Tchad : octobre, mois missionnaire pour l’Eglise catholique

Chez les catholiques, le mois d’octobre est considéré comme mois missionnaire. Cette célébration est particulière cette année, parce que le Pape François déclare octobre, mois missionnaire extraordinaire.

En ce mois d’octobre, l’Eglise famille de Dieu du Tchad s’associe à celle du monde pour célébrer l’évènement. « Baptisés et envoyés : l’Eglise du Christ en mission dans le monde », c’est le thème qui a été choisi  pour la célébration.

Plusieurs activités sont organisées par les fidèles en ce mois missionnaire extraordinaire. En dehors des célébrations dans d’autres diocèses, la communauté Saint François de Gassi de la paroisse Sainte Félicités et Perpétue d’Atrone II de l’archidiocèse de N’Djaména a organisé le 6 octobre dernier, des manifestations marquant ce mois missionnaire.

Livrets, T-shirt, casquettes, autocollants, agenda missionnaire…sont autant de gadgets qui ont été confectionnés par la direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad (OPM).

D’après la direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad (OPM), l’objectif premier visé à travers ce mois spécial est d’amener chaque chrétien à dire sa mission en peu de mots. « A travers un système question réponse-question, chacun peut dire sa mission et en même temps demander à l’autre ce qui est de sa mission. Par exemple Ma mission, c’est annoncer Jésus Christ. Et Toi ? Ma mission, c’est donner à manger aux pauvres. Et toi ? Ma mission, c’est dire la vérité. Et toi ? Ma mission, c’est les Œuvres Pontificales Missionnaires au Tchad. Et toi ? Ainsi de suite », a déclaré l’Abbé Barthélémy Kikina Vang-Tou, directeur National des OPM-Tchad.

Le second objectif selon toujours les OPM, c’est celui de booster les quêtes missionnaires. « La mission de l’Eglise dans sa dimension locale et universelle a pour protagoniste numéro Un l’Esprit Saint dispensateur des charismes, ensuite vient les chrétiens dans l’exercice de leurs différentes vocations et n’oublions surtout  pas les moyens financiers et matériels qui ne sont pas négligeables dans le déploiement de cette mission », a écrit le directeur national des OPM-Tchad.

Tchad : rupture de registre d’acte de naissance à la mairie d’Abéché

Depuis que l’Etat a décrété la gratuité des actes de naissances, la demande est de plus en plus forte mais les cinq cent envoyés à la mairie n’ont pas suffi à enrôler les nouveaux nés.

Des milliers d’enfants d’Abéché dans la province du Ouaddaï attendent n’ont pas d’acte de naissance. Les parents attendent toujours qu’on leurs délivre le « précieux sésame ». Une situation devient inquiétante pour les parents de ces enfants qui doivent aller à l’école d’ici peu.

Ils font des va et vient constamment à la mairie, ces parents, dans l’espoir de finalement de trouver satisfaction. Mais jusqu’ici, la situation n’a pas changé.

À la mairie d’Abéché, la raison avancé est le manque de registre de naissance. « La mairie ne dispose plus d’un seul registre de naissance », a fait savoir le maire de la ville, Mahamat Saleh Ahmat Adam.

« La déclaration de nouveau-né se fait à l’hôpital provincial, les extraits de naissance sont envoyés à l’état civil de la commune mais hélas nous ne disposons pas de registre de naissance pour délivrer les actes de naissance à ces enfants », regrette-t-il. Selon ce dernier, depuis que l’Etat a décrété la gratuité de ce document, la demande se fait de plus en plus. Malheureusement, déplore-t-il, les cinq cents registres de naissance envoyés par le ministère d’Administration du territoire n’ont pas suffi pour enrôler les nouveau-nés d’Abéché. « Un appel est lancé aux autorités centrales et à l’Unicef de nous appuyer », a sonné le maire de la ville.

Tchad : une nouvelle réglementation inquiète les ONG étrangères

Deux décrets mis en place le 24 décembre dernier ont modifié la règlementation sur les ONG étrangères présentes en République du Tchad.

Depuis quelques mois, des organisations comme MSF ou les organes des Nations unies sont sous pression pour se conformer à ces nouvelles dispositions. Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions d’euros en attendant des éclaircissements de la part des autorités. Si ces organisations dénoncent une volonté du gouvernement de contrôler leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu’il s’agit simplement d’améliorer les actions de terrain.

Trois dispositions de ces décrets posent ainsi problème pour les ONG étrangères. D’abord l’article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d’une structure nouvellement mis en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d’évaluer les activités des humanitaires dans le pays.

Cette structure est composée des autorités tchadiennes et des représentants des ONG. Une parité qui ne suffit pas à rassurer les humanitaires qui évoquent des questions d’éthique et d’indépendance.

Deux autres dispositions cristallisent également les tensions, celles concernant un contrôle accru du personnel humanitaire et des lieux d’intervention. Pour Issa Doubragne, le ministre de l’Économie qui gère ce dossier, il s’agit d’améliorer l’efficacité des ONG. « Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources. Sans leur appui, nous ne pourrions pas aller plus loin, mais leur appui devrait tenir compte de nos visions. »

Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre pour trouver un terrain d’entente.

Afrique centrale : vers un roaming à moindre coût

Le sujet est au centre d’un atelier sous régionale de quatre jours qui se tient depuis le 08 octobre à N’Djamena.

La mise en place effective du roaming à moindre coût dans la zone CEEAC, c’est l’objectif principal de cet atelier sous régional qui se tient en ce moment dans la capitale tchadienne. L’initiative est de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cet atelier qui a débuté le 8 octobre s’achèvera le 11 octobre 2019.

C’est quoi le roaming ?  C’est un service qui permet à l’abonné d’un opérateur de téléphonie mobile de continuer à utiliser son téléphone portable pour appeler, être appelé et disposer d’une connexion Internet sur le réseau d’un autre opérateur lorsqu’il est à l’étranger.

Tchad : 201 prisonniers quittent Abéché pour Mongo

Ils sont environ 201 prisonniers qui ont été transférés de la prison d’Abéché pour celle de Mongo, mardi 08 octobre 2019.

Ces prisonniers transférés sont accusés d’avoir posés des « actes graves », et pour possession d’armes à feu pendant leur séjour à la prison d’Abéché. Des responsables de la province du Ouaddaï ont fait une déclaration à la presse locale mardi, pour annoncer le transfèrement de ces prisonniers.

Cette décision est arrivée à la suite de la mutinerie qui a eu lieu dans cette prison. C’est dans un gros porteur que ces 201 détenus ont quitté la ville d’Abéché avec un peu de retard car le débarquement de certains prisonniers n’avait pas encore été terminé. Il faut le dire, jusqu’à présent, l’accès à la maison d’arrêt d’Abéché reste impossible.

Dans un communiqué officiel du procureur de la République près le Tribunal de grande instance d’Abéché, le bilan de la mutinerie fait état d’au moins un mort et 16 blessés. Mais d’autres sources parlent de 6 détenus tués et 23 autres blessés.

Transport aérien : que faire lors d’une annulation de vol Transavia

En cas d’annulation de vol Transavia, les passagers se trouvant dans cette situation peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser.

Les compagnies aériennes, comme Transavia, mettent tout en œuvre pour transporter les passagers jusqu’à leur destination. Mais les cas d’annulation vol peuvent parfois se présenter. Les passagers se trouvant dans cette situation si fâcheuse peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser. En cas d’annulation de vol Transavia, le règlement de l’UE 261/2004 oblige en effet la compagnie aérienne à un dédommagement de ses passagers. On vous explique plus en détail les possibilités qui vous sont offertes si vous avez été victime d’une annulation de vol Transavia. Pour les plus pressés d’entre vous faites votre demande d’indemnisation de vol annulé en ligne.

Les possibilités offertes au passager en cas d’annulation

Les passagers ayant été confrontés à une annulation de vol Transavia ont trois options :

  • Admettre la proposition de vol alternatif de Transavia (s’ils choisissent de se faire rembourser, l’intégralité du montant de leur vol leur sera restituée sous sept jours, et donc plus de possibilités d’utilisation de ce billet) ;
  • Accepter d’embarquer pour le premier prochain vol disponible (ils peuvent choisir de faire modifier leur réservation et partir sur le premier prochain vol équivalent) ;
  • Choisir d’embarquer pour un vol à une date ultérieure (ils peuvent également opter pour la modification de leur réservation et partir sur un vol équivalent à une date ultérieure de leur choix).

En cas de vol annulé, la compagnie aérienne devra envoyer un mail explicatif de ces différentes options aux passagers. Lorsque l’annulation du vol Transavia est effectuée le jour du départ, le passager peut se rendre au comptoir d’information de l’aéroport ou entrer en contact avec le service client de la compagnie aérienne.

Les droits des passagers

Les compagnies aériennes peuvent être dans l’obligation d’annuler un vol pour cause de circonstances exceptionnelles (des évènements comme grèves, instabilités politiques, mauvaises conditions météorologiques, problèmes de sécurité au sol et en vol, défaillances imprévues). Ce sont des motifs auxquels Transavia ne peut rien faire. Si les passagers subissent des cas de vols annulés ne résultant pas de circonstances exceptionnelles, ils ont donc droit à une indemnisation vol annulé Transavia. Cependant, les passagers n’ont droit à aucune compensation financière lorsqu’ils ont régulièrement été informés par la compagnie aérienne :

  • Entre deux semaines et sept jours précédant la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus de deux heures avant et n’atterrissant pas plus de quatre heures après leur vol initial) ;
  • Dans les sept jours qui précèdent la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus d’une heure avant et n’atterrissant pas plus de deux heures après leur vol initial).

Les montants de l’indemnisation pour un vol annulé Transavia

Un vol annulé donne accès à une indemnisation Transavia que le passager peut essayer d’obtenir. La compensation lors d’un vol annulé est en fonction de la distance du vol des passagers lésés. Ainsi, conformément au règlement de l’UE 261/2004, les passagers, victimes de vols annulés, peuvent prétendre à :

  • 250 € d’indemnité pour des vols inférieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour des vols réalisés dans l’UE, supérieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour d’autres vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • 600 € d’indemnité pour des vols de plus de 3500 km.

Dans le cas où Transavia propose un autre vol aux passagers, elle peut réduire de moitié l’indemnisation. Dans ce cas, l’heure d’arrivée du vol alternatif doit répondre à la condition suivante :

  • Pas plus de 2 heures d’écart pour les vols jusqu’à 1500 km ;
  • Pas plus de 3 heures d’écart pour les vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • Pas plus de 4 heures d’écart pour les vols supérieurs à 3500 km.

CAN 2021 : le Tchad affronte le Libéria le 09 octobre prochain

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des tours préliminaires de la coupe d’Afrique des nations, qui aura lieu au Cameroun en 2021.

Plus que deux jours et les Sao seront face aux Lone stars du Libéria le 09 octobre à Monrovia. Le coup d’envoi du match sera donné à 17 heures (Heure de N’Djamena). Les Sao du Tchad ont fait le déplacement pour le Libéria le 4 octobre, afin de mieux préparer cette rencontre.

Emmanuel Tregoat veut permettre à ses joueurs de bien s’acclimater et de mieux tâter le terrain. Un plan qui a été bénéfique contre le Soudan à Khartoum. Il a permis aux Sao de frôler la victoire au Soudan.

Fetcoum : les tchadiens s’extasient devant les projections

Du 05 au 06 octobre 2019, les cinéphiles ont renouent avec le cinéma pendant le festival tchadien de courts métrages.

Le Fetcoum a eu lieu ce week-end à la maison de quartier de Chagoua et au Hilton. Les films en compétition et autres ont été projetés dans le cadre de cet évènement. Malgré les fortes pluies qui ont arrosé N’Djamena pendant ces deux jours, cela n’a pas empêché les amoureux du 7eme art de sortir nombreux découvrir les films en projetés.

Une trentaine de films en compétition et un film hors compétition ont été projetés. Il y avait la catégorie smarts, la catégorie court métrage national et international.

Tchad: des prêts alimentaires pour les fonctionnaires

C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016.

Au Tchad, les notes chez les boutiquiers ou encore les prêts alimentaires sont monnaie courante pour les familles de fonctionnaires. C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016. Une décision qui avait été prise pour faire face à la crise économique qui frappe le pays depuis la brusque chute des cours du pétrole. Une banque agroalimentaire a flairé le filon et a ouvert ses portes il y a un an. Les fonctionnaires peuvent y contracter des prêts. Sauf que ce n’est pas de l’argent, mais des denrées alimentaires de première nécessité. C’est une première au Tchad.

Des partenariats ont été mis en place avec des banques traditionnelles. Objectif : évaluer la fiabilité d’un client et faciliter les paiements. Des garanties pas encore suffisantes pour éviter les impayés : « Nous avons un peu près une centaine de millions d’impayés. Ces centaines de millions sont répartis dans les banques qui n’exécutent pas convenablement ces opérations, donc on a recruté un cabinet juridique qui doit faire la pression au niveau de ces banques. »

Si c’est le client qui n’est plus en mesure de recouvrir ses échéances, des négociations sont alors ouvertes pour éviter un surendettement. Dans sa maison du quartier d’Abena, Léonie Gardingua nous conduit dans sa chambre. C’est là qu’elle conserve ses denrées alimentaires pour toute la famille : « Des sacs de farine, du riz, de la tomate, des paquets de spaghetti… » Des stocks que cette professeure s’est constitués grâce à un prêt alimentaire. Explications : « Si vous partez au marché, il faut avoir beaucoup d’argent pour acheter. Tandis que je peux aller à la banque alimentaire prendre des choses pour 150 000 francs. Et là, ils étalent sur trois mois, c’est une très bonne chose. Le matin, mes enfants sont bien, parce qu’avec deux boîtes de spaghetti, tout le monde mange rassasié, puis vont à l’école. »

Le prêt alimentaire, une solution de secours pour Léonie, car depuis trois ans, son salaire est réduit de plus d’un tiers. Une mesure d’austérité qui touche les fonctionnaires tchadiens. Comme Moussa Keylodji, agent d’administration qui, lui aussi, a contracté un prêt alimentaire: « La perte est à peu près une quarantaine, cinquante mille [francs] que j’ai perdus dans mon salaire, je n’ai pas pu supporter. Avec la banque, j’ai fait un prêt de 70 000 et puis ils divisent en trois paniers, cela nous permettra maintenant au moins d’alléger un peu la famille. »

Au Tchad, il n’existe qu’une seule banque agroalimentaire. Ouverte depuis un an, elle compte 3 000 clients. Ses forces : proposer des prêts à taux réduits et importer des produits alimentaires à moindre coût. Moussa Outman Moussa, gérant de la banque Worker’s Service : « Par exemple, l’huile se retrouve au marché actuellement à 21 000 francs. Or, l’huile quand elle arrive au niveau de la douane tchadienne, elle est aux alentours de 11 000, au maximum à 12 000 francs. Donc, la meilleure façon c’était de faire venir nos produits, on ne veut pas subir les caprices du marché ndjaménois. »

Tchad : surpopulation à la prison d’Abéché

Les conditions d’incarcération étaient donc au cœur d’une mutinerie qui s’est produite ce lundi 07 octobre 2019, dans la prison d’Abéché.

Deux morts et au moins onze blessés, c’est le bilan d’une mutinerie qui a eu lieu le 07 octobre dans la prison d’Abéché. Cette situation serait la conséquence de la surpopulation de cette maison carcérale.

La prison d’Abéché, aujourd’hui abrite plus de 500 détenus en plein centre-ville. Selon un défenseur des droits de l’homme, des cellules conçues pour 40 personnes en accueillent deux fois plus. Le nombre de latrines est insuffisant, les repas peu variés, et certains détenus sont enchaînés alors que la loi l’interdit.

Les conditions d’incarcération pas terribles qui crée des tensions. Certains détenus ne conçoivent pas que certains dossiers avancent plus vite que d’autres. Ils se sont donc mutinés ce lundi, pour protester.