Le Gabon voudrait importer la viande bovine du Tchad

Le sujet a été au centre des échanges entre les ministres de l’Agriculture et de l’Élevage, des deux pays.

Le ministre gabonais de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga Moussavou, estime que le Tchad constitue une réelle opportunité commerciale ainsi que des avantages de développement dans le cadre des échanges dans la zone Cemac dans le domaine agropastoral. Le pays d’Idriss Deby a un cheptel bovin de près de 114 millions têtes, c’est d’ailleurs ce qui motive le Gabon à vouloir orienter ses importations vers le Tchad.

Pour Biendi Maganga Moussavou, « l’importation de la viande bovine et ovine du Tchad constitue pour notre pays de réelles opportunités de structurer et de transformer notre secteur de l’élevage ».

Lutte contre la malnutrition : l’association Urgence contre la faim fait une descente sur le terrain

Les membres de l’association Urgence contre la faim ont effectué une descente dans le village Mourkou pour sensibiliser la population sur la malnutrition.

La population de Mourkou dans la sous-préfecture de Linia a reçu la visite des membres de l’association Urgence contre la faim. Les entre les villageois et ladite association ont porté sur tout ce qui concerne la malnutrition. A côté de cela, cette population a eu droits à des séances de tests de dépistage des enfants, elle a aussi reçu quelques conseils et orientations.

Pour le président de l’association Urgence contre la faim, Mahamat Alifa Abouna, la lutte contre la faim est le cheval de bataille de sa structure.

Ces moments d’échange ont été l’occasion pour la population de formuler ses doléances, notamment des besoins en structures sanitaires, en éducatives aux machines agricoles.

Le président de l’Urgence contre la faim et son staff ont promis plaider auprès des autres ONG et des gouvernements pour répondre à ces préoccupations.

Tchad : les jeunes doivent devenir des entrepreneurs

C’est la raison d’être de StoryTelling, un nouveau concept entrepreneurial que lance la plateforme Tchad Inter’Art en partenariat avec El Tchado.

Le concept StoryTelling, selon les initiateurs devra permettre aux entrepreneurs de présenter leurs projets réalisés ou en cours de réalisation, dans chaque arrondissement. Pour eux, StryTelling ne traite essentiellement de la question sur l’entrepreneuriat de la jeunesse au Tchad. Ce concept sera mis en œuvre dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena.

Comment ça marche ?

A travers StoryTelling, des jeunes entrepreneurs présenteront leurs projets réalisés ou en cours de réalisation, dans chaque arrondissement. Des conférences-débats, des témoignages agrémenteront ce cadre.

« Nous aimerons changer l’esprit de la jeunesse qui est à la base tournée vers la fonction publique qui aujourd’hui l’accès reste difficile. A travers ce concept de StoryTelling nous espérons tourner l’esprit et la vision de la jeunesse vers l’entrepreneuriat  qui repose essentiellement sur la diversité des activités et une certaine indépendance vis à vis de la concurrence », estime Ousman Abbas, le coordinateur de la plateforme Tchad Inter’Art.

Lors des échanges, les jeunes entrepreneurs devront raconter leur parcours dans différents domaines d’activité. Ce qui emmener les autres jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat.

Secteur informel : les femmes ont besoin de renforcer leurs compétences

C’est l’une des recommandations énumérées à la fin du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs qui s’est tenu à N’Djamena du 6 au 8 septembre 2019.

« Femme tchadienne, vecteur d’une économie diversifiée », c’est le thème qui a été au centre des assisses du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs a pris fin ce samedi 7 septembre au Palais du 15 janvier à N’DJamena. Ce sont 3000 femmes tchadiennes et venues d’ailleurs qui ont pris part à cet évènement du donner et du recevoir. L’objectif de cet évènement est selon la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Achta Djibrine Sy d’« encourager et pérenniser les initiatives féminines afin d’éradiquer la pauvreté et booster la croissance économique du pays. »

Ouvert le 6 septembre, le forum des femmes a permis de relever un certain nombre de problèmes. Les femmes ont été d’accord qu’il fallait prendre certaines mesures pour les aider dans leurs activités. Comme recommandations, il y a l’élaboration d’un schéma directeur des PME ; la promotion des agences stratégiques d’entreprises ; la création des société coopératives ; le renforcement des compétences des femmes par niveau ; l’appui aux organisation de développement des femmes ; la facilitation de la migration de l’informel vers le formel par la formalisation au guichet unique ; l’intégration des femmes dans le processus de paix ; le renforcement des capacités à travers les différentes formations pour le passage de l’informel au formel ; et le suivi rigoureux des dossiers par la Chambre de commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Mines et de l’Artisanat (CCIAMA) pour le financement des projets.

« Les défis sont nombreux et énormes, d’autant plus qu’une grande partie de la population active est féminine. Seulement le 7% détient une entreprise formelle. Vous conviendrez avec moi de l’importance du secteur informel constitué à plus de 90% par les femmes », a précisé la ministre Achta Djibrine Sy.

Fermeture des écoles privées : des responsables de ces écoles se justifient

La direction de l’Enseignement privé a été pris d’assaut par des chefs d’établissements à la suite de l’arrêté portant fermeture définitive de 167 établissements scolaires privés pour déposer des requêtes.

Depuis trois jours, les responsables des établissements privés qui ont vu les noms de leurs écoles sur la liste des établissements qui ne répondent aux normes abondent la direction de l’Enseignement privé situé au Centre national des Curricula (CNC). Ces responsables la plupart viennent déposer des requêtes. Certains rencontrés dans les couloirs disent que les noms de leurs établissements se sont retrouvés sur la liste par erreur. D’autres par contre cherchent à régulariser leurs situations.

Pour le directeur de l’Enseignement privé  Ali Choua, ces établissements doivent se conformer aux normes avant toute reprise. Il conseille par ailleurs les parents d’élèves de ne pas inscrire ou réinscrire leurs progénitures dans ces établissements. Avant que vous inscrivez dit-il, votre enfant dans un établissement privé, exigez à la direction de l’école l’autorisation de fonctionner du établissement.

Coopération Tchad/France : six nouvelles conventions bilatérales signées

Les six conventions visent à appuyer le commandement militaire et à organiser les forces de sécurité du Tchad.

Le Tchad et la France se sont mis d’accord le 05 septembre 2019 pour signer des conventions en matière de sécurité et de défense. Six nouvelles conventions bilatérales ont été signées entre ces deux pays. C’est le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, de la Sécurité publique et des Anciens combattants, Mahamat Abali Salah, et l’ambassadeur de la France au Tchad, Philippe Lacoste qui ont signé ces conventions.

Ces accords devront favoriser la direction générale du renseignement militaire dans la logistique et la maintenance des véhicules et des matériels. A travers ces conventions des jeunes cadres seront formés. Il est également prévu la formation professionnelle et la conversion des militaires.

Tchad : les Sao passent à côté de la Prime

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Pahimi Deubet, avait promis une prime aux Sao en de victoire lors du match contre le Soudan.

Les membres de l’équipe nationale tchadienne ne bénéficieront pas de la prime que leurs avait promis Kalzeubé Pahimi Deubet. Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence accompagné d’une délégation de la Présidence, étaient allés rendre visite aux SAO et au staff technique, au Radisson Blu, à quelques heures de ladite rencontre.

Lors de la rencontre la délégation de la Présidence avait galvanisé l’équipe. « Mouillez le maillot, faites retentir l’hymne national, à l’issue de 90 mm. Le premier sportif tchadien Idriss Déby et le Tchad dans son ensemble vous soutiennent. Le ballon est rond, l’impossible n’est pas tchadien », avait déclaré Kalzeubé Pahimi Deubet.

Malheureusement les Sao ont été battus par le Soudan de 3 buts contre 1 ils ne bénéficieront donc pas de la promesse.

Recettes pétrolières : le Tchad enregistre une hausse de 38,6% au deuxième trimestre 2019

Cette information a été donnée dans une note du ministre des finances jeudi 05 septembre 2019.

Le Tchad a enregistré une hausse de 38,6% de recettes pétrolières au deuxième trimestre de l’année 2019. Les recettes pétrolières du pays d’Idriss Déby pour ce trimestre se chiffre à 154, 9 milliards de FCFA contre 111, 8 milliards de l’année dernière à la même période.

« Cette amélioration pétrolière des recettes pétrolières s’explique par l’augmentation en volume de la production du pétrole brut, la hausse du cours de Brent et la dépréciation de taux de change USD/FCFA. », mentionne le document.

Pour ce qui est de l’essence et du fuel lourd, une hausse de consommation a été constatée au cours de ce trimestre « Respectivement de 21,1% et 184,6% par rapport au deuxième trimestre 2018 ».

Le même document révèle que « Le volume de la production et des exportations du pétrole brut augmente respectivement de 22,9% et 23,9% par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière. »

Tchad : retour faussé pour les Sao

Après trois années d’absence dans les compétitions internationales, l’équipe nationale tchadienne de football a été battu sur sa propre pelouse par l’équipe soudanaise.

Mauvais retour pour les Sao de football du Tchad. Ils ont été renversés par les Faucons de Jediane. 3 buts contre 1, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre le Tchad et le Soudan, jeudi 05 septembre 2019, au stade Omnisports Idriss Mahamat Ouya à N’Djamena.

Le match comptait pour les tours préliminaires de la coupe du monde 2022 au Qatar. Après trois années de suspension après son match contre le Comores et le Togo, cette équipe peut désormais concourir à nouveau.

Ils étaient au stade Omnisport Idriss Mahamat Ouya, ces tchadiens qui sont venus encourager leurs joueurs. « Les fans des Sao et les supporteurs ont approuvé et approuveront une grande joie durant tous les matchs que cette équipe tchadienne participe », a affirmé Serge Ouambi l’un des fondateurs de « Sao Football club », avant la rencontre.

Tchad : N’Djamena a abrité un forum sur la localisation de l’action humanitaire

Le Centre culturel pour la recherche et des études africaines et arabes a organisé ce mercredi 04 septembre, un atelier de concertation sur « la localisation de l’action humanitaire au Tchad. »

Le secrétaire permanent adjoint des ONG et associations humanitaires, représentant le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Oumar Amir Mahamat Dahab a déclaré que « l’action humanitaire reste l’une des priorités du gouvernement face aux multiples crises humanitaires que le Tchad a traversé. Cette situation déjà complexe est aggravée par de nombreux défis sécuritaires et de développement que le gouvernement œuvre à relever avec le concours de ses différents partenaires au développement ».

D’après lui, « il est urgent de mettre en place des interventions plus rapides dans le cadre de partenariats opérationnels. Il est essentiel de créer une base de soutien plus large grâce à la participation de différents décideurs afin de vulgariser l’importance de l’assistance humanitaire locale, mais aussi de trouver le juste équilibre entre la diversité, le développement du leadership, le partenariat entre les organisations internationales et nationales et le respect des normes professionnelles les plus strictes afin d’autonomiser et de renforcer les capacités des ressources humaines des organisations locales, dont beaucoup travaillent dans des contextes très complexes et très instables ».

Le président du Centre culturel africain et arabe et représentant des ONG humanitaires islamiques au Tchad, Dr. Haggar Mahamat Ahmat a affirmé que « l’action humanitaire joue un rôle très important dans la localisation et l’autonomisation de la femme. C’est ainsi que le monde compte aujourd’hui plus de 40 millions de réfugiés dont 65% sont des femmes ».

Dr. Hani El Banna Abdelgawad, PDG de l’Organisation Humanitaria Forum a déclaré « qu’il n’y a pas de localisation sans autonomisation de la femme. Les femmes jouent un rôle clé dans l’autonomisation de la fille. Nous devons reconnaitre ce rôle pour les femmes qui sont des partenaires essentiels des hommes dans la construction de la société. Donc il n’y a pas de localisation de l’action humanitaire sans autonomisation familiale, ni de réinstallation familiale sans un rôle actif et reconnu la femme dans la famille et dans la société en général ».

« Pour matérialiser la localisation, nous devons croire que l’action humanitaire contribue à renforcer les capacités des citoyens et à renforcer leur leadership, tout en protégeant les citoyens et l’humanité dans son ensemble », a-t-il ajouté.

Des défis humanitaires au Tchad

La crise humanitaire au Tchad reste grave, avec 4,3 millions de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire, alors que la violence, les déplacements et le manque de services essentiels ont sérieusement affecté la résilience de populations déjà vulnérables, a prévenu cette année le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

L’année dernière, des ONG ont déclaré qu’onze millions de personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire pour leur survie, dans le bassin du Lac Tchad, région où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.

Les Nations-Unies estiment avoir besoin de 1,6 milliard de dollars pour mener ses actions en coordination avec les acteurs humanitaires. Le territoire autour du lac étant encore très difficile d’accès pour des raisons de sécurité, la majorité de l’aide doit être apportée par de lourds convois armés, et le personnel acheminé par hélicoptère, des procédures extrêmement coûteuses.