Tchad : une mission du ministère de l’Aménagement en mission au Sénégal

Une délégation  tchadienne conduite par le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et de l’Urbanisation est en visite de travail, du lundi 16 au vendredi 20 janvier, au Sénégal.

Une série de rencontres avec les services du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique (MULHP) du Sénégal est au menu de cette visite.

Le ministre tchadien a rencontré du reste ce lundi son homologue sénégalais, Abdoulaye Saydou Sow.

Les services techniques des deux ministères tiendront ce mardi 17 janvier, une réunion de partage d’informations. Les services du MULHP (DGUA, DGCH, FHS, SAFRU, SNHLM, SICAP, PCLSLB) vont faire des présentations qui porteront sur les points suivants :

– La politique de l’Urbanisme

– La politique du logement

– La promotion immobilière et le financement

– La lutte contre les inondations.

La délégation tchadienne aura ensuite à une rencontre avec des Partenaires techniques et financiers. Elle effectuera également une visite sur les sites du programme 100 000 logements, notamment le projet de développement du Pôle urbain de Daga Kholpa et le projet 2SI de Bambilor. Le séjour du ministre Tchadien sera ponctué par la signature d’un Protocole d’accord entre les deux pays.

Tchad : plus de 300 anciens douaniers réclament leur intégration à la fonction publique

Après 20 ans de service, 368 anciens douaniers demandent à être intégrés à la fonction publique. Ils interpellent le président de transition et le ministère de la fonction publique.

Dans une lettre ouverte adressée au président de transition, 368 anciens douaniers, marginalement appelés ‘’Bogobogo’’ demandent de plaider pour leur recrutement à la fonction publique. Ils souhaitent que Mahamat Idriss Deby pèse de son poids afin qu’ils soient reconnues comme agent de l’Etat.

Dans le document, ils indiquent qu’ils ont plus de 20 d’expériences. Ils font également état de leur capacité à faire face au danger dans les zones à risques. En gros ils veulent être intégrés pour se mettre au service de l’Etat. Ils sont également frustrés de n’avoir pas été recrutés malgré deux décennies au sein des services de la Douane.

Ces douaniers confient que : « certains d’entre eux sont devenus handicapés à vie pendant leur service. » Et que d’autres encore sont morts dans le cadre de l’exercice d’un travail pour lequel, ils ne bénéficient pas des honneurs.

Tchad : le Conseil d’administration des académies demande l’augmentation de son budget

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a présidé le 4e Conseil d’administration spécial des académies. Il dénonce l’insuffisance des ressources financières allouées aux académies.

Un Conseil d’administration spécial a été convoqué ce 17 janvier 2023, par le président du Conseil d’administration des académies, Dr Tom Erdimi. Par ailleurs, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le patron de l’enseignement a mis un point sur la question de refondation du système éducatif tchadien. « C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette quatrième session du conseil d’administration soit un tournant décisif dans l’existence de celles-ci », interpelle-t-il.

Le Dr Tom Erdimi regrette que, le système éducatif tchadien souffre du déficit de la gouvernance et du pilotage à tous les niveaux, d’où l’impératif d’éradiquer ce mal à la racine à travers l’opérationnalisation des académies.

Il note que, la non opérationnalisation des académies est liée à l’insuffisance des ressources financières allouées.

Pour remédier au mal, les membres du conseil et élaboré quelques recommandations. Parmi lesquelles : « l’élaboration du plan stratégique d’opérationnalisation et l’augmentation du budget pour les exercices à venir. » Ils ont d’ailleurs examiné et adopté un budget prévisionnel standard et d’austérité pour l’exercice 2023.

Les 8 académies du système éducatif du Tchad sont :

– Académie du Nord ( Faya) ;

– Académie du Nord-Ouest ( Mao) ;

– Académie de l’Est ( Abéché) ;

– Académie du centre ( Mongo) ;

– Académie de l’Ouest ( N’Djamena) ;

– Académie du Sud-Ouest ( Bongor) ;

– Académie du Sud ( Moundou) ;

– Académie du Sud-Est ( Sarh).

Tchad-éducation : les dates des examens et concours de fin d’année connues

Le calendrier des examens et concours de l’année scolaire 2022-2023, a été dévoilé ce mardi 17 janvier 2023.

A travers un arrêté conjoint, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam et son collègue de Formation professionnelle, Ousmane Moussa Mahamat rendent public, les dates de déroulement des examens et concours de l’année scolaire en cours.

Ledit calendrier fixe les concours d’entrée dans les différents cycles et filières d’enseignement technique et de la formation professionnelle (2nde AB, BT, BI, 1ère année de BEP et CFTP) au 3 juin 2023. Le Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) se déroulera du 4 au 14 juin 2023. Le Brevet de Technicien (BT), le Brevet de Fin de Formation Technique et Professionnelle (DFFTP) sont prévus, eux, pour les 14 et 15 juillet 2023.

Tchad : 2 227 candidats composent le concours d’entrée à l’INJS

 

Tchad : le ministre de la Santé inspecte l’hôpital de référence nationale

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a visité le 16 janvier 2023, les hôpitaux de la référence nationale, de l’Union et de l’Amitié Tchad- Chine.

Objectif : s’enquérir des conditions de travail des agents, s’assurer de la qualité de la prise en charge des patients et donner des orientations pour la bonne marche des structures sanitaires.

Le ministre et sa suite ont visité successivement les services d’urgence, de la maternité, la pharmacie et ceux de la chirurgie.

Dr Abdelmadjid Abderahim a échangé également au cours de cette série de visites avec les équipes qui assurent la garde et parlé avec les parents des malades sur l’accueil et la qualité des soins.

Les responsables des hôpitaux visités ont reçu des orientations pour la conduite des activités.

Les agents ont reçu les félicitations et encouragements du ministre et son équipe pour le courage et l’abnégation avec lesquels ils assument leurs tâches quotidiennement.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a recommandé aux agents expérimentés à bien encadrer les jeunes pour une meilleure relève.

Il a rassuré de la disponibilité du ministère à répondre aux préoccupations des formations des sanitaires pour l’accomplissement de leurs fonctions.

Le ministre était accompagné dans cette descente de l’inspecteur général Welba Raiwé Kolandi et de la directrice générale de la coopération et de la planification Dr Narassem Mbaïdoum.

Tchad : la nouvelle équipe de la direction des impôts prend fonction

Le nouveau directeur général des Impôts, Mbairari Bari Henri et son équipe ont officiellement été installés le 16 janvier 2023.

Le président de transition, Mahamat Idriss Deby a signé et rendu public le décret 0029/PT/PM/MFBCP/2023 du 13 janvier 2023, nommant un nouvel exécutif à la direction général des impôts. Il s’agit de  Mbairari Bari Henri et son adjoint, Hassan Bakhit Djamous. Les deux hommes ont pris fonction le 16 janvier 2022, à l’issue d’une cérémonie organisée dans les locaux de la direction générale de l’institution.

Laquelle cérémonie a été présidée par le directeur général du ministère des Finances, du Budget et des Comptes publics. Plusieurs cadres du ministère de tutelle ont pris part à la cérémonie.

La gestion des recettes fiscales du Tchad repose désormais entre les mains de cette équipe qui s’est mise au travail séance tenante.

Tchad : Bartchiret Fatimé Zara est le nouveau maire de la ville de N’Djamena

A l’issue d’une session extraordinaire, tenue le 17 janvier 2023, les Conseillers municipaux ont désigné, à l’unanimité Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, maire de la commune de la ville de N’Djaména.

Ce changement est intervenu après le retrait, par les Conseillers municipaux, de leur confiance à l’exécutif sortant.

Mme Bartchiret a pour Premier Adjoint, Monsieur Mamgaly Babguel, qui fait son entrée pour la première fois dans l’exécutif municipal. Monsieur Brahim Abdou Mahamat Choua et Mme Djimasra Madjibeye Joëlle, respectivement deuxième et troisième Adjoint au Maire, ont maintenu leur poste.

La cérémonie de passation a eu lieu aussitôt, après la session, déroulée à huit clos. Elle a été présidée par Mme la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména, en présence des Conseillers, des cadres de la Commune et plusieurs autres personnes, ayant fait le déplacement.

Émue pour la confiance, placée en sa modeste personne pour conduire désormais la destinée de la ville, Mme Bartchiret Fatimé Zara a exprimé toute sa reconnaissance au Président de Transition, Son Excellence Mahamat Idriss Deby. Elle a, par ailleurs, remercié la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména pour avoir conduit les travaux de ladite session et les Conseillers municipaux, pour la mission qu’ils l’ont confiée. « Sachez qu’elle est la nôtre. Sa réussite dépendra également de vos conseils et suggestions » a-t-elle déclaré à ses collègues Conseillers.

Tout en s’engageant à assurer ses fonctions dans la loyauté et la transparence, la 4ème femme femme Maire a appelé à la mobilisation de tout le personnel à une synergie d’action à l’effet de répondre à l’attente de la population.

Tchad : l’exécutif municipal de N’Djamena n’a pas été destitué

Source : mairie de N’Djamena

Tchad : les cérémonies d’installation des autorités traditionnelles interdites

Le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation interdit les cérémonies officielles d’installation des autorités traditionnelles et coutumières, à l’exception des Sultan.

C’est à travers un arrêté du 15 janvier 2023 que le ministre en charge de l’administration territoriale, Limane Mahamat, interdit : « les cérémonies officielles d’installation des Autorités. Traditionnelles et Coutumières sont interdites sur l’ensemble du territoire national, à l’exception des Sultans. »

Le membre du gouvernement précise que : « la prise ou la cessation définitive des fonctions des autorités traditionnelles et coutumières est attestée par le certificat délivré par le chef de l’Unité administrative de leurs ressorts territoriaux respectifs, sur constat du décret entérinant la désignation et, selon le cas, la révocation ou le remplacement de l’autorité traditionnelle et coutumière concernée. »

 

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.

Tchad : l’exécutif municipal de N’Djamena n’a pas été destitué

Des informations faisant état de la destitution de l’exécutif municipal de N’Djamena ont alimenté la toile le 15 janvier 2023. Le maire de la ville, Ali Haroun apporte un démenti formel.

A travers une mise au point du 15 janvier, le patron de la commune de N’Djamena, Ali Haroun, dément une éventuelle destitution l’exécutif municipal et la désignation d’un nouvel organe. En sa qualité de président du Conseil municipal Ali Haroun dit apporter : « un démenti aux allégations de la tenue d’une quelconque session extraordinaire ce jour 15 janvier 2023. »

Il botte en brèche ces informations publiées par plusieurs médias en ligne et relayées sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, le maire fait savoir que l’organe délibérant de la commune ne s’est pas réunie à cet effet, ni la hiérarchie administrative n’a sollicité une quelconque réunion du genre.

Il rassure la population de N’Djamena, qu’à l’heure actuelle aucun changement n’est intervenu par la voie légale.

Tchad : onze officiers de l’armée inculpés pour tentative de coup d’Etat

Ces accusés doivent répondre des chefs d’accusation d’atteinte à l’ordre constitutionnel, association de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et complicité.Les onze officiers de l’armée nationale tchadienne et le président de l’Organisation tchadienne des Droits de l’Homme, Baradine Berdei Targuio, interpellés pour tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat, sont officiellement placés sous mandat de dépôt ce jeudi 5 janvier 2023. Ils sont détenus depuis le 8 décembre 2022 dans les locaux des services des Renseignements Généraux dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’Etat.

Dans un communiqué publié le jeudi 5 janvier 2023, le gouvernement a indiqué que le juge d’instruction a procédé à leur inculpation conformément au réquisitoire introductif du Procureur de la République. Ils doivent répondre devant les juges des chefs d’accusation d’atteinte à l’ordre constitutionnel, association de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et complicité, suivant l’information judiciaire ouverte à cet effet. Selon des sources, ils sont transférés depuis des jours des locaux des Renseignements Généraux à la maison d’arrêt et de correction de Klessoum, à la sortie Sud-Est de N’Djamena.

Le 8 décembre 2022, ces personnes ont été interpellées par les éléments de la Direction générale des Renseignements et Investigations de la Police nationale. Le gouvernement les accuse de vouloir déstabiliser les institutions de la République en préparant un coup d’Etat. La procédure suit son cours et le gouvernement entend faire toute la lumière sur cette affaire, assure son porte-parole, Aziz Mahamat Saleh.

Le Général Mahamat Idriss Deby Itno à été porté à la tête de l’Etat du Tchad en avril 2021 après le décès de son père, le maréchal Idriss Deby Itno dans une contre-offensive de l’armée contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT).

En 2022, l’Etat islamique revendique 1027 attaques en Afrique

En 2022, l’Etat islamique a mené près de la moitié de ses attaques en Afrique.L’État islamique (EI) a publié, mercredi 4 janvier, via son agence de propagande « Amaq », le bilan de ses opérations dans le monde en 2022. L’organisation jihadiste revendique 2058 attaques dans 22 pays. Ces actions ont coûté la vie ou blessé 6.881 personnes. 

Près de la moitié des opérations du groupe jihadiste, soit 1027 attaques se sont déroulées dans 13 pays africains et ont occasionné la mort ou blessé 3195 personnes.

Le Nigeria en tête 

Le Nigeria arrive en tête de ce classement, tous continents confondus avec 517 attaques dans lesquelles 887 personnes ont perdu la vie ou ont été blessées. La dernière en date visait même le président de la République Muhammadu Buhari, le jeudi 29 décembre 2022. Une voiture piégée a explosé trente minutes seulement avant l’arrivée du chef de l’Etat nigérian dans l’Etat Kogi (centre) précisément dans la ville d’Okéné au sud-ouest d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria. Le pays le plus peuplé d’Afrique (213 millions d’habitants en 2021) est suivi de l’Irak qui a enregistré 484 incidents liés à l’insurrection jihadiste.

Sur le continent africain, la République démocratique du Congo (RDC) où l’État islamique compte une « province » vient en deuxième position du tableau consulté à APA. Dans ce pays d’Afrique centrale, l’EI a revendiqué 167 attaques pour 607 morts ou blessés.

Au Mozambique où 156 raids ont été menés par les « shebab » du Cabo Delgado affiliés à l’Etat islamique alors que leurs « frères » d’Ansar Bait al Maqdis d’Egypte en ont perpétré 95 et fait 263 victimes.

En Somalie, les jihadistes affirment avoir tué ou blessé 61 personnes dans 22 attaques.

Dans le Sahel central, l’EI se dit responsable de 22 attaques au Mali, 11 au Niger et 4 au Burkina Faso. Soit un total de 37 opérations entraînant 938 décès ou blessés. Depuis mars, les jihadistes se sont lancés dans une serie d’exactions dans le nord du Mali, précisement à Ménaka où ils sont accusés par plusieurs organisations de défense des drois humains d’avoir tué des centaines de civils. 

Lire aussi : Jihadisme : l’inquiétante expansion de l’Etat islamique en Afrique

Dans le bassin du Lac Tchad, l’organisation jihadiste a aussi ciblé des pays comme le Tchad et le Cameroun où elle affirme avoir été à l’origine de 17 attaques. Lesquelles auraient fait 99 victimes.

Cependant, l’EI a été peu présent en Libye, au Bénin et en Ouganda où il a globalement commis 6 attaques qui ont tué ou blessé 19 personnes.

Décentralisation 

D’idéologie salafiste jihadiste, l’Etat islamique a été proclamé en 2014 en zone syro-irakienne par l’irakien Abou Bakr al Baghdadi, tué en 2019 par l’armée américaine en Syrie. Sous son impulsion, le groupe jihadiste qui a eu à administrer des territoires où il appliquait la version ultra-rigoriste de la charia, s’est étendu dans d’autres régions du monde. S’inscrivant dans cette dynamique, son successeur Abou Ibrahim al Hachimi Al Qourachi a travaillé à exporter l’idéologie de l’organisation jihadiste qui compte qui compte depuis 2022 sept « provinces » en Afrique.

En mars, le Sahel central a été érigé en « province » à part entière, ne dépendant plus du Nigeria. Le Mozambique qui était sous l’autorité de la « Province en Afrique centrale » a bénéficié également d’une « promotion » et vole de ses propres ailes. Une politique d’expansion qui sera sans doute maintenue par l’actuel « calife » Abou Al Hussein al Husseini al Qourachi, successeur d’Abou al Hassan Al Hachimi Al Qourachi.

Tchad : Baba Laddé, l’ex-patron du renseignement tombé en disgrâce du pouvoir

Ex-chef rebelle et ancien patron des Renseignements généraux (RG), Mahamat Abdoul Kadré Oumar connu sous le nom Baba Laddé est gardé dans les locaux des RG depuis le 26 décembre 2022.Il est l’un des chefs rebelles tchadiens qui ont le plus eu maille à partir avec la justice. Et visiblement, la prison le réclame encore. Depuis le 26 décembre 2022, l’ex-chef rebelle et ancien Directeur général du Renseignement et de l’Investigations (DGRI), Mahamat Abdoul Kadré Oumar plus connu sous le pseudo Baba Laddé (père de la brousse en langue foulbé, surnom que lui a donné sa grand-mère) est interpellé et gardé dans les locaux des Renseignements généraux du Tchad. Officiellement, aucune raison de son interpellation n’est communiquée.

D’ethnie peule, Baba Laddé est né dans les années 1970 à Gounou-Gaya, dans le Mayo-Kebbi Est, province située à 220 Km au Sud de N’Djamena, la capitale tchadienne. Après ses études primaires et du 1er cycle (6e en 3e) effectuées à Gounou-Gaya, Baba Laddé intègre le lycée technique commercial en 1990.

Alors qu’il était en classe de Terminale, il passe en 1995 le concours d’entrée à la gendarmerie où il était reçu. Au sein de ce corps, il a exercé comme secrétaire du commandant du centre d’instruction puis archiviste de la gendarmerie.

Maréchal des Logis Chef, il devient capitaine en 1998. A la suite d’un conflit dans le Sud et dans le Chari Baguirmi entre éleveurs peuls et autorités locales, Baba Laddé crée, avec un groupe de jeunes peuls, le Front populaire pour le redressement (FPR) inspiré du Le Front patriotique rwandais (FPR).  Trahi par un des membres, Baba Laddé est arrêté le 15 octobre 1998 avec trois autres de ses camarades. Libéré en septembre 1999, « le père de la brousse » trouve refuge au Cameroun et entame une carrière de rebelle.

Avec sa troupe, il erre entre le Soudan, la République centrafricaine et le Tchad. Plusieurs fois, il a engagé des pourparlers avec les autorités tchadiennes pour déposer les armes. Grâce à un accord de paix, Baba Laddé a été nommé Conseiller chargé de mission à la Primature en 2013 puis Préfet de Maro, une ville frontalière avec la Centrafrique en 2014. Démis de cette dernière fonction, il a manqué de peu d’être arrêté par les forces tchadiennes alors que la population s’opposait à son remplacement à la tête du département.

Signalé en Centrafrique, il est arrêté par les forces onusiennes puis extradé au Tchad où il a été condamné à huit ans de prison ferme pour assassinat, association des malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu. Il purge sa peine pour être libéré en 2020.

En 2021, Baba Laddé dépose sa candidature à la magistrature suprême au nom de son mouvement armé, le FPR. Mais la Cour Suprême le recale pour non reconnaissance de son mouvement comme parti politique. Il entre en clandestinité pour réapparaître publiquement en mars 2021 au côté du défunt président Idriss Déby Itno en campagne présidentielle à Bongor dans le Mayo-Kebbi Est. Signe d’une réconciliation avec celui qui l’a traité longtemps de coupeur de route, de bandit de grand chemin, ne lui reconnaissant pas le statut de rebelle.  

A la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021, Baba Laddé trouve grâce aux yeux du nouveau maître du Tchad, le général Mahamat Idriss Déby Itno. Il le nomme en octobre 2021 Directeur général du Renseignement et de l’Investigations (DGRI), la toute puissante agence d’espionnage et de contre-espionnage, un poste stratégique.

Il est éjecté cinq mois plus tard pour être nommé Secrétaire général du ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration. Il occupe ce poste jusqu’à la formation du nouveau gouvernement de transition en octobre 2022.

Depuis lors, l’ex-maquisard se fait discret jusqu’à la date du 20 décembre 2022 où il a annoncé sur Facebook qu’il est invité par un pasteur peul pour assister à la célébration de la fête de Noël dans le département de Dourbali dans le Chari-Baguirmi. Et c’est à son retour de cette ville, le 26 décembre, qu’il a été interpellé dans la soirée par les agents de la DGRI. « Baba Laddé, c’est un mystère. Difficile de le cerner. C’est un homme discret. Tu entends parler de lui que quand il a des problèmes ; et il en a toujours », résume Moussa Guedmbaye, un journaliste tchadien.

Tchad : l’ancien chef des renseignements généraux arrêté

L’ancien chef rebelle Baba Laddé attend d’être édifié sur les raisons de son arrestation.Que reproche-t-on à Abdelkader Mahamat dit Baba Laddé ? Depuis lundi 26 décembre, l’ancien chef rebelle peul tchadien, appréhendé à son domicile de Paris-Congo, dans le VIe arrondissement de N’Djamena, serait dans les locaux des services de renseignements, rapportent plusieurs sources locales. Il revenait d’un séjour à Dourbaly, à 95 kilomètres de la capitale où il a célébré la fête de la Nativité avec des chrétiens peuls.

Pour l’heure, les autorités tchadiennes n’ont fourni aucune explication sur son interpellation. Mais elle pourrait être liée à la note signée par l’ancien chef rebelle mettant en garde la France et les Etats-Unis contre d’éventuelles attaques de leurs ambassades à Bangui par des partisans du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

Selon la note envoyée aux ambassades française et américaine le 21 décembre, des jeunes sont instrumentalisés par la compagnie militaire privée russe Wagner et la plateforme Galaxie en vue d’une grande manifestation contre leur présence en RCA.

Par le biais de sa ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo, la Centrafrique a vivement protesté contre ces accusations qu’elle met dans le registre d’une « grande campagne de désinformation et d’intoxication sur la RCA ». Bangui rappelle aux chancelleries occidentales que Baba Laddé a « consacré toute sa vie à la destruction de la RCA, en étant à la tête de plusieurs groupes armés rebelles qui ont plongé ce pays dans le chaos ».

Ancien chef rebelle, Abdelkader Mahamat avait été nommé chef des renseignements généraux par Mahamat Idriss Déby Itno, devenu président de la transition tchadienne depuis avril 2021, après la mort de son père Idriss Deby Itno dans le nord du pays à la suite d’une contre-offensive de l’armée contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT). Il a été démis de ses fonctions en février 2022.

Afrique : 88 % de la population ressentent les effets du changement climatique (enquête)

L’étude de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat, réalisée dans neuf pays du continent noir, révèle que « les changements climatiques ont déjà des répercussions sur le quotidien » d’au moins 6000 personnes âgées de 15 ans et plus interrogées.Maroc, Tunisie, Égypte, Kenya, Afrique du Sud, Angola, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal, ce sont les pays où la première édition africaine de l’enquête de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat a eu lieu entre le 1er et le 25 août 2022. Cette initiative de l’institution financière vise d’après elle « à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat ».

« 61 % des Africains interrogés soutiennent que les changements climatiques et les atteintes à l’environnement ont affecté leurs revenus ou leurs moyens de subsistance », lit-on dans un communiqué reçu mardi à APA. Les pertes de revenus, rapporte la source, sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans.

« Nous appuyons depuis de nombreuses années les investissements dans les énergies propres en Afrique, comme l’énergie éolienne, l’hydroélectricité et les solutions hors réseau. Nous sommes prêts à déployer toute notre panoplie de services de conseil et d’instruments financiers et appuyer nos partenaires sur le terrain afin d’atténuer les changements climatiques, de nous adapter à leurs effets négatifs déjà palpables et de garantir une transition juste », affirme Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.

À en croire le bras financier de l’Union Européenne (UE), les résultats de cette enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP 27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation aux effets de celui-ci ont été au cœur des débats avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds « pertes et préjudices » pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques.

L’Afrique, rappelle M. Fayolle, est la partie du monde la plus touchée par les changements climatiques, bien que ce soit celle qui contribue le moins au problème. Le continent fait face à une menace accrue de phénomènes météorologiques extrêmes et de changements climatiques chroniques, qui influencent les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et hydrique, les écosystèmes, les moyens de subsistance, la santé, les infrastructures et les migrations.

Poursuivant son propos, il souligne que « les changements climatiques, par leurs effets néfastes sur les ressources vitales et la concurrence qu’ils entraînent pour les ressources naturelles, risquent d’accroître la pauvreté, les inégalités et le chômage ».

Ainsi, 76 % des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait donc être donnée dans leur pays aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13 %).

Nécrologie : Souleyman Adam Khamis, l’homme le plus grand du Tchad est décédé

L’homme qui mesurait 2,45 mètres et considéré comme le plus grand du Tchad, est mort ce 20 décembre 2022 de suites d’une maladie.

Au pays des Sao, le très timide Souleyman Adam Khamis était une référence. Il faut dire qu’avec ses 2,45m, il ne laissait personne indifférent. Son pied mesurait 44cm de long et 20cm de large. Il était originaire de Djar, un village de la sous- préfecture de Mangueigne (département de Haraze Mangeigne, province du Salamat).

Il quitte la scène à seulement 27 ans, rongé par le diabète. Souleyman Adam Khamis est né et a grandi à Djer, un village reculé du Salamat dépourvu de presque tout. « Ni dispensaire, ni école, ni maternité et il n’y a qu’un seul point d’eau » regrette son oncle, Adoum Baba.

Tout se passait bien jusqu’à l’âge de 12 ans lorsque ses parents se rendent compte que sa croissance était anormale. A 17 ans déjà, personne ne pouvait l’égaler en taille dans ce village où vivent plus de 2000 âmes. « Il évite ses amis qui commencent à se moquer de lui » poursuit son oncle.

Il menait une vie normale. Il suivait ses parents aux champs sur une distance de 20km et est devenu agriculteur lui-même par la suite.

Souleyman Adam Khamis avec son père

Mais, sa taille spectaculaire (2,45 m) due à une production anormalement élevée d’hormones de croissance exige un mode de vie différent des autres. Couchage, habillement, chaussure …il fallait tout customiser.

Ses parents agriculteurs et démunis ne peuvent subvenir aux besoins de leur fils. Il a fallu l’intervention de son oncle Adoum Baba, ancien diplomate de son état, qui, depuis 2014, est au chevet du géant type. « Pour l’habiller il faut 10 yards, le chausser avec des pairs fabriqués spécialement à Dembé à base des pneus… »

Souleyman était le 4ème fils d’une fratrie de six enfants. Ses parents rassuraient tout le monde que leur fils est mentalement bien portant. Il jouissait d’une bonne santé, hormis un diabète détecté depuis un an à N’Djamena, qui a fini par l’emporter.

Sahel : Washington pour une approche globale de la lutte contre le terrorisme

Le contre-terrorisme ne peut réussir par la seule force et les mesures de sécurité dures selon la sous-secrétaire d’État américaine, Victoria Nuland.Dans le combat contre le jihadisme au Sahel, le recours exclusif à la force a montré ses limites. Les importants moyens militaires déployés sur le terrain n’ont pas permis de freiner l’expansion des groupes armés et l’amplification de leurs attaques. Partant de ce constat, la sous-secrétaire d’État américaine, Victoria Nuland, a plaidé, jeudi à Washington, pour un changement d’approche.

« Nous avons vu à maintes reprises que le contre-terrorisme ne peut réussir par la seule force et les mesures de sécurité dures. Comme on me l’a rappelé lors de mes récents voyages au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie et au Niger, pour être vraiment efficace, comme beaucoup l’ont dit, la lutte contre le terrorisme doit s’inscrire dans un effort de l’ensemble du gouvernement et de la société », a-t-elle déclaré.

Les limites du tout sécuritaire

S’exprimant lors d’un briefing de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme mondial, Mme Nuland a indiqué que les partenaires internationaux doivent favoriser la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme, l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques s’ils veulent arriver à bout de ce fléau.

« Nous devons soutenir les gouvernements et leur capacité à répondre aux besoins de leurs citoyens. C’est la clé pour briser le cycle de l’extrémisme violent », a-t-elle insisté.

Citant l’exemple du Niger, Victoria Nuland a fait remarquer que le soutien aux forces de sécurité bien qu’important et primordial pour ralentir les activités groupes jihadistes, n’est pas suffisant dans un pays où la moitié des enfants ne sont pas scolarisés.

A l’en croire, le manque d’éducation est un moteur de la prochaine génération d’insécurité et de terrorisme. Elle a ainsi souligné la nécessité de faire en sorte que les femmes et les filles aient un accès sûr à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques, et que leurs communautés et leurs pays soient plus stables et plus prospères.

« C’est pourquoi nous nous concentrons sur la mise en œuvre du cadre mondial actuel et solide de lutte contre le terrorisme, axé sur une approche globale de la société », a-t-elle dit.

Respect des droits humains 

Par ailleurs, la diplomate américaine a déploré les tentatives visant à saper les avancées en matière de genre, de société civile et de droits de l’homme réalisées dans les résolutions du Conseil de sécurité et dans la Stratégie antiterroriste mondiale, menées par certains Etats membres de l’Onu.

« Il est essentiel que les campagnes antiterroristes ne servent pas de prétexte aux États membres pour violer eux-mêmes les libertés fondamentales », a-t-elle soutenu.

La diplomate américaine a enfin annoncé que l’Assemblée générale de l’Onu examinera, l’année prochaine, la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme.

Tchad : le parlement européen demande de libérer les manifestants du 20 octobre

Le parlement européen déplore la répression et les violences meurtrières perpétrées contre les manifestants pro-démocratie lors des manifestations d’octobre 2022 et demande leur libération

Des résolutions adoptées par les députés européens, condamnent la restriction du droit fondamental de manifester et le recours à la violence à l’encontre des manifestants et de la société civile au Tchad; regrette vivement le fait que ces mesures prises par le gouvernement risquent de compromettre le processus actuel de démocratisation; prie instamment les autorités de respecter pleinement les engagements nationaux et internationaux du pays, notamment le droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, ainsi que le droit à l’intégrité physique.

Le parlement demande l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale des Nations unies et de l’Union africaine sur les violences signalées, notamment sur les informations faisant état de tortures dans les prisons tchadiennes, afin de poursuivre les auteurs de violences à l’encontre de personnes et de la société civile; demande que les responsables de violences et de meurtres répondent de leurs actes et prie instamment les autorités tchadiennes de veiller à ce que l’armée, les gendarmes et la police du pays soient formés et respectent le code de conduite des Nations unies pour les responsables de l’application des lois et les principes de base sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois;

Il condamne également les poursuites engagées contre des manifestants pro-démocratie dans des procès de masse non conformes aux normes internationales en matière de transparence et d’accès à la justice; demande l’annulation des condamnations et la libération des manifestants; prie instamment le gouvernement de veiller à ce que toutes les personnes inculpées à la suite des manifestations du 20 octobre aient pleinement accès à la protection juridique; souligne que l’Union suivra de très près la poursuite des procédures judiciaires et que leur issue sera également déterminante pour les relations futures entre l’Union et le Tchad.

Les élus de l’UE regrettent profondément que le régime n’ait pas respecté son engagement en faveur d’une transition démocratique; réaffirme l’importance d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et d’une transition assortie d’échéances et menée par des civils, qui garantisse le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et rappelle qu’un dialogue constructif avec tous les acteurs civils et politiques est essentiel pour garantir la crédibilité et la légitimité du processus en cours.

Tchad : démarrage des travaux d’élaboration de la Stratégie nationale de cybersécurité

Le coup d’envoi des travaux d’élaboration de la Stratégie nationale de cybersécurité a été donné le 14 décembre 2022 à N’Djamena.

C’est une initiative du ministère des Télécommunications et de l’Économie Numérique et l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de Certification Électronique (ANSICE). Avec pour partenaire l’Union internationale des télécommunications (UIT). Le ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique, Mahamat Allahou Taher indique que, la cybersécurité est un facteur indispensable pour une transformation numérique durable et efficace, car c’est sur elle que repose le capital de confiance numérique pour toute organisation.

Ainsi, il entend faire du numérique l’un des socles de son développement. « Comme il a été constaté, plus une société est connectée, plus les risques de cyberattaques sont élevés. » Cette déclaration de Mahamat Allahou Taher vise à faire de la cybersécurité est un facteur indispensable pour une transformation numérique durable et efficace, « car c’est sur elle que repose le capital confiance-numérique pour toute organisation. »

Le directeur général de l’ANSICE, Abdel-Nassir Mahamat Nassour s’inscrit dans la même logique. Il note que les technologies de l’information et de la communication constituent dorénavant les piliers incontournables pour le développement socio-économique, le socle essentiel pour l’émancipation démocratique et les outils essentiels de la vie quotidienne.

Le Tchad conteste l’acquisition alléguée par Savannah Energy PLC des actifs pétroliers de Esso

Le Tchad réagi au communiqué de presse en date du 9 décembre 2022 dans lequel Savannah Energy PLC (« Savannah ») a indiqué avoir réalisé l’acquisition de l’intégralité des actifs pétroliers du groupe ExxonMobil (« Esso ») au Tchad, y compris les participations dans le pipeline Tchad/Cameroun.

Dans le document d’admission en bourse publié le même jour, Savannah a écrit que le ministère des Hydrocarbures et de l’Energie de la République du Tchad aurait donné son consentement tacite à cette acquisition. La République du Tchad conteste cette affirmation et considère que cette opération a été réalisée en dépit des objections expresses du Gouvernement tchadien, en violation des conventions de recherches, d’exploitation et de transport des hydrocarbures du Consortium Doba (Esso, Petronas, Société des Hydrocarbures du Tchad SA (« SHT »)) de 1988 et 2004.

La cession par Esso de ses actifs à Savannah viole également, de façon flagrante, les droits d’information et de préemption de la SHT au terme de l’accord d’association du Consortium Doba qui lie Esso.

En outre, la République du Tchad a découvert, par les publications de Savannah du 9 décembre 2022, que les termes finaux de la cession alléguée présentent des différences substantielles, sur des points déterminants, par rapport aux termes présentés il y a un an aux autorités tchadiennes et à la SHT quand Esso cherchait à obtenir l’approbation de la vente de ses actifs à Savannah.

Dès lors, la République du Tchad conteste formellement l’opération intervenue entre Esso et Savannah et entend engager toutes procédures utiles afin de faire juger de l’irrégularité de cette opération.

Les opérations pétrolières de Doba et le pipeline Tchad/Cameroun constituent des actifs vitaux et souverains pour le Tchad ; ils ne sauraient être mis en périls par une opération irrégulière.

En conséquence, en attendant une décision finale sur l’irrégularité de cette opération, la République va demander aux juridictions compétentes la suspension des effets d’une opération violant ses droits sur les ressources du Tchad.

Source : ministère des Hydrocarbures

Tchad : évènement du 20 octobre, la Commission d’enquête internationale à N’Djamena

La Commission d’enquête internationale des évènements du 20 octobre 2022, est à N’Djamena pour un travail de 10 jours.

La secrétaire d’État aux affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale, Housna Isabelle Kassiré, a reçu ce 14 décembre 2022, quelques membres de la Commission d’Enquête Internationale chargée d’enquêter sur les évènements du 20 octobre 2022.

Cette audience a pour objectif de définir le cadre de travail de la commission d’enquête internationale.

Selon Botelho Urbino, Ambassadeur Représentant Spécial de CEEAC- ECCAS en République du Tchad, les membres de la commission vont échanger avec les responsables des institutions, les personnes impliquées dans ces événements et produire un rapport qui sera soumis à la CEEAC.

Cette commission d’enquête internationale composée des Nations-Unies, de l’Union Africaine, de la CEN-SAD et bien d’autres partenaires, séjournera à N’Djamena pendant plus de 10 jours.

Tchad : le ministre de la Justice met en garde contre le recrutement anarchique du personnel d’appui

Le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Mahamat Ahamad Alhabo, à travers une note du 13 décembre 2022, interpelle les chefs de juridictions sur le recrutement anarchique du personnel d’appui.

Mahamat Ahamad Alhabo fait allusion aux recrutements des interprètes ad hoc, chauffeurs, techniciens de surface, et plantons entre autres. Il regrette que ces derniers soient recrutés par les chefs de juridictions et n’ont malheureusement aucun lien avec les besoins réels des juridictions.

« Des états de paiement sur les frais de Justice criminelle sont établis et envoyés dans les Trésors Régionaux pour paiement avec des montants souvent exorbitants. », indique le ministre de la Justice.

« Cette situation, si parfois elle permet de régler des problèmes urgents en mobilisant du personnel local, pose de sérieuses difficultés avec les services financiers d’une part, et d’autre part elle n’obéit pas à l’orthodoxie administrative et aux règles de management pour une bonne maitrise du personnel d’appui par la Direction des ressources humaines et de la planification. » Afin d’éviter cette pratique et permettre aux services financiers de prendre en charge les paiements, il est demandé aux chefs de cour de transmettre à la Chancellerie, la liste des interprètes ad’ hoc sélectionnés au plus tard le 31 décembre 2022. Il sera établi pour l’ensemble des juridictions un arrêté avec les identités des personnes retenues pour une période d’un an renouvelable.

Tchad : le ministère de la santé interpelle sur l’utilisation anarchique de cathéter

Pour éviter de contracter des infections mortelles, le ministère de la santé publique et de la prévention déconseille de porter et de se promener avec un cathéter ou aiguille au bras après usage.

De plus en plus, les des gens se promènent dans les rues avec des cathéters communément appelés « aiguilles » au bras après la perfusion ou usage des tous produits (perfusion ou IV). Après avoir constaté ce phénomène qui va crescendo, le ministère de la Santé publique et de la Prévention alerte.

À travers une note du 13 le secrétaire général adjoint du ministère, Dr Mahamat Hamit Hamyl indique que l’utilisation anarchique de cathéter constitue une porte d’entrée directe des microbes dans le sang. « Cette manière de faire provoque une infection grave et mortelle du sang appelée septicémie. » Il demande de l’ôter du bras immédiatement après usage.

« Chère population tchadienne, pour ne pas attraper une infection grave et mortelle, évitons de porter et de se promener avec un cathéter ou aiguille au bras après usage. »

Tchad : l’armée dément une tentative de coup d’Etat

Les informations relatives à une tentative de coup d’Etat au Tchad démenties par le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermendoa Agouna.

A travers un communiqué du 13 décembre 2022, l’état-major des armées dément les informations circulant sur la toile faisant état d’un coup d’Etat depuis quelques jours. « un petit groupe d’officiers de l’armée nationale tchadienne manipulé par des civils projettent des actions tendant à perturber les institutions de la république », signale le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermendoa Agouna.

Ce groupe d’hommes, faisait-il savoir,  était suivi par le service de renseignement militaire qui a mis fin à leur projet macabre en les interpelant aux fins d’enquête.

À cet égard, l’état-major général des armées rassure la population et l’invite à vaquer normalement à ses occupations. « Les renseignements militaires poursuivent leur investigation aux fins de neutraliser les perturbateurs. »

Toutefois, on alerte sur l’arrestation d’une dizaine de soldats et quelques officiers par la Direction générale des renseignements militaires depuis vendredi 9 décembre 2022. Les personnes arrêtées appartiennent pour la plupart au Pan Sahel Initiative (PSI).

Tchad : passation de charges au secrétariat général du ministère des Affaires étrangères

Les nouveaux secrétaires généraux du ministère des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale ont officiellement pris fonction.

La salle de réunion du ministère des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale a abrité, ce mardi 13 décembre, la cérémonie de passation de charges entre monsieur Beounngar David Doudjim, secrétaire général entrant du ministère des Affaires étrangères et madame Sanda Ildjima Badda Mallot, sg sortante et entre monsieur MAHAMAT Issa Zakaria, SGA entrant et monsieur Daouya Mbaraouna sga sortant.

La cérémonie a été présidée par la secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mme Isabelle Housna Kassire, en présence des cadres et personnel du département.

« C’est au pied du mur qu’on connaît le maçon », lança d’emblée la secrétaire d’Etat Mme Isabelle Housna Kassiré s’adressant au nouveau SG qui a promis mettre toute son expertise pour le rayonnement du ministère. Mme la secrétaire d’Etat a ensuite souhaité bon vent aux SG sortants, qui ont tout donné pour la bonne marche du département.

Tchad : 16 présumés malfrats et des motos volés présentés par la police

Des présumés malfrats interpellés pour diverses infractions ont été présentés ce 13 décembre par la police. Ils sont interpellés pour diverses infractions.

Ils sont au total seize personnes interpelées par la police et présentées ce jour à la presse. Le porte-parole de la police, Paul Manga fait savoir qu’ils ont été arrêtés pour diverses infractions. Produits interdits, détention de 9 armes d’armes à feu, détention de l’alcool frelaté. « C’est une traque qui a commencé depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe qui a voulu de mettre hors d’état de nuire les brigands qui ôtent le sommeil aux paisibles citoyens. », indique le commissaire Paul Manga.

Les présumés brigands ont respectivement été arrêtés pour, crime, vol des motos et véhicules consommation et détention de substances illicites, notamment du cannabis, tramadol, des diazépams et d’autres produits aphrodisiaque. Le porte-parole de la police présente les 12 motos récupérées. Le commissaire divisionnaire, Paul Manga assure que les substances dangereuses seront brulées. Il remercie par ailleurs la population pour sa franche collaboration.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Tchad : le comité chargé du suivi et la mise en œuvre des résolutions du DNIS prend fonction

Le Premier ministre, Saleh Kebzabo a installé, membres du Comité technique d’appui au Haut comité de pilotage et de suivi mise en œuvre des résolutions et recommandations du DNIS.

Le 10 décembre 2022, les membres du Comité technique d’appui au Haut comité de pilotage et de suivi mise en œuvre des résolutions et recommandations du Dialogue national inclusif et souverain ont officiellement pris fonction. Le Premier ministre de transition les invite à jouer leur rôle dans la mise en œuvre effective des résolutions et recommandations du DNIS. « Notre devoir commun est de répondre à l’espoir des Tchadiens. Notre plus grand chantier commun demeure donc celui de la refondation de la Nation
tchadienne. Nous devons travailler sans relâche au retour de la confiance entre toutes les filles et tous les fils du Tchad », déclare Saleh Kebzabo.

Les missions de ce comité consiste entre autres à, s’assurer de l’exécution des orientations issues du Haut comité de pilotage (HCP); coordonner les travaux techniques ; informer le HCP de l’évolution de la mise en œuvre du cahier des charges ; préparer les agendas et dossiers des réunions du HCP et des autres parties prenantes de la transition; produire les rapports et autres activités du HCP ; rédiger tous les projets de textes et les documents de travail se rapportant à cette mission; donner des avis techniques au HCP pour toutes les questions liées à une meilleure conduite du processus de la deuxième phase de transition; proposer toutes les actions susceptibles de faciliter la mise en œuvre des réformes envisagées par le DNIS et vulgariser les résolutions et recommandations du DNIS.

Tchad : la ville de Mongo abrite le Forum économique du Guera

Le ministre des affaires culturelles, du Patrimoine Historique, du Tourisme et de l’Artisinat, Abakar Rozzi Teguil a lancé ce dimanche 11 décembre 2022 à Mongo, le Forum économique du Guera.

Ce premier est placé sur le thème : « L’Entrepreneuriat jeune et la valorisation des ressources naturelles du Guera. »

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a souligné que les activités qui sont programmées tout au long de ce forum sont indispensables pour booster l’économie de la province car, ce forum offre l’opportunité de rencontre et d’échange entre l’État, les partenaires techniques et financiers et les jeunes afin de faire mieux structurer les appuis au niveau local.

Le ministre Abakar Rozzi Teguil encourage les filles et fils du Guera à continuer dans ce sens afin d’être un modèle et un exemple pour les autres.

Le Tchad représenté au 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur paix

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif au 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur la Paix et la sécurité en Afrique du 7 au 9 Décembre 2022 à en Algérie.

Les travaux du 9ème séminaire annuel de haut niveau sur la paix et la Sécurité en Afrique se déroulent à Oran, en Algérie. Prenant part à ces assises, le chef de la diplomatie tchadien, le ministre Mahamat Saleh Annadif a co-animé un panel ayant pour thème : « le Désarmement et le contrôle des armes légères et de petits calibres illicites : Faire taire les armes en Afrique. »

Ce séminaire regroupe des représentants des pays membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, des experts et représentants d’instances africaines, de l’ONU et de la Ligue arabe.

Le 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur la Paix et la sécurité vise à promouvoir une vision commune et partagée de l’Afrique quant à l’apport que peuvent et doivent apporter ses membres représentants le continent, au Conseil de sécurité, dans la sensibilisation de ce dernier sur les décisions et les résolutions relatives à la prévention et à la gestion des crises et des conflits au sein du continent.

Ce séminaire est un cadre de concertation, de partage d’expérience qui permet de raffermir davantage la coopération et la coordination, entre le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union et les trois pays africains membres du conseil de sécurité des Nations Unies dans l’accomplissement de leurs mandats respectifs. Il permet également aux pays membres de l’Union Africaine d’avoir des discussions poussées en vue de proposer des solutions concrètes pour la paix et la stabilité dans le continent.