Tchad : Idriss Deby reçoit l’aval des élus pour ratifier une convention antiterroriste

Il s’agit de la Convention d’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme. Celle-ci avait été signée au Maroc en ai dernier.

 

Les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°035/PR/2018, du 1er août 2018 autorisant le président de la République à ratifier la Convention d’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme, signée le 16 mai 2008 à Rabat au Maroc.

La raison d’être de cette convention de renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme conforment aux obligations internationales des Etats Parties.

A travers cette convention, les parties s’engagent à s’accorder mutuellement une entraide judicaire, sur le spectre le plus large possible, dans la procédure relative aux infractions visées par les instruments juridiques contre le terrorisme. Elles s’engagent également à se livrer réciproquement, sur leur demande, les personnes recherchées dans leurs Etats respectifs aux fins de poursuites.

Ce qui signifie que l’entraide judiciaire en matière pénale peut notamment être demandée aux fins de la signification des actes judiciaires, de recueil des témoignages ou des dépositions et des perquisitions, des saisies et de gel des avoirs.

La convention compte actuellement 17 signatures et 4 ratifications. Elle entre en vigueur le 20ème jour suivant la date de dépôt du 10ème instrument de ratification. Le Maroc en est le dépositaire.

« Face à l’ampleur des actes des groupes terroristes, fragilisant la sécurité transfrontalière et, pour quelques-uns la sécurité intérieure des pays des zones sahéliennes, du Moyen-Orient et le reste du monde, une approche globale de solution s’avère nécessaire dans le sens du renforcement de leur coopération en matière pénale. C’est ainsi que les ministres de la justice de l’espace francophone ont adopté le 16 mai 2008, à Rabat au Maroc, lors de la cinquième conférence des ministres cette convention. Le Tchad l’a signée le 03 avril 2009 à New York », peut-on lire dans le rapport de l’Assemblée nationale.

En moins de deux mois, les députés ont adopté trois projets de texte relatifs à la lutte contre le terrorisme alors que plusieurs d’autres projets de lois ainsi que des questions orales avec débats inscrits dans le calendrier sont systématiquement reportés pour absence des ministres interpelés ou faute de quorum.

 

 

Tchad: l’armée annonce avoir repoussé une attaque à Miski

 

L’armée tchadienne par la voix de son porte-parole, le Colonel Azem Bermandoa Agouna a fait la lecture d’un communiqué de presse sur les antennes de la télé Tchad. Communiqué qui fait état d’une attaque des forces tchadienne dans le département de Miski (Tibesti), l’armée parle d’un groupuscule terroriste qui a été mis en déroute et la situation sous contrôle.

« L’Etat-major général des armées, informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit. Ce mercredi 24 octobre 2018, les forces de défenses et de sécurité tchadienne déployée en opération d’inspection et de sécurisation dans le nouveau département de Miski, ont été attaquées par un groupuscule de terroristes. Les forces armées assurent que, les assaillants ont été neutralisés et que la situation est actuellement sous contrôle » communique l’État-major.

Tchad: la plateforme syndicale revendicative annonce la fin de la grève

C’était lors de l’assemblée générale qui s’est tenu ce matin à a bourse du travail de N’Djamena.

 

La plateforme syndicale revendicative a tenu son assemblée générale aujourd’hui, 25 octobre, à la bourse du travail. Le bureau exécutif de ladite plateforme annonce a ses militants qu’il est en négociation depuis plus de trois semaines avec le gouvernement représenté par le Cadre national de dialogue social et le Cadre national de dialogue politique.

D’habitude, dès 8 heures du matin, la Bourse du travail est prise d’assaut mais en cette matinée, ce sont moins de travailleurs qui ont pris part à la rencontre. Les travailleurs en grève, majoritairement des enseignants ne se sont pas déplacés. Certains d’entre sont mécontents et disent être déçus par leurs représentants.

Le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, par ailleurs président de l’Union des syndicats du Tchad annonce aux grévistes la proposition du gouvernement : « Le gouvernement dit être bloqué pour les deux prochains mois mais en discutant une solution est proposé : 15% des AGS seront augmentés dès Janvier 2019 donc 65% des AGS seront effectives ». Le gouvernement propose en outre aux grévistes de se mettre ensemble pour nettoyer les fichiers de la solde dans un délai de 45 jours.

« Après 5 mois de grève, nous sommes en négociation depuis trois semaines  avec le gouvernement. Les discussions étaient difficiles » reconnaît le porte-parole de la plateforme, Barka Michel. La plateforme syndicale a rencontré le président du Cadre National de Dialogue Social (CNDS) et celui du  Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). Les discussions se sont déroulées avec beaucoup de difficultés car pour les deux représentants du gouvernement, l’Etat est dans l’impasse pour ce dernier trimestre de l’année.

« Nous avons discuté pendant deux semaines pour qu’il y ait augmentation mais le gouvernement se trouve dans une situation d’impasse. Malgré la grève le gouvernement continue à payer le salaire des grévistes. Nous sommes arrivés à une étape où il faut  savoir marquer un arrêt », précise Barka Michel.

Les militants et militantes de la plateforme, pas convaincus de la situation a montré son désarroi. Des gestes d’humeur de la main, à la fin de l’assemblée ont montré à suffisance que la reprise sera très timide jusqu’en janvier 2019.

Tchad : vers une entente entre la syndicale revendicative et le gouvernement

Depuis plusieurs maintenant des rencontre ont lieu entre les deux parties. Une assemblée générale de la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad est prévue jeudi.

 

Vivons-nous les dernières heures de la grève générale au Tchad ? On connaîtra le fin mot de l’histoire demain. En effet, la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad a annoncé la tenue demain 25 octobre d’une assemblée générale à la bourse du travail de N’Djamena. Et de l’avis de plusieurs observateurs, cette assemblée sera une occasion pour les grévistes d’annonce la fin du mouvement.

Selon plusieurs sources, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Ce dernier a proposé de reverser les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées. Selon cette proposition, 15% des AGS seront payés à partir de fin janvier et le reste graduellement. Mais la plateforme a fait une contre-proposition qui consisterait au payement de 50% des AGS coupées et 25% de l’ensemble des AGS, une offre que le gouvernement semble avoir validé.

Pour montrer sa bonne foi, La plateforme syndicale revendicative aurait déjà pris l’engagement auprès du gouvernement de suspendre sa grève. Cependant, la grève ne sera que suspendue. Le temps de voir d’ici janvier 2019, la concrétisation des promesses du gouvernement.

La plateforme syndicale revendicative composée de l’Union des syndicats du Tchad(UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), d’une partie du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET)

 

Liberté de presse : le Tchad à la 123e place du classement mondial

Le pays perd ainsi deux point par rapport au classement de l’année dernière. Selon l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), la situation de la liberté de presse dans le pays est violente.

 

« Violences et arrestations arbitraires ». Voilà comment Reporters Sans Frontières a titré son rapport sur la situation de la liberté de la Presse au Tchad. En effet pour l’ONG, « il ne fait pas bon être journaliste au Tchad ». Et pour cause, « les reporters sont régulièrement arrêtés après la publication de certains articles ».

Cependant, RSF reconnait que très souvent ces journalistes « sont libérés assez rapidement ». Mais, pour ceux qui n’ont pas cette chance font souvent l’objet de « détention arbitraire ». Passant ainsi des semaines « voire plusieurs mois » en prison, où ils subiront « de mauvais traitements ».

Selon les affirmations de l’ONG « Les enquêtes et articles traitant de l’impunité ou critiquant le président Idriss Déby Itno ne sont pas tolérés et peuvent valoir expulsion pour les journalistes étrangers, enlèvement et arrestation arbitraire pour les Tchadiens, mais aussi suspension pour les radios locales ».

A autant de violence et de répression les associations des journalistes du pays opposent une riposte assez farouche. C’est ainsi qu’en février dernier, « une “journée sans presse” a été décrétée en février pour dénoncer la répression brutale et massive des médias par la police politique et les agents du gouvernement qui jouissent d’une impunité totale ».

Pour ce qui est des réseaux sociaux, le rapport révèle que leur accès est souvent coupé et ce durant plusieurs mois et ceci particulièrement en période électorale.

 

 

Musique : le rappeur RBS le Killer est « Sorry »

La sortie officielle du tout premier single de l’ancien membre du Wassalna a eu lieu le weekend dernier. « Sorry » est l’histoire d’un amoureux repentant.

 

L’ancien acolyte de NBR du groupe Wassalna, RBS le Killer a lancé officiellement ce 20 octobre son single dénommé « Sorry ». Comme son titre, le single est entièrement chanté en anglais. Ce single parle d’amour et de la confiance.

Lors de la conférence de lancement, l’artiste explique : « La chanson est un mea-culpa d’un jeune homme, qui courrait trop la gueuze. Il a perdu une fille qu’il a négligée avant. Et c’est après l’avoir perdue qu’il s’est rendu compte que cette fille est tellement importante dans sa vie. Donc il fait un mea-culpa envers cette fille lui demandant de revenir vers lui. Voilà pourquoi, il dit « désolé, désolé, tout ce que j’ai pu faire n’est pas de ma volonté, reviens-à- moi. »

Il rassure cependant que l’histoire racontée n’est pas son histoire propre mais celui de son ami. L’objectif de ce single est selon l’artiste d’interpeller les jeunes à ne pas négliger leurs relations. « Le plus souvent, on voit l’importance d’une chose qu’après l’avoir perdue », affirme RBS le Killer.

D’après Bodona Kobakréo alias Aslahda Zig Zag Zorro promoteur de la maison de production Makiz’Art, producteur de ce single, ce qui a poussé sa maison à produire le single en audiovisuel est le fait qu’au Tchad, il y a déjà des maisons qui produisent de bon audio. Selon le producteur ce single multimédia a coûté 1 325 000 FCFA. Pour se procurer cet opus, les mélomanes doivent débourser 5 000 FCFA.

Ce fan de 2-Pac et P.Daddy est né il y a 34 ans à Moundou. 3e d’une famille de 7 enfants, RBS le Killer de son vrai nom Benaibeu Sernin s’est lancé dès son jeune âge dans l’écriture. Membre de BSP (Black Soul Power), son premier groupe créé en 1998 puis de H2 (Hamai Habai) en 2003, de Wassalna en 2005, RBS a fait plusieurs scènes au Tchad.

Sport : le Tchad adhère à l’Union Francophone de Cyclisme

L’institution a tenu son 3e Congrès le 19 octobre dernier en présence de David Lappartient, président de l’Union de Cyclisme Internationale (UCI).

 

Tchad fait désormais partie de la grande famille que forme l’Union Francophone de Cyclisme (UFC). Après son adhésion au courant de l’année à l’Union de Cyclisme International (UCI), le pays vient de rejoindre les rangs de l’organe réservé aux pays francophones.

Quatre autre pays ont également fait leur entrée à l’UFC. Il s’agit notamment de deux pays européens : la Suisse et le Luxembourg ; et de deux pays africains : le Cameroun, le Sénégal. Il y a donc désormais 33 fédérations membres de l’UFC, dans les cinq continents.

C’est au cours du 3e Congrès de l’Union francophone de cyclisme qui s’est tenu au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, en marge de la Coupe du Monde, que ces nouvelles adhésions ont été révélées.

L’Assemblée générale élective a élu un comité directeur renouvelé qui a désigné un nouveau Président, le Rwandais Aimable Bayingana. Le Président sortant, Mohamed Belmahi obtient le titre de Président d’honneur.

En 2018, l’UFC a mis en place un programme de formations pour les entraîneurs au Rwanda et au Niger mais aussi pour les commissaires au Sénégal. « Au Niger, au mois de septembre, neuf stagiaires ont reçu le diplôme d’entraîneur de niveau II », se félicite Jonathan Chan, l’animateur de la structure.

Affiliée à l’Association francophone des comités nationaux olympiques (AFCNO), l’UFC a permis à l’entraîneur national du Burkina Faso de suivre une formation pour entraîneurs du haut-niveau à l’INSEP à Paris.

A l’avenir, la fédération francophone veut développer les programmes de coopération. « Au Tour du Rwanda, la sélection du comité départemental de Haute-Savoie et l’équipe rwandaise Bénédiction se sont entraînées ensemble et à la fin de l’épreuve, les deux directeurs sportifs ont tiré ensemble le bilan de la course », indique Jonathan Chan qui espère développer la coopération grâce aux nouveaux membres européens à la forte culture cycliste. « C’est important d’élargir la base des fédérations, avec la Suisse et le Luxembourg, qui peuvent en aider d’autres ».

 

 

N’Djamena accueillera une rencontre sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo

Cette rencontre internationale se tiendra au courant du mois de janvier 2019 prochain. A cet effet, le ministre d’Etat du Royaume de Belgique a été reçu par le Président Deby.

 

Les représentants des pays appartenant au bassin forestier du Congo ont rendez-vous au Tchad en janvier 2019. En effet, à cette date se tiendra dans le pays une Conférence Internationale sur la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans les forêts du bassin du Congo.

Dans le cadre des préparatifs à ce grand évènement, le facilitateur du Projet de partenariat pour les forêts du bassin du Congo et par ailleurs ministre d’Etat du Royaume de Belgique, François-Xavier De Donnea, a été reçu en audience par le Président Idriss Deby Itno le 23 octobre dernier.

L’homme politique belge est au Tchad pour une visite de travail de 48 heures. Au cours de cette rencontre, les hommes se sont entretenus non seulement sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo, mais également de celle qui sévit actuellement dans le bassin conventionnel du Lac Tchad, avec les exactions de Boko Haram.

Avant sa rencontre avec Idriss Deby, François-Xavier De Donnea a été reçu en audience par le Ministre des Affaires Étrangères, Chérif Mahamat Zène, le 22 octobre 2018. L’entretien a également porté sur la tenue prochaine de la Conférence internationale sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo.

Au total sept pays d’Afrique centrale et du Sahel prendront part aux travaux de cette conférence. La forêt du bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne. Elle couvre plus de deux millions de km² et est partagée entre six pays : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale.

 

 

 

 

 

 

 

Tchad : le leader du Mouvement Iyina en guerre contre le repli identitaire

Nadjo Kaïna a exposé un projet à la Première dame le 23 octobre dernier au cours d’une audience à la Présidence. Ce projet porte sur le renforcement de l’esprit citoyen chez les jeunes.

 

Une heure et demie. C’est le temps qu’a duré l’entretien entre Hinda Deby Itno, épouse du Président de la République du Tchad, et Nadjo Kaïna, dirigeant du Mouvement Iyina.

Les échanges ont porté essentielle sur la solidarité. En effet le commandant en chef du Mouvement Iyina est venu présenter son projet, qui vise à la sensibilisation de la jeunesse sur les concepts de solidarité et de citoyenneté.

Il a donc rencontré la Première Dame afin de recevoir des conseils, des orientations et aussi un appui de sa part. Ainsi, il lui sera possible d’aider la jeunesse tchadienne à poser des actions citoyennes.

« Aujourd’hui, nous nous sommes dit qu’il faut penser beaucoup plus à dialoguer avec toutes les couches pour faire des propositions concrètes. Et surtout au niveau de la jeunesse, essayer de mettre l’accent sur la citoyenneté participative et efficace, par cette citoyenneté de folklore », a expliqué Nadjo Kaïna.

A travers ce projet, le Mouvement Iyina voudrait « qu’à un moment donné, au-delà de toutes nos considérations ethniques et religieuses, que les tchadiens se parlent franchement et sérieusement et voient quels sont les problèmes qui minent la société et en trouver des solutions dans l’intérêt du pays ».

Selon le leader du mouvement, les réseaux sociaux sont devenus des plateformes de valorisation du repli identitaire.  « Aujourd’hui quand vous voyez les débats sur les réseaux sociaux, il y a un repli identitaire presque partout. Les gens se regroupent par ethnie, par religion pour évoquer certaines situations et c’est un danger pour ce pays ».

Alors que : « Nous sommes tous des tchadiens. Nous sommes appelés à vivre ensemble et s’il y a un problème nous devons parler franchement. Nous devons essayer d’être tolérants dans nos comportements, dans nos paroles », ajoute-t-il.

CEMAC : un sommet extraordinaire se prépare à N’Djamena

À cette occasion, le Président de la communauté a été reçu par le Président tchadien Idriss Deby,  président en exercice de  la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

 

Une audience au président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Pr. Daniel Ona ONDO a été accordée par le chef de l’Etat,  Idriss Deby Itno, le 22 octobre 2018. Au menu de l’entretien entre les deux hommes, les préparatifs du prochain sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC prévu à N’Djamena du 24 au 25 octobre 2018.

Les entretiens entre le Chef de l’Etat tchadien, président en exercice de la CEMAC et le président de la Commission de cette institution sous régionale sont fréquents. Quatre mois à peine après leur dernière entrevue, Pr. Daniel Ona ONDO et quelques autres cadres de l’institution, à l’instar du gouverneur de la BEAC M. Abbas Mahamat Tolli, sont reçus par le président de la République Idriss Deby Itno. Si un tour de l’actualité de la CEMAC a été fait, les discussions se sont focalisées plus sur le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement pour lequel les derniers détails ont été réglés d’après le Président de la commission.

« Le président de la République du Tchad Idriss Déby Itno, qui est aussi le président de la conférence des chefs d’Etat et du gouvernement de la CEMAC a convoqué une conférence extraordinaire des chefs d’Etat pour la 25 octobre 2018. Il est tout à fait normal qu’il nous convoque pour que nous puissions faire le point de la situation qui prévoit dans notre sous-région. Nous sommes venus lui rapporter les éléments d’appréciation », précise le président de la commission qui estime que globalement, la situation en l’Afrique centrale s’est améliorée depuis décembre 2016.

« Mais ces améliorations ne sont pas encore substantielles », relativise-t-il. Il ajoute qu’il est tout à fait normal que les chefs d’Etats puissent se réunir pour donner un coup de pouce pour que la situation s’améliore. « Au niveau de la réserve de changes la situation n’est pas très bonne, le taux de croissance n’est pas le meilleur, au niveau de rapatriement de recettes d’exportation, ce n’est pas dans la bonne direction. Donc nous avons déblayé le chemin et avons mis à la disposition des chefs d’Etats les différentes réflexions que nous avons à notre niveau qui vont permettre de nourrir la conférence des chefs d’Etats », informe-t-il.