Tchad : les élèves de N’Djamena en colère après l’annonce de la grève des enseignants

Suite à la décision des enseignants fixant arrêt des cours pendant 72 heures, les élèves de la ville de N’Djamena ont décidé de perturber les cours dans certains établissements en guise de protestation

Les cours sont perturbés dans plusieurs établissements de N’Djamena ce 22 février 2022. Le trouble est organisé par les élèves qui s’opposent à la grève de 72 heures, initiée par les enseignants.

Dans un communiqué du 21 février 2022, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), annonçait un arrêt de cours de 72 heures à tous les niveaux. Pour attirer l’attention sur les problèmes liés à leurs salaires et aux soucis administratifs des professeurs des matières scientifiques.

Le SET réclame, le rappel des primes de craie et de documentation ; le salaire du mois de juillet 2018 reversé au Trésor public. Les arriérés des jetons de présence des membres du CAP des ministères de l’Education et de la promotion civique, de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Sports, de la Culture et de la Promotion de la diversité. Egalement, les arriérés de salaire des nouveaux intégrés ; les situations salariales et administratives des professeurs scientifiques. Enfin, la régularisation des frais de transport triennal de 2016, 2017,2018 et 2019, pour les omis dont les requêtes sont transmis depuis 4 mois.

Cette décision a suscité la colère des élèves de certains établissements. Ces apprenants perturbent les cours dans certains établissements depuis le début de la journée. Tout a commencé avec les élèves du lycée La Liberté. Ils ont bloqué la circulation dans le périmètre de la rue de 40 mètres et perturbé les cours au complexe SCIO et lycée Fort Lamy.

Malgré l’usage des gaz lacrymogènes pour les disperser, les élèves contestataires continuent leur bonhomme de chemin.

Tchad : le ministre de la Justice demande de dénoncer les auteurs du trafic de personnes

Répondant aux questions des conseillers nationaux, ce 21 février 2022, le ministre de la Justice  reconnu qu’il se déroule au Tchad, le trafic illicite des personnes. Il est contre le phénomène et demande de dénoncer les auteurs.

Le transport illicite des personnes pour les soumettre au travail forcé, fait couler beaucoup d’encre au Tchad. Des dénonciations se font au quotidien au travers des canaux différents. Le ministre de la Justice, a été auditionné sur la question ce jour, au Palais de la démocratie. Pour Mahamat Ahmat Alhabo les responsabilités sont partagées. « Reconnaissons que certains parents et les autorités traditionnelles vendent leurs enfants même si le terme n’est pas approprié. » Le ministre de Justice déclare que ce sont les parents qui vendent leurs enfants aux riches.

Il ajoute que : « tant que personne ne vienne porter plainte formellement, le phénomène va perdurer. » Il invite toute personne, témoin du phénomène de trafic de personnes, à dénoncer ou porter plainte. Ce n’est que de cette manière qu’on peut éradiquer la pratique, estime le membre du gouvernement.

Après les différentes questions, un protocole contre le trafic illicite des migrants par terre, air et mer a été adopté. A         avec 65 voix pour, 0 contre et 1 abstention. Les dispositions de ce protocole permettent à la fois, de réprimer et punir les auteurs du trafic des êtres humains. Le trafic des personnes se fait plus vers la Lybie. Ainsi, le patron de la justice souhaite que pays : « retrouve sa souveraineté pour la sécurité de notre pays et de la sous-région ».

Tchad : avocats, huissiers et notaires manifestent contre l’injustice et les tueries

Les hommes en toge noire disent non à la prolifération des armes et aux massacres des citoyens au Tchad. Ils ont organisé, ce lundi 21 février 2022, une marche de protestation pour à cet effet.

Ils sont partis de la Cour suprême pour le ministère de la Justice. Les avocats, les huissiers de justice et les notaires revendiquent respect des droits humains et la justice au Tchad. Cette marche fait suite aux évènements sanglants d’Abéché, dans la province du Ouaddaï, le massacre de Sandana dans la province du Moyen Chari, et toutes les autres formes d’insécurité et de justice. « Nous, avocats, huissiers de justice et notaire exigeons le respect des droits humains et la justice au Tchad », peut-on lire.

Dans le listing des exigences, on peut lire entre autres,

  • Nous exigeons une justice indépendante et impartiale ;
  • Non à la prolifération des armes ;
  • La personne humaine est sacrée et inviolable ;
  • L’exécution des décisions de justice est un droit fondamental et un gage de la paix sociale ;
  • Non à la restriction des libertés publiques ;
  • Non, aux sévices, à la torture, aux traitements cruels, inhumains et dégradants ;
  • Non à l’esclavage et à la traite des êtres humains ;
  • Nous exigeons la poursuite et la condamnation pénale des auteurs et complices des tueries d’Abéché ;
  • Justice aux victimes de Sandana ;
  • justice aux victimes d’Abéché ;
  • non aux bavures et brutalités policières ;
  • non aux bavures et brutalités policières.

Les manifestants dénoncent également à l’ingérence de l’exécutif, l’incompétence des magistrats et la corruption.

Covid-19 : le Tchad est prédominé par le variant Delta et Omicron

 

D’après les autorités sanitaires, la situation épidémiologique actuelle est dominée par deux variants.  Il y’a chevauchement entre le variant Delta et Omicron depuis la fin du mois de novembre.  Les deux variant se succèdent respectivement, peut-on lire dans le communiqué.

La Coordination nationale des actions de lutte contre la Covid-19 a reçu les résultats de 20 échantillons de Covid-19 envoyés pour analyse (séquençage) le 26 janvier 2022. Ils avaient été envoyés au Laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale et génomique des agents pathogènes de Kinshasa.

Ces échantillons ont été prélevés entre fin novembre 2021 et début janvier 2022. Sur les 20 échenillions envoyés, 17 étaient éligibles pour l’analyse, indique la coordination.

Il ressort de cette analyse que le variant Delta a prédominé en fin novembre 2021 tandis qu’en décembre, le variant Omicron est dominant suivi du Delta. Le mois de janvier 2022 est quant à lui dominé par le variant Omicron.

Inauguration du Centre d’employabilité Francophone de N’Djamena

Le Centre d’Employabilité Francophone (CEF) de N’Djamena a été inauguré le jeudi 17 février 2022

Avec la présence effective de Monsieur Mamadou Gana Boukar , Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, à la recherche scientifique et à l’innovation, représentant Madame la Ministre, du Ministre de la Jeunesse, des sports et de la promotion de l’entrepreneuriat, Routouang Mohamed Ndonga Christian , de la Directrice régionale de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Afrique centrale et Grands Lacs, le Prof. Aissatou SY-WONYU (à distance et en ligne depuis Yaoundé et du Président de l’Université de N’Djaména, le Prof. Saleh DAOUSSA HAGGAR.

Hébergé au sein des locaux de l’AUF Tchad, le CEFNDjaména est un espace destiné à accueillir des étudiants, des coachs, des animateurs, des entrepreneurs, des formateurs, des professionnels et des invités. Le CEF est conçu pour fournir des services d’accompagnement, de formation, de certification, de mise en contact et de tutorat orientés vers le développement personnel des étudiants par l’acquisition de compétences transversales, la préparation à l’insertion professionnelle, la stimulation de l’esprit entrepreneurial et du travail collaboratif et créatif.

Les autres CEF de la Région Afrique centrale et Grands Lacs seront inaugurés prochainement.

 

Tchad : le ministre des Sports a visité l’équipe nationale de football

Le 17 février 2022, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, Routouang Mohamed Ndonga Christian a rendu visite, à l’équipe nationale de football senior, lors d’une séance d’entrainement à l’Académie de Farcha, dans le 1er arrondissement de N’Djamena.

Les Sao version Football senior ont commencé les entrainements depuis vendredi dernier dans le cadre des préparatifs du match contre l’équipe nationale gambienne. Une présélection de 30 joueurs, coptés dans les différents clubs nationaux, a été faite.

Selon les explications de l’Entraineur Principal, M. Mahamat Allamine Abakar, un casernement est prévu à partir du 24 février à N’Djamena. Une « mise au vert » est envisagée à Douala, à partir du 10 mars, pour permettre aux joueurs professionnels de rejoindre le groupe en vue de la constitution de l’équipe finale. Des matches amicaux sont aussi en négociation.

Le ministre en charge des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian a, tout d’abord, félicité le staff du Comité de normalisation qui n’a ménagé aucun effort pour réunir l’équipe. « Depuis plusieurs années nous nous battons pour atteindre un niveau dans les compétitions internationales. Après un temps mort dans le football, nous avons bien voulu prendre le défi d’atteindre un niveau plus haut dans la présélection de la CAN. Ceci va avec toutes les attentes du peuple tchadien, a-t-il déclaré.

Tchad : le Parti socialiste sans frontières marche pour la justice et la sécurité

Des militants du Parti socialiste sans frontières (PSF) sont sortis ce 18 février 2022, pour marcher pour la justice et la sécurité au Tchad.

Cette marche a été autorisée la veille par le ministre en charge de la Sécurité publique. Cette marche du PSF, pour la justice et la sécurité est coordonnée par le leader du parti, Yaya Dillo Betchi. Il a d’ailleurs organisé une conférence de presse la veille, pour donner des orientations. La rencontre avec les journalistes et ses partisans s’est déroulée au siège du parti à N’Djamena.

Pour cette marche,  l’itinéraire suivi va du rond-point de Dembé jusqu’à la bourse de travail, comme précisé dans la décision du ministre de la Sécurité publique.

En plus des pancartes et banderoles contre l’injustice et l’insécurité, les marcheurs disent : « non au renouvellement de la période de transition ». Ils demandent également la libération de Hamat Haoun Lary.

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Détails à suivre…

il est interdit aux militaires de se prononcer sur les questions politiques sur Facebook et WhatsApp

Une décision du chef d’état-major général des armées, du 15 février 2022, interdit désormais aux militaires tchadiens d’intervenir sur les sujets politiques dans les fora, Facebook et WhatsApp.

Au Tchad, les éléments de Forces de défense et sécurité ne doivent, ni participer, moins encore participer aux débats à connotations politiques sur les réseaux sociaux, Facebook et WhatsApp. C’est une décision du, chef d’état-major général des armées (CEMGA),Abakar Abdelkérim Daoud.

Il dit avoir constaté avec regret que, les militaires critiquent publiquement les actions gouvernementales sur ces plateformes. « D’autres vont jusqu’à organiser des réunions secrètes pour défendre la cause de leur communauté ignorant la règle d’or de l’armée qui impose une neutralité totale des militaires face aux questions politiques ». Le CEMGA met en garde les éléments de, l’armée de terre, Armée de l’air, GNNT, DGGN et la DGSSIE.

« Désormais, ceux qui se rendront coupables en publiant des informations et/ou en participant à des réunions à caractère politique se verront sévèrement sanctionner conformément aux textes en vigueur », peut-on lire dans la note de service.

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Après avoir refusé, dans un premier temps, la correspondance du Parti socialiste sans frontières, relative à la marche du vendredi 18 février 2022, le ministère de la Sécurité vient d’autoriser ladite marche.

La marche initiée par le Parti socialiste sans frontières pour la  justice et la sécurité, aura bel et bien lieu. Elle a été autorisée ce 17 février, par le ministre en charge de la Sécurité publique, Souleyman Abakar Adam. L’itinéraire retenu est du Rond-point de Dembé à la Bourse du travail.

L’heure de rassemblement est fixée à 7 heures, selon le parti, rappellent les organisateurs. Le parti fait savoir que des bus seront prévus pour la circonstance. A partir des points suivants, rond-point de Farcha,  rond-point de Goudji, rond-point Goudji, rond-point Hamama et rond-point Walia.

Le président du Parti socialiste avait dénoncé le refus de réceptionner sa correspondance au ministère de la Sécurité. La raison évoquée était : « le ministre a donné des instructions de ne pas réceptionner les correspondances à son absence », s’était plaint, Yaya Dillo Djerou. Ainsi, il avait entrepris de faire un dépôt par voie d’huissier, ça n’a pas marché.

Il a enfin déposé le courrier sur sa page Facebook, pour que le « ministre de la Sécurité Publique le lise et pour que cela ne soit pas un motif d’interdiction », de la grande marche contre « l’insécurité et l’injustice ».

Tchad : le ministère de la Jeunesse et des Sports organise des audits des compétences

Dans les prochains jours, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat entend organiser des audits des compétences, dans son département.

C’est du moins ce qu’on peut lire, dans la note rendue public le 17 février 2022, le secrétaire général dudit. Dr. Lona Ouaidou Ramadan, écrit : « il est demandé à tout le personnel ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat de déposer son CV à jour à la direction des ressources humaines le 25 février 2022. »

 L’objectif de l’audit des compétences est d’évaluer les profils du personnel au vu des attributions, de définir les besoins en renforcement des capacités et le redéploiement du personnel du ministère afin de permettre une meilleure gestion et les allocations des compétences.

L’approche est appréciée par plusieurs citoyens qui estiment les autres départements ministériels devraient s’en inspirer.