Un Belge condamné pour avoir vendu illicitement des armes au Tchad

Il s’agit du marchand d’arme Jacques Monsieur. Il a été condamné le 19 octobre dernier par la cour d’appel de Bruxelle pour avoir vendu des armes à plusieurs pays dont le Tchad.

 

La cour d’appel de Bruxelles a condamné, vendredi, Jacques Monsieur à quatre ans de prison ferme et à 1,2 million d’euros d’amende pour une dizaine de ventes illicites d’armes et de matériel de guerre, entre 2006 et 2009. Il a été reconnu coupable d’avoir servi d’intermédiaire dans des ventes de fusils d’assaut, de cartouches, d’avions de chasse ou encore de chars à destination notamment du Tchad, de l’Iran, de l’Indonésie et de la Mauritanie.

Il avait soutenu avoir cessé ses activités de marchand d’armes depuis le début des années 2000 mais disait avoir néanmoins été recontacté par d’anciennes connaissances du milieu.

«Le prévenu manque de toute crédibilité lorsqu’il affirme n’être qu’un intervenant ponctuel, sollicité en raison de son carnet d’adresses», a établi la cour. «Il s’est installé dans la délinquance nonobstant les avertissements sérieux que la justice lui adressa», a-t-elle poursuivi, rappelant que Jacques Monsieur était en état de récidive légale.

«Mépris»

«Alors qu’il fut libéré sous conditions par le tribunal de Grande instance de Bourges, le 13 juillet 2005, dont celle de s’abstenir de ‘recevoir, de rencontrer, d’entrer en relation de quelque façon que ce soit, notamment avec U.-B., D. et I. (anciens contacts de Jacques Monsieur dans le cadre de ventes d’armes)’, le prévenu n’en eût cure puisqu’il multiplia les contacts avec ces personnes à peine quelques mois plus tard, manifestant de la sorte le mépris qu’il a, nonobstant un discours policé, pour les décisions de justice », a souligné la cour.

Jacques Monsieur, un fils de notaire du Brabant flamand (une province belge), âgé de 64 ans, était prévenu pour avoir vendu des armes à destination de pays comme le Tchad, l’Iran, l’Indonésie, la Mauritanie, le Pakistan et la Guinée-Bissau, sans en avoir l’autorisation.

Il est question de la vente de milliers de fusils d’assaut, de millions de cartouches mais aussi d’avions de chasse, de chars d’assaut et d’hélicoptères.

Jacques Monsieur avait affirmé qu’il ne vendait plus d’armes depuis le début des années 2000, mais qu’il avait ensuite encore été régulièrement contacté par d’anciennes connaissances du milieu et qu’il avait accepté de les aider occasionnellement.

Geôles iraniennes, prison américaine

Par ailleurs, selon ses avocats, son activité de marchand d’armes était une couverture pour ses missions au bénéfice des services de renseignements américains. «Il a néanmoins fait des erreurs. Il ne s’est pas contenté d’être un espion. Il y a eu des ventes qui ont été opérées par lui. Mais après avoir passé deux années horribles dans les geôles iraniennes, puis condamné à nouveau par les États-Unis, il est revenu en Belgique depuis 2011 pour avoir une vie calme», avait assuré Me Daniel Spreutels.

Surnommé «the fox» ou «le maréchal», Jacques Monsieur avait déjà été condamné aux États-Unis en 2010 dans un dossier lié à l’affaire Iran-Contra, qui concernait la vente illicite d’armes iraniennes à des groupes rebelles.

Son nom avait aussi été cité dans l’affaire Elf-Aquitaine. Il avait été soupçonné d’avoir livré, au nom de la compagnie pétrolière française Elf, des armes à Pascal Lissouba, alors président du Congo-Brazzaville, fin des années 1990, lors de la guerre civile congolaise.

 

Tchad : la Chambre criminelle juge les dossiers de détournement

Depuis hier 24 octobre s’est ouverte la session spéciale de la Chambre criminelle chargée de juger les détournements des deniers publics.

 

Au total c’est cinq dossiers de détournement de derniers publics que les juges de la Chambre criminelle auront la charge de traiter durant cette session spéciale. L’audience solennelle qui s’est déroulée le 24 octobre en présence du ministre de la justice au Palais du 15 janvier, était réservée à des infractions spéciales à savoir crimes économiques et financiers.

Sur les cinq dossiers inscrits à l’ordre du jour, un a été renvoyé au 07 novembre prochain, afin de donner du temps à la défense de se préparer.

Cette cour est chargée de juger les auteurs ou complices de détournement de deniers publics, des crimes économiques et financiers. Désormais, tous les mercredis, cette cour se réunira pour se pencher sur le cas de crimes économiques.

Le procureur général près la cour d’appel de N’Djamena, Mouckhtar Abdelkerim Doutoum a mis en garde  « désormais, tous ceux qui confondent les fonds publics et leurs poches seront rassurés que la justice frappera systématiquement. Cette menace est valable pour les responsables qui cautionnent ou qui ne dénoncent pas les actes de détournement ».

Sommet de la CEMAC : la situation économique de la zone en discussion à N’Djamena

C’est ce 25 octobre que se sont ouverts les travaux du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat des pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.

 

L’avenir des économies de l’Afrique centrale est en débat ce jeudi à N’Djamena, à l’occasion du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale. Les dirigeants de la CEMAC se réunissent, en effet, dans des circonstances particulières marquées par une crise économique sévère, comme l’a concédé le président de la commission de la CEMAC à l’ouverture solennelle de la conférence. Pour Pr. Daniel Ona ONDO, les résultats des 21 mesures, prises en 2016 en réponse à la crise, sont en deçà des attentes. A la croissance économique très faible et contrastée, Pr. Daniel Ona ONDO ajoute une autre menace, celle de la faiblesse dans les efforts de redressement contenus dans les engagements avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Pour le patron de l’organe exécutif de la CEMAC, l’urgence est signalée pour maintenir le cap des reformes économiques. Face à cela, il faut agir urgemment, a laissé entendre le Président de la République Idriss Deby Itno, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement. « Nous n’avons pas le droit de trahir les espoirs que suscite légitimement ce rendez-vous de N’Djamena », a déclaré le Chef de l’Etat, qui a aussi invité ses pairs à s’investir pour restaurer les grands équilibres macroéconomiques, doper la croissance et renforcer la soutenabilité extérieure de la sous-région.

Au nombre des facteurs qui plombent les efforts de redressement, le Président en exercice de la CEMAC a évoqué le relâchement de la discipline budgétaire, les délais importants enregistrés dans la conclusion des accords avec le FMI, le rapatriement insuffisant des recettes d’exportation, ainsi que les écueils constatés dans la réforme de certaines institutions communautaires. C’est à quoi doit se pencher le sommet. Un sommet qui d’après lui, doit donner le ton d’un nouvel élan à imprimer à l’ensemble de la communauté.

 

 

Tchad : Idriss Deby reçoit l’aval des élus pour ratifier une convention antiterroriste

Il s’agit de la Convention d’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme. Celle-ci avait été signée au Maroc en ai dernier.

 

Les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°035/PR/2018, du 1er août 2018 autorisant le président de la République à ratifier la Convention d’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme, signée le 16 mai 2008 à Rabat au Maroc.

La raison d’être de cette convention de renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme conforment aux obligations internationales des Etats Parties.

A travers cette convention, les parties s’engagent à s’accorder mutuellement une entraide judicaire, sur le spectre le plus large possible, dans la procédure relative aux infractions visées par les instruments juridiques contre le terrorisme. Elles s’engagent également à se livrer réciproquement, sur leur demande, les personnes recherchées dans leurs Etats respectifs aux fins de poursuites.

Ce qui signifie que l’entraide judiciaire en matière pénale peut notamment être demandée aux fins de la signification des actes judiciaires, de recueil des témoignages ou des dépositions et des perquisitions, des saisies et de gel des avoirs.

La convention compte actuellement 17 signatures et 4 ratifications. Elle entre en vigueur le 20ème jour suivant la date de dépôt du 10ème instrument de ratification. Le Maroc en est le dépositaire.

« Face à l’ampleur des actes des groupes terroristes, fragilisant la sécurité transfrontalière et, pour quelques-uns la sécurité intérieure des pays des zones sahéliennes, du Moyen-Orient et le reste du monde, une approche globale de solution s’avère nécessaire dans le sens du renforcement de leur coopération en matière pénale. C’est ainsi que les ministres de la justice de l’espace francophone ont adopté le 16 mai 2008, à Rabat au Maroc, lors de la cinquième conférence des ministres cette convention. Le Tchad l’a signée le 03 avril 2009 à New York », peut-on lire dans le rapport de l’Assemblée nationale.

En moins de deux mois, les députés ont adopté trois projets de texte relatifs à la lutte contre le terrorisme alors que plusieurs d’autres projets de lois ainsi que des questions orales avec débats inscrits dans le calendrier sont systématiquement reportés pour absence des ministres interpelés ou faute de quorum.

 

 

Tchad: l’armée annonce avoir repoussé une attaque à Miski

 

L’armée tchadienne par la voix de son porte-parole, le Colonel Azem Bermandoa Agouna a fait la lecture d’un communiqué de presse sur les antennes de la télé Tchad. Communiqué qui fait état d’une attaque des forces tchadienne dans le département de Miski (Tibesti), l’armée parle d’un groupuscule terroriste qui a été mis en déroute et la situation sous contrôle.

« L’Etat-major général des armées, informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit. Ce mercredi 24 octobre 2018, les forces de défenses et de sécurité tchadienne déployée en opération d’inspection et de sécurisation dans le nouveau département de Miski, ont été attaquées par un groupuscule de terroristes. Les forces armées assurent que, les assaillants ont été neutralisés et que la situation est actuellement sous contrôle » communique l’État-major.

Tchad: la plateforme syndicale revendicative annonce la fin de la grève

C’était lors de l’assemblée générale qui s’est tenu ce matin à a bourse du travail de N’Djamena.

 

La plateforme syndicale revendicative a tenu son assemblée générale aujourd’hui, 25 octobre, à la bourse du travail. Le bureau exécutif de ladite plateforme annonce a ses militants qu’il est en négociation depuis plus de trois semaines avec le gouvernement représenté par le Cadre national de dialogue social et le Cadre national de dialogue politique.

D’habitude, dès 8 heures du matin, la Bourse du travail est prise d’assaut mais en cette matinée, ce sont moins de travailleurs qui ont pris part à la rencontre. Les travailleurs en grève, majoritairement des enseignants ne se sont pas déplacés. Certains d’entre sont mécontents et disent être déçus par leurs représentants.

Le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, par ailleurs président de l’Union des syndicats du Tchad annonce aux grévistes la proposition du gouvernement : « Le gouvernement dit être bloqué pour les deux prochains mois mais en discutant une solution est proposé : 15% des AGS seront augmentés dès Janvier 2019 donc 65% des AGS seront effectives ». Le gouvernement propose en outre aux grévistes de se mettre ensemble pour nettoyer les fichiers de la solde dans un délai de 45 jours.

« Après 5 mois de grève, nous sommes en négociation depuis trois semaines  avec le gouvernement. Les discussions étaient difficiles » reconnaît le porte-parole de la plateforme, Barka Michel. La plateforme syndicale a rencontré le président du Cadre National de Dialogue Social (CNDS) et celui du  Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). Les discussions se sont déroulées avec beaucoup de difficultés car pour les deux représentants du gouvernement, l’Etat est dans l’impasse pour ce dernier trimestre de l’année.

« Nous avons discuté pendant deux semaines pour qu’il y ait augmentation mais le gouvernement se trouve dans une situation d’impasse. Malgré la grève le gouvernement continue à payer le salaire des grévistes. Nous sommes arrivés à une étape où il faut  savoir marquer un arrêt », précise Barka Michel.

Les militants et militantes de la plateforme, pas convaincus de la situation a montré son désarroi. Des gestes d’humeur de la main, à la fin de l’assemblée ont montré à suffisance que la reprise sera très timide jusqu’en janvier 2019.

Tchad : vers une entente entre la syndicale revendicative et le gouvernement

Depuis plusieurs maintenant des rencontre ont lieu entre les deux parties. Une assemblée générale de la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad est prévue jeudi.

 

Vivons-nous les dernières heures de la grève générale au Tchad ? On connaîtra le fin mot de l’histoire demain. En effet, la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad a annoncé la tenue demain 25 octobre d’une assemblée générale à la bourse du travail de N’Djamena. Et de l’avis de plusieurs observateurs, cette assemblée sera une occasion pour les grévistes d’annonce la fin du mouvement.

Selon plusieurs sources, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Ce dernier a proposé de reverser les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées. Selon cette proposition, 15% des AGS seront payés à partir de fin janvier et le reste graduellement. Mais la plateforme a fait une contre-proposition qui consisterait au payement de 50% des AGS coupées et 25% de l’ensemble des AGS, une offre que le gouvernement semble avoir validé.

Pour montrer sa bonne foi, La plateforme syndicale revendicative aurait déjà pris l’engagement auprès du gouvernement de suspendre sa grève. Cependant, la grève ne sera que suspendue. Le temps de voir d’ici janvier 2019, la concrétisation des promesses du gouvernement.

La plateforme syndicale revendicative composée de l’Union des syndicats du Tchad(UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), d’une partie du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET)

 

Liberté de presse : le Tchad à la 123e place du classement mondial

Le pays perd ainsi deux point par rapport au classement de l’année dernière. Selon l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), la situation de la liberté de presse dans le pays est violente.

 

« Violences et arrestations arbitraires ». Voilà comment Reporters Sans Frontières a titré son rapport sur la situation de la liberté de la Presse au Tchad. En effet pour l’ONG, « il ne fait pas bon être journaliste au Tchad ». Et pour cause, « les reporters sont régulièrement arrêtés après la publication de certains articles ».

Cependant, RSF reconnait que très souvent ces journalistes « sont libérés assez rapidement ». Mais, pour ceux qui n’ont pas cette chance font souvent l’objet de « détention arbitraire ». Passant ainsi des semaines « voire plusieurs mois » en prison, où ils subiront « de mauvais traitements ».

Selon les affirmations de l’ONG « Les enquêtes et articles traitant de l’impunité ou critiquant le président Idriss Déby Itno ne sont pas tolérés et peuvent valoir expulsion pour les journalistes étrangers, enlèvement et arrestation arbitraire pour les Tchadiens, mais aussi suspension pour les radios locales ».

A autant de violence et de répression les associations des journalistes du pays opposent une riposte assez farouche. C’est ainsi qu’en février dernier, « une “journée sans presse” a été décrétée en février pour dénoncer la répression brutale et massive des médias par la police politique et les agents du gouvernement qui jouissent d’une impunité totale ».

Pour ce qui est des réseaux sociaux, le rapport révèle que leur accès est souvent coupé et ce durant plusieurs mois et ceci particulièrement en période électorale.

 

 

Musique : le rappeur RBS le Killer est « Sorry »

La sortie officielle du tout premier single de l’ancien membre du Wassalna a eu lieu le weekend dernier. « Sorry » est l’histoire d’un amoureux repentant.

 

L’ancien acolyte de NBR du groupe Wassalna, RBS le Killer a lancé officiellement ce 20 octobre son single dénommé « Sorry ». Comme son titre, le single est entièrement chanté en anglais. Ce single parle d’amour et de la confiance.

Lors de la conférence de lancement, l’artiste explique : « La chanson est un mea-culpa d’un jeune homme, qui courrait trop la gueuze. Il a perdu une fille qu’il a négligée avant. Et c’est après l’avoir perdue qu’il s’est rendu compte que cette fille est tellement importante dans sa vie. Donc il fait un mea-culpa envers cette fille lui demandant de revenir vers lui. Voilà pourquoi, il dit « désolé, désolé, tout ce que j’ai pu faire n’est pas de ma volonté, reviens-à- moi. »

Il rassure cependant que l’histoire racontée n’est pas son histoire propre mais celui de son ami. L’objectif de ce single est selon l’artiste d’interpeller les jeunes à ne pas négliger leurs relations. « Le plus souvent, on voit l’importance d’une chose qu’après l’avoir perdue », affirme RBS le Killer.

D’après Bodona Kobakréo alias Aslahda Zig Zag Zorro promoteur de la maison de production Makiz’Art, producteur de ce single, ce qui a poussé sa maison à produire le single en audiovisuel est le fait qu’au Tchad, il y a déjà des maisons qui produisent de bon audio. Selon le producteur ce single multimédia a coûté 1 325 000 FCFA. Pour se procurer cet opus, les mélomanes doivent débourser 5 000 FCFA.

Ce fan de 2-Pac et P.Daddy est né il y a 34 ans à Moundou. 3e d’une famille de 7 enfants, RBS le Killer de son vrai nom Benaibeu Sernin s’est lancé dès son jeune âge dans l’écriture. Membre de BSP (Black Soul Power), son premier groupe créé en 1998 puis de H2 (Hamai Habai) en 2003, de Wassalna en 2005, RBS a fait plusieurs scènes au Tchad.

Sport : le Tchad adhère à l’Union Francophone de Cyclisme

L’institution a tenu son 3e Congrès le 19 octobre dernier en présence de David Lappartient, président de l’Union de Cyclisme Internationale (UCI).

 

Tchad fait désormais partie de la grande famille que forme l’Union Francophone de Cyclisme (UFC). Après son adhésion au courant de l’année à l’Union de Cyclisme International (UCI), le pays vient de rejoindre les rangs de l’organe réservé aux pays francophones.

Quatre autre pays ont également fait leur entrée à l’UFC. Il s’agit notamment de deux pays européens : la Suisse et le Luxembourg ; et de deux pays africains : le Cameroun, le Sénégal. Il y a donc désormais 33 fédérations membres de l’UFC, dans les cinq continents.

C’est au cours du 3e Congrès de l’Union francophone de cyclisme qui s’est tenu au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, en marge de la Coupe du Monde, que ces nouvelles adhésions ont été révélées.

L’Assemblée générale élective a élu un comité directeur renouvelé qui a désigné un nouveau Président, le Rwandais Aimable Bayingana. Le Président sortant, Mohamed Belmahi obtient le titre de Président d’honneur.

En 2018, l’UFC a mis en place un programme de formations pour les entraîneurs au Rwanda et au Niger mais aussi pour les commissaires au Sénégal. « Au Niger, au mois de septembre, neuf stagiaires ont reçu le diplôme d’entraîneur de niveau II », se félicite Jonathan Chan, l’animateur de la structure.

Affiliée à l’Association francophone des comités nationaux olympiques (AFCNO), l’UFC a permis à l’entraîneur national du Burkina Faso de suivre une formation pour entraîneurs du haut-niveau à l’INSEP à Paris.

A l’avenir, la fédération francophone veut développer les programmes de coopération. « Au Tour du Rwanda, la sélection du comité départemental de Haute-Savoie et l’équipe rwandaise Bénédiction se sont entraînées ensemble et à la fin de l’épreuve, les deux directeurs sportifs ont tiré ensemble le bilan de la course », indique Jonathan Chan qui espère développer la coopération grâce aux nouveaux membres européens à la forte culture cycliste. « C’est important d’élargir la base des fédérations, avec la Suisse et le Luxembourg, qui peuvent en aider d’autres ».