Tchad : les Sao passent à côté de la Prime

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Pahimi Deubet, avait promis une prime aux Sao en de victoire lors du match contre le Soudan.

Les membres de l’équipe nationale tchadienne ne bénéficieront pas de la prime que leurs avait promis Kalzeubé Pahimi Deubet. Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence accompagné d’une délégation de la Présidence, étaient allés rendre visite aux SAO et au staff technique, au Radisson Blu, à quelques heures de ladite rencontre.

Lors de la rencontre la délégation de la Présidence avait galvanisé l’équipe. « Mouillez le maillot, faites retentir l’hymne national, à l’issue de 90 mm. Le premier sportif tchadien Idriss Déby et le Tchad dans son ensemble vous soutiennent. Le ballon est rond, l’impossible n’est pas tchadien », avait déclaré Kalzeubé Pahimi Deubet.

Malheureusement les Sao ont été battus par le Soudan de 3 buts contre 1 ils ne bénéficieront donc pas de la promesse.

Recettes pétrolières : le Tchad enregistre une hausse de 38,6% au deuxième trimestre 2019

Cette information a été donnée dans une note du ministre des finances jeudi 05 septembre 2019.

Le Tchad a enregistré une hausse de 38,6% de recettes pétrolières au deuxième trimestre de l’année 2019. Les recettes pétrolières du pays d’Idriss Déby pour ce trimestre se chiffre à 154, 9 milliards de FCFA contre 111, 8 milliards de l’année dernière à la même période.

« Cette amélioration pétrolière des recettes pétrolières s’explique par l’augmentation en volume de la production du pétrole brut, la hausse du cours de Brent et la dépréciation de taux de change USD/FCFA. », mentionne le document.

Pour ce qui est de l’essence et du fuel lourd, une hausse de consommation a été constatée au cours de ce trimestre « Respectivement de 21,1% et 184,6% par rapport au deuxième trimestre 2018 ».

Le même document révèle que « Le volume de la production et des exportations du pétrole brut augmente respectivement de 22,9% et 23,9% par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière. »

Tchad : retour faussé pour les Sao

Après trois années d’absence dans les compétitions internationales, l’équipe nationale tchadienne de football a été battu sur sa propre pelouse par l’équipe soudanaise.

Mauvais retour pour les Sao de football du Tchad. Ils ont été renversés par les Faucons de Jediane. 3 buts contre 1, c’est le score qui a sanctionné la rencontre entre le Tchad et le Soudan, jeudi 05 septembre 2019, au stade Omnisports Idriss Mahamat Ouya à N’Djamena.

Le match comptait pour les tours préliminaires de la coupe du monde 2022 au Qatar. Après trois années de suspension après son match contre le Comores et le Togo, cette équipe peut désormais concourir à nouveau.

Ils étaient au stade Omnisport Idriss Mahamat Ouya, ces tchadiens qui sont venus encourager leurs joueurs. « Les fans des Sao et les supporteurs ont approuvé et approuveront une grande joie durant tous les matchs que cette équipe tchadienne participe », a affirmé Serge Ouambi l’un des fondateurs de « Sao Football club », avant la rencontre.

Tchad : N’Djamena a abrité un forum sur la localisation de l’action humanitaire

Le Centre culturel pour la recherche et des études africaines et arabes a organisé ce mercredi 04 septembre, un atelier de concertation sur « la localisation de l’action humanitaire au Tchad. »

Le secrétaire permanent adjoint des ONG et associations humanitaires, représentant le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Oumar Amir Mahamat Dahab a déclaré que « l’action humanitaire reste l’une des priorités du gouvernement face aux multiples crises humanitaires que le Tchad a traversé. Cette situation déjà complexe est aggravée par de nombreux défis sécuritaires et de développement que le gouvernement œuvre à relever avec le concours de ses différents partenaires au développement ».

D’après lui, « il est urgent de mettre en place des interventions plus rapides dans le cadre de partenariats opérationnels. Il est essentiel de créer une base de soutien plus large grâce à la participation de différents décideurs afin de vulgariser l’importance de l’assistance humanitaire locale, mais aussi de trouver le juste équilibre entre la diversité, le développement du leadership, le partenariat entre les organisations internationales et nationales et le respect des normes professionnelles les plus strictes afin d’autonomiser et de renforcer les capacités des ressources humaines des organisations locales, dont beaucoup travaillent dans des contextes très complexes et très instables ».

Le président du Centre culturel africain et arabe et représentant des ONG humanitaires islamiques au Tchad, Dr. Haggar Mahamat Ahmat a affirmé que « l’action humanitaire joue un rôle très important dans la localisation et l’autonomisation de la femme. C’est ainsi que le monde compte aujourd’hui plus de 40 millions de réfugiés dont 65% sont des femmes ».

Dr. Hani El Banna Abdelgawad, PDG de l’Organisation Humanitaria Forum a déclaré « qu’il n’y a pas de localisation sans autonomisation de la femme. Les femmes jouent un rôle clé dans l’autonomisation de la fille. Nous devons reconnaitre ce rôle pour les femmes qui sont des partenaires essentiels des hommes dans la construction de la société. Donc il n’y a pas de localisation de l’action humanitaire sans autonomisation familiale, ni de réinstallation familiale sans un rôle actif et reconnu la femme dans la famille et dans la société en général ».

« Pour matérialiser la localisation, nous devons croire que l’action humanitaire contribue à renforcer les capacités des citoyens et à renforcer leur leadership, tout en protégeant les citoyens et l’humanité dans son ensemble », a-t-il ajouté.

Des défis humanitaires au Tchad

La crise humanitaire au Tchad reste grave, avec 4,3 millions de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire, alors que la violence, les déplacements et le manque de services essentiels ont sérieusement affecté la résilience de populations déjà vulnérables, a prévenu cette année le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

L’année dernière, des ONG ont déclaré qu’onze millions de personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire pour leur survie, dans le bassin du Lac Tchad, région où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.

Les Nations-Unies estiment avoir besoin de 1,6 milliard de dollars pour mener ses actions en coordination avec les acteurs humanitaires. Le territoire autour du lac étant encore très difficile d’accès pour des raisons de sécurité, la majorité de l’aide doit être apportée par de lourds convois armés, et le personnel acheminé par hélicoptère, des procédures extrêmement coûteuses.

Etat d’urgence à Ouaddai : la CTDDH accuse les militaires d’abuser de leur pouvoir

Dans un communiqué, le secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou, reproche les militaires d’être à l’origine des exactions dans la province d’Ouaddai.

Mahamat Nour Ibedou a informé dans un communiqué que « les exactions des militaires suite à l’état d’urgence décrété par Idriss Déby continuent à se perpétrer à l’Est du pays, plus précisément dans les villages de Chikchika et de Tiré, dans le département de Ouara, la province du Ouaddai. ».

La CTDDH a lancé une « alerte pour une mobilisation générale des associations des droits de l’Homme au niveau international pour que ces atteintes graves des droits de l’Homme soient stoppées d’urgence. Par ailleurs, elle affirme tenir pour responsables les autorités militaires, auteurs de ces exactions, et le Président Idriss Déby pour avoir permis ces exactions en donnant un sauf conduit aux militaires pour « tuer » sans ménagement d’éventuels belligérants. »

Selon elle, « les dernières informations recoupées et confirmées par nos points focaux font état d’une descente des militaires dans ces deux localités : en effet, plus de sept véhicules de militaires armés jusqu’aux dents, (avec) à leur tête le commandant de compagnie Abderrahmane Mahamat ont investi le 3 Septembre 2019 les deux villages et se sont aussitôt mis à arrêter tous les hommes valides sans discernement ne laissant que les femmes et les enfants ; ces hommes arrêtés ont été soumis à d’atroces tortures au point où trois d’entre eux sont dans un état critique ».

Violences en Afrique du Sud : aucune victime tchadienne enregistrée (officiel)

Le ministère tchadien des Affaires étrangères demande aux tchadiens vivants en Afrique du Sud d’ « être en contact avec leur ambassade » sur place.

Suite aux attaques xénophobes dont font face les ressortissants des pays étrangers en Afrique du Sud, les autorités tchadiennes se sont prononcées. Le ministère tchadien des Affaires étrangères à rassurer qu’« aucun tchadien n’a été affecté par les attaques xénophobes visant les étrangers vivant en Afrique du Sud, contrairement aux informations véhiculées faisant état de victimes tchadiennes. »

Dans le communiqué,  ledit ministère a demandé à ses ressortissants qui résident en Afrique du Sud d’être en contact avec l’Ambassade et les invite à ne pas fréquenter les endroits où ils pourraient être pris pour cible.

A l’Afrique du sud, le ministère des Affaires étrangères de la République du Tchad, condamne ces actes xénophobes et demande aux autorités d’assurer la sécurité de tous les étrangers vivant en Afrique du Sud.

Tchad : le M12R lance un ultimatum au gouvernement

Dans une déclaration faite mercredi 04 septembre, par son porte-parole, Natoi-Allah, le mouvement donne douze jours au gouvernement pour l’application de ses revendications.

Le « Mouvement des 12 revendications » (M12R) a lancé une pétition qui a déjà récoltée 12000 signatures. Ce groupe exige du gouvernement l’application de ses revendications. Comme l’indique le nom du mouvement, ce sont au total 12 réclamations.

Il s’agit entre autres de la récupération des deniers détournés par les cadres et certains commerçants du MPS ; l’éradication immédiate de la cherté de vie au Tchad ; le rétablissement de bourses des étudiants tchadiens ; la construction des centres de santé et l’intégration sans discrimination des jeunes diplômés à la fonction publique.

Le mouvement demande également la restitution des sociétés tchadiennes acquises au Franc symbolique ; le paiement de tous les coupons des retraités tchadiens ; le dédommagement des victimes du régime d’Hissein Habré et la démission des députés illégitimes et illégaux de l’assemblée nationale.

Le M12R donne 12 jours au gouvernement pour respecter ses doléances. « Nous sommes 12.000 tchadiens signataires de ladite pétition. Nous sommes fidèles aux présentes revendications et attendons une réponse favorable du gouvernement dans un délai de 12 jours. Passé ce délai, nous userons de nos droits légaux par des actions citoyennes (marche pacifique et sit-in) sur le plan national en tant que mouvement des 12 revendications », a déclaré le Natoi-Allah.

Natoi-Allah a demandé à toutes les représentations diplomatiques du Tchad de « ne pas financer le processus » et de ne  » plus croire à la présente CENI ni au CNDP ».

Tchad : vers la création d’une zone économique spéciale agricole

Une délégation tchadienne, a été reçue à l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok le 30 août dernier.

La visite avait pour objectif de s’imprégner des mécanismes et procédures mis en place pour la matérialisation de la zone économique spéciale de Nkok question de s’inspirer de l’expérience gabonaise en matière de création et de fonctionnement de zone franche.

Le Tchad qui ambitionne de mettre en place une zone économique spéciale agricole dans le sud du pays a dépêché, à la suite de cette délégation, le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Gayang Souaré (photo), le 2 septembre au guichet unique de la zone économique spéciale de Nkok.

« Il est venu s’imprégner du fonctionnement et des procédures du guichet unique de la Zes dans le but de reproduire notre modèle dans la zone économique agricole du Tchad », explique Igor Simard, administrateur de la zone.

Tchad : divorce entre l’Alliance socialiste et la CAD

C’est par un communiqué de presse rendu public ce matin, que le parti politique Alliance socialiste a annoncé son départ de la Convention pour le changement et l’alternance démocratique (CAD).

Le parti Alliance socialiste quitte la Convention pour le changement et l’alternance démocratique (CAD). Ce parti politique a fait l’annoncé dans un communiqué de presse signé le 3 septembre par Mahamat Bichara, président du parti.

Quels sont les raisons de cette séparation ? Le parti justifie parle des « dérives » qu’il a constaté au sein de ce regroupement.

Selon ce communiqué, le climat dans lequel les membres de la CAD évoluent ne permet pas la cohésion, l’harmonie et l’unité d’action qui ont fait jusque-là la force de ce regroupement.

« Dans ces conditions, il est difficile d’avoir des actions pertinentes et coordonnées dans la lutte pour le changement, premier fondement ayant guidé à la création de la CAD » a précisé le document.

 

Tchad : interdiction pour les écoles privés d’employer les enseignants fonctionnaires

Le ministre de l’Education, Aboubakar Assidick Tchoroma met en garde toutes les écoles privés qui voudront recruter les enseignants fonctionnaires de l’Etat. Il a aussi mis en garde lesdits enseignants.

« A partir de cette année, (2019) un établissement privé qui utilise les enseignants fonctionnaires doit être sanctionné ; l’enseignant qui preste dans les écoles privées sera aussi sanctionné », a laissé entendre le ministre tchadien de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Pour Aboubakar Assidick Tchoroma, le recrutement des enseignants fonctionnaires par les établissements d’enseignement privé est la occasionne la carence des enseignants dans les écoles dites publiques. Le constant est réel, plusieurs enseignants désertent leurs établissements d’origine et s’occuper plus dans le privé.

Le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena, N’Djamena, Ngartoïdé Blaise souhaite que le problème soit réglé autrement.  « Je crois que le ministre est dans sa logique de protéger les intérêts de l’Etat », dit-il.

Mais le secrétaire du SET de N’Djamena de souligner que parmi les établissements d’enseignement privé du Tchad, il y a aussi les établissements conventionnels laïcs qui ont une convention avec l’Etat. Ceci dit, ils ont besoin enseignant de l’Etat.