Emmanuel Macron condamne le coup d’Etat au Burkina Faso

Dans une déclaration de ce mardi 25 septembre, le président français Emmanuel Macron, condamne le coup d’Etat au Burkina Faso. Une réaction qui intervient une journée après la prise de pouvoir par des putschistes.

Dans la soirée du 24 janvier 2022, un groupe de militaires a annoncé, sur les ondes de la radio et télévision nationale, avoir pris le contrôle de l’Etat. La Constitution a été suspendue, le gouvernement et l’Assemblée nationale dissouts. Toutes les frontières ont été fermées et un couvre-feu instauré. Quelques heures après, le président Roch Marc Christian Kaboré, a démissionné de ses fonctions de président du Faso, chef du gouvernement, chef suprêmes des forces armées  nationales.

Ce jour, le président français a réagi. Pour Emmanuel Macron, le président burkinabé, a été élu « démocratiquement par son peuple à deux reprises. » « J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours», confie-t-il à la presse. Il laisse entendre qu’il est du côté de la CEDEAO, qui a emboité le pas, en condamnant le putsh.

Burkina Faso : destitution du président Roch Marc Christian Kaboré

« Notre nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions. », a tweeté, le président déchu, dans la soirée de lundi. Pour lui, c’est l’intérêt supérieur de la nation qui doit prendre le dessus.

Can 2021 : huit Camerounais trouvent la mort au stade d’Olembé

Une grave bousculade au stade d’Olembe avant le match des huitièmes de finale Cameroun-Comores (2-1) a causé le décès de huit personnes. Des supporters, sans billets, ni pass sanitaires, ont forcé l’entrée de l’enceinte.

Les images de personnes étendues par terre et secourues par des volontaires circulent sur les réseaux sociaux. Selon les premières informations disponibles, au moins huit personnes ont trouvé la mort lors de cette bousculade meurtrière au niveau de l’une des portes d’entrée du stade d’Olembe de Yaoundé, ce lundi 24 janvier.

De l’intérieur, l’on n’a bien constaté que la jauge imposée par la CAF pour les matchs du pays hôte de 80% soit 48 000 spectateurs n’a pas été respectée. Le stade d’Olembe a fait son plein d’œufs, avec de nombreux supporters debout.

Selon plusieurs sources concordantes, des supporters auraient forcé l’entrée de l’enceinte, causant ainsi une énorme dispute. Des gens sont morts piétinés et étouffés. Les commentateurs de Canal+ Afrique ont notamment fait état de cette bousculade, sans donner plus de précision.

D’autres médias, comme LSI Africa, reprennent l’information, photos et vidéos à l’appui venues des réseaux sociaux. Le magistrat Ebaneck Desmond est parmi les décédés. Il était en service à la Chambre des comptes de la Cour suprême.

Les responsables de l’hôpital de Messassi, situé à proximité du stade d’Olembe, ont assuré avoir reçu au moins 40 blessés après cette bousculade. « Certains des blessés sont dans un état désespéré », a déclaré Olinga Prudence, une infirmière citée par AP. « Nous devrons les évacuer vers un hôpital spécialisé. »

A travers une brève déclaration, la Caf a indiqué avoir entamé une enquête sur la situation afin d’obtenir plus détails  sur ces incidents.  » Nous sommes en communication constante avec les autorités camerounaise et le Comité local d’organisation »

 » Ce soir, le président de la Caf , Dr Patrice Motsepe, a dépêché le secrétaire général, Veron Mossengo Omba, au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé. « 

Tchad : A Abéché, la CTDDH condamne les bavures policières sur les manifestants

L’accord tchadien des droits de l’homme exprime sa profonde préoccupation face à la brutalité des forces de sécurité contre les manifestants à Absha, manifestation organisée pour protester contre l’investiture d’un chef d’autorité traditionnelle

Des incendies de gaz lacrymogènes et de munitions réelles ont fait des manifestants grièvement blessés.

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne ces actes irresponsables contre les manifestants pacifiques à la quarantaine.

Les actions irresponsables se multiplient, alors que les autorités de sécurité ont averti des violences imminentes aux conséquences inattendues.

L’accord tchadien pour la défense des droits de l’homme tient le gouvernement de transition responsable des conséquences éventuelles.

Elle condamne donc dans les termes les plus énergiques cette négligence injustifiée des autorités centrales.

Tchad : violente manifestation à Abéché pour empêcher l’intronisation d’un chef de canton

De vives à manifestations à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaî, pour contester l’intronisation d’un chef de canton jugé illégal. Plusieurs blessés ont d’ores et déjà été signalés ce lundi 24 janvier 2022.

A Abéché, des manifestations sont organisées pour contester l’intronisation du chef canton Arabe Bani-Halba. Ce dernier a été nommé par décret, décret N°1782/ PR/MATCTD/2019. Les habitants estiment que c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret. Ainsi, la situation reste tendue depuis le début de la journée. Malgré l’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, les manifestants ne lâchent pas prise.

Plusieurs cas de blessés graves ont été signalés mais le mouvement se poursuit.  En plus de l’annulation du décret, les habitants exigent, la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations.  Ils invitent également, au respect des règles coutumières et traditionnelles du Dar-Ouaddaï. Ils dénoncent, « la falsification de l’histoire du Dar-ouaddaï. » Pour  les manifestants, « Les arabes Bani Halba n’auraient pas de terres à Abéché. »

Tchad : 100 rebelles regagnent le bercail après avoir déposé les armes

Samedi dernier, 22 janvier 2022, le gouverneur de la province du Kanem, a accueilli une centaine de rebelles de, l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD).

Parmi ces désormais, anciens rebelles de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD), on compte 8 officiers. Ils sont arrivés à bord de 12 véhicules, en provenance de la Lybie. Ils disent avoir définitivement déposé ces armes.

A la rencontre avec le gouverneur de la province du Kanem, le général Ousman Brahim Djouma, c’est leur chef de mission Youssouf Habré, qui est intervenu. Précisons qu’ils ont été accueillis à 35 kilomètres de la ville de Mao par ce dernier.

Le patron du Guéra a rassuré ces anciens rebelles à leur arrivée en ces termes : « Vous êtes nos frères. Nous vous disons félicitations pour votre retour. », Le gouverneur était accompagné d’une du commandant de la force OPS, du commandant de légion, du chef de la sécurité territoriale et du délégué provincial de la police.

Tchad : le ministre des Postes inspecte le chantier du Data center

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numériques, Dr Idriss Saleh Bachar, accompagné des techniciens de son département, a fait une descente le 19 janvier 2022 sur les chantiers de construction du Data Center et du Cœur du réseau (centre de transmission) du Groupe Sotel Tchad.

Le Ministre est descendu sur les lieux pour constater de visu l’état de lieu de l’évolution des travaux desdites infrastructures numériques.

Situé au centre-ville dans la commune du 2e arrondissement, le Data Center (centre destiné au stockage de données numérique) dont les travaux de construction avancent avec une lenteur. Une visite inopinée qui a permis au chef de département de l’économie numérique de constater le niveau d’évolution des travaux. Un bâtiment dont les travaux de génie civil sont effectués à 80% à entendre un des techniciens sur le terrain. Un niveau de réalisation que n’apprécie pas Dr Idriss Saleh Bachar car le chronogramme fixé enregistre un retard. Du rez-de-chaussée au dernier niveau, compartiment par compartiment, le Ministre a inspecté les lieux. Juste quelques ouvriers s’activent à l’intérieur du bâtiment. Des imperfections techniques sont identifiées et présentées au Ministre par son Conseiller chargé des infrastructures et à l’économie numérique, Mahamat Taher Hamid

Après le Data Center, cap est mis au centre de transmission du Groupe SOTEL au quartier Goudji, toujours dans le 2e arrondissement. A cet endroit, se trouve le Cœur du réseau SOTEL. La délégation ministérielle a visité le bâtiment construit où sont implantés les appareils techniques. De la salle servant de stockage d’énergie à la salle des équipements, le Ministre a bien voulu s’enquérir de l’effectivité du processus d’évolution du chantier. La réalisation du Cœur du réseau a pour objectif de redynamiser les infrastructures de transmission de communications électroniques du Groupe SOTEL.

Après ces visites, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a eu une réunion d’orientations avec le coordonnateur du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) et l’entreprise chinoise HUAWEI, chargée de l’exécution des travaux du Data Center et du Cœur du réseau SOTEL.

Le Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) lancé officiellement le 07 juillet 2020 comporte trois (03) composantes à savoir la réalisation de 1200km de de fibre optique reliant les provinces méridionales et septentrionales du pays ; la construction du Data Center et la modernisation du réseau du Groupe SOTEL à travers la mise en place de 200 sites de transmission.

Tchad : la HAMA met en demeure le journal Le Potentiel

La décision est tombée ce mardi 21 janvier 2022. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure le titre, Le Potentiel, pour manquement professionnel.

« Le journal ‘’Le Potentiel’’ est mise en demeure pour manquement professionnel à l’exercice de la profession de journalisme ». Peut-on lire dans la décision du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

D’après Al Widha Info, cette mise en demeure fait suite à un article titré « 15 millions pour traquer Foullah ! » de la parution n° 249 du 29 décembre 2021, en lien avec une procédure judiciaire contre l’ancien maire Ibrahim Wang-Laouna Foullah. « Le 4 janvier 2022, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, a introduit une plainte en diffamation contre le journal en estimant que l’article porte atteinte à son honneur et sa dignité. La HAMA a jugé recevable cette plainte. », Poursuit le site d’information.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

La HAMA invite le Directeur de rédaction du journal, au respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession. « En cas de récidive, des sanctions plus sévères peuvent être prononcées », met en garde l’autorité de régulation des médias au Tchad.

Tchad : dialogue national inclusif, le CODNI rencontre les représentants diplomatiques

Les consultations en vue de l’organisation du dialogue national inclusif se poursuivent. Après les échanges avec les différentes corporations locales et de la diaspora, le CODNI rencontre les diplomates accrédités au Tchad.

Le 20 janvier 2022, le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a présenté aux représentations diplomatiques accréditées sa feuille de route. En vue du dialogue national inclusif en perspective. Les thématiques évoquées étaient entre autres, la sécurité alimentaire, l’autosuffisance alimentaire, la sécurité, les finances, l’éducation, la diplomatie traditionnelle, l’éthique aux comportements et aux valeurs, la moralisation de la vie nationale, la solidarité, la dimension genre, la migration et l’exode rural.
Pour le représentant spécial et chef du bureau de liaison pour le Tchad de l’Union Africaine, Basile Ikouebe, « ce dialogue soit celui de la refondation, consensuel, souverain, inclusif, avec des décisions exécutoires et en privilégiant la notion de représentativité. » Il encourage le déploiement du Comité d’organisation et souhaite que le dialogue concoure à une paix durable au Tchad.

CEEAC : les chefs d’Etat mutualisent les efforts pour éradiquer le terrorisme

Les rideaux se sont refermés, le 19 janvier 2021, sur le 20e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, à Brazzaville. Les participants entendent mutualiser les efforts pour contrecarrer du terrorisme et l’insécurité maritime.

A l’issue du 20e  Sommet de la CEEAC, les participants ont demandé à l’Union africaine d’organiser, dans un bref délai, une réunion extraordinaire sur le terrorisme, l’extrémisme violent et l’insécurité transfrontalière. Egalement, l’organisation d’une conférence maritime internationale pour lutter contre l’insécurité maritime. Le sommet de Brazzaville s’est également intéressé à la transition au Tchad.

Dans le communiqué de fin, la CEEAC invite : « l’UA à organiser au lendemain du prochain sommet ordinaire de l’UA prévu les 5 et 6 février 2022 à Addis-Abeba une session extraordinaire sur le terrorisme, conformément à la décision de l’assemblée générale de l’union prise en février 2020 ».

La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement demande également, d’accélérer la mise en place du mécanisme de coopération policière et judiciaire, du comité des sages, ainsi que du centre sous-régional d’études et de coordination de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transfrontalière et transnationale sous toutes ces formes en Afrique centrale.

Les assises ont également été l’occasion, pour Denis Sassou Nguesso de passer le flambeau à son homologue, Félix Tshisekedi, nouveau président de la CEEAC.

Tchad : négociations en cours la baisse des tarifs d’internet

Le ministre en charge de l’Economie numérique a rencontré les responsables des opérateurs de Téléphonie mobile, le 19 janvier 2022, au sujet de la baisse des tarifs d’internet au Tchad.

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a successivement reçu, les directeurs généraux des compagnies de téléphonie mobile. Ces derniers ont fait ds propositions relatives à la baisse des tarifs d’internet. Ces concertations font suite à une précédente réunion tenue le 04 janvier avec les responsables desdites compagnies pour les mêmes raisons.

Les nouvelles offres tarifaires du D.G de Moov Africa, Mohamed Dkhissiles n’ont pas reçu l’agreement du Ministre. Le Dr Idriss Saleh Bachar, estime que ces propositions ne sont pas bénéfiques pour ses concitoyens. Il a signifié à l’opérateur Moov Africa que non seulement la réduction des prix d’accès à internet, la durée établie pour les différents paquets de forfaits doit être également revue. Trouvant les propositions tarifaires de l’opérateur Moov Africa peut reluisantes, le Ministre des postes et de l’économie numérique a instruit le directeur général de Moov de revoir ses offres.

La deuxième rencontre est celle de la délégation de AIRTEL_TCHAD conduite par son Directeur général, Djibril Tobe. Même exercice avec le Ministre où des propositions de tarifs sont présentées. Des propositions relativement acceptables, toutefois des réajustements sont sollicités par le chef de département des postes et de l’économie numérique. Prenant bonne note des instructions, le Directeur général de Airtel Tchad s’est montré disposé à réajuster ses offres.

Une prochaine rencontre est programmée avec les responsables des deux opérateurs de téléphonie mobile afin de réajuster davantage leurs offres tarifaires. Offres qui doivent être à la portée de toutes les couches de la population tchadienne.

Il est important de préciser que depuis quelques mois, des internautes reclament la réduction des tarifs d’internet. Des pétitions ont d’ailleurs été lancées.

Aussi, lors du Forum de la Jeunesse Tchadienne, le président du Conseil militaire de transition a instruit, la réduction de 30% du coût d’accès internet.