Tchad : le budget de l’Etat monte de 23% en 2020

Le budget général de l’État pour 2020 est évalué à 1210 milliards Francs CFA, a annoncé lundi le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Le budget général de l’État pour 2020 est évalué à 1210 milliards Francs CFA, a annoncé lundi le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Les recettes totales pour 2020, sont évaluées à 1210 milliards y compris les dons. Sur cette rubrique, les recettes propres sont arrêtées à 1046 milliards, le tout, contre 983 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 23%, avec une croissance du Produit Intérieur Brut attendue de 3,4%.

Quant aux dépenses totales prévues pour 2020 et qui prennent en compte les charges d’amortissement, celles-ci se chiffrent à 1326 milliards environ, contre 1106 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 20%. Cet équilibre des dépenses et des recettes prévu au projet de budget 2020 dégage un déficit prévisionnel de 117 milliards de FCFA  qui sera financé par des appuis extérieurs et des financements bancaires.

La loi des Finances consacre au moins 34% de toutes les dépenses primaires aux secteurs sociaux à savoir : l’éducation Nationale, la Santé, l’action sociale, l’Elevage, l’Agriculture, l’Environnement et la Formation professionnelle, conformément au programme qui lie le Tchad au Fonds Monétaire international. Dans le même sillage, tous les grands hôpitaux de N’Djamena et ceux des provinces verront leurs allocations augmentées. Cette approche permet d’améliorer la qualité des services et des prestations de santé au profit des populations.

Toutes les Institutions et tous les ministères verront leurs budgets augmentés substantiellement par rapport aux dotations de l’année 2019 ou en comparaison de leurs réalisations de l’année 2019. L’augmentation concerne aussi les dépenses totales d’investissement qui passeront de 313 milliards de FCFA à 337 milliards de FCFA.

Pour une meilleure gestion axée sur la maitrise des dépenses et l’augmentation des recettes, le projet de loi des finances prévoit la sécurisation des recettes par le renforcement de la collecte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Il est également prévu le renforcement du système informatique et d’autres supports plus performants pouvant assurer une gestion efficace des ressources.

Conseil extraordinaire des ministres : le projet de loi des Finances sur la table

Le conseil extraordinaire des ministres du lundi 9 décembre 2019 a examiné un seul point inscrit à son ordre du jour. Il s’agit du projet de loi des Finances portant budget général de l’État pour 2020.

La note de présentation du ministre des finances et du budget rappelle tout d’abord le contexte de l’élaboration de ce projet de loi qui s’inspire des valeurs de performance, de transparence et de bonne gouvernance pour une meilleure conduite de l’action publique en vue de consolider les acquis de la 4ème République, explique le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Les recettes totales pour 2020, sont évaluées à 1210 milliards y compris les dons. Sur cette rubrique, les recettes propres sont arrêtées à 1046 milliards, le tout, contre 983 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 23%, avec une croissance du Produit Intérieur Brut attendue de 3,4%.

Quant aux dépenses totales prévues pour 2020 et qui prennent en compte les charges d’amortissement, celles-ci se chiffrent à 1326 milliards environ, contre 1106 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 20%. Cet équilibre des dépenses et des recettes prévu au projet de budget 2020 dégage un déficit prévisionnel de 117 milliards de FCFA  qui sera financé par des appuis extérieurs et des financements bancaires.

Dans les détails, il faut noter que la loi des Finances consacre au moins 34% de toutes les dépenses primaires aux secteurs sociaux à savoir : l’éducation Nationale, la Santé, l’action sociale, l’Elevage, l’Agriculture, l’Environnement et la Formation professionnelle, conformément au programme qui lie le Tchad au Fonds Monétaire international. Dans le même sillage, tous les grands hôpitaux de N’Djamena et ceux des provinces verront leurs allocations augmentées. Cette approche permet d’améliorer la qualité des services et des prestations de santé au profit des populations.

Notons aussi que toutes les Institutions et tous les ministères verront leurs budgets augmentés substantiellement par rapport aux dotations de l’année 2019 ou en comparaison de leurs réalisations de l’année 2019. L’augmentation concerne aussi les dépenses totales d’investissement qui passeront de 313 milliards de FCFA à 337 milliards de FCFA.

Dans le souci de restaurer la confiance et d’améliorer le climat des affaires pour une diversification de l’économie tchadienne, des nouvelles dispositions fiscales sont prévues pour créer les conditions favorables à l’éclosion d’une économie numérique, verte et industrialisée. Dans le même élan, ce projet de loi vise à soutenir et encourager l’entreprenariat et booster les investissements privés pour ainsi favoriser la croissance et la création de l’emploi.

Il faut mentionner également que 10 milliards de FCFA comme épargne budgétaire inaugurale au titre de l’année 2020, sont consacrés conformément à la loi portant Mécanisme de Lissage des Prix et de la Production Pétrolière.

Au plan économique, le projet de loi des finances pour l’exercice 2020 a tenu compte du contexte international marqué par les incertitudes liées à l’évolution des cours des matières premières, la persistance de l’insécurité et du terrorisme dans la zone sahel ainsi que le ralentissement des échanges commerciaux.

En dépit des indicateurs peu favorables, il faut relever au niveau national, le retour progressif à la croissance depuis 2018, impulsé par une bonne performance du secteur primaire. L’impact positif de cette évolution favorable a été observé sur l’exécution budgétaire 2019.

Ce qui a permis au projet de loi des finances de 2020 de s’inscrire dans le contexte de relance économique en s’appuyant sur des hypothèses macro-économiques et celles relatives à la production et à la  commercialisation du pétrole.  Retenons que le projet de loi des finances de 2020, est élaboré dans une démarche de prudence. Ce qui est conforme aux engagements du gouvernement dans le cadre de son programme avec le Fonds Monétaire International.

Ce projet applique scrupuleusement les dispositions du décret 319 du 26 avril 2016, relatif à  la nomenclature budgétaire de l’État.

Pour une meilleure gestion axée sur la maitrise des dépenses et l’augmentation des recettes, le projet de loi des finances prévoit la sécurisation des recettes par le renforcement de la collecte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Il est également prévu le renforcement du système informatique et d’autres supports plus performants pouvant assurer une gestion efficace des ressources.

Après un long débat des chiffres et des échanges fructueux, le projet de loi portant budget général de l’Etat pour 2020 a été adopté.

Lutte contre le tabagisme : les sensibilisations se multiplient

Pendant six jours, le sujet sur la lutte contre le tabagisme a été au centre des échanges entre la mairie de N’Djamena, le ministère de la Santé publique et des responsables des lieux publics.

La mairie de N’Djamena et le ministère de la Santé publique ont clôturé une rencontre de concertation avec des responsables des lieux publics des 10 arrondissements de la ville. Cette rencontre de 6 jours a porté sur la vulgarisation du décret 1522 portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les risques du tabac.

Débutée le lundi 2 décembre, la rencontre de concertation entre le département de la santé et les détenteurs des espaces publics de la ville de N’Djamena a mis le glas ce samedi. Durant ces 6 jours, les participants à cet atelier ont été formés dans la lutte anti-tabac dans les lieux publics (boutique, restaurant, bar, alimentation etc.) afin de vulgariser le décret 1522, portant interdiction de fumer dans les lieux publics, les lieux de travails et transports publics. L’accent a été mis sur les risques liés au tabagisme.

Dr Saada Daoud, directrice de la lutte contre les maladies et la promotion de la santé estime que les échanges durant cette formation ont été fructueux et pense que chacun d’entre eux a vu le danger qui guette tous, le tabagisme passif. « Je vous encourage donc à privilégier les intérêts sanitaires au détriment des intérêts commerciaux qui ne font que nuire à notre propre santé et celle de vos clients, car c’est vous qui êtes le plus exposé du fait que vous passez tout votre temps dans cet environnement pollué par la fumée de tabac », a lancé Dr Saada Daoud aux participants.

Représentant le maire de la ville de N’Djamena, le directeur de l’assainissement, de l’environnement et de la santé, Sadengar Roasna Rodrigue a appelé les bénéficiaires de cette formation à faire de cette lutte la leur. « Il est tant que nous appliquions les différents textes et lois afin de sauver les vies de nos concitoyens. Car, ces textes sont largement vulgarisés et mis en place par la police sanitaire. »

Les participants à cet atelier ont estimé que cette formation a permis d’édifier les risques liés au tabagisme. « C’était une occasion pour moi de connaître les risques par lesquels les personnes non-fumeurs sont exposées de la même façon les fumeurs », a laissé entendre Linda Mirabelle, participante et détentrice d’un lieu public.

Tchad : la douane saisie 70.000 dollars en faux billets

La douane tchadienne a annoncé vendredi 06 décembre avoir intercepté 43 emballages de cannabis et des faux billets -dont la somme totale s’élève à près de 70.000 dollars.

Cette saisie s’est faite au cours de contrôles menés par les agents de douane de la circonscription du Logone et du Chari.

La direction générale de la douane et des droits indirects a annoncé vendredi la saisie de stupéfiants et de faux billets, au cours de contrôles menés ces dernières semaines par ses agents de la circonscription du Logone et du Chari.

Les trafiquants de drogue sont parvenus à prendre la fuite lors de l’interception du chargement, tandis que les trafiquants de faux billets ont été arrêtés à Ngueli, sans opposer de résistance. Ce sont deux jeunes hommes en provenance du Nigeria qui ont été arrêtés.

« Le lot a été déposé lors du contrôle et le propriétaire s’est éclipsé. On n’a pas pu mettre la main dessus. La seconde saisie, ce sont des billets en dollars, environ 70.000 qu’on a décompté. Il s’agit de faux billets. Ce qui nous a un peu alerté, c’est que c’est les mêmes séries de billets », a indiqué Abdelkader Mahamat, chef de circonscription provinciale du Logone et Chari de la direction générale des services de douanes et des droits indirects.

Lors du contrôle, les trafiquants de faux billets ont indiqué que leur chargement contenait des pièces de véhicules.

Le directeur général adjoint de la douane et des droits indirects, Remadji Kigayna, a confirmé l’arrestation de deux individus qui seront traduits en justice.

Frontière Tchad/Centrafrique : les éleveurs demandent la réouverture

C’est depuis 2014 que la décision du Tchad de fermer sa frontière avec la Centrafrique a été prononcée. Mais celle-ci n’a freiné en rien la transhumance du bétail entre les deux États.

Depuis la fermeture de la frontière entre le Tchad et la Centrafrique en 2014, les allers-retours des éleveurs transhumants qui ne s’étaient jamais arrêtés se passent dans des conditions difficiles. « Les effets négatifs que nous avons observés : une transhumance armée, mais également la pression des groupes armés sur les éleveurs transhumants », admet le docteur Hissein Ahmat Malmal, du ministère centrafricain de l’Élevage.

Des difficultés de cohabitations exacerbées par le discours politique sont venues compliquer la situation. Les acteurs de la transhumance demandent donc aux États de les laisser s’occuper eux-mêmes de leurs problèmes.

« Nous demandons que la frontière s’ouvre et nous demandons la sécurisation du parcours de la transhumance du côté du Tchad comme du côté de la République centrafricaine, déclare Ahmat Adoum Abdelfati, secrétaire général de la confédération des acteurs tchadiens du secteur élevage. Et surtout, l’arrêt immédiat de l’ingérence des politiciens ou des hommes en kaki. Parce que depuis toujours, les éleveurs et les agriculteurs de cet axe-là se reconnaissent. Ils ont leur stratégie pour résoudre leurs problèmes. »

Dialogue institutionnel arrêté

Grâce au Fonds de stabilisation des Nations Unies, la FAO et l’Organisation internationale des migrations (OIM) essayent d’aider les acteurs des deux pays à faire entendre leurs doléances. Selon le docteur Bakary Cissé, coordonnateur du projet transhumance Tchad-RCA, pour le compte de la FAO et de l’OIM, le plus important est que les deux États reprennent le dialogue institutionnel sur le sujet. Un exercice régulier auparavant, mais qui s’est arrêté depuis plusieurs années.

Tchad : Emmanuel Tregoat dément une rumeur

Un média local a annoncé que le coach des Sao, Emmanuel Tregoat serait en mauvais terme avec son joueur, Ninga Casimir.

Une information que le sélectionneur des Sao dément fermement. « Ce sont des fake news », a rétorqué Emmanuel Tregoat. Pour le média local, le joueur d’Angers SCO aurait dénoncé les incompétences de l’entraîneur lors d’une de ces interventions.

Le joueur aurait déclaré « Emmanuel Tregoat est un entraineur moyen qui n’a pas niveau pour entrainer le Tchad. »

« Je n’entrerai pas dans une polémique stérile avec certaines personnes qui ne font que critiquer », a répondu Emmanuel Tregoat. L’international tchadien, Ninga Casimir n’a à aucun moment démenti ces propos.

Tchad : l’Église adventiste fête son 50eme anniversaire

La communauté adventiste tchadienne célèbre 50 ans d’existence sous le thème : « jusqu’ici l’éternel nous a secouru de 1967 à 2019 ».

L’Église adventiste du Tchad a organisé ce jeudi 05 décembre, une fête à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de sa création. Un représentant du ministre de l’Administration du territoire, le président de l’Union d’Afrique centrale des églises adventistes et le président des missions des pays de la zone CEMAC ont pris part à l’ouverture de l’évènement.

Le président du comité d’organisation, Salomon Assienin, a indiqué que ce 50ème anniversaire est placé sous le thème : « jusqu’ici l’éternel nous a secouru de 1967 à 2019 »

« Plus de 50 ans de mission évangélique au Tchad, l’adventiste à évolué sans heurts. Dieu soit loué. L’église adventiste du 7ème jour a évolué parmi les cinq groupes croyants à savoir l’agnosticisme, le syncrétisme, la relation traditionnelle africaine, l’islam et le christianisme, s’acceptant et se tolérant mutuellement depuis la nuit de temps », a indiqué le président du comité d’organisation.

Selon lui, « la position de l’islam et du christianisme est claire au sujet de la liberté religieuse. Le Coran dit qu’il n’y a pas de contraintes en religion (2:256). La bible renchérit en ces termes : N’éteignez pas l’esprit, ne méprisez pas le Prophète mais examinez tout chose, retenez ce qui est bon, abstenez vous de tout espace de mal ».

Le représentant du ministre de l’Administration du territoire a fait savoir que « l’Église adventiste a été autorisé de fonctionner au Tchad depuis 1967. Depuis ce jour, la population a bénéficié de cette présence. »

« Les premiers rôles de l’Église est de propager la bonne nouvelle, préparer les hommes et les femmes à être de bons citoyens dans leur nation. Et au delà des citoyens du royaume céleste, l’Église adventiste du 7ème jour ne s’est pas dérobée et n’a pas perdu de vue cet objectif primordial. C’est bien ce qui a inspiré le choix du thème du 50ème anniversaire », a-t-il relevé, exhortant à la culture de la paix, un voeu cher au chef de l’Etat.

Tchad : le propriétaire d’une clinique interpellé par la police

Cette interpellation fait suite à la mort successif de deux coréens dans son établissement à Abéché.

Deux coréens ont trouvé la mort mercredi 04 décembre 2019, dans une clinique d’Abéché au sein de laquelle ils travaillaient. Les causes de la mort restent encore inconnues, mais les deux hommes sont successivement morts à deux heures d’intervalle.

La cause de leur mort demeure mystérieuse pour plusieurs personnes. « Ils étaient malades mais on ne sait pas si c’est à cause de la nourriture ou d’un empoisonnement », indique ce jeudi une source sécuritaire.

Une enquête est en cours et le propriétaire de la clinique a été arrêté par la police.

Affaire Mahamat Nour Ahmat Ibedou : une arrestation contestée

A N’Djamena, comme dans la diaspora, des voix s’élèvent pour dénoncer cette nouvelle arrestation d’un activiste des droits de l’homme.

Mahmat Nour Ahamat Ibedou est accusé de diffamation suite à une plainte de Bokhit Bahar Bahar Itno, membre de la famille du chef de l’État tchadien. Cet activiste des droits de l’homme est également accusé de meurtre et tentative de meurtre.

Le 4 décembre, la police a requalifié cependant l’infraction de diffamation en délit de meurtre et complicité de meurtre. Ibedou voit sa garde à vue prolongée jusqu’à ce jeudi matin.

Pour Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, activiste tchadien résidant en France, Mahamat Nour Ahlmat Ibédou paie le prix de sa lutte pour la défense des droits humains au Tchad.

« Ce régime s’acharne aujourd’hui contre Ibedou, parce qu’Ibedou fait partie de ces rares défenseurs des droits humains qui sont restés droit dans leurs bottes face aux menaces, aux intimidations que ce régime utilise pour faire taire les voix des défenseurs des droits humains qui défendent nos droits dans des conditions incroyablement difficiles. Ibedou fait partie de ces rares voix qui rendent visibles les victimes de ce régime. », a-t-il confirmé

Une réaction que partage aussi Céline Narmadji, militante des droits de l’Homme. Elle avait été arrêté en mars 2016 avec Ibedou et deux autres militants des droits de l’homme pour avoir dit non à la candidature du chef de l’Etat Idriss Deby Itno à l’élection présidentielle d’avril 2016.

« Dans ce pays, ce que les gens font c’est autre chose. Ils mettent la loi de côté et on incrimine les gens à la tête du client. Sinon, ce qui se passe ternit l’image de la justice tchadienne. Mais il s’agit de notre pays, si nous ne nous levons pas pour nous défendre les uns les autres, personne ne viendra le faire à notre place. »

Pour Mahamat Amine Ibedou, le frère cadet de Mahamat Nour Ahmat Ibedou, la lutte que mène son grand frère est tout simplement juste : « C’est sa conviction personnelle donc nous, en tant que membre de la famille, ne nous inquiétons pas parce qu’il n’est pas seul, il est soutenu par tous les Tchadiens. »

Mais il a ajouté : « Je me demande maintenant si on combat même les défenseurs des droits de l’Homme, qui va sauver qui ? Est-ce que la justice existe ? Est-ce cette démocratie va exister ? Ce n’est pas la première fois qu’il est arrêté. Il n’est pas en train de servir la famille Ibedou mais il est en train de soutenir tous les Tchadiens.»

Au Tchad, les défenseurs des droits de l’Homme sont souvent stigmatisés et assimilés à des opposants ou des délinquants.

Tchad : concertations sur la suppression des frais d’itinérance dans les pays du G5 Sahel

Cette réunion vise un double objectif, selon le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, Milogo Tantama Charles.

Une réunion sur le processus de suppression des frais d’itinérance dans les pays membres de G5 Sahel s’est ouverte ce mercredi à N’Djamena. Cette réunion vise un double objectif, selon le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, Milogo Tantama Charles. Il s’agit de faire le point sur l’état de mise en œuvre de la résolution dans chacun des Etats membres avec une mise en évidence des difficultés et des obstacles majeurs, tout en écoutant les partenaires et bien d’autres pour pouvoir échanger avec la Banque mondiale sur les conclusions.

« La table ronde qui a réuni à Washington les ministres du G5 Sahel en charge des TIC a abouti à un certain nombre de priorités que nous allons regarder ensemble. A ces travaux, nous devrions avoir une idée claire des actions mises en œuvre dans les Etats membres avec des recommandations précises pour la mise en œuvre de la résolution », explique Milogo Tantama Charles.

D’après, Ousmane Bassi, directeur général de l’ARCEP du Tchad, « le comité Télécoms/Tics est une émanation de la volonté des chefs d’Etats du G5 Sahel de supprimer au sein des pays membres à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, les frais d’itinérance sur les réseaux des communications mobiles ».

En août 2018, un projet de résolution a été élaboré à Ouagadougou sur la suppression des frais d’itinérance au sein du G5 Sahel. Il est inspiré du règlement de la CEDEAO portant sur l’itinérance sur les réseaux de communication mobile ouverts aux publics a l’intérieur de l’espace CEDEAO. En octobre 2018, la résolution de Niamey a été adoptée au cours d’une session ordinaire du conseil des ministres, conduisant l’élaboration d’une feuille de route, et l’adoption d’un texte portant création formelle d’un comité Télécoms/Tics chargé du suivi de la feuille de route sur la suppression des frais d’itinérance.

Deux experts membres du comité ont été désignés par chaque pays du G5 Sahel. Chaque pays doit faire le nécessaire pour aboutir aux objectifs de la feuille de route.