Hydrocarbure : Swissaid publie un rapport qui accable la famille Deby

L’ONG internationale a rendu public les résultats de son étude sur les activités au Tchad de la multinationale Glencore, qui bénéficie d’un contrat exclusif avec l’Etat en matière de négoce de l’or noir.

«TCHAD S.A : un clan familial corrompu, les milliards de Glencore et la responsabilité de la Suisse». Le titre de l’étude donne de prime à bord les principales conclusions du document. Conclusions qui ont été tirées selon Swissaid, d’une analyse des revenus générés de l’exploitation du pétrole par le Tchad. Également par des pratiques présumées peu orthodoxes qui ont cours entre la multinationale suisse et la famille d’Idriss Déby.

Ce rapport montre selon l’ONG, que  «le manque de transparence dans le négoce de pétrole entre Glencore et le gouvernement corrompu de ce pays d’Afrique centrale empêche la population de bénéficier des richesses des ressources naturelles de son pays». Le document publié par l’ONG Swissaid, dresse une analyse sur l’industrie pétrolifère tchadienne qui a débuté en 2003, ainsi que l’évolution et la destination des revenus tirés du pétrole.

Notons que, les revenus issus du business du pétrole avec Glencore représentent deux tiers de tous les revenus pétroliers du Tchad.

Eliminatoires de la coupe du monde 2022 : Emmanuel Tregoat dévoile les noms des 24 joueurs

Le Tchad rencontrera le Soudan le 05 septembre prochain à N’Djamena, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale tchadienne, Emmanuel Tregoat, a tenu une conférence de presse ce jeudi matin à N’Djamena, après la signature de son contrat avec la fédération tchadienne de football association (FTFA). Au cours de celle-ci, Emmanuel Tregoat a parlé de son retour au sein de l’équipe nationale du Tchad.

Le coach des Sao est conscient du défi qu’il devra relever pendant une année, notamment la qualification du Tchad à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.  Mais avant, il faut affronter le Soudan pour son premier match comptant pour les tours préliminaires de la coupe du monde 2022 qui se tiendra au Qatar.

Ce sont 24 joueurs dont 9 locaux et 15 expatriés qui ont été convoqués. Pour Emmanuel Tregoat, ces joueurs sont « les meilleurs face au timing actuel. »

Liste de joueurs convoqués :

Le Tchad souhaite se faire retirer de la liste noire des Nations-Unies

Le maintien prolongé du pays d’Idriss Deby sur la liste noire des Nations-Unies, a des conséquences sur son économie.

Le gouvernement tchadien souhaite ne plus figurer dans la liste des pays à risque des nations-unies. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zen, a exprimé ce vœu au cours d’une réunion avec le Bureau du système des Nations-Unies, qui a eu lieu le 28 août  au Tchad.

« Le Tchad continue par figurer sur la liste des pays à risque des Nations-Unies comme si aucune évolution n’a été enregistrée dans la situation sécuritaire ayant conduit à son inscription sur cette liste noire », a réagi le ministre Chérif Mahamat Zen.

Une situation qui a des conséquences négatives sur l’économie tchadienne. « L’inconvénient majeur à cet égard est la difficulté à mobiliser les investisseurs étrangers dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement 2017-20121. A cela s’ajoute la réticence des touristes », relève Chérif Mahamat Zen.

La rencontre entre le Bureau du système des Nations-Unies et le gouvernement tchadien avait pour objectif de permettre d’expliquer les critères onusiens d’évaluation de la situation sécuritaire.

Les Nations-Unies ont placé le Tchad parmi les pays où son personnel court le risque de menace contre sa sûreté et sa sécurité. Une décision qui est arrivé suite à la situation sécuritaire au Darfour au Soudan et l’incursion des groupes armés au Tchad.

CFTP : les formateurs se recyclent

Soixante-cinq (65) formateurs des centres de formation technique et professionnelle sont en recyclage pour 10 jours à N’Djamena.

Selon les termes de référence justifiant le contexte de la formation, le Tchad fera face à 7 746 000 demandeurs en 2020 contre 11 414 000 en 2030. D’où la nécessité de créer, 2,5 millions d’emplois entre 2020 et 2030 pour éviter de provoquer une instabilité sociale. Parmi ces demandeurs d’emploi, figurent aussi les réfugiés et demandeurs d’asile.

De cette situation, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) s’est investi auprès du gouvernement tchadien en créant neuf centres de formation technique et professionnelle dans les camps des réfugiés. Ces centres pourront à termes relever ces défis et amoindrir ces risques tout en permettant à ces jeunes et adultes d’avoir un métier pour un emploi salarié ou pour un meilleur auto-emploi, justifié le document de référence.

Sous l’initiative du ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, un séminaire de recyclage des formateurs de ces centres financé par l’UNHCR est organisé du 27 août au 6 septembre à N’Djamena. 65 formateurs sont concernés.

L’objectif global visé par ce séminaire est de « renforcer les faire-savoirs  par les faire-faire pour l’acquisition des savoir-faire plus conséquents et des savoir-faire-savoir adéquats des formateurs de ces centres. »

Au programme de ce recyclage, des formations de requalification et de perfectionnement des formateurs et de formation à la carte pour ceux qui utiliseraient encore des équipements obsolètes et des méthodes pédagogiques archaïques dans leurs pratiques.

Le représentant de l’UNHCR au Tchad, Mbili Ambaoumba, dans son intervention a salué l’engagement du gouvernement tchadien en faveur de l’éducation et de la formation professionnelle des réfugiés au Tchad notamment en adhérant au Cadre d’action global pour les réfugiés en 2018 et en organisant le séminaire sur la redynamisation du système éducatif en 2014. En ouvrant les travaux, la ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers Chamssal-Houda Abakar Kadadé a exhorté les bénéficiaires de ce séminaire à suivre avec grand intérêt toutes les thématiques afin de les transmettre aux autres.

Tchad : vers la construction des centres de santé des réfugiés

Dans le cadre de son partenariat avec le gouvernement tchadien, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend construire des centres de santé dans les camps de réfugiés du Tchad.

Les crises que vivent les populations des pays voisins du Tchad ont augmenté considérablement le nombre des réfugiés dans ce pays. Et cela n’est pas sans conséquences, surtout sanitaires. Pour appuyer le gouvernement tchadien à faire face à la mauvaise situation sanitaire qui prévaut dans les camps des réfugiés, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) entend créer des centres de santé dans lesdits camps.

L’annonce de ce projet a fait l’objet d’une séance de travail entre le ministre tchadien de la Santé publique, Pr Mahamoud Youssouf Khayal et le représentant assistant du HCR, Tshilombo Mbav César, ce 26 août 2019.

Ces structures de santé que le HCR veut construire seront équipées en matériel et les professionnels de santé seront également formés pour la prise en charge des réfugiés souffrant d’une pathologie quelconque.

Tshilombo Mbav César a saisi l’occasion pour plaider pour l’intégration de ces centres de santé dans le système de santé du Tchad. Selon lui, « son institution est toujours engagée à accompagner le gouvernement tchadien à travers le ministère de la Santé publique ».

Cet engagement de cette agence onusienne en faveur du gouvernement tchadien et surtout des réfugiés est vivement apprécié par Pr Mahamoud Youssouf Khayal qui déclare que « le gouvernement entend travailler en concertation avec les partenaires humanitaires pour fournir de manière adéquate des services sociaux de base aussi bien aux réfugiés qu’aux communautés hôtes ».

Ce projet est le résultat de la coopération que tissent le gouvernement tchadien et cette agence des Nations-Unies.

Tchad : vers une assistance des victimes des inondations dans les provinces du nord

La situation des inondations dans les villes de Fada, Kalait et Ati a fait l’objet de la réunion hebdomadaire du ministère de la Santé publique ce 27 août.

Présidée par le ministre de la Santé publique, Pr Mahamoud Youssof Khayal, la réunion hebdomadaire a vu la présence des partenaires techniques et financiers et les cadres dudit ministère.

La situation des inondations des localités de Fada, de Kalait et d’Ati a été au centre de débat. Dans ses propos liminaires, le ministre de la Santé publique a indiqué que le Tchad traverse cette année une période hivernale exceptionnelle avec des adverses qui ont causé des inondations dans beaucoup de régions dont les plus dommageables sont celles du Tibesti à Fada, de l’Ennedi à Kalait et du Batha à Ati.

Selon lui, toutes ces inondations se sont soldées par des pertes importantes des biens et surtout des pertes humaines, des maisons écroulées.

Face à cette catastrophe naturelle qui n’est autre qu’une situation d’urgence, nous devons apporter les réponses adéquates et en ce qui concerne le secteur de la santé, a souligné le ministre de la Santé publique.

Des mesures d’urgence

  • Il serait urgent de doter les formations sanitaires en médicaments et autres intrants d’urgence en vue de faire face aux blessés et malades notamment antipaludéens. Reconstituer leurs stocks détruits ;
  • Protéger les personnes qui ont perdu leurs habitats et qui vivent en plein air et leur fournir des tentes et des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée ;
  • Les partenaires présents à cette rencontre se sont unanimement engagés à venir au secours de ces populations sinistrées par le biais du ministère de la Santé publique.
  • Une réunion de concertation des partenaires aura lieu demain 28 août pour évaluer les besoins d’urgence et pouvoir agir promptement.
  • Une mission d’évaluation sera envoyée dans ces régions pour travailler les équipes qui sont sur le terrain.

Pala : neuf éléphants tués par des présumés braconniers

Ils ont été présentés ce lundi 26 août, à la presse dans les locaux du commandement de la garde forestière et faunique (CGFF), ces trois présumés braconniers.

Ils ont abattu neuf éléphants dans la Réserve de Faune de Binder, dans la province de Pala à la frontière camerounaise. Ces présumés braconniers ont été arrêtés par la garde forestière et faunique. Celle-ci (la garde), après avoir été informée, a mis envoyé sur le terrain trois équipes pour intercepter les braconniers. Selon le lieutenant Doba Vipère, commandant de l’opération, ces éléphants ont été tués le 6 août dernier.

C’est après un accrochage entre les braconniers et les éléments de la garde forestière et faunique, que c’est braconniers ont été saisi. « L’opération a été un succès. On les a eus. Les gardes forestiers de maintenant et ceux d’avant sont totalement différents. », s’est félicité le commandant du CGFF, Hamid Hissein Itno

Le ministre de l’Environnement Brahim Mahamat Djamaladine, dans un communiqué, a relevé que sur le plan national, l’éléphant est inscrit sur la liste A des espèces de faune intégralement protégées. Le braconnage de cette espèce constitue une infraction aux dispositions de la loi N°14/PR/2008 portant régime des forêts de la faune et des ressources halieutiques.

ABN : un réseau de journalistes et communicateurs voit le jour

Cette plateforme des journalistes et communicateurs vient permettre une meilleure visibilité des actions de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN).

Ils sont au total sept membres, a constituer ce réseau. A sa tête, Noubadoumbaye Talomady, journaliste à la Télé-Tchad. L’objectif de cette composante, est de rendre  visible les activités et sensibiliser l’ensemble des acteurs sur la vie et la mission de l’ABN.

L’idée de cette création vient suite à une journée d’information organisée par le service communication de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) à l’intention des journalistes et communicateurs venus des provinces et ceux de  N’Djamena.

Qu’est-ce que l’ABN ?

L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) est une organisation intergouvernementale chargée  de promouvoir la coopération entre les Etats membres. Elle contribue aussi  à l’amélioration  des conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés. L’ABN a été créée en 1987.

Tchad : 2e anniversaire du patronat de la presse tchadienne

Journalisme et les réseaux sociaux, le sujet était au centre de la conférence-débat organisé pour l’occasion.

Cette conférence organisée le 24 août pour la commémoration du 2e anniversaire a vu la participation de plusieurs journalistes, étudiants en communication et bien d’autres personnes intéressées par le sujet.

Béchir Issa Amidi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et ancien journaliste du quotidien « Le progrès » et Mamadou Mahamat Djimtebaye, directeur de publication de Tchadinfos.com ont animé le débat qui parait plus intéressant par l’influence actuelle des réseaux sociaux sur le métier du journaliste.

D’entrée de jeu, les conférenciers ont mis l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui a suscité une réaction de Béchir Issa Amidi sur la question « les réseaux sociaux sont-ils des amis ou ennemis de la presse ? » Il revient dire que les réseaux sociaux sont d’une grande valeur car ceux-ci permettent à ce qu’on s’informe à temps et à la limite, a-t-il souligné.

Il faut noter que l’écriture d’un journal en ligne est différente d’un journal traditionnel et aussi les traitements des informations sont bien différents. Le directeur de publication de Tchadinfos.com a éclairci les différentes manières dans les traitements de l’information entre la presse en ligne et les journaux papiers

« Dans Tchadinfos.com, la règle de trois est très importante parce que quand une information est balancée, les journalistes cherchent d’abord à connaître l’origine de l’information avant de la diffuser pour ne pas publier des fausses informations sur le site ».

Les réseaux sociaux sont efficaces et très importants pour d’autres. Parce que pour eux, ils peuvent recevoir les informations sur place où qu’ils se trouvent sans un faire un déplacement et grâce à leurs smartphones ou laptops.

Les deux conférenciers ont pour eux interpeller les journalistes à faire un bon travail et de ne pas trop se fier à l’argent car, plus quand l’on se fie trop à l’argent, on ne peut pas donner le meilleur de soi et ne pas travailler par passion.

L’autre mise en garde porte sur le traitement de l’information sur le compte personnel d’un journaliste sur les réseaux sociaux. D’où certains d’entre eux se transforment en activiste à travers leurs publications. De ce fait, le directeur de publication du journal Abba Garde, Avenir de la Tchiré a interpelé ces derniers a respecté l’éthique et la déontologie du journalisme. Il a rappelé que la loi 31 ne protège que le contenu de la presse et non celui d’un compte personnel du journaliste.