Maison d’arrêt de Guéréda : un commando tue deux détenus

Adam Adout Gassi et Daoud Abdallah Mahamat ont été abattus à l’arme de guerre à bout portant par un commando, dans la nuit de samedi à dimanche.

Le drame s’est déroulé dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Guéréda, département de Dar Tama, province de Wadi Fira. Deux hommes qui avaient été incarcérés depuis seulement quelques jours, ont été exfiltrés par un commando. Le commando était accompagné de plusieurs autres personnes à bord de trois véhicules.

Les assaillants qui étaient « nombreux » et habillés en civil lors de l’attaque, ont dans un premier temps forcé le gardien de la prison à donner les clés. Le gardien a refusé d’obtempérer. Ils ont alors brisé la main du gardien et récupérer les clés, avant de s’introduire dans l’enceinte de la prison.

Les familles des victimes refusent de récupérer les corps. Ils exigent que les assaillants soient interpellés et traduits en justice.

CAN 2021 : le Tchad sort le Liberia de la course

Le match qui  a opposé les Sao du Tchad aux Lone stars du Liberia ce dimanche 13 octobre 2019, comptait pour le tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de 2021.

Les Sao se sont qualifiés dimanche dans l’après-midi, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, à l’issue d’un match à domicile contre l’équipe du Liberia. Les Tchadiens ont écarté les Libériens 5 tirs au but à 4. Cette équipe du Tchad rejoint celles du Mali, de la Guinée et de la Namibie, dans le groupe A.

Les Sao avaient été battus par les Lone stars chez eux au Liberia lors du match aller (0-1). Au  il a fallu aller aux prolongations (1-0) puis des tirs aux buts (5-4), pour enfin départager les deux équipes. La sélection tchadienne attaquera la phase de groupes avec des matches en Namibie, puis face au Mali, en novembre prochain.

Bon à savoir, Le tour préliminaire des éliminatoires de la CAN est un processus de sélection qui permet de faire participer les équipes les plus faibles du continent.

Tchad : suspension du directeur de la télévision nationale

Tout le monde au Tchad a vite fait de rapprocher cette sanction après un reportage d’une minute au journal télévisé du 5 octobre d’une conférence de presse du parti des Transformateurs de Succès Masra.

Société civile, opposition et journalistes en sont convaincus : c’est à cause de ce reportage, le premier du genre sur la télévisons publique, que le directeur de la télévision nationale a été suspendu. La raison ? Ce parti n’aurait pas d’existence légale, selon le pouvoir.

« Faux », lance son président Succès Masra en expliquant que la loi prévoit que si le gouvernement dépasse un délai de six mois sans avoir donné sa réponse, ce parti est tout à fait légal.

« Dans un pays qui se respecte, les médias, publics surtout, sont ouverts à toutes les sensibilités politiques. Donc nous considérons cette décision comme arbitraire. Il est évident que même les associations de la société civile qui ne sont pas encore constituées avaient eu dans le passé la latitude dans le passé de s’exprimer à la Télé Tchad », s’indigne Mahmat Nour Ibedou, de la Convention pour la défense des droits de l’homme.

Le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein, estime qu’il d’une mauvaise interprétation de sa décision. « On n’a jamais dit qu’il était suspendu parce qu’on a couvert ou a fait diffuser un élément de l’opposition. Il est suspendu pour manquement professionnel grave, nous sommes dans une posture administrative, il ne faut pas faire d’amalgame. » Et d’ajouter, « ça n’est pas la première fois qu’un agent ou un responsable est sanctionné, un point c’est tout ».

De son côté, le président des Transformateurs dénonce « une brimade de plus » de la part d’un pouvoir qui craint sa nouvelle formation politique, selon lui.

Tchad : un nouveau service des douanes pour relancer les échanges

Ndjamena veut faire face à la baisse des recettes douanières engendrée par les nouvelles réglementations.

Un nouveau service des douanes a été mis en place au Tchad, ce mercredi 9 octobre, pour relancer les importations et les exportations. Une mesure prise pour faire face aux baisses des recettes douanières, mais aussi pour calmer le mécontentement des opérateurs économiques.

Plus de 1 500 conteneurs sont bloqués entre le Cameroun et le Tchad. Le résultat de la lenteur de la douane à délivrer les autorisations d’importations, selon eux. « Des choses qui se faisaient en 48 heures prennent 48 jours, explique Ali Abbas Seitchi, l’un des représentants du patronat tchadien. Si bien qu’aujourd’hui, il y a une baisse réelle des recettes douanières et aussi une flambée des prix dans les marchés parce que les importations se font rares, ce qui a inquiété le gouvernement. »

Tous dénoncent la lenteur administrative dans la délivrance des autorisations d’échange de marchandises et de fonds. Ces autorisations sont obligatoires depuis l’adoption en décembre dernier des nouvelles règlementations de la Cémac prises pour lutter contre la fraude et le financement du terrorisme.

Un service pour fluidifier les échanges

De son côté, le directeur général des douanes, Abdelkerim Charfadine Mahamat, a reconnu un blocage des transferts et il a annoncé la mise en place d’un service dédié pour faciliter les échanges. « Le ministère des Finances et des Budgets a créé au sein de la direction générale des douanes un service chargé de délivrer des autorisations d’exportation et d’importation des biens. Les questions de claustration, de transfert et d’échange avec l’extérieur seront réglées », assure-t-il.

Si aucune précision n’a été donnée sur le fonctionnement de ce service, il devrait augmenter les recettes douanières qui ne sont pas bonnes selon un cadre du ministère des Finances. La baisse des recettes s’explique notamment par la fermeture des frontières entre le Tchad et certains pays voisins depuis la mise en place de l’état d’urgence.

Tchad : octobre, mois missionnaire pour l’Eglise catholique

Chez les catholiques, le mois d’octobre est considéré comme mois missionnaire. Cette célébration est particulière cette année, parce que le Pape François déclare octobre, mois missionnaire extraordinaire.

En ce mois d’octobre, l’Eglise famille de Dieu du Tchad s’associe à celle du monde pour célébrer l’évènement. « Baptisés et envoyés : l’Eglise du Christ en mission dans le monde », c’est le thème qui a été choisi  pour la célébration.

Plusieurs activités sont organisées par les fidèles en ce mois missionnaire extraordinaire. En dehors des célébrations dans d’autres diocèses, la communauté Saint François de Gassi de la paroisse Sainte Félicités et Perpétue d’Atrone II de l’archidiocèse de N’Djaména a organisé le 6 octobre dernier, des manifestations marquant ce mois missionnaire.

Livrets, T-shirt, casquettes, autocollants, agenda missionnaire…sont autant de gadgets qui ont été confectionnés par la direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad (OPM).

D’après la direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad (OPM), l’objectif premier visé à travers ce mois spécial est d’amener chaque chrétien à dire sa mission en peu de mots. « A travers un système question réponse-question, chacun peut dire sa mission et en même temps demander à l’autre ce qui est de sa mission. Par exemple Ma mission, c’est annoncer Jésus Christ. Et Toi ? Ma mission, c’est donner à manger aux pauvres. Et toi ? Ma mission, c’est dire la vérité. Et toi ? Ma mission, c’est les Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad. Et toi ? Ainsi de suite », a déclaré l’Abbé Barthélémy Kikina Vang-Tou, directeur National des OPM-Tchad.

Le second objectif selon toujours les OPM, c’est celui de booster les quêtes missionnaires. « La mission de l’Eglise dans sa dimension locale et universelle a pour protagoniste numéro Un l’Esprit Saint dispensateur des charismes, ensuite vient les chrétiens dans l’exercice de leurs différentes vocations et n’oublions surtout  pas les moyens financiers et matériels qui ne sont pas négligeables dans le déploiement de cette mission », a écrit le directeur national des OPM-Tchad.

Tchad : rupture de registre d’acte de naissance à la mairie d’Abéché

Depuis que l’Etat a décrété la gratuité des actes de naissances, la demande est de plus en plus forte mais les cinq cent envoyés à la mairie n’ont pas suffi à enrôler les nouveaux nés.

Des milliers d’enfants d’Abéché dans la province du Ouaddaï attendent n’ont pas d’acte de naissance. Les parents attendent toujours qu’on leurs délivre le « précieux sésame ». Une situation devient inquiétante pour les parents de ces enfants qui doivent aller à l’école d’ici peu.

Ils font des va et vient constamment à la mairie, ces parents, dans l’espoir de finalement de trouver satisfaction. Mais jusqu’ici, la situation n’a pas changé.

À la mairie d’Abéché, la raison avancé est le manque de registre de naissance. « La mairie ne dispose plus d’un seul registre de naissance », a fait savoir le maire de la ville, Mahamat Saleh Ahmat Adam.

« La déclaration de nouveau-né se fait à l’hôpital provincial, les extraits de naissance sont envoyés à l’état civil de la commune mais hélas nous ne disposons pas de registre de naissance pour délivrer les actes de naissance à ces enfants », regrette-t-il. Selon ce dernier, depuis que l’Etat a décrété la gratuité de ce document, la demande se fait de plus en plus. Malheureusement, déplore-t-il, les cinq cents registres de naissance envoyés par le ministère d’Administration du territoire n’ont pas suffi pour enrôler les nouveau-nés d’Abéché. « Un appel est lancé aux autorités centrales et à l’Unicef de nous appuyer », a sonné le maire de la ville.

Tchad : une nouvelle réglementation inquiète les ONG étrangères

Deux décrets mis en place le 24 décembre dernier ont modifié la règlementation sur les ONG étrangères présentes en République du Tchad.

Depuis quelques mois, des organisations comme MSF ou les organes des Nations unies sont sous pression pour se conformer à ces nouvelles dispositions. Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions d’euros en attendant des éclaircissements de la part des autorités. Si ces organisations dénoncent une volonté du gouvernement de contrôler leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu’il s’agit simplement d’améliorer les actions de terrain.

Trois dispositions de ces décrets posent ainsi problème pour les ONG étrangères. D’abord l’article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d’une structure nouvellement mis en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d’évaluer les activités des humanitaires dans le pays.

Cette structure est composée des autorités tchadiennes et des représentants des ONG. Une parité qui ne suffit pas à rassurer les humanitaires qui évoquent des questions d’éthique et d’indépendance.

Deux autres dispositions cristallisent également les tensions, celles concernant un contrôle accru du personnel humanitaire et des lieux d’intervention. Pour Issa Doubragne, le ministre de l’Économie qui gère ce dossier, il s’agit d’améliorer l’efficacité des ONG. « Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources. Sans leur appui, nous ne pourrions pas aller plus loin, mais leur appui devrait tenir compte de nos visions. »

Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre pour trouver un terrain d’entente.

Afrique centrale : vers un roaming à moindre coût

Le sujet est au centre d’un atelier sous régionale de quatre jours qui se tient depuis le 08 octobre à N’Djamena.

La mise en place effective du roaming à moindre coût dans la zone CEEAC, c’est l’objectif principal de cet atelier sous régional qui se tient en ce moment dans la capitale tchadienne. L’initiative est de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cet atelier qui a débuté le 8 octobre s’achèvera le 11 octobre 2019.

C’est quoi le roaming ?  C’est un service qui permet à l’abonné d’un opérateur de téléphonie mobile de continuer à utiliser son téléphone portable pour appeler, être appelé et disposer d’une connexion Internet sur le réseau d’un autre opérateur lorsqu’il est à l’étranger.

Tchad : 201 prisonniers quittent Abéché pour Mongo

Ils sont environ 201 prisonniers qui ont été transférés de la prison d’Abéché pour celle de Mongo, mardi 08 octobre 2019.

Ces prisonniers transférés sont accusés d’avoir posés des « actes graves », et pour possession d’armes à feu pendant leur séjour à la prison d’Abéché. Des responsables de la province du Ouaddaï ont fait une déclaration à la presse locale mardi, pour annoncer le transfèrement de ces prisonniers.

Cette décision est arrivée à la suite de la mutinerie qui a eu lieu dans cette prison. C’est dans un gros porteur que ces 201 détenus ont quitté la ville d’Abéché avec un peu de retard car le débarquement de certains prisonniers n’avait pas encore été terminé. Il faut le dire, jusqu’à présent, l’accès à la maison d’arrêt d’Abéché reste impossible.

Dans un communiqué officiel du procureur de la République près le Tribunal de grande instance d’Abéché, le bilan de la mutinerie fait état d’au moins un mort et 16 blessés. Mais d’autres sources parlent de 6 détenus tués et 23 autres blessés.

Transport aérien : que faire lors d’une annulation de vol Transavia

En cas d’annulation de vol Transavia, les passagers se trouvant dans cette situation peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser.

Les compagnies aériennes, comme Transavia, mettent tout en œuvre pour transporter les passagers jusqu’à leur destination. Mais les cas d’annulation vol peuvent parfois se présenter. Les passagers se trouvant dans cette situation si fâcheuse peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser. En cas d’annulation de vol Transavia, le règlement de l’UE 261/2004 oblige en effet la compagnie aérienne à un dédommagement de ses passagers. On vous explique plus en détail les possibilités qui vous sont offertes si vous avez été victime d’une annulation de vol Transavia. Pour les plus pressés d’entre vous faites votre demande d’indemnisation de vol annulé en ligne.

Les possibilités offertes au passager en cas d’annulation

Les passagers ayant été confrontés à une annulation de vol Transavia ont trois options :

  • Admettre la proposition de vol alternatif de Transavia (s’ils choisissent de se faire rembourser, l’intégralité du montant de leur vol leur sera restituée sous sept jours, et donc plus de possibilités d’utilisation de ce billet) ;
  • Accepter d’embarquer pour le premier prochain vol disponible (ils peuvent choisir de faire modifier leur réservation et partir sur le premier prochain vol équivalent) ;
  • Choisir d’embarquer pour un vol à une date ultérieure (ils peuvent également opter pour la modification de leur réservation et partir sur un vol équivalent à une date ultérieure de leur choix).

En cas de vol annulé, la compagnie aérienne devra envoyer un mail explicatif de ces différentes options aux passagers. Lorsque l’annulation du vol Transavia est effectuée le jour du départ, le passager peut se rendre au comptoir d’information de l’aéroport ou entrer en contact avec le service client de la compagnie aérienne.

Les droits des passagers

Les compagnies aériennes peuvent être dans l’obligation d’annuler un vol pour cause de circonstances exceptionnelles (des évènements comme grèves, instabilités politiques, mauvaises conditions météorologiques, problèmes de sécurité au sol et en vol, défaillances imprévues). Ce sont des motifs auxquels Transavia ne peut rien faire. Si les passagers subissent des cas de vols annulés ne résultant pas de circonstances exceptionnelles, ils ont donc droit à une indemnisation vol annulé Transavia. Cependant, les passagers n’ont droit à aucune compensation financière lorsqu’ils ont régulièrement été informés par la compagnie aérienne :

  • Entre deux semaines et sept jours précédant la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus de deux heures avant et n’atterrissant pas plus de quatre heures après leur vol initial) ;
  • Dans les sept jours qui précèdent la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus d’une heure avant et n’atterrissant pas plus de deux heures après leur vol initial).

Les montants de l’indemnisation pour un vol annulé Transavia

Un vol annulé donne accès à une indemnisation Transavia que le passager peut essayer d’obtenir. La compensation lors d’un vol annulé est en fonction de la distance du vol des passagers lésés. Ainsi, conformément au règlement de l’UE 261/2004, les passagers, victimes de vols annulés, peuvent prétendre à :

  • 250 € d’indemnité pour des vols inférieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour des vols réalisés dans l’UE, supérieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour d’autres vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • 600 € d’indemnité pour des vols de plus de 3500 km.

Dans le cas où Transavia propose un autre vol aux passagers, elle peut réduire de moitié l’indemnisation. Dans ce cas, l’heure d’arrivée du vol alternatif doit répondre à la condition suivante :

  • Pas plus de 2 heures d’écart pour les vols jusqu’à 1500 km ;
  • Pas plus de 3 heures d’écart pour les vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • Pas plus de 4 heures d’écart pour les vols supérieurs à 3500 km.