Safagri : le Ouaddaï et ses diversités agro-artisanales au rendez-vous

Le premier Salon africain de l’agriculture, ouvert mardi à N’Djamena, est aussi l’occasion de (re)découvrir les produits ruraux des provinces du pays.

A l’aile nord-est de l’esplanade du Palais du 15 janvier, en plein cœur de la capitale tchadienne, un stand attire l’attention des visiteurs du premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). La raison ? Ce stand n’est pas pas comme les autres. Il est occupé par des producteurs et artisans du Ouaddaï qui se sont associés pour exposer leur province dans toute sa diversité.

Des produits artisanaux aux produits agroalimentaire, tout est rangé soigneusement dans ce stand estampillé « province du Ouaddaï ». Des produits alimentaires emballés dans des plastiques transparents suscitent la curiosité des passants : de la viande séchée du Ouaddaï, prisée par les Tchadiens, appelée « charmout », au petit mil transformé, appelé « damirgué », en passant par les oignons et l’ail ainsi que d’autres produits agroalimentaires.

En clair, les exposants de cette province se démarquent des autres par l’originalité de leurs produits. On y trouve également des sacs à main, des chaussures, des porte-monnaies, des valises, tous fabriqués par des artisans talentueux d’Abéché sur la base des peaux.

Résultat : des visiteurs, surtout des expatriés, se massent devant le stand. « Nous avons toujours marqué la différence. Il faut que des initiatives comme ce salon puisse se perpétuer pour permettre aux acteurs de toute la chaine de mettre en valeur leu savoir-faire », préconise Attéïb Abdel-Nébi, le chef d’orchestre des exposants du Ouaddaï.

Attéïb Abdel-Nébi invite ainsi le public N’djamenois à venir découvrir toute la chaine agricole. Il estime aussi que l’artisanat fait partie de la chaine agricole, parce que la matière première provient de l’animal. Ce n’est pas pour rien qu’il est lui-même est un artisan-agriculteur.

Pénurie de gaz au Tchad : un retour à la normale prévu en avril (dixit Mahamat Hamid Koua)

Le ministre tchadien du Pétrole et de l’Energie, M. Mahamat Hamid Koua, réagissant à l’appel de manifester lancé aux tchadiens par le collectif contre la vie chère, a annoncé que le gaz butane, en rupture depuis quelques semaines dans le pays, sera « disponible début avril ».

Koua qui effectuait, mercredi, une visite à la raffinerie de Djarmaya à une trentaine de kilomètres de N’Djaména, a indiqué que des camions citernes chargés de gaz ont déjà quitté le Nigeria et le Cameroun pour satisfaire la demande nationale.

« Les travaux de maintenance de la raffinerie qui ont débuté le 23 février dernier sont autour de 48% » ont expliqué, au ministre, les techniciens de la raffinerie précisant que la maintenance est prévue pour 52 jours.

Dans un communiqué reçu lundi dernier à APA, la Direction générale de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN) avait fait savoir que l’arrêt de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons de maintenance, n’aurait aucun impact sur l’approvisionnement en produits pétroliers (essence, gasoil, jet A-1).

L’objectif de cette maintenance est d’« assurer la sécurité et l’efficacité des activités, gage du bon fonctionnement de toutes ses installations », indiquait la SNR dans sa note.

 

Tchad : à défaut du gaz domestique, on fait avec le charbon

Suite à l’interdiction de l’utilisation du bois de chauffe au tchad, le gouvernement avait subventionné les bouteilles de gaz faisant passer le prix d’une recharge de bombonne de 6kg de 3.000 Fcfa.

Mais la demande croissante de gaz fait que la seule raffinerie ne permet plus d’y répondre . Les distributeurs de gaz spéculent autour du prix de vente qui atteint le double et voir plus.En plus, la vente se fait parfois par affinité selon certains usager .

Si cette pénurie perdure, on assistera à (…) une reprise incontrôlable de la consommation du bois et des charbons ” au Tchad, s’inquiète de son côté l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement, dans un communiqué .

Ce sera une remise en cause des mesures de protection de l’environnement quasiment entrées dans les comportements des populations ”, déplore l’association.

Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Tchad : les habitants de N’Djamena souffrent d’une sévère pénurie de gaz

La révision des machines de la raffinerie de Djarmaya, seule source d’approvisionnement en gaz au Tchad, qui compte près de 15 millions d’habitants, a causé la rareté de butane dans la capitale N’Djamena. Conséquence, les files d’attente s’allongent devant les points de vente de distribution de bombonnes de gaz.

Trouver du gaz à N’Djamena, capitale du Tchad, n’est pas une partie de plaisir depuis plusieurs semaines.Joseph en sait quelque chose pour avoir parcouru la ville sur sa bicyclette durant deux jours, à la recherche d’une bonbonne de gaz. “Trouver du gaz relève du parcours du combattant” se désespère-t-il .

La révision des machines de la raffinerie qui fournit habituellement six citernes par jour, serait la cause de cette pénurie . Actuellement, une seule citerne est livrée par jour, selon le président du syndicat des grossistes et vendeur de gaz au Tchad, Randa Bongo.

“Pour faire la cuisson, les femmes sont réduites à utiliser les bouses de vache ou les fruits de rôniers (sorte de palmier)”, explique à l’AFP Jeannette Nadji, agent de la fonction publique.

Au Juha restaurant, un petit maquis, “on est en train de cuisiner en grande quantité, on prépare en avance”, explique le gérant, préoccupé par une baisse de son chiffre d’affaires .

Tchad : un avion médicalisé dépêché à Sarh pour transporter les blessés de l’accident mortel sur le pont d’Hélibongo

Sur instructions du Président de la République, huit blessés graves de l’accident survenu sur le pont HeliBongo, au Moyen Chari, ont été transférés à bord d’un avion médicalisé à N’Djamena.

Ils sont désormais pris en charge aux frais de l’Etat à l’hôpital de la Renaissance. Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi s’est rendu ce lundi 11 mars à la tête d’une délégation, dans la province du Moyen-Chari pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances aux familles des victimes, plusieurs jours après l’accident de circulation du point d’Hélibongo qui a coûté la vie à au moins 26 personnes et fait 22 blessés.

La mission parlementaire s’est rendue sur les lieux de l’accident à Hélibongo. Le pont est construit à 17 km de Sarh, sur la route de Kiabé. Sur place, les enquêteurs de la police nationale et les techniciens du ministère des Infrastructures lui ont expliqué les circonstances de l’accident.

Haroun Kabadi a déploré l’accident qui résulte d’une erreur humaine. Il a donné des instructions pour que des dispositifs routiers soient davantage mis en place à chaque entrée du pont pour limiter la vitesse. Il a demandé à ce que les barrières de sécurité du pont qui ont été rompues lors de l’accident, soient réparées au plus vite compte tenu du risque.

Le président de l’Assemblée nationale a réuni les autorités civiles et militaires de la province du Moyen-Chari. Ils ont évoqué ensemble la possibilité de réparer les préjudices sociaux et financiers causés par cet accident. « En arrivant ici, nous n’étions pas très sûrs des résultats auxquels nous allions parvenir. Nous voulons demander aux services, que ça soit de la police, médicaux ou de la justice, de continuer à faire leur travail dans les détails pour que le rapport qui sera fait soit vraiment explicite. Il faut s’assurer qu’il y ait un rapport qui identifie clairement ceux qui ont été blessés et ceux qui sont indemnes de manière à ce que la justice puisse les prendre en compte », a expliqué Haroun Kabadi. La prise en charge des victimes et le respect des règles du Code de la route ont été évoqués lors de la réunion de restitution.

Un avion médicalisé dépêché à Sarh

La mission parlementaire a saisi le chef de l’Etat qui a dépêché un avion médicalisé à Sarh pour évacuer huit blessés graves ce mardi 12 mars. Ils ont été admis à l’hôpital de la Renaissance et leur prise en charge est désormais assurée aux frais de l’Etat. Ils avaient été évacués à l’hôpital provincial de Sarh à la suite de l’accident.  D’après Haroun Kabadi, « s’il n’y avait pas eu une action rapide pour les évacuer à N’Djamena pour leur prise en charge  dans un hôpital avec des plateaux techniques avancés, on allait peut être les oublier. La réponse du président est à la hauteur de la confiance que le peuple lui a faite. Il a répondu immédiatement en demandant à ce qu’un avion médicalisé soit mis à la disposition des autorités sanitaire afin que les malades soient évacués à N’Djamena, à l’hôpital de la Renaissance ». Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kouloutou Tchami, a déclaré que « cette mission parlementaire a permis de consoler les familles endeuillées et d’évacuer les blessés graves dans une structure adéquate ».

Coopération : les ambassadeurs des pays de l’UE accrédités au Tchad rencontrent le gouvernement

Les échanges ont portés sur la situation politique, sécuritaire au Tchad et au Sahel, la mise en œuvre du 11ème Fonds européen de développement, ainsi que les perspectives et les attentes du Tchad en matière budgétaire.

Les ambassadeurs des pays de l’Union européenne accrédités au Tchad, des partenaires et la délégation de l’UE ont eu une rencontre le mardi 12 mars à N’Djamena avec plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères, Cherif Mahamat Zene, le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des victimes de guerre et des anciens combattants, Daoud Yaya Brahim, et la ministre secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour.

« Nous avons discuté de la situation sécuritaire dans la sous-région et au Sahel. Nous avons également abordé la question de l’appui budgétaire de l’UE au Tchad et nous avons parlé du soutien de l’UE au processus électoral puisque nous, nous préparons à organiser cette année des élections législatives et locales », a expliqué le chef de la diplomatie Cherif Mahamat Zene.

D’autres questions d’intérêt commun ont été abordées au cours de la réunion, notamment en ce qui concerne le partenariat avec l’UE sur l’exercice de la programmation conjointe, et le financement de projets. « L’UE est le partenaire de premier plan en terme d’investissements au Tchad et le partenaire le plus important qui appuie les efforts sécuritaires au niveau de la CBLT et du G5 Sahel », a précisé le ministre des Affaires étrangères.

La question de l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel a également été au menu des discussions. D’après Cherif Mahamat Zene, « sur ce point, il y a des conférences qui sont en vue aussi bien à Bruxelles qu’à Ouagadougou et il y aura des visites d’experts de l’UE au Tchad. Nos discussions ont été assez riches et intéressantes. Je pense que ce dialogue est très utile ».

Tchad : le CECOQDA sort de son 9ème conseil d’administration

Le ministère de l’Elevage, Gayang Souaré, a présidé mardi, le 9ème conseil d’administration du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA) pour l’élaboration du plan d’actions pour 2019.

Au menu de ce conseil, la validation et l’adoption de différents rapports et plans d’activités du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA). Ainsi, les membres du conseil d’administration ont validé le procès-verbal du 8ème conseil d’administration et l’état de mise en œuvre des activités et des résolutions. Le conseil a aussi adopté le rapport des activités de l’année 2018, le compte financier de l’exercice 2018 validé par le contrôleur financier, le plan d’action du CECOQDA ainsi que le budget prévisionnel de l’année 2019 équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 1 249 172 999 FCFA.

Le ministre Gayang Souaré a félicité toute l’équipe du CECOQDA pour avoir réussi à travers dans les faits la noble vision du chef de l’Etat selon laquelle cette institution est un élément majeur pour assurer la sécurité sanitaire des aliments et la compétitivité des produits agro-sylvo pastoraux en République du Tchad voire dans la sous-région. Tout en rassurant les uns et les autres de la volonté des plus hautes autorités à soutenir le CECOQDA, le ministre de l’Elevage a exhorté les responsables de ladite institution à faire de la dissuasion à travers le comité multisectoriel pour la gestion des résultats des analyses, accélérer le processus de l’accréditation des laboratoires et de la certification de CECOQDA et mettre un accent particulier sur la communication en vue d’améliorer la visibilité de l’institution.

Le plus grand défi à relever pour cette institution est d’atteindre et maintenir un niveau de justesse, de fiabilité et de rapidité et de rendu des résultats.

Tchad : une marche de protestation contre la pénurie de gaz prévue ce jour dans le pays

Les organisations de la société civile tchadienne ont appelé à une marche de protestation ce jeudi 14 mars, contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

Le Collectif tchadien contre la vie chère, initiateur de la manifestation, explique que cette marche populaire vise également à faire pression sur le gouvernement pour qu’il trouve rapidement une solution à cette situation.

Nouvelle grogne sociale au Tchad. Alors qu’il vit sous la pression d’une situation économique défavorable, le gouvernement devra cette fois-ci faire face, ce jeudi 14 mars, à de nouvelles manifestations contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

« La journée du jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement dénommée « La marche contre la pénurie du gaz butane » pour demander au gouvernement de trouver une solution appropriée pour alléger la souffrance des ménages. Au cas contraire, lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux consommateurs de s’alimenter », a annoncé ce mardi Versinis Dingamnayal, président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC).

Celui-ci accuse notamment le gouvernement de taire la vérité autour de la pénurie de gaz dans le pays. « Une personne qui a faim n’est pas une personne libre, et nous le sommes en ce moment […] Le peuple tchadien a besoin de manger […] A l’heure où nous parlons, certains ménages sont obligés de préparer la nourriture avec notamment les vieilles chaussures ramassées dans des poubelles, la bouse de vaches », a regretté Dingamnayal.

 

Tchad : la maison de téléphonie mobile TIGO fait son premier tirage au sort

L’originalité de ce tirage au sort relève du fait qu’il soit fait PAR les consommateurs POUR les consommateurs. Ceci étant une première au Tchad.

Afin de répondre aux préoccupations de ses abonnés, Tigo a fait appel aux membres des associations des droits de consommateurs et journalistes pour être eux-mêmes les acteurs de ce tirage. Toute l’opération ayant été sous le contrôle d’un huissier de justice.

Il s’est tenu le 11 mars, un tirage au sort à la direction générale de Tigo Tchad. Ce tirage a pour finalité d’identifier les 30 premiers les GAGNANTS qui recevront chacun une MOTO à l’occasion de la Promo MAXI « 90 jours de KDO », lancée par cette société de téléphonie mobile en février.

Les 30 heureux gagnants sont des abonnés Tigo des différentes régions du Tchad ; du Chari-Baguirmi, du grand Kanem, du Nord-Est et du grand SUD. Une cérémonie de remise sera organisée dans les différentes régions afin de permettre aux bénéficiaires d’entrer en possession de leur gain dans les jours à venir.

En rappel, la PROMO MAXI – 90 jours de KDO offre un MAX d’avantages aux abonnés grâce à des forfaits généreux et des cadeaux offerts en sus. Ainsi, pendant 90 jours, Tigo vous offre la possibilité de GAGNER 90 motos tout en profitant des multiples forfaits. Pour profiter de la Promo MAXI, il suffit simplement de souscrire aux forfaits MAXI Appels ou MAXI MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner.