Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Tchad : les habitants de N’Djamena souffrent d’une sévère pénurie de gaz

La révision des machines de la raffinerie de Djarmaya, seule source d’approvisionnement en gaz au Tchad, qui compte près de 15 millions d’habitants, a causé la rareté de butane dans la capitale N’Djamena. Conséquence, les files d’attente s’allongent devant les points de vente de distribution de bombonnes de gaz.

Trouver du gaz à N’Djamena, capitale du Tchad, n’est pas une partie de plaisir depuis plusieurs semaines.Joseph en sait quelque chose pour avoir parcouru la ville sur sa bicyclette durant deux jours, à la recherche d’une bonbonne de gaz. “Trouver du gaz relève du parcours du combattant” se désespère-t-il .

La révision des machines de la raffinerie qui fournit habituellement six citernes par jour, serait la cause de cette pénurie . Actuellement, une seule citerne est livrée par jour, selon le président du syndicat des grossistes et vendeur de gaz au Tchad, Randa Bongo.

“Pour faire la cuisson, les femmes sont réduites à utiliser les bouses de vache ou les fruits de rôniers (sorte de palmier)”, explique à l’AFP Jeannette Nadji, agent de la fonction publique.

Au Juha restaurant, un petit maquis, “on est en train de cuisiner en grande quantité, on prépare en avance”, explique le gérant, préoccupé par une baisse de son chiffre d’affaires .

Tchad : un avion médicalisé dépêché à Sarh pour transporter les blessés de l’accident mortel sur le pont d’Hélibongo

Sur instructions du Président de la République, huit blessés graves de l’accident survenu sur le pont HeliBongo, au Moyen Chari, ont été transférés à bord d’un avion médicalisé à N’Djamena.

Ils sont désormais pris en charge aux frais de l’Etat à l’hôpital de la Renaissance. Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi s’est rendu ce lundi 11 mars à la tête d’une délégation, dans la province du Moyen-Chari pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances aux familles des victimes, plusieurs jours après l’accident de circulation du point d’Hélibongo qui a coûté la vie à au moins 26 personnes et fait 22 blessés.

La mission parlementaire s’est rendue sur les lieux de l’accident à Hélibongo. Le pont est construit à 17 km de Sarh, sur la route de Kiabé. Sur place, les enquêteurs de la police nationale et les techniciens du ministère des Infrastructures lui ont expliqué les circonstances de l’accident.

Haroun Kabadi a déploré l’accident qui résulte d’une erreur humaine. Il a donné des instructions pour que des dispositifs routiers soient davantage mis en place à chaque entrée du pont pour limiter la vitesse. Il a demandé à ce que les barrières de sécurité du pont qui ont été rompues lors de l’accident, soient réparées au plus vite compte tenu du risque.

Le président de l’Assemblée nationale a réuni les autorités civiles et militaires de la province du Moyen-Chari. Ils ont évoqué ensemble la possibilité de réparer les préjudices sociaux et financiers causés par cet accident. « En arrivant ici, nous n’étions pas très sûrs des résultats auxquels nous allions parvenir. Nous voulons demander aux services, que ça soit de la police, médicaux ou de la justice, de continuer à faire leur travail dans les détails pour que le rapport qui sera fait soit vraiment explicite. Il faut s’assurer qu’il y ait un rapport qui identifie clairement ceux qui ont été blessés et ceux qui sont indemnes de manière à ce que la justice puisse les prendre en compte », a expliqué Haroun Kabadi. La prise en charge des victimes et le respect des règles du Code de la route ont été évoqués lors de la réunion de restitution.

Un avion médicalisé dépêché à Sarh

La mission parlementaire a saisi le chef de l’Etat qui a dépêché un avion médicalisé à Sarh pour évacuer huit blessés graves ce mardi 12 mars. Ils ont été admis à l’hôpital de la Renaissance et leur prise en charge est désormais assurée aux frais de l’Etat. Ils avaient été évacués à l’hôpital provincial de Sarh à la suite de l’accident.  D’après Haroun Kabadi, « s’il n’y avait pas eu une action rapide pour les évacuer à N’Djamena pour leur prise en charge  dans un hôpital avec des plateaux techniques avancés, on allait peut être les oublier. La réponse du président est à la hauteur de la confiance que le peuple lui a faite. Il a répondu immédiatement en demandant à ce qu’un avion médicalisé soit mis à la disposition des autorités sanitaire afin que les malades soient évacués à N’Djamena, à l’hôpital de la Renaissance ». Le président du groupe parlementaire MPS, Ali Kouloutou Tchami, a déclaré que « cette mission parlementaire a permis de consoler les familles endeuillées et d’évacuer les blessés graves dans une structure adéquate ».

Coopération : les ambassadeurs des pays de l’UE accrédités au Tchad rencontrent le gouvernement

Les échanges ont portés sur la situation politique, sécuritaire au Tchad et au Sahel, la mise en œuvre du 11ème Fonds européen de développement, ainsi que les perspectives et les attentes du Tchad en matière budgétaire.

Les ambassadeurs des pays de l’Union européenne accrédités au Tchad, des partenaires et la délégation de l’UE ont eu une rencontre le mardi 12 mars à N’Djamena avec plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères, Cherif Mahamat Zene, le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, des victimes de guerre et des anciens combattants, Daoud Yaya Brahim, et la ministre secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour.

« Nous avons discuté de la situation sécuritaire dans la sous-région et au Sahel. Nous avons également abordé la question de l’appui budgétaire de l’UE au Tchad et nous avons parlé du soutien de l’UE au processus électoral puisque nous, nous préparons à organiser cette année des élections législatives et locales », a expliqué le chef de la diplomatie Cherif Mahamat Zene.

D’autres questions d’intérêt commun ont été abordées au cours de la réunion, notamment en ce qui concerne le partenariat avec l’UE sur l’exercice de la programmation conjointe, et le financement de projets. « L’UE est le partenaire de premier plan en terme d’investissements au Tchad et le partenaire le plus important qui appuie les efforts sécuritaires au niveau de la CBLT et du G5 Sahel », a précisé le ministre des Affaires étrangères.

La question de l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel a également été au menu des discussions. D’après Cherif Mahamat Zene, « sur ce point, il y a des conférences qui sont en vue aussi bien à Bruxelles qu’à Ouagadougou et il y aura des visites d’experts de l’UE au Tchad. Nos discussions ont été assez riches et intéressantes. Je pense que ce dialogue est très utile ».

Tchad : le CECOQDA sort de son 9ème conseil d’administration

Le ministère de l’Elevage, Gayang Souaré, a présidé mardi, le 9ème conseil d’administration du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA) pour l’élaboration du plan d’actions pour 2019.

Au menu de ce conseil, la validation et l’adoption de différents rapports et plans d’activités du Centre d’étude et de contrôle de la qualité des denrées alimentaires (CECOQDA). Ainsi, les membres du conseil d’administration ont validé le procès-verbal du 8ème conseil d’administration et l’état de mise en œuvre des activités et des résolutions. Le conseil a aussi adopté le rapport des activités de l’année 2018, le compte financier de l’exercice 2018 validé par le contrôleur financier, le plan d’action du CECOQDA ainsi que le budget prévisionnel de l’année 2019 équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 1 249 172 999 FCFA.

Le ministre Gayang Souaré a félicité toute l’équipe du CECOQDA pour avoir réussi à travers dans les faits la noble vision du chef de l’Etat selon laquelle cette institution est un élément majeur pour assurer la sécurité sanitaire des aliments et la compétitivité des produits agro-sylvo pastoraux en République du Tchad voire dans la sous-région. Tout en rassurant les uns et les autres de la volonté des plus hautes autorités à soutenir le CECOQDA, le ministre de l’Elevage a exhorté les responsables de ladite institution à faire de la dissuasion à travers le comité multisectoriel pour la gestion des résultats des analyses, accélérer le processus de l’accréditation des laboratoires et de la certification de CECOQDA et mettre un accent particulier sur la communication en vue d’améliorer la visibilité de l’institution.

Le plus grand défi à relever pour cette institution est d’atteindre et maintenir un niveau de justesse, de fiabilité et de rapidité et de rendu des résultats.

Tchad : une marche de protestation contre la pénurie de gaz prévue ce jour dans le pays

Les organisations de la société civile tchadienne ont appelé à une marche de protestation ce jeudi 14 mars, contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

Le Collectif tchadien contre la vie chère, initiateur de la manifestation, explique que cette marche populaire vise également à faire pression sur le gouvernement pour qu’il trouve rapidement une solution à cette situation.

Nouvelle grogne sociale au Tchad. Alors qu’il vit sous la pression d’une situation économique défavorable, le gouvernement devra cette fois-ci faire face, ce jeudi 14 mars, à de nouvelles manifestations contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

« La journée du jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement dénommée « La marche contre la pénurie du gaz butane » pour demander au gouvernement de trouver une solution appropriée pour alléger la souffrance des ménages. Au cas contraire, lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux consommateurs de s’alimenter », a annoncé ce mardi Versinis Dingamnayal, président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC).

Celui-ci accuse notamment le gouvernement de taire la vérité autour de la pénurie de gaz dans le pays. « Une personne qui a faim n’est pas une personne libre, et nous le sommes en ce moment […] Le peuple tchadien a besoin de manger […] A l’heure où nous parlons, certains ménages sont obligés de préparer la nourriture avec notamment les vieilles chaussures ramassées dans des poubelles, la bouse de vaches », a regretté Dingamnayal.

 

Tchad : la maison de téléphonie mobile TIGO fait son premier tirage au sort

L’originalité de ce tirage au sort relève du fait qu’il soit fait PAR les consommateurs POUR les consommateurs. Ceci étant une première au Tchad.

Afin de répondre aux préoccupations de ses abonnés, Tigo a fait appel aux membres des associations des droits de consommateurs et journalistes pour être eux-mêmes les acteurs de ce tirage. Toute l’opération ayant été sous le contrôle d’un huissier de justice.

Il s’est tenu le 11 mars, un tirage au sort à la direction générale de Tigo Tchad. Ce tirage a pour finalité d’identifier les 30 premiers les GAGNANTS qui recevront chacun une MOTO à l’occasion de la Promo MAXI « 90 jours de KDO », lancée par cette société de téléphonie mobile en février.

Les 30 heureux gagnants sont des abonnés Tigo des différentes régions du Tchad ; du Chari-Baguirmi, du grand Kanem, du Nord-Est et du grand SUD. Une cérémonie de remise sera organisée dans les différentes régions afin de permettre aux bénéficiaires d’entrer en possession de leur gain dans les jours à venir.

En rappel, la PROMO MAXI – 90 jours de KDO offre un MAX d’avantages aux abonnés grâce à des forfaits généreux et des cadeaux offerts en sus. Ainsi, pendant 90 jours, Tigo vous offre la possibilité de GAGNER 90 motos tout en profitant des multiples forfaits. Pour profiter de la Promo MAXI, il suffit simplement de souscrire aux forfaits MAXI Appels ou MAXI MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner.

Tchad : à N’Djamena le prix du charbon grimpe à cause du manque de gaz domestique

Le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mahamat Hamid Koua, accompagné d’une équipe de techniciens, a effectué une descente ce mercredi à la raffinerie de Djermaya pour s’enquérir de l’état d’avancement de la révision technique des installations.

Premier constat fait ce mercredi 13 mars par le ministre du Pétrole et de l’Energie à sa descente à la raffinerie, le manque de stock de gaz butane.  Si les autres produits notamment l’essence et le gasoil sont suffisamment stockés pour couvrir le besoin national pendant la phase de la révision, il n’y a plus de stock de gaz butane pour alimenter les ménages. Le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mahamat Hamid Koua, a assuré que toutes les dispositions sont prises pour combler le besoin en gaz. Selon lui,  des camions citernes chargés de gaz ont déjà quitté le Nigeria et le Cameroun. Bientôt le gaz sera disponible assure-t-il.

Mahamat Hamid Koua renseigne que le chef de l’Etat a donné des instructions fermes pour que la pénurie soit jugulée. Dans toutes les unités de la raffinerie qu’il a visitées, en compagnie des techniciens de son département,  le ministre du Pétrole et de l’Energie a eu des explications de part et d’autre sur l’état d’avancement des travaux de révision.

La révision de la raffinerie  est de 52 jours. Après 18 jours les travaux ont avancé à  48%. La maintenance a démarré le 23 février dernier et doit prendre fin le 4 avril prochain.

Des ingénieurs chinois et tchadiens sont à pieds d’œuvre pour contrôler toutes les installations de cette raffinerie. Les pièces défectueuses sont aussitôt changées. Au centre de chargement de carburant des camions citernes sont en train d’être chargés. L’on informe que 20 citernes d’essence et 30 citernes de gasoil sont chargées quotidiennement.

A l’issue de sa visite le ministre a instruit les responsables de la raffinerie pour que les choses soient accélérées. Car, depuis un mois, les ménages tchadiens peinent à s’alimenter à cause de la pénurie du gaz butane.

Partenariat : le Fonds koweïtien soutient le Tchad pour la construction d’un Centre de prise en charge des cancéreux

C’est au cours d’une réunion qui a eu lieu le mardi 12 mars entre le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh et la délégation du Fonds koweïtien pour le développement économique conduite par Fawaz Abbas Almenawer que cette annonce a été faite.

En effet, le Tchad sera doté très bientôt d’un centre de prise en charge thérapeutique du cancer. Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles.

Pour lutter contre cette maladie silencieuse, le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe entend construire un centre de prise en charge de cancer au Tchad. La signature de la convention de ce projet sera signée dans les jours à venir entre les deux parties.

Ce projet prévoit la construction du centre de prise en charge de cancer, avec une extension d’un hôpital dans le futur, la formation des agents de santé. Le projet promet appuyer le Programme national de lutte contre le cancer en matériel : deux véhicules, les outils informatiques, et les mobiliers du bureau.

Pour le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh, le cancer est devenu un enjeu majeur de santé publique à l’échelle planétaire. Le Tchad s’est inscrit en droite ligne comme les autres pays en créant le Programme national de lutte contre le cancer. La lutte contre le cancer vise
à réduire l’incidence de la morbidité et de la mortalité au Tchad.

Le Chef du département de la Santé publique salue cette initiative qui s’inscrit dans la vision du Président de la République du Tchad Idriss Deby Itno, qui fait de la lutte contre le cancer son cheval de bataille.

Actualité : la session ordinaire des Chefs d’Etat de la zone CEMAC annoncée à N’Djamena

Cette session ordinaire se tiendra dans les prochaines semaines, d’après une source proche de l’organisation ayant requis l’anonymat.

L’un des points majeurs à l’ordre du jour devrait être la passation de témoins, entre les présidents Idriss Deby du Tchad et son homologue camerounais Paul Biya, à la présidence de la communauté. D’autres dossiers traités dans le cadre de précédentes rencontres des ministres de la zone, devraient aussi faire l’objet des discussions.

Il s’agit des questions relatives à la Douane, le budget proposé de la commission qui est en hausse de près de 4% à 84 milliards de FCFA et la situation de la sous-région qui peine à sortir définitivement des défis macroéconomiques.

De ce point de vue, la question de la mobilisation des ressources fiscales internes et l’amélioration de la position extérieure seront des sujets pertinents à aborder.