Diplomatie : deux ambassadeurs présentent les lettres de créance au Tchad

Les ambassadeurs du Niger et d’Israël ont respectivement, présenté leurs lettres de créance ce mardi 17 mai 2022, au président du Conseil militaire de transition.

Deux nouveaux ambassadeurs ont été reçus ce jour à la présidence de la république. Le premier à se présenter devant le président du Conseil militaire de transition est, Aboubacar Hassane Dan Sokoto, ambassadeur du Niger. Il a présenté ses lettres de créance à Mahamat Idriss Deby. Il est donc à compter de cette date, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger au Tchad.

Le diplomate entend œuvrer davantage dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Engagé sur la voie de son développement socio-économique, le Tchad pourra compter sur le soutien du Niger, un pays frère et ami en guerre contre le terrorisme dans le bassin conventionnel du Lac-Tchad, un patrimoine que partage les deux pays.» assure le nouvel ambassadeur du Niger.

Après le nigérien, le tapis rouge a été dévoilé à, Ben Bourgel, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Etat d’Israël au Tchad avec résidence à Dakar au Sénégal et juridiction sur le Cap Vert, la Gambie, la Guinée et la Guinée Bissau. Il est désormais le patron de la diplomatie de l’Etat d’Israël au Tchad.

Avocat de formation, l’Ambassadeur Ben Bourgel est titulaire d’un DEA de droit européen et communautaire de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’une maîtrise de droit international et européen de l’Université de Paris 10 Nanterre.

 Le nouveau diplomate israélien accrédité au Tchad et le premier en plus de 50 ans, a, à cœur, un seul objectif : édifier une coopération tchado-israélienne dynamique et mutuellement avantageuse.

Avant le Tchad, l’ambassadeur Ben Bourgel a occupé plusieurs postes notamment Directeur Adjoint du Département de liaison à la Mission permanente d’Israël auprès de l’Union européenne à Bruxelles en Belgique, Ministre Conseiller et Coordinateur Politique de la Mission permanente d’Israël auprès des Nations unies à New York.

Tchad : le coordonnateur de Wakit Tamma Me Max Loalngar enlevé

Le coordonnateur du mouvement Wakit Tamma, Me Max Loalngar a été enlevé ce 17 mai 2022, par des hommes non identifiés, à bord deux véhicules vitres fumées de marque Corrola.

Après avoir décliné sa convocation, hier lundi 16 mai 2022, Me Max Loalngar a été arrêté ce mardi. D’après ses proches, il a été enlevé par des personnes non identifiés à bord de deux véhicules. D’autres sources font savoir que c’était une interpellation policière.

L’arrestation ferait suite aux manifestations du week-end dernier qui ont connu certains débordements. Convoqué par la direction de la police judiciaire le 16 mai, Me Max Loalngar a refusé de s’y rendre. L’avocat de profession a évoqué une violation de la loi 33 régissant le corps du métier

Pour rappel, le coordonnateur de Wakit Tamma a obtenu l’autorisation d’organiser une marche contre la politique française au Tchad. La manifestation prévue le samedi 14 mai a connu des débordements. Dont le saccage des stations Total et la destruction de quelques biens appartenant à la France.

Tchad : la CTDDH scandalisée par les débordements des manifestants

Dans un communiqué du 16 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore des dégâts humains et matériels enregistrés au cours des manifestations.

La  CTDDH se dit scandalisée par les débordements intervenus lors des manifestions qui se sont déroulées à N’Djamena et dans plusieurs villes du Tchad du 14 au 16 mai courant.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore qu’une manifestation autorisée avec un itinéraire précis ait occasionnée des débordements ayant entrainé plusieurs blessés dans les rangs des manifestants ainsi que la destruction des biens.

« Selon diverses sources plusieurs personnes avaient été arrêtées et sont mises sous mandat de dépôt. », indique le communiqué.

La Convention, dénonce la brutalité policière véhiculée par des images qui circulent sur les réseaux sociaux lors des arrestations et exige le respect de l’intégrité physique et morale des personnes arrêtées conformément aux dispositions de la loi.

« La CTDDH suit de très près l’évolution de la situation et appelle tous les acteurs de la vie sociopolitique au calme et à la sérénité dans le respect des lois de la république. », conclut la note.

Tchad : le conflit intercommunautaire de Danamadji fait au moins 6 morts

Un conflit opposant des autochtones de la sous-préfecture de Danamadji, dans la province du Moyen Chari aux commerçants a causé la mort d’au moins 6 personnes.

D’après des sources locales, un habitant de Danamadji dans le Département de la Grande Sido, a été poignardé à mort par un commerçant. L’éleveur après son acte, s’est rendu à la gendarmerie se cacher. Malgré tout, les parents de la victime, très en colère, sont allés extirper le présumé assassin.

Sauf que, d’après les mêmes sources, commandant de Brigade de Danamadji serait un proche de l’éleveur. Ce dernier a ouvert le feu sur les populations qui en voie d’appliquer la justice populaire. Au moins six décès sont enregistrés dont 3 de chaque côté, d’après les services de communication du gouverneur.

La version du gouvernement

D’après le ministre de la Communication, il s’agit d’une altercation entre des jeunes. « l’un accusant l’autre de vol. S’en est suivi l’assassinat de ce jeune autochtone par l’autre citoyen», explique Abderaman Koulamallah. D’après lui, le présumé tueur s’est rendu à la gendarmerie pour des raisons sécuritaires. Il « s’est dirigé immédiatement vers la gendarmerie. Il a été poursuivi par les parents de la victime et assassiné. Les parents ont attaqué la gendarmerie et ont trouvé une autre personne qui a été assassinée. Les forces de l’ordre étaient menacées et ont riposté. Les assaillants ont continué leur course folle dans la rue et ont assassiné une autre personne, ce qui porte le nombre à cinq. Ils ont blessé très grièvement une autre personne », fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Le ministre de la Communication a fait les déclarations sur les antennes de la télévision nationale.

Le sentiment anti-français s’élève au cœur du Tchad

Malgré l’interpellation de certains leaders, les manifestations contre la politique française au Tchad se poursuivent. Certaines rues sont encore barricadées ce 16 mai à N’Djamena.

 

A la suite des Maliens, des Burkinabés ou des Nigériens qui ont tourné le dos à la France, les populations du Tchad prennent le relais depuis le 14 mai 2022. Des mouvements d’humeur sont organisés dans plusieurs parties du pays pour exiger le départ de la France. Les manifestations initiées par la plateforme de revendication Wakit Tamma ont connu la participation de plusieurs leaders de partis politiques et des acteurs de la société civile. Une forte présence de la jeunesse est également remarquée sur les sites de manifestations.

Samedi dernier, après avoir saccagé les stations-services Total, appartenant à la multinationale française, d’autres manifestations se sont poursuivies hier dimanche 15 mai. Ce lundi 16 mai, des pneus sont brulés sur les artères des quartiers de N’Djamena par des élèves. Ce qui rend la circulation difficile dans les grands axes de la cité capitale. Les manifestants de ce jour sont pour la plupart des élèves des établissements arabophones, situés dans les quartiers nord de N’Djamena. Le ton est donné par les élèves du lycée koweïtien. Les gaz lacrymogènes sont utilisés pour disperser ces derniers.

 

La position du gouvernement tchadien

 

« La liberté d’expression et le droit de manifester sont des droits constitutionnels mais il faut en faire un bon usage», a déclaré le porte-parole du gouvernement, invité à la télévision nationale. La déclaration d’Abderaman Koulamallah, fait suite aux manifestations du samedi 13 mai. « Ce qui s’est passé hier est extrêmement grave», ajoute le ministre de la Communication. Pour lui, il ne revient pas à certaines entités de demander la substitution d’une puissance contre une autre. «Vous avez le droit de manifester, de dire que vous n’aimez pas la France, mais pourquoi vouloir substituer une puissance à une autre ? Est-ce qu’ils sont allés demander l’avis à la Russie ? » Le porte-parole du gouvernement a terminé ses propos par des injonctions : « Les gens vont répondre de leurs actes. Maintenant, ce n’est pas la peine de pleurnicher sur les réseaux sociaux en disant qu’il faut libérer X ou Y».

Pour le ministre de la sécurité, il a été bien spécifié selon les termes de l’autorisation de la marche, « qu’en cas de casse, de vol, toute autre infraction ou débordements, les organisateurs de cette manifestation seront tenus pour responsables devant les juridictions de la république. »

 

Les représailles

 

Le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit-tama, Me Max Loalangar est convoqué par le Directeur de la Police Judiciaire. Il doit se présenter aux Renseignements Généraux ce lundi 16 mai 2022. Avant lui, quelques leaders de l’opposition ont été arrêtés. Parmi lesquels, Hissein Massar Hissein, ancien conseiller à la présidence de la République, interpellé à son domicile. Il était également, président du Conseil d’administration de l’Université Roi Fayçal, sous l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Tchad : « Plus rien ne sera comme avant » (expert)

Au-delà de l’attaque des symboles de la présence française, une jeunesse « désespérée » s’est exprimée samedi à N’Djamena, selon le Professeur Zakaria Ousman Ramadan, président du Centre tchadien des études stratégiques et des recherches prospectives.Le sentiment anti-français se propage en Afrique. Une marche s’est tenue ce week-end dans la capitale tchadienne, à l’appel de la coalition d’opposition Wakit Tama, pour dénoncer l’ingérence de la France dans la politique intérieure du pays.

Démarrée pacifiquement, la manifestation a été émaillée de violences à la fin. Des jeunes ont notamment attaqué plusieurs stations Total, la multinationale française. « La rue gronde. Il faut l’écouter. Je pense que le problème n’est pas tant soit peu la France et la présence de ses soldats au Tchad, mais l’exaspération d’une jeunesse ayant perdu tout espoir et en quête de repères », analyse le Professeur Zakaria Ousman Ramadan.

À la mort d’Idriss Déby Itno, grand allié militaire de la France, son fils Mahamat a pris les rênes du Tchad pour une transition d’une durée initiale de 18 mois qui tend à être prolongée. De l’avis du président du Centre tchadien des études stratégiques et des recherches prospectives, « il paraît urgent de recentrer les débats sur les questions de justices sociales et de sécurité humaine » parce que « la jeunesse tchadienne
est
connectée à un monde virtuel qui la renseigne, la fascine et la façonne ».

« Des dizaines de milliers de chômeurs et de badauds » figuraient parmi les manifestants et « c’est la premiere fois dans l’histoire du Tchad qu’autant de personnes, de tout bord, protestent ensemble », renseigne le Professeur Zakaria Ousman Ramadan qui intervient aussi à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako (Mali).

Les condoléances de Mahamat Idriss Deby au peuple des Émirats arabes unis

Le président des Émirats arabes unis, Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan a tiré sa révérence. L’annonce a été faite ce 13 mai 2022 par les autorités.

Le président tchadien du Conseil militaire de transition présente ses condoléances suite à la mort du président des Émirats arabes unis. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la triste nouvelle du décès du Président des Émirats arabes unis, Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan. Le défunt a consacré sa vie à œuvrer pour le développement de sa patrie et la prospérité de son peuple. », écrit Mahamat Idriss Deby sur ses différentes plateformes.  « Je présente mes sincères condoléances à la famille éplorée, au gouvernement et au peuple émiratis. », ajoute-t-il.

En hommage à celui qui a gouverné les Emirats Arabes unis pendant deux décennies, un deuil officiel est décrété. Et les drapeaux mis en berne pour une durée de 40 jours.

Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan est au pouvoir depuis 2004. Il succède à son père, Cheikh Zayed Ben Sultan Al-Nahyane.

Présidence de la BDEAC : le Tchad réclame le siège

Le Tchad exige le respect du critère de rotation par ordre alphabétique, dans le processus de désignation du président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale.

A l’issue des échanges, le 12 mai 2022, avec Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président actuel de la BDEAC, Mahamat Idriss Deby a exigé le respect des textes de l’institution bancaire. Mahamat Idriss Deby regrette que des manœuvres soient en cours pour attribuer la présidence de la BEAC à un autre pays.

En effet, le camerounais, Dieudonné Evou Mekou, est pressenti au poste de président de l’institution bancaire sous régional. En remplacement de l’Equato-guinéen, Fortunato-Ofa Mbo Nchama. Or les textes prévoient les nominations obéissent au critère de rotation par ordre alphabétique. Ce qui, d’après les autorités tchadiennes ne sera pas respecté si le siège ne leur revient pas.

«Nous avons avec une certaine surprise appris, qu’il y’a un changement qui va s’opérer au niveau de la banque, avec la nomination d’un nouveau président », s’étonne, Tahir Hamid Nguilin, ministre tchadien des Finances. « Le Tchad qui est membre historique de cette banque de développement et qui par ailleurs dépositaire des textes de la communauté s’en tient au respect des textes et des procédures. Pour ce qui est de la nomination des premiers dirigeants de nos représentants dans les organisations. », souhait-il.

Le ministre des Finances rappelle que, le Tchad n’a pas géré la BDEAC depuis très longtemps. En ce qui est d’un mandat complet.  « Et actuellement c’est le tour du Tchad qui est le prochain. » Par ces mots il s’oppose à la désignation d’un autre candidat. « Le Tchad a été surpris de cette décision. C’est une décision qui est tout à fait contraire aux règles de nomination. Nous avons eu des instructions fermes allant dans le sens de prendre des mesures pour que cette décision soit corrigée. Dans les jours à venir, avec les autres États, cette décision doit être corrigée ».

« Le Tchad n’a pas encore présenté mais il présentera son candidat », annonce le ministre tchadien des Finances.

Tchad : un lieutenant radié des rangs de l’armée pour faute grave

Le ministère en charge de la défense a cassé au grade de soldat de 2ème  classe un lieutenant de l’armée nationale et l’a ensuite radié du contrôle des effectifs.

Par Décret N°1212/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2022 du 12 mai 2022, le Lieutenant Moussa Tahir Mahamat, matricule 08004690 est cassé au grade de soldat de 2ème Classe et radié du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

La décision a été rendue publique le 12 mai 2022, par le ministère délégué à la présidence du Conseil, Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre/Cassation et Radiation d’un Officier.

Lire   :  Tchad : 4 officiers de la GNNT radiés de l’armée pour haute trahison

 L’intéressé n’aura droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice, fait savoir le ministère.

Plusieurs officiers de forces de défense et sécurité ont été radiés des rangs depuis la prise de pouvoir par la junte.

Lire aussi : Tchad : un soldat de l’armée radié pour faute très grave et comportement déviant

Tchad : le représentant du SG des Nations-Unies fait ses adieux

Le président du Conseil militaire de transition,  a reçu le Représentant Spécial du SG et Chef de Bureau des Nations-Unies pour l’Afrique Centrale, François Lounceny Fall le 11 mai.

Le diplomate onusien, arrivé en fin de mission, est venu faire ses adieux au Chef de l’Etat. En poste depuis février 2017,  M. François Lounceny Fall quittera ses fonctions à la fin de ce mois.

Comme à sa prise de fonction, il est en tournée dans les différents pays de la région pour faire ses adieux. Aujourd’hui, il est à N’Djamena pour le rituel d’adieux au Président du Conseil Militaire de Transition,  Chef de l’Etat,  Général Mahamat Idriss Deby Itno.

Durant son mandat, François Lounceny Fall a été témoin des évolutions sociopolitiques du Tchad mais il est aussi l’un des artisans du renforcement du partenariat Tchad- Nations-Unies. Il dit avoir eu, durant son mandat, une franche collaboration avec les autorités tchadiennes à tous les niveaux.

Parlant de la transition en cours, le diplomate onusien a félicité le Chef de l’Etat, Général Mahamat Idriss Deby Itno et ses compagnons du 20 avril 2021 ainsi que le gouvernement et la classe politique dans son ensemble pour les avancées. Il trouve que le report du dialogue national inclusif n’est pas mauvais, compte tenu de ses enjeux et du contexte politique.

François Lounceny Fall qui s’est longuement attardé sur la question de la paix, de la sécurité et de la stabilité du Tchad et de la sous-région, encourage le Chef de l’Etat  à persévérer dans sa logique de la défense de la paix et l’inclusion de tous les Tchadiens autour des idéaux républicains. Les Nations-Unies,  a-t-il dit continueront à soutenir le Tchad dans sa quête de la paix et de la stabilité.

Source : présidence de la république.

 

Tchad : sit-in devant le Palais de justice pour exiger la libération d’un détenu

Les parents d’un détenu ont adopté une position statique le 11 mai 2022, pour réclamer justice pour leur frère. C’était devant les locaux du Palais de justice de N’Djamena.

C’est sur les pancartes estampillées : « Justice, on veut la justice », « Nul n’est au-dessus de la loi », « La justice au service du Citoyen », « Rendez-nous la justice », « Non à l’Immixtion du P.G », que les parents du détenu, Issa Adoum Saleh ont manifesté devant le Palais de justice. Le sit-in vise à demande justice pour leur frère arrêté depuis le 18 janvier 2022.

D’après les manifestants, le détenu a arrêté suite à la prolifération des injures à l’endroit de l’ancien ministre des Finances Issa Mahamat Abdel-Mahamout. Depuis son arrestation, il a été auditionné une seule fois, regrettent ses proches. Le sit-in vise à demander  l’application pure et simple de la justice en se référant à la Maxime : «  Nul n’est au-dessus de la loi ».

Le détenu est un père de famille âgé de 45 ans. Il a 15 enfants et deux femmes. « Qui va s’occuper de sa famille s’il continue à rester derrière les barreaux », s’interroge sa famille.

Tchad : vers la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 60 MW

Un montant de 35 milliards de francs CFA, a été adopté pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 60 MW. L’accord relatif au projet de construction a été signé le 10 mai 2022.

Le projet dénommé Djermaya Solar porte sur la construction d’une centrale photovoltaïque de 60 MW avec trackers. Il  se déroulera en deux (2) phases, avec une première tranche de 32 MW, située dans la région de Hadjer-Lamis. Le montant total de ce projet s’élève à 35 milliards de francs CFA, pour une durée d’exécution des travaux estimée à 24 mois.

L’accord a été signé entre le ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Mahamat Hamid Koua et ses collègues des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, du Pétrole et de l’Energie, Djérassem Le Bemadjiel et le représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Tchad, M. Ali Lamine Zeine.

En cohérence avec le plan d’urgence d’accès à l’électricité et les politiques publiques en matière d’amélioration de l’offre d’Energie dans notre pays, le Gouvernement de la République du Tchad a engagé des discussions depuis plusieurs années avec ses partenaires pour concrétiser ce projet phare, Djermaya Solar qui vise à la conception, le financement, la construction, la mise en service, l’exploitation, l’entretien, la maintenance et le transfert à venir d’une centrale de production d’énergie renouvelable solaire.

Ces équipements seront transférés à la SNE dès la mise en service de la centrale.

Tchad : 24 jeunes bénéficient du Programme de promotion de l’entrepreneuriat

Ce 11 mai 2022, le ministre en charge de la jeunesse, Mahoumoud Ali Seil a remis à 24 jeunes, des chèques du Programme de promotion de l’entrepreneuriat et des appuis élites-jeunes.

Le Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes est une initiative phare de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES). Il est créé pour soutenir les initiatives des jeunes pouvant contribuer à leur insertion socio-économique à travers la formation à l’esprit d’entreprise et le soutien financier des jeunes porteurs de projets innovants, et créateurs d’emplois.

La cérémonie de ce mercredi a permis la remise des appuis financiers de la CONFEJES aux 02 jeunes porteurs de projets d’entreprise ayant suivi la formation en entrepreneuriat organisée par le Ministère en charge de la Jeunesse à travers les outils du PPEJ ; 02 jeunes lauréats des jeux de la Francophonie d’Abidjan 2017 et 20 jeunes espoirs sportifs des différentes fédérations nationales.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de Promotion de l’Entrepreneuriat a saisi l’occasion pour féliciter tous les jeunes, filles et garçons, entrepreneurs comme sportifs qui ont pu franchir le cap des exigences du mécanisme mis en place, notamment les procédures d’accès au financement du PPEJ et de l’APEJ. Pour lui, il apparaît nécessaire de promouvoir de manière pédagogique et coordonnée la culture ainsi que l’apprentissage entrepreneurial et ce, en favorisant l’émergence de nouvelles générations d’entrepreneurs animés par la passion d’entreprendre et motivés par une culture d’innovation.

« Le tout n’est pas d’avoir obtenu le financement, mais encore, faut-il maintenant se mettre résolument au travail pour traduire en acte ces projets tels que vous les avez conçus en ayant constamment à l’esprit que la réalité du terrain peut être différente de ce que vous imaginez. Vous pourrez également mettre en pratique les formations que vous avez reçues pour une bonne gestion du financement » a adressé le Ministre Mahmoud Ali Seid aux jeunes lauréats.

Tchad : vers la validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF

La ville de N’Djamena abrite depuis le 10 mai, les travaux de l’atelier de validation du document de stratégie de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Le coup d’envoi des travaux a été donné par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ali Djadda Kampard. Les travaux sont soutenus par la Commission Économique pour l’Afrique(CEA) du système des Nations Unies. Ces ateliers permettent de valider la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF du Tchad à travers laquelle, le Tchad identifiera les opportunités industrielles, commerciales et s’affirmer davantage à l’international.

D’après le ministre, les acteurs nationaux seront outillés sur les textes et certificats d’origines de la ZLECAF, l’importance des normes pour le commerce international et le système national de métrologie. « Le Tchad sera doté d’un outil stratégique à la hauteur de ses ambitions », déclare Djadda Kampard. Le ministre du Commerce exhorte les participants à s’approprier le projet de rapport et d’apporter les contributions à l’effet de doter le Tchad d’une stratégie qui contribuera à ouvrir les marchés sous régionaux aux produits et services tchadiens.

En marge du premier, l’atelier de renforcement des capacités des acteurs nationaux sur les thématiques de la ZLECAF est également organisé.  A l’intention des membres du Comité National de la ZLECAF, des enseignants de l’université, des staffs techniques du ministère du Commerce, des journalistes, des représentants des organisations patronales et chambres consulaires, des représentants des associations des consommateurs et des experts spécialisés dans le commerce international.

Tchad : la ville de N’Djamena va abriter le cinquantenaire de la BEAC

Les festivités marquant le 50ème anniversaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), se dérouleront du 19 au 23 novembre 2022 à N’Djamena, capitale du Tchad.

En prélude au cinquantenaire de la BEAC, une équipe de l’institution monétaire est au Tchad. La délégation est conduite par le vice-gouverneur de la BEAC, Evou Mekou, par ailleurs, président du comité d’organisation des festivités du cinquantenaire.

La délégation a eu une rencontre de travail avec, Mounira Hassaballah, ministre tchadienne en charge du Tourisme. Il était question de présenter les grandes lignes activités en perspectives.

Ainsi, Edou Mekou, président du comité d’organisation des festivités du cinquantenaire a présenté le programme. Il a également demandé des conseils et des orientations pour la réussite de l’évènement.

La ministre a assuré quant à la réussite des festivités. Elle promet que son département s’y mettra pour la réussite de la préparation et de l’organisation des festivités prévues du 9 au 23 novembre prochain.

La BEAC est une institution bancaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Elle regroupe six pays. Notamment le Tchad, la RCA, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale et la RDC.

Tchad : suspension de grève des transporteurs après concertation avec le gouvernement

Les organisations professionnelles des transporteurs et leur ministère de tutelle ont eu un échange de travail, relatif à la grève enclenchée le 08 mai 2022.

Un communiqué du ministère des Transports et de la Sécurité routière du 09 mai 2022, indique que des mesures ont été prises pour une levée de grève des transporteurs. Les mesures ont été adoptées à l’issue de différentes rencontres avec les organisations professionnelles des transporteurs.

Ces mesures sont entre autres :

  • Instructions données au Bureau National de Fret Terrestre (BNFT) l’effet de rendre Opérationnel le Bon de Chargement (BC) au profit de tous les transporteurs tchadiens sans exception et en ayant un droit de regard sur sa mise en œuvre. Toutefois, 1l reste attendu que l’édition et la gestion du Bon de Chargement relève exclusivement de la compétence des transporteurs.
  • Le rappel au BNFT et autres administrations déconcentrées compétentes de veiller a l’application de l’Arrêté N°002/MTPHTSEDG/DTS97 interdisant le transport de marchandises d’un point à un autre du territoire national au moyen de véhicules immatriculés á l’étranger.

D’après le ministère : « l’affaire relative å la jouissance du siège du Syndicat Unifie des Chauffeurs et Conducteurs du Tchad (SUCCT) est en cours de solution auprès des autorités compétentes ».

« Suite donc à ces mesures, les transporteurs ont décidé de suspendre le mot d’ordre de grève enclenchée le 08 mai 2022 sur l’ensemble du territoire. », fait savoir, Fatma Goukouni Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité routière.

Lire aussi : L’Union nationale des transporteurs du Tchad est en grève

Elle assure également que, les autres points de revendications, les deux (2) parties se sont convenues de les examiner dans le cadre d’une commission Adhoc prévue à cet effet.

De l’autre côté, l’Union nationale des transporteurs du Tchad a été désavoué par trois syndicats. Notamment, le Syndicat national des transporteurs libres du Tchad (SNTLT), la Confédération nationale des transporteurs du Tchad (CONATRANST) et le Syndicat national des transporteurs routiers du Tchad (SNTRT). Ces derniers ont rejeté le mot d’ordre de rêve de l’Union. Ils estiment qu’il est : « non fondé et basé sur une raison égoïste. »

Tchad : la CTDDH demande d’éviter un bain de sang à Kélo

Dans un communiqué de presse du 09 mai 2022, la CTDDH demande au gouvernement de prendre des mesures pour éviter un bain de sang à Kélo, province de la Tandjilé.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), constate avec regret la tournure dramatique qu’ont prise les événements de Kélo suite à une bagarre entre collégiens et qui s’est soldée par le décès de Kaya Adam Diar et Nousradine Charfadine Kaya le mercredi 04 mai 2022.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), déplore la perte de deux jeunes compatriotes et la blessure de plusieurs autres et appelle les parties à la retenue et les encourage à faire confiance à la justice pour gérer ces regrettables évènements.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), tout en condamnant toutes formes de violence, demande aux autorités locales de prendre leurs responsabilités afin de ramener le calme et la sécurité en toute impartialité et d’éviter un bain de sang.

La CTDDH, demande par ailleurs au gouvernement de suivre ces évènements afin que le calme, la sérénité et la paix reviennent rapidement à Kélo.

Enfin la CTDDH demande aux autorités en charge de la Sécurité et de la Justice de procéder à l’arrestation immédiate de toutes les personnes impliquées dans cette violence.

Tchad : un commerçant accusé de vol, décède en garde à vue (Police)

Le directeur général de la police nationale, dans un communiqué du 09 mai 2022 annonce la mort d’un détenu placé en garde à vue au commissariat de sécurité publique N° 8 de N’Djamena.

D’après le DG de la police, Moussa Haroun Tirgo, la victime a été interpellée par : « les services de la Police pour vol aggravé et recel puis placé en garde à vue au commissariat de sécurité publique N° 8, a été victime d’un malaise. Transporté d’urgence à l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine, il y décède au cours de soins.»

« Selon le rapport du Médecin, la victime est morte de suite de maladie. En cette circonstance douloureuse, le Directeur Général de la Police Nationale présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée. », Poursuit le communiqué.

Tchad : tension entre policiers et civils après la mort d’un détenu

Le cadet du défunt relate une version différente. «Mon frère ne savait même pas de quoi il est accusé, on lui dit juste qu’il est en garde à vue. Le lendemain on nous a refusé la visite. On nous a dit que la décision vient d’en haut, c’est tout », rapporte Abakar Mahamat Oumar, petit- frère du défunt. Il ajoute que par le passé, son frère ainé a été arrêté de façon arbitraire. « Avant aussi mon frère a été arrêté arbitrairement pendant presque 40 jours au commissariat central et on l’a transféré à la prison de Koro-toro par la suite. Il a fait 6 mois et 15 jours. « La même personne qui l’a arrêté avant est venu encore l’arrêter en lui disant “qu’il s’est évadé de la prison”, pourtant il a son papier du juge. »

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Tchad : le gouverneur du Sila parvient à éviter un conflit entre arabes et réfugiés

Un conflit intercommunautaire a été évité à Aradib, dans la province du Sila, grâce à la descente du gouverneur sur les lieux.

Des signes d’un conflit intercommunautaires étaient perceptibles dans la province du Sila. Les affrontements auraient opposés les autochtones arabes aux réfugiés du camp de Gozamir. Les tensions sont très vites montées entre ces populations après la mort d’un arabe.

Les parents de la victime ont estimé que le meurtrier serait dans le camp. Ils disent avoir vu les traces de l’agresseur. En effet, la victime a été agressée à bord d’une moto. Elle a succombé à ses blessures.

Sur les coups des menaces et craignant des représailles, les réfugiés du camp de Gozamir ont décidé de payer la « dia », pour : « payer la paix ». Une façon d’éviter tout potentiel conflit, mais s’ils ne reconnaissent pas les accusations portées contre eux.

Sauf que, les parents de la victime sont passés à la vitesse supérieure. Le samedi 30 avril 2022, ils ont mis du feu sur des plantations des victimes. Ils ont ensuite incendié plusieurs jardins. Le 06 mai, les parents du défunt ont tabassé une personne qu’ils jugeaient suspecte. Ils ont également essayé de bruler le commissariat de police. Car leur proie s’est échappée pour se sécuriser.

La médiation du gouverneur

Alerté sur la gravité des faits et la tournure que prenaient les attaques, le gouverneur du Sila, Ismail Yamouda Djorbo a effectué une descente sur le site. Il a donné des prescriptions pour un retour à la paix après avoir entendu les deux parties. Dès l’arrivée du gouverneur les tensions se sont estompées.

Deux personnes ont été arrêtées. 8 détenteurs d’armes à feu ont également été identifiés. Des injonctions ont été données afin de remettre armes aux autorités.

 Ainsi que huit détenteurs d’armes ont été identifiés. Le gouverneur a donné un délai jusqu’à ce matin 08 mai à 07h aux détenteurs des armes afin de les remettre aux autorités.

Les incendies ont consumé, 194 arbres goyavier, 14 pamplemousses, 97 bananier 7 citronniers,  122 divers arbres fruitiers, 8 motos-pompe, 1 panneau solaire de 100 Watts

108 sacs d’oignon de 50 kg, 8 sacs de fève, 2 sacs de maïs et 4 étoffes.

Lire aussi : Tchad : au moins 22 morts dans un affrontement intercommunautaire dans le Hadjer Lamis

 

Tchad : remise des équipements de lutte contre les inondations à Moundou

Dans le cadre du projet de lutte contre les inondations à Moundou, province du Logone occidental, des équipements ont été remis le 06 mai 2022.

Le ministre de l’Hydraulique Urbaine et Rurale Alio Abdoulaye Ibrahim a procédé, à l’inauguration et la remise officielle des ouvrages de l’assainissement, construis dans le cadre du projet de Lutte contre les inondations à Moundou. Il s’agit de 6,9 Km de canaux de drainage en béton armé construit.

Le bassin de rétention de Dombao sur une superficie de 4ha, avec des équipements urbains tel que des bancs et lampadaires aménagés ;

La décharge municipale de Koutou pour l’évacuation et le stockage des déchets et déblais non réutilisables aménagée ;

Deux(2) Aires des transits des ordures ménagères (ATOM) construites ;

Deux(02) bennes pour le service de gestion des déchets solides de la Mairie de Moundou achetées;

Le Renforcement des capacités de la Moundou ;

Le Curage de 3271 ml de canaux de drainage ;

C’est une cérémonie riche cérémonie qui a regroupé les autorités locales, l’Ambassadeur de France et bien d’autres invités.

Avant cette cérémonie, une visite de terrain conduite par le Coordonnateur dudit projet a permis au Ministre de l’hydraulique et sa suite de constater les impacts réels du projet. Selon les témoignages recueillis, ce projet a permis à la ville de Moundou de sortir des inondations cycliques, sources de plusieurs maladies liées à l’Eau.

Dans son discours, le ministre de l’hydraulique Urbaine et Rurale a fait savoir à l’assistance que malgré les énormes progrès dans la lutte contre les inondations, les problèmes d’inondations de Moundou ne sont pas totalement solutionnés. Selon lui, les raisons suivantes expliquent son point de vue :

.Seule une partie de la ville soumise aux inondations pluviales a été traitée ;

.le problème des inondations fluviales de la ville n’a pas encore été pris en compte dans le PLIM ;

Les filières déchets est au stade de démarrage et qui a besoin d’être renforcé et à développer sur l’ensemble de la ville ;

.L’instabilité institutionnelle de la Mairie de Moundou, nécessite des appuis complémentaires pour atteindre une gestion durable et efficace du réseau de drainage et de la filière déchets.

A ce titre, le Ministre souhaite que le Gouvernement et l’AFD finalisent rapidement une seconde phase pour permettre de à Moundou de régler définitivement le problème d’inondation.

Source : ministère de l’Hydraulique Urbaine et Rurale

Tchad : les sages-femmes au cœur de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale

Depuis le 05 mai 2022, le ministère de la Santé publique organise des travaux relatifs à la journée internationale des sages-femmes.

Dans le cadre de la journée internationale des sages-femmes, le ministère de la santé publique et de la solidarité en collaboration avec l’association tchadienne des sages-femmes et Maueiticiens et avec l’appui des partenaires, organise un symposium scientifique.

L’édition 2022 est placée sous le thème : « sages-femmes au cœur de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, promouvoir les soins respectueux et humanisés. »

Deux jours de symposium scientifique entre sages-femmes, gynécologues, pédiatres et les délégués médicaux de différents laboratoires.

Les professionnels de la santé et les techniciens vont se plancher sur diverses thématiques notamment :

* Soins prénataux pour une expérience positive de la grossesse,

* Soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement,

* Prise en charge de l’éclampsie,

* 1000 premiers jours de vie,

* Soins respectueux et humanisés Et Santé maternelle et néonatale au Tchad.

Tchad : la ministre de la protection de la petite enfance consternée par la mort de 4 enfants

Quatre mineurs sont morts étouffés après s’être introduits dans un véhicule en panne, le 04 mai 2022 à Adré, dans la province du Ouaddaï.

Le drame se produit dans la journée du 04 mai. 4 enfants, dans leur tendance de jeu habituel, décident dans un véhicule en panne. Ils y entrent et ferment l’automobile après eux. Sauf que, quelque temps après, le pire survient. Les mineurs sont coincés dans le véhicule et étouffent, car, ils ne parviennent pas à rouvrir la portière pour se sauver. Ils auraient même lancé des cris de détresse, mais en vain. Les dépouilles des enfants seront retrouvées des heures plus tard. Ils meurent asphyxiés.

Informée du drame, la ministre en charge de la Protection de la Petite enfance, Amina Priscille Longoh compatit. « J’ai appris avec émoi et grande tristesse la mort de quatre enfants par asphyxie dans une voiture à Adré. » écrit-elle.

Elle dit être de tout cœur avec les familles éplorées : « j’exprime toute ma compassion et ma solidarité aux parents et aux proches des disparus. Je saisis cette occasion pour interpeller l’ensemble des parents et les appelle à plus de vigilance au quotidien dans la surveillance des enfants. » Elle souhaite que « leurs âmes reposent en paix ! »

Tchad : L’Ordre national des médecins organise son 11e congrès

L’Ordre National des Médecins du Tchad organise son 11e congrès ordinaire placé sous le thème : Leadership ; compétences et difficultés au cours de la Covid 19, ce 05 mai 2022.

Une rencontre qui réunit tous les praticiens du Tchad mais aussi ceux venus de la zone CEMAC afin d’ausculter les maux qui minent cette organisation et lui donné un souffle nouveau par rapport aux défis qui se dressent devant elle.

Le président du comité d’organisation Dr Fandebnet Siniki a fait l’historique de l’existence de cette entité qui atteint ces 30 ans dont l’âge de la maturité d’où l’organisation pour la première fois d’un grand congrès qui regroupe autant des pays (Europe, CEDAO, CEMAC). Il salue l’accroissement exponentiel du nombre de praticiens de ce noble art au Tchad. Dr Siniki Fadepné a relevé que le contexte Covid-19 interpelle à plus d’un titre l’Ordre National des Médecins du Tchad qui veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.

Le président de l’Ordre National des Médecins du Tchad Dr Mbainguinam Dionadji dans son intervention a mis l’accent sur l’organisation du 11e congrès qui s’avère nécessaire face aux enjeux actuels du système de santé du Tchad. Il dit qu’après 31 ans d’existence, l’Ordre National des Médecins du Tchad demande à être écouté afin de faire des propositions concrètes pour le développement sanitaire harmonieux au profit de la population.

Dr Mbainguinam ajoute que la profession médicale n’est pas reconnue à sa juste valeur, qu’il faut rompre avec cette attitude et donner aux praticiens la place qui leur revient de droit.

Le Ministre de la Santé Publique et de la Solidarité Dr Abdel-Madjid Abderahim à l’ouverture se dit satisfait de ce congrès qui réunit les compétences dans le domaine de la médecine, parmi lesquels des conférenciers de niveau international. Le choix du thème principal du présent congrès « Leadership – Compétences et difficultés au cours de la Covid 19 » prouve l’engagement des professionnels de la santé. La Nation tchadienne a pu compter sur vous à chaque instant, alors recevez nos remerciements et notre gratitude.

Dr Abdel-Madjid Abderahim a profité pour lancer un appel pressant à tous les Médecins, pour le respect de l’éthique, du code et de la déontologie de cette noble profession. Que votre dévouement soit à la hauteur de votre investissement chacun en ce qui vous concerne, pour œuvrer à l’atteinte des Objectifs du Développement durable au TCHAD a dit le ministre en ajoutant que la bonne santé de nos concitoyens en dépende.

Le système de santé de demain, que le Gouvernement a travers le Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale mettra en place ensemble, doit répondre aux attentes et aux besoins des patients et de leurs médecins aussi garantir à nos populations l’excellence thérapeutique.

Durant quatre jours, vous devez analyser et approfondir la réflexion sur les différents problèmes inhérents à la santé de nos concitoyens, dans un climat de bonne entente. Nous sommes persuadés que les différentes réflexions et discussions aboutiront à des conclusions pertinentes.

Le Ministère de la Santé Publique continuera à apporter son appui à l’ONMT pour le rayonnement de notre cher pays.

Le ministre a saisi cette occasion pour remercier les partenaires pour leur appui constant au renforcement du système de santé.

 

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

Tchad : fin de course pour un policier qui arrache les sacs à N’Djamena

La gendarmerie nationale a présenté, ce 05 mai 2022, 37 présumés malfrats dont un policier qui a arraché le sac à main d’une femme, dans la ville de N’Djamena.

Dans le cadre de ses opérations dans la cité capitale, la gendarmerie nationale est parvenue à mettre en déroute 37 présumés malfrats. D’après les explications du commandant de la légion N° 10 de Gendarmerie de Ndjamena, ces derniers ont été appréhendés pour diverses infractions. Les opérations ont été menées par différents groupements de la gendarmerie nationale.

Au cours de la mise au point de la situation sécuritaire, plusieurs pièces à conviction ont également été présentées, fait savoir le colonel Bendodjim Benainbeye Serge.  Notamment, 12 motos, 5 armes à feu et une somme d’argent de 100 000 francs de faux billets de banque, énumère le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Les présumés malfrats quant à eux, sont impliqués dans les cas d’agressions, vols à mains armés, vol de motos, vol de butane de gaz butane.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

En complicité avec une autre personne, le policier de la liste a arraché le sac d’une femme au marché.

Tchad : l’Université de N’Djamena peine à décoller après 50 ans d’existence

Créé en 1971, l’Université de N’Djamena célèbre du 04 au 09 mai 2022, ses cinquante ans. Malgré son demi-siècle, ce temple du savoir ne répond pas aux attentes.

Cinquante ans après sa création, l’Université de N’Djamena est à la traine. L’institution universitaire souffre d’un manque criard ressources humaines, financières et matérielles. Egalement le non-respect du calendrier académique avec pour corollaire, les années élargies.

Sur le plan infrastructurel, les bâtiments et différentes construction sont vétustes. L’on remarque également un manque d’équipements. Or le monde avance au rythme du numérique.

L’Université de N’Djamena en chiffre c’est, plus de 30.000 étudiants pour 7 facultés. Les campus sont repartis en 4, notamment, Toukra, Ardepdjoumal, Gardolé et Farcha. Le ratio enseignant/étudiants n’est vraisemblablement pas respecté. D’après l’Université de N’Djamena, 600 enseignants sont enregistrés. A savoir, 12 Professeurs titulaires, 49 Maîtres de Conférences, 175 Maîtres Assistants et 364 Assistants d’universités.

Au cours du lancement des activités marquant le cinquantenaire, le président de l’Université a posé quelques doléances au premier ministre de transition. Le Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar, souhaite que le gouvernement accompagne : « cette première université du pays qui manque des ressources financières et matérielles conséquentes. »

Le premier ministre de Transition Pahimi Padacké Albert a déclaré promet que le gouvernement répondra favorablement aux doléances posées afin de relever les Il promet également, la finition des travaux de construction du campus de Toukra, qui selon lui, est une priorité absolue.

Tchad : 10 véhicules de terrain remis à la gendarmerie nationale

Le 04 mai 2022, dix véhicules de terrain ont été remis Com/légion n°10 de Ndjamena, par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty.

Ces véhicules ont été attribués à la gendarmerie nationale par la junte au pouvoir. Ils serviront à renforcer les patrouilles de sécurité dans la ville de N’Djamena. En remettant les clés au Com/légion n°10 de N’Djamena, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a souligné que les engins seront répartis entre les brigades Urbaines de N’Djamena. Les éléments de la gendarmerie  pourront travailler aisément, se réjouit le patron de la gendarmerie nationale. Il ajoute que : « ce geste très louable va contribuer considérablement à la sécurité dans la ville de N’Djamena. »

Le général, Djontan Marcel Hoinaty promet d’autres véhicules et matériels de travail. Il met en garde, les coupables de mauvaise utilisation de ces véhicules contre de sévères sanctions. Aux commandants des brigades urbaines de Ndjamena, le DG de la gendarmerie invite à une prise de responsabilité pour une utilisation à bon escient.

Tchad : tension entre policiers et civils après la mort d’un détenu

Les proches d’un jeune mort après sa mise en garde à vue au commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena, accusent la police de torture mortelle.

Le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena a été le théâtre d’un évènement tragique le 3 mai 2022. Un présumé voleur, en garde à vue serait mort des suites des tortures.

Un véhicule pick-up, transportant un cadavre a stationné devant le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement. Il s’agirait de la dépouille d’un jeune torturé à mort par les éléments de maintien de l’ordre au CSP3. Le corps inerte est celui d’un jeune arrêté pour cas présumé de vol chez un colonel de l’armée. Les parents de la victime rapportent que ce dernier souffrait des troubles mentaux.

La famille regrette que leur proche ait été : «torturé puis relâché pour des soins ». Il poussera finalement son dernier souffle à l’hôpital. Après avoir essayé de le ramener à la vie en vain, la famille a transporté le corps au commissariat pour demander les comptes et obtenir réparation.

La police dément les faits de tortures dans un communiqué. « Contrairement à ce qui se dit sur la toile le défunt khalid Youssouf a été surpris en flagrant délit de vol d’argent et autres objets dans une voiture de marque Corolla où il a brisé les vitres. », peut-on lire.

« Il a été aussitôt conduit au Commissariat de sécurité publique No 3 par le propriétaire de ladite voiture. Informés de la situation, ses parents ont tenté de régler le problème à l’amiable puis ils ont demandé au commissaire de leur confier l’enfant qui, selon eux, souffrirait d’une maladie. Ce qui fut fait. La Police Nationale dément formellement les informations selon lesquelles ce dernier est décédé des suites de tortures. », conclut la note.

Tchad: les conséquences du report du dialogue national inclusif

Initialement prévue le 10 mai prochain, le dialogue nationale inclusif au Tchad a été reporté à une date « ultérieure ».Cette décision a été prise sur demande des partenaires du gouvernement tchadien notamment le Qatar, médiateur dans ce pré-dialogue.

Les pourparlers lancés le 13 mars dernier à Doha entre les représentants du gouvernement tchadien et plusieurs mouvements rebelles sont au point mort depuis plusieurs semaines. Et l’un des plus puissants groupes rebelles du pays, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), a même claqué la porte début avril. 

Dans un communiqué, le ministère tchadien des Affaires étrangères n’a pas donné de nouveau calendrier, mais il a évoqué un « accord des plus hautes autorités de la Transition pour un report du Dialogue national inclusif à une date ultérieure qui sera retenue après consultations avec les institutions et les acteurs politiques pertinents ».

Transition chamboulée

Après la mort d’Idriss Deby Itno le 20 avril 2021, son successeur Mahamat Idriss Deby, intronisé président du Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad, a engagé de larges consultations avec des groupes rebelles. Celles-ci devront déboucher sur une remise du pouvoir aux civils au sortir des prochaines élections dont la date n’est pas encore fixé.

La transition dix-huit (18) annoncée après sa prise de pouvoir, doit déboucher sur l’organisation des « élections libres et démocratiques » au terme du dialogue national inclusif (DNI). Ce report pourrait entraîner un chamboulement du calendrier de la transition.

Tchad : un centre de formation en couture inauguré à Koumra

Un centre de couture pour femme, dénommé YANYEDJI a été inauguré le 28 avril 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

La ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh, a inauguré à Koumra, le centre de formation de couture pour femmes. Il vise à l’autonomisation économique de la femme et au développement de la province.

Le gouverneur du Mandoul le Général Hissein Dakou encourage et motive la gente féminine du Mandoul qui ne cesse de se battre au quotidien pour son épanouissement. hamat Idriss Deby Itno qui fait de l’épanouissement de la femme l’une de ses priorités.

Ce genre de structure sera établit dans toutes les provinces du pays, assure la ministre de la femme. S’adressant aux bénéficiaires, elle demande de faire bon usage de ce centre.

Pour la déléguée de l’action sociale du Mandoul, Manguem Blanche, ce centre permettra de renforcer les femmes en les poussant vers la création d’activités génératrices de revenus.

Les bénéficiaires remercient le ministère en charge de la Femme pour l’ouverture de ce centre de couture et les efforts consentis dans le cadre de la promotion et de l’autonomisation des femmes du Mandoul.