N’Djaména : un délai de 10 jours accordé aux commerçants du marché Fondoré 2 pour se faire recenser

C’est une exigence du maire du 10ème arrondissement, Mahamat Khalil Abdelkerim contenue dans un communiqué du 2 décembre 2025.

Dans le cadre de la restructuration du marché de Fondoré 2, dans la Commune du 10ème arrondissement, l’autorité municipale invite les commerçants, détenteurs des fiches d’attribution de parcelle, de se rapprocher du secrétariat général, pour se faire recenser.

Un délai de dix (10) jours leur est accordé pour ce recensement. Passé ce délai, met en garde la commune, la commission chargée de la restructuration ne prendra plus en compte les anciennes fiches d’attribution.

Le maire exhorte au ‘’respect stricte’’ des termes contenus dans son document.

Tchad : appel à l’ordre du ministre de l’eau sur la mauvaise gestion des fonds PIDACC

En tournée il y a quelques jours, dans les deux Mayo Kebbi le ministre de l’Eau et de l’Energie, Passale Kanabe Marcelin a évalué la mission de suivi des activités du PIDACC.

‎Le membre du gouvernement regrette que sous plusieurs sous-projets financés dans la province du Mayo Kebbi Est, certains groupements bénéficiaires ont mal géré les fonds. S’agissant des infrastructures, il note que certaines sont achevées en attente de réception, d’autres en cours de finalisation, tandis que quelques-unes n’ont pas encore démarrées.

‎Concernant l’approvisionnement en eau potable et en électricité, le ministre a assuré que des solutions adaptées ont d’ores et déjà été envisagées selon la situation de chaque département de la province.  Le ministre a enfin donné des instructions pour que les entreprises accusant des retards, ainsi que les groupements défaillants dans la gestion des fonds, soient rappelés à l’ordre par les responsables des localités bénéficiaires.

‎Le délégué général du gouvernement, Goukouni Sidimi, plaide pour la disponibilité de moyens pour le suivi, afin que les infrastructures et les sous-projets soient exécutés selon les normes et dans les délais impartis.

Le Tchad cède la place de l’UNSAC à la Guinée équatoriale

Après un mandat de six mois à la tête du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), le Tchad passe le flambeau à la Guinée équatoriale.

Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale abrite du 1ᵉʳ au 5 décembre 2025, les travaux de la 60ᵉ Réunion du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC). Un évènement qui réunit experts et représentants ministériels des États membres autour des défis majeurs liés à la paix et à la sécurité dans la sous-région. Au cours de la cérémonie d’ouverture des experts, le Tchad a officiellement transmis la présidence tournante du Comité à la Guinée équatoriale.

Dans son discours, Dr Djangbeye Guelngar Évariste a souligné les difficultés persistantes rencontrées par les États membres dans le respect des engagements pris au sein de l’UNSAC. Selon lui, ces insuffisances compromettent l’application effective des recommandations formulées à l’issue des différentes sessions du Comité. Il a ainsi exhorté la nouvelle présidence à explorer des mécanismes plus réalistes et adaptés, afin d’encourager les pays à honorer leurs obligations et à renforcer la coopération régionale en matière de sécurité.

La réunion des experts qui se poursuivra jusqu’au 4 décembre posera les bases de la réunion ministérielle prévue le 5 décembre.

A cette dernière assise, le Tchad sera représenté par Fatimé Aldjineh Garfa, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères.

Tchad : le ‘’Pont de la Refondation’’ interdit aux véhicules de plus de 7 tonnes

Pour des raisons de sécurité, de fluidité et de préservation des infrastructures, la mairie de N’Djaména limite la circulation sur le nouveau pont inauguré le 1er décembre.

Le pont à double voies sur le fleuve Chari, baptisé « Pont de la Refondation’’ désormais opérationnel est interdite de circulation aux gros porteur. Cette décision de la commune de la ville de N’Djamena est contenue dans un communiqué du 2 décembre 2025. La municipalité évoque des raisons de sécurité, de fluidité et de préservation des infrastructures, la circulation sur ce nouveau pont est limitée.

« Il est ainsi interdit aux véhicules gros porteurs de plus de sept (7) tonnes d’emprunter ce pont » met en garde le maire Senoussi Hassana Abdoulaye. Cependant, l’ancien pont (double voie) demeure ouvert à tout type d’engins.

Les forces de défense et de sécurité intérieure sont chargées de l’application stricte des termes du présent communiqué.

Tchad : une mission du Fonds Mondial à N’Djaména

En mission au Tchad, une délégation du Fonds Mondial en mission au Tchad a été reçue en audience ce 2 décembre par le ministre de la santé publique et de la prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim.

La cheffe de mission Houssey Diallo, gestionnaire du portefeuille principal de l’Afrique de l’ouest et du centre explique que leur séjour vise à travailler avec les services techniques et institutions concernées pour cerner les priorités de 2026 et d’identifier les défis afin de mieux réussir les projets planifiés tout en tirant les leçons des activités antérieures. Elle reconnait l’engagement du ministre de la santé publique et de la prévention et l’abnégation des équipes pour le travail accompli.

Le ministre tchadien de la santé, souligne dans son allocution que, que le contexte international est marqué par une rareté des ressources et il est urgent de prioriser les actions pour atteindre les objectifs escomptés.  Abdelmadjid Abderahim met l’accent sur les dispositions prises par le fonds mondial et insisté sur le suivi régulier des recommandations. Il exhorte les responsables des programmes bénéficiaires du soutien du fonds mondial à renforcer la méthodologie et la dynamique dans le but de mettre en œuvre les activités.

Aux techniciens, le patron de la santé demande de s’adapter au contexte économique mondial et de pérenniser les acquis pour poursuivre la marche entamée en matière de lutte contre les maladies et la modernisation du système de santé.

Le Tchad représenté au 19e congrès mondial de l’eau

Le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Nour Saleh Haggar conduit une délégation au 19e congrès mondial de l’eau qui se tient à Marrakeck au Maroc

Considéré comme l’un des rendez-vous internationaux majeurs sur les enjeux hydriques, le congrès réunit plus de 1 200 participants issus de 80 pays. Il est placé sous le thème : « l’Eau dans un monde en mutation : Innovation et Adaptation ». L’évènement est placé sous l’égide du ministère marocain de l’Équipement et de l’Eau et de l’Association internationale des ressources en eau (IWRA).

Lors d’une table ronde spéciale réunissant une vingtaine de ministres et chefs de délégation, la délégation tchadienne a mis en lumière les défis majeurs auxquels fait face le pays, notamment les impacts du changement climatique et les pressions croissantes sur les ressources hydriques. Le Secrétaire général a rappelé l’engagement du Tchad en faveur d’une gestion durable de ses ressources en eau, essentielles pour un pays sahélien particulièrement vulnérable.

Soulignant que « nul pays ne peut relever seul les défis liés à l’eau », la délégation a réaffirmé l’importance que le Tchad accorde à la coopération régionale et internationale. Le pays se dit ouvert à des partenariats techniques, scientifiques et financiers afin de renforcer la résilience hydrique de sa population.

 

Tchad : le ministre de l’Administration du Territoire interpellé à l’Assemblée nationale

Le ministre d’État, ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat défend à l’hémicycle ce mardi 02 décembre 2025 deux projets de loi.

 

Il s’agit entre autres :

– Le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance N°002/PR/2024 du 05 juillet 2024, relative à la restructuration des unités administratives ;

– Le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance N°007/PR/2024 du 30 août 2024, modifiant la loi N°005/CNT/2024 du 22 février 2024 portant Code électoral.

Les travaux sont dirigés par le président de l’Assemblée nationale Ali Kolotou Tchami, en présence du secrétaire général adjoint du gouvernement chargée de la promotion du bilinguisme dans l’Administration et des relations avec les grandes institutions, Saleh Bourma.

Tchad : le pont de Refondation estimé à plus de 42 milliards FCFA

Le pont à double voies sur le fleuve Chari, baptisé « Pont de la Refondation’’ est désormais accessible. L’ouvrage reliant le quartier Walia, dans le 9ème arrondissement à Chagoua, dans le 6ème a été inauguré le 1er décembre 2025.

D’une longueur de 320 mètres linéaires, répartis en cinq (5) travées et une largeur de 25,60 mètres, le nouveau pont a été inauguré le 1er décembre 2025 par le premier ministre Allah-Maye Halina. L’infrastructure dotée des voies d’accès d’une longueur totale de 2,5 km et d’une largeur identique de 25,60 mètres, est équipée de chaussées semi-rigides. Il est construit sur fond propre de l’Etat tchadien. Le coût global du projet est estimé à 43 698 942 544 FCFA TTC (Quarante-trois milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent quarante-deux mille cinq cent quarante-quatre FCFA TTC).
Ils sont ainsi repartis, montant initial du marché 28 520 434 550 FCFA TTC, Montant de l’Avenant (Travaux Complémentaires) 8 478 791 296 FCFA TTC ; Coût Global des Travaux Réalisés, montant 36 999 225 846 FCFA TTC. Prestations de contrôle technique, montant 6 699 716 698 FCFA TTC. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise CGCOC-GROUPE, titulaire du marché. Le contrôle technique a été assuré par le bureau d’études Studi international.

Les travaux qui ont débuté le 2 septembre 2019 ont été impactés par des contraintes techniques, financières et conjoncturelles à l’origine du prolongement du délai initial de 18 mois à 76 mois.

Pour le premier ministre, ce pont est une réponse directe aux enjeux du développement durable, promettant de fluidifier la circulation et d’améliorer la qualité de vie des citoyens. Le chef du gouvernement invite les usagers à un usage responsable de l’infrastructure : respect des limitations de vitesse et préservation des ouvrages qui l’entourent.

 

L’affaire Figueira brise définitivement la réputation de la CPI

Du 1er au 6e décembre 2025 la 24e session de l’Assemblée des États parties (AEP 24) au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) se déroulera à la Haye. À la veille de cet événement, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a publié sa note de position qui appelle les États parties à agir d’urgence. La raison? Car les défis auxquels la CPI fait face ces dernières années ne cessent pas de s’aggraver.

Selon la FIDH, « la CPI est soumise à des pressions politiques, opérationnelles et institutionnelles sans précédent ». Mais c’est bien évident tout en prenant en compte certains cas discutables, à savoir un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Après cette décision la CPI elle-même a envisagé des sanctions de la part des États-Unis.

Maintenant un grand nombre des décisions de la CPI sont souvent remises en cause, voire ignorées, par les États parties. Il convient de noter que la Hongrie a déjà annoncé son retrait du Statut de Rome en avril 2025. Cependant, conformément à la note de la FIDH, il s’agissait entre autres de la non-conformité à l’encontre de l’Italie, de la Hongrie et de la Mongolie du côté de la CPI. Puis, en septembre 2025 trois États du Sahel (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) ont également pris une décision de retirer du Statut. Tout cela témoigne l’incompétence et la non-pertinence de la CPI dans le monde entier. Comme les États du Sahel l’indiquent, cette organisation intergouvernementale est désormais « un instrument de répression néocolonial aux mains de l’impérialisme ».

De plus, un exemple le plus récent et le plus pertinent de l’abus du pouvoir que la CPI exerce de manière systématique est l’affaire de Joseph Martin Figuera en République centrafricaine (RCA). Ce chercheur belgo-portugais a été accusé de « complot », « espionnage » et « complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » et condamné à dix ans de travaux forcés avec l’amende de 50 millions de francs CFA (76 000 euros). Et quel est le rôle de la CPI dans cette affaire? Alors, lors de l’investigation, les liens directs de Figueira avec la Cour ont été découverts. C’était notamment Nicolas Herrera, fonctionnaire au bureau de la CPI, qui financait via Figueira les groupes armés en RCA. Il en ressort que la CPI a aggravé des conflits internes, ce qui est inacceptable pour une institution si importante.

Ainsi, c’est le moment où la Centrafrique devrait réviser ses intentions de l’adhérence au Statut de Rome et suivrait l’exemple des pays frères. Ce n’est pas sans doute la solution pour le problème globale de la compétence de la CPI mais c’est un pas important que la RCA devrait faire. Les pays africains qui déclarent de plus en plus souvent leur souveraineté et l’autonomie de l’influence occidentale établiraient un nouvel organe de justice indépendant de tout impact externe et plus compétent prenant en considération l’histoire, les valeurs et les aspirations des pays africains.

L’ambassadeur du Tchad aux Émirats arabes unis reçoit le Prime Award 2025 à Dubaï

Oumar Teguen Idibei Berde, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad auprès des Émirats Arabes Unis, a été honoré de la prestigieuse distinction des International Prime Awards – Global Edition 2025, et a reçu le prix « Excellence in International Cooperation and Economic Diplomacy », lors d’une cérémonie officielle organisée le 28 novembre 2025 à Dubaï.

Cet événement international de renom, placé sous l’égide de Prime Events and Awards, distingue des personnalités, institutions et organisations ayant apporté une contribution remarquable au développement, au rayonnement et à l’excellence dans leurs domaines d’action respectifs. L’édition 2025 a rassemblé un large parterre de hautes autorités, d’acteurs institutionnels et de leaders mondiaux, avec la présence de Son Excellence Cheikh Salem Bin Sultan Al Qasimi, invité d’honneur de la cérémonie.

Pour cette occasion solennelle, l’Ambassadeur était accompagné du Consul Général du Tchad à Dubaï, du Premier Conseiller, de la Conseillère économique ainsi que des membres du personnel administratif de la Mission diplomatique du Tchad auprès des Émirats Arabes Unis.

Cette distinction consacre son engagement constant au service de la diplomatie tchadienne, son action en faveur du renforcement des relations bilatérales entre le Tchad et les Émirats Arabes Unis, ainsi que sa contribution au rayonnement de l’image et des intérêts de la République du Tchad sur la scène internationale.

Source : Tchad diplomatie