Le Tchad cible l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base

La Banque mondiale a approuvé le 15 avril 2022, un don de 150 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA). Pour soutenir l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad.

Le Projet d’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad (PARAEB) vise à accroître l’accès à l’enseignement primaire tout en ciblant également la qualité de l’enseignement pour la lecture, l’écriture et le calcul par des réformes du système de développement professionnel continu des enseignants, et par le renforcement de leurs capacités, celles des directeurs d’école et du personnel de soutien pédagogique.

Le projet vise aussi à fournir des outils numériques pour une pédagogie efficace, et étendre l’usage de la langue maternelle en tant que langue d’enseignement dans environ 1.200 écoles. Il viendra également renforcer la qualité de l’enseignement dans cinq écoles normales d’instituteurs bilingues (ENIB). Par ailleurs, le projet contribuera au renforcement des capacités des systèmes de gestion tel le système d’information et gestion de l’éducation, et la gestion des ressources humaines.

« Le projet va au-delà des opérations précédentes de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation en introduisant les conditions basées sur la performance (CBP). Elles seront utilisées pour renforcer les systèmes d’intégration des maîtres communautaires dans le secteur public et améliorer leur gestion et leur financement sur une base durable », a déclaré Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad. Les conditions basées sur la performance seront utilisées pour garantir la prise en charge par le gouvernement de la gestion des maîtres communautaires de manière durable après la clôture du projet.

En effet, le PARAEB va renforcer le recrutement et le financement des enseignants du primaire et plus particulièrement des maitres communautaires à travers deux options : 2.000 maîtres communautaires niveau 2 seront progressivement intégrés à la fonction publique, dont 50 % des femmes, et 10.800 autres bénéficieront des subsides de l’Etat durant les cinq années de vie du projet.

En termes d’accès équitable, le projet appuiera les écoles publiques et communautaires dans trois domaines : la fourniture d’infrastructures scolaires de base aux communautés qui n’en ont pas ; l’élargissement des espaces dans les écoles existantes permettant la gestion des classes surchargées ; enfin, des cours de rattrapage dispensés aux enfants hors du système scolaire, ainsi qu’aux enfants à la traîne et risquant d’abandonner l’école.

Environ 2,8 millions d’élèves inscrits dans les écoles primaires publiques et communautaires bénéficieront du renforcement des capacités de 31.500 enseignants, directeurs d’école, et personnel d’encadrement pédagogique. Et quelques 3,2 millions d’élèves bénéficieront de l’augmentation de l’accès équitable à des environnements d’apprentissage de qualité et l’élargissement d’espaces couverts pour l’accueil de salles de classe surpeuplées.

La Centrafrique adopte légalement la cryptomonnaie, Le Bitcoin

En plus du Francs CFA, la RCA a une nouvelle monnaie. Faustin Archange Touadéra a promulgué ce mercredi 27 avril 2022, la loi donnant cours légal à la Cryptomonnaie, Le Bitcoin.

C’est officiel, la RCA devient : « le premier pays d’Afrique à adopter le bitcoin comme monnaie de référence ». Cette monnaie est désormais légale dans toute la Centrafrique au même titre que le Francs CFA. La déclaration du président de la république précise que le Bitcoin, a un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

Le taux de change entre les cryptomonnaies entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en RCA (Francs CFA) est librement déterminé par le marché. Les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumis à l’impôt.

« L’adoption du Bitcoin en tant que monnaie officielle représente un pas décisif vers l’ouverture des nouvelles opportunités pour notre pays », indique le directeur de Cabinet civil de la présidence, Obed Namsio.

Il assure que, Faustion Archange Touadéra va soutenir tous les efforts nécessaires, dans le respect de la loi, afin de mener à bout cette démarche qui place la République Centrafricaine sur la carte des plus courageux et visionnaires pays au monde, pour tout ce qui signifie et implique l’acceptation des cryptomonnaies en tant que moyens de paiement.

Ce projet de loi a été adopté par les députés le 21 avril 2022. Pour le ministre centrafricain de l’Economie numérique, cette loi entre dans le cadre du : « redressement économique et de consolidation de la paix »

Tchad : Restitution et adoption du rapport d’évaluation du PNDS 3

Le ministère de la Santé Publique organise un atelier de restitution et d’adoption du rapport d’évaluation du Plan National de Développement troisième génération (PNDS 3).

Cet atelier qui réunit des cadres du ministère en charge de la santé et d’autres parties prenantes a pour objectif : présenter une synthèse du rapport, relire le rapport en travaux de groupe, intégrer toutes les observations afin d’améliorer le rapport, valider en plénière les différentes parties du rapport d’évaluation du PNDS 3 et adopter le rapport de l’évaluation du PNDS 3.

Le représentant de l’OMS Dr Eyong John dans son intervention a loué les efforts du ministère de la santé pour la mise en œuvre de ce plan malgré les difficultés rencontrées depuis le début du processus. Dr Eyong John a affirmé la disponibilité de son organisation à accompagner l’Etat tchadien à travers le ministère de la santé publique dans sa lutte pour la santé de la population.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a exprimé sa satisfaction au comité qui a fait le travail malgré les difficultés liées au Covid-19 et tenu à finaliser ce document très important. Dr Ismael Barh Bachar a demandé une franche participation pendant les travaux pour permettre de lancer un nouveau PNDS, que les difficultés du plan passé permettent de relever les défis et atteindre les objectifs des ODD. Le secrétaire général a dit qu’à partir de cet atelier, les attentes sont grandes pour sortir un document bien affiné dans la mise en œuvre.

Tchad : formation des jeunes filles sur les métiers des TIC

Dans le cadre de la Journée internationale des jeunes dans le secteur des TIC, deux ministères initient une opération de sensibilisation.

En prélude à la journée internationale des jeunes filles dans les TIC qui sera célébrée le 28 Avril prochain à Abeche dans la Province du Ouaddai, le Ministère des postes et de l’Economie Numérique et celui en charge de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance organisent des formations en Informatique et des sensibilisations dans les Écoles et Universités des quelques provinces du pays.

Les sites retenus sont Abéché (site National), N’Djaména, Doba et Kelo.

Le Thème retenu cette année est : «Accès et Sécurité des jeunes filles du Tchad aux TIC».

L’objectif de ces rencontres avec les jeunes filles est de les inciter à embrasser les TIC mais aussi à se méfier de mauvais usage.

D’autres rencontres sont prévues dans d’autres Écoles et Universités.

Notons que l’Union Internationale des Télécommunications a instauré le dernier jeudi du mois d’avril de chaque année à la célébration de la Journée Internationale des jeunes filles dans les TIC.

 

Port de Pointe-Noire (Congo) : Bolloré cherche à rassurer sur l’emploi après la cession à MSC

Les gestionnaires du port de Pointe-Noire, au Congo, ont cherché à rassurer sur le maintien des emplois, après l’annonce de la cession des activités logistiques du groupe français Bolloré en Afrique à l’armateur italo-suisse MSC.

MSC (Mediterranean Shipping Company) nous a « certifié qu’il conserverait l’emploi. Nous sommes totalement sereins face à cela », a déclaré cette semaine Christophe Pujalte, directeur régional de Bolloré transport et logistique pour les deux Congo, lors d’un voyage de presse organisé par l’entreprise.

Parmi les salariés, certains se montrent moins confiants. « Personne ne connaît les vraies motivations du repreneur. Il peut nous surprendre par des licenciements, des réductions d’effectifs… », a dit sous couvert d’anonymat un conducteur de portique.

« MSC a confirmé l’option d’achat qu’il avait donnée au mois de décembre 2021 (…). Ce n’est pas un rachat des actifs, mais un rachat d’actions », a souligné M. Pujalte. En Afrique, « MSC est faiblement implanté dans nos métiers. D’où l’intérêt qu’ils portent à notre réseau », a-t-il expliqué.

Basé à Genève, MSC appartient à la famille italienne Aponte et revendique une flotte de 560 navires et plus de 100.000 employés, avec la gestion de terminaux à Singapour, Long Beach (Californie) ou Rotterdam. Au Congo, MSC va reprendre les actions de Congo Terminal, filiale congolaise de Bolloré qui compte 900 agents et a obtenu en 2009 (jusqu’en 2030) la concession du port de Pointe-Noire, le plus grand en eau profonde du Golfe de Guinée.

Depuis lors, Congo Terminal a investi près de 400 millions d’euros sur 570 millions prévus pour moderniser et faire de Pointe-Noire la principale porte d’entrée de l’Afrique centrale, puis un hub de transbordement, assurent ses dirigeants.

« Sur le million de conteneurs manipulés en 2021 (contre moins de 200.000 en 2009, ndlr), 900.000 étaient des conteneurs en transbordement », a expliqué Anthony Samzun, directeur général de Congo Terminal. Ces conteneurs, a-t-il affirmé, arrivés directement d’Europe, d’Asie ou d’Amérique, ont été déchargés au port de Pointe-Noire avant d’être acheminés vers leur destination finale : République démocratique du Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Tchad…

Par ailleurs, a assuré M. Pujalte, Pointe-Noire ne craint pas la concurrence du futur port de Banana, dans le sud-est de la RDC voisine, dont les travaux viennent d’être lancés, avec des capitaux émiratis.

« Ce n’est pas parce qu’on a posé la première pierre que ce port va être opérationnel demain », a-t-il commenté

Tchad : les coupeurs de route qui ont tué un père et son fils écopent de 10 ans de prison

Le Tribunal de grande instance de Goz Beïda, condamne à 10 ans de prison et deux millions d’amende, les 3 coupeurs de route qui ont tué un père et son fils dans la province du Sila.

Des coupeurs de route dont un gendarme, par ailleurs commandant de brigade ont attaqué un père et son fils en début de mois d’avril, sur l’axe Ableley-Goz Beîda, dans la province du Sila. Les agresseurs étaient armés et à bord de deux motos. Les deux victimes (le père et son fils) ont été tuées pendant l’attaque.

Mais avant de décéder, les victimes sont parvenues à blesser l’un des bourreaux, notamment le gendarme de la bande. C’est le sang de ce dernier qui a permis de mettre la main sur ses complices. Grièvement blessé, le militaire a essayé de s’échapper, en s’enfuyant, il a laissé les traces de sang.

Les forces de défenses et de sécurité de Goz Beïda ont suivi ces traces. Plus loin, ils vont découvrir son cadavre. Après enquête, il est révélé que ce bandit est commandant de brigade, par ailleurs chef de poste de Dogdoré.

Tchad : trois coupeurs de route dont un gendarme tuent un père et son fils

Ses complices ont été répérés dans une grotte dans laquelle ils étaient cachés. Ils ont été désarmés et arrêtés, et leurs motos ont été saisis. Le Tribunal de grande instance de Goz Beïda a rendu son verdict. Les coupeurs de route sont condamnés à 10 ans de prison ferme, pour assassinat sur un père et son fils. Les malfrats doivent également verser 2 millions Fcfa d’amende.

Tchad : un policier secrètement détenu aux renseignements généraux

Depuis 14 jours, Mekila Elysee Assingar, policier aux renseignements généraux est introuvable. Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) lance un cri d’alerte.

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) a organisé un point de presse ce 26 avril 2022, pour dénoncer la détention arbitraire d’un policier, dans un cachot de la direction des renseignements généraux. Sorti  de la maison le mercredi 13 avril 2022 pour son lieu de service, Mekila Elysee Assingar n’est pas regagné la maison. « Ses téléphones portables ne répondent pas; sa femme et ses deux enfants ainsi que sa grande famille n’ont aucune nouvelle de lui depuis ce temps », regrette le MPCL.

Après 14 jours de détention arbitraire, « aucun motif n’est notifié à sa famille, il n’est pas non plus présenté à un juge », s’inquiète le mouvement, qui estime que le : « le délai de garde à vue est largement dépassé ».

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés a de la peine à admettre qu’au moment où les autorités s’activent à organiser un dialogue national inclusif pour réconcilier les cœurs et les esprits, des paisibles citoyens sont arrêtés, gardés au secret, comme si on était dans une jungle. « La détention sans motif d’un citoyen dans un Etat de droit est inadmissible et condamnable. »

« Tout en dénonçant la détention abusive et arbitraire de Monsieur Mekila Elysee Assingar, nous interpellons le procureur de la République de prendre ses responsabilités; par ailleurs, nous réclamons sa mise en liberté pure et simple ou le déférer au parquet s’il y a des charges qui pèseraient sur lui. Sinon Mekila Elysee Assingar est 1’otage personnel du directeur des Renseignements Généraux, Ahmat Dari Basine », conclu le MPCL.

Tchad : 93 motos remis aux animateurs pédagogiques de trois provinces

En vue de faire le suivi de proximité des activités sur le terrain, les animateurs pédagogiques des provinces du Mandoul, du Moyen Chari, du Batha et de Wadi-Fira ont bénéficié des motos.

Le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, avec l’appui de l’ONG Enfants du Monde et ProQEB, dote les animateurs pédagogiques de Provinces du Mandoul, du Moyen Chari, du Batha et de Wadi-Fira, des motos. Au total, 93 motos sont réparties dans les quatre provinces couvertes par le Programme de Promotion de la Qualité de l’Education de Base au Tchad (ProQEB).

Pour la province du Mandoul, une cérémonie de remise officielle de ces moyens a été organisée à Koumra, le lundi 25 avril 2022. La province a bénéficié de 30 motos. Cette donation vise à aider les principaux acteurs provinciaux de l’éducation à faire le suivi de proximité des activités sur le terrain.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Mog-nan Djimounta, en remettant les clés aux bénéficiaires a insisté sur la bonne gestion de ces engins. « Ces moyens de travail doivent servir uniquement au travail de suivi et d’évaluation sur le terrain. Nos enseignants souffrent du manque d’encadrement, ce qui impacte négativement sur leurs prestations. » Il instruit, ainsi, les responsables à différents niveaux à veiller à ce que ces motos soient utilisées à bon escient.

Le directeur du ProQEB, Boubakar Bocoum, annonce, par ailleurs, qu’après les motos, les délégations provinciales concernées bénéficieront encore des ordinateurs, imprimantes, tablettes et projecteurs.

Tchad : adoption du projet de loi portant organisation de la justice militaire

Le Conseil national de transition a adopté, le lundi 26 avril 2022, le projet de loi portant sur le code d’organisation de la justice militaire au Tchad.

Il s’est ouvert le 26 avril 2022, la première session ordinaire du Conseil national de transition (CNT). A l’issue des assises de la première journée, les conseillers nationaux ont adopté le projet de loi portant sur le code d’organisation de la justice militaire au Tchad. Le projet défendu par les ministres de la Défense et de la Justice vise à, moderniser et professionnaliser l’armée dans son ensemble. Il a été adopté par 60 voix, 1 abstention et zéro contre et non votant

Dans les faits, ce projet de loi permettra de juger les militaires dans une juridiction spécifique. Ils auront également leur maison d’arrêt. Les conseillers nationaux ont évalué la tendance des militaires à porter atteinte à la sécurité et à la dignité humaine. L’idée d’instituer des textes juridiques sur le comportement et les activités de force de défense et de sécurité, émane du forum national inclusif de 2018.

Le document est composé de quatre livres, six titres, vingt-huit chapitres, trente-huit sections et six paragraphes, comprenant au total 313 articles.

Tchad : démarrage des activités de la journée mondiale de lutte contre le paludisme

Le ministère de la Santé publique a lancé ce jour, les activités de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

« Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » c’est le thème de la 15ème journée mondiale de lutte contre le paludisme dont les activités sont lancées ce lundi 25 avril 2022, par la Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dekandji Francine.

Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme et président de l’organisation a salué la présence massive des acteurs et leur engagement pour les actions de lutte contre le paludisme.

Dr Mahamat Saleh Issakha Diar a demandé aux partenaires de poursuivre leur soutien pour plus de résultat dans la lutte.

Le coordonnateur du système de santé au bureau OMS du Tchad, Dr John Euding Efobi a dit que la célébration de la journée mondiale contre le paludisme donne l’occasion de renforcer la lutte.

Il a par ailleurs réitéré la disponibilité de son organisation à soutenir le Tchad dans ce combat qui ajoute-t-il nécessite un système de santé performant avec un dispositif spécifique aux femmes et enfants, couches les plus exposées aux conséquences du paludisme.

La Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale a souligné que le thème choisi recommande le réajustement et l’innovation des stratégies de lutte. Dr Mbaidedji Dekandji Francine a rappelé qu’au Tchad, le paludisme reste la première motivation des consultations et première cause d’hospitalisations. Elle a demandé au personnel soignant de redoubler d’efforts pour faire face au paludisme.

Dr Mbaidedji Dekandji Francine a invité tous les acteurs et responsables des couches socio professionnelles à travailler dans une dynamique forte pour circonscrire le paludisme.

La Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur contribution sans faille et leur a demandé de continuer dans cet élan.

Source : ministère de la Santé