Prison d’Abéché : 2 prisonniers trouvent la mort lors d’une mutinerie

Ce lundi 07 octobre 2019, il y a eu des échange des coups de feu entre les forces de sécurité et les détenus à la prison d’Abéché.

Au moins 2 détenus tués et 11 autres blessés, c’est le bilan donné par une source judiciaire suite à la mutinerie qui a eu lieu le 07 octobre dans une prison à Abéché, dans l’est du Tchad. Il a fallu plusieurs heures à l’armée pour en reprendre le contrôle.

La mutinerie a commencé vers 9h30 (heure locale), et des coups de feu ont été entendus. Des témoins racontent que ces coups de feu ont été tirés par les forces de sécurité, mais également par des détenus à l’intérieur de la prison.

« Au total, on a entendu une vingtaine de coups de feu venus des deux côtés. Les militaires tirent ainsi que les prisonniers. Les militaires n’arrivent pas à maîtriser la situation », ajoute un témoin.

L’armée a été vite déployée et est parvenue à reprendre le contrôle de la maison d’arrêt au bout de plusieurs heures. Des détenus auraient également déclenché un incendie, peut-être un feu de poubelles, pour ajouter à la confusion. Cela aurait permis à quelques-uns de s’évader. Les évasions sont monnaie courante à la maison d’arrêt d’Abéché, où les prisonniers se plaignent souvent de leurs conditions de détention.

Tchad : Idriss Deby rend un dernier hommage à Mahamat Abdoulaye Senoussi

Le président de la République a prononcé une Fathia ce samedi 05 octobre 2019, en la mémoire de son ex-conseiller Mahamat Abdoulaye Senoussi décédé.

Idriss Déby était à Biltine ce samedi 05 octobre où il a rendu un hommage Mahamat Abdoulaye Senoussi, qui a été son conseiller. Le chef de l’Etat a prononcé une Fathia pour le repos de l’âme du décédé.

Mahamat Abdoulaye Senoussi a été enterré dimanche matin du 06 octobre au cimetière de Lamadji. Cet ex-ambassadeur du Tchad en Allemagne et ancien conseillé à la Présidence de la République est mort vendredi en France des suites d’une maladie. Son corps a été rapatrié samedi de la France

Tchad : de possibles affrontements dans la province de Tibesti

Selon la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme, des affrontements sont en cours dans cette province, au nord du pays.

Ces affrontements opposeraient l’armée tchadienne régulière à un comité d’autodéfense. Ils auraient démarré en milieu de semaine dernière à proximité de Miski. Ce comité est un groupe armé créé par les habitants au lendemain de la découverte des gisements d’or dans la zone. Une information que démentent les autorités à Ndjamena. Selon le ministère de la sécurité, il n’y a pas de groupes armés sur place.

Selon les indications données par Molly Sougui, ancien sous-préfet de Miski,  après le début du blocus opéré par l’armée tchadienne il y a près d’un an, des habitants de la zone de Miski dans la province du Tibesti avaient entamé des négociations. Actuellement en France, il reste tout de même le coordinateur d’un groupe d’autodéfense local.

Il n’y a pas d’affrontements, assure le ministre de la Sécurité. L’armée est effectivement sur place, poursuit Abali Sala, mais son rôle est seulement de lutter contre l’orpaillage illégal. « Nous avons commencé depuis le début de l’année des opérations avec pour objectif de mettre de l’ordre. Nous avons certainement rencontré des bandes organisées qui exploitaient l’or illégalement. »

La Convention tchadienne des droits de l’homme dans un communiqué, se dit inquiète face à la situation. Notons tout de même que l’association n’a établi aucun bilan.

Tchad: le gouvernement règlement la pratique de la diya

Une circulaire interministérielle a été signée, le 4 octobre à Abéché, pour réglementer la pratique de la diya, compensation financière versée par l’auteur d’un crime à la famille de la victime.

Cette décision des autorités a été prise lors de la conférence des gouverneurs. Si les autorités entendent lutter contre l’impunité qu’engendre cette pratique, le milieu judiciaire évoque plutôt un effet d’annonce.

« La diya ne doit pas remplacer les poursuites pénales », stipule la circulaire cosignée par trois ministres, qui fait office de rappel à l’ordre pour Djimet Arabi, ministre de la Justice. Car selon lui, cette compensation financière a entraîné ces dernières années une hausse de l’impunité au Tchad.

« Les gens comptabilisent les morts de part et d’autre, ils paient la diya. Ils entravent toute poursuite pénale contre l’auteur de ces meurtres. C’est une situation inacceptable, qui se fait contre les textes de la République. Et cette situation doit absolument cesser. »

Mise en application

De son côté, le milieu judiciaire salue cette décision. Mais questionne sa mise en application. Explications de maître Athanase Mbaigangnon, président de l’ordre des avocats du Tchad.

« La coutume est plus forte que la justice au Tchad. Pour un assassinat, on vous impose 100 chameaux, et que sais-je encore. Il est temps que l’exécutif cesse de s’immiscer dans le judiciaire et mette à la disposition des juges les ressources nécessaires, tant matérielles que financières, pour faire échec à cette pratique de la diya. »

Au Tchad, la diya représente souvent plusieurs millions de francs CFA. Des sommes considérables qui, selon les autorités, ont provoqué ces derniers mois une augmentation des représailles pour non-paiement de la compensation.

Tchad : journée mondiale de l’enseignant sous fond de revendications

Les enseignants tchadiens de concert avec la communauté internationale, ont célébré leur journée mondiale le 05 octobre 2019. C’était aussi pour eux l’occasion exprimer leurs frustrations.

Samedi 05 octobre 2019, les enseignants tchadiens comme ceux du monde ont fêté la journée qui leurs est réservée. Une occasion pour les syndicats de professeurs et instituteurs de formuler leurs revendications. Il faut le dire, depuis trois ans, les salaires des agents de l’État ont été amputés en raison de la crise que traverse le pays.

« Restaurer l’intégralité des salaires de tous les fonctionnaires avec rappel de tous les effets financiers, des avancements et reclassements. », a formulé le syndicat des enseignants du Tchad.

Les fonctionnaires depuis trois ans, ont perdu la moitié de ce qu’ils percevaient, des montants composés essentiellement d’indemnités. Après de longues grèves, le gouvernement a négocié et obtenu une trêve avec des promesses qui n’ont pas été respectées. Les syndicats menacent de grever à nouveau.

« Monsieur le ministre, nous vous donnons un mois de grâce. À la fin du mois d’octobre, nous allons vous prononcer la séparation de corps pour atteindre le divorce. », a averti Ngartoïde Blaise, président du syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : un employé de maison séquestré par son patron

Le chef de famille dans laquelle travaillait le jeune homme, accuse son « domestique » de lui avoir dérobé la somme de 30.000 FCFA.

L’histoire s’est déroulée à Moundou, plus précisément au quartier Dombao. Un jeune homme a été torturé puis enfermé dans une chambre pendant quatre jours. L’employé raconte que son  patron lui aurait donné du linge à laver un matin.

Quelques heures plus tard, le patron est revenu réclamer 30.000 Francs qu’il aurait selon lui oublié dans la poche d’un de ces vêtements. Le garçon dit n’avoir trouvé aucune somme d’argent dans les poches de son patron. Une version que le patron ne partage, lui, croit le contraire et est certain.

Le jeune employé a subi des tortures physiques et fut enfermé pendant quatre jours au domicile dudit patron. Pour que son fils soit libéré, le père a dû rembourser la somme de 30.000 dont on accusait son fils d’avoir volé.

Au Tchad, des histoires similaires sont légion. Des garçons de ménage sont régulièrement, mais n’osent pas se plaindre. Une situation à laquelle les autorités locales devaient se pencher. Il y a lieu de voir comment encadrer ce secteur d’activité.

Tchad : Idriss Deby ouvre la 4ème conférence des gouverneurs

Le président de la république a ouvert la 4ème conférence des gouverneurs à Abéché, capitale de la province du Ouaddaï.

L’évènement se tient depuis jeudi 03 octobre à Abéché. Le choix de la ville n’est pas anodin. C’est du moins ce qu’a fait savoir le chef de l’Etat tchadien. « Cela dénote de la gravité des évènements qui s’y déroulent ainsi que dans les autres provinces », précise le Président Idriss Déby à l’ouverture de la conférence ce 3 octobre.

Les activités qui se sont terminées très tard jeudi, se poursuivent ce vendredi. A la fin de ces assisses, plusieurs résolutions attendues.

CAN 2021: 20 Sao convoqués pour affronter le Liberia

Dans le cadre du tour préliminaire de la CAN 2021, le nouveau sélectionneur du Tchad, Emmanuel Trégoat, a convoqué 20 joueurs pour la rencontre contre le Liberia.

Les 20 Sao convoqués :

Gardiens de but : Adoum Deffallah (Elect Sport), Serge Diguel (Unisport, Cameroun), Adoassou Matthieu (Ascot).

Défenseurs : Seid Béchir (Elect Sport), Ninga Ndonane (Ascot), Collyns Ambassa (Seattle Sounders U23, Etats-Unis), Madtoingué Constant (AS Cor), Beadoum Monde (Coton Sport, Cameroun), Abaya César (Sonidep, Niger).

Milieux de terrain : Otodjimbaye Roméo (Union Douala, Cameroun), Mahamat Azarack (Créteil, France), Eric Mbangossoum (Future King, Guinée équatoriale), Brahim Ngarhoudal (Elect Sport), Nassar Eliot Koulelengar.

Attaquants : Ezechiel Ndouassel (Persib Bandoung, Indonésie), Marius Mouandjilmadji (FC Porto, Portugal), Minga Edgard, Bakhit Djibrine (Foullah Edifice), Casimir Ninga (Angers, France), Karl Max Barthélémy (Semeng Padang, Indonésie).

Nécrologie : Mahamat Abdoulaye Senoussi est mort

L’ex-ambassadeur et conseillé du président de la république Mahamat Abdoulaye Senoussi est décédé ce vendredi matin à Paris, des suites d’une maladie.

Mahamat Abdoulaye est mort à Paris, capitale française où il suivait un traitement. Le 18 avril dernier, par un décret présidentiel,  il a été nommé gouverneur de la province du Batha. Mais il n’avait pas pris fonction à cause de son état de santé fragilisé par la maladie.

Pour Rappel, Il a été ambassadeur du Tchad en Allemagne et pendant plusieurs années, il a occupé le poste de conseiller du président de la République Idriss Déby.

Tchad : les législatives auront lieu au 1er trimestre 2020

C’est l’annonce qu’a faite le président de la Commission nationale électorale indépendante (Céni), Dr Kodi Mahamat lors du point de presse qu’il a animé ce 3 octobre.

La Céni annonce la tenue des législatives au premier trimestre 2020. C’est ce jeudi 03 octobre 2019, que le président de la Céni, le Dr Kodi Mahamat a annoncé que les élections législatives se dérouleront au premier trimestre 2020.

Initialement annoncées pour fin 2019, c’est finalement au premier trimestre 2020 que cette échéance tant attendue aura lieu. « Nous projetons l’horizon temporel réaliste pour l’organisation attendue des législatives au premier trimestre 2020 », a déclaré Dr Kodi Mahamat Bam.