Tchad : des boutiques fermés à N’Djamena pour soutenir les victimes d’Abéché

Plusieurs commerçants de la cité capitale ont décidé de laisser les boutiques fermées ce mercredi 26 janvier. Pour soutenir les victimes des manifestations d’Abéché, province du Ouaddaï.

Au moins cinq morts et 35 blessés ont été comptés dans les manifestations qui se déroulent dans la ville d’Abéché. Certains habitants contestent, l’intronisation du chef de canton Arabe Bani-Halba. Pour eux, ce chef traditionnel est illégal. Bien plus, ils estiment que c’est une c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret de nomination (décret N°1782/ PR/MATCTD/2019).

Parmi les manifestants sortis demander, l’annulation du décret et la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations, cinq ont perdu la vie, du fait de l’intervention des forces de maintien de l’ordre.

En soutien aux victimes, une partie de la communauté du Ouaddaï décide de fermer les magasins à N’Djamena. Important de préciser qu’ils détiennent la majorité des boutiques de la cité capitale.

La répression des manifestants a été condamnée par des organisations de défense des Droits de l’Homme. « Les forces de l’ordre, dans leur tentative de disperser les manifestants ; ont fait usage de balles réelles », réagit la CNDH.

Par ailleurs, la convention déplore les actes de violence qui ont accompagné la manifestation de colère de certains habitants d’Abéché. Car il existe assurément des moyens pacifiques et démocratiques de contester les décisions administratives. »

Tchad : le porte-parole du FACT limogé pour avoir accepté la main tendue de la junte

Dans une décision du 25 janvier 2022, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, pour ‘’haute trahison’’. Ce dernier est retourné au pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale.

Le mouvement armé, le FACT, exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, commissaire à la communication, sensibilisation et mobilisation citoyenne au sein de son bureau fédéral Europe, pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi. La décision est contenue dans un communiqué signé, d secrétaire fédéral du bureau FACT-Europe, Ahmat Brahim. Le désormais ancien porte-parole du mouvement politico-militaire a été accueilli au Tchad par quelques membres du gouvernement en place.

Tchad : les rebelles du FACT posent les conditions pour un cessez-le-feu

A son arrivée à l’aéroport, Hassan Djamous de N’Djamena, Kingabé Ogouzeïmi De Tapol a été reçu par, Le ministre d’État au dialogue et à la Réconciliation nationale Acheikh Ibni Oumar. Accompagné du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.
L’ancien exilé confesse qu’il est convaincu par la volonté de réconciliation et les actes posés par les nouveaux patrons du pays.

Tchad : la junte intransigeante avec la rébellion du Fact

Il est important de préciser que le FACT est le mouvement directement impliqué dans la confrontation qui a causé la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno en avril 2021. Tous les communiqués du FACT, suite aux attaques, portaient la signature de Kingabé Ogouzeïmi De Tapol. Le Maréchal mort, son fils, Mahamat Idriss Deby a pris le pouvoir pour assurer la transition.

CAN 2021 : le président de la CAF suspend les matchs prévus au stade Olembé

Patrice Motsepe a fait une communication, ce mardi 25 janvier, relative au drame qui a causé la mort de 8 personnes au stade Olembé hier. Dans le cadre de la huitième de finale opposant le Cameroun vs Comores (2-1).

Au moins huit personnes ont perdu la vie hier au stade Olembé de Yaoundé, suite à une bousculade. L’incident s’est produit quelques minutes avant le début du match Cameroun vs Comores. En conférence de presse ce jour, le président de la faitière du football africain, suspend, à titre conservatoire, les matchs prévus. ‹‹Le match programmé dimanche à Olembé ne s’y déroulera pas, il sera délocalisé au stade Ahmadou Ahidjo », déclare, Patrice Motsepe. Le sud-africain ajoute qu’ : « Il n’y aura plus de match CAF à Olembé, jusqu’à ce que les conditions de sécurité maximale soient garantie.››

La CAF annonce qu’une, enquête a été ouverte pour comprendre tout ce qui s’est réellement passé au soir du 24 janvier. Toutefois, la confédération précise dores et déjà que, « les responsabilités de cet incident restent partagées ». Aussi bien par la CAF, que le gouvernement camerounais, « nous sommes tous responsables de ces pertes en vie humaines. C’est un incident malheureux qui entache la compétition et nous prendrons des mesures par rapport à tout ce qui s’est passé. »

Motsepe a tenu à préciser que ce genre d’incident ne se reproduira plus jamais tout au long de cette compétition. Il a également avancé que même les plus grands stades, avec les plus grandes infrastructures et technologies ne sont pas à l’abri de ce genre d’incident. « Nous ferons tout pour que la suite de la compétition se passe bien. Je me charge d’organiser un meeting avec le reste du comité d’organisation demain pour prendre des mesures. ».

Concernant les tests Covid-19 querellés depuis le diagnostic de 12 cas positifs, côté comoriens, la CAF rassure. « Au CHAN, on a constaté que les tests Covid de certaines équipes posaient déjà problème. On a donc décidé de faire appel à un laboratoire indépendant et fiable pour effectuer tous les tests covid de cette compétition. Ce laboratoire a eu à travailler lors de l’Euro et lors de la Fifa World Cup. Ils ont leur propre matériel, ce qui inclut l’impartialité des résultats. Nous remercions les autorités camerounaises qui ont eu à accepter ce deal. »

Le nouveau règlement concernant les joueurs détectés positifs au Coronavirus : Après avoir obtenu un test covid-19 positif, le joueur doit refaire son test pour être sûr que ce dernier est négatif. Et là il doit observer une période d’observation de 05 jours, pour cette fois faire un test cardio-vasculaire pour pouvoir rejouer en toute sécurité. La mesure a été prise il y a juste quelques jours.

Enfin, le président de la CAF a présenté ses condoléances aux familles touchées par les disparitions de leurs proches.

Emmanuel Macron condamne le coup d’Etat au Burkina Faso

Dans une déclaration de ce mardi 25 septembre, le président français Emmanuel Macron, condamne le coup d’Etat au Burkina Faso. Une réaction qui intervient une journée après la prise de pouvoir par des putschistes.

Dans la soirée du 24 janvier 2022, un groupe de militaires a annoncé, sur les ondes de la radio et télévision nationale, avoir pris le contrôle de l’Etat. La Constitution a été suspendue, le gouvernement et l’Assemblée nationale dissouts. Toutes les frontières ont été fermées et un couvre-feu instauré. Quelques heures après, le président Roch Marc Christian Kaboré, a démissionné de ses fonctions de président du Faso, chef du gouvernement, chef suprêmes des forces armées  nationales.

Ce jour, le président français a réagi. Pour Emmanuel Macron, le président burkinabé, a été élu « démocratiquement par son peuple à deux reprises. » « J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours», confie-t-il à la presse. Il laisse entendre qu’il est du côté de la CEDEAO, qui a emboité le pas, en condamnant le putsh.

Burkina Faso : destitution du président Roch Marc Christian Kaboré

« Notre nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions. », a tweeté, le président déchu, dans la soirée de lundi. Pour lui, c’est l’intérêt supérieur de la nation qui doit prendre le dessus.

Can 2021 : huit Camerounais trouvent la mort au stade d’Olembé

Une grave bousculade au stade d’Olembe avant le match des huitièmes de finale Cameroun-Comores (2-1) a causé le décès de huit personnes. Des supporters, sans billets, ni pass sanitaires, ont forcé l’entrée de l’enceinte.

Les images de personnes étendues par terre et secourues par des volontaires circulent sur les réseaux sociaux. Selon les premières informations disponibles, au moins huit personnes ont trouvé la mort lors de cette bousculade meurtrière au niveau de l’une des portes d’entrée du stade d’Olembe de Yaoundé, ce lundi 24 janvier.

De l’intérieur, l’on n’a bien constaté que la jauge imposée par la CAF pour les matchs du pays hôte de 80% soit 48 000 spectateurs n’a pas été respectée. Le stade d’Olembe a fait son plein d’œufs, avec de nombreux supporters debout.

Selon plusieurs sources concordantes, des supporters auraient forcé l’entrée de l’enceinte, causant ainsi une énorme dispute. Des gens sont morts piétinés et étouffés. Les commentateurs de Canal+ Afrique ont notamment fait état de cette bousculade, sans donner plus de précision.

D’autres médias, comme LSI Africa, reprennent l’information, photos et vidéos à l’appui venues des réseaux sociaux. Le magistrat Ebaneck Desmond est parmi les décédés. Il était en service à la Chambre des comptes de la Cour suprême.

Les responsables de l’hôpital de Messassi, situé à proximité du stade d’Olembe, ont assuré avoir reçu au moins 40 blessés après cette bousculade. « Certains des blessés sont dans un état désespéré », a déclaré Olinga Prudence, une infirmière citée par AP. « Nous devrons les évacuer vers un hôpital spécialisé. »

A travers une brève déclaration, la Caf a indiqué avoir entamé une enquête sur la situation afin d’obtenir plus détails  sur ces incidents.  » Nous sommes en communication constante avec les autorités camerounaise et le Comité local d’organisation »

 » Ce soir, le président de la Caf , Dr Patrice Motsepe, a dépêché le secrétaire général, Veron Mossengo Omba, au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé. « 

Tchad : A Abéché, la CTDDH condamne les bavures policières sur les manifestants

L’accord tchadien des droits de l’homme exprime sa profonde préoccupation face à la brutalité des forces de sécurité contre les manifestants à Absha, manifestation organisée pour protester contre l’investiture d’un chef d’autorité traditionnelle

Des incendies de gaz lacrymogènes et de munitions réelles ont fait des manifestants grièvement blessés.

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne ces actes irresponsables contre les manifestants pacifiques à la quarantaine.

Les actions irresponsables se multiplient, alors que les autorités de sécurité ont averti des violences imminentes aux conséquences inattendues.

L’accord tchadien pour la défense des droits de l’homme tient le gouvernement de transition responsable des conséquences éventuelles.

Elle condamne donc dans les termes les plus énergiques cette négligence injustifiée des autorités centrales.

Tchad : violente manifestation à Abéché pour empêcher l’intronisation d’un chef de canton

De vives à manifestations à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaî, pour contester l’intronisation d’un chef de canton jugé illégal. Plusieurs blessés ont d’ores et déjà été signalés ce lundi 24 janvier 2022.

A Abéché, des manifestations sont organisées pour contester l’intronisation du chef canton Arabe Bani-Halba. Ce dernier a été nommé par décret, décret N°1782/ PR/MATCTD/2019. Les habitants estiment que c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret. Ainsi, la situation reste tendue depuis le début de la journée. Malgré l’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, les manifestants ne lâchent pas prise.

Plusieurs cas de blessés graves ont été signalés mais le mouvement se poursuit.  En plus de l’annulation du décret, les habitants exigent, la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations.  Ils invitent également, au respect des règles coutumières et traditionnelles du Dar-Ouaddaï. Ils dénoncent, « la falsification de l’histoire du Dar-ouaddaï. » Pour  les manifestants, « Les arabes Bani Halba n’auraient pas de terres à Abéché. »

Tchad : 100 rebelles regagnent le bercail après avoir déposé les armes

Samedi dernier, 22 janvier 2022, le gouverneur de la province du Kanem, a accueilli une centaine de rebelles de, l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD).

Parmi ces désormais, anciens rebelles de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD), on compte 8 officiers. Ils sont arrivés à bord de 12 véhicules, en provenance de la Lybie. Ils disent avoir définitivement déposé ces armes.

A la rencontre avec le gouverneur de la province du Kanem, le général Ousman Brahim Djouma, c’est leur chef de mission Youssouf Habré, qui est intervenu. Précisons qu’ils ont été accueillis à 35 kilomètres de la ville de Mao par ce dernier.

Le patron du Guéra a rassuré ces anciens rebelles à leur arrivée en ces termes : « Vous êtes nos frères. Nous vous disons félicitations pour votre retour. », Le gouverneur était accompagné d’une du commandant de la force OPS, du commandant de légion, du chef de la sécurité territoriale et du délégué provincial de la police.

Tchad : le ministre des Postes inspecte le chantier du Data center

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numériques, Dr Idriss Saleh Bachar, accompagné des techniciens de son département, a fait une descente le 19 janvier 2022 sur les chantiers de construction du Data Center et du Cœur du réseau (centre de transmission) du Groupe Sotel Tchad.

Le Ministre est descendu sur les lieux pour constater de visu l’état de lieu de l’évolution des travaux desdites infrastructures numériques.

Situé au centre-ville dans la commune du 2e arrondissement, le Data Center (centre destiné au stockage de données numérique) dont les travaux de construction avancent avec une lenteur. Une visite inopinée qui a permis au chef de département de l’économie numérique de constater le niveau d’évolution des travaux. Un bâtiment dont les travaux de génie civil sont effectués à 80% à entendre un des techniciens sur le terrain. Un niveau de réalisation que n’apprécie pas Dr Idriss Saleh Bachar car le chronogramme fixé enregistre un retard. Du rez-de-chaussée au dernier niveau, compartiment par compartiment, le Ministre a inspecté les lieux. Juste quelques ouvriers s’activent à l’intérieur du bâtiment. Des imperfections techniques sont identifiées et présentées au Ministre par son Conseiller chargé des infrastructures et à l’économie numérique, Mahamat Taher Hamid

Après le Data Center, cap est mis au centre de transmission du Groupe SOTEL au quartier Goudji, toujours dans le 2e arrondissement. A cet endroit, se trouve le Cœur du réseau SOTEL. La délégation ministérielle a visité le bâtiment construit où sont implantés les appareils techniques. De la salle servant de stockage d’énergie à la salle des équipements, le Ministre a bien voulu s’enquérir de l’effectivité du processus d’évolution du chantier. La réalisation du Cœur du réseau a pour objectif de redynamiser les infrastructures de transmission de communications électroniques du Groupe SOTEL.

Après ces visites, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a eu une réunion d’orientations avec le coordonnateur du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) et l’entreprise chinoise HUAWEI, chargée de l’exécution des travaux du Data Center et du Cœur du réseau SOTEL.

Le Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) lancé officiellement le 07 juillet 2020 comporte trois (03) composantes à savoir la réalisation de 1200km de de fibre optique reliant les provinces méridionales et septentrionales du pays ; la construction du Data Center et la modernisation du réseau du Groupe SOTEL à travers la mise en place de 200 sites de transmission.

Tchad : la HAMA met en demeure le journal Le Potentiel

La décision est tombée ce mardi 21 janvier 2022. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure le titre, Le Potentiel, pour manquement professionnel.

« Le journal ‘’Le Potentiel’’ est mise en demeure pour manquement professionnel à l’exercice de la profession de journalisme ». Peut-on lire dans la décision du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

D’après Al Widha Info, cette mise en demeure fait suite à un article titré « 15 millions pour traquer Foullah ! » de la parution n° 249 du 29 décembre 2021, en lien avec une procédure judiciaire contre l’ancien maire Ibrahim Wang-Laouna Foullah. « Le 4 janvier 2022, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, a introduit une plainte en diffamation contre le journal en estimant que l’article porte atteinte à son honneur et sa dignité. La HAMA a jugé recevable cette plainte. », Poursuit le site d’information.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

La HAMA invite le Directeur de rédaction du journal, au respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession. « En cas de récidive, des sanctions plus sévères peuvent être prononcées », met en garde l’autorité de régulation des médias au Tchad.