Nucléaire civil : la Russie entend apporter son aide au Tchad

Le nucléaire civil est-il une option pour le Tchad face aux faibles capacités de production du pays en matière énergétique ? C’est par l’affirmative que répond l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom), l’entreprise d’État russe. Le 21 novembre dernier, Djimet Wiche et Malick Mahamat se sont entretenus avec Dmitry Shornikov, PDG de Rosatom Afrique centrale et australe, et Ryan Collyer, directeur général adjoint de Rosatom Afrique centrale et australe, sur les détails d’un tel projet.

« Le nucléaire revient beaucoup, beaucoup moins cher », assurent les dirigeants de Rosatom Afrique centrale et australe, bien que cela nécessite des investissements.

L’énergie nucléaire ne se fait pas du jour au lendemain. « C’est impossible ». La première étape, c’est de créer des infrastructures nucléaires mais pas seulement des infrastructures physiques. Il faut aussi légiférer afin de pouvoir accueillir une centrale nucléaire. Ensuite, des ressources humaines doivent être développées.

« Notre stratégie est que si nous créons une spécialité nucléaire, elle est entièrement gérée par le personnel local. Nous voudrions que vous, les Tchadiens, soyez opérationnels. Nous formons le personnel. C’est pourquoi, si nous décidons de coopérer, nous donnerons des bourses d’études aux étudiants tchadiens pour étudier les sciences nucléaires en Russie », précisent les dirigeants de Rosatom Afrique centrale et australe.

Ils sont d’avis que si l’Afrique bénéficiait d’une alimentation électrique fiable, bon marché et crédible, elle pourrait se développer beaucoup plus rapidement qu’elle ne se développe actuellement.

Rosatom, un pionnier du nucléaire

La première centrale nucléaire dans le monde a été mise en service en Russie en 1954. Rosatom est n°1 sur les centrales nucléaires en volume international. Elle détient 14% du marché mondial de l’enrichissement et un chiffre de 133,5 milliards de dollars de commandes étrangères.

La compagnie de l’État de Russie est leader mondial dans son domaine. N° 1 dans le monde par le nombre de contrats de plan d’énergie nucléaire, Rosatom vante des « avantages compétitifs ».

« Nous sommes entièrement intégrés du bas de l’échelle de valeur au sommet de celle-ci. Ce qui signifie que nous extrayons de l’uranium, enrichissons de l’uranium, fabriquons des charbons nucléaires, concevons un plan d’énergie nucléaire pour les réacteurs nucléaires, nous exploitons le nucléaire », expliquent Dmitry Shornikov et Ryan Collyer.

Lorsque la centrale nucléaire est en fin de vie, ils la déconnectent et s’occupent également du « back end » pour les charbons nucléaires. En d’autres mots, ils contrôlent absolument tout dans la chaine de valeur. « Nous sommes vraiment flexibles sur nos offres financières », expliquent-ils.

Hausse des prix des produits des BDT : les associations des consommateurs s’insurgent

C’est dans une déclaration faite le 08 janvier que le secrétaire général de l’association pour la défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadj Adam.

Au Tchad, le prix de la bière a connu une flambée en ce début d’année. Un changement qui n’a pas laissé indifférent les consommateurs. Dans une conférence de presse organisée mercredi 08 janvier, le secrétaire général de l’association pour la défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadj Adam, a dénoncé « la révision à la hausse de manière unilatérale des tarifs des produits des Brasseries du Tchad (BDT) ». Il s’est également insurgé contre les « agissements ignobles de cette société vis-à-vis de la population ».

Pour Daouda Elhadj, depuis la note tarifaire du 2 janvier 2020, « les BDT sont passées à une vitesse supérieure au mépris des consommateurs et en forme de chantage au pouvoir public tchadien. »

Il estime que « cette provocation des BDT, une entreprise qui a déjà assez appauvri et détruit des tchadiens, est la résultante de la situation de monopole de fait caractérisée par un abus de position dominante sur ce secteur. »

« À travers cette note tarifaire de la BDT qui augmente unilatéralement le prix, il s’agit bel et bien de la démonstration parfaite de sa position d’abus de position dominante sur le secteur », selon Daouda Elhadj Adam.

« Face à cette situation grave pour la gouvernance économique et politique de notre pays, l’ADC soutient le mot d’ordre de boycott des consommateurs et des tenanciers de boissons lancé par le Collectif contre la vie chère », ajoute-t-il.

Grève des fonctionnaires : le gouvernement et les syndicats s’accordent

Le président de la République Idriss Déby a reçu mercredi 08 janvier, les partenaires sociaux, 48 heures avant l’expiration du délai fixé pour parvenir à un accord.

Après 1h30 de discussions, un accord a été trouvé à l’issue de la rencontre. Initialement réduites de 35 %, les AGS sont rétablis à 20% en janvier 2020 et 15 % en juillet de la même année. Réduits de 50%, les indemnités et primes de responsabilité sont restaurées respectivement à 15% en janvier, 20% juillet 2020 ainsi que 15% en juillet 2021.

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa, s’est réjoui de l’aboutissement des discussions et appelé les militants à reprendre le chemin des bureaux dès jeudi. Une éventuelle reprise est toutefois conditionnée à une consultation de la base qui devrait avoir lieu ce samedi.

Selon la Présidence, cette audience intervient après quatre rounds de négociations autour du Président du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative.

Dans les heures qui suivent, le Gouvernement et les organisations syndicales signeront un protocole d’accord scellant ainsi un pacte social avec toutes les garanties.

« Dorénavant, les grèves se conjugueront au passé. Les travailleuses et travailleurs seront appelés par leurs centrales syndicales respectives à se mettre au travail avec ardeur et rigueur pour permettre à notre pays de poursuivre sa quête de l’émergence », a estimé la Présidence.

Lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, Idriss Déby a exhorté les partenaires sociaux et le Gouvernement à accélérer les négociations pour que les effets financiers de leur accord soient pris en compte dans le mandatement du salaire de janvier 2020.

Pour le facilitateur, au sein du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative, Ali Abbas Seïtchi, « il y a ni perdant, ni gagnant. Et, c’est le Tchad qui en sort grandi. »

Tchad : la justice arrête les poursuites contre Kalzeubé Pahimi Deubet

Le secrétaire général de la présidence avait été arrêté en décembre 2019 dans le cadre d’une enquête pour corruption.

C’est officiel, la justice tchadienne abandonne les poursuites contre l’ancien Premier ministre Kalzeubé Pahimi Deubet. Cette nouvelle a été rendu publique par son avocat, ce mercredi 08janvier 2020.

Le secrétaire général de la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, a été « blanchi par la Cour suprême », a affirmé Alain Kagonbe, son avocat. Il avait été interpellé le 3 décembre dernier,  pour détournement de deniers publics. Une accusation qu’avait dénoncée et traité comme « politique » par son avocat.

L’ancien Premier ministre, Kalzeubé Pahimi Deubet avait été remis en liberté provisoire le 23 décembre. ». « Toutes les machinations montées contre mon client sont tombées et la vérité a jailli, parce qu’il a été innocenté », s’est félicité son avocat.

Tchad : Idriss Déby échange avec les représentants des syndicaux

La rencontre qui survient au deuxième jour de la grève, a permis aux deux parties de faire des propositions pour une sortie de crise.

Le président de la République Idriss Déby a rencontré, les représentants des partenaires sociaux, mercredi 08 janvier à N’Djamena. Ladite rencontre arrive au lendemain du déclenchement d’un mouvement de grève par les travailleurs du secteur public affilés à la plateforme syndicale revendicative.

« Nos échanges ont porté sur la restauration partielle des indemnités et de l’augmentation Générale Spécifique annoncée dans mon message à la Nation », a déclaré Idriss Déby.

Même si plusieurs propositions de sortie de crise ont été évoquées au cours de la rencontre, deux principaux points de revendication bloquent encore notamment le rétablissement de 35% des AGS en 2020, et le rétablissement des indemnités et primes de 25% en 2020 et 25% en 2021.

Après cette rencontre avec le chef de l’Etat, la plateforme syndicale revendicative entend tenir une autre assemblée générale samedi 11 janvier 2020 pour la « programmation des actions futures ».

Notons aussi que Mardi dernier, la Confédération libre des travailleurs du Tchad a appelé ses militants à rejoindre le mouvement de grève.

Tchad : le mot d’ordre de grève respecté dans les établissements scolaires

La grève des fonctionnaires est à son deuxième jour dans l’ensemble du territoire national et les élèves s’inquiètent de leur avenir.

Le mot d’ordre de grève est aussi bien respecté dans les écoles au Tchad. Ce sont des salles de classe vides qu’on observe ce mercredi matin, deuxième jour de grève.

Dans un lycée public en périphérie de N’Djamena, dans le 7ème arrondissement, l’administration est fermée, c’est ainsi que ledit établissement scolaire observe la grève, conformément au mot d’ordre de la plate-forme syndicale revendicative et de la Confédération libre des travailleurs du Tchad.

Une situation qui inquiète les élèves du public, qui se demande comment se déroulera leur scolarité. Chez les élèves des classes d’examen, la colère grippe. Mardi, des jeunes ont pour exprimer leur colère ont brûlés des pneus près du rond-point Sesabane. Les éléments de la police ont rapidement maitrisé la situation.

« Nous sommes en train de préparer le baccalauréat, session de juin 2020. Nous ne sommes pas convaincus par la grève puisque nous sommes en phase d’examen. Avec les manifestations et les grèves partout, on ne sait quoi faire », explique Ngaramadaye, un jeune élève en classe de Terminale D.

Ces jeunes gardent toujours de même de l’espoir, ils restent motivés malgré l’absence de professeurs.

Transport aérien : le Tchad a un nouveau système de contrôle

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar a lancé lundi, le nouveau système de surveillance « Automatic dependent surveillance-broadcast » (ADS-B).

Un nouveau système de contrôle aérien a été lancé au Tchad, lundi 06 janvier 2020. Ce lancement a eu lieu au siège du contrôle aérien régional à N’Djamena, en présence du ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, général Mahamat Tahir Rozi.

Ledit « permet au contrôleur au sol de détecter tous les avions qui survolent l’espace aérien ASECNA. A l’époque, nous n’avions pas une visualisation sur ce système. Maintenant, tout l’espace aérien ASECNA est couvert par ce système », a déclaré le ministre Mahamat Tahir Rozi.

Il faut noter que le Tchad est le premier pays de l’ASECNA à avoir lancé l’opérationnalisation du système ADS-B, dix ans après la décision prise par les ministres en charge des transports des pays membres de l’ASECNA.

Tchad : le gouvernement adopte le plan d’apurement de sa dette intérieure

Ce plan s’élève à un montant de 515 milliards FCFA, et a été validé au cours du conseil extraordinaire des ministres, mardi 07 janvier 2020.

Le plan d’apurement de la dette intérieure du Tchad est la suite logique de l’audit effectué par la société d’expertise comptable Pricewaterhouse Coopers auquel a pris part le cabinet Conseil du Ministère des Finances et du budget, la Banque Rothschild et Compagny.

Il est basé sur les résultats de l’audit des arriérés et de la dette intérieure du Tchad et sur d’autres documents relatifs à la stratégie de gestion de la dette à moyen terme, aux priorités du gouvernement sur les trois prochaines années et les projections des recettes et des dépenses sur les prochains exercices, le plan  se déroule en plusieurs points notamment : la présentation de la dette ; l’approche retenue pour son apurement et la mise en œuvre de celui-ci.

Il s’agit donc de la dette intérieure, celle-ci s’élève à un montant brut d’un peu plus de 515 milliards de FCFA pour 9571 dossiers validés par le cabinet.

Avec les créances fiscales de l’État sur certains prestataires d’un montant de près de 30 Milliards de FCFA, la dette à apurer après compensation pourrait retomber à 485 milliards de FCFA.

Il faut relever que ce plan d’apurement ne prend pas en compte la dette conventionnée vis-à-vis de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui se chiffre à près de 480 milliards de FCFA. Il n’intègre pas non plus le remboursement des bons et obligations de trésor, évalué à 392 Milliards de FCFA en décembre 2019 ainsi que les dettes conventionnées avec les Banques commerciales qui obéissent à un échéancier de remboursement faisant partie intégrante des conventions signées.

Pour ce qui est des modalités pratiques de mise en œuvre et de financement du plan d’apurement. En plus de 51 milliards de FCFA prévus au titre de l’apurement de la dette intérieure en 2020, l’État recherchera les financements internes et externes sous forme de prêts et d’appuis extérieurs pour y faire face.

Par conséquent, les paiements prioritaires privilégient les dettes commerciales résultant des engagements volontaires et documentés de l’État telles que : les dépenses d’investissement ; les dépenses des biens et services ainsi que les dettes sociales relatives notamment aux montants dus au titre de capital/décès civil et militaire ; les salaires et accessoires ; ainsi que les remboursements des frais médicaux des agents de l’État.

Certaines dettes sociales et les dettes jugées moins prioritaires verront leur paiement échelonné ou étendu. Il faut relever qu’il y aura une application de décote sur certaines créances et le paiement sera en numéraire.

Il est à noter aussi que tous les paiements sont conditionnés par les résultats des vérifications de l’Inspection Générale d’État et du ministère des Finances et du Budget.

Récupérez votre indemnisation après un retard de vol de Iberia Airlines

Un vol retardé occasionne d’importants désagréments pour tous les passagers aériens, entre les réservations à décaler, les heures, voire les jours de travail perdus pour les voyageurs qui sont en déplacement professionnel et l’ennui pendant le temps d’attente à l’aéroport pour les vacanciers qui partent en famille. Si vous faites partie de ces voyageurs mécontents, sachez que la règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit que vous avez droit à une compensation et que vous pouvez faire une demande d’indemnisation à Iberia Airlines en ligne. Vous devez, pour ce faire, effectuer une démarche de réclamation. Si vous n’avez pas le temps ni les connaissances nécessaires pour mener la procédure à terme, vous pouvez confier la réalisation de la procédure à une agence dédiée.

Que dit la règlementation européenne CE n°261/2004 ?

La Loi sur le droit des passagers aériens en Europe a été adopté le 4 février 2004 et mise en application le 17 février 2005. Cette règlementation impose aux compagnies aériennes de notifier toute perturbation de vol dans les 2 semaines qui précèdent la date prévue de départ inscrite sur le billet d’avion et offre aux voyageurs le droit de percevoir une compensation en cas de décalage d’horaires de vol.

Les vols concernés

Les vols en provenance ou à destination des pays membres de l’Union Européenne, de la Norvège ou de la Suisse ou de l’Islande sont concernés par la règlementation européenne Ce n°261/2004. De même pour tous les vols assurés par des compagnies aériennes européennes. De ce fait, les vols programmés par Iberia Airlines sont soumis aux dispositions instaurées par la Législation qui protège les passagers aériens en Europe.

Les cas de perturbation de vol concernés

La règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit quelques dispositions pour les différents cas de perturbation de vol.

Retard de vol

Iberia Airlines est tenu de prendre en charge toutes les commodités, à savoir la restauration, les boissons, les dépenses pour passer 2 appels pour :

  • Un retard de plus de 2 heures d’un vol court courrier,
  • Un retard de plus de 3 heures pour un vol moyen-courrier,
  • Un retard de plus de 4 heures pour un col long courrier.

Dans le cas où le prochain vol n’est prévu que pour le lendemain, la compagnie aérienne doit aussi payer l’hébergement et le déplacement entre l’aéroport et l’hôtel.

Si l’ouverture des portes de l’avion est retardé de plus de 5 heures, le voyageur peut annuler sa réservation. Dans ce cas Iberia Airlines doit rembourser intégralement le ticket dans un délai de 7 jours. Si le vol en question est une correspondance, le voyageur a la possibilité d’annuler sa réservation et de prendre une place sur un vol retour vers son point de départ initial.

Annulation de vol

Le passager aérien victime d’annulation de vol peut entamer une procédure de réclamation pour avoir une compensation si le transporteur aérien a notifié l’annulation de vol dans les 2 semaines qui précèdent la date de départ prévue.

Retrouvez en lien ci-après un exemple sur les démarches lors de vols annulés par Transavia qui sont les mêmes pour ceux de la compagnie Iberia Airlines.

Surbooking et refus d’embarquement

Les places sur les vols Iberia Airlines sont pris d’assaut par les voyageurs pendant les périodes de haute saison touristique. Il peut donc arriver que la compagnie aérienne vende plus de billets d’avion que de places disponibles dans l’avion. À la date du départ, le transporteur doit alors refuser d’embarquer certains passagers qui ont pourtant bel et bien réservé et qui possèdent, donc un billet d’avion. Dans un premier temps, Iberia Airlines doit demander si des passagers se portent volontaires pour céder leur place et prendre le prochain vol, en échange d’une compensation. Ces voyageurs n’ont pas droit à une indemnité. Par contre, dans le cas où aucun voyageur n’accepte de rester, le transporteur doit refuser l’embarquement de quelques passagers contre leur volonté. Ces derniers peuvent faire une réclamation pour obtenir un dédommagement.

Les perturbations de vol causées par une grève

Les passagers aériens peuvent obtenir une compensation en cas de perturbation de vol causée par une grève du personnel de la compagnie aérienne Iberia Airlines. L’indemnisation n’est pas effective si la manifestation concerne les contrôleurs aériens, le personnel de l’aéroport ou des douanes.

Le montant de l’indemnité

Selon la Loi européenne n°261/2004, le passager aérien mécontent a le droit de faire une réclamation suivant la procédure prévue par pour obtenir le dédommagement. Attention, l’indemnisation ne prend pas effet en cas de changements d’heures de vol dû à des circonstances exceptionnelles qui n’engagent pas la responsabilité de la compagnie aérienne, comme des intempéries ou la fermeture des frontières dans un pays de destination ou d’escale pour cause de crise politique. Le montant de la compensation varie entre 250 € et 600 €, selon le type de vol, comme suit :

  • 250 € pour un vol de moins de 1500 km,
  • 400 € pour un vol en UE de plus de 1500 km et pour un vol hors UE de 1500 km à 3500 km,
  • 600 € pour un vol hors UE de plus de 3500 km.

Quand faire la réclamation ?

Le voyageur dispose d’un délai légal de 5 ans pour soumettre sa réclamation. La démarche peut s’étaler sur plusieurs semaines, voire des mois entiers. Certains dossiers sont mêmes en instance pendant 2 ans.

La démarche à suivre pour réclamer une indemnité à Iberia Airlines

La règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit 3 étapes à suivre pour soumettre la réclamation en vue d’obtenir une indemnisation pour retard, annulation de vol, surbooking ou refus d’embarquement, selon la complexité du cas :

L’arrangement à l’amiable

Le voyageur doit, dans un premier temps, effectuer une démarche à l’amiable. Pour ce faire, il est tenu d’envoyer une réclamation écrite mentionnant le montant de l’indemnité demandée avec les documents justificatifs, par lettre recommandée avec accusé de réception à Iberia Airlines. Le transporteur aérien dispose de 8 jours pour répondre.

Le recours à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC)

En l’absence de retour de la compagnie aérienne dans le délai imparti ou suite à un refus, vous pouvez soumettre votre réclamation à la DGAC. Vous devez adresser votre réclamation et votre dossier à la DGAC française si le vol était en provenance ou à destination d’un territoire français : métropole ou DOM TOM. Toutes les réclamations concernant des vols qui desservaient d’autres pays membres de l’UE sont traitées par la DGAC européenne.

L’action judiciaire

En cas de refus d’Iberia Airlines ou d’absence de réponse, vous avez aussi la possibilité de porter le litige devant le juge d’instance. Si vous décidez de mener l’action en justice, vous devez solliciter les services d’un avocat spécialisé en droit aérien et plus particulièrement en droit des passagers aériens en Europe.

La meilleure solution pour faire la réclamation

Vous pouvez effectuer la réclamation vous-même. Pour vous assurer de pouvoir la mener jusqu’au bout, vous devez vous informer au maximum sur le droit des passagers aériens et notamment sur les mesures instaurées par la règlementation européenne CE n°261/2004. Vous devez aussi vous assurer de pouvoir suivre chaque étape de la démarche et effectuer les procédures jusqu’à leur aboutissement. Cela peut prendre plusieurs années. Malgré l’existence de la Loi européenne qui protège les voyageurs, les passagers aériens hésitent à faire la réclamation pour percevoir le remboursement par manque de temps ou par manque de connaissances en droit aérien. Certains entament la procédure mais abandonnent en plein milieu car ils pensent perdre leur temps pour une démarche qui n’aboutira pas.

Le meilleur moyen de réaliser la procédure de réclamation sans contrainte est de faire appel aux services d’une agence dédiée.

Les avantages de déléguer la procédure à une agence spécialisée

Outre le gain de temps, confier la réalisation de la réclamation à une agence dédiée vous permet de bénéficier de plusieurs avantages :

Des prestations complètes

L’agence spécialisée fournit un ensemble de services complets pour accommoder au mieux les passagers aériens concernés. L’entreprise met à la disposition des voyageurs mécontents, une plateforme en ligne conçue pour analyser les données des vols concernés. Pour ce faire, le concerné doit entrer les informations sur le vol. L’outil informatique évalue les donnée et affiche instantanément les résultats, à savoir si le cas est éligible ou non pour l’indemnisation. Si la réponse est positive, le montant de l’indemnité est également mentionnée. Le dossier est ensuite pris en charge par une équipe d’experts juridiques qui accompagnent le passager dans la constitution du dossier. L’intervention du concerné s’arrête à cette étape. Les procédures qui suivent, c’est-à-dire, la soumission de la demande auprès d’Iberia Airlines, la sollicitation de la DGAC et le recours à la justice, si besoin, sont entièrement à la charge des professionnels de l’agence. Les responsables assurent le suivi et font un compte rendu régulier de l’avancement des démarches auprès du concerné. Une fois la réclamation aboutie et le dédommagement versé par la compagnie aérienne, l’agence transfère l’argent au concerné.

Un service gratuit

Le passager aérien qui délègue la réalisation de la réclamation à une agence spécialisée ne paie aucun frais de sa poche. La commission de l’agence qui s’élève entre 25 % et 30 %, la TVA ainsi que les honoraires de l’avocat si le dossier a nécessité un recours devant le Tribunal d’Instance, sont directement prélevés par l’agence sur l’indemnité au moment où Iberia Airlines effectue le paiement. L’indemnité est ensuite reversée en totalité au concerné. L’agence ne se rémunère qu’en gain de cause. En cas d’échec, l’entreprise ne perçoit rien et se charge même de la rémunération de l’avocat si l’action judiciaire était indispensable.

Garantie de réussite

Plus de 90 % des réclamations traitées par une agence dédiée aboutissent sur le versement de l’indemnité. Les agences les plus expérimentées affichent même un taux de réussite de 99 % .

 

Tchad : le mot d’ordre de grève donné aux fonctionnaires

Les représentants de la plateforme syndicale revendicative n’ont pas pu trouver un terrain d’attente avec le gouvernement.

Les travailleurs du secteur public ont décidé ce lundi matin d’entrer en grève à compter de mardi 07 janvier. Une décision qui a été prise à l’issue de l’assemblée générale de la plateforme syndicale revendicative à la Bourse du travail de N’Djamena.

Le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a appelé les travailleurs à l’ordre pour que les actions puissent réussir, notamment avec le respect du service minimum, « une obligation de la loi ».

« Vous ne savez pas pour combien de temps on va rester en grève. Nous on est conscient, on ne veut pas de la grève mais les gens nous obligent à aller en grève. Ça peut être un mois, six mois, peut être ça va être un an. Préparons-nous bien », a déclaré Barka Michel.

« Nous demandons au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour résoudre les problèmes qu’il nous pose maintenant. C’est le meilleur conseil qu’on lui donne parce que la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile », a-t-il ajouté.