Tchad : le corps inerte d’un sexagénaire retrouvé à N’Djamena

Un corps sans vie d’un homme de 60 ans révolu a été localisé ce mercredi 2 décembre 2020 au quartier Ndjari Blama Tom, dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena

D’après les premières informations recueillies auprès des riverains, le monsieur est tombé au petit mati. Son corps aurait été repéré quelques temps après. Il aurait quitté son domicile aux environs de 5h du matin pour se rendre comme il est de coutume prier à la mosquée. Il tenait entre ses mains son chapelet. Les mêmes sources indiquent le sexagénaire a du faire un malaise.

Alerté, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Ils ont emporté la dépouille en présence des membres de la famille. Le cadavre était positionné en direction de la Mecque avant son déplacement par la police.

Au constat de cet incident, le site a été submergé par des dizaines de personnes venues par curiosité.

 

Tchad : une journée portes ouverte pour sensibiliser les enfants de la rue sur la contraception

Dans le cadre de le cadre de la caravane 16 jours d’activisme, l’Association tchadienne pour le bien-être familial (Astbef) a organisé une journée portes ouverte le 1er décembre pour s’entretenir avec les enfants de la rue

A N’Djamena, l’Astbef a organisé une séance de travail pour sensibiliser les enfants de la rue sur les méthodes de contraception, les dépistages volontaires. Ils se sont ensuite à la banque nationale de sang pour en faire un don de sang. Ensuite, une conférence débat a eu lieu. l’Astbef a également remis des vivres au centre Dakouna espoir. Cette structure à la charge de l’éducation et la réinsertion socio-professionnelle des enfants de la rue. Ses activités s’articulent autour de la danse et la scolarisation des enfants.

Dans son allocution, le président de l’association, Nadjingaar Golaou explique que cette iniative vise à mettre une équipe en place pour sensibiliser sur les méthodes contraceptives et à une séance de dépistage volontaire. Il ajoute que la journée porte ouverte a pour objectif de faire connaitre l’Astbef.

Au cours des débats, les jeunes du centre Dakouna Espoir ont également été sensibilisés les violences basée sur le genre. Les panélistes exhortent ceux-ci les jeunes à mettre la protection de gente féminine au centre des actions.

Tchad : réconciliation des éleveurs et agriculteurs de la Kabbia après les échauffourées

Une cérémonie de réconciliation des communautés Mousseye et Foulbé s’est tenue le 1er décembre 2020 dans la sous-préfecture de Pont Carol sous l’égide du gouverneur de la province du Mayo Kebbi Est

Suite aux affrontements meurtriers survenus du 23 au 24 novembre 2020 dans le département de la Kabbia, le gouverneur du Mayo Kebbi Est, Bachar Ali Souleymane a réuni les chefs traditionnels  des deux communautés. Notamment le chef de l’ethnie Mousseye représentant les agriculteurs et le chef de race Foulbé pour éleveurs. Ils ont refait le film des attaques ayant engendré plus de 20 morts et une trentaine de blessés. Le gouverneur a exhorté les différentes parties à se réconcilier.

La cérémonie de réconciliation a eu lieu en présence des leaders religieux et des autorités militaires du terroir. Deux charlatans sont passés aux aveux, ils reconnaissent intimider leur adversaire en reconnaissant avoir utilisé des subterfuges et dit qu’ils sont blindés. Après les auditions diverses, le numéro de la province a demandé de surpasser les différences et de préserver l’unité national. Il invite les éleveurs foulbés et les agriculteurs mousseye à la cohabitation pacifique. Cela passe la tolérance et l’acceptation de l’autre, conseil Bachar Ali Souleymane

D’après le gouvernement, 22 morts avaient été enregistrés au cours de ces violences, notamment 11 dans chaque partie et 34 blessés. Des villages, du bétail et des denrées alimentaires ont également été incendiés.

Tchad : le gouvernement met en garde contre la stigmatisation face au VIH

La journée du 1er décembre commémore  la journée mondiale de lutte contre le Vih/sida. Le ministre tchadien de la santé a fait une déclaration à cet effet pour mettre en garde contre la stigmatisation des victimes

Le thème retenu pour commémorer la journée mondiale de lutte contre le sida 2020 est : « solidarité mondiale et responsabilité partagée ». Dans sa déclaration, le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a indiqué qu’il est essentiel de combattre la stigmatisation et la discrimination, de mettre la population au centre de l’action et d’adapter des nouvelles approches pour faire face à cette maladie.

Abdoulaye regrette que cette maladie est affectée les plus vulnérables au Tchad. « Nous avons été amené à faire le constat que les difficultés auxquelles les personnes vivantes avec le Vih/Sida ont fait face ont été particulièrement sévères », renchérit le ministre en charge de la santé. Il se réjouit du fait que le thème ait un lien direct avec les réalités des victimes.

D’après Abdoulaye Sabre Fadoul, la pandémie à coronavirus a des répercussions négatives sur la prise en charge du VIH. L’avènement du Covid19 a davantage aggravé la vulnérabilité des couches défavorisées, laisse-t-il entendre. Pour parvenir à combattre les pandémies concomitantes, du VIH et de la Covid19, insiste le membre du gouvernement, il faut : « combattre la stigmatisation et la discrimination ». Il demande également de mettre la population au centre de l’action et d’adapter des nouvelles approches.

Le Tchad célèbre la journée de la démocratie sans radios privées

Les radios privées du Tchad ont boycotté la cérémonie de prise d’arme auquel a pris par ce 1er décembre le chef de l’Etat. C’est une forme de protestation en réponse les bavures policières du 27 novembre dernier

Le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno a assisté ce jour au rituel de prise d’armes à l’occasion du 30e anniversaire de la Journée de la Démocratie et de la Liberté. Il a déposé une gerbe de fleurs au monument aux morts de la Place de la Nation de N’Djamena. Le Maréchal du Tchad a rendu aux hommages aux forces de défenses et s’est souvenu des morts. « Je salue la mémoire de nos martyrs » a déclaré le Maréchal

Toutefois, cette déclaration n’a pas été enregistrée dans les micros des journalistes des radios privées du pays. Car les stations ont décidé de ne pas émettre ce 1er décembre pour protester contre les bavures policières exercées sur les journalistes le 27 novembre 2020 dans les locaux de la radio FM Liberté. Les promoteurs de radios ont respecté le mot d’ordre de l’union des radios privés du Tchad (URPT).

Malgré les instances de tutelle, notamment la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) et le ministère de la communication, les radios privées ont maintenus leur mot d’ordre de « journée sans radios ».

Tchad : une assistance d’une valeur de 7 millions FCFA en faveur des vulnérables d’Adde

La Fondation grand cœur a fait un don de matériels devant aider les populations du département d’Adde, province du Sila dans l’exercice de leurs activités champêtres. Le don a été fait le 30 novembre 2020

Un don de matériels dont le montant de financement est estimé à 7 millions de FCFA a été remis à Adde, dans la province du Sila. Les kits offerts par la fondation Grand Cœur sont destinés aux personnes vulnérables et aux femmes rurales. Le donateur explique que cet appui vise à améliorer la qualité du rendement dans le cadre des travaux.

Les matériels sont composés entre autres, des vivres, des moyens de déplacement, des groupes électrogènes, des couvertures, des décortiqueuses, des râteaux, des kits scolaires et du matériel roulant. La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet dudit département, Mahamat Kory Goudja. Des leaders religieux et d’autres responsables de cette circonscription étaient également présents.

Le point focal de la Fondation Grand Cœur à Adde, Abdoud Abdoud a salué l’engagement des autorités en faveur des personnes démunies de la province du Sila. C’est un geste louable, fait-il savoir.

 

Tchad : le mois du livre et de la lecture récompense les meilleurs littéraires

Trois prix ont été remis aux littéraires tchadiens qui se sont distingués à travers leurs productions au Grand prix de la littérature du Tchad le 30 novembre 2020 à N’Djamena

Les rideaux se sont refermés sur la quatrième édition du mois du livre et de la lecture. 14 provinces ont envoyé des ambassadeurs à ce rendez-vous de la culture au Tchad. Dans le cadre de la reconnaissance des mérites, un accent a été mis sur les écrivent résidants sur le territoire pour valoriser la plume locale. Les trois lauréats du Grand prix littéraire du Tchad sont entre autres :

  • le Dr Ali Abdel-Rhamane Haggar, il reçoit la plume d’or 2020 et un chèque d’un montant de deux millions de FCFA du Grand prix littéraire. C’est sur la base de ses productions qu’il a été distingué. Il en ressort que le vainqueur de la plume d’or produit des œuvres littéraires de qualité. Lesquelles ont requis l’intérêt et l’approbation des jurys.
  • Le prix jeune talent a été remis à Renaud Dinguemnayal, une figure montante de la littérature tchadienne. Il s’est également distingué par la qualité de sa plume et la pertinence des thèmes. Il bénéficie d’un montant de 500.000FCFA et d’une plume en argent
  • Me Clarisse Nomaye s’est vue décernée, le prix de la plume féministe. Elle a également reçu une enveloppe de 500.000FCFA et une plume en argent.

Le coordonnateur général de la Maison des Patrimoines Culturels du Tchad, Armand Digammadji note que l’innovation dans cette édition a été l’ouverture à la littérature tchadienne d’expression arabe. Ensuite le baptême de quatre lycées de N’Djamena des littéraires qui ont l’histoire de la culture tchadienne.

 

 

Le Tchad prolonge de deux semaines le couvre-feu

A partir de ce mardi 1er décembre 2020, le couvre-feu institué dans certaines provinces du pays est prorogé de deux semaines. C’est la substance d’un communiqué de la présidence de la République

Couvre-feu: les horaires ont été maintenus, les circonscriptions dans lesquelles la mesure a été prise sont restées inchangées. Il s’agit notamment des Provinces du Guéra, du Kanem, du Logone Occidental, du Logone Oriental, du Mayo-Kebbi Ouest, du Mayo-Kebbi Est, dans la ville de N’Djamena, à Mandelia, au Logone-Gana et de N’Djamena-Farah à Guitté

Les horaires sont repartis comme suit :

– Mayo-Kebbi-Ouest et Moyen Chari: de 19 heures 00 à 05 heures 00 du matin;

– N’Djamena et les autres localités susmentionnées: de 21 heures 00 à 05 heures 00 du matin.

La décision qui porte prorogation de cette mesure pour éviter la propagation du coronavirus est le Décret N°2422/PR/2020 du 30 Novembre 2020.

 

 

Tchad : journée sans radios, le ministère de la communication rappelle au dialogue

Le ministre de la communication, l’Amb Cherif Mahamat Zene a rendu a publié un communiqué de presse ce lundi 30 novembre pour dénoncer la tentative de l’URPT d’organiser une « journée sans radios » le 1er décembre.

Ci-dessous l’intégralité du ministère de la communication.

Le ministre de la communication a appris avec étonnement et incompréhension la décision unilatérale de l’union des radios privés du Tchad (URPT), diffusée sur les antennes de certaines radios de la place les réseaux sociaux, relative à l’organisation d’une : « journée sans radios », le mardi 1er décembre 2020.

Le ministère de la communication dénonce cette décision qui rien ne justifie, et prise sans aucune concertation préalable sur les motifs la sous-tendant. Elle constitue sans doute un choix délibéré de ses auteurs pour s’inscrire dans la logique de certains journalistes-activistes servant de relais aux organisateurs du soi-disant : « forum citoyen », interdit par un acte des autorités compétentes de la République

Le ministère tient à rappeler que les radios et les télévisions privées ont une obligation de neutralité, et non pas vocation à encourager ou d’abriter les manifestations interdites par le gouvernement

Dans cette optique, le ministère de la communication en appelle au sens de responsabilité de l’union des radios privées du Tchad (URPT), et en conséquence invite ses membres à poursuive leurs activités comme il se doit, le 1er décembre, journée de la liberté et de la démocratie

Par ailleurs, dans un esprit de partenariat et de dialogue, le ministère de la communication exprime sa disponibilité à examiner avec l’URPT, les voies et moyens susceptibles d’apporter des solutions durables aux difficultés que les radios privées dans l’exercice de leurs activités, conformément aux textes en vigueur et à leurs cahiers de charges respectifs.

Tchad : 300 associations s’unissent pour des intérêts citoyens

Un collectif composé de 300 associations s’est réuni ce lundi 30 novembre 2020. Cette plateforme pilotée par le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid dit qu’elle s’inscrit en faux contre les messages de haine

Un regroupement de 300 associations de la société civile a organisé un point de presse à N’Djamena. Cette corporation annonce qu’elle vient lutter pour les préservations des valeurs citoyennes et démocratiques.  La communication des leaders des 300 associations est une riposte  à certains partis d’opposition qui invite la population à organiser des manifestations en guise de protestation contre l’interdiction du Forum citoyen.

Prenons la parole au nom des 300,  président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid déclare que : « la vraie société civile s’inscrit en faux contre ces types d’appels ». D’après lui, l’appel à manifester émise par les partis d’oppositions pousserait les tchadiens à verser du sang et rentrer dans les années sombres. « Les tchadiens ont connu des difficultés de toute sorte et ne sont pas à même de revenir aux années ténèbres » raisonne-t-il.  Il invite à prendre des responsabilités pour mettre la barrière sur des messages de haines véhiculés.

Les personnes qui appellent à la manifestation sont luttent pour des intérêts mercantiles, pour détruire l’ordre établi, argue le représentant des 300 associations.

Tchad : la HAMA s’insurge contre la journée sans radio prévue le 1er décembre

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) condamne la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) fixant le 1er décembre 2020 comme journée sans radio

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a signé ce lundi 30 novembre un communiqué qui rejette l’intention d’organiser une journée sans radio le 1er décembre. La HAMA dit qu’elle exprime son profond regret face à la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) d’organiser le 1er décembre 2020, ‘’une journée sans radio.

Le président de la HAMA estime que à certaines normes en la matière : « Cette décision extrémiste est contraire à l’esprit de coopération qui a toujours prévalu. Par conséquent, elle en appelle  à l’esprit de sagesse de l’URPT et l’exhorte vivement à surseoir à cette décision qui va plutôt desservir les intérêts de ses membres. Elle invite ainsi les radios privés à vaquer normalement à leurs activités »

« Par ailleurs, la HAMA tient à rappeler qu’il n’est pas de la compétence d’une radio ou d’une télévision d’accueillir une manifestation interdite par le gouvernement », met en garde la HAMA

« Enfin, la HAMA rappelle aux responsables des médias audiovisuels le respect des dispositions de leurs cahiers de charges de la loi n°020/PR/2019 du 10 janvier 2019 relative à la communication audiovisuelle », conclut le communiqué.

Rappelons que la décision de l’URPT vient en réponse à la bavure policière du 27 novembre 2020 sur des journalistes.

 

Tchad : le patronat de la presse condamne les bavures exercées sur les hommes de médias

Plusieurs journalistes  ont fait l’objet des bavures policières le 27 novembre 2020. Certaines radios ont également été prises d’assaut. A ce titre, le patronat de la presse a fait une sortie pour dénoncer une tentative de musèlement

Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Allafi Amadou Nganansou, le patronat de la presse tchadienne (Ppt) s’insurge fermement contre les atteintes physiques sur certains journalistes, leur interpellation et l’encerclement des locaux de certaines radios dans la ville de N’Djamena. Notamment la radio associative F.M Liberté, la radio Arc-en-ciel FM et la radio Vision FM. Des journalistes en formation dans l’enceinte de la radio FM Liberté ont subi des coups avant d’être amené par les éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), dénonce le communiqué.

Le patronat de la presse tchadienne, estime que ces agissements sont le symbole du recul de la démocratie et de la liberté d’expression au Tchad. « Il est regrettable d’observer qu’après trente années de démocratie, las bastonnades, les arrestations arbitraires et les séquestrations accompagnent encore les journalistes dans l’exercice de leur métier » s’indigne le patronat qui rappelle que, «la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression

 

Tchad : la CASAC invite la justice à se saisir des initiateurs du Forum citoyen

La coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a organisé un point de presse le 29 novembre 2020 pour dénoncer l’intention d’organiser un Forum citoyen

Au cours de sa communication relative du Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid a traité les initiateurs de ce rassemblement de « vendeurs d’illusions ». Il demande au gouvernement d’engager des poursuites judiciaires contre ces derniers. La CASAC déclare que le Forum citoyen vient s’opposer au Forum national inclusif dont les résolutions sont cours d’adoption. Mahamoud Ali Seid a noté que tous les tchadiens épris de paix ont émis des propositions en vue de la reforme institutionnel au deuxième Forum national inclusif.

Estimant que les intentions des promoteurs du Forum citoyen sont anticonstitutionnelles, le président du CASAC demande au gouvernement de traquer les initiateurs de ce forum devant la juridiction afin de préserver la paix. Il fait usage de : « pseudos chefs de minuscules partis politiques, prétendus responsables d’organisations de la société civile affiliés à des mouvements armés et des personnes en mal de popularité » pour désigner les initiateurs du Forum citoyen. Pour Mahamoud Ali Seid, ce sont des hors-la-loi.

« Le Tchad est un pays démocratique. Mais cette démocratie n’est pas un synonyme de désordre. Ces hors-la-loi doivent être appréhendés, traqués et traduits devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs actes. Car notre pays vient de loin. Nous devons préserver les acquis que nous avons aujourd’hui. Notre pays le Tchad aspire depuis une décennie à la paix et il devient alors conséquemment impératif de protéger, voire de chérir cette paix retrouvée », conclut-il.

Précisons, le Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, est une initiative de certains partis politiques et mouvements de la société civile pour mettre autour d’une table les tchadiens léser au Forum national inclusif. »

Tchad : la police a pris d’assaut le siège de la radio FM Liberté

Les éléments de la police nationale ont brutalisé les journalistes de la Radio FM Liberté ce vendredi 27 novembre a appris journaldutchad.com de sources concordantes. Plusieurs personnes ont été arrêtées et des gaz lacrymogènes jetés

Le  siège de la radio FM Liberté à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena a fait l’objet d’une incursion policière ce jour. Sur sa page Facebook, le journaliste Blaise Dariuston écrit : « Nos collègues Djikoloum Manassé, Mbaihilamin Zephyrin, Djebe Roland et Idja Mahamat ainsi que les jeunes stagiaires Toumla Roger, Dorkemnodji Béatrice sont toujours à la police ». Il ajoute qu’une : « vingtaine de jeunes journalistes qui étaient en formation depuis hier dans les locaux de la Radio sont également arrêtés ».

Une journaliste stagiaire dans ce média serait également tombé en syncope suite à la bastonnade et au jet des gaz lacrymogènes par le groupement mobile d’intervention de la police. Cette dernière a été admise en réanimation dans un établissement hospitalier de la capitale, signale la même source.

Indigné par cette situation, le président de l’Union Sacré pour la République, François Djékombé a réagi : « En permettant que la police assiège et tire des grenades lacrymogènes sur la Radio FM Liberté, le régime pourri d’Idriss Déby, aux abois joue les prolongations. La mangue est mûre, donc secouée ou pas, elle va bientôt tomber ».

Des hommes politiques, acteurs de la société civile, promoteurs de médias ont condamné cette incursion de la police.

Tchad : le gouvernement interpelle sur la qualité des programmes diffusés dans les ciné-clubs

Le ministre de la communication, Chérif Mahamat Zene a convoqué les responsables des ciné-clubs de N’Djamena ce 27 novembre pour débattre sur les influences négatives des films projetés dans ces espaces

D’entrée de jeu, le ministre a noté que : « Les ciné-clubs participent à l’animation de la vie culturelle et sociale par le biais du divertissement ». Il déplore que les programmes soient aux antipodes des valeurs morales. A ce titre, ils exercent des activités dont la nature et le contenu ont un impact réel sur la clientèle de ces lieux, donc sur une frange importante de notre société, reconnait-il. C’est dans ce cadre qu’il a invité les promoteurs pour échanger sur les enjeux liés au contenu des films projetés dans les différents ciné-clubs.

Le porte-parole du gouvernement a signifié à ses hôtes sur la nécessité de protéger adolescents contre les influences négatives des films projetés dans les ciné-clubs sur toute l’étendue du territoire national et principalement dans la ville de N’Djamena. « Il convient de souligner que cette tranche de la population dont la vulnérabilité est bien protégée par la loi, se trouve parfois exposée dans ces ciné-clubs à des projections des films incompatibles avec leur âge et totalement en décalage avec les réalités socio-culturelles de leur environnement », souligne le porte-parole du gouvernement.

Chérif Mahamat Zene regrette que, les programmes diffusés dans les ciné-clubs et les objets de divertissement proposés aux enfants ne subissent pas toujours un contrôle préalable des services compéter, afin de protéger cette frange de toute forme d’influence : « négative et déviante ».

Tchad : Mahamat Tahir Orozi interdit l’organisation du Forum citoyen

Le ministre de la sécurité publique et de l’immigration, Mahamat Tahir Orozi a signé le 26 novembre, un arrêté qui interdit la tenue du Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre au centre Al-Mouna de N’Djamena

« Le Forum citoyen du 27 au 29 novembre 2020 à N’Djamena, initié par la plateforme des forces vives composés des mouvements syndicaux et citoyens, des organisations de défenses de Droits de l’Homme, des personnalités, des leaders d’opinions, est strictement interdite », ouvre l’arrêté n° 006/PR/MSPI/2002 du ministre de la sécurité publique et de l’immigration.

Le communiqué souligne que l’organisation de l’évènement est interdite en raison de la crise sanitaire imposée par le coronavirus. D’après la note de Mahamat Tahir Orozi, l’avis de la coordination de riposte sanitaire n’a pas été requis. « La pandémie de la Covid-19 ne permet pas un rassemblement de grandes envergures. En conséquence de quoi le forum n’a pas lieu », poursuit le document.

Le gouvernement exhorte la police, la gendarmerie et la garde nomade à l’effet de veiller à l’application de la décision.

Pour rappel, le Forum citoyen se veut une plateforme de rencontre et de réflexion des personnes écartées des instances de prises de décisions.

 

Tchad : plusieurs partenaires financent le projet d’adduction d’eau de N’Djamena

Des conventions de financement ont été signées le 26 novembre par le Tchad, l’UE et l’AFD pour la réhabilitation et l’extension de l’adduction en eau potable (EAP) de la ville de N’Djamena.

Dans l’optique de parvenir à un meilleur accès à l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaine et améliorer les conditions d’accès à une eau de qualité à N’Djamena, un projet de financement est lancé. Le document a été paraphé par le ministre tchadien en charge des finances, l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), Olivier Cador.  Ce projet vise à renforcer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable afin de de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 30 % actuellement à 80 % à l’horizon 2030. Le projet AEP est la 1ère phase d’un programme de réhabilitation et d’extension du réseau d’eau potable de la capitale

Ce projet se matérialise par la création d’un nouveau champ captant avec 3 forages au Nord-Ouest de la capitale, la construction de 2 châteaux d’eau, l’aménagement de 205 km de conduites de distribution, la réhabilitation de 12 châteaux d’eau, de 33 forages et de 52 km de conduites défaillantes, ainsi que l’aménagement et la réhabilitation de plusieurs milliers de branchements et compteurs pour les particuliers.

Pour y parvenir, l’AFD  a mis à disposition une subvention de 15 millions d’euros,  et 14 millions d’euros de l’Union européenne en gestion délégué de l’AFD. Les Pays-Bas ont également financé à hauteur de 30 millions d’euros. La contribution du Tchad s’élève à 15,9 millions d’euros.

Tchad : don 8 cartons de médicaments pour contrer la drépanocytose

Un lot de médicaments destiné aux personnes atteintes de drépanocytose a été remis ce 26 novembre au ministère de la mère et de l’enfant à N’Djamena. C’est un don de l’association Elan d’Espoir

La cérémonie de remise a eu lieu au pavillon de l’unité de prise en charge des patients atteints de la drépanocytose de l’hôpital de la mère et de l’enfant. Cette initiative de l’association Elan d’espoir  entre dans le cadre du projet d’assistance aux familles drépanocytaires et démunies.

La présidente de l’Association Elan d’espoir, Saboura Dounia Kagne dans son allocution a indiqué que : « la vie de certaines familles est rythmée par une maladie chronique très grave », elle ajoute que sa corporation a toujours été une référence pour les enfants qui souffrent de la drépanocytose. Elle note que cela permet de redonner du sourire aux personnes qui souffrent de cette pathologie. « Les décès dus au covid-19 sont pour la plupart liés à des comorbidités parmi lesquels la drépanocytose », regrette la présidente de l’Association Elan d’espoir.

« Sortir la drépanocytose du ghetto » est l’une des missions phares d’Elan d’espoir, poursuit sa présidente. Saboura Dounia Kagne ajoute qu’elle lutte afin que la drépanocytose ne soit plus une : « maladie orpheline ». Elle révèle que l’association a été au chevet de plusieurs malades atteints de cette pathologie.

Réceptionnant les produits, la responsable de l’unité, Dr Souam Nguélé a salué l’acte du donateur. Elle a indiqué que ces médicaments permettront de soulager les souffrances de ces personnes vulnérables.

Tchad : « la scolarisation des filles me préoccupe au premier chef », Idriss Deby

L’état de délabrement des établissements scolaires du Chari-Baguirmi a suscité l’indignation du président Idriss Deby Itno ce 26 novembre 2020. Il a fait la ronde  de quelques écoles de Massenya

La tournée de travail du Maréchal du Tchad se poursuit à Massenya, chef-lieu de la province du Chari-Baguirmi. Il a visité des établissements et Lycées de la circonscription. Idriss Deby a été ravi de constater que les filles sont nombreuses et aux premiers rangs dans les salles de classes. C’est alors qu’il a déclaré : « la scolarisation des filles me préoccupe au premier chef. Le gouvernement poursuivra de manière résolue ses actions en faveur de leur scolarisation ». Pour Idriss Deby Itno, les filles doivent aller au bout de leur cursus académique.

Néanmoins, le numéro 1 du Tchad n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement au vue de la qualité des infrastructures et les conditions d’enseignement. Il regrette que malgré l’investissement alloué au secteur éducatif le niveau de vétusté des établissements laissent à désirer. « Je suis un peu deçu », a-t-il laissé entendre. En manifestant son mécontentement, le chef de l’Etat interpelle les autorités en charge de l’éducation.

Il a également visité l’hôpital provincial de Massenya et les deux châteaux. Ayant constaté que l’un des deux châteaux n’est pas fonctionnel, il ordonne sa réparation. « Le château de Massenya doit être opérationnel au plus vite. J’ai donné des instructions fermes pour la reprise des travaux d’alimentation de cet ouvrage d’adduction d’eau potable », Idriss Deby Itno.

 

https://twitter.com/MIdrissDebyItno

Tchad : conflit agriculteurs-éleveurs 67 personnes interpellés dans la Kabbia

Les présumés commanditaires de la confrontation entre éleveurs et agriculteurs dans la province du Mayo Kebbi Est ont été arrêtés et conduits à N’Djamena le 25 novembre 2020 par les forces de l’ordre

Suite aux violences qui ont causé des nombreux dégats humains et matériels dans le département de la Kabbia, province du Mayo Kebbi Est des autorités administratives et traditionnelles ont été arrêtées et conduits dans la capitale. Ils sont accusé d’être à l’origine de cet incident qui a causé la mort de plusieurs personnes et détruits plusieurs ménages. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 novembre 2020.

Il s’agit entre autres du sous-préfet du Bérem, le sous-préfet de Pont-Carol, le secrétaire général du département de la Kabbia et le chef de Canton de Bérem. Plusieurs autres acteurs directs ou indirects ont été interpellés. 67 personnes doivent être entendues dans le cadre de cette affaire.

Cette série d’interpellation fait suite à la réaction du Maréchal du Tchad. Depuis la province du Chari-Baguirmi dans laquelle il effectuait une visite de travail, Idriss Deby Itno a instruit au ministre en charge de la justice et son collègue de l’administration à traquer les commanditaires, complices et acteurs impliqués dans cette barbarie et faire appliquer la loi.

Depuis le 25 novembre, le gouverneur de la province et le procureur de la République près du tribunal de grande instance sont sur les sites des incidents. Ils rappellent au calme dans les localités affectées. Un couvre-feu a été instauré pour une semaine de 19h à 5h du matin dans tout le département de la Kabbia.

Tchad : le président promet un Centre multimédia communautaire à Massenya

En visite de travail à Massenya, chef-lieu de la province du Chari-Baguirmi, ce 25 novembre 2020, le Marechal du Tchad, Idriss Deby Itno a annoncé la construction d’un Centre communautaire multimédia

Le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno effectue depuis quelques semaines, une tournée dans le pays. Une visite de travail pour découvrir le Tchad profond. Après le sud, il est arrivé hier à Massokory ensuite à Massenya, ici Il a effectué des visites et lancé de nouveaux chantiers au cours de son passage.

A Massenya, province du Chari-Baguirmi, le numéro 1 du Tchad promet la construction d’un centre communautaire multimédia. Cette structure devrait permettre de créer les emplois dans la circonscription et la mise en œuvre effective du plan stratégique nationale du numérique. Ce projet entre également dans le processus de modernisation des institutions du pays.

Le chef de l’Etat a également instruit la relance de tous les projets arrêtés à cause du choc pétrolier. Il s’agit du bitumage en 2021 de l’axe Dourbali-Massenya, ainsi que l’axe Dourbali-Bili-Gama et Guelendeng-Kouno-Nguere dont les travaux doivent démarrer en 2021. Les assises ont connu la participation des autorités admiratives et militaires, des leaders traditionnels et religieux, les jeunes, femmes et les élites de cette province.

 

Tchad : les femmes se mobilisent contre les pratiques néfastes à leur égard

L’ONG Voix de la Femme a lancé ce mercredi 25 novembre, l’édition 2020  de « 16 jours d’activisme ». La rencontre qui permet de mettre en exergue les pratiques néfastes à l’égard des femmes et constituent une violation des droits humains

Placé sous le thème de « Conséquences sociales, économiques et juridiques des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les victimes », la cérémonie de lancement des 16 jours d’activisme a été présidée à la Maison de la femme par, Dangar Allahissem Martine Yankal, représentante de Madame la Ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. Elle a noté que les activités prévues durant les manifestations permettront de réveiller davantage les consciences au profit des nombreuses femmes et filles survivantes

Elle a condamné les pratiques néfastes à l’égard des femmes qui, selon elle : « constituent incontestablement une violation internationale des droits humains ». Elle regrette que l’on vive encore dans une société : « la ténacité des pesanteurs socioculturelles sur fonds des pratiques traditionnelles néfastes sont monnaie courante », avec pour corolaires les mutilations génitales féminines, le mariage précoce des personnes à risque.

«Au vu des violences perpétrées ce dernier temps et constatées depuis le premier trimestre 2020, il est temps de renforcer la vigilance », exhorte Dangar Allahissem Martine Yankal. Elle regrette que : « le caractère humiliant de ces violences engendre la stigmatisation des survivantes qui se résignent à souffrir en silence, refusant de dénoncer les auteurs ou les coupables qui vivent alors librement défiant parfois l’autorité de l’Etat »

« Nous devons nous unir pour renforcer notre niveau d’organisation et de regarder dans la même direction à la recherche constate d’amélioration de nos conditions et notre autonomisation socioéconomique », conclut-elle.

Tchad : des dizaines de morts enregistrés dans le conflit agriculteurs-éleveurs au Mayo Kebbi Est

Des violences ont éclaté entre les agriculteurs et les éleveurs dans plusieurs villages de la province du Mayo Kebbi Est. Plusieurs personnes y ont laissé les vies, des maisons et des champs partis en fumée

Le vieux problème dénommé ‘’conflit agriculteurs-éleveurs’’ a de nouveau fait couler le sang des citoyens tchadiens en ce début de semaine. Les affrontements seraient partis du village bélé,  département de la Kabbia, avant de s’élargir à d’autres localités de la province du Mayo Kebbi Est. Près de 5 personnes sont passés de vie à trépas ce mercredi 25 novembre 2020

D’après les riverains, les éleveurs auraient dévastés les champs de certains agriculteurs. Ce qui a poussé ces derniers à la révolte et provoquer des affrontements sanglants. Les mêmes sources ajoutent qu’après constat des premiers passages des éleveurs dans les champs, des plaintes ont été déposées à la brigade et à la justice sans suite favorable. Les affrontements se sont poursuivis ce 25 novembre 2020.

Les attaques se sont élargies à plusieurs villages et les morts et blessés se comptent par dizaines. Des maisons et des récoltes sont parties en fumée suite aux incendies.

Des hommes politiques à l’instar de Saleh Kebzabo ont marqué leur indignation : « Pas plus tard qu’il y a quelques jours je tirais la sonnette d’alarme sur le conflit éleveurs/agriculteurs. Mais les faits sont tristes et cruels, les affrontements horribles avec des villages incendiés et de nombreuses victimes, des milliers de déplacés… », écrit le député de l’UNDR sur sa page Facebook. Il a adressé toute sa compassion aux familles de blessés.

 

Nations-Unies : une tchadienne élue membre du CRC

Il s’agit de Zara Ratou, haut cadre dans l’administration tchadienne. Elle a été élue membre du Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies (CRC) le 24 novembre 2020 à New York

Au cours des élections qui se sont déroulées hier mardi 24 novembre au siège des Nations Unies, à New York, à l’occasion de la 18ème réunion des États parties à la Convention relative aux droits de l’enfant, Zara Ratou de nationalité tchadienne a été élue membre du comité des droits de l’enfant des Nations-Unies (CRC).

L’ambassadrice du Tchad au CRC directrice de l’enfance et Coordinatrice du programme de protection de l’enfant au Ministère de la femme et de la protection de la petite enfance. Elle est élue pour le mandat 2021-2025. L’information a été donnée par le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des tchadiens de l’étranger

Le Comité des droits de l’enfant est un des organes des droits de l’homme des Nations Unies, en charge notamment de surveiller la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant. Il est composé de 18 experts indépendants.

Tchad : l’ancien directeur de l’ONAPE a été acquitté par la justice

La chambre d’accusation tchadienne a prononcé un non-lieu sur l’affaire concernant Fayçal Hissein Hassan Abakar, ancien directeur de l’Office national pour la promotion de l’emploi.

L’information a été rapportée le 24 novembre 2020 par son collectif d’avocats au cours d’un point  de presse.  Fayçal Hissein Hassan Abakar, ex directeur de l’ONAPE était accusé des faits de détournement des derniers publics et complicité. « Par ce point de presse, nous tenons à informer l’opinion de l’issue de la procédure et marquer de ce fait, notre immense satisfaction. Cette décision qui a blanchi dans tous les sens notre client, met un terme à une procédure qui aura duré un peu plus d’une année », a déclaré son conseil.

Au cours de la communication, les avocats ont indiqué que c’est après réexamen de l’affaire que, la chambre d’accusation a, en toute équité jugé utile par arrêté N°200/2020 du 19 novembre 2020 de surseoir à la procédure pendant depuis plus d’un an.

Pour rappel, Fayçal Hissein Hassan Abakar, ancien directeur de l’ONAPE a été interpellé et entendu en 2019 pour les faits présumés de détournement des fonds publics et complicités. Après l’audition, ses collaborateurs et lui ont été déférés au parquet d’instance. Depuis lors, les avocats ont suivi le dossier de bout en bout jusqu’à leur acquittement.

 

Tchad : le centre de formation de Massakory, un levier pour la professionnalisation des jeunes

La province du Hadjer Lamis a accueilli le président de la République, Idriss Deby Itno ce mardi 24 novembre 2020. Le chef de l’Etat a posé la première de construction d’un centre de formation à Massakory, chef-lieu de la circonscription

En visite de travail dans la province du Hadjer Lamis, le chef de l’Etat a visité quelques chantiers et en a lancé d’autres. Parmi lesquels, la pose de la 1ère pierre de construction d’un centre de formation technique et professionnel qui devrait profiter à toute la province. Le délai de construction est de six mois. L’implémentation de ce projet permettra de créer au moins 2000 emplois et concourir à la professionnalisation des jeunes.

Les premiers apprenants pourront y faire cours dès le mois de septembre 2021. Cet établissement va comprendre, un bloc administratif, des salles de classes et des ateliers pour la pratique. La ministre de la formation professionnelle et des petits métiers, Achta Ahmat Brémé assure que le centre formera de : « bons mécaniciens, des maçons, des menuisiers, des plombiers, des couturiers et des soudeurs compétents ».

La ministre souligne que ce projet met en lumière la vision de développement afin d’accélérer la croissance économique du pays et lutter contre la pauvreté des tchadiens. Il : « cadre parfaitement avec les objectifs du PND 2017-2021 » note-t-elle.

 

Tchad : les élèves du Lycée de Walia manifestent contre le rebaptême de leur école

Les élèves du Lycée de Walia s’opposent au changement du nom de leur établissement. Ils ont détruit ce 24 novembre 2020 la plaque qui porte le nouveau nom de baptême « Zakaria Fadoul Kitir »

Un mouvement d’humeur est observé depuis cette matinée de mardi au Lycée de Walia. Les cours ont été perturbés par les élèves qui manifestent pour protester contre la « Rébaptisation » de leur Lycée. Une ambiance inhabituelle est observée, les apprenants crient d’une seule voix pour dire non. Les autorités arrivées sur les lieux pour la cérémonie sont abasourdies et impuissants face à des apprenants déterminés.

En effet, dans le cadre de la 4ème édition du mois du livre et de la lecture qui s’est ouverte en ce début de mois de novembre, le ministre de la culture a estimé que quatre établissements du pays devraient porter les noms des lauréats des grands prix littéraire du Tchad. Ainsi, le Lycée de Walia devrait être rebaptisé : « Lycée Zakaria Fadoul Kitir », un des écrivains qui a su de distinguer par la qualité de sa plume. La cérémonie prévue ce mardi est perturbée par les élèves qui s’y opposent fermement.

Les anciens élèves et élèves dudit font savoir que cet établissement a été construit par le fruit de la souffrance de leurs parents. Pour eux, rebaptiser l’établissement serait balayé du revers de la main les sacrifices engrangés par leurs parents. Le panneau a été détruit et jeté au sol.

Tchad : une équipe d’inspection s’est rendu sur le site de l’Académie des arts

Le site de construction de l’Académie des arts octroyé en 2012 par le président de la République Idriss Deby Itno a fait l’objet d’une visite le 23 novembre 2020, question de rechercher des financements

Une délégation du ministère en charge de la culture s’est rendue sur le site devant abriter le siège de l’académie des arts. Cette place a été offerte au Regroupement des danseurs et musiciens professionnels du Tchad (RDMPT). L’espace s’étend sur une superficie de 32 819 mètres carrés.

La mission est allée toucher du doigt les réalités du terrain afin d’un plaider pour un financement en vue de démarrer les travaux. Il comportera un bloc administratif dont les bâtiments de l’administration, l’amphithéâtre et les laboratoires. Ensuite un centre commercial dans lequel on y trouvera un hôtel, un bâtiment à usage multiples pour les éditeurs et écrivains, une piscine, des terrains de sport et une place pour les scènes de théâtre.

Le montant estimé pour la réalisation de ces travaux s’élève à seize milliards de FCFA. Le chef de l’Etat avait d’ores et déjà donné plus de deux milliards pour le démarrage des travaux. Le représentant du ministre de la culture, Mahamat Ahmat Saleh a rassuré quant à la réponse du gouvernement.

Tchad: Une fillette de 12 ans violée par un Sous-préfet

Le sous-préfet de Tapol, dans le département de la Dodjé, Hamdan Togoï, est accusé d’avoir violé ce matin une mineure de 12 ans.

Présentée au Procureur de la république près le Tribunal de Grande instance de Moundou, la victime est admise à l’hôpital provincial du Logone occidental pour recevoir des soins. Si les faits s’avèrent établis, le sous-préfet Hamdan Togoï risque dix ans d’emprisonnement ferme, selon le code pénal tchadien.

Selon les témoignages de la tante de la victime, le sous-préfet a demandé à l’enfant de lui apporter de l’eau à boire. Une fois dans la chambre, comme un fauve, M. Hamdan Togoï a bondi sur la fille pour commettre finalement ce crime odieux.

Et comme si cela ne suffisait pas, après avoir reçu des appels de toute part, le sous-préfet Hamdan est descendu au centre de santé de Tapol aux environs de 17 h 30 mn pour proférer de menaces à la sage-femme et à l’infirmier qui ont consulté la fillette avant de l’envoyer à Moundou. La tension est vive en ce moment, surtout que M. Hamdan Togoï n’est même pas inquiété.

Source : Agence de presse panafricaine

La Société financière internationale effectue une mission au Tchad

Une délégation de la Société financière internationale (IFC) effectue une mission du 23 au 29 novembre 2020 au Tchad. Elle est conduite par son représentant régional pour l’Afrique centrale, Sylvain Kakou

Au cours de sa mission, la délégation rencontrera les autorités tchadiennes, des représentants du secteur privé, des autorités de régulation ainsi que des partenaires au développement pour discuter des opportunités d’engagement de l’institution au Tchad et dans la Région du Sahel.

La mission offrira également l’opportunité de présenter Monsieur Jean Marcel Niankoun , le nouveau Représentant d’IFC pour le Tchad. IFC intervient au Tchad depuis 1999 à travers des financements et des services conseil au gouvernement dans le domaine de l’amélioration de l’environnement des affaires.

Il est à noter qu’elle est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités sont axées sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle collabore avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés là où ils font le plus défaut.