Tchad : fin de course pour un policier qui arrache les sacs à N’Djamena

La gendarmerie nationale a présenté, ce 05 mai 2022, 37 présumés malfrats dont un policier qui a arraché le sac à main d’une femme, dans la ville de N’Djamena.

Dans le cadre de ses opérations dans la cité capitale, la gendarmerie nationale est parvenue à mettre en déroute 37 présumés malfrats. D’après les explications du commandant de la légion N° 10 de Gendarmerie de Ndjamena, ces derniers ont été appréhendés pour diverses infractions. Les opérations ont été menées par différents groupements de la gendarmerie nationale.

Au cours de la mise au point de la situation sécuritaire, plusieurs pièces à conviction ont également été présentées, fait savoir le colonel Bendodjim Benainbeye Serge.  Notamment, 12 motos, 5 armes à feu et une somme d’argent de 100 000 francs de faux billets de banque, énumère le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Les présumés malfrats quant à eux, sont impliqués dans les cas d’agressions, vols à mains armés, vol de motos, vol de butane de gaz butane.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

En complicité avec une autre personne, le policier de la liste a arraché le sac d’une femme au marché.

Tchad : l’Université de N’Djamena peine à décoller après 50 ans d’existence

Créé en 1971, l’Université de N’Djamena célèbre du 04 au 09 mai 2022, ses cinquante ans. Malgré son demi-siècle, ce temple du savoir ne répond pas aux attentes.

Cinquante ans après sa création, l’Université de N’Djamena est à la traine. L’institution universitaire souffre d’un manque criard ressources humaines, financières et matérielles. Egalement le non-respect du calendrier académique avec pour corollaire, les années élargies.

Sur le plan infrastructurel, les bâtiments et différentes construction sont vétustes. L’on remarque également un manque d’équipements. Or le monde avance au rythme du numérique.

L’Université de N’Djamena en chiffre c’est, plus de 30.000 étudiants pour 7 facultés. Les campus sont repartis en 4, notamment, Toukra, Ardepdjoumal, Gardolé et Farcha. Le ratio enseignant/étudiants n’est vraisemblablement pas respecté. D’après l’Université de N’Djamena, 600 enseignants sont enregistrés. A savoir, 12 Professeurs titulaires, 49 Maîtres de Conférences, 175 Maîtres Assistants et 364 Assistants d’universités.

Au cours du lancement des activités marquant le cinquantenaire, le président de l’Université a posé quelques doléances au premier ministre de transition. Le Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar, souhaite que le gouvernement accompagne : « cette première université du pays qui manque des ressources financières et matérielles conséquentes. »

Le premier ministre de Transition Pahimi Padacké Albert a déclaré promet que le gouvernement répondra favorablement aux doléances posées afin de relever les Il promet également, la finition des travaux de construction du campus de Toukra, qui selon lui, est une priorité absolue.

Tchad : 10 véhicules de terrain remis à la gendarmerie nationale

Le 04 mai 2022, dix véhicules de terrain ont été remis Com/légion n°10 de Ndjamena, par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty.

Ces véhicules ont été attribués à la gendarmerie nationale par la junte au pouvoir. Ils serviront à renforcer les patrouilles de sécurité dans la ville de N’Djamena. En remettant les clés au Com/légion n°10 de N’Djamena, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a souligné que les engins seront répartis entre les brigades Urbaines de N’Djamena. Les éléments de la gendarmerie  pourront travailler aisément, se réjouit le patron de la gendarmerie nationale. Il ajoute que : « ce geste très louable va contribuer considérablement à la sécurité dans la ville de N’Djamena. »

Le général, Djontan Marcel Hoinaty promet d’autres véhicules et matériels de travail. Il met en garde, les coupables de mauvaise utilisation de ces véhicules contre de sévères sanctions. Aux commandants des brigades urbaines de Ndjamena, le DG de la gendarmerie invite à une prise de responsabilité pour une utilisation à bon escient.

Tchad : tension entre policiers et civils après la mort d’un détenu

Les proches d’un jeune mort après sa mise en garde à vue au commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena, accusent la police de torture mortelle.

Le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena a été le théâtre d’un évènement tragique le 3 mai 2022. Un présumé voleur, en garde à vue serait mort des suites des tortures.

Un véhicule pick-up, transportant un cadavre a stationné devant le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement. Il s’agirait de la dépouille d’un jeune torturé à mort par les éléments de maintien de l’ordre au CSP3. Le corps inerte est celui d’un jeune arrêté pour cas présumé de vol chez un colonel de l’armée. Les parents de la victime rapportent que ce dernier souffrait des troubles mentaux.

La famille regrette que leur proche ait été : «torturé puis relâché pour des soins ». Il poussera finalement son dernier souffle à l’hôpital. Après avoir essayé de le ramener à la vie en vain, la famille a transporté le corps au commissariat pour demander les comptes et obtenir réparation.

La police dément les faits de tortures dans un communiqué. « Contrairement à ce qui se dit sur la toile le défunt khalid Youssouf a été surpris en flagrant délit de vol d’argent et autres objets dans une voiture de marque Corolla où il a brisé les vitres. », peut-on lire.

« Il a été aussitôt conduit au Commissariat de sécurité publique No 3 par le propriétaire de ladite voiture. Informés de la situation, ses parents ont tenté de régler le problème à l’amiable puis ils ont demandé au commissaire de leur confier l’enfant qui, selon eux, souffrirait d’une maladie. Ce qui fut fait. La Police Nationale dément formellement les informations selon lesquelles ce dernier est décédé des suites de tortures. », conclut la note.

Tchad : un centre de formation en couture inauguré à Koumra

Un centre de couture pour femme, dénommé YANYEDJI a été inauguré le 28 avril 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

La ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh, a inauguré à Koumra, le centre de formation de couture pour femmes. Il vise à l’autonomisation économique de la femme et au développement de la province.

Le gouverneur du Mandoul le Général Hissein Dakou encourage et motive la gente féminine du Mandoul qui ne cesse de se battre au quotidien pour son épanouissement. hamat Idriss Deby Itno qui fait de l’épanouissement de la femme l’une de ses priorités.

Ce genre de structure sera établit dans toutes les provinces du pays, assure la ministre de la femme. S’adressant aux bénéficiaires, elle demande de faire bon usage de ce centre.

Pour la déléguée de l’action sociale du Mandoul, Manguem Blanche, ce centre permettra de renforcer les femmes en les poussant vers la création d’activités génératrices de revenus.

Les bénéficiaires remercient le ministère en charge de la Femme pour l’ouverture de ce centre de couture et les efforts consentis dans le cadre de la promotion et de l’autonomisation des femmes du Mandoul.

Tchad : 12 malfrats en route pour la prison de Korotoro

Les forces de défense et de sécurité ont mis en déroute 12 présumés malfrats dans la province du Sila. Des armes à feu ont également été saisies.

Dans la journée du 28 avril 2022, le gouverneur de la province du Sila, Ismail Yamouda Djorbo a présenté des présumés hors la loi. Ils ont été au cours des opérations de forces de défense et de sécurité. Au total, 12 malfrats et 23 armes dont 17 de guerre et 6 de petit calibre ont été présentés par le patron de la province.

« Ces malfrats sans foi ni loi qui continuent à commettre leurs forfaits et arracher le sommeil à la population et l’administration seront envoyés à Korotoro », a laissé entendre le gouverneur du Sila. Ismail Yamouda Djorbo note que c’est grâce à la vigilance de la population que cela a été possible.

Pour précision, la prison de Korotoro est un centre de détention de haute sécurité, bâtit dans le désert. La présententation de ces 12 s’est déroulée en présence, des autorités administratives et traditionnelles de la circonscription.

Le Tchad ouvre des assises sur la situation des droits de l’Homme

Le ministère de la justice en collaboration avec les organisations de défense des droits humains ont ouvert, le 27 avril 2022, des travaux sur la situation des droits de l’Homme au Tchad.

Après le premier forum des droits de l’Homme organisé en 2009, place au deuxième. Le gouvernement du Tchad et les acteurs de défense de droits de l’Homme analysent pendant 3 jours, la situation des droits humains dans le pays. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du deuxième forum national des droits de l’Homme.  Les travaux sont organisés quelques jours de la tenue du dialogue national inclusif prévu le 10 mai 2022. Il est question pour les participants, de discuter sans tabous des sujets liés aux libertés fondamentales. Car les recommandations issues des travaux seront prises en compte au dialogue national inclusif.

D’ores et déjà, le ministre de la Justice estime qu’une avancée notable a été enregistrée. « Qui l’aurait cru, à peine plus d’une année, moi qui vous parle actuellement, étais régulièrement traqué et pourchassé comme un gibier». Il évoque également la réhabilitation de certains activistes. Notamment Makaila Nguebla, nommé conseiller du président du Conseil militaire de transition. Et la désignation de Mahamat Nour Ibédou à la présidence de la CNDH.

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Pour le représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme au Tchad : « Cette initiative offre un espace d’expression et de discussion aux acteurs des droits de l’homme, pour mieux analyser, de manière générale, la situation de droits de l’homme au Tchad ».

Les recommandations issues de ce forum de 3 jours seront transmises au gouvernement et à la Commission d’organisation du dit Dialogue.

Le Tchad cible l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base

La Banque mondiale a approuvé le 15 avril 2022, un don de 150 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA). Pour soutenir l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad.

Le Projet d’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad (PARAEB) vise à accroître l’accès à l’enseignement primaire tout en ciblant également la qualité de l’enseignement pour la lecture, l’écriture et le calcul par des réformes du système de développement professionnel continu des enseignants, et par le renforcement de leurs capacités, celles des directeurs d’école et du personnel de soutien pédagogique.

Le projet vise aussi à fournir des outils numériques pour une pédagogie efficace, et étendre l’usage de la langue maternelle en tant que langue d’enseignement dans environ 1.200 écoles. Il viendra également renforcer la qualité de l’enseignement dans cinq écoles normales d’instituteurs bilingues (ENIB). Par ailleurs, le projet contribuera au renforcement des capacités des systèmes de gestion tel le système d’information et gestion de l’éducation, et la gestion des ressources humaines.

« Le projet va au-delà des opérations précédentes de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation en introduisant les conditions basées sur la performance (CBP). Elles seront utilisées pour renforcer les systèmes d’intégration des maîtres communautaires dans le secteur public et améliorer leur gestion et leur financement sur une base durable », a déclaré Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad. Les conditions basées sur la performance seront utilisées pour garantir la prise en charge par le gouvernement de la gestion des maîtres communautaires de manière durable après la clôture du projet.

En effet, le PARAEB va renforcer le recrutement et le financement des enseignants du primaire et plus particulièrement des maitres communautaires à travers deux options : 2.000 maîtres communautaires niveau 2 seront progressivement intégrés à la fonction publique, dont 50 % des femmes, et 10.800 autres bénéficieront des subsides de l’Etat durant les cinq années de vie du projet.

En termes d’accès équitable, le projet appuiera les écoles publiques et communautaires dans trois domaines : la fourniture d’infrastructures scolaires de base aux communautés qui n’en ont pas ; l’élargissement des espaces dans les écoles existantes permettant la gestion des classes surchargées ; enfin, des cours de rattrapage dispensés aux enfants hors du système scolaire, ainsi qu’aux enfants à la traîne et risquant d’abandonner l’école.

Environ 2,8 millions d’élèves inscrits dans les écoles primaires publiques et communautaires bénéficieront du renforcement des capacités de 31.500 enseignants, directeurs d’école, et personnel d’encadrement pédagogique. Et quelques 3,2 millions d’élèves bénéficieront de l’augmentation de l’accès équitable à des environnements d’apprentissage de qualité et l’élargissement d’espaces couverts pour l’accueil de salles de classe surpeuplées.

La Centrafrique adopte légalement la cryptomonnaie, Le Bitcoin

En plus du Francs CFA, la RCA a une nouvelle monnaie. Faustin Archange Touadéra a promulgué ce mercredi 27 avril 2022, la loi donnant cours légal à la Cryptomonnaie, Le Bitcoin.

C’est officiel, la RCA devient : « le premier pays d’Afrique à adopter le bitcoin comme monnaie de référence ». Cette monnaie est désormais légale dans toute la Centrafrique au même titre que le Francs CFA. La déclaration du président de la république précise que le Bitcoin, a un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

Le taux de change entre les cryptomonnaies entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en RCA (Francs CFA) est librement déterminé par le marché. Les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumis à l’impôt.

« L’adoption du Bitcoin en tant que monnaie officielle représente un pas décisif vers l’ouverture des nouvelles opportunités pour notre pays », indique le directeur de Cabinet civil de la présidence, Obed Namsio.

Il assure que, Faustion Archange Touadéra va soutenir tous les efforts nécessaires, dans le respect de la loi, afin de mener à bout cette démarche qui place la République Centrafricaine sur la carte des plus courageux et visionnaires pays au monde, pour tout ce qui signifie et implique l’acceptation des cryptomonnaies en tant que moyens de paiement.

Ce projet de loi a été adopté par les députés le 21 avril 2022. Pour le ministre centrafricain de l’Economie numérique, cette loi entre dans le cadre du : « redressement économique et de consolidation de la paix »

Tchad : Restitution et adoption du rapport d’évaluation du PNDS 3

Le ministère de la Santé Publique organise un atelier de restitution et d’adoption du rapport d’évaluation du Plan National de Développement troisième génération (PNDS 3).

Cet atelier qui réunit des cadres du ministère en charge de la santé et d’autres parties prenantes a pour objectif : présenter une synthèse du rapport, relire le rapport en travaux de groupe, intégrer toutes les observations afin d’améliorer le rapport, valider en plénière les différentes parties du rapport d’évaluation du PNDS 3 et adopter le rapport de l’évaluation du PNDS 3.

Le représentant de l’OMS Dr Eyong John dans son intervention a loué les efforts du ministère de la santé pour la mise en œuvre de ce plan malgré les difficultés rencontrées depuis le début du processus. Dr Eyong John a affirmé la disponibilité de son organisation à accompagner l’Etat tchadien à travers le ministère de la santé publique dans sa lutte pour la santé de la population.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a exprimé sa satisfaction au comité qui a fait le travail malgré les difficultés liées au Covid-19 et tenu à finaliser ce document très important. Dr Ismael Barh Bachar a demandé une franche participation pendant les travaux pour permettre de lancer un nouveau PNDS, que les difficultés du plan passé permettent de relever les défis et atteindre les objectifs des ODD. Le secrétaire général a dit qu’à partir de cet atelier, les attentes sont grandes pour sortir un document bien affiné dans la mise en œuvre.