Economie : le Tchad devient le coordinateur du groupe des pays les moins avancés à l’OMC

Le Tchad accède pour la première fois à la coordination du groupe des Pays les moins Avancés (PMA) à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

C’est par un communiqué de presse que l’annonce a été faite ce 02 avril, par la mission permanente du Tchad auprès de l’Office des Nations-Unies pour le commerce et des autres organisations internationales à Genève. Le Tchad est désormais le coordinateur du Groupe des Pays les Moins Avancés à l’organisation mondiale du commerce pour l’année 2019-2020.

Durant son mandat, le Tchad poursuivra les efforts réalisés par ses prédécesseurs. « Il accompagnera pleinement les membres du Groupe dans leurs interactions et négociations avec les partenaires commerciaux, membres de l’OMC et ce dans toutes les configurations possibles », indique le communiqué.

L’objectif du Groupe est d’obtenir des résultats concrets et mesurables en faveur des pays les moins avancés et de favoriser leur meilleure intégration dans le système commercial mondial. Pour ce faire, « le Tchad a reçu le plein soutien des membres en vue de mener à bien sa mission », précise le document.

C’est pour la première fois que le Tchad accède à ce niveau de responsabilité. Donc « c’est une opportunité de visibilité et de rayonnement sur la place diplomatique de Genève », se réjouit la mission permanente du Tchad auprès de l’office des Nations-Unies pour le commerce et des autres organisations internationale à Genève.

Créé en 1971 par l’Organisation des Nations-Unies, le Groupe des Pays les moins Avancés à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) compte aujourd’hui 47 Etats.

Tchad : la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre annoncée pour le 5 avril

En prélude à la première édition de la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre, des échanges entre les acteurs ont eu lieu le mardi 02 mars 2019. La rencontre a permis aux organisateurs d’évaluer les préparatifs.

La 1ère édition de la nuit tchadienne de la musique, de l’humour et du théâtre est annoncée pour le 05 avril. Elle se déroulera au Palais du 15 janvier et verra la participation des artistes musiciens, des hommes de théâtre. L’annonce a été faite ce mardi 2 avril par la compagnie artistique Mandargué à la maison de la culture Baba Moustapha.

À travers le point de presse, le directeur artistique de la compagnie, Issakha Digadimbaye, a déclaré que l’évènement vise à valoriser la culture tchadienne et montrer la solidarité entre les artistes, et donner à la musique sa place auprès du public tchadien.

L’organisation de cette nuit de la culture rencontre des difficultés, a déploré les organisateurs. Selon eux, les sponsors du Tchad favorisent toujours les prestations des artistes étrangers au dépriment des nationaux.

Tchad : l’opposition divisée quant à l’annulation de sa participation à la CENI

La mise en place de la Commission nationale électorale indépendante tchadienne, l’organe en charge des élections, ne finit pas de susciter la polémique.

Le week-end dernier, l’opposition a publié un communiqué dénonçant le processus de désignation des membres de l’organe et suspendu sa participation au processus. Néanmoins, tous les partis de cette mouvance ne se reconnaissent pas dans cette posture.

Le communiqué de l’opposition, diffusé le week-end dernier, conteste le processus de désignation de ses membres au sein de l’organe en charge des élections. Le processus n’a pas été consensuel, estime Alladoum Djarma, un des chefs de partis d’opposition : « Monsieur Mahamat Ahmat Alabo (secrétaire général du PLD) n’a jamais partagé la décision du groupe. Il a été seul à diriger, à choisir.  Mais ce n’est pas de notre faute, si nous n’avons pas voté son candidat, pour lequel il ne nous a jamais donné une information. »

Pour le député Romadoumngar Félix, président d’un autre parti d’opposition, suspendre la participation de l’opposition n’est pas une bonne option : « La logique voudrait bien que nous nous asseyions pour toiletter tous ses problèmes, avant d’avancer. Ça ne veut pas dire qu’il faut suspendre toute sa participation et arrêter le débat. Voilà un peu la préoccupation de l’URD. »

Pour l’opposition, l’important est de rappeler au monde que pour qu’il y ait des élections crédibles et transparentes, il faut de la confiance entre les acteurs tchadiens.

 

Tchad : le FICSA met en lumière la musique acoustique marocaine

La Roukba est une danse symbolique de la commune de Tinzouline, situé au sud du Maroc.

Comme celle de l’Algérie, la Roukba regroupe des hommes en djellaba blanc  autour des tam-tams qui produisent une acoustique orientale. Ces hommes frappent les mains avec des petits déplacements des pieds et prononçant à haute voix un chant arabe.

Cette danse représentative de la culture marocaine se joue pendant les festivals. La délégation est composée de 16 membres. « Dieu merci tout le monde est bien ici au Tchad. L’accueil est bien et les gens sont gentils » remercie le chef de la délégation marocaine.  

Tchad : la Tunisie vibre au chant de la trompette pendant le FICSA

La danse tunisienne est celle du sud du pays. Son originalité suscite la curiosité des festivaliers. 

En effet, la délégation, composée de huit artistes et poètes, dit être satisfaite de l’organisation très réussie du festival. 

Ainsi, la particularité de celle-ci est le lyrique produit par les trompettes et qui fait tourner deux danseurs sur eux-mêmes ayant de larges tenues traditionnelles.

« Nous remercions les hautes autorités du Tchad pour l’organisation du FICSA » relève le chef de la délégation tunisienne, Mahamat Béchir.

Tchad : quand l’Algérie promeut la danse masculine au FICSA

La délégation algérienne, composée de 9 chanteurs et danseurs, a présenté au public la danse Naharia de la région Ouest d’Algérie.

Une danse exclusivement masculine. Des hommes s’alignent au début puis subitement deux parmi eux quittent le groupe pour une démonstration de jeu de sabre. Tout se fait sous l’animation de  deux tambours  produisant un son oriental. Puis, les danseurs forment un cercle, faisant une rotation en chantant, avec chacun une canne à la main tout en secouant les épaules. La Naharia se joue à l’occasion des fêtes traditionnelles et des mariages.

Tchad : les cultures du Maghreb sortent le grand jeu au FICSA

Le Festival international des cultures sahariennes (Ficsa) met en exergue différentes cultures du Sahara. Les délégations maghrébines ont marqué le festival par des danses  et des styles très particuliers. Zoom sur les délégations, algérienne, tunisienne et marocaine.

Du commerce transsaharien depuis le Moyen âge au Ficsa 2019, l’Afrique du nord et les pays africains du sud du Sahara entretiennent des relations séculaires. Au Tchad, les Maghrébins se sentent aussi chez eux. Les rochers et les collines du Nord du Tchad ressemblent à celles de Tinzouline au sud du Maroc et de certaines régions d’Algérie. « Tout ce que je vois ici [collines, montagnes, paysage] autour de moi, nous l’avons aussi chez nous donc le Tchad est notre deuxième patrie » affirme Teguini Abderahman, chef de la délégation marocaine.

Tchad : l’Ista-Cémac et l’Université virtuelle signent un accord de coopération scientifique et pédagogique

La cérémonie a vu la présence des responsables de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Tchad, dont le ministre Houdeingar David qui a supervisé la signature de l’accord.

L’Université virtuelle du Tchad a procédé aujourd’hui à la signature d’un accord de partenariat avec l’Ista-Cémac. La cérémonie de signature de cet accord scientifique a été précédée ce lundi, 1er avril 2019, par une conférence animée par la directrice générale de l’Ista-Cémac, Mme Mahadié Outhman Issa, et le vice-recteur de l’Université virtuelle du Tchad, Dr Daouda Ahmat. Le thème a porté sur « Conférence scientifique sur les paradigmes pédagogiques mis en œuvre à l’Ista-Cémac et à l’UVT ».

C’est après ce temps d’échanges, que l’accord scientifique entre les deux institutions d’enseignement supérieur a été paraphé par les deux parties représentées, sous le regard du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Dr Houdeingar David.

Selon la directrice générale de l’Institut sous régional-multisectoriel de technologie appliquée, de la planification et dévaluation de projet, institution spécialisée de la Cémac (Ista-Cémac), Mahadié Outhman Issa, cet accord permettra d’élargir leur champ d’action. « Avec l’université virtuelle du Tchad, nous comptons élargir notre portefeuille de partenariat fructueux pour offrir à notre institution cette ouverture essentielle qu’est l’enseignement virtuel dans un monde digitalisé, ou l’économie numérique, et l’enseignement virtuel sont en train de perdre toute leur place », a-t-il ajouté.

Dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant, l’Ista-Cémac va pouvoir bénéficier du savoir-faire de l’université virtuelle du Tchad, et en retour il apportera sa modeste expertise pour l’émergence du Tchad.

L’accord-cadre de coopération scientifique et pédagogique entre les deux établissements prévoit entre autres : les échanges d’étudiants ; les stages d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs ; les échanges dans le cadre de la formation continue ; la formation et le renforcement des capacités des agents ; la promotion des programmes d’études conjointes.

Tchad : les Dames SAO maintiennent leur engagement dans l’entrepreneuriat par l’agriculture

L’association Les dames SAO a organisé son assemblée générale évaluative et élective le dimanche 30 mars 2019, à N’Djamena.

Cette rencontre est combinée au premier anniversaire de ladite association. A l’issue de cette assemblée, le bureau sortant a été reconduit dans ses fonctions pour un an.

Après un an comme association qui fait de la promotion de la femme dans le domaine de l’entrepreneuriat son cheval de bataille, l’association Les dames SAO a fait le bilan de ses activités menées courant 2018, lors de l’assemblée générale organisée le 31 mars 2019.

Au cours de cette rencontre, le bureau sortant a présenté les objectifs que l’association s’est fixés pour l’année dernière et les réalisations qui ont été faites dans ce sens.

Pour Nérobel Ndoubadoum Constance, présidente de ladite association, le bilan est positif même si l’idéal n’est pas encore atteint. « Pour cette première année, le bilan est positif même si nous n’avons pas pu nous procurer des terres cultivables. Nous avons pu aider quelques membres à se lancer dans l’entrepreneuriat », a-t-elle affirmé.

Pour cette première année, l’association a choisi de s’investir dans l’agriculture et la micro finance. L’objectif est de trouver de terrains cultivables, y labourer et vendre les récoltes qui pourront permettre d’accorder de crédits aux femmes pour entreprendre. L’association n’a pas changé de ligne d’action. Même pour 2019, c’est la continuité. L’équipe sortante a été reconduite. L’objectif reste le même, s’investir dans l’agriculture et la microfinance pour lancer la femme dans l’entrepreneuriat.

« Je lance un appel à tous les entrepreneurs agronomes qui peuvent nous aider à avoir des opportunités de formation, une ouverture d’esprit dans la microfinance. Donc toute personne ou ONG qui adhère à notre objectif peut nous aider à évoluer dans ce sens », a exprimé Nérolel Ndoubadoum Constance, présidente reconduite de l’association les Dames SAO.

 

Sport : 21 joueuses algériennes convoquées pour affronter le Tchad lors des qualifications des JO 2020 à Tokyo

Pour la double confrontation face au Tchad au premier tour des qualifications pour les JO 2020 à Tokyo, la FAF a fait appel à 21 joueurs pour entrer en stage.

La fédération Algérienne de Football a décidé de faire appel à 21 joueurs dont 5 évoluant à l’étranger pour affronter le Tchad à Blida le 04 Avril à Mustapha Tchaker à 18 heures. Ceci, avant de prendre la direction le Tchad pour affronter la même nation le 09 Avril à 15 heures.

Tchad : l’ADETIC offre un nouveau centre multimédia à Amdjarass

L’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) a inauguré le centre communautaire multimédia de  la ville d’Amdjarass, le dimanche 31 mars 2019.

Construit à un coût de plus de  386 millions FCFA, le centre communautaire multimédia est un espace de recherche, d’entrepreneuriat, d’échange d’idées et de formation. L’objectif du centre est surtout de réduire la fracture numérique  dans toute la province de l’Ennedi-Est,  en offrant l’accès à internet et d’offrir  des opportunités d’emplois aux jeunes.

Ce joyau comporte : une salle d’informatique devant servir à la formation du public ; une salle de cybercafé disposant des ordinateurs ; une salle de conférence multimédia d’environ 120 places assises etc. « le centre permet de créer des emplois directs et indirects aux jeunes à travers le développement de l’économie numérique » affirme le directeur général de l’Adétic.

Selon le ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, Dr Idriss Saleh Bachar, la construction de ce centre entre dans le cadre de la mission de l’Adétic qui est de vulgariser l’internet au Tchad et créer plusieurs opportunités grâce aux nouvelles technologies. « Nous voulons que les TIC soient le moteur du développement au Tchad » dit-il.

Le Tchad compte à ce jour, 06  télécentres construits et équipés dans les villes de Mongo ; Abéché ; Bongor ; Doba ; Biltine  et Amdjarass. Rappelons que l’ADETIC est une institution créée le 14 mars 2014 et rattachée au ministère des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dont le rôle est d’élaborer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des Tic.

 

Tchad : quand le chômage des jeunes devient une préoccupation pour l’ONAPE

Le directeur général de l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE), Faycal Hissein Hassan Abakar, a tenu la semaine dernière une rencontre d’échange et de travail avec la direction de la CNPC, entreprise pétrolière chinoise, à la base pétrolière de Koudalwa, dans la province du Mayo-Kebbi Est.

Les parties ont échangé sur la promotion de l’emploi et la formation professionnelle. L’ONAPE plaide pour une synergie d’action dans la création d’emplois et la relance du processus d’homologation et de nationalisation des postes pour une employabilité durable et un travail décent.

Le vice-président de la CNPC s’est félicité de cette visite de travail et de la bonne collaboration avec l’ONAPE. Le directeur de l’ONAPE a relevé que la lutte contre le chômage et la pauvreté sont placés au centre des priorités du chef de l’Etat. « Notre visite ici a pour objet de jeter les bases d’une synergie d’action sur la situation de chômage et la possibilité d’avoir un emploi décent dans notre pays », a souligné Faycal Hissein Hassan Abakar.

L’orientation et l’encadrement des jeunes pour leur insertion socio-professionnelle sont des défis pour l’ONAPE qui veut promouvoir l’accès à l’emploi pour le développement économique du Tchad.

Tchad : une explosion survenue près de Massakory fait trois morts et un blessé

Une explosion dont l’origine n’est pas encore élucidée a fait trois morts et un blessé grave à Boulalaty, une bourgade dans la périphérie de Massakory, chef-lieu de la province de Hadjer Lamis. Les victimes sont toutes des enfants âgés entre 2 et 3 ans.

D’après les informations, tout serait parti d’une manipulation d’un engin militaire par ces enfants. C’est pendant que tous les parents sont à Massakory, pour le marché hebdomadaire de la ville, le dimanche 31 mars 2019, que l’incident s’est produit vers 16 heures. Les enfants ayant trouvé un débris d’une munition, se sont mis à s’amuser avec.

L’un d’eux a posé cette munition sur un garde-fou d’un puits et s’est mis à frapper dessus. Une étincelle sort et l’engin s’explose. Un enfant décède sur place, les autres sont évacués d’urgence sur N’Djamena. L’un décède en cours de route, et l’autre rend l’âme au petit matin de ce lundi 1er avril. Le blessé dans un état grave est en réanimation.

Tchad : Amdjarass vibre au ryhtme du festival international des cultures sahariennes

L’objectif est de promouvoir les cultures du Sahel et le tourisme à travers des danses traditionnelles et des courses de chameaux. Mais cette cinquième édition est marquée par son contexte sécuritaire.

Du 30 mars au 2 avril, Amdjarass, chef-lieu de la province de l’Ennedi Est, accueille le Fisca. Huit pays sont représentés, dont le Maroc, la Mauritanie, le Mali ou encore le Niger. 

La musique résonne dans les montagnes d’Amdjarass, à plus de 1 500 kilomètres de la capitale tchadienne. Une centaine des danseurs et chanteurs du Sahel sont là pour « perpétuer [leurs] traditions et apporter de la joie », témoigne Tigne Adidiouf, artiste tchadienne. « On se met à chanter et danser. Ce sont des danses que nos aïeux nous ont transmis. On doit les transmettre à notre tour. » Autour des danseurs, le public jubile. Comme Bachar Benasouki, turban vissé sur la tête, qui a dansé « avec la province du Borkou ».

Rassurer sur la sécurité

Cette cinquième édition du festival a pourtant failli être annulée. En cause, la récente incursion rebelle stoppée par des frappes de l’armée française. Issouf Elli Moussami, l’un des organisateurs de l’événement, refuse néanmoins de s’inquiéter : « Ce n’est pas parce qu’il y a eu, à un moment donné, des zones d’insécurité que la zone d’Amdjarass est considérée comme une zone à risque ».

Il explique que l’Etat tchadien « fait beaucoup attention à la sécurité » dans la région, notamment en raison de sa volonté de « relancer le tourisme par la culture ». Près de 3 000 participants sont attendus, selon les organisateurs.

 

Tchad : au FISCA, le cheval du président Idriss Deby remporte la course hippique

Au total, 20 chevaux ont concouru sur une piste équestre d’une distance de 10 km. Par coïncidence, le cheval arrivé en première position est celui du chef de l’Etat.

E effet, son dresseur, Issa Youssouf, a reçu un prix de 3 millions de FCFA qui lui a été remis par le chef de l’Etat. Le 2ème est le cavalier Bahar Abdallah Hachim, qui a reçu un chèque de 1.500 000F CFA et le 3ème chevalier, Adam Abdraman a reçu une somme de un million.

Ainsi, tous les dix premiers ont été primés et les dix autres ont reçu aussi des primes de consolation. Cette séance de course est accompagnée par des démonstrations de danses devant le chef de l’Etat et les invités de marque venus pour la circonstance.

Aussitôt fini, les officiels et le public se sont embarqués chacun dans son véhicule pour regagner la ville en un seul convoi laissant derrière une poussière similaire à celle des chevaux.

 

Tchad : l’opposition démocratique annule sa participation au processus électoral

Dans un communiqué de presse rendu public le samedi 30 mars 2019, l’opposition démocratique tchadienne dit s’être réunie pour analyser la situation politique en cours.

Pour l’opposition démocratique, la mise en place de la Céni (Commission électorale nationale indépendante)  et la désignation de son président ne respectent ni la loi 30/PR/2018 du 30 novembre 2018 ni le consensus exigé.

Les partis politiques de l’opposition démocratique exigent l’annulation du décret N°216/PR/2019 du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Céni. Ils récusent la nomination du président de la Céni par décret N°325/PR/2019 du 27 mars 2019.

En outre, les partis politiques de l’opposition gèlent leur participation au Cadre national de dialogue politique (CNDP), jusqu’à nouvel ordre. Le communiqué de presse porte la signature du chef de fil de l’opposition démocratique, Saleh Kebzabo.

 

Tchad : un télécentre communautaire multimédia inauguré à Amdjarass

L’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) a inauguré, le samedi 31 mars 2019, à Amdjarass, le Centre communautaire multimédia pour réduire la fracture numérique dans la ville.

Le Centre communautaire multimédia vise à offrir des emplois directs et indirects aux jeunes à travers le développement et la promotion de l’inclusion numérique des provinces et des villes secondaires et tertiaires avec les principales villes du Tchad.

Il permet aussi d’autonomiser les handicapés physiques en leur offrant des ateliers de recharge des batteries, de réparation des terminaux téléphoniques et des cabines téléphoniques autour du centre.

La construction du télécentre a coûté au total 386.396.956 Francs CFA. La structure permettra d’améliorer l’indice du développement des TIC en boostant quelques indicateurs internationaux que l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) utilise pour classer ses pays membres annuellement, et dont le Tchad fait partie.

Le Centre communautaire multimédia d’Amdjarass dispose entre autres d’une salle informatique devant servir à la formation du public, une salle de cybercafé, une salle de conférence multimédia de 120 places, une salle dotée de serveurs et un bureau pour les techniciens.

Le directeur général de l’ADETIC, Adoum Djimet Saboune salue solennellement l’engagement de l’Ecole Nationale Supérieure de Technologies qui assurera le volet formation, transfert de compétences et la maintenance des équipements du centre.

Le ministre des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Dr. Idriss Salah Bachar affirme que le centre multimédia est le lieu d’échange et de brassage culturel. Selon lui, ce centre offre l’opportunité de créer des emplois dans des zones locales. Il souhaite que le centre multimédia puisse devenir un excellent centre de ressources pour la population et que la jeunesse puisse en tirer des bénéfices.

L’ADETIC est une agence étatique créée par la loi n° 012/PR/2014 du 14 mars 2014. Elle a pour principale mission, la promotion et le développement des technologies de l’information et de la communication en vue de favoriser la croissance de l’économie d’une part, et d’autre part de contribuer à la modernisation par la numérisation de l’administration publique. Six télécentres ont été construits et équipés dans les villes de Mongo, Abeché, Bongor, Doba, Biltine et Amdjarass.

Tchad : les parlementaires outillés sur la prévention et la gestion des crises alimentaires grâce à Oxfam

Oxfam en partenariat avec les membres de l’Alliance pour les filets sociaux au Tchad a organisé, ce jeudi 28 mars, une journée d’information parlementaire sur la prévention et gestion des crises alimentaires et nutritionnelles à l’intention des parlementaires tchadiens.

L’objectif global de cette activité est d’améliorer l’implication des parlementaires dans la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles au Tchad à travers leur mobilisation, information et responsabilisation quant à la prise des décisions relative à la mise en place et le financement du Plan national de Réponse humanitaire au Tchad.

Pour le président de la commission ODD de l’Assemblée nationale et représentant de l’Alliance, le cadre du Plan national de Développement 2017-2021, le Tchad a placé la lutte contre la faim parmi ses objectifs prioritaires. « Il importe d’engager des réflexions à travers la transmission des bonnes pratiques pour appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre la faim et de la malnutrition », a exhorté le président de la commission ODD, Issa Mardjo Djibir.

Pour permettre aux parlementaires concernés de mieux comprendre la situation alimentaire et nutritionnelle au Tchad, des présentations notamment sur :

  • la situation nutritionnelle et alimentaire actuelle au Tchad (Résultats du cadre harmonisé),
  • des engagements nationaux et internationaux du Tchad vis-à-vis de l’alimentation et de la nutrition
  • et le recueil d’engagements des parlementaires de la commission Objectifs du développement durable (ODD) de l’assemblée pour la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Tchad ont été faites.

Autour de ces différentes présentations, des échanges fructueux ont eu lieu pour l’amélioration des résultats que ce soit sur le plan agricole, pastoral et politique. « Les enseignements tirés des discussions nous permettront en tant que parlementaires d’être davantage outillés pour appuyer et évaluer les actions du gouvernement dans cette vision », a affirmé Issa Mardjo Djibir.

Mettre terme à la faim et à la malnutrition sous toutes les formes d’ici 2030 font partie intégrante des ODD. En relayant cette ambition, l’Alliance pour les filets sociaux au Tchad souhaite faire en sorte que toutes les personnes notamment les enfants et les plus vulnérables aient accès de façon permanente à une alimentation suffisante en qualité et en qualité.

Tchad : deux ans après, la poliomyélite semble avoir reculé au pays

Le  Comité technique de transition de la poliomyélite a tenu le 28 mars 2019, sous la présidence du sous-directeur de la vaccination, Youssouf Ahmat Annadif, une réunion au ministère de la Santé publique.

Après deux années successives sans détection du polio virus sauvage au Nigeria, le polio virus sauvage de type 1 (PVS1) a refait surface dans l’État de Bornou en 2016 avec la notification de 4 cas. Des polios virus circulant, dérivés du vaccin de type 2 (PVDV2), ont également été signalés en mars et en novembre 2016 respectivement dans les États de Borno et Sokoto.

Pour relever les perspectives d’avenir avec la baisse des financements futurs en faveur de la poliomyélite, il faut trouver des alternatives pour anticiper et ne pas perdre les acquis. Cette situation a interpellé tous les pays de la région du Bassin du Lac Tchad et leurs partenaires, pour intensifier les intensifier les activités de prévention et de contrôle afin d’empêcher la résurgence de cette épidémie dans cette partie du monde.

Pour pallier à cette situation, il est prévu le renforcement du Programme élargi de vaccination de routine et la surveillance épidémiologique dans les provinces frontalières du Nigeria.

Cette réunion a regroupé les représentants des partenaires, les cadres du ministère de la Santé publique et les responsables de la société civile œuvrant dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination.

 

Tchad : retour sur les épisodes marquant le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris par des jeunes migrants

Une vingtaine de jeunes migrants ont envahi tôt le mardi 26 mars les locaux de l’ambassade du Tchad à Paris, saccageant notamment le mobilier de bureau.

Dans la matinée de ce mardi-là, ces jeunes migrants qui se filmaient en direct sur la plateforme Facebook Live ont pris d’assaut les locaux de la représentation du Tchad auprès de la République française dans le très chic XVIe arrondissement de Paris, avant d’être évacués par la police française quelques heures plus tard.

Un communiqué qui a ainsi été publié par le ministère tchadien des Affaires étrangères, qui a condamné « avec force » le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris et demandent aux autorités françaises « de traduire ces délinquants devant la justice ». « Le ministère des Affaires étrangères demande instamment aux autorités françaises de veiller à la sécurité de l’ambassade et de son personnel conformément aux dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961 », pouvait-on lire.

Tchad : la CNPC et l’ONAPE envisagent la relance de l’économie avec la promotion de l’emploi

L’office National de Promotion de l’emploi, en collaboration avec la CNPC, a tenu mercredi 27 février 2019, une rencontre d’échange portant sur le plaidoyer pour une synergie d’action dans la création d’emplois. Mais aussi, pour la relance du processus d’homologation et de nationalisation des postes pour une employabilité durable et un travail décent.

L’objectif de cette rencontre vise non seulement à sceller un partenariat crucial avec la CNPC, mais aussi à faire respecter les lois et les règlements du travail qui sont reconnus par le Code du travail tchadien, selon une source à l’ONAPE.

Le directeur général de l’ONAPE, Fayçal Hassan Hissein affirme que l’objet de la rencontre porte essentiellement sur le processus de sensibilisation pour un retour massif de la main d’œuvre dans le secteur privée. Cet objectif passe par un processus d’homologation et de nationalisation des postes.

Pour sa part, le vice-président de la CNPC indique qu’il est là pour parler des conditions et des procédures d’embauche, des employés expatriés et des jeunes locaux dans le cadre des procédures, des lois et des règlements en commun accord avec l’ONAPE, à travers les formations et les recrutements.

Fayçal Hassan Hissein conclut que l’ONAPE est le seul organe habilité à effectuer des opérations sur les recrutements et l’emploi des jeunes, selon l’article 294 du Code du travail, suivi de la convention collective de 2002. Cette convention donne la compétence d’habilitation à l’ONAPE vis-à-vis des entreprises nationales ou étrangères, en lui permettant de préciser le personnel vacant des postes, de définir les conditions de recrutement et les modalités de travail.

Tchad : un guide de bonne pratique à la disposition des bouchers et des producteurs de lait

Un atelier de validation des guides des bonnes pratiques d’hygiène du boucher, du producteur et du collecteur de lait, et du manuel d’inspection des abattoirs, s’est ouvert le mercredi 27 mars à N’Djamena.

Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux chaines de valeur. Les experts de la direction vétérinaire du ministère de l’Elevage et des Productions animales et du Projet d’appui aux chaines de valeur ont pris part à l’atelier afin de contribuer à l’élaboration d’un document visant à renforcer les compétences des acteurs de la filière viande et lait.

« Le guide de bonne pratique du boucher, du producteur et du collecteur de lait ainsi que le manuel des procédures d’inspection des structures d’abattages traduisent la volonté du département en charge de l’élevage à garantir une production saine de la viande et du lait pour les consommateurs et de booster à terme les exportations de la viande et autres produits dérivés », a déclaré Modobe Ngarbaroum, coordonnateur national du Projet d’appui aux chaines de valeur.

Le document permettra d’harmoniser les activités des produits dérivés de l’élevage. Des formations en faveur des acteurs de la filière viande et lait sont prévues dans le cadre du projet.

Tchad : « Négocier veut dire être corrompu, je ne travaille pas avec les corrompus » (Ousman Adam Diki)

Le directeur général des services des douanes et des droits indirects, Ousman Adam Diki a entamé une mission de contrôle dans la province du Lac Tchad, notamment à Bol.

La mission vise à améliorer les recettes de l’Etat et à s’imprégner de conditions de travail des agents des douanes sur le terrain.

Au cours d’une rencontre avec le Colonel Ousman Adam Dicki, le secrétaire général de la province du Lac a estimé que le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement au Lac Tchad a négativement impacté l’économie de la province, ce qui est à l’origine de l’essoufflement des recettes douanières. Cependant, il a souligné que l’administration provinciale et le service des douanes entretiennent une étroite collaboration.

Le chef de circonscription de la douane du Lac, Adoum Nouri Allatchi a relevé une panoplie de difficultés auxquelles la direction provinciale douane est confrontée. Selon lui, ces difficultés sont entre autres l’insuffisance du personnel et de moyens de transports.

Le directeur général des douanes et des droits indirects, Colonel Ousman Adam Diki a mis en garde les responsables qui jouent avec la richesse de la République. « Quand vous négociez, ça veut dire que vous êtes corrompus. Moi je ne travaille pas avec les agents corrompus », a déclaré le directeur.

Il a pris bonne de note des préoccupations soulevées par les agents des douanes. Il les encourage à se mettre résolument au travail pour améliorer les recettes de l’Etat. Le directeur général a ensuite échangé avec les opérateurs économiques de la province du Lac Tchad sur les tracasseries routières. Le directeur général des douanes et le secrétaire de la province ont renouvelé leur engagement à soutenir les opérateurs économique afin de relancer l’économie de la province.

Le service des douanes de la province du Lac a été salué pour son travail remarquable ; rien que pour le semestre de l’année 2019, les recettes s’élèvent à 1 milliard 580 millions Francs CFA.

Tchad : 2197 agents de l’ANS contestent leur radiation verbale sans droits sociaux

Le porte-parole d’un groupe d’ex-agents de l’Agence nationale de la sécurité, Bokhit Adam Saleh a saisi le 1er mars 2019 le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena d’une plainte contre le directeur général de l’ANS.

En cause, la radiation de 2197 agents sans droits sociaux, « pour des raisons que nous ignorons », précise Bokhit Adam Saleh. D’après lui, cette opération s’étale sur trois ans, notamment 2017-2018-2019. « Malheureusement, nous avons été renvoyés verbalement, jusqu’à nos jours cela n’a été accompagné d’aucune note relative au renvoi tant collectif qu’individuel », explique-t-il dans une plainte.

« La plupart d’entre nous avons été recrutés à l’époque du Centre de recherche et de coordination des renseignements (CRCR, ex-ANS, ndlr) vers les années 90. Certains d’entre nous étaient encadrés par les experts américains, français, italiens, soudanais et égyptiens. Cela constitue une perte pour l’Etat sachant qu’il a investit colossalement sur nous et que nous ne sommes pas utilisés au prorata de l’investissement échu », poursuit-il.

Le groupe qui qualifie son renvoi d’abusif, demande à la justice de le rétablir dans ses droits, conformément aux lois en vigueur.

Tchad : le gouvernement et la Cour d’appel maintiennent la décision sur la restriction des réseaux sociaux

Le dernier verdict sur la censure des réseaux sociaux au Tchad est tombé ce jeudi 28 mars. La Cour d’appel confirme la décision prononcée par le tribunal de N’Djamena, le 04 octobre dernier, pour le maintien de la restriction des réseaux sociaux au Tchad.

La levée de la restriction des réseaux sociaux au Tchad n’est pas pour aujourd’hui. La cour d’appel vient de confirmer la décision du tribunal de N’Djamena. Une décision qui rejette la requête des deux avocats demandant la levée de la censure des réseaux sociaux en République du Tchad.

L’arrêt a été rendu ce matin du 28 mars au parquet de N’Djamena. Une décision qui n’a pas satisfait les deux avocats. Selon eux, ils vont saisir la commission des droits de l’Homme des Nations-Unies, pour contraindre les autorités tchadiennes à lever cette restriction.

En effet, les plaignants ont usé de toutes les voies de recours nationales. Ils ont porté plainte le 15 aout 2018 et ont fait appel le 4 octobre 2018. Le hasard a fait que la cour d’appel rend son verdict le 28 mars, date marquant la censure des réseaux sociaux.

 

Tchad : des leaders féminins formés pour la construction de la paix nationale

Trente leaders des associations féminines ont été formés sur l’engagement féminin, la gouvernance locale et le plaidoyer du 25 au 27 mars dans le cadre du projet Voix de Paix.

Elles sont au total trente femmes représentant dix associations féminines venant de l’intérieur du Tchad à bénéficier de cette session de formation organisée par l’organisation Voix de Paix.

Au cours de ce séminaire, les participantes ont été formées sur les modules axés sur l’engagement citoyen, la gouvernance locale et les techniques de plaidoyer. Toutes ces unités de formation concourent à l’appréhension de la notion de citoyenneté vis-à-vis de la gouvernance locale.

Pour le directeur pays Equal Access International, Clément Sianka, cette session de formation qui n’est ni la première ni la dernière contribuera certainement à la construction de la paix. « La semence est déjà en vous et ce que nous attendons de chacune de vous c’est de repartir faire la restitution de ce que vous avez appris aux autres membres de vos associations en espérant que ça changera quelque chose dans nos vies », a-t-il exhorté lors de la cérémonie de clôture.

Tchad : un an après la censure, les réseaux sociaux sont toujours interdits au pays

Depuis une année, le gouvernement tchadien a ordonné la censure de tous les médias sociaux pour des raisons sécuritaires. Toutefois, certains internautes parviennent à contourner la censure pour se connecter.

Depuis le 28 mars 2018, les médias sociaux tels que Facebook, Tweeter, Watthsapp etc. demeurent inaccessibles au Tchad.

Malgré de nombreuses actions des organisations de défense des droits humains, tant nationales qu’internationales, pour exiger la levée de cette censure, cela fait douze mois que les Tchadiens n’ont toujours pas accès aux réseaux sociaux.

Les internautes sont donc contraints de recourir à d’autres solutions en utilisant des adresses IP étrangères pour contourner la censure.

« Qu’importe les mesures qui sont prises, tant qu’on a un accès à internet on peut les déverrouiller à travers des applications telles que les VPN, donc aujourd’hui la plupart des utilisateurs ont compris. Ils arrivent à contourner la censure en utilisant des applications VPN.

Mais cela a un coût, parce que déjà le fait de transiter par d’autres serveurs à l’extérieur avant d’atteindre la destination finale fait que la connexion n’est pas fluide comme avant.

On met plus de temps à télécharger, donc plus de temps à consommer de la bande passante. Donc ça impacte par exemple le budget internet mensuel des personnes », explique Salim Azim Assani, entrepreneur des Technologies de l’information et de la communication.

D’autres internautes, en revanche, contournent la censure en se connectant sur les réseaux camerounais.

« C’est interdit mais lorsque je n’arrive pas à me connecter librement sur les réseaux sociaux dans mon pays et qu’à côté j’ai un accès libre, je n’ai pas le choix. Depuis qu’on n’a plus accès aux réseaux sociaux au Tchad, je me connecte beaucoup plus sur les réseaux MTN et ORANGE du Cameroun.

Il suffit d’aller aux quartiers Walia ou Sabangali, proches de la frontière Camerounaise, pour avoir la connexion garce à une Sim MTN ou Orange.

Non seulement la connexion internet du Cameroun est fluide, mais elle est dix fois moins chère que la connexion internet du Tchad donc je ne me casse pas la tête.

C’est un manque à gagner pour notre économie, mais tant pis », raconte l’étudiant Emmanuel Madjadoum qui dit n’avoir aucun autre choix.

 

Tchad : l’opposition menace de boycotter le processus électoral

Elle fait suite au constat selon lequel Le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) note que le Gouvernement n’a toujours pas modifié le décret 216 du 21 février 2019, portant désignation des membres de la CENI.

« On est passé à la vitesse supérieure en désignant un militant du MPS président de la CENI », estime le coordonnateur du FONAC, Ganghnon Mbaibai Nadbang. L’opposition démocratique a « transmis au Président de la République la liste des partis politiques, qui conformément aux textes en vigueur, doivent être ses représentants à la CENI », explique le communiqué.

D’après le FONAC, « malgré les instructions du Président de la République adressées au président du CNDP lui demandant de corriger les irrégularités du décret querellé, ce dernier refuse ostensiblement d’obtempérer », précise-t-il.

Le Front de l’opposition estime que « le président du CNDP use et abuse de tous les subterfuges à vouloir, coûte que coûte, imposer et désigner lui-même les représentants de l’opposition à la CENI ».

Il prévient que « si le décret 216 n’est pas immédiatement modifié conformément à la liste arrêtée par l’opposition démocratique, il demandera à toute l’opposition de prendre toutes les dispositions pour boycotter le processus électoral enclenché ».

Tchad : près de 2000 fonctionnaires privés de salaire à cause des faux diplômes

Au total 1991 présumés faux diplômes ont été décelés. Il y a eu 607 au ministère de l’Education nationale, 407 au ministère de la Santé et 197 au ministère des Finances et Budget. 

Au Tchad, près de deux mille fonctionnaires n’ont pas perçu leurs salaires du mois de mars pour détention de faux diplômes, selon les résultats d’un audit en cours au sein de la Fonction publique, travaillant dans différents départements ministériels.

En outre, 156 faux diplômés ont été dénombrés à la Sécurité publique, 78 au ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, 75 au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Le ministère de la Communication, l’Assemblée nationale et la présidence de la République comptent respectivement 2, 3 et 7 agents détenteurs de faux diplômes.

Face à la situation, certains fonctionnaires ont pris d’assaut la Direction de la solde du ministère des Finances pour avoir des explications, mais ils ont été redirigés vers les Directions des ressources humaines (DRH) de leurs ministères respectifs où les listes des fonctionnaires incriminés peuvent être consultées.

« Si une personne est inscrite sur la liste par erreur, elle a un mois pour prouver le contraire », renseigne un cabinet d’audit.

Dans cet audit, seuls les diplômes nationaux obtenus dans les universités, écoles et instituts professionnels du Tchad ont été pris en compte.

Tchad: Barhadine Adoum Haggar installé dans ses nouvelles fonctions

Le nouveau commandant de l’armée de terre, le général de division, Barhadine Adoum Haggar, a pris fonction le mercredi 27 mars.

Il a été installé par le chef d’état-major des armées 1er adjoint, le général de division, Djimadoum Tiraina.

Musique militaire, passage en revue des troupes, la remise de l’étendard au nouveau commandant de l’armée de terre tchadienne ont marqué le début de la cérémonie.

Le général, Djimadoum Tiraina a recommandé à la troupe de l’armée de terre de reconnaître désormais le général Barhadine Adoum Haggar comme leur nouveau chef.

« Officiers, sous-officiers et hommes de terrain, vous reconnaîtrez le général Barhadine Adoum Haggar comme votre chef. Vous obéirez aux règlements et lois militaires», a-t-il instruit.

Le général Barhadine Adoum Haggar a remplacé à cette fonction le général de division Tahir Erda Tahir actuellement chef d’état-major général des armées.