N’Djamena : un nouveau centre de formation technique professionnelle

Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien et a été inauguré ce lundi 19 novembre dans un quartier de la capitale.

 

Un centre de formation technique professionnelle dénommé Sotem Formation a été inauguré ce lundi 19 novembre à N’Djamena, au quartier Goz Attor dans la commune du 10ème arrondissement. Il vise à contribuer à l’encadrement des jeunes déscolarisés et à lutter contre le chômage.

Ce centre privé de formation est une initiative d’un jeune promoteur ingénieur, concepteur et diplômé de l’université anglaise Bradford, Mahamat Hangata. « Il a pour objectif de former 300 à 400 jeunes pour une durée de formation qui varie d’une filière à une autre », a précisé le promoteur.

La Première Dame a été représentée par la ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, Madjidian Padja Ruth. « Sotem Formation est une initiative d’un jeune tchadien, entrepreneur dynamique, qui se soucie non seulement du chômage des autres jeunes tchadiens mais aussi et surtout de l’amélioration du tissu économique du pays », a relevé la ministre.

Le centre dispensa des formations dans les domaines liées à la construction métallique, la menuiserie, la soudure, le montage, l’électricité, le bâtiment, le froid et climatisation. Une formation en fabrication du charbon de bois est également prévue pour lutter contre la désertification.

Le ministère de la Formation professionnelle et des Petits métiers va étudier la possibilité de mettre en place des mécanismes de suivi des jeunes qui seront formés au sein de cette nouvelle structure privée.

 

Le Tchad commémore la naissance du prophète

Ce 20 novembre, de nombreux pays ou communautés musulmans célèbre la fête de d’Al Mawlid.

 

« Joyeux anniversaire Prophète » pourra-t-on chanter ce jour. En effet, aujourd’hui on célèbre la naissance du Prophète Mohamed. A cette occasion, cette journée du 20 novembre est déclarée fériée chômée sur toute l’étendue du territoire tchadien.

C’est un communique du ministre de la Fonction publique qui en a fait l’annonce hier. La célébration a commencé hier soir par une Grande mosquée « Roi Fayçal » de N’Djaména, organisé par le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI).

« Après la cérémonie officielle à la grande mosquée Roi Fayçal, les autres mosquées du pays peuvent aussi organiser de commémoration de lecture du Coran et des louanges au prophète Mohamed. La commémoration peut durer une semaine ou plus selon le programme de chaque mosquée », a expliqué un agent du service communication du Conseil supérieur des affaires islamiques.

La fête d’Al Mawlid n’est pas considérée comme faisant partie des traditions canoniques de l’Islam. Les Salafistes, notamment, l’envisagent comme une innovation étrangère et, selon l’Islam, « toute innovation est égarement ».

Al Mawlid est cependant largement répandue dans les pays musulmans, officiellement ou non, et fait l’objet d’un jour férié. C’est avant tout une fête familiale.

Tchad : le SG de l’UNET demande une punition pour les étudiants arrêtés

Pour Raikina Bealoum ces étudiants doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes à feu.

 

Le secrétaire national de l’Union des Etudiants Tchad (UNET), Raikina Bealoum a déclaré que les étudiants de l’Université de N’Djamena détenus à la maison d’arrêt de N’Djamena doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes blanches et d’armes à feu au sein de l’Université. Ils sont accusés d’avoir porté des coups et blessures volontairement contre le president national de l’UNET.

« L’attaque à l’arme blanche et à l’arme à feu qui a été perpétrée par certains étudiants de l’université de N’Djamena se réclamant du bureau exécutif de l’UNET n’aurait pas dû se produire parce que les textes et règlements intérieurs de l’Université de N’Djamena interdisent strictement le port des armes. Nous demandons au rectorat de prendre des mesures académiques pour sanctionner ces étudiants qui ont attaqué le bureau national de l’UNET, conforment aux textes en vigueur », explique le secrétaire national de l’UNET, Raikina Bealoum.

Dans un communiqué de presse, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) déplore la détention abusive des membres du Bureau National de l’UNET dans les locaux de la maison d’arrêt d’Amsinéné depuis le 10 octobre dernier, ce que conteste le secrétaire général national de l’UNET.

La CTDDH exige des autorités judiciaires en charge de l’affaire de procéder à leur libération immédiate et sans conditions. Elle affirme qu’elle restera saisie de cette affaire jusqu’à satisfaction totale.

Pour rappel, le 1er septembre 2018, une bagarre avait opposé un premier groupe d’étudiants -favorable à l’initiative de la semaine nationale de salubrité lancée par le couple présidentiel- à un second groupe hostile à cette activité et présumé proche des membres du bureau. Cette bagarre avait provoqué une rixe entrainant la blessure de certains étudiants dont un certain Amos qui s’était autoproclamé président élu de l’UNET.

Sahel: N’Djamena accueille une réunion sur la création de a création de la « Route du coton »

Quatre pays issus de cette région du continent travaillent actuellement sur le sujet. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad.

 

Les ministres en charge du commerce du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad sont réunis à partir de vendredi dans la capitale tchadienne sur l’état de mise en œuvre du programme « Route du coton », destiné au développement du secteur cotonnier dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, par la promotion de l’amélioration de la compétitivité du coton textile, depuis la recherche semencière jusqu’à la transformation en produits textiles et vêtements.

La réunion ministérielle se tient autour des résultats de la 11ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, du plan stratégique de négociation consécutif à la conférence de Buenos Aires, entre autres.

Les ministres devront adopter les rapports d’activités et financier de la coordination, le plan d’action 2018-2019, ainsi qu’une « Déclaration ministérielle de N’Djaména ».

En dépit de sa bonne qualité, le coton africain peine à se faire une bonne place sur le marché mondial, à cause de subventions accordées par un certain nombre de pays à leurs producteurs, pour les mettre à l’abri des fluctuations du marché et les aider à l’exporter moins cher. Ce qui a causé une pléthore d’offres sur le marché et la chute des cours mondiaux du coton au préjudice des pays en voie de développement.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont obtenu en 2005 la suppression de toutes les formes de subvention à partir de 2006, pour un peu de franchise au pays en voie de développement dans l’accès aux marchés des pays développés.

A Nairobi au Kenya, en 2010, avec l’aide de différents partenaires, les pays africains producteurs ont obtenu que leurs produits dérivés du coton puissent avoir accès aux marchés des pays développés et en développement. Ils ont aussi réussi à faire accepter la suppression de toutes formes de soutien à l’exportation à partir de 2016.

 

Tchad : la police de Moussoro appréhende des voleurs

Il s‘agit de quatre groupes de présumés bandits, composés de sept personnes dont quatre femmes.

 

La police de la ville de Moussoro a intercepté cette semaine des présumés malfrats qui opéraient dans la ville. Ces derniers ont été présentés ce samedi 17 novembre à la presse en présence des autorités de la ville. Quatre groupes de malfrats constitués de sept voleurs présumés dont 4 femmes et un complice ont été arrêtés par les forces de l’ordre.

Ces groupes opéraient dans différents quartiers de la ville de Moussoro. Un grand nombre d’objets a été confisqué entre leurs mains. « Ces malfrats organisent et perpétuent leurs opérations dans la ville de Moussoro », selon la police. L’enquête se poursuit pour démanteler tout le réseau.

Le gouverneur de la province, Ahmat Hissein Goukouni, a félicité les forces de sécurité pour l’arrestation de ces présumés voleurs ainsi que leurs complices. Il a ajouté que ces derniers seront mis à la disposition des autorités judiciaires afin de répondre de leurs actes.

Miski : le comité d’auto-défense assure avoir le contrôle de la localité

Le groupe dément les dires du ministre de la défense, qui a affirmé que l’armée nationale a délogé l’ennemi, lors de la sa visite dans la ville vendredi dernier.

 

Le 16 novembre dernier, ministre délégué à la Présidence, chargé de la Défense nationale, des anciens combattants et des victimes de guerre, le général Daoud Yaya Brahim était à Miski dans le Tibesti. Alors que cette région est en proie depuis quelques semaines à des affrontements armés, le Ministre est venu se faire sa propre idée de la situation qui y prévaut.

Très confiant et se voulant rassurant, il déclarait alors : « Nous sommes venus visiter nos forces qui sont à Miski et qui ont délogé l’ennemi, dégager l’ennemi. J’appelle toute la population de Miski, ceux qui appartiennent à l’Etat tchadien, à la 4ème République, de venir auprès des forces de défense et de sécurité, et laisser le terrain libre à ceux qui veulent créer les problèmes ».

Le général a également invité les populations se trouvant dans les zones de combat à quitter les lieux. Car « Nous sommes en mesure de déloger, de ratisser le terrain, et d’occuper nos terrains. Nous sommes à Miski pour celui qui veut l’entendre ou qui veut l’écouter ».

De déclarations que le porte-parole du comité autoproclamé d’autodéfense remet en doute. En effet, l’ancien sous-préfet de Yebbi-Bou, Mouli Sougui, a affirmé au micro de RFI hier 18 novembre que « A l’heure où je vous parle, Miski est sous le contrôle du comité d’autodéfense ». Il reconnait cependant que « l’armée a sorti l’artillerie lourde ». « Mais nous connaissons le terrain et nous avons une expérience des combats ».

Le comité d’auto-défense a annoncé avoir enregistré plusieurs des pertes en vies humaines et de nombreux blessés dans ses rangs.

 

 

 

 

 

 

Terrorisme : les USA font un don aux militaires tchadiens

Le 15 novembre dernier l’Etat-major tchadien a réceptionné une donation du gouvernement américain estimé à environ 1,3 millions de dollars.

 

Voilà qui devrait être d’une bonne aide pour l’armée tchadienne. De par les mains de son Ambassadeur au Tchad, les Etat Unis d’Amérique viennent de faire un don à l’armée du pays. Ce cadeaux constitué de six bateaux fluviaux, six fourgons blindés et des pièces de rechange pour couvrir deux années d’utilisation, est estimé à environ1, 3 millions de dollars soit 747,5 millions de FCFA.

Cette donation a pour but d’aider le Tchad dans sa lutte contre le terrorisme. Notamment à faire face aux attaques des rebelles de Boko Haram. « C’est pour nous, un gage de confiance et la volonté constante de votre pays d’aider les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le chef d‘état-major des forces armées, N’guinambaye Michel Barde au moment de réceptionner le don.

Selon le chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Tchad, Richard Bell, « Les États-Unis d’Amérique manifestent une nouvelle fois leur soutien aux forces armées du Tchad ». Il y a quelques jours déjà, le commandement militaire américain pour l’Afrique déclarait que « La menace de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest est principalement centrée sur les marais et les voies fluviales du bassin du lac Tchad et du nord-est du Nigeria ».

Rappelons que le gouvernement américain avait décidé d’une réduction de ses effectifs militaires en Afrique. Et au cours du mois d’avril dernier, le Tchad avait été retiré de la liste noire des pays dont les ressortissants étaient interdits d’accès aux USA.

Tchad : la fonction publique veut numériser ses archives

C’est la raison pour laquelle il est demandé depuis la semaine dernière à certains fonctionnaires de compléter leur dossier d’intégration. C’est ce qu’a expliqué le DGA de ce ministère.

 

Le 17 novembre dernier, Djim Godembaye Patient été face à la presse. Le directeur général adjoint du ministère de la Fonction publique, a apporté des éclaircissements quant à l’affaire des dossiers disparu à la fonction publique. « On a eu à travailler et jusqu’à là, on a une trentaine d’archivistes qui sont en train de travailler sur ce dossier. Mais on n’arrive pas à retrouver tous les dossiers des agents », explique-t-il.

Pour ce qui est des raisons d’une telle pression mise aux fonctionnaires dont les dossiers sont incomplets, l’administrateur affirmé que c’est « en perspective de la numérisation des archives de la fonction publique tchadienne, il est urgent de compléter les documents manquants aux dossiers des agents. C’est pourquoi il est souhaitable de demander à ces agents de constituer les différentes pièces manquantes pour déposer à leur direction des ressources humaines qui transmettra au niveau de la fonction publique ».

En effet, « l’informatisation s’impose parce que nous sommes au 21ème siècle, donc l’informatique prime. Actuellement, nous sommes en pourparlers avec nos partenaires, les chinois qui sont venus déjà constater nos archives. S’il y a lieu, ils nous viendrons en aide », a précisé le directeur général adjoint du ministère de la Fonction publique.

 

CAN U23 : le Tchad tombe lourdement face au Cameroun

L’équipe nationale tchadienne des moins de 23 ans était face à leur homologue du Cameroun ce 16 novembre. Le match s’est terminé sur le score de 3-0 en faveur des Lions Indomptables

 

Pas de soucis pour le Cameroun. Opposés au Tchad ce vendredi à Yaoundé dans le cadre du premier tour aller des éliminatoires de la CAN des moins de 23 ans, les Lionceaux ont déroulé 3-0. Martin Hongla (9e) a rapidement lancé les siens sur penalty puis Eric Ayuk (Osmanlispor) a inscrit un doublé après la pause (48e, 64e) après avoir déjà obtenu le penalty. Les poulains dirigés par Rigobert Song aborderont sereinement la manche retour mardi au Tchad.

A noter que l’attaquant du Bayern Munich, Franck Evina, ex-international U18 allemand, ne figurait pas sur la feuille de match pour des raisons administratives.

La dernière chance pour le Tchad de se qualifier repose en le match retour qui se jouera dans deux semaines au Tchad. Surtout que l’entraineur des Sao en a fait la promesse lors de la conférence de presse d’après match. « Le Cameroun a été au-dessus de nous. Mais à N’Djamena les choses se passeront différemment », a affirmé Toukam Julien.

Tchad: le Comité d’auto-défense de Miski dément la présence du CCMSR dans la localité

Il y’a quelques jours, le SG du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République publiait un communiqué dans lequel il annonçait la présence de ses éléments dans le Miski.

 

Le comité d’auto-défense de Miski à travers son coordonnateur et porte-parole Molly Sougui, a rendu public ce vendredi 16 novembre un communiqué. Dans cette note, le groupe fait savoir à l’opinion public tchadienne qu’il « n’y a aucun rebelle à Miski au moment où nous rédigeons ces lignes depuis le front de bataille. La lutte du comité d’auto défense est celle d’un peuple opprimé qui défend ses droits face à un régime dictatorial qui essaye de la soumettre par la force, de spolier la terre de ses ancêtres en pillant son sous-sol au profit de la mafia au pouvoir ».

C’est donc ainsi que « nous apportons un démenti formel et sans équivoque, aux propos irresponsables et sans fondements du Secrétaire Général du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République(CCMSR) M. Kingabé Ogouzemi de Tapol, qui, dans un communiqué a fait état de la présence de ses hommes aux cotés des habitants à Miski. Le CCMSR n’a jamais participé ni de près ni de loin au conflit à Miski et n’a aucune base au Tibesti ».

Pour que les choses soient claires une bonne fois pour toute dans l’esprit de tout un chacun, le comité d’auto-défense précise qu’il n’existe aucun rapprochement entre le CCMSR et lui.  « Ces gesticulations politiciennes et médiatiques font le jeu régime et le CCMSR, par ignorance ou à dessein, montre le visage d’une organisation au service de la dictature Tchadienne. Nous demandons à la direction politique et militaire du CCMSR de cesser ce jeu malsain à défaut d’avoir le courage d’entrer dans la vraie lutte ».

Dans ce communiqué, Molly Sougui indique que « pendant qu’il lutte arme à la main avec les forces de la tyrannie, (le comité) a appris avec effroi l’assassinat lâche et barbare de vingt de nos compatriotes sur le versant Libyen de Kouri Bouguidi. Nous profitons de l’occasion pour présenter nos condoléances les plus attristées aux familles de ces Tchadiens assassinés ».