Nécrologie : le Tchad rend un dernier hommage à Me Bechir Madet

Le notaire et ancien ministre tchadien est décédé à Paris en France le 10 novembre 2018 dernier, de suite d’une crise cardiaque.

 

Il devait souffler sur sa 54eme bougie le 11 novembre. Mais la mort en a décidé autrement. Me Bechir Madet s’en donc allé le 10 novembre dernier, laissant derrière lui une veuve et quatre enfants éplorés.

Décédé en France des suites d’une crise cardiaque, son corps a été rapatrié au Tchad le 20 novembre dernier. Ce 21 novembre, lors de ses obsèques officielles, tous les Tchadiens ont eu la possibilité de lui rendre un dernier hommage. Au rang de ceux-ci, le Président de la République Idriss Deby.

Comme toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour le domicile familial, Idriss Deby a présenté ses condoléances à la famille et a salué la mémoire du disparu. Après s’être incliné devant le cercueil du défunt, le Chef de l’Etat a rempli le livre de condoléances.

Il y a dit le plaisir qu’il a eu « de travailler avec un infatigable serviteur de l’Etat, un homme intègre et un cadre compétent, bref un parfait ministre de la République. Sachez que la mort ne vous arrache pas aujourd’hui à l’affection de votre famille nucléaire et celle de votre communauté mais c’est tout le Tchad qui vous pleure ».

Maître Béchir Madet a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement. Notamment celui de la Justice, celui du Pétrole, et celui des Mines. Il est né à Kolobo dans la région du Mayo Kébbi-Est. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), ​il s’est également formé à l’école de notariat de Nîmes, en France.

Un concert sera organisé ce jeudi 22 novembre à l’espace fest’africa avant le transport de la dépouille vendredi à Kolobo où il sera inhumé le samedi 24 novembre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Affrontement au Tibesti: l’UDP appelle au retour au calme

Le 21 novembre, le président de cette formation politique s’est adresse à la presse internationale et nationale afin de faire une communication sur la situation dans cette partie du pays.

 

Le président national de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP) Max Kemkoye a fait une communication à la presse nationale et internationale ce mercredi 21 novembre 2018 au siège de son parti dans le 6ème arrondissement de N’Djamena. Au menu de cette communication, la guerre qui fait rage dans le nord du Tchad et les conséquences qu’elle engendre.

« La spirale de violence négative depuis fin octobre et qui se poursuit jusqu’à ce jour dans le Tibesti devient de plus en plus inquiétante », déclare Max Kemkoye qui estime que cette situation l’oblige à briser le tabou imposé aux acteurs politiques au nom du principe de la sécurité et d’atteinte à la morale des troupes ou du discrédit sur les Forces de défense et de sécurité.

« Quand les Tchadiens meurent, aucun homme politique responsable ne peut se taire », note Max Kemkoy. C’est pourquoi, il appelle « à la cessation des hostilités meurtrières et à la négociation pour une solution politique ».

Pour l’UDP, restaurer l’ordre et la sécurité dans une province est un devoir de tout gouvernement mais cela n’est possible qu’en cas de péril ou de menace évidente ou une guerre imminente et ce, dans le cadre d’une agression étrangère. Dans cette guerre que le Gouvernement mène « c’est une confusion qui règne dans le Tibesti» et l’UDP regrette cette situation et qu’aucune approche politique n’ai été envisagée jusqu’à ce jour.

« En lieu et place, on ne nous sert que le langage de la force et de la volonté de reddition à tout prix », dénonce Max Kemkoye. Conséquence : la  ville de Faya enregistre déjà de nombreux déplacés venus de Miski et Yébbi Bou créant ainsi de risques humanitaires. C’est un« drame humain qui se crée progressivement à Faya», pense l’UDP.

Face  aux conséquences de la guerre qui sévit au nord, le parti politique invite le gouvernement à arrêter les bombardements, sortir de cette logique de guerre qui endeuille inutilement des familles tchadiennes, ouvrir des pourparlers de paix avec les différents groupes armés. Enfin, l’UDP appelle « les frères en arme dans les localités au dialogue, à la paix et à une solution politique ».

Tchad : mise sur pied d’un code de déontologie des pharmaciens

Le document a été validé il y a quelques jours à N’Djamena au cours d’un atelier organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 

L’ordre des pharmaciens du Tchad, en partenariat avec le PNUD, a organisé un atelier de validation du futur Code déontologique des pharmaciens, du 16 au 17 novembre 2018 au CEFOD, à N’Djamena. Ce code vise à mettre en place une réglementation pharmaceutique.

Après trois jours d’échanges, les participants à l’atelier ont validé le document référentiel qui doit garantir le respect de la règlementation pharmaceutique en matière de déontologie.

Le président de l’Ordre national des pharmaciens du Tchad, Madjitangue Trahogra, a relevé que : « l’un des piliers du système de santé est constitué par les produits médicaux. Leur disponibilité et leur qualité sont assurés au moyen d’une organisation cohérente et harmonieuse du secteur pharmaceutique ».

Selon lui, « Pour pallier à l’absence de standard éthique pour tout pharmacien exerçant au Tchad, l’Ordre des pharmaciens a élaboré un projet de Code de déontologie des pharmaciens, référentiel indispensable pour garantir l’éthique de la pratique professionnelle ».

La prochaine étape dans la validation de ce code est le ministère de la Santé publique.

 

Tchad : un député mis en cause pour mariage avec une mineure

Il s’agit de Azahim Mahamat Hassan. Il a été arrêté hier 20 novembre par la police judiciaire. Il est actuellement en garde à vue.

 

La lune de miel n’aura pas duré longtemps. Le mariage qui a été célébré le 08 novembre dernier entre Azahim Mahamat Hassan et Zouhoura Mahamat Tahir n’aura duré qu’une dizaine de jours. En effet, le député Hassan a été mis aux arrêts ce 20 novembre. Il lui est reproché d’avoir épousé une mineure. La jeune épouse Zouhoura est âgée de 14 ans seulement.

Le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena Nedeou Tebdeou Gerard a fait un point presse hier pour annoncer sa mise en garde à vue. Dans son annonce, le procureur a relevé que l’élu du peuple a été pris en flagrant délit de mariage avec une mineure.

“Une délégation a quitté N’Djamnea le 8 novembre dernier pour Noukou une localité située dans le nord du Kanem. Un mariage traditionnel a été organisé, laquelle délégation est revenue avec la nommée Zouhoura Mahamat Tahir », raconte l’homme de loi.

Il poursuit en disant « À ce titre le député Azahim Mahmat Hassane a convolé en justes noces avec cette dernière, lequel mariage a été normalement consommé. Au regard de l’ordonnance 006/PR/2015 portant interdiction du mariage d’enfant. Nous parquet de N’Djamena, avons instruit la Police judiciaire à l’effet de procéder à une enquête préliminaire ».

Le procureur termine en spécifiant que « chemin faisant la PJ a interpellé et gardée à vue Monsieur Azahim Mahamat Hassan, législateur. Il lui est reproché la flagrance, point n’est besoin d’évoquer l’immunité parlementaire. Et tous ceux qui ont contribué à la consommation de cette infraction répondront de leur acte ».

CEMAC : inflation annoncé à 2019

Cette augmentation des prix des produits demeurera cependant en dessous du seuil de tolérance de 3%.

 

Le niveau général des prix dans les six pays de la CEMAC que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale, connaîtra une légère accélération en 2019 et 2020, selon les prévisions de la BEAC, la banque centrale des Etats de cet espace communautaire.

« Le taux d’inflation, en glissement annuel, devrait se situer autour de 2,2 % à fin 2019 et 2,4 % au terme du premier trimestre 2020, contre 1,4 % en 2017 et 2,2 % à fin 2018 », annonce la BEAC dans son rapport sur la politique monétaire publié fin octobre 2018.

Comme on peut l’observer, cette accélération de l’inflation sera cependant en dessous du seuil de tolérance de 3% fixé dans la zone CEMAC.

Cette évolution du niveau général des prix, souligne la BEAC dans son rapport, « s’expliquerait principalement par la hausse de la fiscalité dans un contexte d’accroissement des recettes fiscales dans la plupart des pays de la CEMAC, et leur imputation aux prix à la consommation ; la vigueur de la demande intérieure, soutenue par l’augmentation des recettes budgétaires ; et le relèvement des prix du carburant au Gabon et leur progression continue dans la sous-région, en raison de leur indexation sur les cours mondiaux de pétrole brut ».

N’Djamena : un nouveau centre de formation technique professionnelle

Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien et a été inauguré ce lundi 19 novembre dans un quartier de la capitale.

 

Un centre de formation technique professionnelle dénommé Sotem Formation a été inauguré ce lundi 19 novembre à N’Djamena, au quartier Goz Attor dans la commune du 10ème arrondissement. Il vise à contribuer à l’encadrement des jeunes déscolarisés et à lutter contre le chômage.

Ce centre privé de formation est une initiative d’un jeune promoteur ingénieur, concepteur et diplômé de l’université anglaise Bradford, Mahamat Hangata. « Il a pour objectif de former 300 à 400 jeunes pour une durée de formation qui varie d’une filière à une autre », a précisé le promoteur.

La Première Dame a été représentée par la ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, Madjidian Padja Ruth. « Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien, entrepreneur dynamique, qui se soucie non seulement du chômage des autres jeunes tchadiens mais aussi et surtout de l’amélioration du tissu économique du pays », a relevé la ministre.

Le centre dispensa des formations dans les domaines liées à la construction métallique, la menuiserie, la soudure, le montage, l’électricité, le bâtiment, le froid et climatisation. Une formation en fabrication du charbon de bois est également prévue pour lutter contre la désertification.

Le ministère de la Formation professionnelle et des Petits métiers va étudier la possibilité de mettre en place des mécanismes de suivi des jeunes qui seront formés au sein de cette nouvelle structure privée.

 

Le Tchad commémore la naissance du prophète

Ce 20 novembre, de nombreux pays ou communautés musulmans célèbre la fête de d’Al Mawlid.

 

« Joyeux anniversaire Prophète » pourra-t-on chanter ce jour. En effet, aujourd’hui on célèbre la naissance du Prophète Mohamed. A cette occasion, cette journée du 20 novembre est déclarée fériée chômée sur toute l’étendue du territoire tchadien.

C’est un communique du ministre de la Fonction publique qui en a fait l’annonce hier. La célébration a commencé hier soir par une Grande mosquée « Roi Fayçal » de N’Djaména, organisé par le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI).

« Après la cérémonie officielle à la grande mosquée Roi Fayçal, les autres mosquées du pays peuvent aussi organiser de commémoration de lecture du Coran et des louanges au prophète Mohamed. La commémoration peut durer une semaine ou plus selon le programme de chaque mosquée », a expliqué un agent du service communication du Conseil supérieur des affaires islamiques.

La fête d’Al Mawlid n’est pas considérée comme faisant partie des traditions canoniques de l’Islam. Les Salafistes, notamment, l’envisagent comme une innovation étrangère et, selon l’Islam, « toute innovation est égarement ».

Al Mawlid est cependant largement répandue dans les pays musulmans, officiellement ou non, et fait l’objet d’un jour férié. C’est avant tout une fête familiale.

Tchad : le SG de l’UNET demande une punition pour les étudiants arrêtés

Pour Raikina Bealoum ces étudiants doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes à feu.

 

Le secrétaire national de l’Union des Etudiants Tchad (UNET), Raikina Bealoum a déclaré que les étudiants de l’Université de N’Djamena détenus à la maison d’arrêt de N’Djamena doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes blanches et d’armes à feu au sein de l’Université. Ils sont accusés d’avoir porté des coups et blessures volontairement contre le president national de l’UNET.

« L’attaque à l’arme blanche et à l’arme à feu qui a été perpétrée par certains étudiants de l’université de N’Djamena se réclamant du bureau exécutif de l’UNET n’aurait pas dû se produire parce que les textes et règlements intérieurs de l’Université de N’Djamena interdisent strictement le port des armes. Nous demandons au rectorat de prendre des mesures académiques pour sanctionner ces étudiants qui ont attaqué le bureau national de l’UNET, conforment aux textes en vigueur », explique le secrétaire national de l’UNET, Raikina Bealoum.

Dans un communiqué de presse, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) déplore la détention abusive des membres du Bureau National de l’UNET dans les locaux de la maison d’arrêt d’Amsinéné depuis le 10 octobre dernier, ce que conteste le secrétaire général national de l’UNET.

La CTDDH exige des autorités judiciaires en charge de l’affaire de procéder à leur libération immédiate et sans conditions. Elle affirme qu’elle restera saisie de cette affaire jusqu’à satisfaction totale.

Pour rappel, le 1er septembre 2018, une bagarre avait opposé un premier groupe d’étudiants -favorable à l’initiative de la semaine nationale de salubrité lancée par le couple présidentiel- à un second groupe hostile à cette activité et présumé proche des membres du bureau. Cette bagarre avait provoqué une rixe entrainant la blessure de certains étudiants dont un certain Amos qui s’était autoproclamé président élu de l’UNET.

Sahel: N’Djamena accueille une réunion sur la création de a création de la « Route du coton »

Quatre pays issus de cette région du continent travaillent actuellement sur le sujet. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad.

 

Les ministres en charge du commerce du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad sont réunis à partir de vendredi dans la capitale tchadienne sur l’état de mise en œuvre du programme « Route du coton », destiné au développement du secteur cotonnier dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, par la promotion de l’amélioration de la compétitivité du coton textile, depuis la recherche semencière jusqu’à la transformation en produits textiles et vêtements.

La réunion ministérielle se tient autour des résultats de la 11ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, du plan stratégique de négociation consécutif à la conférence de Buenos Aires, entre autres.

Les ministres devront adopter les rapports d’activités et financier de la coordination, le plan d’action 2018-2019, ainsi qu’une « Déclaration ministérielle de N’Djaména ».

En dépit de sa bonne qualité, le coton africain peine à se faire une bonne place sur le marché mondial, à cause de subventions accordées par un certain nombre de pays à leurs producteurs, pour les mettre à l’abri des fluctuations du marché et les aider à l’exporter moins cher. Ce qui a causé une pléthore d’offres sur le marché et la chute des cours mondiaux du coton au préjudice des pays en voie de développement.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont obtenu en 2005 la suppression de toutes les formes de subvention à partir de 2006, pour un peu de franchise au pays en voie de développement dans l’accès aux marchés des pays développés.

A Nairobi au Kenya, en 2010, avec l’aide de différents partenaires, les pays africains producteurs ont obtenu que leurs produits dérivés du coton puissent avoir accès aux marchés des pays développés et en développement. Ils ont aussi réussi à faire accepter la suppression de toutes formes de soutien à l’exportation à partir de 2016.

 

Tchad : la police de Moussoro appréhende des voleurs

Il s‘agit de quatre groupes de présumés bandits, composés de sept personnes dont quatre femmes.

 

La police de la ville de Moussoro a intercepté cette semaine des présumés malfrats qui opéraient dans la ville. Ces derniers ont été présentés ce samedi 17 novembre à la presse en présence des autorités de la ville. Quatre groupes de malfrats constitués de sept voleurs présumés dont 4 femmes et un complice ont été arrêtés par les forces de l’ordre.

Ces groupes opéraient dans différents quartiers de la ville de Moussoro. Un grand nombre d’objets a été confisqué entre leurs mains. « Ces malfrats organisent et perpétuent leurs opérations dans la ville de Moussoro », selon la police. L’enquête se poursuit pour démanteler tout le réseau.

Le gouverneur de la province, Ahmat Hissein Goukouni, a félicité les forces de sécurité pour l’arrestation de ces présumés voleurs ainsi que leurs complices. Il a ajouté que ces derniers seront mis à la disposition des autorités judiciaires afin de répondre de leurs actes.