CAN 2021 : le Tchad affronte le Libéria le 09 octobre prochain

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des tours préliminaires de la coupe d’Afrique des nations, qui aura lieu au Cameroun en 2021.

Plus que deux jours et les Sao seront face aux Lone stars du Libéria le 09 octobre à Monrovia. Le coup d’envoi du match sera donné à 17 heures (Heure de N’Djamena). Les Sao du Tchad ont fait le déplacement pour le Libéria le 4 octobre, afin de mieux préparer cette rencontre.

Emmanuel Tregoat veut permettre à ses joueurs de bien s’acclimater et de mieux tâter le terrain. Un plan qui a été bénéfique contre le Soudan à Khartoum. Il a permis aux Sao de frôler la victoire au Soudan.

Fetcoum : les tchadiens s’extasient devant les projections

Du 05 au 06 octobre 2019, les cinéphiles ont renouent avec le cinéma pendant le festival tchadien de courts métrages.

Le Fetcoum a eu lieu ce week-end à la maison de quartier de Chagoua et au Hilton. Les films en compétition et autres ont été projetés dans le cadre de cet évènement. Malgré les fortes pluies qui ont arrosé N’Djamena pendant ces deux jours, cela n’a pas empêché les amoureux du 7eme art de sortir nombreux découvrir les films en projetés.

Une trentaine de films en compétition et un film hors compétition ont été projetés. Il y avait la catégorie smarts, la catégorie court métrage national et international.

Tchad: des prêts alimentaires pour les fonctionnaires

C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016.

Au Tchad, les notes chez les boutiquiers ou encore les prêts alimentaires sont monnaie courante pour les familles de fonctionnaires. C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016. Une décision qui avait été prise pour faire face à la crise économique qui frappe le pays depuis la brusque chute des cours du pétrole. Une banque agroalimentaire a flairé le filon et a ouvert ses portes il y a un an. Les fonctionnaires peuvent y contracter des prêts. Sauf que ce n’est pas de l’argent, mais des denrées alimentaires de première nécessité. C’est une première au Tchad.

Des partenariats ont été mis en place avec des banques traditionnelles. Objectif : évaluer la fiabilité d’un client et faciliter les paiements. Des garanties pas encore suffisantes pour éviter les impayés : « Nous avons un peu près une centaine de millions d’impayés. Ces centaines de millions sont répartis dans les banques qui n’exécutent pas convenablement ces opérations, donc on a recruté un cabinet juridique qui doit faire la pression au niveau de ces banques. »

Si c’est le client qui n’est plus en mesure de recouvrir ses échéances, des négociations sont alors ouvertes pour éviter un surendettement. Dans sa maison du quartier d’Abena, Léonie Gardingua nous conduit dans sa chambre. C’est là qu’elle conserve ses denrées alimentaires pour toute la famille : « Des sacs de farine, du riz, de la tomate, des paquets de spaghetti… » Des stocks que cette professeure s’est constitués grâce à un prêt alimentaire. Explications : « Si vous partez au marché, il faut avoir beaucoup d’argent pour acheter. Tandis que je peux aller à la banque alimentaire prendre des choses pour 150 000 francs. Et là, ils étalent sur trois mois, c’est une très bonne chose. Le matin, mes enfants sont bien, parce qu’avec deux boîtes de spaghetti, tout le monde mange rassasié, puis vont à l’école. »

Le prêt alimentaire, une solution de secours pour Léonie, car depuis trois ans, son salaire est réduit de plus d’un tiers. Une mesure d’austérité qui touche les fonctionnaires tchadiens. Comme Moussa Keylodji, agent d’administration qui, lui aussi, a contracté un prêt alimentaire: « La perte est à peu près une quarantaine, cinquante mille [francs] que j’ai perdus dans mon salaire, je n’ai pas pu supporter. Avec la banque, j’ai fait un prêt de 70 000 et puis ils divisent en trois paniers, cela nous permettra maintenant au moins d’alléger un peu la famille. »

Au Tchad, il n’existe qu’une seule banque agroalimentaire. Ouverte depuis un an, elle compte 3 000 clients. Ses forces : proposer des prêts à taux réduits et importer des produits alimentaires à moindre coût. Moussa Outman Moussa, gérant de la banque Worker’s Service : « Par exemple, l’huile se retrouve au marché actuellement à 21 000 francs. Or, l’huile quand elle arrive au niveau de la douane tchadienne, elle est aux alentours de 11 000, au maximum à 12 000 francs. Donc, la meilleure façon c’était de faire venir nos produits, on ne veut pas subir les caprices du marché ndjaménois. »

Tchad : surpopulation à la prison d’Abéché

Les conditions d’incarcération étaient donc au cœur d’une mutinerie qui s’est produite ce lundi 07 octobre 2019, dans la prison d’Abéché.

Deux morts et au moins onze blessés, c’est le bilan d’une mutinerie qui a eu lieu le 07 octobre dans la prison d’Abéché. Cette situation serait la conséquence de la surpopulation de cette maison carcérale.

La prison d’Abéché, aujourd’hui abrite plus de 500 détenus en plein centre-ville. Selon un défenseur des droits de l’homme, des cellules conçues pour 40 personnes en accueillent deux fois plus. Le nombre de latrines est insuffisant, les repas peu variés, et certains détenus sont enchaînés alors que la loi l’interdit.

Les conditions d’incarcération pas terribles qui crée des tensions. Certains détenus ne conçoivent pas que certains dossiers avancent plus vite que d’autres. Ils se sont donc mutinés ce lundi, pour protester.

Prison d’Abéché : 2 prisonniers trouvent la mort lors d’une mutinerie

Ce lundi 07 octobre 2019, il y a eu des échange des coups de feu entre les forces de sécurité et les détenus à la prison d’Abéché.

Au moins 2 détenus tués et 11 autres blessés, c’est le bilan donné par une source judiciaire suite à la mutinerie qui a eu lieu le 07 octobre dans une prison à Abéché, dans l’est du Tchad. Il a fallu plusieurs heures à l’armée pour en reprendre le contrôle.

La mutinerie a commencé vers 9h30 (heure locale), et des coups de feu ont été entendus. Des témoins racontent que ces coups de feu ont été tirés par les forces de sécurité, mais également par des détenus à l’intérieur de la prison.

« Au total, on a entendu une vingtaine de coups de feu venus des deux côtés. Les militaires tirent ainsi que les prisonniers. Les militaires n’arrivent pas à maîtriser la situation », ajoute un témoin.

L’armée a été vite déployée et est parvenue à reprendre le contrôle de la maison d’arrêt au bout de plusieurs heures. Des détenus auraient également déclenché un incendie, peut-être un feu de poubelles, pour ajouter à la confusion. Cela aurait permis à quelques-uns de s’évader. Les évasions sont monnaie courante à la maison d’arrêt d’Abéché, où les prisonniers se plaignent souvent de leurs conditions de détention.

Tchad : Idriss Deby rend un dernier hommage à Mahamat Abdoulaye Senoussi

Le président de la République a prononcé une Fathia ce samedi 05 octobre 2019, en la mémoire de son ex-conseiller Mahamat Abdoulaye Senoussi décédé.

Idriss Déby était à Biltine ce samedi 05 octobre où il a rendu un hommage Mahamat Abdoulaye Senoussi, qui a été son conseiller. Le chef de l’Etat a prononcé une Fathia pour le repos de l’âme du décédé.

Mahamat Abdoulaye Senoussi a été enterré dimanche matin du 06 octobre au cimetière de Lamadji. Cet ex-ambassadeur du Tchad en Allemagne et ancien conseillé à la Présidence de la République est mort vendredi en France des suites d’une maladie. Son corps a été rapatrié samedi de la France

Tchad : de possibles affrontements dans la province de Tibesti

Selon la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme, des affrontements sont en cours dans cette province, au nord du pays.

Ces affrontements opposeraient l’armée tchadienne régulière à un comité d’autodéfense. Ils auraient démarré en milieu de semaine dernière à proximité de Miski. Ce comité est un groupe armé créé par les habitants au lendemain de la découverte des gisements d’or dans la zone. Une information que démentent les autorités à Ndjamena. Selon le ministère de la sécurité, il n’y a pas de groupes armés sur place.

Selon les indications données par Molly Sougui, ancien sous-préfet de Miski,  après le début du blocus opéré par l’armée tchadienne il y a près d’un an, des habitants de la zone de Miski dans la province du Tibesti avaient entamé des négociations. Actuellement en France, il reste tout de même le coordinateur d’un groupe d’autodéfense local.

Il n’y a pas d’affrontements, assure le ministre de la Sécurité. L’armée est effectivement sur place, poursuit Abali Sala, mais son rôle est seulement de lutter contre l’orpaillage illégal. « Nous avons commencé depuis le début de l’année des opérations avec pour objectif de mettre de l’ordre. Nous avons certainement rencontré des bandes organisées qui exploitaient l’or illégalement. »

La Convention tchadienne des droits de l’homme dans un communiqué, se dit inquiète face à la situation. Notons tout de même que l’association n’a établi aucun bilan.

Tchad: le gouvernement règlement la pratique de la diya

Une circulaire interministérielle a été signée, le 4 octobre à Abéché, pour réglementer la pratique de la diya, compensation financière versée par l’auteur d’un crime à la famille de la victime.

Cette décision des autorités a été prise lors de la conférence des gouverneurs. Si les autorités entendent lutter contre l’impunité qu’engendre cette pratique, le milieu judiciaire évoque plutôt un effet d’annonce.

« La diya ne doit pas remplacer les poursuites pénales », stipule la circulaire cosignée par trois ministres, qui fait office de rappel à l’ordre pour Djimet Arabi, ministre de la Justice. Car selon lui, cette compensation financière a entraîné ces dernières années une hausse de l’impunité au Tchad.

« Les gens comptabilisent les morts de part et d’autre, ils paient la diya. Ils entravent toute poursuite pénale contre l’auteur de ces meurtres. C’est une situation inacceptable, qui se fait contre les textes de la République. Et cette situation doit absolument cesser. »

Mise en application

De son côté, le milieu judiciaire salue cette décision. Mais questionne sa mise en application. Explications de maître Athanase Mbaigangnon, président de l’ordre des avocats du Tchad.

« La coutume est plus forte que la justice au Tchad. Pour un assassinat, on vous impose 100 chameaux, et que sais-je encore. Il est temps que l’exécutif cesse de s’immiscer dans le judiciaire et mette à la disposition des juges les ressources nécessaires, tant matérielles que financières, pour faire échec à cette pratique de la diya. »

Au Tchad, la diya représente souvent plusieurs millions de francs CFA. Des sommes considérables qui, selon les autorités, ont provoqué ces derniers mois une augmentation des représailles pour non-paiement de la compensation.

Tchad : journée mondiale de l’enseignant sous fond de revendications

Les enseignants tchadiens de concert avec la communauté internationale, ont célébré leur journée mondiale le 05 octobre 2019. C’était aussi pour eux l’occasion exprimer leurs frustrations.

Samedi 05 octobre 2019, les enseignants tchadiens comme ceux du monde ont fêté la journée qui leurs est réservée. Une occasion pour les syndicats de professeurs et instituteurs de formuler leurs revendications. Il faut le dire, depuis trois ans, les salaires des agents de l’État ont été amputés en raison de la crise que traverse le pays.

« Restaurer l’intégralité des salaires de tous les fonctionnaires avec rappel de tous les effets financiers, des avancements et reclassements. », a formulé le syndicat des enseignants du Tchad.

Les fonctionnaires depuis trois ans, ont perdu la moitié de ce qu’ils percevaient, des montants composés essentiellement d’indemnités. Après de longues grèves, le gouvernement a négocié et obtenu une trêve avec des promesses qui n’ont pas été respectées. Les syndicats menacent de grever à nouveau.

« Monsieur le ministre, nous vous donnons un mois de grâce. À la fin du mois d’octobre, nous allons vous prononcer la séparation de corps pour atteindre le divorce. », a averti Ngartoïde Blaise, président du syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : un employé de maison séquestré par son patron

Le chef de famille dans laquelle travaillait le jeune homme, accuse son « domestique » de lui avoir dérobé la somme de 30.000 FCFA.

L’histoire s’est déroulée à Moundou, plus précisément au quartier Dombao. Un jeune homme a été torturé puis enfermé dans une chambre pendant quatre jours. L’employé raconte que son  patron lui aurait donné du linge à laver un matin.

Quelques heures plus tard, le patron est revenu réclamer 30.000 Francs qu’il aurait selon lui oublié dans la poche d’un de ces vêtements. Le garçon dit n’avoir trouvé aucune somme d’argent dans les poches de son patron. Une version que le patron ne partage, lui, croit le contraire et est certain.

Le jeune employé a subi des tortures physiques et fut enfermé pendant quatre jours au domicile dudit patron. Pour que son fils soit libéré, le père a dû rembourser la somme de 30.000 dont on accusait son fils d’avoir volé.

Au Tchad, des histoires similaires sont légion. Des garçons de ménage sont régulièrement, mais n’osent pas se plaindre. Une situation à laquelle les autorités locales devaient se pencher. Il y a lieu de voir comment encadrer ce secteur d’activité.