Tchad : des conseillers techniques et des secrétaires nommés à la présidence de la république

Deux décrets signés ce lundi 28 mars 2022, nomment des conseillers techniques à la présidence de la république et également au secrétariat général.

Par Décret N°0782/PR/2022 du 28 mars 2022, les personnalités dont les noms suivent sont nommées Conseillers Techniques à la Présidence:

  • Conseiller aux Affaires Juridiques et à l’Éthique: Monsieur MAHAMAT EL-HADJ ABBA NANA
  • Conseiller à l’Administration du Territoire et à la Gouvernance Locale: Monsieur TAHIR OLOY HASSAN
  • Conseiller à l’Économie, aux Finances et au Commerce: Monsieur MOUTEDE DJIM-HYNGAR
  • Conseiller aux Infrastructures et aux Transports: Monsieur YOUSSOUF DJOUMA ISSA
  • Conseiller Chargé de Suivi des Projets et Programmes de Développement: Dr ISSA DOUBRAGNE
  • Conseiller aux Droits Humains: Monsieur MAKAILA NGUEBLA
  • Conseiller au Pétrole: Monsieur HOUNO SOUGAR KOUA
  • Conseiller à l’Énergie: Dr ALI ROZI SOUGUI
  • Conseillère aux Affaires Foncières et à l’Aménagement du Territoire: Madame DANIBE ALINE

Conseillère à la Culture, au Tourisme et à l’Artisanat: Madame GOIDJE BERAMBAYE

  • Conseillère à la Jeunesse, aux Sports et à l’Entrepreneuriat: Madame FATIMÉ BOUKAR KOSSEI

Conseillère à la Promotion du Genre, à la Protection de la Famille et de l’Enfance: Madame FATIMÉ SOUCKAR DJIBRINE TERAB.

Et le décret N°0781/PR/2022, nomme aux postes de responsabilité ci-après au Secrétariat Général de la Présidence de la République.

  • Chef de Bureau: Monsieur NADJIOUNOUM THIERRY en remplacement de ADOUM DJAFI.
  • Chargé des Relations Publiques: Monsieur ABDOULAYE KASSOUM en remplacement de IDRISS FADOUL ATILOGO.
  • Assistants auprès du Secrétaire Général:

-Madame NOUDJINGAR BRIGITTE en remplacement de KHIDIR MAHAMAT IDJEMI

-MADAME ACHTA AMIRA HASSABALLAH en remplacement de AICHA RADIÉ CHOUEB

-Monsieur MAHAMAT OUME ARIM en remplacement de MAHAMAT ABOUBAKR HISSEIN

  • Secrétaires Assistants au Secrétariat Général:

-Madame SARINGARTI née TIKAM SOUDO HENRIETTE, (maintenue)

-Madame ZOUIRA ZARA MAHAMAT (maintenue)

-Monsieur KHALID ADAM AHMAT en remplacement de IMRANE MAHAMAT MOUSSA MOUHARIP

  • Secrétaires de Direction au Secrétariat Général:

-Madame SOLKAM NDOLYAM (maintenue)

-Madame MBAITIDJIM ODILE(maintenue)

Tchad : les violences sur magistrats scandalisent la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), se dit scandalisée par la recrudescence des violences exercées sur des magistrats par des militaires proches du Conseil Militaire de Transition.

D’après la CTDDH, le dimanche 27 mars 2022, des militaires proches du pouvoir ont violemment torturé le Procureur de la République, Hissein Saleh Arabi et le juge d’instruction, Galia Dogo Hassaballah, tous deux près le Tribunal de Grandes Instances de Kelo, ainsi que l’épouse dudit Procureur enceinte de 7 mois. Les agresseurs ont débarqué de façon impromptue, et se sont mis à perquisitionner le domicile du Procureur de fond en comble prétextant une opération de désarmement.

Malgré que celui-ci leur ait préalablement déclaré qu’il est magistrat et possède une arme de pointe, ces militaires n’ont pas hésité une seconde à le passer à tabac devant les membres de sa famille. Le juge d’instruction qui s’était présenté à son secours avait subi sans ménagement le même sort. En dépit de leurs permis de port d’arme de pointe, les magistrats sont sévèrement soumis à des tortures et humiliations insupportables de la part des militaires en mission de désarmement.

La CTDDH rappelle qu’un magistrat jouit d’un statut qui lui confère le droit au respect et l’inviolabilité de sa personne et de son domicile .Cette agression barbare est d’autant plus grave que ce phénomène est devenu récurent dans notre pays.

Cependant, en début de semaine, plusieurs cas d’agression physique sur des magistrats avaient été enregistrés notamment le juge Abakar Ibrahim Djay qui avait été torturé par des militaires à l’entrée de la ville de N’Djamena ainsi qu’un autre magistrat en exercice à Mao a été longuement brutalisé.

Cette énième agression intervient après la grève sèche des magistrats déclenchée le 21 dernier en protestation contre les violences faites à leur égard.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), s’indigne contre cette atteinte physique et corporelle des magistrats exposés à une insécurité grandissante dans l’exercice de leurs fonctions.

La CTDDH, déclare que cette violence faite aux acteurs judiciaires viole les dispositions de textes tant nationaux qu’internationaux protégeant l’inviolabilité de domiciles privés et la sacralité de la personne humaine.

La CTDDH, estime que la recrudescence de ces agressions physiques sur des magistrats est le résultat de l’impunité dont jouissent certains officiers du Conseil Militaire de Transition qui se considèrent supérieurs aux lois de la République.

Cette insécurité juridique prouve à suffisance que l’Etat de droit est en vacances prolongé au Tchad.

La CTDDH, interpelle le président du Conseil Militaire de Transition en sa qualité de Président du Conseil Supérieur de la Magistrature de prendre ses responsabilités avant que cette situation ne devienne incontrôlable.

La CTDDH, exige l’arrestation et la traduction des auteurs d’agressions devant les Tribunaux compétents.

Tchad : la présidence ordonne le recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique

Le président du Conseil militaire de transition, demande au premier ministre d’initier un concours d’intégration de 5000 diplômés à la fonction publique.

Dans une correspondance du 28 mars 2022, le directeur du cabinet civil de la présidence, au nom du PCMT demande, d’accélérer le processus de recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique. L’opération doit tenir compte des : « besoins réels des différents départements ministériels. »

La correspondance précise que, l’intégration doit se faire obligatoirement par voie de concours. Sans outrepasser les conditions irréprochables de transparence et de justice. « Il est temps que s’applique l’égalité des chances en matière d’accès à l’emploi public. Que les meilleurs gagnent pour une administration plus performante et un sentiment de justice largement partagé », indique Abdoulaye Sabre Fadoul.

Il est également demandé de mettre en place une commission spéciale incluant deux représentants des organisations syndicales et deux représentants de la plate-forme des diplômés en instance d’intégration.

Le directeur du cabinet civil fait savoir que, les modalités du concours seront précisées à travers un comité qui sera mis en place.

Tchad : lancement de la campagne de vaccination de masse contre la covid-19

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a lancé le jeudi 24 mars 2022, dans la sous-préfecture de Koundoul 3, la campagne de vaccination de masse contre la covid-19.

Cette opération dont le coup d’envoi a été donné couvre 73 districts sanitaires répartis dans 10 provinces qui composent le bloc 1.

Occasion pour le Gouverneur du Chari Baguirmi Ahmat Abdallah Fadoul de se réjouir du choix porté sur son entité administrative qui a notifié 67 cas de covid-19 depuis le début de la pandémie d’accueillir le lancement de la campagne. Il a souhaité que la stratégie puisse être renforcée pour vacciner massivement les populations nomades et réfugiées qui échappent souvent au dispositif de couverture vaccinale. Il a aussi invité toute la population et les leaders d’opinion d’adhérer à la vaccination pour contribuer à limiter la propagation du virus.

Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé Dr Diallo Amadou Mouctar s’est appesanti sur les avantages de la vaccination et l’engagement des partenaires à soutenir le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale à mener à bien les campagnes de vaccination de masse pour toucher toute la population cible.

Seule la vaccination peut circonscrire la circulation du virus et permettre au Tchad de lutter efficacement contre la pandémie a renchéri Dr Dillo Amadou Mouctar.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a dans son allocution de lancement expliqué que l’objectif visé par cette campagne est de vacciner d’ici fin 2022 au moins 48% de la population cible âgée de 18 ans et plus, estimée à plus de 8 millions des personnes. De manière spécifique a dit Dr Abdel-madjid Abderahim il s’agit de vacciner 16% de cette cible à travers la vaccination de routine et 32% pendant les campagnes de masse.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a rassuré l’assistance de l’importance qu’accorde le Président du Conseil Militaire de Transition Mahamat Idriss Deby à la santé de la population et à la lutte contre les pandémies et les épidémies. Le Tchad est soutenu dans ce combat par les partenaires techniques et financiers auxquels Dr Abdel -madjid Abderahim a adressé les reconnaissances des plus hautes autorités de la République.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a salué le courage du personnel soignant et l’a invité au courage et à l’abnégation pour atteindre les objectifs escomptés.

Il a demandé aux responsables et leaders d’opinion de se joindre aux équipes pour assurer une large couverture vaccinale afin de limiter la propagation de la pandémie.

Tchad : plus de 175 milliards de Fcfa pour augmenter l’accès à l’électricité

La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 295 millions de dollars (soit 175 milliards 967 millions 500 milles Fcfa)  de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour soutenir le Tchad dans son extension d’accès à l’énergie.

Le Projet d’Accroissement de l’Accès à l’Energie au Tchad (PAAET) vise à augmenter l’accès à l’électricité et aux solutions de cuisson propre grâce à l’électrification via l’extension du réseau principal et des mini-réseaux, les systèmes solaires autonomes, le déploiement de foyers améliorés et la gestion des ressources naturelles. Il permettra l’expansion de l’électrification de la capitale N’Djamena et de 12 villes secondaires dans lesquelles la Société Nationale d’Electricité (SNE) exploite des mini-réseaux, ainsi que l’accès à l’électricité dans d’autres villes secondaires et villages, y compris ceux situés à proximité des camps de réfugiés. Des investissements publics et privés permettront de renforcer les capacités de production, de stockage et de distribution d’électricité du pays.  

« La stratégie de soutien de la Banque pour l’accès à l’énergie au Tchad se fait sur une approche à deux volets : d’une part, l’électrification hors réseau menée par le secteur privé pour stimuler rapidement l’accès et d’autre part, l’électrification nationale basée sur le réseau par la SNE qui est stratégiquement importante », souligne Clara de Sousa, directrice des opérations pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et Tchad.

« Ce projet ambitionne, avec la participation du secteur privé, un accès à l’énergie passant d’environ 6 % aujourd’hui, à 30 % d’ici 2027 pour environ un million de ménages concernés, », ajoute Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad.

Grâce au PAAET, plus de 6 millions de personnes bénéficieront des services d’électricité, dont 400 000 réfugiés et environ 740 000 personnes issues des communautés hôtes. Le projet permettra également l’électrification d’environ 850 centres médicaux et 700 écoles, principalement dans les zones rurales, dont 150 centres médicaux et 200 écoles au profit des réfugiés et des communautés hôtes

Malgré d’importantes ressources en combustibles fossiles et un excellent ensoleillement, le taux d’accès à l’électricité du Tchad est l’un des plus bas au monde à 6,4 % contre une moyenne de 48 % en Afrique subsaharienne. En juillet 2020, un Plan d’Urgence d’Accès à l’Electricité (PUAE) a été mis en place par le Gouvernement avec pour objectif d’atteindre un taux d’accès de 53 % d’ici 2030. Le PAAET, le Projet d’Interconnexion des Réseaux Electriques du Cameroun et du Tchad (PIRECT) en cours de mise en œuvre, ainsi que les actions de réformes du secteur de l’énergie financées par la Banque mondiale devraient permettre d’atteindre les objectifs du PUAE.

Tchad : suspension des activités au Lycée-collège évangélique après la mort d’un élève

Un élève de la classe de troisième a été poignardé à mort le 24 mars 2022, au Lycée-collège évangélique de N’Djamena, à l’issue d’une bagarre rangée. Tout serait parti d’une histoire de rivalité.

A l’issue d’une bagarre opposant deux camps d’élèves, un élève a perdu la vie. Tout serait lié à une affaire de mœurs, témoignent les camarades de la victime. Après les cours de la journée du 24 mars, une bagarre entre élèves déclenche autour de 13 heures. La bagarre qui opposait deux jeunes filles s’est transformée à un combat de groupe.

Un clan du Lycée-collège évangélique et l’autre groupe venu d’un autre établissement. Une bagarre rangée à l’issue de laquelle des armes blanches sont sorties. L’un des élèves a été poignardé au ventre. Bien qu’il ait été rapidement conduit aux urgences, ce dernier a rendu l’âme. C’était un élève de la classe de troisième. Il devait se présenter à l’examen du BEF cette année. L’élève à l’origine du meurtre a pris la poudre d’escampette. Il est introuvable. L’établissement a été quadrillé et une enquête a été diligentée pour définir les responsabilités.

Dans l’immédiat, l’établissement a décidé de mettre les clés sur le paillasson et de suspendre toutes activités. Le proviseur du Lycée-collège évangélique, Kouptchang Wodegué regrette qu’un élève de la classe de 3ème arrive à perdre la vie dans pareilles circonstances.

Tchad : le ministre de la Fonction publique s’est adressé aux diplômés en instance d’intégration à la fonction publique

Le ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et de la Concertation Sociale, Brah Mahamat s’est adressé ce jeudi 24 mars 2022 à un groupe de diplômés en instance d’intégration à la fonction publique venu manifester son mécontentement dans la lenteur des recrutements.

 A cet effet, il a déploré la méthode de revendication de ces jeunes qui ne les honore pas. Il a souligné que le recrutement de 5000 jeunes diplômés à la Fonction Publique tel qu’annoncé par les Plus Hautes Autorités sera tenu mais ne peut se faire dans l’anarchie et la pression. Séance tenante, le Ministre Brah Mahamat a instruit l’Inspecteur Général des Services de rencontrer les représentants de ce groupe pour recueillir leurs doléances. Ce qui fut fait au grand soulagement des concernés qui ont salué le sens d’humanisme et la promptitude du Ministre.

Tchad : le ministre des Sports annonce la création des écoles de football

Suite au spectacle produit par les Saos le 23 mars 2022 à Yaoundé, le Tchad réitère sa volonté de créer de les écoles de foot. le ministre en charge des Sports annonce entend accélérer    le processus.

« À défaut de jubiler, je tiens tout de même à encourager nos SAO qui n’ont pas démérité malgré qu’ils se sont inclinés par le plus petit score face à la Gambie, quart-de-finaliste de la dernière CAN, au match aller des qualifications pour la prochaine CAN 2023. », conforte Mahmoud Ali Seid, ministre de la Jeunesse des Sports.

Cette réaction fait suite à la défaite des Saos vs Gambie (1-0). Pour le ministre, cette défaite ne doit pas démotiver. Il invite joueurs, supporters et autorités, à maintenir cet élan pour accompagner : « nos héros au match retour pour une éventuelle remontada. » Une mention spéciale est adressée à tous les supporters tchadiens qui, sur le terrain et les réseaux sociaux, ont soutenu très fièrement leur équipe.

« Nous devons capitaliser sur cette ferveur pour construire une équipe solide et digne de représenter les 16 millions de tchadiens. D’ores et déjà, les instructions sont données pour ce travail de construction avec l’appui de tout le monde. » fait savoir le membre du gouvernement.

« Comme l’a instruit le Président de la République, des écoles de foot verront le jour très prochainement et InchaAllah dans les années à venir tous les talents seront détectés dès le plus bas âge, formés et polis pour produire d’autres Ndoram et une équipe à même de nous ramener un jour pourquoi pas la Coupe d’Afrique des Nations. », conclu Mahmoud Ali Seid.

Préliminaire CAN 2023 : le Tchad optimiste malgré la défaite contre la Gambie

Tchad : les lauréats professionnels de l’éducation nationale stoppent le sit-in après une médiation

Les lauréats professionnels de l’éducation nationale ont initié un sit-in le 22 mars 2022, le ministère de l’Education nationale, pour exiger leur intégration à la fonction publique.

Après plusieurs marches et manifestations dans les rues de N’Djaména et du pays, lauréats professionnels de l’éducation nationale ont pris d’assaut le ministère en charge de l’Education le 22 mars. La manifestation vise à réclamer, l’intégration sans délai à la fonction publique, après une longue période d’attente. Les manifestants qui entendaient quitter l’immeuble réservé à leur département de tutelle, sont partis plutôt que prévu.

En effet, une équipe de médiation a été constituée pour la cause, explique, Emmanuel Neuzilka, le porte-parole du collectif. L’équipe de médiation fait la promesse d’en discuter de la situation  des lauréats professionnels de l’Education nationale avec le ministre de tutelle. « Ils nous ont demandé de leur accorder 72 heures », confie le porte-parole du collectif.

Toutefois, Neuzilka met en garde contre non-respect du délai de 72 heures. « Nous demandons que l’équipe de médiation nous revienne avec des réponses concrètes. Au cas contraire, nous reprendrons nos actions », martèle-t-il.

Les lauréats professionnels de l’éducation nationale estiment qu’ils ont été trop tournés en bourrique par le gouvernement.

Tchad : le ministre de l’Education inspecte les directions techniques de son département

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Mog-nan Djimounta, a fait une descente dans quelques directions techniques de son département, le mardi 22 mars 2022.

Il s’est rendu précisément à la Direction de l’Enseignement Fondamental I, à la Direction de la Formation des Enseignants, à la Direction de l’Enseignement Secondaire Général, à la Direction de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé Scolaire, au service de magasin et à la Direction Nationale des Examens et Concours. Il a sillonné presque tous les services de ces directions. Le ministre a expliqué que sa descente sur le terrain a double objectif. Le premier objectif est de s’imprégner des conditions de travail des agents de son département, de les galvaniser et de les encourager. Le second objectif, relève-t-il, est de réveiller les esprits de certains agents qui viennent au travail comme bon leur semble ou qui ne viennent pas du tout.

Tchad : la CNDH a pris part à l’atelier de formation des formateurs des Forces de Sécurité Intérieure

Sur invitation du Représentant du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, le Président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, a pris part ce matin, mardi 22 mars 2022, à l’Atelier de formation des formateurs des Forces de Sécurité Intérieure au Droit International des Droits de l’Homme.

L’Atelier, organisé à l’Hôtel de l’Amitié (Ledger Plaza), avait pour objectif général de créer un vivier de talents et un pool de formateurs en Droit international des Droits de l’Homme (DIDH), y compris sur les violences basées sur le genre (VBG) au sein des grandes Académies et Ecoles de formation des FSI tchadiennes. La finalité de cet atelier est de rendre ces formateurs capables à leur tour de restituer les enseignements dispensés, dans le but de renforcer les capacités des FSI sur le respect des Droits de l’Homme lors des opérations d’application de la loi.

Ont pris part à cet Atelier à titre de participants des représentants des Groupements des Ecoles de Gendarmerie, de l’Ecole de Police, de la Police judiciaire, de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNTT), du Groupement Mobile d’Intervention de la Police (GMIP), de l’Unité Spéciale de la Police (USIP), du Groupement Spécial d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN) de la Brigade Urbaine de la Gendarmerie et du Groupement Spécial Anti-Terroriste.

L’Atelier est prévu pour durer 32 jours et se terminer le 25 mars 2022.

Tchad : un centre d’apprentissage de la langue française inauguré à Diguel

Un nouveau centre d’apprentissage de la langue française inauguré le 21 mars 2022 à N’Djamena. Ledit centre est doté de deux salles de classe équipées.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Mog-nan Djimounta, a procédé, à l’inauguration d’un nouveau centre d’apprentissage de la Langue Française (CALF), à Diguel Est, dans le 8ème arrondissement de N’Djamena. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery. Ce nouveau centre est constitué de deux salles de classe de 20 places chacune. Il est bien équipé et vise à décongestionner le centre d’Ardep-Djoumbal.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique affirme que l’inauguration de ce nouveau centre augure des bonnes perspectives dans l’apprentissage de la langue française au Tchad. Il observe que les Centres d’apprentissage de la langue française contribuent efficacement au développement du bilinguisme au Tchad. L’ambassadeur de France au Tchad, M. Bertrand Cochery, relève, pour sa part, que l’éducation et la formation sont au cœur de l’action de son pays au Tchad.

Les CALF sont créés en 1985, à la suite d’un accord signé entre le gouvernement tchadien et le service de la coopération de l’ambassade de France au Tchad.

Tchad : les magistrats entament une grève sèche et illimitée

A l’issue d’une assemblée générale tenue ce lundi 21 mars 2022, au Palais de justice de N’Djamena, les magistrats du Tchad ont pris la résolution de déclencher une grève sèche et illimitée.

Après une grève de trois, soldé le 19 mars 2022, les magistrats du Tchad décident d’observer une grève sèche et illimitée. Cette dernière décision a été annoncée ce jour par les syndicats des magistrats à savoir le Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT).

Cette cessation de travail qui s’applique dans toutes les juridictions vise à protester contre l’insécurité des juges.

Les questions d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Dès l’annonce de la grève de trois jours, le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat pour l’assemblée de ce lundi.

En juin 2021 un autre mouvement de grève avait été organisé suite à l’assassinat du procureur d’Oum-Hadjer par un justiciable à coups de poignard.

Tchad : un don de 300 lampadaires solaire pour la commune de Moundou

Au moins 300 lampadaires solaires pour éclairage public ont été remis à la mairie de Moundou, dans la province du Logone Occidental. C’est un don de la société Aboussimbil.

Le 19 mars 2022, le maire par intérim de Moundou, Balkas Djimaldé a réceptionné 300 lampadaires devant servir à l’éclairage public. Les kits ont été offerts par Aboussimbil, au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la province du Logone occidental, Bachar Ali Souleymane. Il a s’ailleurs, exhorté le patron de la commune à lampadaires d’utilité publique actuellement en panne. A la population, le gouverneur demande de dénoncer toute personne coupable de vol ou de sabotage des biens de la commune.

Bachar Ali Souleymane demande également à la mairie de veiller à l’entretien et à la bonne installation de ces outils dans les endroits les plus plongés dans l’obscurité.

Dans son allocution, le représentant de la société donatrice, promet d’autres dons de diverses natures. Il ajoute que avant Moundou, la ville d’Abéché a eu son lot de kits.

Tchad : augmentation du prix du pain, le ministre de la Justice conseille de revoir l’alimentation

Le prix de la baguette de pain a augmenté de 25Fcfa dans les différents points de vente. Comme mesure de contournement, le ministre de la Justice, conseille de revenir aux vieilles habitudes alimentaires.

Le ministre de la Justice, à titre personnelle, demande de revenir aux vieilles habitudes alimentaires. Pour Mahamat Ahmat Alhabo, il faut consommer, de la bouillies (mil, maïs, riz, …), haricots, boules, kissar entre autres. Car « l’augmentation du prix de pain sur le marché, est due au conflit en Ukraine. »

La Russie et l’Ukraine qui sont en guerre, sont les plus grands producteurs du blé au monde. « Ces deux pays sont en guerre et en attendant que la situation se normalise, il faudra attendre un peu s’armer de patience et surtout changer de régime alimentaire, » ajoute le ministre en charge de la Justice.

Le Garde des sceaux ne s’arrête pas aux conseils, il interpelle également les consommateurs, « la farine se fera rare, très chère et par conséquent le pain et le “fangassou” seront rares. » Et donc, il faut changer de régime alimentaire et revenir aux vieilles habitudes : haricots, boules, kissar.

En attendant de promouvoir et réaliser les vieux projets de production de blé au Lac et au BET, « il faut rapidement se réadapter ! À quelque chose, malheur est bon. »

Tchad : 42 cas de tuberculose détectés à la Maison d’Arrêt de Klessoum

Les malades ont été diagnostiqués par l’infirmerie du centre pénitencier. La révélation a été faite ce vendredi 18 mars 2022, par le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat. Accompagné de son équipe, il a effectué une descente à la Maison d’arrêt de Klessoum.

Les membres de la Convention nationale des droits de l’Homme (CNDH), sont allés s’enquérir de la situation des détenus malades à la Maison de Klessoum. A l’issue de cette mission, la CNDH a constaté de nombreux cas de maladie. Notamment, 42 cas de tuberculose. Une centaine de détenus est également affecté par le phénomène de ‘’gale’’. La CNDH a également constaté les cas de paludisme et d’Infection respiratoire aigüe (IRA).

D’après le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, « cette situation est due principalement à la promiscuité et l’insalubrité ».

On recense plus de 2700 détenus pour une capacité d’accueil de 1200 personnes.

La CNDH rapporte que, le Régisseur de la Maison d’Arrêt a confié que les cas de maladie sont en régression depuis quelque temps. Grâce à l’appui du CICR, qui ne ménage aucun effort pour fournir la Maison d’Arrêt en produits détergents, boules de savon et médicaments. Le régisseur regrette qu’en dehors de l’Etat et du CICR, les partenaires n’interviennent pas en appui à son établissement.

Tchad : la plateforme syndicale revendicative dénonce la lenteur dans l’exécution du Pacte social

La plateforme syndicale revendicative, dans un communiqué du  17 mars 2022, critique la lenteur constatée dans l’exécution de certains points du pacte social signé le 4 octobre 2021.

Certains points du Pacte social peinent à être exécutés, alerte la plateforme syndicale revendicative. Le porte-parole de la plateforme, Mahamat Nasradine Moussa, à l’issue d’une assemblée générale, signale que, seuls les frais de transport sont en train d’être respectés correctement jusque-là. Or, tous les points qui devraient être exécutés au plus tard fin du mois de janvier 2022.

D’après le communiqué : « quelques rappels de salaires sont timidement observés çà et là. Pour le reste, le gouvernement semble ne prêter aucune attention ».

Les autres points contenus dans le pacte social et qui peinent à être exécutés sont entre autres, la création du Haut conseil d’orientation stratégique tripartite ; la mise en place du Comité technique tripartite chargé du suivi de l’application du pacte social ; le paiement mensuel des pensions de retraite à partir de janvier 2022 ainsi que le paiement de la moitié d’arriérés de pension de retraite à partir d’octobre 2021 ; la prise en compte de la valeur du point d’indice de 115 dans le calcul des pensions à compter de janvier 2022 ; la finalisation du rétablissement des indemnités de craie et documentation ; la relecture de la loi no 032/PR/ 2016 du 31 décembre 2016 ainsi que les autres points qui n’ont pas d’incidences financières et la prise en compte des effets financiers des avancements et reclassements avec rappel.

La plateforme syndicale revendicative donne un délai de deux semaines au gouvernement pour trouver une solution, faute de quoi, elle se verra dans l’obligation de reconsidérer sa position par rapport au pacte social.

Tchad : les médias privés annoncent une journée de grève sèche

De façon unanime, un collectif de médias privés du Tchad  décident d’observer une grève sèche, samedi prochain 19 mars 2022. Cette décision fait suite à l’exclusion des journalistes du privé, des pourparlers de Doha.

Les médias privés n’ont pas reçus d’accompagnement de l’Etat, à l’effet de couvrir les pourparlers entre le gouvernement de transition et les responsables de groupes armés à Doha. Cette situation a suscité la colère de plusieurs journalistes et des acteurs de la société civile.

Ainsi, les patrons de presse, l’Union des journalistes tchadiens (UJT), l’Association de presse privée du Tchad(AEPT), l’Union des Radios privées du Tchad (URPT) se sont retrouvés ce 17 mars en assemblée générale extraordinaire pour discuter  de la non-participation à la couverture médiatique des pourparlers entre le gouvernement et les politico-militaires qui se déroulent actuellement à Doha.

A l’issue des échanges, il a été décidé que le samedi 19 janvier 2022 soit décrétée : « journée sans presse ». Cette journée marque la reprise des pourparlers du pré-dialogue entre gouvernement et politico-militaires à Doha.

Les responsables des médias privés ont également décidé de boycotter la rencontre organisée par le ministre de la Communication cet après-midi.

Tchad : pré-dialogue de Doha, les exigences des politico-militaires sont connus

Les pourparlers entre le gouvernement actuelle et les politico-militaires ont repris ce jeudi 17 mars 2022, à Doha au Qatar. Les patrons de groupes armés ont soumis des conditions préalables au dialogue national inclusif en perspective.

Les revendications vont de l’instauration du couvre-feu à la garantie des politico-militaires, sous le contrôle des institutions internationales. Au total 52 mouvements armés sont représentés au pré-dialogue de Doha. En plus de l’instauration d’un couvre-feu général, Ils demandent : « Cessation de toute hostilité de quelle que nature que soit, de campagnes médiatiques de dénigrements. ».  La libération effective, immédiate et sans conditions de tous les prisonniers de guerres, prisonniers politiques et d’opinion par un décret spécial.
4- Procéder d’un commun accord au Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR) des combattants. Les dispositions de réinsertion doivent s’appliquer aussi aux militants civils exilés de retour au Tchad. Ils bénéficieront de l’aide à la création d’entreprises.

Egalement, la création d’une véritable Armée nationale républicaine, apolitique, pluriethnique, creuset de la nation. « La création d’une Commission spéciale d’enquête quadripartite (CMT/Politico militaires et Alliés/Médiateur/Nations unies) afin de déterminer les responsabilités dans la disparition des prisonniers de guerres et que les coupables subissent la rigueur implacable d’une justice impartiale. » Dans le même lot, il est exigé, « la création d’une Commission d’enquête, de recensement et d’évaluation des dommages perpétrés par l’armée tchadienne depuis18 ans dans la région de Korbol et environnants en indemnisation des victimes ». La même Commission d’enquête spéciale doit mener ses investigations sur tous les autres crimes similaires dans les régions du Lac, Kanem, BET, les 2 Logones, Ouaddaï, Dar Sila, Salamat et autres.

Les politico-militaires demande au CMT, de mettre fin immédiatement et sans conditions aux répressions sanglantes et mortelles de toutes les manifestations pacifiques. Ils veulent participer : «  aux pouvoir à tous les structures de l’Etat et autres Institutions. » Et l’intégration des cadres civiles de retour d’exil dans la fonction publique (pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire) pour ceux qui le souhaitent. »

Les autres revendications sont entre autres :

  • Création d’une Commission vérité et réconciliation afin de renforcer la paix et la cohésion sociale.
  • Dans l’attente d’un nouveau gouvernement issu du DNI, tous les responsables civils et militaires
    coupables de crimes et délits doivent être traduits devant la justice.
  • Les membres de toutes les institutions de la transition (CMT et Gouvernement) ne doivent pas participer aux premières élections post-transition/
    16- Le pays médiateur et les institutions internationales (ONU, UA) seront so llicités pour garantir le suivi et le respect des engagements pris lors de la signature du présent document par le CMT et les MPMA.
  • Reformuler la structure et la composition des Forces mixtes Tchad-Soudan avec l’implication des politico-militaires.
    18- Après l’accord de paix, les MPMA qui souhaitent contribuer à l’édification de la démocratie, pourraient s’ériger en parti politiques. À cet effet, une procédure spéciale accélérée devra être adoptée afin de légaliser une liste collective des partis inscrits.
  • Création des trois (3) Commissions tripartites (CMT-MPMA-Organisation de la société civile)
    – Politique et Juridique,
    – Défense et Sécurité,
    – Economique et sociale

Et enfin, le souhait que la Commission soit constituée du pays médiateur, de l’ONU, l’UA, pays limitrophes et organisations sous régionales, afin de garantir la sécurité des Mouvements politico militaires et Alliés avant, pendant et après le Dialogue National inclusif.

Lire aussi, Tchad : ouvert le 13 mars, le pré-dialogue avec les politico-militaires suspendu pour trois jours

Tchad : le personnel de l’ONAMA entend entrer en grève pour retard de salaire

Les employés du média audiovisuel, à capitaux publics du Tchad entendent entrer en grève, pour retards consécutifs de payement de salaire.

Les agents de  l’Office National des Médias Audiovisuels, la chambre des délégués se sont retrouvés en assemblée générale le mercredi 16 mars 2022. Le point inscrit à l’ordre du jour était, retard de paiement de salaire du mois de février. Dans le communiqué publié à l’issue de l’assemblé général, le personnel indique que le délai de payement de salaire, fixé au 25 du mois, n’a jamais été respecté.

«Ce problème a été longtemps entretenu par les services de comptabilité et sape les efforts ponctuels du gouvernement mais aussi ceux des hautes autorités pour I’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’office d’une part et le rayonnement de nos organes publics d’autre part», peut-on lire dans le communiqué.

Ainsi l’assemblée a adopté quelques décisions qui sont entre autres :

  • Le départ de tous les responsables de la chaine de comptabilité de l’ONAMA ainsi que l’agent comptable ;
  • Un délai de 48h est accordé pour le paiement des salaires sans lequel une grève sera déclenchée ;
  • Le paiement des salaires de mars au plus tard le 25 mars ou un préavis de grève sera déposé.

Tchad : les magistrats observent une grève de trois jours pour protester contre l’agression des juges

Le Syndicat des magistrats du Tchad (Smt) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat) observent une grève de trois jours dès ce jeudi 17 mars 2022.

Ils l’ont annoncé dans un communiqué conjoint la veille. Cet arrêt de travail s’applique dans toutes les juridictions du pays. Elle vise à protester contre l’insécurité des juges. La récurrente question d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat. Une assemblée est prévue lundi 21 mars 2022 à 9 heures au Palais de justice.

Pour rappel, Un juge a récemment été agressé à Mao par des femmes proches d’un policier municipal. Un véhicule du tribunal a été détruit tandis qu’une attaque a été perpétrée contre le Palais de justice de Mao.

13è journée de la CEMAC : la relance économique post-Covid au centre des réflexions

Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, invite ses pairs et les peuples de la sous-région au renforcement des échanges économiques, de l’intégration et de la solidarité.

Principale préoccupation des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la relance économique post-Covid est au centre des activités de la 13è journée de la Cemac qui se célèbre ce 16 mars 2022. A l’occasion de cette journée, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale, accordent leurs violons. Ces six pays de la Cemac observent un temps de réflexion autour des problématiques de développement et d’intégration de leur espace communautaire.

Pour cette édition, cette réflexion est centrée sur la thématique « renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la Cemac, pour une relance économique post-Covid, forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois à l’orée d’une vision de l’industrialisation de la sous-région ».

Ce thème se justifie par le maintien de la pertinence de rechercher une croissance économique forte, malgré les chocs exogènes. Il est choisi dans un contexte marqué par les crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui interpellent les pays du monde.

Ainsi, dans son discours à l’occasion de cette journée, Paul Biya par l’entremise du président du Conseil économique et social du Cameroun Luc Ayang, décline les aspects favorisant une relance économique post-Covid réussie.

Dans ce chapitre, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région prescrit la poursuite de la mobilisation contre le Covid-19. Cela passe d’abord par la vaccination pour atteindre l’immunité collective. Cela nécessite aussi le maintien des stratégies de ripostes développées par les gouvernements. « C’est à cette condition que le combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté pourra reprendre et conduire la sous-région vers l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », déclare Paul Biya.

Ensuite, pour la consolidation de la vitalité économique, le chef de l’Etat appelle à l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans les programmes de réformes économiques et financières de la Cemac. A cela, il ajoute l’approfondissement de l’intégration à travers l’application des textes y afférents, la promotion de l’industrialisation, ainsi que le renforcement des échanges économiques au sein de la sous-région.

L’objectif est de parvenir à une Cemac consolidée qui, « dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation », explique le représentant de Paul Biya.

Enfin, selon le discours, une Cemac plus solidaire sera plus armée pour faire face aux différentes crises que traversent les six pays de la Communauté. A cet effet, « l’ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité  agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la Cemac », rappelle le discours.

Tchad : 15 présumés malfrats dans le mailles de la police

Fin de parcours pour 15 présumés malfrats capturés à N’Djaména, le 15 mars 2022. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération menée par les éléments de force de maintien de l’ordre.

La Police Nationale, a mené une opération de grande envergure dans plusieurs endroits criminogènes, fait savoir son directeur général. D’après Moussa Haroun Tirgo, « ces individus interpellés sont représentatifs de six(6) groupes de malfrats qui opèrent dans les différents quartiers de la ville de N’Djamena qu’ils appellent affectueusement secteurs. Ils braquent les paisibles citoyens et arrachent les objets de valeurs. »

Les objets suivants ont été retrouvés en leur possession, 14 motos volées ou servant de vol; 40 chaises; 4 groupes électrogènes ; 1 téléviseur ; des téléphones portables.

Les patrons de la police font savoir que ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de la population et de la Mairie Centrale de la ville de N’Djamena. Moussa Haroun Tirgo exhorte les éléments de la Police à maintenir le cap afin de traquer certains malfrats qui continuent de courir. Il se dit déterminé et engagé pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Tchad : L’ADC révèle les bienfaits de la Finance numérique

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs, le 15 mars 2022, un accent a été mis sur la finance numérique par l’ADC.

L’édition 2022, de la journée mondiale des consommateurs est placé sous le thème : « Finance numérique équitable ». L’Association pour la Défense des Droits des Consommateur (ADC) a organisé ce jour, une conférence de presse. Elle entend sensibiliser le consommateur tchadien sur la finance numérique équitable.

D’entrée, le secrétaire général de l’ADC, Daouda El Hadj Adam a apprécié, la baisse des prix de l’internet et des terminaux de connexion. Toutes fois des efforts restent à faire pour débarrasser ce secteur des taxes et redevances multiples qui renchérissent les tarifs de plus de 50% et qui retardent son développement.

En ce qui est des ‘’ services financiers numériques’’, Daouda El Hadj Adam explique que, ce sont des méthodes de stockage et de transfert de fonds. Ce procédé permet de faire les, paiements, d’emprunter, d’épargner, d’assurer, d’investir et de gérer les finances d’un individu ou d’une entreprise. A travers cartes bancaires, les mobiles moyens, les e-banking, les transferts de fonds électroniques domestiques et internationaux.

Le secrétaire général de l’ADC se réjouit que, les technologies numériques aient facilité la tâche aux consommateurs des services financiers. « Toutes les banques exploitent ces services. Les deux principaux opérateurs de la téléphonie ont introduit en 2005, les services de la mobile money. Cependant, selon les données de l’observatoire des marchés de télécommunications, sur 8.687.151 abonnés au GSM, seulement 176.798 sont utilisateurs de mobile money soit un taux de 2,04% .»

Tchad : le ministre de la Justice s’insurge contre la présentation des présumés innocents à la presse

La pratique selon laquelle des présumés innocents sont présentés à la presse n’enchante pas le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Mahamat Ahmat Alhabo.

Dans une note circulaire, Mahamat Ahmat Alhabo, s’en prend à ses collègues ministres, coutumiers de cette pratique. Il interpelle en premier chef, le ministre de l’Administration du territoire et celui de la Santé publique, qui présentent devant leurs locaux, les personnes arrêtés par les forces de maintien de l’ordre, au cours de leurs opérations.

Le ministre ajoute que très souvent, c’est en présence des procureurs de la république, ou leurs substituts que des p^résumés innocents sont qualifiés de : «voleurs, malfrats, bandits de grand chemin ». Pour le ministre de la justice cette manière de proceder, ternit l’image de l’institution judiciaire du Tchad.

En guise d’illustration, il évoque, l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 qui stipule que : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public ou toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. »

Enfin, Mahamat Ahmat Alhabo instruit tous les Procureurs de la République et leurs Substituts de ne plus prendre part aux dites présentations des personnes appréhendées par la police pour quelque motif que ce soit.

Le Tchad livre à la CPI l’ex chef des Anti-Balaka, Maxime Mokom accusé de crimes contre l’humanité

L’ancien chef du groupe armé Anti-balaka, arrêté au Tchad, a été remis à la Cour pénal international. Il fait l’objet de poursuites pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en RCA entre 2013 et 2014.

Le  14 mars 2022,  Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, a été remis à la Cour pénale internationale, par les autorités de la République du Tchad en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI délivré sous scellés le 10 décembre 2018.

Le mis en cause est suspecté de : « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » qui auraient été commis à Bangui et dans d’autres localités de la République centrafricaine (« RCA ») en 2013 et 2014, peut-on lire dans le communiqué produit par la Cour.

La Chambre estime : « qu’il existait des motifs raisonnables de croire que, de septembre 2013 au moins à décembre 2014 au moins, une attaque aurait été menée par les Anti-Balaka contre la population civile musulmane et les personnes perçues comme collectivement responsables, complices ou soutenant la Séléka, en vertu ou dans le prolongement d’une politique organisationnelle visant principalement la population musulmane de Bangui et d’autres préfectures. »

La Chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire que M. Mokom, un ressortissant de la République centrafricaine, né le 30 décembre 1978 à Bangui, était un Coordonnateur National des Opérations des Anti-Balaka et, à ce titre, est suspecté d’être responsable des crimes présumés suivants :

Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka est soupçonné de, rimes contre l’humanité : tentative demeurtre, extermination, déportation ou transfert forcé de population, emprisonnement ou autre privation grave de liberté physique, torture, persécution, disparitions forcées et autres actes inhumains ; et Crimes de guerre : tentative de meurtre, torture, traitement cruel, mutilation.

Les crimes présumés auraient été commis en divers endroits de la RCA, notamment Bangui, Bossangoa, la préfecture de la Lobaye, Yaloké, Gaga, Bossemptélé, Boda, Carnot et Berberati, entre au moins le 5 décembre 2013 et au moins décembre 2014.

Le Greffier de la CPI, M. Peter Lewis, a remercié les autorités de la République du Tchad pour leur coopération lors de l’arrestation et de la remise de M. Mokom à la Cour.

Mali : HRW dénonce une nouvelle « vague d’exécutions » (rapport)

Un rapport de Human Rights Watch (HRW) met en cause les forces armées maliennes (FAMa) et les groupes jihadistes.L’organisation non gouvernementale internationale dont la mission est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, accuse d’une part l’armée malienne et d’autres les islamistes de commettre des « atrocités ».

L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport.

Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, selon HWR, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Selon, HWR, les forces de sécurité maliennes auraient commis des « exactions » lors d’opérations antiterroristes dans le village de Tornou. S’appuyant sur des témoignages, l’ONG indique que « 14 civils de l’ethnie dogon auraient été exécutés sommairement par des militaires », apparemment en représailles de la mort par engin explosif improvisé (EEI) de deux militaires dans le site. « Les militaires ont traîné deux octogénaires et quatre autres personnes jusque sur le lieu de l’explosion de la mine et ils les ont exécutés sur place », a indiqué un témoin.

Début mars souligne toujours le rapport, des militaires se seraient livrés à des exécutions extrajudiciaires contre au moins 35 suspects dont les corps calcinés ont été retrouvés près du hameau de Danguèrè Wotoro, dans la région de Ségou indique HWR, dans son rapport, soulignant que c’est l’allégation la plus grave impliquant jusque-là, des membres de l’armée gouvernementale depuis 2012.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali avait qualifié le 11 mars dernier de « fake news », ces accusations dont l’objectif est selon lui, « de discréditer les FAMa, les (Forces Armées maliennes) ».

De l’autre côté, HWR qui suit la situation au Mali depuis 2012 et l’éclatement de l’insurrection jihadiste, cite des meurtres présumés de civils par des groupes islamistes armés. Le 16 janvier, des témoins qui se sont confiés à l’ONG soutiennent que « les combattants islamistes armés ont exécuté quatre hommes de l’ethnie dogon qu’ils avaient fait sortir de force d’un convoi de commerçants (…) au motif qu’ils auraient soutenu une force de défense villageoise ».

Parmi les exactions attribuées à des groupes jihadistes, HRW cite le massacre en décembre 2021 de 32 personnes qui se trouvaient à bord d’un bus reliant Songho à Bandiagara (centre). Des habitants locaux ont confié à l’ONG que « des combattants islamistes avaient tiré des coups de feu sur un bus conduisant des commerçants à un marché à Bandiagara début décembre 2021, tuant 32 civils, dont au moins six enfants ».

Dans un courrier adressé au gouvernement de transition le 4 mars 2022, HWR demande l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes. « Ce sont des allégations. Parce que Human Rights Watch n’est pas un organe judiciaire, mais plutôt une ONG avec une autre méthode de travail, précisément le travail avec les témoignages », indique Corinne Dufka, la directrice pour le Sahel de Human Rights Watch.

Avant d’ajouter que « c’est pour cela que nous avons recommandé au gouvernement malien de mener des enquêtes en profondeur afin d’identifier les auteurs de ces présumés assassinats et établir la véracité des accusations ».

En réponse, le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a indiqué dans une réponse datée du 11 mars adressée à l’ONG, que la gendarmerie avait ouvert des enquêtes sur les incidents dans certaines localités et que celles-ci étaient toujours en cours soutient l’ONG.

Tchad : drame de Sandana, les familles de victimes ont rencontré le PCMT

Au cours de son passage à Sarh, le 14 mars 2022, Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré les familles des victimes du drame de Sandana. Il dit être heureux d’être avec ses frères et sœurs à Sarh, la ville verte, chef-lieu de la Province du Moyen Chari.

Le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a écouté les doléances des familles des victimes de la tuerie de Sandana.
« Comme à Abéché et à Faya, aussitôt arrivé à Sarh, j’ai reçu les parents de toutes les victimes des malheureux événements de Sandana. Un moment d’écoute, de compassion, de consolation mais aussi de vérité, de justice et de fermeté », a déclaré le président de transition.

Pour les populations de la province du Moyen-Chari, la lumière doit être faite sur le drame de Sandana. Les habitants souhaitent que les coupables soient traduits en justice. Egalement que la sécurité, la stabilité et la paix règnent entre les enfants de la province du Moyen-chari s’affermissent davantage.

Tchad : violence de Sandana, les populations exigent le départ des autorités qui ont les troupeaux

Tchad : l’ARSAT interdit la commercialisation des bouteilles des gaz aux abords des marchés

Cette décision adoptée le 14 mars 2022, fait suite à la prolifération des incendies due à l’explosion des bouteilles de gaz. Le phénomène d’incendie s’amplifie depuis quelques semaines dans l’ensemble du pays.

Dans la note circulaire du 14 mars, l’Autorité de Régulation du Secteur Pétrolier Aval du Tchad (ARSAT) interpelle les marketers, distributeurs, revendeurs et utilisateurs de gaz butane, sur l’interdiction formelle de  la vente des bouteilles de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés ainsi que l’utilisation des groupes électrogènes fonctionnant au gaz.

Cette mise en garde de l’ARSAT fait suite, à la prolifération de points de vente de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés. Cela est parfois à l’origine des incendies ou contribue à leur propagation, mettant ainsi en danger la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Lire aussi : Tchad : le maire de N’Djamena interdit la vente du gaz à l’intérieur des marchés

Le régulateur du secteur pétrolier, exhorte marqueteurs de sensibiliser auprès de leurs clients distributeurs.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle sur l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs

Le maire de la ville de N’Djaména, Ali Haroun a fait, ce 14 mars 2022,  une communication, relative à l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs.

Le patron de la commune de N’Djamena attire l’attention des propriétaires des véhicules de transport qui déchargent les marchandises sur les voies publiques empêchant, non seulement la fluidité de la circulation, mais également les citoyens riverains à ses voies d’avoir accès à leurs maisons. « Il est inadmissible de laisser perdurer cette pratique qui a causé beaucoup de tort à nous tous » a-t-il indiqué tout en appelant la police et la douane à faire appliquer les arrêtés interministériels ainsi que les décisions prises à cet effet.

Invitant les participants à faire, chacun selon ses compétences, le nécessaire pour arrêter cette pratique, Ali Haroun a souhaité qu’à l’issue de cette réunion, les voies soient totalement libérées pour permettre une fluidité de la circulation et l’accès des riverains à leurs maisons, car, poursuit-il, on ne peut continuer à vivre dans le désordre.  »C’est également le souhait de la population » a-t-il noté.

Cette communication a été faite en présence du Vice-Président de la chambre de commerce, des Adjoints au Maire, des Maires des Communes d’arrondissement, des Secrétaires Généraux, de l’inspecteur des services municipaux, des Conseillers Techniques, du Commissaire Central, du Chef de circonscription de la Douane, des Responsables de la Police municipale, des Directeurs des marchés central et à mil, du Président des syndicats des transporteurs et des Délégués des commerçants .