Le Tchad accueillent plus de 3000 déplacés soudanais

Ils ont fui les violences intercommunautaires qui ont éclaté la semaine dernière à El Geneina, au Darfour occidental, près de la frontière tchadienne.

Ils sont déjà au total 3713 personnes, en majorité des femmes et des enfants, à avoir été recensées. Ces soudanais ont quitté leur pays pour se réfugier dans la ville d’Adré et ses environs, à l’Est du Tchad, dans la province du Ouaddaï. Les dits déplacés ont fui les violences intercommunautaires qui ont éclaté à El Geneina, au Darfour occidental.

Le gouverneur de la province d’Ouaddaï, Ramadan Erdebou, accompagné d’officiers des forces de défense et de sécurité, s’est rendu vendredi à Adré, dans le département d’Assoungha. Celui-ci a rencontré des responsables humanitaires du HCR et de la Croix-Rouge, en présence notamment du préfet d’Assoungha et des responsables locaux. La rencontre visait à mettre en place une opération de recensement des déplacés.

Il faut le dire, ce chiffre pourrait évoluer quand on sait que l’opération de recensement se poursuit. Une évaluation des besoins d’urgence est en cours pour une prise en charge rapide des déplacés. Notons aussi que la population locale du département d’Assoungha a apporté son assistance à ces déplacés soudanais.

Retour de plus de 1.200 soldats tchadiens en intervention au Nigéria

Ils avaient été redéployés au Nigeria sur les rives ouest du lac Tchad en soutien à l’armée nigériane dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.

Après plusieurs mois au Nigéria, ces soldats tchadiens ont regagné leur pays vendredi 03 janvier 2020. Ils avaient été déployés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.

Ces militaires tchadiens rentrés du Nigeria seront prochainement « déployés dans la région du lac Tchad (côté tchadien) pour renforcer un dispositif de sécurité tout au long de la frontière », a confié un haut responsable de l’administration de cette région.

Notons aussi que, ces dernières semaines, le Tchad a été le théâtre de plusieurs attaques meurtrières du groupe Boko Haram. L’on note mi-décembre, 14 personnes tuées et 13 portées disparues dans un village de pêcheurs situé près du Lac Tchad.

Menace de grève des fonctionnaires : le ton sera donné ce lundi

Les travailleurs pourraient entrés en grève dès ce lundi 06 janvier, après une deuxième assemblée générale si leurs attentes ne sont respectées par le gouvernement.

Cette journée de lundi 06 janvier 2020, pourrait se transformer en début de grève des fonctionnaires tchadiens. Grève annoncée depuis un moment suites aux promesses non respectées du gouvernement. Il faut le dire, le gouvernement du Tchad avait promis que les primes et indemnités, coupées depuis 2016, seront restaurées cette année mais il propose une restauration partielle alors que les travailleurs demandent que tout ce qui a été coupé soit rétabli.

La plateforme syndicale revendicative a tenu une Assemblée générale samedi 4 janvier dernier, qui a eu pleins de rebondissements. Dans leur compte rendu, les négociateurs ont indiqué aux travailleurs que le gouvernement propose de rétablir graduellement les primes et indemnités coupées pour faire face à la crise que le pays a connue en 2016. Les travailleurs refusent catégoriquement et appellent à un débrayage, dès ce lundi.

Ces responsables syndicaux tiendront une autre assemblée générale lundi pour décider de la conduite à tenir, le temps de finir les négociations avec le gouvernement.

Tchad : le prix de la bière a augmenté

C’est depuis hier le 1er janvier 2020 que la nouvelle est parvenue à Moundou, mais les responsables de la société ont voulu attendre ce 2 janvier pour appliquer les nouveaux tarifs.

Les prix des bières fabriquées par les brasseries du Tchad ont augmenté depuis ce matin dans le pays. A Moundou, la nouvelle est tombée comme une bombe à retardement, les consommateurs se plaignent de tout côté. Selon un agent des brasseries du Tchad, cette hausse se justifie par le fait que la nouvelle Loi de finances oblige la société à payer plus de taxes que les années antérieures.

Par le passé, les Brasseries du Tchad ont signé une convention d’exonération de taxes pour cinq ans avec l’Etat tchadien. La convention est arrivée à son terme le 31 décembre 2019. La nouvelle Loi de finances obligeant les brasseries du Tchad à payer plus des taxes que prévues, celle-ci s’est vue dans l’obligation d’augmenter les prix des bières.

Une fois encore, les consommateurs sont victimes, s’est exclamé un usager qui affirme que ce sont eux qui en subissent le plus les conséquences.

Dans les dépôts, les bars et les maquis, les nouveaux tarifs sont déjà affichés et le sujet alimente déjà tous les débats dans la ville.

, les consommateurs se plaignent de tout côté. Selon un agent des brasseries du Tchad, cette hausse se justifie par le fait que la nouvelle Loi de finances oblige la société à payer plus de taxes que les années antérieures.

Par le passé, les Brasseries du Tchad ont signé une convention d’exonération de taxes pour cinq ans avec l’Etat tchadien. La convention est arrivée à son terme le 31 décembre 2019. La nouvelle Loi de finances obligeant les brasseries du Tchad à payer plus des taxes que prévues, celle-ci s’est vue dans l’obligation d’augmenter les prix des bières.

Une fois encore, les consommateurs sont victimes, s’est exclamé un usager qui affirme que ce sont eux qui en subissent le plus les conséquences.

Dans les dépôts, les bars et les maquis, les nouveaux tarifs sont déjà affichés et le sujet alimente déjà tous les débats dans la ville.

Tchad : vers la baisse du prix d’internet

Cet allègement fait partie des 67 dispositions fiscales de la Loi de finances portant budget de l’Etat pour 2020.

Le Gouvernement a décidé d’alléger la fiscalité en matière d’internet conformément aux directives de la CEMAC. Cet allègement fait partie des 67 dispositions fiscales de la Loi de finances portant budget de l’Etat pour 2020 qui introduisent des modifications, des suppressions ou des suppléments dans le cadre législatif.

Concrètement, l’impôt indirect perçu sur la consommation (droit d’accise) de 18% sur les prix d’accès à Internet est supprimés. Cette mesure va entrainer une baisse des tarifs.

« C’est aussi en soi, tout un programme d’amélioration du pouvoir d’achats de nos populations, particulièrement des jeunes et des start-uppeurs », selon le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin.

Dans des courriers adressés le 30 décembre 2019 aux opérateurs, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a demandé la mise en œuvre des dispositions de la Loi de finances.

Par exemple, sur un forfait Internet de 1 Giga à 2000 FCFA, le prix devrait passer à moins de 1640 FCFA.

En juillet 2019, le ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Dr. Idriss Saleh Bachar, a indiqué qu’une « baisse très significative sera opérée sur les prix d’accès à internet à haut débit grâce à une nouvelle nomenclature tarifaire qui vient d’être approuvée ». Il a fait cette annonce lors de l’inauguration du réseau a fibre optique Adré-N’Djamena.

L’année dernière, lors de la clôture du Forum Tchad Numérique, le président de la République Idriss Déby a déclaré que « les opérateurs et l’Etat doivent fournir des efforts afin d’accompagner davantage la baisse des tarifs de connexion internet ». Il a émis le souhait que le coût de connexion au Tchad soit la moins élevée de la sous-région. « Cela doit être fait », a-t-il insisté, « tout en veillant à l’amélioration de la qualité des services ».

Au cours de l’année 2020, un technoparc devrait être créé et mis en place, dans le cadre du projet « ville intelligente ». Il est également prévu progressivement des ponts de connexion internet gratuits à travers les villes et universités pour la jeunesse.

Tchad : Hissein Brahim Taha rencontre les organisations syndicales

Le ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, président du Haut comité technique tripartite a présidé jeudi après-midi au Palais présidentiel, une réunion avec les organisations syndicales.

Il s’est agi au cours de cette rencontre de revenir sur les revendications des travailleurs du secteur public et de trouver ensembles des solutions. Les discussions entamées doivent permettre aux deux parties d’aller vers un consensus.

« La rencontre a permis aux deux parties de plancher sur les points de revendications des travailleurs du secteur public à la suite de la promesse faite par le chef de l’Etat », a indiqué la Présidence.

Les discussions vont se poursuivre dans les prochains jours et devraient aboutir à un accord. L’accord viendra préciser le taux et les modalités de remboursement des avantages amputées sur les salaires des fonctionnaires, conséquence des mesures d’austérité prises dans le contexte de la crise économique et financière.

Notons que dans son message à la Nation prononcé le 31 décembre 2019, le chef de l’Etat Idriss Déby a promis une restauration graduelle des avantages des travailleurs du secteur public.

L’ONU est contre une éventuelle libération d’Hissène Habré

Le comité des nations unies contre la torture a adressé une correspondance au Sénégal, dans laquelle il s’oppose à une possible sortie de prison de l’ancien président tchadien.

Les personnes condamnées pour crimes contre l’humanité ne sauraient faire état d’une libération prématurée. C’est la raison avancée par le comité des nations unies contre la torture dans une correspondance adressée au Sénégal.

Il faut le dire, la réaction de ladite institution arrive quelques temps après que plusieurs voix ce soient fait entendre pour demander la sortie de prison d’Hissène Habré pour des raisons de santé. Il y a peu, l’épouse et autres membres de l’ex-président tchadien, se plaignaient de ce qu’on refusait au détenu des soins médicaux alors que son état de santé se dégrade de jour en jour. Le comité des nations unies contre la torture jusqu’ici fait la sourde oreille.

Rappelons que, Hissène Habré, ancien président du Tchad avait été renversé du pouvoir par le régime en place. Il s’est réfugié au Sénégal après sa chute au pouvoir en fin 1990. Trainé en justice, il a été condamné en appel à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité par la chambre extraordinaire africaine (CEA).

Insécurité pendant la Saint-Sylvestre : quatre morts à N’Djamena

Annonce faite par le commissaire Paul Manga, porte-parole de la Police nationale.

Dans la nuit du 31 décembre 2019 au 01er janvier 2020, la police a enregistré dans la capitale tchadienne quatre morts dont deux suite d’un accident de la voie publique et deux, des suites de coups et blessures volontaires. L’information a été donnée par le commissaire Paul Manga, lors de la présentation d’un bilan de la Saint Sylvestre.

On note également enregistré 19 cas de coups et blessures volontaires simples, quatre cas d’accidents de la voie publique graves, 77 cas légers, cinq cas d’accidents avec dégâts matériels et deux cas de chute libre.

Dans les autres provinces, l’on compte 24 cas d’accidents de la voie publique, deux cas de coups et blessures volontaires simples et un cas mortel de coups et blessures volontaires à Magré, sous-préfecture de Peni, dans la province de Mandoul.

D’après le commissaire Paul Manga, « comparativement à l’année précédente, le nombre de cas est élevé. Cela s’explique pour la plupart des cas par la conduite en état d’ébriété, l’excès de vitesse, et surtout le transport en amazone où pour un cas d’accident l’on peut dénombrer trois à quatre blessés. »

Tchad : les enseignants lancent un préavis de grève

Dans un communiqué, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) a donné un préavis de grève du 31 décembre 2019 au 6 janvier 2020.

Au Tchad, la loi des finances de l’année 2020 a été adoptée lundi 30 décembre dernier au Palais de la démocratie. Mais le SET invite les députés à se pencher minutieusement sur la Loi de finances 2020 avant son adoption.

Ledit syndicat demande au Gouvernement d’annuler le décret n° 687 pour satisfaire les revendications des travailleurs en général et des enseignants en particulier.

Tchad : Joseph Djimrangar Dadnadji n’est plus

L’ancien Premier ministre est décédé ce 31 décembre des suites d’un accident vasculo-cérébral, à N’Djamena.

Joseph Djimrangar Dadnadji, ancien Premier ministre tchadien est décédé ce mardi 31 décembre des suites d’un accident vasculo-cérébral dont il a été victime le 26 décembre dernier. Ce jeudi du 26 décembre, Joseph Djimrangar Dadnadji devait intervenir à un débat sur une chaîne privée. Admis en réanimation dans un des hôpitaux de plus haut standing de la capitale, il est finalement décédé ce 31 décembre.

L’ancien Premier ministre a été membre du cabinet de la présidence, ministre, administrateur du parti au pouvoir, avant de se brouiller avec Idriss Déby alors qu’il était Premier ministre. Menacé par une motion de censure venant de son propre camp, il est contraint à la démission et rejoint l’opposition.

Bien qu’il ait participé à la présidentielle de 2016 comme candidat, il maintient sa posture d’opposant au régime d’Idriss Déby qu’il accuse d’avoir détruit l’administration et les raisons du vivre ensemble entre les Tchadiens.

Il faut le dire, Joseph Djimrangar Dadnadji travaillait avec les autres membres de l’opposition à la préparation des marches contre le système électoral mis en place par le gouvernement pour les prochaines élections.