Tchad: Elect sport remporte le championnat national

C’est à l’issue du play off de la finale de la Ligue nationale de football jouée ce dimanche 7 octobre  au stade Idriss Mahamat Ouya, face à As coton Tchad de N’Djamena au tir au but 4 à 3.

 

Menés dès la 17ème minute de jeu, les électriciens sont revenus au score à la 72ème minute. C’est finalement au tir au but que les pépites d’Oumar Francis se sont montré plus réalistes en marquant 4 tirs après avoir perdu le 1er  tir. Les sociétaires d’As coton Tchad de N’Djamena n’ont pas su tirer leur épingle du jeu malgré qu’ils aient dominé la rencontre durant 70 minutes. L’insuffisance physique leur a été fatale à la 72ème minute.

Récompenses

La meilleure attaque de la compétition revient de droit au vice-champion du Tchad. As coton Tchad de N’Djamena a inscrit au total 19buts dont 14 ont été réalisés par leur prodige attaquant Abou Deco. L’international tchadien devient le meilleur buteur du tournoi. L’homme à tour de Tout-puissant Elect-sport Mbangousoum Éric a été désigné meilleur joueur du championnat.  Devant la ligne défensive d’Elec-sport, le jeune milieu défensif d’Elect-sport découvre pour la première fois la compétition et est l’un des joueurs qui ont conduit le club au sommet, a déclaré l’équipe technique du championnat. Le vétéran attaquant des Sao Oumar Francis est à la fois champion avec son club mais aussi meilleur entraîneur. Tourbillon se place troisième devant Renaissance qui a été primé club faire-play.

Désormais, le champion et vice-champion vont représenter le Tchad à la prochaine campagne africaine. Elect-sport défendra son titre à la ligue des champions africains et As coton Tchad de N’Djamena luttera pour le titre de la coupe de la confédération africaine.

Démarré le 5 septembre 2018, le championnat de la ligue nationale de football a vu la participation de 6 clubs des provinces et 6 de N’Djamena. Les matches se sont joués en poule au stade Idriss Mahamat Ouya, à l’académie de football de Farcha et au stade municipal de Pari-Congo.

 

Diplomatie: Florence Parly est au Tchad

La ministre française des Armées est venue parler de a situation sécuritaire qui prévaut actuellement au Lac Tchad et dans le Sahel.

 

Florence Parly, la ministre française des Armées, est à Ndjaména au Tchad. Un déplacement purement sécuritaire consacré à la lutte contre le terrorisme dans la région du lac Tchad et au Sahel.

Après le Niger et le Burkina Faso en juillet 2018, Florence Parly, la ministre de la Défense française arrive à Ndjaména pour poursuivre des discussions en vue de « l’appropriation des opérations de sécurité par les Africains eux-mêmes ». En plus de la visite aux militaires français de l’opération Barkhane, Florence Parly aura des échanges avec le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, et son ministre délégué à la Défense, Bichara Issa Djadallah.

Problèmes de financement pour le G5 Sahel

La montée en puissance du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) sera au centre des discussions. Confrontée à des difficultés de financement, la coalition des cinq pays du Sahel peine à remplir convenablement sa mission. En témoignent les attaques récurrentes contre ses positions, notamment au Niger, au Mali et au Burkina Faso.

Lutte contre Boko Haram

Le Tchad, relativement épargné au Sahel, est par contre engagé sur un autre front, celui de la lutte contre Boko Haram. Vaincu militairement il y a deux ans, le mouvement islamiste semble avoir retrouvé des capacités opérationnelles. En témoignent les attaques dans les quatre pays riverains du lac Tchad ces derniers mois. Pour faire face à ces défis, les pays africains ont besoin du soutien financier et diplomatique de la communauté internationale, et c’est la raison de cette visite.

La ministre des Armées se rendra à la rencontre des militaires français de l’opération Barkhane déployés à N’Djamena et s’entretiendra avec le général de division Blachon, commandant de la force Barkhane. Elle saluera l’engagement de tous les militaires français impliqués, de jour comme de nuit, dans la plus grande opération française actuelle (4500 militaires).

Florence Parly se déplacera également sur le poste de commandement de la force conjointe du G5 Sahel, ainsi que sur celui de la Force multinationale mixte, en charge de la lutte contre Boko Haram. Ces deux forces illustrent l’appropriation des opérations de sécurité par les Africains eux-mêmes et appellent à davantage de soutien de la communauté internationale, en particulier pour le financement des programmes d’équipement dont les armées sahéliennes ont besoin.

 

 

Tchad : Oumar Magadji Sambo retourne en prison

L’homme à l’origine du scandale de l’ancien gouverneur du Logone est depuis le 04 octobre détenu à la maison d’arrêt de Moundou, alors qu’il est sorti de la maison d’arrêt de N’Djamena le 02 octobre.

 

A travers un mandat d’arrêt émis par le procureur général près la cour d’appel de Moundou, Mbaïnaïdouba Yokouma, Oumar Magadji Sambo dont l’affaire a défrayé la chronique en mai dernier est retourné en prison pour les mêmes faits. L’un de ses conseils, Me Max Loalngar, se dit surpris de la déportation de son client, cette fois, à la maison d’arrêt de Moundou sans aucun document. « Aucune charge n’est retenue contre notre client depuis sa mise en liberté définitive a été signée le 02 octobre 2018 », précise-t-il.

Pour les avocats Oumar Magadji Sambo, c’est une déception vis-à-vis de la justice et de ceux qui sont censés donner confiance à la justice. « C’est inadmissibles qu’un citoyen reconnu libre retourne en prison sans un titre », dénonce Me Max Loalngar qui exige sa libération immédiate et sans condition.

« Magadji ne devrait pas être détenu à Moundou, car la Cour d’appel de cette ville n’a pris aucune décision le condamnant. Pourquoi le détenir à la prison ? C’est une détention arbitraire et illégale », dénonce Me Doumra Manassé, l’un de ses avocats. A ce titre, « c’est une violation grave des droits de l’homme que nous sommes en train d’assister », déplore Me Doumra Manassé qui s’interroge : « jusqu’à quand cette injustice va s’arrêter » ? Il en appelle à sa libération immédiate.

Tchad: Baba Laddé renvoyé en cour criminelle

C’est la décision qu’a pris le juge des flagrants délits à l’issu de son procès qui s’est tenu hier 04 octobre à N’Djamena.

 

Arrêté en République centrafricaine en décembre 2014, Baba Laddé a été entendu le 20 septembre par un juge tchadien pour détention illégale d’armes, association des malfaiteurs, rébellion, incendie volontaire de villages, viols et mise en danger de la vie de ses compatriotes.

Ses avocats avaient plaidé sa libération immédiate conformément à la loi d’amnistie signée par le chef de l’Etat tchadien, mais ils ont déboutés par le juge des flagrants délits qui a estimé que les chefs d’accusation ne relèvent pas du flagrant délit, mais du criminel.

L’ancien rebelle n’était pas présent à la barre ce jeudi. Il est souffrant et suit des traitements, selon ses proches.

Ancien officié de la gendarmerie nationale tchadienne,  Baba Laddé était entré en rébellion au Darfour en 1998, puis arrivé en République centrafricaine (RCA) en 2008.

Revenu au Tchad en 2013 à la suite d’un accord de paix, il a été nommé conseiller du Premier ministre, un poste qu’il a occupé peu de temps avant de s’exiler à nouveau en RCA. Il reviendra pour la deuxième fois en 2014 au Tchad et sera nommé préfet du département de la Grande Sido, dans le Moyen-Chari.

Démis de ses fonctions, il décide de s’enfuir vers le nord de la RCA. Baba Laddé est arrêté, en décembre 2014, par les casques bleus, remis à Bangui qui décide de l’extrader vers N’Djaména sur la base d’un accord de coopération judiciaire entre les deux pays.

C’est depuis près de quatre ans qu’il est détenu à la prison de haute sécurité de Koro Toro, dans l’extrême nord du Tchad.

Tchad : Saleh Abdelaziz Damane est le nouveau maire de N’Djamena

L’ancienne maire, Mariam Djimet Ibet, a été démise de ses fonctions dans la soirée d’hier ainsi que ses deux adjoints.

 

La soirée du 04 octobre a tourné au cauchemar pour Mariam Djimet Ibet. La désormais ancienne maire de la capitale tchadien s’est vu remplacé à son poste au profit de Saleh Abdelaziz Damane. Et dans ses valises, elle a amené ses deux adjoints.

Mme Ibet, plusieurs fois mise sur la sellette, a subi le même sort que son mari, près de six ans plutôt. Le 12 novembre 2012, le premier maire de N’Djaména, Djimet Ibet, avait été révoqué pour des scandales financiers, après seulement quatre mois d’exercice.

Le conseil communal, qui s’est réuni en session extraordinaire jeudi dans la foulée, a élu une nouvelle équipe dirigée par Saleh Abdelaziz Damane. Le nouveau maire de N’Djaména signe son retour après avoir été contraint à la démission, début janvier 2014, sous la pression des élus de son propre parti MPS (le Mouvement patriotique du salut, au pouvoir) qui domine la plupart des conseils régionaux, notamment celui de la capitale.

Les premières élections communales de l’histoire du Tchad, organisées en janvier 2012 dans une quarantaine de communes, ont été une étape décisive de la politique de la décentralisation. Les maires et leurs adjoints sont élus au sein des conseils municipaux pour un mandat de trois ans renouvelable.

Mais faute de moyens financiers, de nouvelles élections locales, et aussi législatives, n’ont pas été organisées à ce jour.

Tchad : Idriss Deby en visite à Sarh attendu sur l’annulation des décrets 425 et 426

La journée de jeudi 25 septembre dernier a été déclarée ville morte dans la localité en protestation à la mise en place d’un sultanat dans cette partie du territoire à majorité chrétienne et animiste.

 

Le président Idriss Déby est arrivé ce jeudi 4 octobre, en fin de matinée, à Sarh. Il devrait également se rendre dans une autre localité de la partie méridionale du pays.

Au programme, le président devrait consacrer une partie de sa visite pour inspecter certaines garnisons militaires qui se trouvent dans la partie méridionale, à la frontière centrafricaine. Ces derniers temps, Idriss Déby Itno a renforcé ses troupes dans la partie méridionale et septentrionale.

Il devrait également se pencher sur les tensions autour de la chefferie traditionnelle dans la ville, liées à deux décrets. Les habitants de la ville ont observé il y a quelques jours une journée ville morte.

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), vient d’ailleurs  de publier une communiqué dans lequel il a « félicité la population du Moyen-Chari pour la réussite de l’opération ville morte du 27 septembre 2018 ». Ce parti politique appelle les populations de cette localité à rester mobilisé jusqu’à l’annulation effective des décrets 425 et 426 de juin 2016, objets de la contestation.

Le CDF exhorte le président de la République à honorer sa parole donnée à la délégation des ressortissants du Moyen-Chari en retirant les deux décrets « pour mettre un terme à la contestation et ramener la quiétude dans les esprits des ressortissants du Moyen-Chari ».

G5 Sahel : les Etats Unis vont augmenter leur aider

C’est lors d’une visite dans la capitale française que le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis en aurait fait l’annonce.

 

Les Etats-Unis devraient augmenter de façon significative leur contribution à la force anti-jihadiste du G5 Sahel, selon les propos rapportés par la ministre française des Armées, Florence Parly, qui a reçu le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, en visite à Paris.

« L’aide que les Etats-Unis ont l’intention d’apporter à la force conjointe du G5 Sahel serait très significativement augmentée par rapport à ce qui avait été initialement prévu», a déclaré Mattis lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec Florence Parly, mercredi à Paris.

Lors de cette conférence de presse, la ministre française a relevé la nécessité que la force conjointe du G5 Sahel soit équipée pour devenir opérationnelle et encouragé le renforcement du soutien financier américain.

Jusqu’ici, Washington avait promis une aide de 60 millions de dollars à la force G5 Sahel, mais sous la forme d’une aide bilatérale pour chaque pays.

La Force G5 Sahel dédiée à la lutte contre le terrorisme dans la région sub-saharienne manque, en effet, de moyens, malgré le fait qu’il soit reconnu comme un outil approprié pour combattre l’insécurité dans cette zone et que plusieurs initiatives sont prises ci-et-là pour réunir les fonds nécessaires. Cette situation retarde ainsi l’opérationnalité de la Force.

Selon le commandant de la nouvelle Force, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, des opérations militaires devraient être menées incessamment contre les bases terroristes dans la zone d’intervention de la force régionale.

Pour rappel, cette force conjointe a été lancée en 2017 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec l’appui de la France, pour lutter contre les groupes terroristes présent dans le Sahel.

Une mission Pnud – Ocha est attendue au Tchad

Les deux ONG effectueront également une visite dans le pays voisin le Niger. Cette visite conjointe dans les deux pays se déroulera les 6 et 7 octobre prochains.

 

Les 6 et 7 octobre, l’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Achim Steiner, et le responsable du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Mark Lowcock, effectueront une visite de travail  au Tchad et au Niger.

La mission est destinée à renforcer la politique de secours d’urgence et à appuyer les efforts humanitaires et de développement communs au Nigeria et au Tchad. Selon le dernier indice de développement humain du Pnud publié le 20 septembre, les deux pays occupent respectivement la 157e et la 186e place sur cent quatre-vingt-neuf pays recensés.

En ce qui concerne le Nigeria, les responsables du Pnud et d’Ocha se rendront dans la ville de Borno, notamment dans le nord-est du pays où ils visiteront un site qui accueille en masse des personnes déplacées ainsi qu’un centre de transition.

Quant au Tchad, les deux personnalités se rendront dans un centre de nutrition situé à N’Djamena, où des ONG internationales et des agences onusiennes soignent des enfants souffrant de malnutrition. Actuellement, ce centre constitue l’une des structures où sévit la crise nutritionnelle.

Par ailleurs, dans l’agenda de leur mission, les deux hauts responsables onusiens doivent également rencontrer des représentants des gouvernements nigérians et tchadiens.

Soulignant l’importance de leur mission de travail, l’administrateur du Pnud a précisé que la population de la région du bassin du lac Tchad, notamment le Cameroun, le Nigeria, le Niger et le Tchad est confrontée à une crise humanitaire de grande ampleur. Ceci, à cause de l’extrême pauvreté, des conflits violents et du changement climatique.

Ainsi, pour faire face à cela, la communauté internationale a promis un financement pour encourager les activités à caractère humanitaire, de développement et de consolidation de la paix dans la région. Cette promesse a été faite lors de la Conférence internationale sur le lac Tchad, organisée en septembre dernier à Berlin, en Allemagne.

 

 

 

 

Tchad : une semaine pour réfléchir sur la relance économique

Ce 03 octobre le Président de la République, Idriss Dey a procédé au lancement des activités de cette semaine au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée sous l’initiative de la CCIAMA.

 

C’est une idée de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture, des mines et de l’artisanat (CCIAMA). Durant une semaine, il sera question pour la classe économique  tchadienne de réfléchir sur la contribution du secteur privé à la relance économique du pays.

Une initiative qui a reçu l’assentiment du Président de la République. Celui-ci invite d‘ailleurs appelé les tchadiens à investir davantage dans les secteurs privés et publics afin de lutter contre l’exode rural. « Aujourd’hui, la relance économique ne peut seulement être perçue comme un objectif à atteindre ou une  performance à réaliser. Bien plus, la redynamisation de notre économie est un impératif vital pour le Tchad et les Tchadiens » pense-t-il.

Pour le président de la CCIAMA, Amir Adoudou Artine, il faut adapter l’économie nationale au contexte mondial. « Le constat que nous, Africains et en particulier Tchadiens, devons tirer de cette évidence dans le secteur économique qui se profile, dépendra de notre capacité à être résilient aux changements. Nous devons adapter nos économies et nos entreprises pour suivre l’évolution et la  marche du monde » affirme-t-il.

Et « à ce titre, des propositions concrètes ont été avancées en amont du forum qui nous réunit aujourd’hui et seront examinées par tous les intervenants de la Relance pour des actions pragmatiques et concertées ».

Le ministre des Mines, de développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, M. Youssouf Abassallah  soutient pour sa part, que le Tchad émergent et prospère sera possible grâce aux initiatives ardues des jeunes et femmes du secteur privé.

Après la cérémonie officielle, le président de la République, Idriss Déby Itno, a visité les différents stands de la foire pendant près de 2 heures. Dans les stands qui abritent les produits locaux, le chef de l’Etat a été très attentif aux explications fournies par les responsables des entreprises.

 

 

Tchad : les députés valident la ratification au protocole de la BAI

 

Au palais de la démocratie de Gassi, les députés ont examiné et adopté ce mercredi, 03 novembre 2018 avec 121 voix, un projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°30/PR/2018 autorisant le Président de la République à ratifier le Protocole relatif à la Banque Africaine d’Investissement (Bai).

Avec cette adoption, le Tchad fait désormais partie des Etats africains ayant ratifié ce statut panafricain. Les débats ont tourné autour de l’intérêt d’adopter un tel projet de loi. Les députés ont été satisfaits des réponses apportés à leurs préoccupations données par Mme le ministre Secrétaire général du Gouvernement, Mariam Mahamat Nour.

Les députés ont aussi attiré l’attention du ministre Sgg sur le manque des performances en matière de ressources humaines si le Tchad devenait pleinement membre de cette institution. Le ministre des Finance et du budget et ses collègues de l’Economie et de la planification du développement et des affaires étrangères qui devaient défendre l’utilité dudit projet de loi ont brillé par leur absence laissant la ministre  Sgg seule devant les parlementaires.