national ;
Les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à nouvel ordre ;
Un Gouvernement de Transition sera mis en place ;
De nouvelles institutions Républicaines seront mises en place à l’issue de la transition par l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes suivant l’esprit du sacrifice pour lequel le Maréchal du Tchad s’est battu durant toute sa vie jusqu’à son dernier souffle ;
Un appel au dialogue et à la paix est lancé à tous les tchadiens de l’intérieur comme de l’extérieur pour continuer à construire ensemble le Tchad.

Le Conseil Militaire de Transition rassure le peuple tchadien que toutes les dispositions sont prises pour garantir la paix, la sécurité et l’ordre républicain.

Vive la République.

Vive le Tchad.

POUR LE CONSEIL MILITAIRE DE TRANSITION,

LE PRESIDENT
LE GENERAL DE CORPS D’ARMEES
MAHAMAT IDRISS DEBY

Tchad : le président de la république, Idriss Deby est mort ce mardi

Le porte-parole de l’armée tchadienne, vient d’annoncer la mort d’Idriss Deby Itno sur les ondes de la radio et la télévision nationale. Le Maréchal du Tchad est mort au combat à l’âge de 69 ans

« Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Deby Itno vient de donner son dernier souffle protégeant l’intégrité territorial sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons ce 20 avril 2021 le décès du Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno », a déclaré le porte-parole de l’armée tchadienne, Azem Bermandoa Agouna

D’après l’armée, le Maréchal du Tchad a été blessé au cours des affrontements du 19 avril 2021 dans la province du Kanem contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Le général Azem Bermandoa Agouna confie que les: « blessures étaient persistantes depuis 24 heures ».

Etant donné que le vice-président n’avait pas encore été désigné pour assumer l’intérim, un Conseil militaire composé des généraux et officiers supérieurs va prendre la tête du pays pour 18 mois. Le Conseil est chapeauté par Mahamat Deby Itno, Commandant de la sécurité général des institutions de l’Etat.

Le Maréchal du Tchad meurt quelques heures après sa réélection pour un sixième mandat

Tchad : mort du président Idriss Déby au front

Le président tchadien Idriss Déby Itno, fraichement réélu, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.Le défunt président a rendu l’âme des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole de l’armée sur la télévision d’Etat.

Dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad, le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna a annoncé la mort du président Deby, au pouvoir depuis 30 ans. « Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad ».

Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec 79,32%.

Présidentielle tchadienne : Déby réélu dans l’incertitude

Le président tchadien Idriss Déby, 68 ans, a remporté provisoirement l’élection présidentielle du 11 avril, entachée par une attaque rebelle au nord du pays.Ce fut sans surprise donc ! Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Avec 79,32% des suffrages, Idriss Déby Itno réalise un meilleur score que 2016 où il avait obtenu 61,56%.

Jean-Bernard Padaré, porte-parole du parti au pouvoir, jubile en soulignant que « le pari est gagné, les élections se sont déroulées dans le calme et la transparence ». Son leader Idriss Déby devance son ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté 10,32% des voix. Ce dernier est suivi en troisième position par Lydie Beassemda, la seule femme en lice avec 3,16% des suffrages exprimés.

Les autres candidats sont en dessous de 2%. Il s’agit du chef de file de l’opposition, Félix Nialbé Romadoungar (1,90 %), de Brice Mbaimon (1,4 %), de Baltazar Alladoum (1,3 %) et de Théophile Yombombé (0,43 %). En revanche, Saleh Kebzabo et Ngarjely Yorongar qui avaient retiré leurs candidatures ont respectivement obtenu 1,03 % et 0,4 % des voix.

Le premier s’est réjoui d’une « victoire importante de (son) appel au boycott de l’apartheid électoral ». En attendant la proclamation des résultats définitifs prévus le 15 mai par la Cour suprême, son collègue candidat de l’opposition, Brice Mbaimon Guedmabye, a dénoncé « des résultats préfabriqués ». Il indique que « nous envisageons de faire des recours ».

Rébellion

Cependant, les observateurs de l’Union africaine et des organisations régionales affirment n’avoir constaté que « quelques irrégularités » qui « ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin ».

Par ailleurs, le scrutin présidentiel s’est tenu dans un contexte d’échanges de tir au nord du pays. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement politico-militaire opposé au régime du président Idriss Déby, a pénétré le territoire tchadien depuis la Libye. Il a pour objectif, selon un document de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), « la réalisation des aspirations fondamentales du peuple tchadien (…) et la concrétisation de l’alternance politique ».

Dirigés par Mahamat Mahdi Ali, ancien du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), les combattants du FACT ont eu plusieurs affrontements avec l’armée. Les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée du lundi 19 avril.

Selon les autorités, les hommes du FACT ont été mis en déroute. Mais Mahamat Mahdi Ali affirme sur Radio France internationale (RFI) que ses colonnes ont opéré « un repli stratégique ». Il renseigne que ses troupes contrôlent encore un périmètre autour des localités de Zouarké et Wour, à 400 kilomètres environ au sud de la frontière avec la Libye, où les rebelles sont habituellement basés.

Le président de la Commission de l’Union africaine condamne les actes d’agression contre le Tchad

Dans un communiqué rendu public le 19 avril 2021, le président de Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a invité les partis impliqués dans les attaques armées au nord du Tchad

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a indiqué qu’il suit avec une vive préoccupation, les attaques organisées contre le Tchad par des groupes armés venant de l’extérieur du Pays.

Le patron en charge de la commission de l’union africaine fait savoir qu’il condamne : « fermement ces actes d’agression, qui constituent une atteinte inacceptable à l’ordre constitutionnel et à la stabilité de la République du Tchad, à un moment ou le pays vient d’organiser des élections présidentielles régulières et apaisées. »

Il a réitéré l’attachement indéfectible de l’UA aux solutions pacifiques des problèmes africains par la voix du dialogue et de la recherche du consensus.

Cette déclaration de Moussa Mahamat Faki fait suite à l’affrontement armé qui a opposé les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux éléments des forces de défense et sécurité du Tchad. Cette confrontation a entrainé des pertes de vie de deux côtés. Le président de la commission de l’UA invite de ce fait les rebelles à déposer les armes et de trouver des solutions pacifiques pour l’alternance.

Présidentielle au Tchad : Idriss Deby réélu au premier tour avec 79,32% de suffrages

La Commission nationale électorale indépendante (CENI), a déclaré le président-candidat, Idriss Deby, vainqueur provisoire de la présidentielle du 11 avril 2021. La lecture des résultats s’est déroulée dans la nuit du lundi 19 mars 2021

Le Maréchal du Tchad, Idriss Deby est arrivé prend la première place de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. D’après la CENI, il a été réélu avec 3.663.431 de voix sur 7.288.203 électeurs inscrits soit 79,32% de suffrage.

L’ancien premier ministre, Pahimi Padacké Albert vient en deuxième position avec 10,32%. Le candidat du parti RNDT Le Réveil a raflé 476,464 voix.

Lydie Beassemda du PDI, 145,867 soit 3,16%

Romadoumngar Felix Nialbe de l’URD, 87,722 soit 1,90%
Le candidat du MPTR, Brice Mbaïmon Guedmbaye obtient, 64.540 soit 1,40%

Alladoum Djarma Balthazar de ASTRE, 59,965 soit 1,30%
Kebzabo Saleh de l’UNDR, 47.518 soit 1,03%
Bongoro Théophile de l’Alliance victoire, 34,610 soit  0,75%

Yombombé Madjitoloum Théophile de l’UTPC, soit 19,923 0,43%.
Ngarlejy Yorongar Le Moïban du FAR/PF, 18,693 soit 0,40%

La Commission nationale électorale indépendante (CENI) déclare un taux de participation de 64,81%, soit 4.618.733 suffrages exprimés. Sur 7.288.203 électeurs inscrits, annonce 4.723.240 votants et 104.507 (2.21%) bulletins nuls.

Tchad : Ali Haroun, le nouveau maire de la ville de N’Djamena prend fonction

Il a été installé ce lundi 19 avril  2021 à l’hôtel de ville de. Le nouveau patron de la capitale, Ali Haroun prend officiellement les reines de la mairie de N’Djamena

Dans son allocution, le nouveau maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a confié qu’elle exercera avec dévotion pour le bien-être et le développement de la ville. Il s’engage à rendre la ville-capitale, viable et attractive, à lui redonner ses lettres de noblesse. Il exhorte ses collaborateurs et les maires des différents arrondissements à un travail d’équipe.

Le maire de N’Djamena espère de ses collaborateurs, des propositions concrètes, réalistes et réalisables dans l’optique de mettre en exergue les ambitions prévues à N’Djamena. La cérémonie de passation de service de maire sortant, Ibrahim Wang Laouna et le nouveau s’est déroulée sous le regard du délégué général du gouvernement, Djibert Younous

Il est à préciser que, Ali Haroun, pour avoir été maire à trois reprises connait bien les lieux. Cette fois, il a été désigné à l’issue de la session extraordinaire du conseil municipal du 16 avril 2021.

Tchad : le S.G de la présidence communique sur les différentes violences sanglantes

Depuis quelques jours, le Tchad est confronté à divers conflits qui causent des dégâts et engendrent de nombreux décès. D’un côté l’incursion des rebelles et de l’autre, les conflits inter-communautaires

A cet effet, le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet a convoqué ce lundi 19 avril 2021, les membres du gouvernement, conseillers techniques et conseillers spéciaux du Président de la République pour tabler sur la situation. Notamment les affrontements armés qui opposent les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux forces de défense et de sécurité.  Egalement les violences intercommunautaires dans la province du Salamat.

Le ministre d’état, Kalzeubé Payimi Deubet a indiqué que : « la véritable raclée infligée aux terroristes par les braves soldats de l’armée nationale tchadienne, les conflits intercommunautaires dans le Salamat et la maîtrise de la communication en temps de crise sont entre autres, les principaux points développés »

Il a invité les membres du gouvernement à faire : « tourner l’administration comme il se doit et à ne pas céder aux sirènes de la désinformation. ».

S’agissant des violences intercommunautaires dans le Salamat, Kalzeubé Payimi Deubet a déclaré que le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Abakar Souleyman Adam est dans la sous-préfecture de Mouraye. Il rassure que, la situation est en passe d’être maîtrisée. « Les auteurs, co-auteurs et complices répondront de leurs actes devant la justice », a noté le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République.

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Tchad : panique à N’Djamena, le gouvernement appelle au calme et à la sérénité

Le déploiement des chars et des équipements de l’armée dans la capitale N’Djamena a créé un vent de panique cette matinée du lundi 19 avril 2021 dans la capitale N’Djamena.

Suite à la débandade et la psychose que cela a créée au sein de la ville, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene rassure : « qu’il y’a absolument rien à craindre ». « Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », écrit le porte-parole du gouvernement sur ses différents comptes.

Il invite ainsi les populations qui craignaient l’entrée des éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), au calme. Pour les autorités tchadiennes, « c’est juste une mesure de dissuasion en prélude à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ce soir par la CENI ».

Toutefois, plusieurs personnes ont fui les rues pour se cacher dans leurs domicile, d’autres ont dû da traverser le pont de Walia pour trouver refuge de l’autre côté.

L’ambassade de France au Tchad, par voie de communiqué informe à ses ressortissants que : « le dispositif mis en place ce matin à N’Djamena est une mesure de précaution, à usage dissuasifs, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Tchad : le ministre de la sécurité se rend dans le Salamat pour calmer les tensions intercommunautaires

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, général Abakar Souleyman Adam s’est urgemment rendu dans la province du Salamat, suite aux violences intercommunautaires des  14 et 15 avril 2021

Le membre du gouvernement est accompagné d’une forte délégation. Il a rencontré les forces vives de la sous-préfecture Mouraye, circonscription de la province du Salamat dans laquelle ont eu lieu les affrontassions.

D’après le rapport des témoins, une centaine de personnes ont perdu la vie dans les villages touchés. Notamment Sihep et Ambarit, une soixantaine de blessés a également été enregistré. Plusieurs secteurs de la localité ont été consumés.

Le ministre de la sécurité publique et de l’immigration a instruit aux autorités de la place d’identifier et de retrouver les commanditaires des violences dans un bref délai. Afin que ces derniers soient remis à la justice. Il a également exhorté les populations à enterrer la hache de guerre pour faire place à la paix.

Le général Abakar Souleyman Adam a demandé de renforcer la sécurité dans la zone de conflit. Il est à noter que c’est la énième fois que les conflits intercommunautaires engendrent des lourds dégâts matériels et humains dans cette province.

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT, a fait le bilan de la confrontation entre l’armée et le FACT du samedi 17 avril 2021

D’après le porte-parole de l’armée : « Plus de 300 terroristes ont été neutralisés et 150 ont été faits prisonniers dont trois hauts responsables ». Les affrontements ont eu lieu dans la province du Kanem, note l’officier supérieur.

Le général de brigade Azem Bermandoa Agouna, ajoute que : « 26 véhicules comportant 16 équipes d’armes lourdes ont été recupéré », auprès du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Le porte-parole de l’armée tchadienne fait également savoir que : « côté ami, nous déplorons cinq martyrs et 36 blessés ».

Ces combats ont débuté le 11 avril 2021, jour de la présidentielle au Tchad. Les éléments du FACT en provenance de la Libye ont fait incursion par le nord du Tchad. Le combat du samedi 17 avril 2021 s’est déroulé à la lisière de la province du Kanem et Borkou. Des pertes en vie humaine et la destruction des matériels de guerre ont été enregistrés de deux cotés.

Suite à la panique des étrangers, Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger appelle les missions diplomatiques au calme. « La situation n’est pas préoccupante. Celle militaire est bien maîtrisée par l’armée tchadienne », a déclaré, Amine Abba Siddick

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Tchad : les conflits intercommunautaires préoccupe la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH ) se dit profondément atterrée par les conflits intercommunautaires récurrents dans la province du Salamat

Dans un communiqué de la CTDDH, reçu par journaldutchad.com ce 16 avril 2021 déplore les massacres de plus d’une dizaine d’hommes survenus en février dernier entre les communautés habitants la zone. Ceci depuis la mort suspecte d’un jeune homme de 21 ans a provoqué des batailles rangées entre les communautés arabes d’un côté et celle des Dagal et kibet de l’autre.

Ces affrontements ont déjà occasionné une centaine de morts dans les villages Sihep et d’Ambarit, à 45 kilomètres d’Am Timan ; note la CTDDH. La convention regrette que : « Ces agissements machiavéliques entrent en droite ligne dans la polique de divisions tout azimut des populations pratiquée par Idriss DÉBY. »

Pour le comité exécutif de cette organisation : « Ces actes odieux permettent de drainer les attentions vers ces confits artificiellement fabriqués par le pouvoir en vue de faire oublier la mauvaise gouvernance chronique connue par tous ». La CTDDH déclare qu’Il, est difficilement concevable que des forces armées promptes à réprimer toute action légale et citoyenne soient : « étrangement absentes quand il s’agit de s’interposer entre des communautés en belligérance ayant entraîné autant de morts ».

Tchad : le syndicat des enseignants mettent en garde contre la violation des établissements scolaires

Le syndicat national du Tchad (SET), dans un communiqué de presse du 15 avril 2021, a mis en garde les éléments de force de l’ordre contre des éventuelles bavures sur les élèves

Suite aux bavures policières exercées sur les élèves de l’école Belle-vue le 14 avril 2021, le syndicat national des enseignants du Tchad condamne a fait une note pour, condamner le type de répression exercée sur les élèves par les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMIP). Le syndicat fait état d’une trentaine d’élèves victimes.

Les enseignants condamnent avec dernière énergie cette répression du GMIP et exhortent les autorités en charge de la sécurité publique à mettre des mécanismes sur pied afin que les établissements scolaires ne soient plus le théâtre de ce type d’opération. Le SET menace de fermer les portes des établissements pour une durée illimité la prochaine fois et : « tiendra pour seuls responsables les auteurs de cette bavure ».

Pour rappel, le 14 avril dernier, les éléments du GMIP ont essayé de disperser les diplômés sans emplois qui manifestaient devant le ministère de l’éducation national. Les gaz lacrymogènes balancés à cet effet ont atteint les élèves de l’école Belle-vue de Moursal, présents dans les salles de classe. Les victimes avaient été conduites aux urgences.

Tchad : les premières tendances de l’élection présidentielle sont connues

Dans la nuit du jeudi 15 avril 2021, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a présenté les résultats partiels de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.

Ces résultats font suite à la compilation des résultats à la compilation des procès-verbaux de certaines circonscriptions électorales de la capitale. Les premières tendances chiffrées se présentent comme suit à N’Djamena et par candidat :

 

Commune du 1er arrondissement

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 97,67%
  • Saleh Kebzabo : 0,28%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,13%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,12%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,84%
  • Beassemda Lydie : 0,24%
  • Théophile Yombombé : 0,03%

Commune du 2ème arrondissement

Taux de participation : 75,60%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,26%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,17%
  • Théophile Bongoro : 0,18%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,18%
  • Beassemda Lydie : 0,25%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Commune du 3ème arrondissement

Taux de participation : 68,41%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 94,06%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,50%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,77%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,43%
  • Théophile Bongoro : 0,25%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,96%
  • Beassemda Lydie : 0,90%
  • Théophile Yombombé : 0,11%

 

Commune du 4ème arrondissement

Taux de participation : 87,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,54%
  • Idriss Déby Itno : 96,83%
  • Saleh Kebzabo : 0,84%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,19%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,28%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,26%
  • Théophile Bongoro : 0,26%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,58%
  • Beassemda Lydie : 0,18%
  • Théophile Yombombé : 0,04%

Commune du 6ème arrondissement

Taux de participation : 34,43%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 3,05%
  • Idriss Déby Itno : 72,23%
  • Saleh Kebzabo : 2,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 2,38%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,98%
  • Théophile Bongoro : 0,98%
  • Pahimi Padacké Albert : 14,17%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,50%

Commune du 7ème arrondissement

Taux de participation : 35,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,08%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 2,34%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,21%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 3,46%
  • Yorongar Ngarlejy : 1,49%
  • Théophile Bongoro : 1,10%
  • Pahimi Padacké Albert : 20,71%
  • Beassemda Lydie : 1,66%
  • Théophile Yombombé : 0,92%

Commune du 8ème arrondissement

Taux de participation : 65,7%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,85%
  • Idriss Déby Itno : 93,68%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,57%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 0,50
  • Pahimi Padacké Albert : 1,43%
  • Beassemda Lydie : 1,52%
  • Théophile Yombombé : 0,13%

 

Dans la Province du Mayo Kebbi Ouest

Dans le Mayo Dallah

Taux de participation : 32,27%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,98%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 4,32%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,04%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,91%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 1,63%
  • Pahimi Padacké Albert : 21, 27%
  • Beassemda Lydie : 3,15%
  • Théophile Yombombé : 0,33%

Dans le Mayo Binder

Taux de participation : 28,38%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,65%
  • Idriss Déby Itno : 76,64%
  • Saleh Kebzabo : 6,36%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,52%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,08%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,38%
  • Théophile Bongoro : 1,38%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,50%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,35%

A Gagal

Taux de participation : 25,44%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 5,76%
  • Idriss Déby Itno : 65,35%
  • Saleh Kebzabo : 3,96%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,10%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,70%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,90%
  • Théophile Bongoro : 2,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 9,87%
  • Beassemda Lydie : 7,52%
  • Théophile Yombombé : 0,96%

Province du Ouaddaï

Département de Ouara

Taux de participation : 69,06%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,34%
  • Idriss Déby Itno : 92,72%
  • Saleh Kebzabo : 0,39%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,79%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,46%
  • Théophile Bongoro : 0,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,0%
  • Beassemda Lydie : 2,22%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Assongha

Taux de participation : 74,75%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,38%
  • Idriss Déby Itno : 84,66%
  • Saleh Kebzabo : 1,13%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,15%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,42%
  • Théophile Bongoro : 0,41%
  • Pahimi Padacké Albert : 7,37%
  • Beassemda Lydie : 2,71%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Abgoudam

Taux de participation : 92,07%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 2,01%
  • Idriss Déby Itno : 89,78%
  • Saleh Kebzabo : 0,87%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,03%
  • Théophile Bongoro : 0,07%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,64%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,02%

Département de Djourf Al Ahmar

Taux de participation : 77,14%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,77%
  • Idriss Déby Itno : 91,96%
  • Saleh Kebzabo : 1,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,30%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,23%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,21%
  • Théophile Bongoro : 0,34%
  • Pahimi Padacké Albert : 3,07%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Province du Kanem

Département du Kanem

Taux de participation : 92,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,01%
  • Idriss Déby Itno : 99,33%
  • Saleh Kebzabo : 0,01
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,01%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02%
  • Théophile Bongoro : 0,01%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,19%
  • Beassemda Lydie : 0,42%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Nord Kanem

Taux de participation : 88,73%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,09%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,92%
  • Beassemda Lydie : 1,09%
  • Théophile Yombombé : 0,14%

Département du Sud Kanem

Taux de participation : 82,95%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,15
  • Idriss Déby Itno : 93,27%
  • Saleh Kebzabo : 0,26%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,33%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,16%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,24%
  • Théophile Bongoro : 0,30%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,76%
  • Beassemda Lydie : 2,37%
  • Théophile Yombombé : 0,16%

Province du Barh El Ghazal

Département du Barh El Ghazal Nord

Taux de participation : 72,34%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,52%
  • Saleh Kebzabo : 0,2%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,11%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,2%
  • Théophile Bongoro : 0,00%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,30%
  • Beassemda Lydie : 0,01%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Ouest

Taux de participation : 63,81%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,04%
  • Saleh Kebzabo : 0,01%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,51%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,05%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02
  • Théophile Bongoro : 0,05%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,29%
  • Beassemda Lydie : 0,04%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Sud

Taux de participation : 60,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 97,90%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,06%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,03%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,01%
  • Théophile Bongoro : 0,03%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,20%
  • Beassemda Lydie : 0,61%
  • Théophile Yombombé : 0,61%

Département de Kleta

Taux de participation : 80,17%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 94,87%
  • Saleh Kebzabo : 0,00%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,00%
  • Théophile Bongoro : 1,91%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,41%
  • Beassemda Lydie : 2,81%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Tchad : les bavures policières dans les établissements scolaires inquiètent le parti CDF

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), dénonce une atteinte au système éducatif tchadien. Le partit s’oppose à l’usage de la force et des gaz lacrymogènes dans les établissements scolaires

La réaction de cette formation politique contenue dans un communiqué du 15 avril 2021, fait suite à la dispersion des élèves de l’école Belle-vue de N’Djamena par des gaz lacrymogènes. La convention pense que : « le gouvernement du Tchad a franchi un nouveau palier dans son offensive pour la promotion de l’ignorance en livrant une guerre sans merci au système éducatif ».

D’après Noubatessem Jonathan Boguyanan, secrétaire du parti, rien n’explique le fait qu’ : «un gouvernement responsable, censé protéger les citoyens, envoie des forces de l’ordre gazer les plus faibles d’entre nous : des enfants en train d’étudier dans les salles de classe le 14-04-2021, à l’école de Belle-vue de Moursal à N’Djamena ».

Pour rappel, les faits se sont produits suite à  l’interdiction de la manifestation des jeunes diplômés sans-emplois.  « formés pour éduquer ces mêmes enfants traumatisés  et laissés sur les carreaux à cause d’une politique basée sur le détournement de biens qui auraient permis de créer de l’emploi et améliorer la vie sociale »

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme regrette que : « tous ces faits se déroulent sur le fond de délitement général du système éducatif avec une baisse général de niveau, un manque criard de matériels didactiques et d’infrastructures, de programmes mal agencés, un déficit entretenu en enseignants qualifiés, des grèves à répétition »

Le parti invite le régime à montrer plus de volonté pour le relèvement du système éducatif en se basant sur les résolutions pertinentes des états généraux de l’éducation et du rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif.

Tchad : la CTDDH exige la libération sans délais du coordonnateur de la CONAJEPT

Dans son communiqué de presse relayé ce 14 avril 2021, La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) a déploré le maintien en garde à vue de Mahamat Oumar Ibrahim, coordonnateur du CONAJEPT

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) est extrêmement préoccupée par le maintien en détention du Coordonnateur de la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le Développement au Tchad (CONAJEPT) Mahamat Oumar Ibrahim arrêté le 08 Avril 2021 au siège du PSF est maintenu arbitrairement en détention alors que tous les camarades arrêtés avec lui avaient été tous libérés.

La CTDDH estime que le maintien en détention est gratuit et sans fondement.

La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) exige la libération sans délais de ce jeune qui avait déjà connu les geôles du pouvoir MPS il n’y a pas longtemps à cause de son engagement patriotique et citoyen contre l’injustice érigée en système de gouvernance.

La CTDDH rendra le gouvernement tchadien responsable d’une éventuelle atteinte à son intégrité physique.

Le Tchad enregistre près de 2000 nouveaux réfugiés soudanais

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé le 13 février 2021, l’entrée de 1860 réfugiés soudanais sur le sol tchadien. La déclaration a été au cours d’un point de presse

Ces réfugiés ont fui les conflits sanglants en cours dans le Darfour. Ils ont traversé la frontière pour se retrouver au Tchad. Notamment dans la province du Ouaddaï. Le porte-parole du HCR, Babar Baloch a tenu à préciser que ces affrontements intercommunautaires ont déjà causé 144 morts et 230 blessés.

Le HCR indique que ces personnes ayant trouvé refuge au Tchad, sont majoritairement, des femmes, des enfants et des personnes âgées. L’organisation onusienne confie que certains de ces réfugiés ont été déplacés à plusieurs reprises pendant les affrontements de l’année dernière et en janvier 2021.

Les équipes du HCR déplorent les conditions désastreuses. Elles font savoir que Les familles déplacées vivent en plein air ou ont trouvé abri à l’ombre sous des arbres ou dans des abris de fortune. Elles n’ont quasiment aucune protection contre les éléments dans une région où la température peut atteindre 40 degrés Celsius durant la journée. Les besoins en nourriture et en eau sont également pressants.

La priorité est de relocaliser les réfugiés dans un endroit plus sûr où ils peuvent bénéficier d’une assistance vitale et de l’accès aux soins de santé, et où des mesures de quarantaine contre le Covid-19 peuvent être mises en œuvre, note le HCR qui précise que : «  la province du Ouaddaï accueille déjà 145 000 réfugiés soudanais », et qu’il faudrait s’attendre à ce que l’afflux se poursuive si « la sécurité n’est pas rapidement rétablie au Darfour ».

Les Etats-Unis se prononce sur la présidentielle au Tchad

L’ambassade des États-Unis à N’Djamena au Tchad invite le gouvernement à respecter le droit des citoyens tchadiens à exprimer ouvertement leurs griefs. Cette sortie fait suite à la présidentielle du 11 avril dernier

 

L’information est contenue dans un communiqué de presse de l’ambassade des Etats-Unis au Tchad. Il est mentionné dans la note que : « Les États-Unis soutiennent les aspirations du peuple tchadien à un avenir démocratique, prospère et pacifique ».

L’ambassade des États-Unis à N’Djamena a souligné son engagement envers le processus démocratique en déployant des observateurs électoraux accrédités pour assister au processus de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.

« Alors que les institutions électorales compilent les résultats, l’Ambassade appelle les autorités à conduire le processus de manière transparente et équitable. », indique le communiqué. Les Etats-Unis dont savoir qu’ils encouragent : « toutes les parties à traiter leurs griefs de manière pacifique, conformément à la Constitution et aux lois du Tchad, dès maintenant et jusqu’à la certification des résultats finaux par la Cour suprême le 15 mai. »  « Nous appelons le gouvernement à respecter le droit des citoyens tchadiens à exprimer ouvertement leurs griefs, notamment par des manifestations pacifiques, comme le garantissent la Constitution tchadienne et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance », poursuit le communiqué

Les Etats-Unis confient qu’en tant que partenaire démocratique du Tchad, ils travaillent ensemble pour atteindre les objectifs mutuels de paix, de sécurité et d’amélioration de la vie de nos citoyens

 

Tchad : les observateurs de l’UA, la CEEAC et l’OCI présentent le rapport de la présidentielle

Ces trois observateurs internationaux ont présenté lors d’une conférence de presse, organisé le 13 avril 2021, leur rapport de la campagne électorale et du déroulement du vote le 11 avril 2021

 

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont rendu public, le rapport du travail effectué pendant l’élection présidentielle du 11 avril 2021 au Tchad. Ces institutions ont également fait des recommandations au gouvernement tchadien et à l’organe en charge des élections au Tchad.

Les observateurs ont reconnu que, la campagne électorale a été entachée par le déséquilibre entre les candidats. Les moyens de communications et l’occupation de l’espace public n’étaient pas proportionnels. Le rapport a également fait mention des tensions politiques enregistrées durant le processus. Ils présentent d’une part, les acteurs politiques qui sans cesse, ont appelé au boycott du scrutin et d’autre part ceux qui insistaient sur l’organisation de la présidentielle. Toutefois, l’UA, la CEEAC et l’OCI, admettent que le vote s’est déroulé dans un climat de paix et de sécurité. Bien que la société civile était divisée sur la question du boycott ou de l’organisation de l’élection.

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), font savoir que  certains bureaux de vote n’ont pas respecté des horaires d’ouverture et de fermeture à cause des soucis logistiques et des ressources humaines.

Les recommandations formulées par ces observateurs internationaux sont entre autres :

  • Au gouvernement : maintenir et renforcer le dialogue politique
  • A la CENI : améliorer l’organisation du vote des forces de défense et de sécurité ; la procédure de vote des nomades, faciliter et améliorer l’observation du vote des forces de défense et de sécurité, renforcer les capacités des agents électoraux dans la maîtrise des procédures électorales, impliquer suffisamment les organisations de la société civile nationale dans le processus électoral, intensifier les actions d’éducation civique et électorale, renforcer la participation des femmes à toutes les phases du processus électoral
  • Aux candidats : veiller au bon déroulement de la suite du processus, notamment au respect du verdict des urnes et de la voie légale en cas des contestations
  • A la société civile : continuer la mobilisation de la population dans l’appropriation de la vie politique du pays
  • Aux partenaires techniques : d’appuyer les acteurs impliqués dans le processus électoral pour renforcer la participation électorale et l’organisation matérielle des élections.

 

Tchad : l’UNDR se dit fière des tchadiens qui ont boycotté l’élection présidentielle

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), estime que le boycott de la présidentielle du 11 avril 2021 a atteint le résultat escompté. Le parti exhorte les populations à rester souder pour les prochaines échéances

 

 

Dans le communiqué de presse signé le 13 avril 2021 par Laring Baou, secrétaire nationale à la communication de l’UNDR, le parti se réjoui du : « boycott massif de la pseudo-élection présidentielle par les Tchadiens. Le peuple tchadien a répondu de façon éloquente à Deby qui a répété pendant la campagne qu’il est venu au pouvoir par les armes et qu’il ne va pas quitter par les urnes ». Le parti se félicite d’avoir contribué à la réussite du boycott, avec les autres forces vives de la Nation

Deux semaines avant le vote, le Bureau exécutif dudit parti a déployé ses équipes dans les provinces du pays, pour sensibiliser la population afin de ne pas voter. Cette formation politique regrette que : « les ténors du régime et de la CENI se mentent à eux-mêmes en déclarant honteusement la réussite du scrutin alors que le monde entier a observé le rejet total de tour le  processus électoral »

«  Nous ne serons pas surpris par de faux résultats concoctés par la Ceni et la Cour Suprême, chargées d’amplifier et de valider la fraude », déclare le secrétaire à la communication et aux nouvelles technologies de l’UNDR. Pour lui, le peuple tchadien s’est exprimé, le reste n’est que balivernes. « Deby devrait tirer les conséquences de ce rejet total de sa personne et de son parti », laisse-t-il entendre

L’UNDR réclame : « la libération pure et simple des personnes arrêtées le jour du vote », révèle le communiqué. Le parti invite également les forces vives, à poursuivre la lutte dans la cohésion et la détermination pour : « mettre fin à un régime antisocial, honni et vomi par le peuple ».

Covid-19 : l’Afrique atteint quatre millions de cas (CDC)

Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) a déclaré que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Afrique a atteint 4.350.512 à la date du lundi 12 avril.Le nombre de décès dus à la pandémie s’élève quant à lui 115.765, tandis que 3.906.408 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et l’Égypte figurent parmi les pays africains les plus touchés par la pandémie, indique le CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré 1.558.458 cas de Covid-19, soit le plus grand nombre de cas parmi les pays africains, suivie du Maroc avec 502.102 cas et de la Tunisie avec 271.861 cas, note-t-on.

Les pays africains ont reçu jusqu’à présent plus de 33,8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 provenant de différentes sources, principalement de l’initiative Covax et d’accords bilatéraux extérieurs.

Le CDC est une institution technique spécialisée de l’Union africaine qui soutient les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la surveillance, la réponse aux urgences, la prévention et le contrôle des maladies.

Tchad : les rebelles détruisent trois hélicoptères de l’armée et mettent la France en garde contre l’ingérence

Les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde du Tchad (FACT) ont fait savoir ce 13 avril 2021, dans un communiqué,  qu’ils ont détruit un troisième hélicoptère de l’armée tchadienne dans la soirée d’hier

 

Le FACT indique également qu’il a fait battre en retrait les équipes de l’armée tchadienne dans la région du Tibesti. Il invite la France à : « respecter sa neutralité axiologique afin de ne pas mettre nos relations dans l’embarras. »

Ces activistes estiment que, la république française, pays des droits de l’Homme et à l’origine de la déclaration universelle des droits de l’Homme, doit soutenir la lutte pour l’alternance et la concorde au Tchad qui est un droit fondamental pour les tchadiens, devrait les accompagner dans leur lutte.

Le FACT met également en garde la France : « nous ne pouvons plus tolérer ces manœuvres qui pourraient être très lourde de conséquences ». « Nous rappelons que le survol de nos positions par l’aviation française, même s’il ne s’agit pas des vols de reconnaissance, pourrait être interprété comme un soutien au dictateur en difficulté », poursuit le communiqué.

Le coordonnateur politique chargé de la communication, laisse entendre que l’ingérence de la France nuirait gravement aux : « relations déjà très mises à mal ces dernières décennies ». Il regrette qu’après chaque passage de l’aviation française : « l’armée de l’air bombarde la population.

Le FACT invite les soldats, officiers qui sont encore dans l’armée à déposer les armes conformément au serment qui les engage à protéger leurs compatriotes contre : « cette dictature implacable ».