N’Djamena : le maire contre la vente du pain dans des mauvaises conditions d’hygiène

Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun s’insurge contre la vente de pains dans des conditions d’hygiène déplorable. Il prévoit des sanctions sévères contre les éventuels contrevenants.

Dans un communiqué du 11 octobre 2021, le maire de la ville de N’Djamena, regrette avec amertume que certains commerçants vendent le pain dans des conditions d’hygiène déplorable. Cette pratique comporte de grands risques sanitaires.

« Pour préserver la santé de la population, le pain doit être vendu dans des kiosques.» Lesquels doivent être « bien fermés », précise le maire.  On peut également les exposer, sur une table soigneusement couvert, à l’abri de la poussière et des insectes.

A cet effet, il informe les vendeurs que, conformément à l’Ordonnance N°14/PR/2011, du 28 février 2011, portant code d’hygiène, il est strictement interdit de vendre du pain dans des conditions inappropriées.

La Direction de la Police Municipale et de la Protection Civile est chargée d’appliquer les termes du présent communiqué qui ne souffrira d’aucune dérogation.

Tchad-dialogue national inclusif: le barreau dénonce des pratiques peu orthodoxes dans la préparation

Le Barreau du Tchad craint fort que le dialogue à venir ne soit qu’une formalité sans issue. Il révèle que les tripatouillages sont observés dans la préparation du dialogue national inclusif.

Cinq avocats ont participé aux consultations pré-dialogue tenues a N’Djamena du 05 au 7 novembre 2021. Le Barreau du Tchad se rend compte que ce dialogue risque d’être biaisé. « La tenue d’un semblant de dialogue sans franchise et transparence risque d’avoir des conséquences plus regrettables que la situation actuelle.» Les avocats dénoncent deux faits majeurs.

«Des hommes politiques fébriles, imbus de leurs intérêts mesquins et égoïstes se sont portés dans les différentes provinces». Ceci, avant l’arrivée des équipes de mission du CODNI.  D’après le communiqué de l’Ordre, ces équipes partaient influencer les choix des participants aux consultations du pré-dialogue. Egalement pour donner des directives aux participants. « Ce qui est de nature à saper les travaux menés par les équipes de mission du CODNI. »

Pire, dans les groupes ayant travaillé sur les thématiques 2 et 3 qui traitent de « la forme de l‘Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral d’une part. » Et des « droits humains et libertés fondamentales » d’autre part.  Alors que dans le rapport du groupe sur la thématique 2 (forme de l’Etat, Constitution…), aucune forme d’Etat n’a été retenue. Compte-tenu des divergences très accentuées des points de vue. Pour le Barreau, il avait simplement été recommandé de soumettre la question de la forme de l’Etat au referendum. « Cette recommandation a été validée par la plénière. »

Curieusement, « le rapport final fait ressortir que le pré-dialogue de N’Djamena a opté pour l’Etat unitaire décentralisé. « Cette manigance et est très grave.» et le Barreau du Tchad s’insurge contre cette pratique.

Tchad : l’ancien député Rhakis Ahmat quitte son parti pour trahison

L’ancien député Rhakis Ahmat Saleh  annonce sa démission du Parti pour l’unité et la reconstruction (PUR). Il l’a fait au cours d’une communication le 06 novembre 2021.

Le 6ème vice-président de la troisième législature annonce son départ du PUR. Rhakis Ahmat Saleh se sent trahi par le parti. J’ai constaté avec amertume que la vision du parti a été fondamentalement remise en cause. par les dernières prises de position que vous avez adoptée au nom du parti », déclare-t-il. L’ancien député estime que, le président du parti n’aurait pas accepté d’être nommé premier vice-président du CNT.

Il souligne sa démission ne signifie pas la fin de son combat politique. « Bien au contraire, dans les prochains jours, vous serez informés des nouvelles orientations politiques autour desquelles je vais dorénavant m’engager pour bâtir le Tchad dont j’ai toujours rêvé. » confie, le secrétaire exécutif démissionnaire du PUR.

Rhakis Ahmat Saleh ajoute qu’il ne souhaite pas être en déphasage avec sa conscience. « Je ne me sens plus en phase avec la voie désormais empruntée par cette formation politique. Je viens mettre fin à tous mes engagement politiques au sein du PUR en vous présentant ma démission », va-t-il conclure.

Tchad : lancement des travaux de réhabilitation de deux rues à N’Djamena

Les travaux de réhabilitation de l’Avenue Général Moussa Sougui et de la Rue du 26 août lancés le 10 novembre 2021, par le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale.

Le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et du Dialogue, Acheikh Ibn Oumar, représentant le Premier ministre, a procédé au lancement des travaux de réhabilitation de deux rues. L’avenue Général Moussa Sougui, allant du rond-point Nouakchott  jusqu’à la sortie sud de l’aéroport Hassan Djamous. Et la rue du 26 août allant du rond-point Trésor au rond-point Travaux.

Le Maire 2ème Adjoint, Brahim Abdou, s’est réjoui de ces travaux engagés dans la ville. Il a invité la population à respecter les déviations pour faciliter à l’entreprise de travailler normalement.

Les travaux de ces deux tronçons, mesurant 2,190 kilomètres, dureront huit mois. Le montant du financement s’élève à de 3 411 011 468 Fcfa.

Tchad-criminalité : un élève poignarde son enseignant à mort dans un Lycée de N’Djamena

Un élève de la classe de troisième du Groupe scolaire Toumaï au quartier Amriguebé dans le 5ème arrondissement, a poignardé mortellement son surveillant, ce mercredi 10 novembre.

” J’étais juste à côté du lycée lorsqu’un élève est venu m’informer de ce qui se passe à l’école. J’ai couru pour venir, mais le surveillant était déjà par terre. L’élève a été arrêté par les enseignants et mis dans le bureau du proviseur”, témoigne un ancien surveillant du lycée.

Il poursuit que le surveillant s’appelait Ismail Koulbo. Il est décédé en route lorsqu’on le transportait à l’hôpital Tchad-Chine. Et l’élève a été pris par la police du 5ème arrondissement, affirme-t-il.

“Comme dans chaque établissement, il y a le règlement intérieur. L’élève n’a pas respecté. Le défunt a convoqué les parents de l’élève pour le non-respect du texte de l’école. Après être rentré, vers 13h, l’élève a pris un couteau et est revenu poignardé son surveillant”, explique de son côté le proviseur.

Source : Tchadinfos

Tchad : le président du Conseil militaire de transition se rend à Forum de Paris sur la Paix

Mahamat Idriss Deby Itno, a quitté N’Djamena ce 10 novembre pour la France. Il prendra part au Forum de Paris sur la Paix, prévu du 11 au 13 novembre 2021.

Le Président du Conseil Militaire de Transition,  Mahamat Idriss Deby Itno a quitté N’Djaména pour Paris. Il répond à l’invitation du président français, Emmanuel Macron. L’homme fort du Tchad participera respectivement aux travaux de la 4eme édition du Forum de Paris sur la Paix. Egalement à la Conférence Internationale sur la Libye.

Le forum vise à stimuler une reprise économique plus solide et plus inclusive, en s’attaquant aux fractures qui minent la gouvernance mondiale, en proposant des initiatives pour mieux gérer les biens communs mondiaux et en mettant en avant de nouveaux principes d’actions pour le monde post Covid-19.

Le PCMT a été salué à son départ à l’aéroport international HASSAN DJAMOUS par quelques personnalités. Il s’agit notamment du Premier Ministre de Transition, M. Pahimi Padacké Albert, quelques membres du Conseil Militaire de Transition, ceux du Gouvernement, le Secrétaire Général de la Présidence, le Directeur de Cabinet Civil du Chef de l’Etat et le Maire de la ville de N’Djaména.

Tchad : suspension de tout recrutement dans l’armée tchadienne

Sur instruction du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby les recrutements dans l’armée tchadienne sont suspendus.

Dans une note du 02 novembre 2021, le général de corps d’armée, Bichara Djadallah, membre du Conseil militaire de transition annonce des mesures de Mahamat Idriss Deby pour destinées à l’armée.  Ces mesures sont entre autres, la :

1-Suspension de tout recrutement par contingent des soldats au sein des

Forces de Défense et de Sécurité;

2- Suspension des Incorporations en dehors des admissions dans les Ecoles

Militaires d’Officiers ou de Sous-Officiers;

3- Interdiction formelle des réhabilitations des militaires radiés, retraités ou en position hors actif sans I ‘accord préalable du Chef Suprême des Armées

4 Envoi systématique par les corps de la solde mensuelle militaire au Contrôle général  des armées pour vérification avant tout mandatement par la DIRSAFI

La note est adressée à l’attention du ministre en charge de la défense nationale et au Chef d’Etat-major, général des armées.

Tchad : Wakit Tamma et le FONAC participeront au sit-in du Parti réformiste

Les deux organisations ont annoncé qu’elles prendront part au sit-in du jeudi 11 novembre 2021 devant le Palais de justice. Le sit-in fait suite à la torture du président du Parti réformiste, à la marche du 19 mai.

La Coalition des Actions citoyenne Wakit Tamma et le front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) prendront part au sit-in qu’organise le parti réformiste. Le parti réclame justice pour son président Vacine Abdrahamane Sakine. Il a été arrêté et torturé suite à la marche Wakit Tamma du 19 mai 2021.

Ainsi, le FONAC exhorte le CMT d’appliquer la loi à tous sans distinction d’origine, de sexe ou de religion. Pour ce parti c’est le fondement d’un Etat reconcilié et prospère. Il invite ses militants et sympathisants de rester unis, solidaires et engager pour continuer la lutte.

La Coordination des Actions Citoyennes, Wakit Tamma, de son côté appelle la population de N’Djamena á sortir le jour dit à 9 h 00, devant le palais de Justice, pour se joindre au sit-in, en protestation du piétinement du dossier relatif à l’arrestation, la torture et les traitements inhumains de son président,

Wakit Tamma alerte l’opinion sur I ‘impunité qui semble prendre corps au sujet de ce dossier et Appelle les autorités à livrer, sans délai, à la justice l’adjoint au Chef de poste de police de proximité de Dembé, Abbas Mahamat qui avait arrêté le président du parti réformiste.

Tchad : des aspirants notaires en colère dénoncent une injustice

Le collectif des aspirants notaires a fait une communication le 09 avril pour dénoncer des manœuvres du ministère de la Justice et la Chambre des notaires du Tchad.

Les aspirants notaires font savoir qu’ils sont lésés malgré la création des nouvelles charges. Le porte-parole du collectif, Komassing Haidandi fait savoir que depuis 2020, plusieurs charges ont été créées. Notamment celui sur, le projet de transfert de 8 notaires des provinces et le projet de nomination de 5 nouveaux notaires. Malheureusement, les postes ont été confiés à des personnes privilégiés au détriment des aspirants.

Pour les aspirants, les notaires pensent avoir le monopole de la profession et refusent de l’ouvrir davantage aux jeunes. Ils accusent également la Chambre des notaires et le ministère de la Justice qui nomment à leur guise. Komassing Haidandi regrette que, dans le cadre du projet de transfert de 08 notaires de provinces vers la capitale, les personnes désignées non : « jamais servi leurs circonscriptions et ne remplissent aucun critère de transfert ».

Il s’insurge également contre : « le projet de nomination de 5 nouveaux notaires dont certains sont en retraite depuis des années et n’ont jamais suivi des stages et qui se sont fait délivrer de fallacieuses attestations de stage ».
Le collectif des aspirants notaires demande, le retrait des projets de décret en circuit, pour redorer l’image de la profession qui fait l’objet de guéguerre et polémiques intestines.

Tchad : deux officiers radiés des effectifs de l’armée pour fautes graves

Par décret n°759/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2021 du 08 novembre 2021, deux officiers de l’armée sont radiés. Ils sont accusés de fautes graves.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou ID: 92831485 et le Sous-Lieutenant Youssouf Mougou Nessek ID: 09081848, sont cassés au grade de soldat de 2ème Classe, et radiés du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

Les intéressés n’auront droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou est par ailleurs, chef de canton Donza. Le 25 octobre il a été interpellé et mis aux arrêts à la direction générale de renseignement militaire. On lui reproche d’avoir accusé l’armée tchadienne d’être en connivence avec des coupeurs de route dans la province de Borkou.