Tchad : les conditions de Succès Masra pour participer au dialogue national inclusif

En marge des activités du 11 août 2022, le leader des Transformateurs fait une déclaration à son Q.G. Succès Masra  propose, au chef de la transition de consacrer,  »l’éligibilité encadrée » pour les élections post-transition.

En présence d’une foule de militants Succès Masra a fait des propositions en vue du dialogue national inclusif qui s’ouvre le 20 août 2022. Une déclaration qui intervient à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance du Tchad. Le leader des Transformateurs, demande au chef du Conseil militaire de transition de, consacrer dans un acte, à la fois la « souveraineté du dialogue » et « l’éligibilité encadrée » pour les élections post-transition. En clair, « ceux qui veulent être candidats aux élections post-dialogue ne doivent pas gérer la transition qui va commencer après le dialogue, ceci pour garantir l’objectivité au nom du principe qu’on ne peut être juge et partie prenante. »

D’après Masra, tout potentiel candidat à une élection post-transition doit démissionner, pour la suite de la transition post-dialogue. Il se veut rassurant : « une telle éligibilité encadrée n’exclut personne mais donne la liberté de choix et la Loi ne dispose que pour l’avenir,sans effet rétroactif. » Le président des Transformateurs estiment que, cette disposition rassurerait tous sur la crédibilité de la suite du processus conduisant aux élections incontestables.

D’autre part, Succès Masra demande une parité dans le choix définitif des thèmes du dialogue et le nombre des participants au dialogue. Il souhaite qu’il y ait un équilibre numérique entre les nouveaux hommes forts et les autres participants au dialogue en perspective. « Aujourd’hui, avec les quotas publiés, 90% des participants viennent d’un camp. » Il faut en face un même nombre de participants du camp absent jusque-là.

Les Transformateurs exigent également de : « toiletter le travail du CODNI pour retenir l’essentiel des thèmes à débattre, débarrassés des débats sectoriels qui doivent relever des projets de société de ceux qui seront élus par les Tchadiens après le dialogue. »

Tchad : célébration de l’indépendance, des journalistes de la presse privé humiliés

Le Patronat de la Presse privée du Tchad, par un communiqué, dénonce le comportement humiliant et dégradant qu’ont subi plusieurs journalistes et reporters d’images à la Place de la Nation.

Quelques journalistes des médias privés dépêchés ce 11 août 2022, pour couvrir défilé militaire de la traditionnelle fête de l’indépendance du Tchad ont été confrontés aux éléments de la sécurité.

« Au motif de ne pas disposer de badges fournis par la DGCOM de la présidence, ils ont été éconduits de manière brutale et non élégante par les éléments de la garde présidentielle au profit des photographes commerçants. », déplore le Patronat de la Presse privée du Tchad.

Tchad : 11 août 2022, message de Mahamat Idriss Deby Itno

Le Patronat estime que c’est un comportement d’un autre âge de la part des éléments de la garde présidentielle et de la presse présidentielle. Il interpelle le Président du Conseil militaire de transition et son service de presse à accorder de la considération, du respect et de la protection aux journalistes lors des activités officielles.

Enfin, le Patronat de la Presse Privée du Tchad se réserve le droit de retirer ses membres de toutes les activités présidentielles dans les jours à venir.

Tchad : deux journalistes de Salam Info interpellés à la Place de la Nation

Tchad : deux journalistes de Salam Info interpellés à la Place de la Nation

La rédaction de Salam Info exige la libération immédiate et sans protocole de ses reporters arrêtés à la Place de la Nation ce 11 août 2022. Egalement la restitution des matériels confisqués.

Alors que les activités commémoratives du 62èeme anniversaire de l’indépendance du Tchad sont en cours, deux journalistes de Salam Info en couverture ont été arrêtés à la Place de la Nation par les éléments de la sécurité présidentielle.

Les matériels de travail de ces journalistes  Mbaïlassem Emmanuel et Moremem Estelle de Salam Info, sont également confisqués. Ces reporters ne peuvent donc pas recueillir des informations sur la parade militaire en cours.

« Deux journalistes de votre journal Salam info qui viennent d’être intimidés et menacés par les agents de la sécurité à la Place de la Nation où la cérémonie de célébration de l’indépendance doit se dérouler », informe la direction du média.

Les matériels de travail, notamment les : « téléphones, caméras et micros », ont également été saisis par les agents de la sécurité du Président du CMT, apprend-on. « Ces militaires exigent la présence du Directeur de Publication parce qu’ils auraient besoin des explications. », déplore la rédaction de Salam Info.

Tchad : 11 août 2022, message de Mahamat Idriss Deby Itno

A la veille de la commémoration du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad, le président du Conseil militaire de transition s’est adressé au peuple. L’intégralité du discours, ci-dessous.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Il y a 62 ans, le 11 Août 1960, le Tchad, notre grand pays, accédait à la souveraineté internationale.

La célébration de cette 62ème, édition de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé d’histoire, de souvenir et de symboles, m’offre une occasion toute indiquée, pour livrer un message à la Nation.

C’est donc avec une légitime fierté et une grande émotion que je prononce ce message destiné à chacune et à chacun de vous, mes chers compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora.

Pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination, que des luttes ont été menées. Aussi, en ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation.

Nous mesurons pleinement le sens et la portée des sacrifices consentis pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.

Je salue vivement la mémoire de ces héros, connus ou inconnus, qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue d’éclairer la marche du Tchad indépendant et souverain.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissances, elle doit surtout servir à marquer un arrêt pour évaluer la marche, la vie et l’état de notre Nation.

Ensemble, nous devons nous interroger sur le parcours et l’évolution de l’histoire de notre pays.

62 ans après l’accession à la souveraineté internationale, qu’est que l’on a fait de ce patrimoine commun ?

Nous savons tous que notre pays a connu tant de troubles, tout au long de son existence. Beaucoup d’incertitudes, de déchirures, des destructions et de soubresauts ont parsemé ce parcours et freiné son développement.

Des moments difficiles devant lesquels, notre Peuple a su se montrer résilient. Face à chaque obstacle, notre Nation a trouvé la force nécessaire pour surmonter, avancer et suivre la trajectoire de son destin.

Oui, le Tchad indépendant s’est levé, a appris à marcher et à avancer. Il a, certes, trébuché, fléchi et vacillé à certains moments mais il n’est jamais tombé.

C’est bien cette dignité, cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis de surmonter toutes les épreuves.

Chemin faisant, nous avons appris que rien ne vaut la patrie. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Toutes les grandes Nations sont passées par là et cela doit guider nos actions au quotidien.

A cet égard, je me dois de féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice qui ont permis de faire face à tous les défis.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Nous avons su faire montre de tolérance, de cohésion et d’union  autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad.

C’est cette grandeur d’esprit et cette résilience qui ont guidé la conduite de la transition.

Ensemble, nous avons pu franchir un important palier dans l’évolution du processus de transition et nous devons maintenir le cap.

La célébration de ce 62ème anniversaire intervient à un moment clé de cette transition, à savoir le démarrage des assises du Dialogue National Inclusif tant attendu.

Oui, dans quelques jours, toutes les filles et fils du pays, sans exclusion aucune vont se retrouver, pour passer au crible les maux dont souffre le Tchad. Dans un élan fraternel, à cœur ouvert et sans passion. Toutes les questions d’intérêt national seront mises sur la table du Dialogue.

A cet égard et conformément à mes précédentes déclarations sur la souveraineté du dialogue national inclusif, nous allons, dans les jours qui suivent, prendre un acte qui consacrera officiellement, la souveraineté du dialogue national inclusif dont les résolutions seront exécutoires

Au seuil de cette rencontre nationale et en notre qualité de garant de celle-ci, nous avons rencontré, successivement, les représentants de toutes les forces vives de la Nation pour échanger sur les enjeux de cette rencontre et l’importance capitale de sa réussite.

Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes face à notre responsabilité devant l’histoire.

La responsabilité de libérer nos cœurs, la responsabilité de parler des questions longtemps évitées ou considérées comme tabous, la responsabilité de prendre des décisions difficiles, la responsabilité d’opérer des choix assumés pour enfin écrire ensemble et unanimement la plus belle page de l’histoire du Tchad. La responsabilité de jeter les bases d’un Etat moderne, fondé sur la justice et offrant des perspectives radieuses à tous ses fils et filles.

Notre passé douloureux justifie la pleine mesure de cette responsabilité individuelle et collective. Personne, en dehors de nous, ne viendra tourner ces pages sombres et le monde entier va nous regarder.

J’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse, à la sincérité, à la tolérance et au dépassement des uns et des autres pour saisir cette chance historique et opérer un sursaut national. « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible » disait Koffi Annan.

L’agenda commun, notre agenda commun doit être l’avenir de ce pays pour redonner enfin espoir aux millions de tchadiens qui ont tant enduré dans le silence et la résignation.

Je voudrais saluer les décisions courageuses des frères et sœurs qui ont décidé, en toute liberté, de revenir au pays et se joindre à la construction nationale.

Aussi, je tiens à saluer, une nouvelle fois, l’esprit de consensus, le dépassement de soi et le sens élevé de patriotisme prévalus lors de la signature de l’Accord de Paix de Doha.

A cet égard, je lance, une fois de plus, un sincère appel à l’endroit de nos frères politico miliaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position en vue de saisir cette opportunité historique de nouveau départ pour notre cher et un beau pays.

Je saisis également cette occasion pour remercier toutes les organisations partenaires et les pays amis du Tchad, pour leur soutien et solliciter encore leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans le pari de réussir une transition inclusive, consensuelle et exemplaire.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Un célèbre adage de Gandhi disait, je cite « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous », fin de citation.

Nous devons comprendre que nous sommes les principaux acteurs et sources de changements dans nos familles et communautés. C’est à travers des comportements responsables, guidés par l’amour de la patrie et l’intérêt national que nous pouvons montrer la voie et consolider nos acquis en matière de paix, d’unité et de stabilité.

C’est ensemble que nous réussirons à bâtir une nation tchadienne forte, respectée et occupant toute sa place dans le concert mondial.

La bataille à laquelle je convie chacun de nous, mes chers compatriotes, s’inscrit dans la continuité de la lutte pour l’indépendance.

Une lutte acharnée pour le développement inclusif, intégré et durable, soutenu par un investissement résolu et collectif, qui donnera un sens sublime à notre indépendance.

Nous devons nous montrer dignes de l’héritage légué par les pères de l’indépendance et les héros de la liberté et de la démocratie dans notre pays.

C’est à ce prix, et à ce prix uniquement, que le flambeau de la dignité, de l’honneur et de la liberté sera éternellement vif.

Pour finir, j’invite chaque Tchadienne et chaque Tchadien à méditer sur le devenir de notre cher et beau pays qui, se trouve au rendez-vous d’un nouveau départ vers un lendemain meilleur.

Je souhaite à chacune et chacun de nous une bonne et heureuse commémoration des 62 ans d’indépendance du pays de Toumaï.

Vive la République.

Vive le Tchad.

Je vous remercie

Tchad : la journée du 11 août déclarée, fériée chômée et payée

A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad, la journée du 11 août 2022, est déclarée, fériée, chômée et payée dans toute l’étendue du territoire national.

Le 11 août 1960, le Tchad, ancienne colonie française accédait à son indépendance, à l’instar de plusieurs pays africains. François Tombalbaye, alors Premier ministre prononce le discours d’indépendance du Tchad, prononce le discours d’entrée dans un nouvel air. C’était sur le perron de l’hôtel de ville de Fort-Lamy (actuel N’Djamena). La cérémonie avait été marquée par un incident, une coupure d’électricité subite, au moment où le premier président tchadien devait prononcer son discours.  L’obscurité n’a pas empêchée François Tombalbaye de poursuivre.

Le 11 août 2022, ça fera 62 ans que le Tchad est indépendant. A cet effet, le ministre Brah Mahamat porte fait informe les travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que :« la journée du jeudi 11 août 2022 est fériée, chômée et payée. »

Mais, le vendredi 12 août 2022 est ouvrable.

Tchad : les habitants du village Léo fuient après les affrontements sanglants dans la Kabbia

Au moins quatre personnes ont perdu la vie à l’issue du conflit qui oppose les agriculteurs et éleveurs du village Léo Mbaye, département de la Kabbia, province du Mayo-Kebbi Est.

Un conflit intercommunautaire, opposant les éleveurs aux agriculteurs a été à l’origine d’un bain de sang dans la province du Mayo-Kebbi Est. Tout serait parti de la pénétration d’un troupeau dans des champs. Au moins quatre personnes y ont laissé leurs vies. D’après les riverains, les forces de défense et sécurité étaient impliquées dans les affrontements. Le village a d’ailleurs été incendié et les habitants en débandade. Les populations fuient pour chercher refuge dans les localités voisines, voire plus loin.

Pour les ressortissants du canton Léo, il s’agit d’un : « massacre planifié contre les autochtones par les autorités administratives. » Des dégats ont été enregistrés de façon rapide. Pertes en vie humaines, destruction des biens matériels, incendies et fuite des habitants entre autres.

Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est, explique : « Il y a des arabes qui viennent du Mayo-Boneye. Ils viennent armés et sur des chevaux. Ils sont nombreux. Le problème s’aggrave de plus en plus. Je suis en brousse. Je vois des maisons qui brûlent ».

Aux dernières nouvelles, les forces de défense et de sécurité ont été déployées sur les différents sites.

Tchad : création d’un Comité technique de lutte contre les inondations à N’Djamena

Pour faire face aux risques d’inondation de la ville, le maire Ali Haroun a mis en place, le 5 août 2022, un Comité Technique de Lutte contre les Inondations dans la ville de N’Djamena.

En sa qualité de président dudit comité, le maire a tenu une réunion, le 8 août, dans la salle du Conseil Municipal, avec les membres de ce comité à l’effet de donner des orientations pour la riposte.

Étant donné que N’Djamena, à l’instar des autres villes du sahel et quelques autres du monde, enregistrera au cours de cette saison des grosses pluies, la mise en place de ce comité, selon lui, permettra d’arrêter les stratégies de lutte contre les inondations, d’élaborer son plan d’action et d’évaluer les besoins en ressources humaines, matérielles et financières.

Il est composé des adjoints au maire, du représentant du gouverneur de N’Djamena, des administrateurs délégués, des maires d’arrondissement, des secrétaires généraux ainsi que des cadres supérieurs et techniciens de la Commune.

« La situation actuelle de la Ville nous concerne tous. Faisant partie de ce Comité, nous devons retrousser nos manches pour sauver nos concitoyens de l’Inondation » a laissé entendre Ali Haroun. Il a en outre invité les membres du comité à asseoir rapidement son plan d’action, car cela préoccupe les Plus hautes autorités du pays, qui ont instruit pour que tous les moyens nécessaires soient mis à la disposition dudit Comité.

A l’issue de cette première réunion, quelques propositions d’urgence ont été faites par le Maire Ali Haroun. Il s’agit entre autres de:

– contrôler les caniveaux déjà curés afin de déceler ceux qui ont été bouchés par l’incivisme de certains citoyens et les déboucher;

– déboucher systématiquement les passages d’eau (pont de fortune, four de brique, matériaux de construction stockés sur la canalisation etc);

– renforcer le système de de pompage, en achetant des motopompes mobiles (16 pompes de 10 pouces et 5 pompes d’amorçage);

– brancher les stations de pompage au réseau électrique de la SNE. Le Maire a informé que des instructions ont été données dans ce sens par les plus Hautes Autorités, à la SNE à cet effet, car précise-t-il, les groupes seuls ne peuvent pas fonctionner 24h/24;

– renforcer la digue (du 1er, 2e, 7e et 9e arrondissement) en prévention de la montée des eaux fluviales. Il est prévu également l’achat des balles de sacs et de planches et faire le stock de remblais pour gérer cette situation.

Tchad : 18 mouvements armés s’unissent contre le Conseil militaire de transition

Les dix-huit groupes politico-militaires, non signataires de l’accord de paix de Doha, mettent sur pied un Cadre Permanent de Concertation et de Réflexion (CPCR). Ils refusent de prendre part au dialogue.

Après six mois de pourparlers à Doha, dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif, toutes les parties n’ont pas pu s’accorder sur l’avenir de la transition et des prochaines échéances. 18 groupes rebelles sur les 52 qui prenaient part aux travaux n’ont pas signé l’accord de paix, sensé sanctionné les négociations. Ils estiment que les arrangements se sont soldés  hélas, « par un échec ».

Ils disent avoir constaté, que la délégation du gouvernement n’avait pas l’intention de mener de vraies discussions devant aboutir à un accord de paix qui aurait permis d’assister au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). « L’entière responsabilité de l’échec du pré-dialogue et éventuellement du dialogue national incombe totalement à la junte au pouvoir. », Peut-on lire dans le communiqué produit le 8 août 2022. I

Ils s’offusquent également leur projet d’accord de n’a pas été respecté. Ledit document avait été proposé par le Qatar et modifié par les politico-militaire

Ce projet d’accord prévoyait entre autres :

  • La question de l’inéligibilité des membres des organes de transition aux premières élections post-transition;
  • La suppression du CODNI dans la forme actuelle pour faire place à un organe paritaire et quadripartite: gouvernement et alliés, société civile, partis politiques d’opposition et politico-militaires et alliés
  • Parité des délégués au DNIS entre les différentes parties ;
  • confirmation du caractère souverain du DNI ;
  • Modification de la charte de transition;
  • Réforme et mise sur pied d’une armée républicaine;
  • La libération immédiate des prisonniers d’opinions et de guerre;

Les présidents des mouvements non signataires :

  • Mickaïl Acyl Ahmat (CDR)
  • Béchir Alkhalil (CNCR)
  • Dr Bichara Idriss Haggar (CNR)
  • Dr Abakar Tollimi (CNRD)
  • Mahamat Mahdi Ali (FACT)
  • Adoum Tchamaymi (FNDJT)
  • Adoum Yacoub Kougou (FPRN)
  • Ismaïl Moussa (FSR)
  • Rhakis Ali Chahad (GMCT)
  • Djedouboum Sadoum (MPRD)
  • Abakar Assileck Halata (MPRT)
  • Dr Mohamed Ibn Mohamed (MRT)
  • Ismaïl Abdoulaye (RPJET)
  • Moussa Hamadi (UFDD/F)
  • Moussa Batrane Abakar (UJL)
  • Adoum Ousmane Aldjarami (UNDC)
  • Abdelkerim Yacoub Koundougoumi (PACT)
  • Dr Mahamat Zène Rozzi (FFN).

Pour ceci, la junte a essayé de torpiller les discussions en ralliant par achat de conscience une partie de l’opposition politico-militaire.

Tchad : l’accord de paix entre les politico-militaires et le gouvernement signé à Doha

Tchad : l’accord de paix entre les politico-militaires et le gouvernement signé à Doha

Avec la médiation du Qatar, l’accord de paix définitif entre le gouvernement tchadien et les mouvements armés a été signé ce lundi 08 août 2022. L’accord tient en compte plusieurs engagements.

Les signataires se sont accordés sur plusieurs points. Notamment la paix, la cohésion nationale et la participation des politico-militaire au dialogue national inclusif qui démarre le 08 août 2022. Ci-dessous les points d’engagement :

– Un cessez-le-feu général qui entre en vigueur dès la signature de l’accord ;

– Le Conseil militaire de transition (CMT) s’engage à n’entreprendre aucune opération militaire ou de police contre les mouvements politico-militaires signataires ;

– Les mouvements s’engagent à n’entreprendre aucune intrusion, action armée ou attaque de quelque nature que ce soit contre le Conseil militaire de transition ;

– Les parties conviennent de la mise en route d’un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) ;

– L’adoption et l’application d’une loi d’amnistie pour toutes les condamnations liées aux participations aux rébellions et/ou atteintes à la sûreté de l’État ;

– Mesures visant à assurer la sécurité physique des membres des mouvements politico-militaires signataires, de leurs biens et de leurs proches, à leur retour au Tchad ;

– Renoncement définitif à la lutte armée et au recours à la violence sous toutes ses formes ;

– Arrêter le recrutement des nouveaux combattants et déclarer les effectifs réels, notamment des armes ;

– Libération réciproque des forces de défense et de sécurité et des combattants faits prisonniers lors des différents affrontements ;

– L’inscription à l’agenda du Comité d’organisation du dialogue national inclusif de 20 questions dont la réforme de l’armée, la révision de la charte de transition, l’inéligibilité des membres des organes de transition aux premières élections post-transition

Il est à préciser que neuf mouvements, dont le Front pour l’Alternance et la concorde (FACT) n’ont pas signé cet accord.

BEAC : le cabinet ayant organisé le concours se désolidarise ses propos du gouverneur

A travers un droit de réponse adressé à Jeune Afrique, le cabinet AfricaSearch, ayant organisé le concours à l’origine de la polémique à la BEAC, se désolidarise des propos de Abbas Mahamat Tolli.

« Nous tenons à porter à votre connaissance que tous les résultats ont été transmis par AfricSearch à la BEAC dans leur intégralité. La liste et le choix des candidats retenus pour la seconde phase de la mission ne figuraient pas dans notre mandat et ne sont pas du ressort du cabinet. », peut-on lire dans le document. Cette réaction fait suite au concours de recrutement des Agents d’Encadrement Supérieur (AES) de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), dans lequel le cabinet Africsearch a été cité.

Le cabinet AfricSearch, rappelle qu’il a été sélectionné à l’issue d’un appel d’offres. Avec pour missions dans la première phase, de concevoir les épreuves d’évaluation écrites pour les :« 4146 candidats présélectionnés par la BEAC.»Organiser et assurer le déroulement des épreuves écrites au siège et dans les six représentations de la BEAC; procéder au dépouillement et à la correction des épreuves; Transmettre les résultats dans leur intégralité, des épreuves écrites au gouvernement de la banque.

Le cabinet précise que : « le dépouillement, la correction ainsi que la compilation des notes ont été effectuées dans la transparence, avec tout le professionnalisme dont notre cabinet a toujours fait montre dans la mise en œuvre de ses activités depuis 26 ans. »

Bras de fer entre le président de l’UMAC et le gouverneur de la BEAC