Tchad : CONAJEPDT lance ses activités

L’association « coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad » (CONAJEPDT) a lancé ses activités ce mardi 22 octobre à la maison des médias.

CONAJEPDT entend promouvoir les valeurs de paix et d’unité au Tchad.

« Soucieux des très tristes évènements (…) épris de paix, de justice pour notre épanouissement, nous, nous sommes réunis pour créer cette coordination afin de soutenir les efforts déjà abattues par les autres organisations ayant la même vision. », a affirmé Mahamat Oumar Ibrahim, coordinateur de ladite association.

Selon Mahamat Oumar Ibrahim,  les objectifs de la coordination sont d’attirer l’attention du gouvernement pour un traitement équitable de tous les jeunes. Elle mise sur le respect des droits des enfants, des femmes et des minorités vulnérables.

Tchad : 56 balles tirées sur le pipeline de Sedigui

Des individus armés non identifiés ont attaqué le pipeline de Sedigui le week-end passé.

Cinquante-six, c’est le nombre de balles qu’ont reçu les installations pétrolières de Sedigui. Jusqu’ici, les individus qui ont commis ce forfait non pas été identifiés. Selon les agents de sécurité privée déployés sur le site, l’attaque a eu lieu le week-end dernier. Cette attaque a eu des conséquences, notamment un côté du pipeline a été abimé.

Le directeur général de la société des hydrocarbures du Tchad, Seid Deby Itno et sa suite se sont arrêtés sur les lieux de l’incident lors d’une visite d’inspection. Il s’est agi pour lui de constater les faits qui ont lieu à quelques 40 kilomètres du site principal. Seid Deby Itno a qualifié « d’acte de vandalisme » cette attaque.

Tchad : les magistrats dénoncent l’ingérence du ministre de la justice

Des accusations que le garde des Sceaux n’a pas tardé à recadrer.

Au Tchad, un incident intervenu au palais de justice la semaine dernière a suscité la colère des hommes en toges qui ont convoqué une assemblée générale pour dénoncer de très nombreuses ingérences dans le cours de la justice.

Les magistrats en avaient gros sur le cœur contre le parquet et la chancellerie qui, disent-ils, libèrent des personnes condamnées à tour de bras sur des bases subjectives, comme l’explique Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad : « L’ingérence du ministre de la Justice dans le cours normal de l’appareil judiciaire se traduit par des libérations illégales. La position sociale, aujourd’hui, prime sur le droit. Nous exigeons que tous les condamnés illégalement libérés soient réintégrés sans délai. Et ce, sur l’ensemble du territoire. »

À l’origine du coup de sang des juges, la décision des autorités judiciaires de ne pas mettre en prison un officier condamné jeudi dernier à deux ans de prison ferme. L’officier a expliqué avoir été convoqué par le magistrat en charge de son dossier la veille du verdict, mais n’a pas accepté de le voir avec son avocat.

Des soupçons qui ne sont pas bons pour l’image de la justice, prévient le garde des Sceaux, Djimet Arabi : « Je pensais logiquement que le syndicat devrait avoir une autre réaction. Et cela me permet de rappeler à tous les magistrats, il n’est pas de la vocation des magistrats d’appeler les justiciables pour les voir avant que leur dossier ne soit délibéré. »

Une querelle qui confirme les dénonciations selon lesquelles au Tchad, la justice n’est pas au service de la veuve et de l’orphelin.

Tchad : N’Djamena a désormais sa cartographie électorale

La cérémonie de lancement de la cartographie électorale de la capitale tchadienne a eu lieu ce mardi 22 octobre, en présence du délégué général du gouvernement auprès de N’Djamena, Djibrrt Younous.

Le vice-président de la CENI, Mahamat Ahmat Choukou, a lancé officiellement ce mardi la cartographie électorale de la ville de N’Djamena. L’événement a eu lieu en présence du délégué général du gouvernement auprès de N’Djamena, Djibrrt Younous.

Selon le vice-président de la CENI, depuis le recensement biométrique de 2015, le Tchad dispose d’une base de données des centres de recensement (CR) et des lieux de vote (LV).

Cette base de données avait servi lors d’élections présidentielles dans la circonscription électorale qu’est le territoire national, comprenant les ambassades et consulats du Tchad à l’étranger.

Avec l’adoption de la constitution de la 4ème République, l’organisation administrative du territoire national a évolué. De 23 régions, 79 départements et 271 sous-préfectures en 2015, le territoire national est organisé aujourd’hui en 23 provinces, 112 départements et 414 communes.

La mise à jour des données de la cartographie électorale réalisée en 2015 est imperative.

L’opération envisagée consiste en la vérification sur le terrain de l’existence des centres de recensement et des lieux de vote, qui ont été utilisés dans chaque département et dans chaque commune. Elle permettra de recueillir également les recommandations de correction et de demande de nouvelles créations de centres de recensement et de lieux de vote.

L’objectif de la mission est de réaliser cette mise à jour dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena.

Tchad : la ministre Djalal Ardjoune Khalil de la Femme lance le plan national genre

Ce plan a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Une délégation conduite par la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a présidé lundi matin au sein de l’université de Mongo le lancement du Plan national genre.

Initié dans le cadre du développement, de la socialisation et de l’éducation de la femme,
le Plan national genre a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités notamment les autorités administratives, civiles et militaires, ainsi que les représentants des femmes issues de différentes associations.

Dans son mot d’ouverture, le maire de la ville de Mongo, Hassan Souleyman a souligné que le Plan national genre est une initiative des plus hautes autorités à l’égard des femmes.

Dans le même sillage, le secrétaire général de la province du Guera, représentant le gouverneur de la province, Djerambété Dingamyo, a félicité tout d’abord la venue de la délégation du ministère de la Femme avant de mettre le cap sur l’objectif principal du Plan national genre. Il a souligné que la femme est au centre du développement d’une nation car elle contribue de manière spontanée aux activités de toute sorte.

Prenant la parole, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a, au nom de son ministère, salué les invités et femmes du Guera. Pour elle, les femmes de la province du Guera sont des femmes battantes et actives. « Cela a été prouvé lors du salon africain de l’agriculture SAFAGRI qui s’est tenu a N’Djamena du 12 au 15 mars 2019. »

Tchad : l’UNET exige l’amélioration des conditions de vie des étudiants

Le secrétaire général de l’Union nationale des d’étudiants tchadiens (UNET), Frédérick Raikina Bealoum, a fait ce mardi matin une conférence de presse à l’Université de Toukra.

Il s’est exprimé sur les multiples problèmes que rencontrent les étudiants dans les universités et dans les institutions d’enseignement supérieur du Tchad. Frédérick Raikina Bealoum a informé que des démarches ont été menées auprès des autorités de tutelle pour l’amélioration des conditions des étudiants.

Il ressort de ces démarches que des instructions ont été données aux présidents d’universités afin de trouver des solutions partielles à ces problèmes. Cependant, l’UNET dit constater que rien ne fonctionne sur le terrain.

« L’UNET a le regret d’informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que la communauté estudiantine du non-respect de la note de service du ministre portant prolongation des délais d’inscription et de réinscription de l’année académique 2018-2019 par le président de l’université de Ndjamena et le directeur général de l’École normale supérieure de N’Djamena », indique le secrétaire général de l’UNET.

Le bureau national « s’insurge du mauvais comportement qu’affiche le département de LEA (Langue et etudes anglophones) et demande la clarification au sujet des résultats définitifs des étudiants de LEA. »

« Nous demandons au président de l’université de N’Djamena d’assurer son rôle pour que ce problème soit définitivement réglé ».

En outre, l’UNET tient à « mettre en garde les présidents d’université de la nouvelle formule malsaine de recrutement à l’université pour l’année en cours. »

« Nous condamnons le comportement peu orthodoxe de certains étudiants de l’université de N’Djamena qui foulent au pied les textes de l’UNET et viennent agresser les étudiants sans défense dans les facultés. Nous mettons en garde tous ces étudiants malintentionnés qui répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes », selon le secrétaire général de l’UNET.

L’UNET appelle les étudiants à « rester vigilants et unis pour la défense de nos intérêts. »

Le président de l’UNET, Aserpe Dickero Amos, a condamné « avec fermeté l’acte commis par les autorités face aux étudiants du Tchad ».

L’UNET donne un délai de 72 heures au ministre de l’Enseignement supérieur pour régler les problèmes des étudiants avec les formulaires d’inscriptions. Elle menace de « réactions qui ne vont pas tarder à se déclencher. »

Tchad : les chefs des armées en visite de travail dans la province de Tibesti

Cette visite intervient quelques jours après un regain de tension suite à des affrontements qui ont été signalés entre l’armée et le comité d’auto-défense de Miski.

Toucher du doigt les réalités du terrain, c’est l’objectif de la visite du ministre délégué à la Présidence de la République, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et des anciens combattants, Mahamat Abali Salah, le chef d’état-major général des armées, Tahir Erda Taïro, et plusieurs officiers de l’armée ainsi que des responsables sécuritaires.

Cette visite intervient quelques jours après un regain de tension suite à des affrontements qui ont été signalés entre l’armée et le comité d’auto-défense de Miski.

De nombreux orpailleurs ont été déguerpis des zones de campement tandis que l’armée encercle les sites d’exploitation aurifère. La force mixte inter-mobile multiplie également la saisie de véhicules et d’armes.

Le ministre en charge de la défense a tenu plusieurs rencontres avec les autorités locales et les autorités traditionnelles. Il s’est également entretenu avec les chefs de canton de la province de Borkou, à Faya. Il les a appelé à soutenir et accompagner les mesures des autorités.

Tchad : un accord signé entre la SHT et Blueocean Oilfield Service

Cette convention va permettre l’envoi d’échantillons de pétrole prélevés au Tchad vers la Chine pour une étude qualitative.

Ce nouvel accord a été signé entre une délégation conduite par le directeur général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), Seid Idriss Deby Itno et le président-directeur général du Blueocean Oilfields Service Chad et General Gaz Chad, Wuxing Jun.

Cet accord entre la SHT et la société chinoise Blueocean Oilfield Service a permis séance tenante de mettre sous scellés 15 échantillons de bouteilles de pétrole.

Le directeur général de la SHT, Seid Idriss Deby Itno, a successivement tenu une séance de travail avec les chefs traditionnels de Sedigui puis avec les responsables militaires de la zone.

Dimanche matin, la délégation conduite par le directeur général de la SHT, Seid Idriss Deby Itno, accompagné du président-directeur général du Blueocean Oilfields Service Chad et General Gaz Chad, Wuxing Jun, a visité les différentes installations de la raffinerie de Sedigui I, située à 370 km de la capitale tchadienne.

Cette visite de la délégation de la SHT a pour objectif de constater l’évolution des travaux de la raffinerie de Sedigui I qui a été inauguré par le président Idriss Deby Itno, le 20 octobre 2017.

Seid Idriss Deby Itno et sa délégation ont entamé leur visite par la salle d’alimentation électrique de la raffinerie de Sedigui. Cette salle d’alimentation électrique permet de contrôler toutes les infrastructures électriques pouvant alimenter la raffinerie en électricité.

La seconde étape a été constitué par la visite de la zone « separator », cheville ouvrière de la raffinerie. Elle a pour rôle principal de collecter, de traiter et de séparer le pétrole léger et le gaz. La zone « separator » peut également séparer ces substances de l’eau.

Tibesti : une rencontre annoncée entre chefs traditionnels et membres du gouvernement

La ville de Bardaï servira de cadre à une rencontre qui réunira les membres du gouvernement et les chefs traditionnels de Tibesti le vendredi 25 octobre 2019.

Les sujets à l’ordre du jour ne sont pas encore précisés, mais vue les évènements de ces derniers jours, la situation sécuritaire sera certainement au centre des échanges. Ladite rencontre regroupera le gouvernement, les autorités provinciales et leaders traditionnels des provinces du Nord du Tchad, plus précisément à Bardaï, chef-lieu de la province de Tibesti.

Lors de son séjour au Bourkou et à Tibesti, notamment à la frontière avec la Libye, le ministre délégué à la Présidence de la République, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et des anciens combattants, Mahamat Abali Salah, a demandé l’implication de toutes les autorités traditionnelles et différents acteurs à cette rencontre.

Du côté de Bourkou, Les chefs de canton se sont engagés à prendre part massivement à la rencontre du 25 octobre prochain, et ont d’ailleurs annoncé une campagne de sensibilisation.

« Nous pensons dans les jours à venir être le chef-lieu de la zone avec toutes les autorités traditionnelles, avec mon collègue de l’Administration du territoire pour qu’au moins, ce travail (de sécurisation de la zone, Ndlr) soit porté aussi par la population », a indiqué le ministre Mahamat Abali Salah.

Abéché : un Imam s’oppose à l’ouverture d’un bar près d’une mosquée

Cheikh Ali Ahmat Aïch, Imam au quartier Maguinier dans le deuxième arrondissement de la ville d’Abéché a dénoncé ce dimanche 20 octobre, la réouverture d’un débit de boissons non loin de mosquée.

A Abéché, deux camps s’opposent au sujet de la réouverture d’un bar à côté d’une mosquée. Ahmat Aïch, iman au quartier Maguinier est catégorique sur sa position. Pour lui, la location d’un espace de 13 m2 abritant un bar, juste en face d’une mosquée construite il y a près de 36 ans, n’est pas du tout acceptable. Pourtant, la loi impose une distance d’au moins 100 mètres.

« On a une mosquée qui a près de 36 ans et des gens veulent louer une concession voisine d’une superficie de 13m2, pour en faire en faire un bar. Nous avons refusé. Nous avons fait un courrier à la mairie le 9 juin 2019. Un courrier que j’ai remis au 3ème adjoint au maire en mains propres Je suis parti aussi en ville donner le courrier en mains propres au maire 3ème adjoint », explique Cheikh Ali Ahmat Aïch.

Une démarche qui semble ne pas avoir marchée. « Les éléments de la mairie sont arrivés sur les lieux et ont refusé de vérifier les faits. Ils ne les ont pas stoppés, ils n’ont rien fait et le problème s’est aggravé. Ces gens m’ont traîné en justice. J’y suis allé », ajoute-t-il.

Rappelons qu’il y a quelques années à cet endroit, il y avait un bar qui selon l’Imam avait été une scène de crime. On aurait enregistré la mort d’au moins six personnes.

Notons que cette mosquée comprend une Khalwa avec près de 270 enfants qui étudient la religion.