Emprunt obligataire : le Tchad recherche 100 milliards sur le marché financier

Le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin s’est rendu le 06 octobre 2022 à Yaoundé pour la signature d’une convention donnant mandat d’arrangement pour un emprunt de 100 milliards FCFA.

De retour sur le marché financier depuis 2011, le Tchad émet cette année, un emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA auprès des investisseurs de la sous-région CEMAC sur une maturité de 5 ans. Deux entreprises camerounaises ont été désignées pour accompagner le pays dans ce processus, il s’agit des sociétés de bourse Beko Capital Advisory et Afriland Bouyrse Investissement. Avec pour co-arrangeurs la Commercial Bank du Tchad (CBT). Les deux garants du Tchad ont été retenus à l’issue du dépouillement de l’appel d’offre lancé le 5 septembre dernier.

Le ministre tchadien des Finances fait savoir que, « les mises fermes et garanties déjà à la signature sont de 80 milliards, soit un taux de 80% en attendant la mise sur le marché courant ce mois d’octobre ». Il en manque 20 milliards de Fcfa.

Les fonds levés devraient permettre au pays de redynamiser son économie après la conjoncture difficile renforcée par la pandémie du Covid-19. Plusieurs projets vont ainsi être réalisés notamment la construction des infrastructures économiques, électriques, scolaires, la finalisation des chantiers de grands édifices publics tels que la voirie urbaine pour l’assainissement de la ville de N’Djamena.

Le financier tchadien ne doute point de la compétence des deux garants pour conduire cette importante levée des fonds d’emprunt obligataire.

Tchad : deux membres du congrès américain reçus à la présidence

Le président du Conseil militaire de transition,  Mahamat Idriss Deby Itno,  a reçu en audience le 6 octobre 2022, deux membres du congrès américain.

Il s’agit de M. Austin Scott et M. Jimmy Panetta, introduits par l’Ambassadeur des Etats Unis au Tchad,  SEM Alexander Lascaris. La lutte contre le terrorisme et le processus de transition au Tchad ont été au menu des échanges.

Les deux émissaires ont également échangé avec  le chef de la junte sur les questions de la transition au Tchad, la tenue du Dialogue national inclusif et souverain et les élections post-transition.

S’agissant du terrorisme, Mahamat Idriss Deby réaffirme l’engagement du Tchad dans la lutte. Pour lui, la lutte s’impose avant tout comme un devoir, au regard du tort causé par le terrorisme à la dignité humaine et au développement.

Au sortir de l’audience, Jimmy Panetta parle de convergence de vues sur plusieurs sujets sur le plan bilatéral, continental et international.

Pour le Congrès américain,  le Tchad, qui entretient, depuis de longues dates, des relations d’amitié et coopération avec les États-Unis, est un partenaire privilégié dans la sous-région.

Le Tchad représenté aux travaux sur la sécurité en Afrique

La situation politique et sécuritaire du continent, la problématique de la promotion de la paix et la prévention de conflits ont fait l’objet d’une réunion de sécurité le 05 octobre 2022.

Dans un communiqué de presse, L’Ambassade, Mission permanente du Tchad à Genève fait savoir que la rencontre a réuni, le Commissaire des Affaires politiques, Paix et Sécurité de l’Union africaine, l’Ambassadeur Bankolé Adeoye et le Groupe africain des Ambassadeurs de Genève.

Les discussions ont porté sur la situation politique et sécuritaire du continent, la problématique de la promotion de la paix et la prévention de conflits pendant que les cinq régions géographiques africaines sont concomitamment confrontées à la crise sécuritaire induite par la criminalité transfrontalière et les activités des groupes armés terroristes et la gouvernance.

L’Ambassadeur, Représentant permanent du Tchad, Ahmad Makaila a salué l’initiative de l’Union africaine qui doit davantage s’ouvrir aux préoccupations spécifiques de chaque pays en gardant bien à l’esprit le lien fusionnel qui existe entre le terrorisme et le développement à la base des communautés. Il a également été question du respect du principe de subsidiarité qui doit régir les rapports de complémentarité entre les instances sous régionales, régionales et internationales.

L’émissaire de l’Union africaine a souligné le rôle décisif de l’Organisation continentale dans la tenue du Dialogue National Inclusif et Souverain au Tchad, notamment la mise à disposition d’une expertise pour l’élaboration des textes fondamentaux de la République.

La CEEAC prend bonne note de la transition au Tchad

Après avoir « suivi avec un vif intérêt le déroulement des travaux du Dialogue national inclusif et souverain », la CEEAC note avec satisfaction la participation des différents acteurs de la scène politique.

A travers un communiqué de presse publié le 5 octobre 2022, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberta Da Piedade Verissimo salue les efforts ayant concourus à l’organisation du dialogue au Tchad. Il salue la présence dans la salle des leaders des mouvements politico-militaires. Par ailleurs, la CEEAC regrette l’absence d’une partie de la classe, de la société civile et des politico-militaires

Dans l’ensemble, la CEEAC indique qu’elle prend bonne note des conclusions du dialogue notamment le prolongement de la durée transition qui de 24 mois. Elle appelle à la réalisation de la nouvelle phase de la transition dans un délai raisonnable et consensuel en vue de la mise en place d’un processus devant conduire à des élections pluralistes, transparentes, libres et crédibles.

La CEEAC invite les acteurs politiques du Tchad à renouveler de façon concrète leur adhésion et engagement aux valeurs politiques à renouveler de façon concrète leur adhésion et engagement aux valeurs politiques de l’Union africaine.

Assileck, voix et visage des ex-rebelles qui, désormais, dialoguent avec le pouvoir au Tchad

Il y a peu, il rêvait de déloger le pouvoir par les armes. Aujourd’hui, il participe au dialogue national lancé par la junte qui a succédé au président Idriss Déby mort l’année dernière.Depuis qu’il a posé pied, le 18 août dernier, à N’Djamena, Mahamat Assileck Halata peine à trouver du temps pour lui-même, rendre visite à ses proches, amis d’enfance ou simplement faire un tour dans cette ville où il est né voici un peu plus d’un demi-siècle et qu’il ne rêvait même plus de revoir de son vivant à mesure que durait son exil à l’étranger. « Trente ans, ce n’est pas rien. Plus le temps passait, plus je me disais que je ne reverrai plus jamais mon pays, le Tchad », avoue celui qui était une des principales figures médiatiques à l’étranger de l’opposition radicale au président Idriss Deby Itno, mort au printemps 2021, juste après une nouvelle réélection à la tête de ce vaste pays sahélien, véritable magma tribal et ethnique, alors qu’il dirigeait une contre-attaque de son armée contre une colonne de rebelles venus de Libye et qui se dirigeait vers la capitale. C’était la énième fois que cet ancien militaire formé en France qui avait initialement pris le pouvoir par la force en 1990 prenait le risque physique de prendre lui-même la direction des opérations pour contrer des rebelles venus pour le déloger du pouvoir. La dernière fois avant sa disparition, celui qui était le maître absolu du Tchad durant plus de trente ans s’était distingué fin mars 2020 en conduisant personnellement une vaste offensive victorieuse de son armée autour du Lac Tchad pour en chasser les très redoutés jihadistes de Boko Haram qui depuis 2009 traumatisent le Nigeria et les pays voisins. Un exploit qui lui a valu d’ailleurs d’être élevé par l’Assemblé nationale dominée par ses partisans à la dignité de « Maréchal du Tchad ».

Une fois sa mort rendue publique, un Conseil militaire de la transition (CMT), composé de quinze généraux, installe au pouvoir son fils, le général Mahamat Idriss Deby Itno, 37 ans aujourd’hui, jusqu’alors discret patron de la garde présidentielle. L’unité d’élite la mieux équipée et entraînée de l’armée tchadienne et dont le monde entier avait d’ailleurs découvert l’efficacité, ainsi que le visage de son chef, en 2013 lorsqu’elle avait été envoyée dans le Nord du Mali pour prêter main forte à l’opération française Serval engagée pour chasser les jihadistes liés à Al Qaida qui occupaient alors cette région grande comme deux fois la France.

A peine installé dans le fauteuil de son défunt père, le jeune général abroge immédiatement la Constitution, dissout le Parlement et limoge le gouvernement. Mais il fait la promesse de rendre le pouvoir aux civils par des élections « libres et démocratiques » après une « transition » de dix-huit mois renouvelable une fois. Il s’engage aussi à ne pas se présenter à la future élection présidentielle. Mais en juin dernier, MIDI, comme le surnomment ses compatriotes en référence à l’anagramme de son nom complet, change d’avis, déclarant que « si les Tchadiens ne parviennent pas à s’entendre » qu’il remettrait son « destin » à « Dieu » sur une éventuelle candidature.

«Il n’y a pas de promesse immuable»

« En politique, il n’y a pas de promesse immuable. Tout est question de contexte », philosophe Assileck dont la formation, l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) aidée par d’autres groupes rebelles, avait pourtant tenté plusieurs fois de chasser du pouvoir le chef de l’Etat disparu, comme en février 2008. Partis du lointain Soudan où ils étaient basés, les combattants de l’UFDD appuyés par des centaines d’éléments dont une grande partie issue de l’UFR (Union des forces de la résistance), avaient alors lancé une audacieuse attaque contre la capitale tchadienne avant d’être miraculeusement défaits par l’armée loyale après plusieurs jours de rudes combats autour du palais présidentiel.

« C’était une autre époque », justifie l’opposant dont le chef de mouvement, un ministre de la défense d’Idriss Deby, Mahamat Nouri et celui de l’UFR, Timam Erdilmi, neveu et ancien directeur de cabinet du président disparu, sont les principaux leaders de la quarantaine de groupes « politico-militaires »  qui ont décidé de prendre part au « Dialogue national inclusif et souverain » (DNIS) que le jeune général a solennellement ouvert le 20 août dernier à N’Djamena. L’événement, négocié durant plus de cinq mois à Doha, au Qatar, est censé mettre fin à des décennies de troubles et d’instabilité dans ce pays de 16 millions d’habitants, même s’il est boycotté par l’important groupe rebelle du Front pour l’alternance et le concorde au Tchad (Fact) qui est à l’origine de la mort d’Idriss Deby mais aussi l’opposition dite radicale.

« La présence de tous aurait largement facilité les choses. Je comprends qu’il puisse y avoir des opinions divergentes. Mais il y a une nouvelle génération qui est au pouvoir. Durant les longs mois de pré-dialogue que nous avons vécus à Doha avec les délégués du gouvernement, nous avons pu parler sans tabou des principaux problèmes du pays et sommes tombés d’accord sur l’idée d’une refondation du Tchad sur des bases consensuelles. En dépit de divergences souvent vives lors des débats durant le dialogue de N’Djamena, personne n’a imposé son point de vue à l’autre. Toutes les décisions ont été approuvées après de franches et libres discussions. Cette recherche permanente du consensus explique d’ailleurs en grande partie le fait que le dialogue se soit prolongé bien au-delà des délais initialement fixés », explique l’ancien rebelle.

Le principe fixé par les participants au dialogue pour décider des mesures à adopter ou rejeter étant la règle du consensus et non celle du vote, Assileck a vu passer devant ses yeux une série de décisions qui n’arrangent pas du tout son camp, ni l’opposition de manière générale. Lui qui a longtemps rêvé d’un Tchad débarrassé de l’influence des militaires, n’a rien pu faire pour empêcher la validation par les délégués de mesures largement favorables à la junte actuelle.

Samedi 1er octobre, alors qu’elle était censée ne durer que 18 mois renouvelable une seule fois comme cela avait initialement promis par la junte, la période de transition a été prolongée de vingt-quatre mois. Mieux, le Président du Comité militaire de transition (PCMT) qui s’était engagé à ne pas se présenter à la future présidentielle est désormais autorisé à le faire, tout comme les autres membres du CMT.

« Nous ne sommes pas venus à ce dialogue pour que finalement, nous nous retrouvions à poursuivre la guerre à l’intérieur de la capitale. Nous sommes venus pour trouver des solutions qui permettent à notre pays de sortir de l’impasse politique dans laquelle il est plongé depuis plusieurs décennies. Dans un dialogue politique, il faut savoir réclamer, exiger, convaincre. Mais il faut aussi savoir faire des concessions. Dans le cas du droit du président du CMT ou des autres militaires à être candidats aux futures élections, la majorité des délégués a estimé qu’ils ont le droit de se présenter, évoquant le fait qu’aucune loi tchadienne ne les empêche. Ce qui est une vérité. En plus, nous discutons avec un pouvoir dominé par les militaires qui sont la principale force organisée dans ce pays. La lucidité dicte donc d’accepter cette possibilité. Cela ne signifie pas que si l’actuel chef de l’Etat se présente devant les électeurs, il est assuré d’être élu. Si l’opposition s’organise et profite des opportunités qu’offrent les nouvelles règles et institutions qui vont encadrer la période transitoire, comme le gouvernement d’union nationale qui va être installé et l’élargissement des pouvoirs du Conseil national de transition qui fait office de parlement, elle a des chances de sortir victorieuse des futures élections, sinon contraindre le futur président à ne pas abuser de son pouvoir », assure l’opposant.

« Éviter un nouveau Mali »

Ignore-t-il que son point de vue n’est pas partagé par les partenaires extérieurs de son pays entièrement enclavé et dépendant en grande partie de l’aide internationale ?

Dans un communiqué daté du 19 septembre, l’Union africaine (UA) a demandé à la junte de respecter « la période de dix-huit mois pour l’achèvement de la transition ». Elle a aussi rappelé « sans équivoque qu’aucun membre du Conseil militaire de transition ne pourra être candidat aux élections à la fin de la transition ». L’Union européenne a, elle aussi, fait part de sa « préoccupation » après l’adoption samedi par les délégués du DNIS de prolonger la transition et de permettre au chef de la junte militaire de briguer la présidence.

« Nous avons déjà vu ce que les sanctions, comme la fermeture des frontières ou l’embargo économique et financier ont produit au Mali quand l’armée a fait son deuxième coup d’état en mai de l’année dernière. C’est la population qui a le plus souffert et la junte malienne s’est davantage crispée, au point de rompre ses relations avec des pays traditionnellement très liés au Mali, comme la France. Cette dernière a d’ailleurs été contrainte de retirer ses soldats du pays laissant le Mali à la soldes des groupes jihadistes qui, aujourd’hui, y prennent le contrôle de larges portions du territoire et multiplient les actions de violences. Mettre le Tchad sous sanctions, c’est créer un nouveau Mali multiplié par mille en raison de la tradition des guerres dans le pays et de sa proximité avec des pays fragiles et sensibles, sans parler des risques de jeter le pays dans les bras d’acteurs extérieurs dangereux », avertit l’opposant, en allusion à la situation aux pays voisins comme la Libye, la Centrafrique où le Soudan ou les mercenaires russes de la compagnie privée Wagner sont installés depuis plusieurs années.

Tchad : le gouverneur de la province du Moyen Chari muté

Un décret du président de la transition, signé ce 05  remplace six gouverneurs dont celui de la province du Moyen Chari, le général Ali Ahmat Akhabache.

Après les tueries dans enregistrées dans la province du Moyen Chari, plusieurs personnes ont demandé le départ du gouverneur. Il s’agissait notamment du conflit agriculteurs-éleveurs dans le département du Lac Iro. Le cri d’alarme a été entendu pour le pouvoir en place. Le général Ali Ahmat Akhabache, en fonction dans la province du Moyen Chari a été remplacé par le général Ousman Brahim Djouma, gouverneur du Kanem. Le désormais ancien gouverneur est appelé à d’autres fonctions d’après les termes du décret.

Les autres gouverneurs ont également été remplacés suite aux violences dans leurs circonscriptions. Il s’agit entre autre, du gouverneur de la province du Guera, Sougour Mahamat Galma, suite à les confrontations meurtrières dans le département de Mangalmé. De la province du Hadjer-Lamis, Amina Kodjiana. La secte islamiste Boko ,Haram a récemment  attaquée sa région.

Les gouverneurs des provinces du  Kanem et de l’Ennedi-Ouest, ont également été mutés ainsi que, le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena.

Tchad : le ministère de la Solidarité nationale au secours des victimes dans le Lac Iro

Le  ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale vole au secours des victimes des familles en situation difficile dans le département de Lac Iro en offrant des présents.

Une assistance du ministère en charge de la solidarité nationale a été apportée aux familles des victimes du département du Lac Iro, dans la province du Moyen Chari. Samedi dernier les responsables du ministère ont remis des paquets constitués de vivres et d’autres présents.

Le secrétaire général de la province du moyen chari, Ahmat Tidjani Ahmat a loué à sa juste valeur cette assistance qui, selon lui, est un geste humanitaire du président du Conseil Militaire de Transition pour soulager la souffrance des nécessiteux.

Pour le représentant du ministre de la santé publique et de la solidarité nationale, Kaoudé Israël, ce geste fait suite à celui en médicament et vise à partager la souffrance des victimes du département de Lac Iro.

Pour lui, le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby Itno a instruit le ministre en charge de la santé publique et de la solidarité nationale à l’effet d’apporter cette assistance alimentaire et soutenir moralement les populations en cette période.

Tchad : Mahamat Assileck Halata contre la multiplication des partis politiques

Prenant part au dialogue national inclusif et souverain, Mahamat Assileck Halata a exprimé son mécontentement suite à la multiplication des partis politiques au Tchad.

Pour lui, l’argent que l’Etat reverse aux nombreux partis politiques, peut aider à résoudre certains problèmes sociaux. Il cite entre autres, problèmes d’eau, de santé et de d’éducation au Tchad. Pour Mahamat Assileck Halata, le nombre pléthorique de partis politiques ne comporte aucun avantage.

Il s’interroge sur le nombre pléthorique de partis politiques en ces termes : «Qu’est-ce qu’on va faire avec plus de 200 partis politiques ? » Il estime que pour être reconnu comme parti politique, il faut avoir minimalement, un siège dans la capitale et des représentants dans les provinces et de façon effective.

«  Il y a des partis politiques qui ne représentent que leur personne, leur famille. C’est connu de tout le monde. Ils vivent sur le dos de l’État. Ce n’est pas un commerce. Que cela s’arrête », regrette-il.

Mahamat Assileck Halata souhaite que l’occasion qu’offre le dialogue national inclusif permette de refonder le Tchad.

Tchad : La BAD apporte un appui financier au secteur extractif

Un accord de don relatif au Projet d’Appui à la Gouvernance Economique et du Secteur Extractif (PAGES) a été signé entre le Tchad et la Banque africaine de développement.

Le gouvernement du Tchad à travers le ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération internationale (MEPDCI), Moussa Batraki et le représentant de la Banque africaine de développement au Tchad, Lamine Ali Zeine ont signé le 03 Octobre 2022 l’accord de don relatif au projet d’appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (PAGES). C’était en présence du ministre des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim.

Le montant de cet accord qui s’élève à environ 5,3 milliards de Fran CFA. Il vise à soutenir le renforcement des capacités du pays dans le domaine de la gouvernance économique et du secteur extractif afin de contribuer à la création d’un cadre global de gestion des finances publiques plus résilient aux éventuels vecteurs de fragilité.

Le MEPDCI, Moussa Batraki relève que le Tchad se doit de renforcer sa politique budgétaire à travers la mobilisation de recettes et l’efficacité de sa dépense mais aussi appuyer des secteurs émergents à fort potentiel fiscale comme celui des mines.

Le Projet d’Appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (PAGES) appuiera plusieurs départements sectoriels à savoir : le ministère en charge des Mines, des Fiances, du Pétrole, du Plan, la Chambre des Comptes, et l’Autorité de régulation des marchés publiques.

Tchad-DNIS : les participants favorables à la création d’une Cour de justice militaire

La synthèse des travaux de la commission thématique n°2 a été rendu en marge des travaux du 3 octobre 2022. Il est prévu le réaménagement et la révision des grandes institutions de la république.

Les assises du dialogue national inclusif et souverain se poursuivent au palais de la culture de N’Djamena. Les travaux du 03 octobre ont permis de restaurer quelques structures, donner plus de pouvoir à certains institutions, de maintenir certaines et d’en créer d’autres.

Au rang des institutions maintenues, on cite entre autres, La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel et la Commission nationale des droits de l’homme la Cour suprême, la Haute cour de justice, le Conseil constitutionnel, la Cour des comptes.

 Les grandes institutions à restaurer sont ‘’Le médiateur de la République’’ et ‘’l’Autorité de gestion des chefferies traditionnelles’’.

Après débat, les participants sont également favorables la création d’une Cour de justice militaire.

Pour lutter contre la corruption, il a été annoncé une juridiction en charge de la repression des crimes financiers ?

Tchad : condoléances du PCMT aux familles des victimes de Kyabé et Mangalmé

Les familles des victimes des tueries de Kyabé et à Mangalmé, ont reçus les messages de compassion du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby.

Sur sa page Facebook, le chef de la junte laisse ce message en guise de compassion. « Je suis de près la réponse du Gouvernement aux conflits meurtriers qui ont endeuillé à Kyabé et à Mangalmé entraînant la mort de plusieurs personnes et provoquant des nombreux blessés.

Aux familles et proches de ces nouvelles victimes de la violence intercommunautaire, je présente mes sincères condoléances.

À Kyabé, le dispositif sécuritaire a été renforcé pour faire face à la situation, instaurer l’ordre et poursuivre ceux qui sont à l’origine de cette effusion de sang.

À Mangalmé, le ministre de la justice et le ministre intérimaire de la sécurité ont été dépêchés pour apporter sur place tout ce qui est nécessaire au retour rapide de la sérénité et à la poursuite des criminels.

Dans les deux provinces, le Gouvernement a été instruit de suspendre les administrateurs civils, militaires et coutumiers qui ont failli à leurs missions respectives. »

Tchad : les conclusions du DNIS sur le cadre des prochaines élections préoccupent l’UE

La délégation de l’Union européenne et les Ambassades d’Allemagne, d’Espagne, de France et des Pays-Bas accréditée se prononcent de nouveau sur la transition au Tchad et les futures élections.

Dans un communiqué, la Délégation et des Etats membres de l’Union européenne saluent les efforts engagés pour la tenue du Dialogue National Inclusif et Souverain. En particulier les efforts de tous les participants pour parvenir à un consensus le plus large possible sur les questions inscrites à l’agenda du Dialogue et qui sont déterminantes pour l’avenir du peuple tchadien.

Egalement les résolutions manifestant la volonté d’une plus grande inclusivité dans la composition du futur gouvernement d’unité nationale, qui aura la responsabilité de mettre en œuvre les décisions du Dialogue et de répondre aux aspirations du peuple tchadien durant la seconde phase de la Transition devant conduire à des élections libres, transparentes et démocratiques.

La Délégation de l’Union européenne et les Etats membres tiennent néanmoins à manifester leur préoccupation concernant certaines conclusions du Dialogue, relatives au cadre des prochaines élections, en ce qu’elles ne tiennent pas compte des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 14 mai 2021, réitérés le 19 septembre 2022, relatifs à la durée de la Transition et à la clause d’inéligibilité concernant les autorités qui en assurent la conduite.

Ils  incitent les autorités de la transition à continuer à œuvrer sans relâche avec l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile, avec le concours de la communauté internationale, à une réconciliation durable, à la paix et à l’unité nationale ainsi qu’au développement du pays et au bien-être de sa population.

Tchad : les Etats-Unis n’apprécient pas le rapport de la commission ad hoc

Suite au rapport de la commission ad hoc du Dialogue national inclusif et souverain publié le 28 septembre dernier, les Etats-Unis se disent très préoccupés.

Le rapport de la commission ad hoc ne cesse d’être au cœur des polémiques. Cette fois, c’est l’ambassade des Etats-Unis, qui désapprouvent le rapport. Lequel prévoit que les membres du Conseil militaire de transition, présentent  leurs candidatures aux élections post-transition. La commission est aussi favorable à une prolongation de la période de transition de 24 mois et un élargissement du mandat du conseil de transition.

Face à cette situation, les Etats-Unis indiquent : « Nous avons l’intention de suivre de près le débat. Nous avons fait part de nos préoccupations à la direction du Conseil militaire de transition, partageant notre évaluation selon laquelle les recommandations de la commission constituent un monopole du pouvoir au sein de l’exécutif en place qui, s’il était adopté, mettrait en péril la transition démocratique promise au peuple tchadien. »

Les États-Unis réaffirment leur soutien aux principes énoncés dans le communiqué de mai 2021 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réitéré le 19 septembre 2022, qui appelle les membres du Conseil militaire de transition à respecter leur engagement de ne pas participer aux futures élections.

Ils en appellent enfin, à une transition inclusive, pacifique et rapide vers un gouvernement démocratique et dirigé par des civils.

Tchad : sensibilisation contre le tabac et l’alcool dans les universités

L’opération zéro alcool frelaté pour un Tchad émergent a été lancée le 29 septembre 2022, pour sensibiliser  contre la vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées.

Le ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale à travers la coordination du programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues organise la semaine nationale d’information, d’éducation et de sensibilisation dans les universités et instituts de la ville de N’Djamena. Cette semaine est Placée sous le thème : zéro alcool frelaté pour un Tchad émergent.

Le coup d’envoi a été donné par la Directrice générale de la lutte contre la maladie, de la santé de reproduction, de la promotion de la santé et de la nutrition Dr Saada Daoud.

La vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées (BAF) constituent un réel fardeau mondial dont le Tchad n’est pas du reste. La consommation des boissons alcoolisées frelatées fait régulièrement des victimes au niveau mondial que dans nos pays en voie de développement où ces types des boissons circulent abondamment et inondent les marchés. La vente et la consommation de ces alcools frelatés constituent un réel danger pour le Tchad de demain.

Dr Saada Daoud a indiqué que la consommation des alcools frelatées entraine de nombreuses conséquences allant d’une simple irritation des muqueuses a des conséquences graves et mortelles.

C’est par rapport aux risques liés à la consommation de ces alcools frelatées que le gouvernement de la république du Tchad, soucieux de la santé de sa population a adopté le 05 septembre 2022, le décret portant interdiction de l’importation, de la fabrication, de la détention, de la circulation, de la vente, de l’offre et de la consommation de toutes les boissons alcoolisées frelatées au Tchad. Cet acte selon elle, a pour but de préserver la santé de la population surtout celle de la jeunesse contre ce danger.

Tchad : grève de l’UST, le ministre de la Fonction publique en quête de solutions

Le ministre en charge de la Fonction publique, Brah Mahamat a discuté ce jeudi 29 septembre 2022, avec l’Union des Syndicat du Tchad (UST) au sujet de la grève sèche et illimitée en cours.

Dans le souci de mettre fin à la grève sèche déclenchée par l’Union des Syndicat du Tchad (UST), le Ministre Brah Mahamat a eu une rencontre avec les responsables de ladite Centrale, ce jeudi 29 septembre 2022. Celle-ci a vu la participation du Président du Comité National de Dialogue Social, Ali Abbas Seïtchi.

Dès l’entame de ses propos, le ministre Brah Mahamat a déploré la persistance de cette grève dont la raison d’être ne se justifie pas, surtout qu’elle intervient dans un contexte particulier.

Il ressort des échanges que l’option du dialogue est la meilleure. Aussi, le rapprochement des points de vue permet d’espérer la reprise des activités dans les prochains jours.

Satisfaits du climat d’entente qui a prévalu durant les discussions, la délégation de l’UST conduite par son Vice-président, Younous Mahadjir, entend relayer la bonne foi du Gouvernement à la base pour appréciation.

Tchad : des participants s’opposent à la prolongation de la transition de 24 mois

Certains participants au dialogue national inclusif et souverain sont contre la prolongation de la transition de 24 mois. Ils l’ont fait savoir au cours de la plénière de ce jeudi 29 septembre.

Le Comité Ad-hoc mis en place par le présidium a jugé nécessaire de renouveler la période de transition de 24 mois au maximum. Le rapporteur Dr. Robenate Jean, explique que ce délai doit permettre d’asseoir les institutions de la phase II de la transition, mettre en œuvre les résolutions du DNIS et préparer le retour du pays à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation des élections crédibles.

« Certains participants sont contre cette décision. « Non et absolument non parce que depuis la mort du président Idriss Deby, la transition est un désordre ».  Après sa déclaration cette participante souhaite que les membres de la trannsition et leur chef quittent le plancher. « Qu’ils cèdent la place aux autres. On en peut plus. « Ils veulent qu’ont continuent dans le même système. Je ne suis pas d’accord 24 mois c’est de trop. », s’est-elle lamentée.

Une autre participante dit avoir les doutes sur le document présenté par la commission ad hoc.

Tchad : le présidium crée deux nouvelles commissions ad hoc

Au cours des assises du 28 septembre 2022, le président du présidium, Gali Ngoté Gata a annoncé la mise en place de deux nouvelles commissions ad hoc au DNIS.

Les deux commissions ont été présentées en plénière quelques minutes avant l’arrêt des travaux. La première commission est chargée de l’évaluation de l’accord de Doha. ​Elle est présidée par Mahamat Allamine Bourma Treye avec pour vice-président, le Pr. Bachar Assad Mohamed Aguid.
L’autre commission est chargée de l’élaboration des projets de cahiers des charges du schéma de mécanisme de suivi des recommandations du dialogue national et du calendrier de la transition. Le président de cette commission ad hoc est Salibou Garba et le vice-président Dr. Issa Doubragne.

Il est demandé aux deux nouvelles commissions ad hoc de rendre leurs rapports le 3 octobre prochain.

Tchad-présidentielle : la Commission ad-hoc favorable à la candidature de Mahamat Idriss Deby

D’après la Commission ad hoc mise en place par le présidium, aucune disposition n’empêche le président de la junte, Mahamat Idriss Deby à se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Le rapport de la Commission ad hoc a été proposé ce 28 septembre au Dialogue national inclusif et souverain. Il est clairement expliqué que rien n’empêche les gestionnaires de la transition de se présenter à des postes électifs après la transition.

Aucune disposition légale n’interdit aux autorités de transition de jouir de leurs droits civiques et politiques d’après ladite commission. « Toute autorité de transition qui désire faire acte de candidature aux fonctions électives doit simplement remplir les conditions fixées par la loi », déclare le rapporteur de ladite commission, Dr Robenate Jean Calvin

Quant à l’autre question qui agite la toile, la commission ad hoc propose un référendum pour permettre au peuple de choisir la forme de l’État

Le rapport demande le prolongement de la durée de la transition pour 24 mois. Elle propose également le changement de l’appellation, président du Conseil militaire de transition pour président de la transition. Ce qui implique la suppression du Conseil militaire de transition.

Le rapport de la Commission ad hoc demande d’augmenter le nombre de conseillers nationaux de à 187.

Tchad : un colonel radié de l’armée pour harcèlement sexuel sur mineure

Pour avoir harcelé sexuellement une gamine de 17 ans en Chine, où il est en service, le colonel Abdel-Khairi Vissia Tougodi est radié des effectifs des forces de défense et de sécurité pour fautes très graves.

En date du 10 juin 2022, le colonel Abdel-Khairi Vissia Tougodi, attaché de défense de l’ambassade du Tchad en République populaire de Chine, avait harcelé sexuellement une jeune fille chinoise, mineure de 17 ans.

« Cet acte, en plus d’être inhumain et immoral, est aussi contraire à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, qui en son article 41 al. 1 oblige tout agent diplomatique de respecter les lois et règlements de l’Etat accréditaire. » Le ministère de la Défense nationale ajoute que, le harcèlement sexuel est aussi puni par le code pénal tchadien.

Le département ajoute qu’en : « plus du harcèlement sexuel sur mineure, le colonel VISSIA a aussi, et délibérément outrepassé ses attributions en passant d’initiative un contrat d’achat d’importants matériels militaires sans qu’il soit investi de pleins pouvoirs. Un acte hautement grave pour un agent diplomatique. »

En colère, le ministère de la défense indique que : ces agissements venant d’un officier supérieur de l’armée tchadienne et membre d’un corps diplomatique à l’étranger sont très graves et susceptibles d’affecter négativement l’image du Tchad vis-à-vis du pays accréditaire et compromettre les bonnes relations qui lient le Tchad à la république populaire de Chine.

Le colonel a été cassé au grade de soldat de 2ème classe avant d’être radié du contrôle des effectifs des forces de défense et de sécurité pour fautes très graves.

Tchad : le DG de l’institut national supérieur de pétrole de Mao suspendu

Une note de service du gouverneur de la province du Kanem, Ousman Brahim du 26 septembre 2022, suspend le directeur général de l’institut national supérieur de pétrole de Mao.

D’après un article publié sur Alwihda après huit mois d’absence à son poste, le directeur général de l’institut national supérieur de pétrole de Mao est suspendu. Une décision du gouverneur qui constate une dégradation de l’administration dans ledit établissement.

D’après le numéro 1 de la circonscription, le 17 août 2022, un délai de 10 jours a été accordé au DG pour regagner son poste. Ensuite, le 16 novembre 2021, une correspondance a été adressée au ministère de l’Enseignement supérieur, malheureusement  aucune suite favorable n’a été apportée.
Ainsi, il a été décidé que, le secrétaire général de l’Institut national supérieur de pétrole de Mao.

Tchad : la ministre du Développement touristique au sommet des leaders sur le tourisme

L’évènement se déroule à Bruxelles en présence de nombreux leaders mondiaux du tourisme. La ministre du Développement touristique a vanté les mérites du Tchad sur le plan touristique.

La ministre du Développement Touristique et de l’Artisanat, Mounira Hassaballah a pris part le mardi 06 Septembre 2022 à Bruxelles en Belgique, au sommet des leaders sur le tourisme organisé par World Tourism Forum Institute (WTFI).

S’adressant aux participants, la Ministre a souligné que nonobstant la situation sécuritaire et surtout le terrorisme qui prévaut dans la sous-région, les avantages pour les investisseurs qui s’installent au Tchad sont entre autres l’hospitalité et le style de vie agréables, le potentiel économique, les opportunités inexploitées et surtout l’environnement politique et économique favorable pour les investisseurs étrangers, privés et publics.

Représentant le Tchad, la Ministre a vanté les potentialités naturelles du Tchad tout en appelant les investisseurs à venir s’installer au pays. Ceci permettrait la création d’emplois et le transfert de compétences qui est une ressource sous-exploitée.

Tchad : le patronat de la presse privée des responsables organes privés

Le secrétaire général du patronat, fait savoir qu’il ne se sent pas concerné par le point de presse fait par un groupe se réclamant mandataire de tous les responsables des organes de presse.

A travers un communiqué de presse, le patronat de la presse privée du Tchad se désolidarise de certains responsables de la presse écrite et en ligne. Une réaction en réponse à la sortie médiatique du lundi 26 septembre 2022.

« Les responsables d’organes regroupés au sein du patronat de la presse privée du Tchad regrettent que ces derniers temps, les sorties médiatiques de certains responsables de médias non affilés aux organisations faitières d’organes…violent allégrement le code d’Ethique et de déontologie du journaliste tchadien. »

Le Patronat estime que la lutte pour la viabilité des entreprises de presse ne doit pas se baser uniquement sur des revendications pécuniaires, des petites subventions et perdiems aux reporters de terrain.

Pour le PPT, la lutte doit s’inscrire dans une dynamique de création des conditions optimales de recettes pérennes provenant des prestations pour que : « les journalistes ne puissent pas se présenter comme des mendiants à des cérémonies. »

Toutefois, le patronat reconnait que l’aide à la presse demeure un droit, tout en désapprouvant  la stratégie de réclamation non consensuelle adoptée par un groupe et invite à la retenue.

Enfin, le Patronat de la presse privée du Tchad encourage la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) dans sa politique d’assainissement du milieu de la presse pour que soient nettoyés du milieu de la presse les organes qui n’existent que sur clé USB ou qui se résument qu’en leurs fondateurs directeurs.

Covid-19 : les nouvelles conditions à l’arrivée et au départ du Tchad

La Coordination nationale de lutte contre la Covid-19, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, fixe de nouvelles mesures  pour tout passager à l’arrivée et au départ du Tchad.

Les nouvelles conditions sont appliquées depuis  le lundi, 26 septembre 2022. La décision prévoit que, Pour tout passager à l’arrivée et au départ, le port de masques est obligatoire.

Pour tout passager à l’arrivée doit se munir soit d’un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée soit d’une carte de vaccination anti-Covid-19.

Pour tout passager à l’arrivée ne présentant ni d’un certificat de test RT- PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée ni d’une carte de vaccination anti-Covid-19, il sera soumis à un prélèvement à l’aéroport en payant une somme de quarante mille francs (40 000) CFA fixée pour le test RT- PCR Covid-19. Le résultat sera disponible au site de diagnostic Covid-19 du PNT pour tout passager prélevé.

Pour tout passager au départ doit présenter soit un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif validé par l’équipe de santé à l’aéroport soit une carte de vaccination anti-Covid-19 tout en se conformant aux exigences du pays d’accueil en matière de lutte contre la Covid-19.

Tchad : le Syndicat des enseignants réclame la restitution des primes coupées

Le  Syndicat des enseignants du Tchad (SET) menace d’entrer en grève sèche et illimitée à partir du 03 octobre prochain. Ils exigent le rétablissement des primes de craie et de document amputées.

Dans son communiqué de presse, le SET demande le rétablissement des primes de craie et de documentation amputés dans les derniers salaires. Le syndicat invoque la violation du décret 447 et du pacte social. Lequel prévoit qu’il faut éviter de recourir unilatéralement aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou de suppression des avantages acquis des travailleurs.

Le SET exige également le paiement des frais de transport des années 2020, 2021 et 2022.

D’après le secrétaire général national du syndicat des enseignants du Tchad, Mbaïriss Ngartodé Blaise ce rappel à l’ordre tient lieu de préavis de grève allant du 26 septembre au 01 octobre 2022.

Dans le cas échéant, le bureau national du syndicat sera dans l’obligation d’appeler ses militants à observer une grève à partir du 03 octobre 2022 jusqu’au rétablissement total de toutes les primes coupées.

Tchad : Abdel-Nasser Garboa plaide pour un état unitaire décentralisé

Le directeur de cabinet adjoint de la présidence de la république, Abdel-Nasser Garboa, plaide pour état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux.

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« La question de la forme de l’Etat est une question de tradition juridique. La tradition juridique tchadienne, héritée de la 5ème république Française, ne se prête qu’à une seule forme qui est l’Etat unitaire. Cet État peut être déconcentré ou décentralisé (je ne sais pas à quoi se rapporte le « fortement »utilisé à tout vent). Malheureusement, depuis l’institution de la forme décentralisée, elle n’a jamais été mise en application. Bien entendu, les élections partielles des élus locaux qui sont majoritairement analphabètes et incompétents notoirement, n’ont pas aidé et l’Etat n’a pas du tout procédé aux transferts des compétences et des ressources tels que prescrits par les différents textes organiques. En outre, les nominations des agents analphabètes, incompétents et surtout ignorants totalement les mœurs locaux et qui se comportent en conquérant plus qu’en administrateurs qu’ils n’auraient jamais dû l’être ont exacerbé les crises latentes entre communautés. Ces crises ne sont ni nouvelles ni spécifiques à une région ou une zone donnée du pays. C’est plutôt leur gestion ou plutôt leur absence de gestion efficiente qui est la nouveauté aujourd’hui. Les chefs traditionnels dépouillés de leur rôle d’antan, les éleveurs armés lourdement par la complicité des certains responsables administrativo-sécuritaires et aussi par leur extrême mobilité qui leur permet de s’approvisionner en arme dans les pays voisins avec lesquels nos frontières sont extrêmement poreuses, ont fini par rendre cette situation hors de contrôles. Pire, les méthodes employées dans le Darfour voisin semblent être aujourd’hui expérimentées au Tchad. De même, les nouvelles technologies avec leurs corollaires de smartphone et de réseaux sociaux d’une part et d’autres part l’extrême mobilité des protagonistes qui utilisent les motos ont accentué la pression communicationnelle et opérationnelle sur les FDS qui n’arrivent pas à suivre le rythme et sont souvent pris de court par les déroulements des conflits. Face à tout cela, les gens sont arrivés au bout de leur patience.

Dans nos villes, les jeunes des extractions modestes ont perdu l’espoir. D’un côté, ils voient leurs amis qui étaient dernier de la classe évolués comme des météorites dans l’administration en s’octroyant des postes les plus juteux et en se construisant des immeubles cousus et s’offrant les plus belles voitures et de l’autre, ils éprouvent du mal à se faire ne serait-ce qu’une petite place dans l’administration. Les inégalités entre les citoyens sont reflétés dans les différents actes administratifs de nominations et cela a provoqué aujourd’hui l’ouverture d’un autre front au centre du pays avec les voix qui se lèvent pour dire que dans cette lutte de pouvoir entre le Nord et le sud, c’est le centre qui en paie le prix fort. Pour les tenants de ce discours, le centre est composé du Batha, du Guéra, du Salamat et du Chari-Baguirmi. Selon eux, les ressortissants de ces provinces doivent avoir une participation active dans le partage des responsabilités post DNIS.

En effet, tout cela doit avoir pour socle un contrat social solide et une gouvernance irréprochable. Aujourd’hui, dans toutes les régions du Tchad, on peut trouver des cadres compétents avec une formation solide pour occuper n’importe quel poste de responsabilité. Il appartient donc aux pouvoirs publics de mettre un terme d’une manière résolue à l’inégalité et aussi à l’iniquité.

Malheureusement, tant que nous ne prenons pas nos responsabilités historiques pour mettre de l’ordre dans notre gouvernance, rien ne pourra nous aider à améliorer. Le fédéralisme tant chanté n’accouchera que des chimères parce que ces tensions ne seront qu’exacerbées et les Gouverneurs sans armées ne pourront rien puisqu’ils ne peuvent pas interdire aux tchadiens de s’établir où ils veulent malgré la fédération. De même, un état fédéré ne peut à lui seul, sans le concours de l’état central, endiguer ce fléau. Le Nigeria qui est un État fédéral fait face à toutes les crises que nous décrions ici. Des conflits éleveurs agriculteurs sont récurrents et très mortels dans les régions à forte populations agricole et éleveur comme l’Adamaoua, la Gombe ou le Yobé.

Je plaide donc pour un état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux et un accès aux concours et recrutement dans l’équité à toutes les régions du pays. Et cela, nous pouvons le faire. La plénière doit prendre des résolutions fortes avec des garanties réelles pour la mise en application des décisions. »

Tchad : le ministre de la Santé reçoit les responsables de l’Alliance Gavi

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce lundi 26 septembre 2022, une délégation de l’Alliance Gavi, en mission au Tchad.

Rappelant l’objet de leur mission au Tchad, le chef de délégation a indiqué que le rattrapage des enfants perdus de vue reste une priorité et le Tchad a fourni beaucoup d’efforts.

La budgétisation, l’augmentation des taux d’exécution, la préparation des prochaines campagnes contre la covid19 en mettant l’accent sur les personnes âgées seront débattus avec les responsables concernés.

Un point sera fait le système d’information et la mise en œuvre des recommandations formulées lors de leur mission antérieure a expliqué Dr Thierry Vincent qui a poursuivi que la mission Gavi aborde également les sujets liés au financement, à la table ronde, l’enquête vaccinale, l’extension des zones d’intervention, le recrutement des agents de santé pour booster les activités vaccinales et l’approvisionnement en vaccins, la gestion des stocks, l’estimation de la population cible pour mieux cerner les chiffres et la consommation rationnelle des vaccins pour éviter la rupture.

Un logiciel électronique de gestion logistique peut être intégré dans le système de santé pour maîtriser les stocks de vaccins et faciliter le suivi, la coordination et l’approvisionnement selon le calendrier établi pour l’organisation des campagnes de vaccination et la gestion des données, élément essentiel pour une gestion rigoureuse a ajouté Dr Thierry Vincent.

Les efforts fournis par le Tchad et l’engagement au plus haut niveau du pays ont été apprécié. La délégation a ensuite apporté des réponses aux préoccupations des responsables présents à la réunion.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a souligné que la méthodologie de collecte des données est primordiale et les informations doivent être réactualisées pour une grande fiabilité. Dr Abdel-madjid Abderahim a invité les équipes de Gavi et du ministère à échanger autour de toutes les questions relatives au financement pour une meilleure programmation des activités en assurant une disponibilité des vaccins.

Le développement des districts sanitaires est aussi important a dit le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale. La planification et la coordination des actions de toutes les parties est une nécessité a tenu à rappeler le ministre tout en exhortant les deux parties à discuter amplement sur tout ce qui est essentiel pour harmoniser les points de vue dans le but de renforcer et de consolider le partenariat entre l’Alliance Gavi et le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale.

Tchad : le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive

Les questions épineuses seront débattues cette semaine au cours de cette rencontre inclusive et souveraine. Cinq comités ad-hoc ont d’ores et déjà été mis en place par le président du présidium.

Le moment le plus attendu du dialogue est arrivé. Cette semaine, l’ambiance au Palais de la culture qui abrite les travaux du DNIS sera sans doute intense. L’ancien directeur de cabinet civil adjoint de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul et son successeur, Abdelnasser Garboa, ont déjà émis quelques avis. Chacun sur sa page Facebook.

«Les questions liées à la forme de l’Etat, au calendrier de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel et enfin, le sort à réserver aux acteurs de la transition seront rudement débattues et donneront lieu à des résolutions déterminantes pour l’avenir de notre pays. Tout autant que dans la salle, les réseaux sociaux vont s’emballer allant chacun de ses propositions et ses oppositions. » Abdelnasser Garboa a fait cette annonce en signifiant qu’il partagera ses convictions et ses inquiétudes dans la salle (Palais de la culture) et sur les réseaux sociaux. Là où les supporters de la junte se font discrets, l’actuel DIRCAB se présente à visage découvert.

Quant à ceux qui soutiennent, dans l’ombre, l’éligibilité du  président du Conseil militaire de transition, l’ancien directeur du cabinet civil de la présidence, Abdoula Sabre Fadoul note que : « le temps obligera bientôt les uns et les autres à sortir du bois, c’est-à-dire de l’ambiguïté. S’exprimer c’est assumer, s’assumer c’est choisir. » ASF annonce qu’il donnera son avis sur le sujet de l’éligibilité en deux volets, sous l’angle de la légitimité et celui de l’opportunité.

Mais avant, il énumère les raisons pour lesquelles les autres ont peur de s’afficher au public. Il cite entre autres :

– L’absence de signe manifesté jusqu’à ce jour par le PCMT pour ou contre l’éligibilité, même pas aux intimes (c’est l’éphémère dircab qui parle),

– L’appréhension d’être traité de « vendu » et subir la colère numérique des anti-CMT,

– La crainte des sanctions agitées et son corollaire d’incertitudes qui est de nature à dissuader les opportunistes dans la prise de risque,

– La volonté de ne pas anticiper un sujet qui sera forcément mis sur la table du DNIS.

Des sous-commissions ad-hoc

Les cinq sous-commissions ad-hoc mises en place, traiteront des thématique de la commission numéro 2 « Forme de l’État, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral.» Egalement l’accord de paix de Doha relatif à la Démobilisation, le désarmement et la Réinsertion (DDR) ; les organes de transition ; le cahier de charges de transition, les mécanismes des recommandations et des résolutions sorties du dialogue national inclusif et souverain.

La Banque islamique de développement accorde un prêt de 13 milliards au Tchad

L’accord entre les deux parties a été signé le 25 septembre 2022 à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ce financement s’inscrit dans la phase du 2 du projet Promifit.

Dans le cadre de son séjour de travail en Arabie Saoudite, le ministre tchadien de l’Économie, de la
Planification du développement et de la Coopération Internationale, Moussa Batraki, a paraphé un accord de
de 16 milliards 640 millions de FCFA avec la Banque Islamique de Développement (BID).

Il s’agit en effet d’un accord de prêt de pour le financement Projet de microfinance islamique au Tchad (PROMIFIT 2).

Ledit projet entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de la résilience des populations à faible revenu et les préserver des menaces de l’extérieur qui affectent leurs moyens d’existence.

 Le deuxième accord est un don de la Banque islamique de développement (BID) en appui à la sécurité alimentaire.

Tchad : le ministre de l’Aviation interdit la grève des contrôleurs aériens

La grève annoncée par le collectif des contrôleurs aériens, est interdite par le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale Hissein Tahir Sougoumi.

Le ministre en charge de l’Aviation s’oppose au mot d’ordre de grève des Contrôleurs aériens. Pour Hissein Tahir Sougoumi, il n’existe pas un syndicat légalement reconnu de Contrôleurs aériens au Tchad. Il invoque l’article 8 de la loi pour indiquer que : « la grève dans le secteur aérien n’est pas autorisée. »

Le membre du gouvernement fait également allusion aux menaces sécuritaires liées aux contextes régionaux et leurs incidences sur la stabilité du pays en cette période de transition.

Le département rappelle à tous : « les contrôleurs d’assumer leurs obligations professionnelles conformément aux textes de l’ASECNA et de respecter les dispositions de la règlementation nationale interdisant la grève dans le secteur aérien. »

Le patron de l’Aviation met en garde : « tout contrevenant s’expose à des sanctions administratives et pénales en application des règles communautaires et de la législation nationale. » Il invite tous les contrôleurs, en plus de leurs tâches quotidiennes à assurer la mise en œuvre de plans de contingence prévus par l’Agence.

Les contrôleurs aériens du Tchad entendent entrer en grève

Mali : Bazoum prédit le pire pour Ménaka

La dégradation de la sécurité dans le nord du Mali préoccupe le président du Niger, Mohamed Bazoum.Le président du Niger décrit un tableau sombre de la situation sécuritaire dans le nord du Mali. « La situation sécuritaire dans la région de Ménaka s’est totalement dégradée depuis le départ de Barkhane. Depuis la fin du mois de mars, les terroristes ont conquis des territoires encore plus vastes, ont tué des personnes et ont créé une tension entre les communautés comme cela ne s’est jamais passé », déplore Mohamed Bazoum dans un entretien avec France24.

Selon le chef de l’Etat nigérien, la situation est tellement désespérante qu’il n’est pas exclu que le drapeau jihadiste flotte sur « Ménaka ». « C’est probable », a-t-il prédit, convaincu que l’EIGS (ancien nom de l’EIS) compte attaquer Ménaka ».

« Est-ce que ce sera pour y rester ? Ce n’est pas pour y rester ? Ce n’est pas leur mode d’action que de rester dans des localités importantes comme Ménaka. Ils n’ont jamais eu de vocation à administrer quoi que ce soit. Mais ils sont militairement capables d’attaquer Ménaka », ajoute-t-il.

« Les forces armées maliennes seraient à Ménaka, elles y seraient avec leurs supplétifs russes, mais je constate que cela n’a pas empêché que la situation se dégrade davantage », regrette le président nigérien.

En revanche, Mohamed Bazoum ne voit pas le même schéma être déroulé à Gao même s’il reconnaît que les jihadistes « ont réalisé de grandes avancées » autour de cette région.

Du 6 au 8 septembre, l’Etat islamique a occupé Talataye, un village du cercle d’Ansongo, dans la région de Gao. Les jihadistes ont piégé les « frères ennemis » d’Al Qaïda pour atteindre cette localité où ils ont aussi affronté des mouvements Touaregs pro-gouvernementaux. Le bilan des affrontements fait état de plusieurs dizaines de morts de part et d’autre.