Tchad : l’École de journalisme de Lille rend hommage au journaliste tué le 20 octobre

L’École supérieure de journalisme de Lille, a rendu hommage à Narcisse Oredje, son ancien étudiant tué par balle pendant la répression des manifestations du 20 octobre 2022.

Lauréat de licence à l’École de journalisme de Lille, le journaliste Narcisse Oredje en service à Radio Cefod a été fauché par balle à l’issue des répressions des manifestations du 20 octobre 2022. « L’ESJ Lille très attristée d’apprendre le décès d’un ancien de la Licence, Journalisme Multimédia, @NarcisseOredje, tué par balle ce matin à N’djamena. » Tel est le message publié par l’école formatrice.

Le journaliste était brillant aprrend-on : « Major de sa promo, Narcisse était un étudiant et un journaliste brillant. »

La manifestation du 20 octobre, à l’origine d’au moins 50 morts d’après le Premier ministre Saleh Kebzabo, a été initiée pour contester une succession dynastique et la remise du pouvoir aux civils.

Tchad : un journaliste tué par balle au cours des manifestations du 20 octobre

COP27 : la Francophonie veut « inspirer le changement »

La 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) est prévue en novembre prochain au pays des pharaons.Les 88 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la francophonie préparent leur participation à l’édition 2022 de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022. Ils comptent y défendre leurs priorités en matière d’atténuation, d’adaptation et de mobilisation de ressources pour faire face au changement climatique.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) annonce également sa présence afin de soutenir les efforts de ses pays membres et des partenaires mais également pour faire valoir son action climatique.

« Sous le thème Inspirer le changement, le Pavillon de la Francophonie présentera les initiatives locales et nationales en lien avec la mise en œuvre des engagements nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques », rapporte l’organisation dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Le texte souligne qu’en marge de la COP27, la Francophonie organisera le 9 novembre une Concertation ministérielle autour de « L’accès facilité à la finance climat en faveur des pays francophones : synergies et initiatives ». Cette rencontre vise à favoriser une solidarité francophone pour des solutions et des initiatives pertinentes qui réduisent les obstacles à l’accès accru à la finance climat en Francophonie.

« L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) déploie des actions de renforcement de capacités, d’information, de concertation et d’appui à des projets concrets de développement durable (en énergie et en environnement pour le développement durable) », conclut le communiqué.

Covid-19 : la vaccination stagne en Afrique (OMS)

Le nombre de doses mensuelles de vaccin contre la Covid-19 administrées en Afrique a diminué de plus de 50%, rapporte l’OMS.Entre juillet et septembre 2022, l’analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que le pourcentage de personnes ayant reçu une série de primovaccination complète contre le nouveau coronavirus a à peine bougé dans 27 des 54 pays africains.

Même si l’Afrique est loin d’atteindre l’objectif mondial de fin d’année consistant à protéger 70% de la population, des progrès modestes ont été réalisés dans la vaccination des groupes de population à haut risque, notamment les personnes âgées.

Par exemple, en septembre dernier, 23 millions de doses ont été administrées, soit 18% de moins qu’en août, et 51% de moins que les 47 millions de doses administrées en juillet. Le nombre de doses administrées le mois dernier représente également environ un tiers du pic de 63 millions de doses atteint en février 2022.

Toutefois, l’OMS observe des signes d’amélioration ce mois-ci, avec 22 millions de doses administrées au 16 octobre 2022, soit 95% du total administré en septembre.

De manière générale, au 16 octobre 2022, seuls 24 % de la population du continent avaient terminé leur série de primovaccination, alors que la couverture est de 64 % au niveau mondial.

Le Libéria a maintenant rejoint l’île Maurice et les Seychelles comme l’un des trois pays ayant dépassé les 70% de personnes avec une couverture vaccinale complète. Le Rwanda est aussi sur le point de franchir ce cap.

« La fin de la pandémie de Covid-19 est à portée de main, mais tant que l’Afrique sera loin derrière le reste du monde pour atteindre une protection globale, il y aura une faille que le virus pourra exploiter dangereusement pour revenir en force », a déclaré ce jeudi la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

S’exprimant ce jeudi au cours d’une conférence de presse, Dr Moeti a soutenu que la plus grande priorité est de protéger nos populations les plus vulnérables des effets les plus désastreux de la Covid-19. « Sur ce plan, a-t-elle indiqué, nous constatons quelques progrès. Les pays redoublent d’efforts pour renforcer la couverture chez les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ».

D’après les données de 31 pays, au 16 octobre 2022, 40% du personnel de santé africain avait terminé leur série de primovaccination. Ces dernières données se basent sur les estimations en termes de taille de la population par pays au lieu des chiffres précédents qui utilisaient les estimations du personnel de santé de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Dans 15 de ces pays, plus de 70% des travailleurs de la santé ont été entièrement vaccinés, contre 27% au début de l’année. 31% des adultes âgés (de 50 à 65 ans et plus selon les limites d’âge fixées par les pays) ont été entièrement vaccinés selon les données de 27 pays, soit une augmentation de 21% par rapport à janvier 2022.

« Après des débuts difficiles, le partenariat Covax a donné de bons résultats, assurant un approvisionnement régulier de l’Afrique en vaccins contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous sommes victimes de notre propre succès. Comme les vaccins ont contribué à faire baisser le nombre d’infections, les gens ne craignent plus la Covid-19 et sont donc moins disposés à se faire vacciner », a conclu la patronne de l’OMS pour l’Afrique.

Le Fact réagit aux manifestations en cours au Tchad

Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) condamne les tueries de manifestants survenues ce jeudi dans ce pays d’Afrique centrale.Les réactions se multiplient après la mort de plusieurs manifestants ce jeudi dans la capitale tchadienne, N’Djamena, et à Moundou, la deuxième plus grande ville du pays. Après l’Union africaine et le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, c’est au tour du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) de hausser la voix.

Dans un communiqué, « le Fact condamne fermement ces meurtres des manifestants pacifiques dont le seul crime est d’avoir fait usage de leur droit constitutionnel de manifester ». Pour le groupe politico-militaire tchadien, « les auteurs de ces crimes doivent être identifiés et traduits en justice ».

Dans sa note, le groupe rebelle dirigé par Mahamat Mahdi Ali, opposant de longue date au régime du défunt Idriss Déby Itno, lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle soutienne le peuple tchadien dans sa lutte en quête de liberté et de démocratie « face à une junte qui a renié ses engagements qui lui ont permis d’échapper aux sanctions internationales en rompant l’ordre constitutionnel ».

Le Fact affirme qu’il continuera de suivre de très près la situation tout en réaffirmant « son soutien sans réserve au peuple tchadien en lutte et salue sa mobilisation générale qui a définitivement fait changer la peur de camp ».

Des sources médiatiques rapportent que le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, a annoncé la suspension de toutes les activités des partis politiques Les Transformateurs, le Parti socialiste sans frontières (PSF) et Wakit Tamma.

« Des poursuites judiciaires seront engagées » contre les leaders de ces formations politiques, a promis le chef du gouvernement, qui dénonce une « insurrection visant à prendre le pouvoir par la force au lieu d’une marche ».

Il fait état d’un bilan provisoire d’une cinquantaine de morts, alors que plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, parlait d’une « trentaine » de personnes tuées, dont une « dizaine » de membres des forces de sécurité.

Des partis de l’opposition et des organisations de la société civile avaient appelé à des manifestations, en protestation à la prolongation de la transition décidée samedi 8 octobre par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Celle-ci permet au général Mahamat Idriss Déby Itno, arrivé au pouvoir en avril 2021 après la mort du maréchal Idriss Deby dans une contre-offensive de l’armée contre les rebelles du Fact, de se maintenir au pouvoir pour 24 mois supplémentaires. Les conclusions de ces concertations nationales offrent également à Deby fils la possibilité de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Tchad : manifestation du 20 octobre, le FACT apporte son soutien au peuple tchadien

Le Front national pour l’alternance et la concorde (FACT), à travers un communiqué condamne les meurtres des manifestants victimes des répressions pendant les manifestations du 20 octobre 2022.

Ce jour 20 octobre 2022 marquant la fin officielle de la transition militaire au Tchad, les forces vives de la nation ont appelé à des manifestations pour protester contre la reconduction pour 24 mois d’un régime d’exception contrairement à ses promesses de transfert du pouvoir aux civils au terme de 18 mois aux commandes du pays.

« Fort malheureusement une féroce répression s’est abattue sur les manifestants et on dénombre plusieurs morts et blessés parmi lesquels on dénombre l’artiste Ray’s Kim dont le pronostic vital est engagé selon certaines sources. Que les âmes de toutes les victimes de cette barbarie reposent en paix. Le FACT tient à présenter ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. », S’indigne le mouvement rebelle.

Le FACT dans son communiqué condamne fermement : « ces meurtres des manifestants pacifiques dont le seul crime est d’avoir fait usage de leur droit constitutionnel de manifester. Les auteurs de ces crimes doivent être identifiés et traduits en justice. »

Par ailleurs, le FACT lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle soutienne le peuple tchadien dans sa lutte en quête de liberté et de démocratie face à une junte qui a renié ses engagements qui lui ont permis d’échapper aux sanctions internationales en rompant l’ordre constitutionnel.

Tchad : l’UA « condamne la répression des manifestations »

Au Tchad, des manifestations contre la prolongation de la transition sont réprimées dans le sang.L’Union Africaine (UA) a réagi aux incidents en cours au Tchad. Le président de la Commission de l’Institution continentale, le Tchadien Moussa Faki Mahamat « condamne fermement la répression des manifestations ayant entrainé  mort d’hommes au Tchad ».

Des partis de l’opposition et des organisations de la société ont appelé à des manifestations, en protestation à la prolongation de la transition décidé samedi 8 octobre par le Dialogue national inclusif et souverain, permettant au Général Mahamat Idriss Déby Itno, arrivé au pouvoir en avril 2021 après la mort du maréchal Idriss Deby dans une contre-offensive de l’armée contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), de se maintenir au pouvoir pour 24 mois supplémentaires.

Les conclusions de ces concertations nationales offrent également à Deby fils la possibilité de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Les manifestations ayant éclaté dans plusieurs quartiers de N’Djamené jeudi 20 octobre se seraient étendus à d’autres localités du pays. Selon des sources non-officielles, elles auraient fait plusieurs dizaines de morts dont des forces de sécurité et un journaliste travaillant pour une radio locale.

La France a « condamné l’utilisation d’armes létales contre les manifestants ».

Moussa Faki Mahamat « appelle les parties au respect des vies humaines et des biens et à privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise ».

Tchad : Moussa Faki Mahamat condamne la répression des manifestants

Le président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat condamne la répression des manifestations à l’origine de plusieurs morts.

Sur son compte Twitter on peut lire : « Je condamne fermement la repression des manifestations ayant entrainé mort d’hommes au Tchad. J’appelle les parties au respect des vies humaines et des biens et à privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise. »

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine fait cette publication dans un contexte ou plusieurs personnes ont été tuées ce 20 octobre 2022, sur l’ensemble du pays.

A l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain le 20 août 2022,  a appelé les Tchadiens à une réconciliation sincère. Dans son discours Moussa Faki Mahamat a déclaré qu’il : « est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions. »

Plus d’une trentaine de morts ont été signalés à N’Djamena et dans les autres circonscriptions du pays, suite à la répression des manifestations pour demander le départ de Mahamat Idriss Deby.

Tchad : un journaliste tué par balle au cours des manifestations du 20 octobre

Tchad : un journaliste « tué » dans les manifestations (Témoin)

Les protestations en cours au Tchad contre la prolongation de la transition auraient fait une victime parmi les journalistes locaux.Ce jeudi 20 octobre, un journaliste aurait été tué lors des manifestations survenues à N’Djamena à cause de la prolongation de la transition par le Dialogue national inclusif (DNIS), a confié à APA News un témoin.

Reporter à la radio CEFOD (Centre de formation pour le développement) détenue par l’Église catholique, Orédjé Narcisse aurait été touché par balle « vers 7 heures du matin au quartier Chagoua, dans la commune du 7e arrondissement de N’Djamena ». « Il est tombé devant moi. Je suis vraiment affligé », rapporte un journaliste tchadien contacté par APA.

Les manifestations, qui ont éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale tchadienne, auraient fait une dizaine de morts dans les rangs des protestataires, selon Les Transformateurs, l’une des formations politiques opposées au maintien du Général Mahamat Idriss Deby au pouvoir. Cité par l’Agence France Presse (AFP), le médecin-chef de l’Hôpital de l’Union Chagoua a reconnu la mort par balle d’au moins cinq personnes.

Arrivé au pouvoir en avril 2021 suite au décès de son père, le maréchal Idriss Deby dans une contre-offensive contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), le Général Mahamat Idriss Deby Itno avait promis une transition de 18 mois renouvelable une fois avant de changer d’avis.

À son initiative, des concertations nationales, sous le nom de Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), lancées en août dernier, ont entériné samedi 8 octobre la prolongation de la transition, permettant dans la foulée au jeune général de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Cependant, des partis politiques et des organisations de la société civile estiment que Deby fils ne peut rester au pouvoir au-delà des 18 mois de transition malgré la formation d’un gouvernement d’« union nationale » dirigé par l’ex-opposant, Saleh Kebzabo. 

Paris a condamné « l’utilisation d’armes létales contre les manifestants » et affirme n’avoir joué « aucun rôle » dans les évènements en cours au Tchad. La France est « accusée » de ménager la junte tchadienne au moment où d’autres putschistes ouest-africains, comme ceux du Mali ou de la Guinée, sont acculés.

Tchad : manifestations contre la prolongation de la transition

Au Tchad, la prolongation de 24 mois de la transition par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) n’est pas du goût de plusieurs partis politiques et d’organisations de la société civile.À l’appel de plusieurs formations politiques et d’organisations de la société civile, des manifestations ont éclaté à N’Djaména, jeudi 20 octobre. Selon des sources locales, les manifestants qui ont investi les rues de la capitale du Tchad, brulant des pneus à certains endroits, réclament le départ du général Mahamat Idriss Deby Itno, investi lundi 10 octobre président de la transition pour une période supplémentaire de deux ans, à l’issue du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Le jeune général a pris le pouvoir en avril 2021 après le décès de son père, Idriss Déby Itno dans une contre-offensive menée par ce dernier contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), dans le nord du pays. A la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT), il avait promis une transition de dix-huit mois renouvelable une fois avant de changer d’avis.

Pour des partis politiques comme Les Transformateurs de Succès Masra, La coalition des actions citoyennes Wakit Tama, il n’est pas question qu’il reste une heure de plus à la tête de la transition.

Le Groupement mobile d’intervention est intervenu et a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires. Le siège de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), formation politique de l’ex opposant, Saleh Kebzabo, nommé Premier ministre du gouvernement de la transition par Mahamat Idriss Déby, a été saccagé par des manifestants.

Des médias locaux évoquent aussi l’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité et des décès parmi manifestants sans que cela ne soit confirmé par les autorités étatiques.

Dans une déclaration, le Quai d’Orsay a condamne l’« utilisation d’armes létales contre les manifestants » suite aux « violences survenues ce matin au Tchad ». Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères précise par la même occasion que « La France ne joue aucun rôle dans ces évènements, qui relèvent strictement de la politique intérieure du Tchad ».

Tchad : répression sanglante des manifestants, la France se désolidarise

Suite à la répression des manifestants de ce 20 octobre 2022, soldé par de nombreux décès, la diplomatie française laisse entendre que son pays n’est pas impliqué.

Des Tchadiens sont sortis ce matin dans tout le pays pour demander de remettre le pouvoir aux civils, promesse faite par le Conseil militaire de transition en avril 2021. Ce 20 octobre marque la fin de la transition annoncé par la junte Mahamat Idriss Deby est toujours au pouvoir. Il a été investi pour assurer la transition pendant 24 mois supplémentaires.

En guise de contestation, des manifestations ont été initiées par les leaders des partis politiques et des acteurs des organisations de défense de droits de l’Homme et de la société civile. Pour contenir les manifestants, les forces de l’ordre font usage des gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelle.

Accusé d’être le soutien du pouvoir en Place, le ministère français des Affaires étrangères se dédouane. « violences sont survenues ce matin au Tchad, avec notamment l’utilisation d’armes létales contre les manifestants, ce que la France condamne», déclare la diplomatie française. Il ajoute que : «La France ne joue aucun rôle dans ces évènements, qui relèvent strictement de la politique intérieure du Tchad

« Les fausses informations sur une prétendue implication de la France n’ont aucun fondement», conclu le communiqué.

Tchad : marche du peuple du 20 octobre, un policier et plusieurs manifestants morts

Déjà plusieurs cas de décès signalés suite aux manifestations de ce 20 octobre 2022. Après le journaliste tué, des corps sont superposés dans morgues du pays.

Les manifestations se poursuivent au Tchad malgré les répressions. Les éléments de forces de l’ordre et de défense font usage des tirs de gaz lacrymogène et des balles réels pour contenir les manifestations. Les manifestants ont répondu à l’appel du président des Transformateurs, Succès Masra et d’autres leaders de partis politiques et organisations de la société civile.

Dans la ville de N’Djamena, les agents de la Croix rouge ont acheminé les dépouilles des manifestants vers la morgue.  Dès 8 heures du matin, plus de 10 corps étaient déjà posés à la morgue de l’hôpital de l’Union. L’un des corps a été recouvert par le drapeau tricolore du Tchad.

Parmi les dépouilles déposées à la morgue on signale celle d’un policier.  Ce dernier a succombé aux blessures à l’hôpital central de N’Djamena. Les morgues des hôpitaux de Moundou dans le Logone occidental, Abéché dans le Ouaddaï, Bébédja et Koumra enregistrent reçoivent également des cadavres.

Plusieurs autres manifestants dans des états critiques sont pris en charge dans les hôpitaux. Le bilan pourrait s’alourdir dans l’après-midi.

Cette marche violemment réprimée est organisée pour contester une succession dynastique au Tchad et demander le départ de Mahamat Idriss Deby.

Tchad : un journaliste tué par balle au cours des manifestations du 20 octobre

Tchad : un journaliste tué par balle au cours des manifestations du 20 octobre

Oredje Narcisse, journaliste à la radio CEFOD a reçu une balle ce 20 octobre 2022, alors qu’il couvrait une manifestation de l’opposition pour demander le départ de Mahamat Idriss Deby du pouvoir.

Les Tchadiens de tout bord sont sortis très tôt pour demander le départ de Mahamat Idriss Deby et le transfert du pouvoir aux civils après 18 mois de transition. L’appel à manifester a été lancé par les leaders des partis politiques et des organisations de la société  civile. Ainsi les pneus sont brûlés dans plusieurs provinces en guise de protestation. Les forces de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes et des tirs à feu pour disperser les manifestants.

Le journaliste, Oredje Narcisse présent sur les lieux de manifestations, précisément au quartier Chagoua aux alentours de l’ambassade des États-Unis à son domicile a été atteint par balle. L’homme de média en service à la radio CEFOD a succombé à ses blessures. Des morts et de nombreux blessés sont également signalés à Moundoun, Abéché et à N’Djamena où la manifestation est plus violente.

Pour mémoire, après la mort au front de l’ancien président Idriss Deby, les militaires qui ont pris le pouvoir sous l’appellation, Conseil militaire de transition (CMT) ont fait la promesse de passer la main aux civils après 18 mois de transition. Avant la date du 20 octobre qui marque la fin de 18 mois de transition, Mahamat Idriss Deby a été investi, président de la transition.

Les leaders de l’opposition dont Succès Masra et des organisations de la société civile contestent cette continuité et disent non à une succession dynastique au Tchad.

Tchad : interdiction de la manifestation du parti politique ‘’Altakhadoum’’

Le ministère de la Sécurité a interdit ce jour la marche pacifique du parti politique ‘’Altakhadoum’’ prévue le 20 octobre 2022.

La marche ou Manifestation dite Pacifique du Parti Politique ‘’Altakhadoum’’ ainsi que de certaines Organisations de la Société Civile, prévue le jeudi 20 Octobre 2022 est strictement interdite. C’est une décision du ministre  de la Sécurité publique et de l’Immigration, Daoud Yaya Brahim.

Le motif évoqué est : « le non-respect du délai légal de dépôt qui est de cinq (05) jours francs, conformément au Décret N° 193/INT-SÛR du 06 Novembre 1962, portant Règlementation des Manifestations sur la Voie Publique ainsi que le Communiqué N° 041/PCMT/PMT/MSPI/DGM/2021 du 07 Mai 2021, portant Autorisation des Marches et Manifestations Publiques. »

D’après le président du parti, Seffadine Mahamat Adoum cette marche vise à lutter : « contre la dévolution dynastique tant décriée par le peuple Tchadien soucieux de l’avenir du pays ainsi que par la communauté internationale. » La démarche a été introduite le 17 octobre dernier.

Tchad : d’après le ministère du Genre 16574 sinistrés sont enregistrés à Toukra

Une équipe du ministère du Genre et de la Solidarité nationale a sillonné les différents sites des sinistrés de Toukoura, Koudoul et walia pour apporter son soutien moral, physique et matériel.

Le 17 octobre 2022, Amina Priscille Longoh, ministre du Genre et de la Solidarité nationale s’est rendue dans les sites qui abritent les sinistrés des inondations. L’équipe qu’elle a conduite s’est rendue tour à tour dans les sites Toukoura, Koudoul et walia.

Le ministère fait savoir qu’à Toukoura, plus de 2829 ménages soit 16574 sinistrés sont enregistrés. Et 15000 plats chauds sont distribués par jour par les partenaires du ministère.

Il est également à noter que la BSIC Tchad a remis des lots au ministère de la Prévention destinés aux sinistrés du 9eme arrondissement.

Tchad : la ville de N’Djamena sous la menace des inondations

Une grande partie de la capitale subi la menace de fortes inondations. En plus des quartiers Walia, Toukra et Koundoul envahis par les eaux, plusieurs quartiers sont menacés.

Malgré les efforts annoncés en début de saison pluvieuse par le gouvernement et notamment la mairie, la ville de N’Djamena est actuellement sous la menace d’une forte montée des eaux. De nombreuses maisons submergées par les inondations, des familles endeuillées, sans abris et nombreux sinistrés et de dégâts matériels ont d’ores et déjà été enregistrés. La situation s’envenime davantage avec la montée des eaux du Chari et du Logone. Des proportions inquiétantes sont constatées dans les quartiers, Ngueli, Walia, Toukra et Koundoul. Les eaux ont également envahis le cimetière de Ngonmba.

Dans les quartiers déjà submergés par les eaux, les enfants ne vont pas à l’école, il est impossible pour les automobilistes de circuler. Les familles qui ont pu emporter quelques effets dorment dans les rues, les établissements scolaires et dans quelques églises.  Les victimes des inondations sont débordés appellent à l’aide.

La réaction du gouvernement

Le ministre de la santé publique et de la prévention a offert aux sinistrés recensés et placés à Toukra, des aides alimentaires et des nattes et des moustiquaires. D’après le ministre de la Santé et de la prévention tout est mis en œuvre pour assister les familles victimes d’inondations.

Malgré les débordements, certains jeunes des quartiers touchés ne lâchent pas du lest. Ils construisent des murs pour freiner le passage des eaux qui montent. Et c’est à mains nues qu’ils le font.

Sahel : près de 3.000 événements violents prévus en 2022

Cette violence qui s’est étendue en intensité et en portée géographique représente le double du taux de l’année écoulée selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.L’ampleur des attaques jihadistes est montée d’un cran en 2022 au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces trois pays constituent les foyers où les groupes armés sont les plus actifs dans la sous-région ouest-africaine. Selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique basé à Washington, sur les 135 districts administratifs du Mali, du Burkina Faso et de l’Ouest du Niger, 84 districts, soit près des deux tiers, ont connu des attaques extrémistes violentes en 2022. 

Par contre, en 2017, ce chiffre était inférieur à un tiers (40 districts). Cette année-là, signale le centre de recherche, plus de 80% de tous les événements violents avaient eu lieu dans 30 districts du Nord et du Centre du Mali. 

En 2022, plus des deux tiers des événements violents liés à des groupes islamistes militants au Sahel ont eu lieu en dehors de ce pays, principalement au Burkina Faso.

A en croire l’organisme américain, sept districts administratifs du Sahel devraient subir chacun plus de 100 événements violents en 2022, un seuil qui n’avait été franchi que 5 fois avant cette année.

Dans ce magma d’insécurité, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique distingue cinq zones chacune avec des dynamiques de conflit variées. Il s’agit de la zone des trois frontières communes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Collectivement, soulignent les chercheurs américains, ces cet espace englobe plus de 70% de la violence islamiste militante au Sahel.

La zone des trois frontières, épicentre des violences au Sahel

Cette zone historiquement dominée par les populations pastorales, couvre des parties du nord du Mali et une région du Burkina Faso et du Niger connue sous le nom de Liptako-Gourma. Plusieurs groupes militants, dont des vestiges du groupe burkinabé Ansaroul Islam, y combattent sous la bannière de la coalition Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM). D’autres sont affiliés à l’État islamique dans le Grand Sahara (ISGS, sigle anglais).

Les cinq districts d’Ansongo, Gao, Oudalan, Soum et Séno répartis entre ces trois pays représentent, d’après les chercheurs, près du quart de tous les épisodes violents liés aux groupes militants islamistes au Sahel. Ils estiment que quatre de ces cinq districts devraient connaître plus de 100 événements violents en 2022.

Le district d’Oudalan au Burkina Faso, qui borde le Mali et le Niger, devrait être le théâtre de plus de 175 événements violents. Cela fera de lui, pour la 2e année consécutive, la zone qui subira la plus forte concentration de violence au Sahel.

Le Think tank informe que plus d’un tiers des civils tués en 2022 par des groupes militants islamistes au Sahel ont perdu la vie dans l’un de ces cinq districts. Par ailleurs, poursuit-il, plus de 340 civils devraient être tués par des groupes islamistes militants dans les districts d’Ansongo et de Séno en 2022.

Il existe de fortes divisions au sein des groupes militants islamistes liés à la violence dans cette zone. La grande majorité des activités extrémistes violentes à Ansongo (92%), Oudalan (88%) et Séno (95%) sont attribuées à l’ISGS. Ce dernier, une émanation de groupes militants précédemment établis dans la région, perçoit une zakat (taxe) coercitive et lourde dans la zone des trois frontières. Il se livre aussi au vol de bétail pour le revenu.

Les événements du Soum, berceau d’Ansaroul Islam, sont quant à eux, massivement attribués à la coalition du JNIM (98%). Les événements à Gao sont à peu près répartis entre les deux réseaux.

Centre-nord du Burkina Faso, zone des escalades de violence les plus rapides du Sahel

Les militants du Front de libération du Macina (FLM), qui fait partie de la coalition du JNIM, ainsi que les restes d’Ansaroul Islam, se sont déployés plus au sud dans cette zone la plus peuplée du Burkina Faso (près de 3 millions d’habitants).

Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique affirme que la violence a déplacé près de 2 millions de Burkinabè, dont beaucoup ont cherché refuge dans un camp de personnes déplacées à Kaya, la capitale régionale et cinquième plus grand centre urbain du Burkina Faso. C’est également une zone quidispose d’importants gisements d’or, dont au moins trois mines industrielles et des dizaines de mines artisanales enregistrées. Les groupes islamistes militants cherchent à contrôler ces sites en tant que source majeure de revenus pour leurs activités.

A en croire les chercheurs américains, en 2017, un seul événement violent lié aux groupes militants islamistes a eu lieu dans les cinq districts de cette zone : Bam, Loroum, Namentenga, Sanmentenga et Yatenga. « Plus de 450 incidents violents devraient avoir lieu dans cette zone en 2022, ce qui représente 16% de tous les événements au Sahel », affirment-ils.

Cette zone est devenue un site principal d’expansion du FLM/JNIM au Burkina Faso. Les événements liés à l’ISGS représentent moins de 10% des incidents notés dans cette zone et se sont produits presque entièrement à Namentenga.

La violence contre les civils (deux événements violents sur trois visaient des civils en 2019) a entraîné des déplacements massifs de population de cette zone, permettant aux FLM et à d’autres groupes liés au JNIM de contrôler efficacement ce territoire.

Le centre du Mali, fief du FLM depuis 2015

Dirigée par le prédicateur extrémiste Amadou Koufa, la violence du FLM a radicalement déplacé l’insécurité au Mali des régions les plus reculées du nord vers les districts centraux de Bandiagara, Bankass, Djenné, Douentza, Koro et Mopti. Celles-ci comptent collectivement une population d’environ 1,5 million de personnes.

Depuis cette base, le FLM a récemment mené une poussée dans l’ouest et le sud du pays, devenant de plus en plus capable de menacer la capitale, Bamako. Cela survient après que le FLM a soutenu avec succès des éléments du JNIM poussant dans le nord du Burkina Faso et, dans une moindre mesure, plus au sud du Burkina Faso.

Globalement, notent les chercheurs, les événements violents dans cette zone représentent 14% de tous les épisodes de ce type au Sahel et 40% de tous les incidents au Mali. En 2022, ceux-ci sont généralement liés au FLM et à Amadou Koufa. Depuis 2019, les niveaux de violence dans cette région sont parmi les plus élevés au Mali. Le nombre d’événements a augmenté d’environ un tiers en 2020, puis de 50% en 2021, et devrait encore augmenter de 33% en 2022.

Par ailleurs, le centre de recherche signale que des événements violents liés à ces groupes se sont produits dans dix districts situés au nord de la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo. Bien que les activités dans ces régions du nord ne représentent qu’un faible pourcentage de la violence globale, la présence croissante de groupes islamistes militants dans ces régions est préoccupante, alerte-t-il.

Le Think tank note que le Niger est menacé par la recrudescence des activités violentes. Les 174 événements violents prévus dans l’ouest du pays en 2022 représentent une augmentation de près de 10% par rapport à l’année précédente, conclut-il.

Les trois zones composées du centre du Mali, des trois frontières et du centre du Burkina Faso représentent plus de la moitié (55%) de tous les événements violents de la région. Cela souligne, d’après les chercheurs, l’importance du centre du Mali en tant que base et zone de rassemblement pour les attaques dans les zones voisines.

Tchad : le nouveau ministre de l’Education Moussa Kadam installé

La passation de service entre ministres sortant et entrant au département de l’Education s’est déroulée le 17 octobre. Moussa Kadam prend officielle ses nouvelles fonctions.

Le nouveau ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Moussa Kadam, a pris fonction. La passation de service entre lui et son prédécesseur, M. Mog-Nan Djimounta, a été coordonnée par la secrétaire générale adjointe du gouvernement, Adjiné Mahamat Garfa.

Moussa Kadam, a affirmé qu’il appréhende l’ampleur de la tâche qu’il lui est confiée. Le système éducatif tchadien, relève-t-il, éprouve d’énormes difficultés. Et selon lui, les tares les plus décriés par le commun des mortels, sont entre autres : « la non-maîtrise du mouvement des enseignants, la concentration des ressources humaines dans les grands centres, le manque de dispositif et de critères clairement définis dans les conditions d’ouverture d’établissements, la faiblesse des actions d’encadrement, de gestion, de pilotage. »

Le nouveau chef de département de l’Education nationale et de la Promotion civique invite tous les partenaires, sans distinction, à s’investir pour la cause de l’éducation. Il souhaite que les écoles fonctionnent normalement. « Car, l’école est une des premières institutions de la République », justifie-t-il.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique sortant, Mog-Nan Djimounta, invite, pour sa part, son successeur à prioriser l’opérationnalisation des académies de l’éducation qui pourrait apporter des solutions à la problématique de gestion des ressources humaines. Par ailleurs, il exhorte ses collaborateurs à maintenir constamment la synergie agissante avec son successeur afin de réussir la refondation de l’école tchadienne.

Tchad : Aziz Mahamat Saleh s’installe au ministère de la Communication

Le nouveau ministre de la Communication, Aziz Mahamat Saleh a pris fonction le 17 octobre 2022. La passation de charges s’est tenue au siège de l’ONAMA.

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement sortant, Abderaman Koulamallah remet les clés du département à Aziz Mahamat Saleh.  La cérémonie de passation de charges s’est déroulée en présence du ministre Secrétaire général du gouvernement, de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration, Chargé des Relations avec les Grandes Institutions de la République, Haliki Choua Mahamat.

Abderaman Koulamallah, dans son discours de circonstance assure qu’il s’en va avec le sentiment du devoir accompli. Il fait ses avoeux à ses désormais anciens collaborateurs.

Le ministre entrant au département de la Communication, et porte-parole du Gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, dit mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend et compte sur l’ensemble du personnel du ministère et des organismes sous tutelle pour relever les défis qu’ impose la deuxième phase de la transition.

Il est important de préciser que le nouveau patron de la communication Aziz Mahamat Saleh a plusieurs fois occupé des hautes fonctions. Il a respectivement été ministre de la Santé publique et directeur du Cabinet civil de la présidence.

Tchad : Tom Erdimi, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur prend fonction

La passation de service au ministère de l’Enseignement supérieur s’est tenue ce lundi 17 octobre 2022. Tom Erdimi nommé le 14 octobre 2022 a été installé à ses nouvelles fonctions.

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation entrant Dr Tom Erdimi prend officielle fonction. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre Secrétaire général du gouvernement Haliki Choua Mahamat.

Dans son dissours liminaires, le ministre sortant, Dr Ali Waïdou a laissé entendre que dès sa prise de fonction, qu’il a voulu un climat apaisé au ministère afin que chaque acteur travaille en harmonie. A son successeur, il souhait plein succès. Pour lui, les difficultés majeures à l’enseignement supérieur sont les grèves répétitives des enseignants et des étudiants relatives aux diverses revendications.

Dr Tom Erdimi entend initier le plus tôt possible l’organisation des assises de l’enseignement supérieur afin de s’enquérir des différents dossiers urgents.

Le nouveau patron de l’Enseignement veut également prôner l’innovation, la recherche et les publications scientifiques à l’enseignement supérieur.

Tchad : la Banque mondiale accorde 63 milliards pour prévenir les crises alimentaires

Le ministère tchadien des Horizons économiques et la Banque mondiale ont signé ce 17 octobre 2022, un accord de partenariat de 63 milliards pour combattre l’insécurité alimentaire.

C’est un accord sous forme de don destiné au Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP2). Il s’agit concrètement d’un montant de 105 millions USD. Le ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux, dans un communiqué explique que ce nouvel accord vise à améliorer l’efficacité du Tchad dans son effort à prévenir les crises alimentaires tout en renforçant les capacités d’adaptation de la base productive face aux changements climatiques.

Le même document ajoute que : «Ce montant additionnel vient en complément du financement actuel du Projet de Renforcement de la Productivité Agricole et Résilience au Climat (PROPAD) et s’inscrit directement dans les priorités du gouvernement de Transition à trouver des solutions aux problématiques qui accroissent la vulnérabilité de nos populations et affectent l’économie locale. »

Ledit projet touchera au moins 600 000 bénéficiaires directs, notamment des petits producteurs, des transformateurs agricoles, ainsi que des micros, petites et moyennes entreprises agricoles dont au moins 30% des bénéficiaires seront des jeunes et 40% des femmes.

Tchad : le ministère de la prévention au chevet des sinistrés des inondations

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a lancé ce lundi 17 octobre 2022, au site des sinistrés de Toukra une opération de distribution des vivres et non vivres.

Le démarrage officiel de cette opération a vu la présence des autorités de la ville de N’Djamena et les partenaires.

6786 personnes réparties dans 711 ménages recevront des kits alimentaires composés de maïs, riz, sucre, macaroni, huile, savon, moustiquaires, du gel et des nattes en plastiques.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a indiqué que le Gouvernement a mis tout en œuvre pour assister les familles victimes d’inondations. Les opérations de distributions ont concerné l’ensemble des provinces touchées par ce sinistre.

Dr Abdelmadjid Abderahim a expliqué aux personnes sinistrées que leur situation préoccupe les plus hautes autorités du pays au premier rang desquelles le Président de Transition, président de la République, Chef de l’Etat de et des efforts sont déployés pour les soutenir à traverser cette période difficile.

Il a remercié les partenaires qui appuient les efforts du Gouvernement et invité les équipes engagées à l’abnégation et au courage pour mener à bien les activités.

La représentante de la coordinatrice des Nations-Unies au Tchad Laura Lo Castro a rassuré de la disponibilité des organisations humanitaires à appuyer les actions du Gouvernement en faveur des familles sinistrées.a

Tchad : refus d’autorisation de marche du PSF,Yaya Dillo Djerou Betchi en colère

Le président du Parti socialiste sans Frontières, Yaya Dillo Djerou Betchi, dans un courrier du 14 octobre 2022, dénonce la non-réception de la demande d’autorisation de marche Pacifique.

La demande d’autorisation de la marche PSF du 20 octobre 2022 a accusé une fin de non-réception au ministère en charge de la sécurité publique. « Les services du Ministère de la Sécurité Publique refusent de réceptionner notre correspondance relative à la demande d’autorisation de la marche du 20 octobre 2022. » Une information publiée par le leader de la formation politique.

Yaya Dillo explique que c’est après avoir lu le contenu document que le secrétariat général du ministère a rejeté le courrier. « Au secrétariat général du ministère de la Sécurité publique et de l’immigration à 13 heures 19 minutes : remise nous avons tendu le courrier susmentionné a la secrétaire qui n’a pas jugé utile de décliner son identité; laquelle, après avoir pris connaissance du contenu du document, a refusé de prendre ledit courrier et de décharger sur la copie. »

Pour Yaya Dillo Djerou Betchi,   c’est par peur que le pouvoir en place refuse d’autoriser la marche. « Donc, vous voyez, la junte a peur du peuple ! Profitons-en pour l’effrayer plus de par notre mobilisation citoyenne. Effrayée, elle dégagera ! »

Le combat d’un prêtre pour plus d’engagement citoyen au Tchad

«L’Eglise est du côté des pauvres et des marginalisés. Devant l’injustice et la grande misère que vit le Tchad, un prêtre ne peut pas rester indifférent: il doit dénoncer avertir et sonner l’alerte». 

L’abbé Madou, prêtre de l’Archidiocèse de N’Djamena est engagé dans l’éveil des consciences. Dans une interview accordée à Vatican News, il explique les raisons de son engagement citoyen et dit comment il aide les chrétiens dans l’exercice de leurs droits et devoirs en tant que citoyens.

«En tant que prêtre, c’est aussi mon travail, la mission de dénoncer, d’avertir et de donner l’alerte». Cette mission est, selon l’abbé Madou, une manière de porter la voix du peuple et de guider la population dans la recherche de la vérité. De l’analyse de la situation sociopolitique qu’il fait de son pays, le Tchad, le curé de la paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia, dans le 9ème arrondissement de Ndjamena, fait un constat amère: dans un pays pétrolier et avec beaucoup d’argent, la population gît dans une grande misère et est victime d’une politique d’exclusion. «Le Tchad est un pays pétrolier depuis 2003, avec beaucoup d’argent. Malheureusement, ce pays reste sans hôpitaux, sans routes, sans électricité et surtout sans écoles. On mène plutôt la politique d’exclusion», regrette le prêtre.

Le peuple tchadien «souffre de tous les maux»

Pour ce pasteur, il n’est pas normal que dans un pays qui dispose des moyens, la population manque le nécessaire pour son survi, pour se soigner et même pour s’instruire. L’abbé Madou observe en outre qu’«en pleine capitale, les femmes utilisent les déchets des bœufs et des plastiques usées pour cuisiner les aliments». Dans tout cela, «le peuple tchadien, du nord au sud en passant par le centre souffre de tous les maux, il est opprimé, il est massacré, il vit une misère terrible». Cette situation inacceptable motive l’engagement citoyen du prédicateur de l’Evangile et le pousse à prendre la défense des opprimés et à travailler à l’éveil des consciences. «Dans l’exercice de ma charge comme prêtre, je ne peux pas rester indifférent face à cette souffrance de mon peuple, parce que depuis, l’église de Jésus est toujours du côté de ceux qui souffrent, du côté des opprimés», a-t-il martelé.

L’insécurité, des massacres et des répressions

Depuis des années, le Tchad fait également face à une grande insécurité. Outre la présence des djihadistes, il y a également des problèmes internes, comme les conflits entre agriculteurs et éleveurs, qui provoquent des pertes matérielles et en vies humaines. Au cours de certaines manifestations, on a également dénombré plusieurs décès parmi les civils: «à Ndjaména,…des jeunes ont été tués dans des manifestations. Du côté du sud, à Sandana, à Danamadji, à Léo, à Kyabé, il y avait eu des massacres… revenant vers le nord, actuellement à Mangalmé, il y a des massacres; à Abéché où les gens pleuraient les morts au cimetière, on est venu les massacrer…», constate l’abbé Madou, qui déplore la situation de son peuple qui continue à vivre dans la détresse, avec un avenir incertain.

Agir pour la cause du citoyen

Etant donné que «le prêtre ne milite pas dans un parti politique, il ne peut pas conquérir un pouvoir politique, mon rôle est d’enseigner la doctrine sociale de l’Église», souligne l’abbé Madou, au sujet de l’action que doit mener le pasteur pour la cause de ses brebis. Pour le curé de la paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia, il faut enseigner l’Evangile et en même temps aider les citoyens chrétiens à faire des choix politiques responsables. C’est pourquoi tout prêchant la parole de Dieu, il mène une «sensibilisation citoyenne» auprès de la population, en particulier pour la prise de conscience et la prise en charge de sa vie. Aussi, il exhorte à cultiver des vertus telles que la justice, la loyauté, le respect afin de favoriser un meilleur climat du vivre ensemble dans une pluralité ethnique, culturelle et religieuse.

Source : Vatican News

ASECNA: le Conseil des ministres invité à se pencher sur la grève des contrôleurs aériens

L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) a demandé, vendredi à Dakar, aux ministres des Transports aériens des pays membres de l’ASECNA de trouver des solutions à sa plateforme revendicative.Une grève des contrôleurs aériens a perturbé les 23 et 24 septembre 2022 le trafic aérien dans les 18 États de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dans ce contexte, les ministres des Transports aériens se réunissent ce lundi 17 octobre à Dakar, poussant l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) à leur demander de trouver des solutions aux points revendicatifs relatifs, entre autres, à l’amélioration des conditions de travail et à de meilleurs plans de carrière.

« Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative », a lancé Paul François Gomis, son secrétaire général.

S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Gomis a précisé que « nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien pour leur permettre de se réunir lors d’une réunion prévue le 17 octobre à Dakar ». 

Toutefois, a poursuivi le SG de l’USYCAA, « il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela ».

Déchets électroniques: pour un recyclage encadré en Afrique

Dans les années à venir, le continent noir devrait générer plus de déchets électroniques que l’Europe, en raison de sa consommation exponentielle d’ordinateurs et de téléphones portables selon l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais).Depuis 1992, année d’entrée en vigueur de la convention de Bâle, l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés est interdite. Pourtant, nombre de pays occidentaux continuent d’exporter principalement vers l’Afrique. Pour contourner cette législation et éviter le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion.

Rien qu’au Sénégal, les projections tablent sur une multiplication par 2,5 des tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). De 17.000 tonnes en 2019, ils devraient passer à 43.000 tonnes toutes catégories confondues à l’horizon 2030 selon la représentante Résidente du GGGI au Sénégal, Assana Magagi- Alio.

Face à l’ampleur du phénomène, elle a invité les Etats africains à « évoluer vers un recyclage plus encadré » afin d’en extraire notamment les métaux précieux.

S’exprimant vendredi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des DEEE, Mme Assana a indiqué qu’au Sénégal, l’importation croissante d’équipements électriques et électroniques révèle la nécessité de répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux d’envergure.

En effet, a-t-elle signalé, les échanges internationaux et les importations croissantes (qui représentent la quasi-totalité du gisement), l’omniprésence du secteur informel sur tous les maillons de la filière, le cadre réglementaire et juridique national en mutation sont autant d’enjeux propres au secteur des DEEE au pays de la Teranga.

Pour faire face à ces challenges, son organisation contribue à travers la mise en place d’un éco-organisme et un cadre juridique. GGGI a également procédé à une analyse qualitative de la filière afin d’avoir une cartographie fine des acteurs caractérisant leur positionnement et leurs interactions sur les différents maillons de la filière, et ainsi d’en comprendre les modes de fonctionnement.

Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités du pays pour la signature du projet de décret relatif la réforme juridique liée à la structuration de la filière.

De son côté, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Malick Sow, a noté que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique.

« Il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable », a-t-il déclaré. Il a ainsi rappelé « la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025 » comme le stipule le document stratégique SN2025. Ce dernier est le plan de développement numérique du Sénégal à l’horizon 2025.

Tchad: Mahamat Saleh Annadif, nouveau ministre des Affaires étrangères

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été choisi pour diriger la diplomatie tchadienne.Mahamat Saleh Annadif fait son retour à la tête du ministère des Affaires étrangères près de 20 ans après l’avoir quitté. Le nouveau chef de la diplomatie tchadienne a occupé ce poste de 1997 à 2003. Celui qui était jusque-là le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est donc en terrain connu.

Il a la lourde mission de convaincre l’Union africaine et la Communauté internationale à soutenir la période de transition dans son pays, dirigé par le Général Mahamat Idriss Deby, fils du défunt Idriss Deby Itno, tué en 20 avril 2021 lors d’affrontements contre des rebelles.  

La tâche ne s’annonce pas facile pour le nouveau chef de la diplomatie tchadienne. En effet, le Général Mahamat Idriss Deby a renié ses engagements d’avril 2021 d’œuvrer vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Il s’est fait investir, pour 24 mois supplémentaires, président de transition du Tchad, le 10 octobre dernier, à l’issue d’un dialogue de réconciliation nationale boycotté par une grande partie de l’opposition.  

Le natif d’Arada pourra cependant compter sur son carnet d’adresses bien garni et sa riche carrière au niveau international pour plaider la voix du Tchad dans les chancelleries africaines et internationales.

Mahamat Saleh Annadif a en effet été tour à tour nommé représentant spécial de l’Union africaine pour la Somalie et chef de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom, sigle anglais) le 1er novembre 2012. À ce titre, il supervisait 22.000 soldats, principalement d’Ouganda, du Burundi, du Kenya, d’Éthiopie, de Djibouti et de Sierra Leone.

En décembre 2015, il est désigné par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, représentant spécial pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en remplacement de Mongi Hamdi.

En mars 2021, Saleh Annadif, membre du Conseil consultatif international de l’Organisation africaine de la presse, est nommé au poste de représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest et au Sahel, fonction qu’il occupait jusqu’à sa nomination en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères de son pays.  

Liste du nouveau gouvernement d’union nationale

Premier ministre de transition : Saleh Kebzabo ;

– Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mahamat Saleh Annadif ;

– Ministre d’État, ministre de la Transformation agricole : Laoukein Kourayo Medard ;

– Ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Tom Erdimi ;

– Ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique : Mahamat Allahou Taher ;

– Ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance : Limane Mahamat ;

– Ministre des Armées, des anciens combattants et victimes de guerre : Daoud Yaya Brahim ;

– Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration : Idriss Dokony Adiker ;

– Ministre de la Justice, garde des sceaux et des droits humains : Mahamat Ahmad Alhabo ;

– Ministre des Finances, du Budget et des Comptes publiques : Tahir Hamid Nguilin ;

– Ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique : Moussa Kadam ;

– Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement : Aziz Mahamat Saleh ;

– Ministre des Hydrocarbures et de l’Energie : Djerassem Le Bemadjiel ;

– Ministre du Genre et de la Solidarité nationale : Amina Prisiclle Longoh

– Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Dr. Idriss Saleh Bachar ;

– Ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale : Abderaman Koulamallah ;

– Ministre de la Prospective économique et des Partenariats internationaux : Moussa Batraki ;

– Ministre de l’Élevage et des Productions animales : Dr. Abderahim Awad Atteib ;

– Ministre des Sports et des Loisirs : Patalet Geo ;

– Ministre de la Fonction publique et du Dialogue social : Abdoulaye Mbodou Mbami ;

– Ministre de l ‘Eau et de l’Assainissement : Alio Abdoulaye Ibrahim ;

– Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Tahir Sougoumi ;

– Ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière : Fatimé Goukouni Weddeye ;

– Ministre des Mines et de la Géologie : Abdelkerim Mahamat Abdelkerim ;

– Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable : Mahamat Hanno ;

– Ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique et du Tourisme : Abakar Rozzi Teguli ;

– Ministre de la Santé publique et de la Prévention : Dr. Abdoulmadjid Abderahim ;

– Ministre de la Formation professionnelle, des Métiers et de la Microfinance : Ousman Moussa Mahamat ;

– Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme : Mahamat Assileck Halata ;

– Ministre de l’Industrie et du Commerce : Wanledom Robertine ;

– Ministre de la Jeunesse et du Leadership entrepreneurial : Mahamat Ahmat Lazina ;

– Ministre secrétaire général du gouvernement, de la promotion du bilinguisme dans l’administration, chargé des relations avec les grandes institutions : Haliki Choua Mahamat ;

– Ministre délégué auprès du ministre de l’Administration du territoire, chargé de la décentralisation : Hissein Ibrahim Acyl ;

– Ministre délégué auprès du ministre des armées chargé des anciens combattants et des victimes de guerre : Idriss Abdraman Dicko ;

– Ministre délégué auprès du ministre des hydrocarbures, chargé de l’indépendance énergétique : Dr. Ramatou Mahamat Houtouin ;

Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, aux Tchadiens de l’étranger et à la Coopération internationale : Mme. Izabelle Housna Kassiré ;

Secrétaire d’État à la Promotion et à la Transformation agricole : Abakar Ramadan ;

Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et à l’Innovation : Mme. Bairra Assane ;

Secrétaire d’État à la Justice et aux Droits humains : Mme. Bourkou Louise Ngaradoumri ;

Secrétaire d’État aux Finances et aux Comptes publics : Mme. Ronel Baiong Malloum Doubangar ;

Secrétaire d’État à l’Éducation nationale et à la Promotion civique : Mme. Gueldje Liliane ;

Secrétaire d’État à la Prospective économique et aux Partenariats internationaux : Mme. Madeleine Alingué ;

Secrétaire d’État à l’Élevage et aux Productions animales : Mme. Fatimé Kodobé ;

Secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention : Mme. Zenaba Bechir Moussa ;

Secrétaire générale adjointe du gouvernement : Mme. Adjine Mahamat Garfa.

Tchad : Voici le gouvernement d’Union nationale

Le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Gali Gatta Ngoté a  présenté ce vendredi la liste des ministres qui constituent le gouvernement d’union nationale.

L’équipe gouvernementale dont Saleh Kebzabo, nouveau Premier ministre de transition est le chef est connu. Ils ont été nommé à travers un décret presidentiel. On enregistre de nouvelles figures et des retours, à l’instar de Laoukein Kourayo Médard et Mahamat Saleh Anadif.

Ci-dessous la liste complète.

Tchad : mise en place du financement basé sur les performances au ministère de la santé

Les travaux de la réunion de coordination trimestrielle des acteurs de mise en œuvre du financement basé sur la performance ont démarré ce matin à N’Djamena.

Le financement basé sur les performances apparait comme une approche de financement du système de santé permettant d’améliorer la qualité et la quantité des prestations de soins au bénéfice des populations en particulier les plus vulnérables. Des expériences pilotes du financement basé sur les performances ont été mise en œuvre au Tchad par le projet population et lutte contre le Sida, phase 2 entre 2011-2013 au niveau de huit districts sanitaires de quatre délégations sanitaires. L’évaluation de la fin du programme a montré des résultats encourageants notamment dans le renforcement des piliers du système de santé, la motivation des agents de santé, la réduction des cas de rupture en médicaments et l’amélioration de l’environnement.

Le coordonnateur de la cellule nationale technique Dr Reoungalaou Ndoudo a souligné que la réunion de coordination trimestrielle des acteurs de mise en œuvre du financement basé sur la performance est une activité de gouvernance, retenue dans le cahier de charge de la cellule technique nationale et du financement basé sur les performances.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a souligné que le gouvernement tchadien a déployé d’énormes efforts en termes de constructions d’infrastructures sanitaires, d’équipements biomédicaux, de moyens logistiques de formation, de mobilisation du personnel qualifié, de financement des services de gratuité de soins d’urgence et de la mise en œuvre de nouveaux programmes de santé. Le pays a bénéficié de l’accompagnement de la Banque mondiale pour l’amélioration du système de santé.

Cette réunion consiste à faire le point sur le processus de mise en place du Financement basé sur les performances. Il s’agira de faire l’état des lieux de mise en œuvre dans chaque province après un trimestre de fonctionnement, en vue de cerner les goulots d’étranglement, de partager les expériences, d’aidé à corriger les imperfections et de faire des recommandations pour l’amélioration du Financement Basé sur les Performances au Tchad.

Il sera aussi question de faire l’état des lieux de démarrage de cette approche dans les huit provinces appuyées par le projet de renforcement de la performance du système de santé qui sont : l’Ennedi -Est, le wad Fira, le Batha, le Guerra, le Mayo -Kebbi Est , la Tandjilé , le Logone- Oriental et le Mandoul.

Source : ministère de la Santé publique

Tchad : le directeur général de la Société nationale d’électricité suspendu

Le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNE), Nathaniel Dolmia a été suspendu ce 13 octobre 2022 pour ‘’manquements graves’’.

Le président du Conseil d’administration (PCA) de la Société nationale d’électricité (SNE), Korey Djimi, a annoncé la suspension du DG de la SNE. Dans la correspondance parvenue à notre rédaction, le Conseil d’administration reproche au DG : « des manquements graves ».

Parmi les causes, il cite entre autres,  le non-respect et applications des textes fondamentaux régissant la vie de la SNE incluant les recommandations du Conseil du 15 Juin 2022 et toutes les autres résolutions et multiples recommandations.

Il est également reproché au DG, le boycott du Conseil d’administration et la rétention des informations. Et le : « Chamboulement de tout le rouage de la SNE par des malfaçons et d’irrégularités de nomination fantaisiste non nécessaire créant une démotivation générale du personnel sur l’étendue de territoire.

« Toute la ville de N’Djamena sombre dans l’obscurité sans précédent de jour en jour à cause de sa mauvaise gérance à caractère unipersonnel. » Le Conseil d’administration demande au directeur général adjoint d’assurer l’intérim jusqu’à nouvel ordre.

Tchad : le nouveau Premier ministre de transition prend fonction

Le Premier ministre du gouvernement d’union national, Saleh Kebzabo a officiellement pris fonction ce 13 octobre 2022. La passation de service s’est déroulée à la Primature.

La cérémonie de passation de charges entre les Premiers ministres de transition sortant, Pahimi Padacké Albert et entrant, Saleh Kebzabo s’est tenue ce jour la Primature. C’était en présence de l’ancien ministre secrétaire général du gouvernement.

Apres avoir mis en exergue un aperçu des défis relevés durant la première phase de transition, le PMT sortant, Pahimi Padacké Albert a souhaité plein succès à son successeur. Dans son allocution de circonstance, le PMT, Saleh Kebzabo, affirme être pleinement conscient de l’immensité de la mission de refondation du Tchad qui lui est assignée à la deuxième phase de transition et dont l’aboutissement logique devra être l’organisation des élections libres et transparentes dans l’optique d’un retour à l’ordre constitutionnel.

Tchad : « Mon rêve est de bâtir une démocratie ouverte », Saleh Kebzabo