Tchad : le Parc National de Zakouma, classé parmi les endroits les plus beaux au monde

 Le Parc National de Zakouma au Tchad a été désigné comme l’un des endroits les plus agréables du monde en 2019 par le Time Magazine.

Time Magazine a publié sa deuxième liste annuelle des endroits les plus agréables du Monde dénommée « World Greatest Places 2019 ». Le Parc National de Zakouma figure dans la liste World Greatest Places 2019.

Un choix qui s’opère selon les critères d’évaluation des milliers de propositions sur la base de la qualité, l’originalité, la durabilité, l’innovation et l’influence. Les experts ont sélectionné le parc Zakouma comme étant une des nouvelles et nouvellement remarquables destinations à travers le monde.

Le parc Zakouma représente l’une des plus grandes réussites de l’histoire de la conservation sur le continent, ayant été transformé en un parc sûr et prospère depuis 2010, sous la gestion de l’organisation de conservation à but non lucratif African Parks en partenariat avec le gouvernement tchadien.

« Au cours de neuf ans, nous avons travaillé avec le gouvernement tchadien et les communautés locales pour réorganiser la sécurité et restaurer le parc. Nous avons pu réduire considérablement les activités illégales dans et autour de la zone, favorisant la stabilité et des opportunités bénéfiques tant pour les humains que pour la faune sauvage, » explique Leon Lamprecht, Directeur Général de l’écosystème du Grand Zakouma.

« Nous sommes extrêmement fiers de cette reconnaissance venant de TIME Magazine – ceci témoigne des progrès enregistrés avec l’aide de nos partenaires. Le parc Zakouma est reconnu pour la diversité et l’abondance de sa faune sauvage de même que l’histoire de sa revitalisation, faisant de celui-ci une destination de merveilles naturelles emblématiques pour les gens du monde et de la région ».

Situé entre le désert du Sahara et les régions fertiles des forêts tropicales d’Afrique Centrale, le Parc National de Zakouma est un désert Soudano-Sahélien unique qui abrite quelques-unes des plus importantes populations des espèces sauvages d’Afrique centrale et de l’ouest. On peut y compter des lions, des girafes de kordofan et la plus grande population d’éléphants du pays, qui connait une croissance pour la première fois depuis des décennies après avoir été réduite à près de 95% due au braconnage répandu entre l’année 2002 et 2010.

Désormais, les communautés locales tirent des bénéfices directs à long terme, étant donné que le parc Zakouma est le plus gros employeur de la région. Dix-huit écoles ont été construites et soutenues afin d’offrir des opportunités d’apprentissage et d’éducation à plus de 6 000 enfants. Grâce aux progrès remarquables enregistrés, le nombre de touristes a augmenté de manière constante permettant au parc et à la communauté locale d’en tirer des recettes.

Le parc Zakouma offre une expérience exceptionnelle en milieu sauvage couplée d’une variété d’options d’hébergement magnifiques parmi lesquelles : le classique Camp Tinga, situé au bord de la rivière Salamat ; le luxueux Camp Nomade, érigé dans la principale zone d’observation de la faune en saison sèche au parc Zakouma ; et, le Camp Salamat, perché sur le plus beau segment de la rivière Salamat. En plus d’être classé par le TIME comme un des endroits les plus agréables du monde en 2019, le parc a été mentionné parmi le top des destinations de voyage par des publications internationales de renom dont le New York Times,  Wanderlust et The Robb Report.

Moundou : un incendie ravage des bureaux administratifs

Plusieurs bureaux de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), ont volé en fumée dans la nuit du 28 au 29 août 2019.

Il est 21h, lorsque le vigile constate que la fumée s’échappe du bureau du chef de zone de l’agence. Il a cherché de l’aide auprès de ses collègues et avec l’intervention de la police qui patrouillait la zone, ils ont tenté d’éteindre l’incendie en vain. Mais les flammes se sont rapidement propagées. Il a fallu l’intervention musclée des sapeurs-pompiers de l’aéroport international de Moundou pour venir à bout de l’incendie.

Les autorités alertées, ont fait une descente sur les lieux. Les bureaux du chef de zone, de la secrétaire, du comptable et la salle des archives ont volé en fumée. L’origine de l’incendie reste encore inconnue mais une enquête est en cours pour déterminer l’origine exacte de l’incendie.

Conflits intercommunautaires : vers la mise en place d’un cadre élargi de veille

Le secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement (ADHET), Abba Daoud Nandjede exhorte les différentes communautés au calme.

Face aux violences intercommunautaires dont font face certaines communautés tchadiennes, Abba Daoud Nandjede a tenu un point de presse, mercredi 28 aout. Le secrétaire général d’ADHET est revenu sur la mesure de l’Etat d’urgence décrétée par le président le de la république Idriss Deby Itno.

L’ADHET par la voix de son secrétaire, appelle le gouvernement à « plus de diligence dans la mise en œuvre de l’état d’urgence pour ne pas compromettre les droits de l’Homme et les libertés, et à lancer une consultation nationale d’acteurs et de protagonistes en s’ouvrant aux propositions devant contribuer à la recherche des solutions liées à cette crise. »

L’ONG exhorte aussi les différentes communautés au calme et au respect du caractère sacré de la vie humaine, à l’acceptation des différences socioculturelles, ethniques et religieuses, ainsi qu’à l’unité, à la cohabitation et à la paix.

Abba Daoud Nandjede, au cours de point de presse a tenu à annoncer que l’ADHET procèdera à « la mise en place des Cadres élargis de veille, de prévention et de gestion pacifique des conflits dans les terroirs aux prises avec les problèmes caractéristiques de changements climatiques et aux conflits. »

« Tout temps, on laisse se couver, se développer et s’éclater une situation évitable et gérable. Et de façon surprenante, on revient à la charge pour s’en étonner de sa survenance et s’activer inutilement après qu’il y ait mort d’homme pour agir. Or, les autorités administratives ont les moyens et les capacités de prévenir et d’éviter que de tels évènements se produisent. Mais laisser-faire pour ensuite revenir dans une attitude de médecin après la mort est tout simplement scandaleux et criminels », explique Abba Daoud Nandjede.

Hydrocarbure : Swissaid publie un rapport qui accable la famille Deby

L’ONG internationale a rendu public les résultats de son étude sur les activités au Tchad de la multinationale Glencore, qui bénéficie d’un contrat exclusif avec l’Etat en matière de négoce de l’or noir.

«TCHAD S.A : un clan familial corrompu, les milliards de Glencore et la responsabilité de la Suisse». Le titre de l’étude donne de prime à bord les principales conclusions du document. Conclusions qui ont été tirées selon Swissaid, d’une analyse des revenus générés de l’exploitation du pétrole par le Tchad. Également par des pratiques présumées peu orthodoxes qui ont cours entre la multinationale suisse et la famille d’Idriss Déby.

Ce rapport montre selon l’ONG, que  «le manque de transparence dans le négoce de pétrole entre Glencore et le gouvernement corrompu de ce pays d’Afrique centrale empêche la population de bénéficier des richesses des ressources naturelles de son pays». Le document publié par l’ONG Swissaid, dresse une analyse sur l’industrie pétrolifère tchadienne qui a débuté en 2003, ainsi que l’évolution et la destination des revenus tirés du pétrole.

Notons que, les revenus issus du business du pétrole avec Glencore représentent deux tiers de tous les revenus pétroliers du Tchad.

Eliminatoires de la coupe du monde 2022 : Emmanuel Tregoat dévoile les noms des 24 joueurs

Le Tchad rencontrera le Soudan le 05 septembre prochain à N’Djamena, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale tchadienne, Emmanuel Tregoat, a tenu une conférence de presse ce jeudi matin à N’Djamena, après la signature de son contrat avec la fédération tchadienne de football association (FTFA). Au cours de celle-ci, Emmanuel Tregoat a parlé de son retour au sein de l’équipe nationale du Tchad.

Le coach des Sao est conscient du défi qu’il devra relever pendant une année, notamment la qualification du Tchad à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.  Mais avant, il faut affronter le Soudan pour son premier match comptant pour les tours préliminaires de la coupe du monde 2022 qui se tiendra au Qatar.

Ce sont 24 joueurs dont 9 locaux et 15 expatriés qui ont été convoqués. Pour Emmanuel Tregoat, ces joueurs sont « les meilleurs face au timing actuel. »

Liste de joueurs convoqués :

Le Tchad souhaite se faire retirer de la liste noire des Nations-Unies

Le maintien prolongé du pays d’Idriss Deby sur la liste noire des Nations-Unies, a des conséquences sur son économie.

Le gouvernement tchadien souhaite ne plus figurer dans la liste des pays à risque des nations-unies. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zen, a exprimé ce vœu au cours d’une réunion avec le Bureau du système des Nations-Unies, qui a eu lieu le 28 août  au Tchad.

« Le Tchad continue par figurer sur la liste des pays à risque des Nations-Unies comme si aucune évolution n’a été enregistrée dans la situation sécuritaire ayant conduit à son inscription sur cette liste noire », a réagi le ministre Chérif Mahamat Zen.

Une situation qui a des conséquences négatives sur l’économie tchadienne. « L’inconvénient majeur à cet égard est la difficulté à mobiliser les investisseurs étrangers dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement 2017-20121. A cela s’ajoute la réticence des touristes », relève Chérif Mahamat Zen.

La rencontre entre le Bureau du système des Nations-Unies et le gouvernement tchadien avait pour objectif de permettre d’expliquer les critères onusiens d’évaluation de la situation sécuritaire.

Les Nations-Unies ont placé le Tchad parmi les pays où son personnel court le risque de menace contre sa sûreté et sa sécurité. Une décision qui est arrivé suite à la situation sécuritaire au Darfour au Soudan et l’incursion des groupes armés au Tchad.

CFTP : les formateurs se recyclent

Soixante-cinq (65) formateurs des centres de formation technique et professionnelle sont en recyclage pour 10 jours à N’Djamena.

Selon les termes de référence justifiant le contexte de la formation, le Tchad fera face à 7 746 000 demandeurs en 2020 contre 11 414 000 en 2030. D’où la nécessité de créer, 2,5 millions d’emplois entre 2020 et 2030 pour éviter de provoquer une instabilité sociale. Parmi ces demandeurs d’emploi, figurent aussi les réfugiés et demandeurs d’asile.

De cette situation, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) s’est investi auprès du gouvernement tchadien en créant neuf centres de formation technique et professionnelle dans les camps des réfugiés. Ces centres pourront à termes relever ces défis et amoindrir ces risques tout en permettant à ces jeunes et adultes d’avoir un métier pour un emploi salarié ou pour un meilleur auto-emploi, justifié le document de référence.

Sous l’initiative du ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, un séminaire de recyclage des formateurs de ces centres financé par l’UNHCR est organisé du 27 août au 6 septembre à N’Djamena. 65 formateurs sont concernés.

L’objectif global visé par ce séminaire est de « renforcer les faire-savoirs  par les faire-faire pour l’acquisition des savoir-faire plus conséquents et des savoir-faire-savoir adéquats des formateurs de ces centres. »

Au programme de ce recyclage, des formations de requalification et de perfectionnement des formateurs et de formation à la carte pour ceux qui utiliseraient encore des équipements obsolètes et des méthodes pédagogiques archaïques dans leurs pratiques.

Le représentant de l’UNHCR au Tchad, Mbili Ambaoumba, dans son intervention a salué l’engagement du gouvernement tchadien en faveur de l’éducation et de la formation professionnelle des réfugiés au Tchad notamment en adhérant au Cadre d’action global pour les réfugiés en 2018 et en organisant le séminaire sur la redynamisation du système éducatif en 2014. En ouvrant les travaux, la ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers Chamssal-Houda Abakar Kadadé a exhorté les bénéficiaires de ce séminaire à suivre avec grand intérêt toutes les thématiques afin de les transmettre aux autres.

Tchad : vers la construction des centres de santé des réfugiés

Dans le cadre de son partenariat avec le gouvernement tchadien, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend construire des centres de santé dans les camps de réfugiés du Tchad.

Les crises que vivent les populations des pays voisins du Tchad ont augmenté considérablement le nombre des réfugiés dans ce pays. Et cela n’est pas sans conséquences, surtout sanitaires. Pour appuyer le gouvernement tchadien à faire face à la mauvaise situation sanitaire qui prévaut dans les camps des réfugiés, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend créer des centres de santé dans lesdits camps.

L’annonce de ce projet a fait l’objet d’une séance de travail entre le ministre tchadien de la Santé publique, Pr Mahamoud Youssouf Khayal et le représentant assistant du HCR, Tshilombo Mbav César, ce 26 août 2019.

Ces structures de santé que le HCR veut construire seront équipées en matériel et les professionnels de santé seront également formés pour la prise en charge des réfugiés souffrant d’une pathologie quelconque.

Tshilombo Mbav César a saisi l’occasion pour plaider pour l’intégration de ces centres de santé dans le système de santé du Tchad. Selon lui, « son institution est toujours engagée à accompagner le gouvernement tchadien à travers le ministère de la Santé publique ».

Cet engagement de cette agence onusienne en faveur du gouvernement tchadien et surtout des réfugiés est vivement apprécié par Pr Mahamoud Youssouf Khayal qui déclare que « le gouvernement entend travailler en concertation avec les partenaires humanitaires pour fournir de manière adéquate des services sociaux de base aussi bien aux réfugiés qu’aux communautés hôtes ».

Ce projet est le résultat de la coopération que tissent le gouvernement tchadien et cette agence des Nations-Unies.

Tchad : vers une assistance des victimes des inondations dans les provinces du nord

La situation des inondations dans les villes de Fada, Kalait et Ati a fait l’objet de la réunion hebdomadaire du ministère de la Santé publique ce 27 août.

Présidée par le ministre de la Santé publique, Pr Mahamoud Youssof Khayal, la réunion hebdomadaire a vu la présence des partenaires techniques et financiers et les cadres dudit ministère.

La situation des inondations des localités de Fada, de Kalait et d’Ati a été au centre de débat. Dans ses propos liminaires, le ministre de la Santé publique a indiqué que le Tchad traverse cette année une période hivernale exceptionnelle avec des adverses qui ont causé des inondations dans beaucoup de régions dont les plus dommageables sont celles du Tibesti à Fada, de l’Ennedi à Kalait et du Batha à Ati.

Selon lui, toutes ces inondations se sont soldées par des pertes importantes des biens et surtout des pertes humaines, des maisons écroulées.

Face à cette catastrophe naturelle qui n’est autre qu’une situation d’urgence, nous devons apporter les réponses adéquates et en ce qui concerne le secteur de la santé, a souligné le ministre de la Santé publique.

Des mesures d’urgence

  • Il serait urgent de doter les formations sanitaires en médicaments et autres intrants d’urgence en vue de faire face aux blessés et malades notamment antipaludéens. Reconstituer leurs stocks détruits ;
  • Protéger les personnes qui ont perdu leurs habitats et qui vivent en plein air et leur fournir des tentes et des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée ;
  • Les partenaires présents à cette rencontre se sont unanimement engagés à venir au secours de ces populations sinistrées par le biais du ministère de la Santé publique.
  • Une réunion de concertation des partenaires aura lieu demain 28 août pour évaluer les besoins d’urgence et pouvoir agir promptement.
  • Une mission d’évaluation sera envoyée dans ces régions pour travailler les équipes qui sont sur le terrain.