Tchad : les députés disent Oui à la création du Fonds monétaire africain

L’Assemblée nationale tchadienne a adopté hier 13 novembre un projet de loi portant ratification au protocole relatif à la création du fonds monétaire africain.

 

Idriss Deby est désormais libre de ratifier le protocole de création du fonds monétaire africain. Les députés tchadiens lui ont donné quitus hier. Ce projet de loi a été adopté avec 128 pour, et zéro abstention.

La création d’un fonds monétaire africain, est un projet de l’Union africaine. Celui-ci vise à mettre en place une institution financière qui soit propre à l’Afrique, afin de d’amorcer le décollage économique du continent.

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, présent lors des débats à l’Assemblée nationale, a relevé que « ce projet de loi répond à la politique du gouvernement » mise en place dans le pays.

L’objectif du Fonds est de faciliter l’intégration des économies africaines par le biais de l’élimination des restrictions commerciales, d’une intégration monétaire plus accrue, du financement nécessaire de la croissance, de la réduction de la pauvreté et de l’endettement des États parties, conformément aux objectifs de l’Union. Un second projet de loi relatif au Parlement panafricain a également été adopté.

 

 

Tchad : Baba Laddé serait très malade

Selon le site Tchadinfos qui affirme avoir été en procession de son rapport médical l’ex rebelle serait dans un état de santé inquiétant.

 

On l’affirmait déjà dans nos précédents articles, mais la situation semble plus sérieuse. Abdelkader Baba Laddé est malade. Et même très malade. Selon un de ses proches cité par tchadinfos, « il fait difficilement les selles et son ventre reste ballonné ». Ce proche précise même que « Son état de santé se dégrade ».

On pourrait penser que le « métronidazoles » et le « ciprofloxacine » que lui a prescrits l’équipe de la Croix Rouge qui le soigne, ne font plus vraiment effet. Déjà en 2015, alors qu’il est enfermé à la prison de de haute sécurité de Koro Toro, Abdelkader Baba Laddé qui ne se sentait pas bien avait vomi du sang.

Le médecin qui l’avait consulté avait diagnostiqué rectorragie persistante et une toux chronique. Mais il avait surtout requis des examens plus approfondis. Examens que Baba Laddé ne passera pas. En tout cas pas avant un moment.

En effet, ce n’est qu’en septembre dernier que le rebelle a été conduit à l’hôpital général de référence national, après avoir fait un malaise. Selon une source du journal en ligne cité plus haut, « le médecin avait proposé son hospitalisation pour des examens et des soins appropriés. Une demande que refusent les autorités, sans donner plus de précision ».

Pour un acteur de la société civile, « c’est une autre façon inhumaine de le tuer à petit feu en lui refusant systématiquement tout soin ». Et l’amnistie générale décrété par le Chef de l’Etat représente la bouée de sauvetage sur laquelle s’accroche sa famille pour ne pas le voir mourir. Et pour le nouveau mouvement qui vient de se former pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad, « Baba Laddé doit lui aussi bénéficier de l’amnistie générale « sans condition », comme certain ex rebelle.

Miski : de nouveaux affrontements entre l’armée tchadienne et des rebelles

Des éléments de l’armée nationale ont lancé une offensive en fin de matinée ce 13 novembre, afin de libérer leurs collègues qui étaient encerclés par les membres d’un groupe d’auto-défense.

 

Il est 11 heures ce mardi 13 novembre, lorsque des militaires Tchadiens lance une offensive contre des éléments d’un comité d’auto-défense dans la localité de Miski. Ces affrontements jugés violents ont fait plusieurs morts.

Selon le site alwihdainfo.com, la confrontation entre les deux parties serait toujours en cours en ce moment précis. Les militaires qui ont lancé l’assaut sont dirigés par le le fils du président Déby, le général Mahamat Idriss Déby.

L’offensive vise à desserrer l’étau autour d’une autre colonne de l’armée tombée en embuscade à l’intérieur de Miski, qui affronte les membres du comité d’auto-défense de Miski, selon cette même source.

Des échanges de tirs nourris à l’arme lourde et légère retentissent, appuyés par le pilonnage des avions de guerre de l’armée, selon des sources concordantes. Aucun bilan humain et matériel n’est disponible pour l’instant.

Tchad : l’Assemblée nationale vote pour la création de la CENI

Le projet de loi portant création d’une nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adopté à l’unanimité par le parlement tchadien la semaine dernière.

 

Le 9 novembre dernier, le parlement tchadien a adopté à l’unanimité le projet de loi portant création de la commission électorale nationale indépendante (CENI). La loi créant la nouvelle CENI l’a restructurée par rapport à la précédente.

La nouvelle CENI ne fonctionnera qu’avec 31 membres au lieu de 41 comme dans la précédente. La durée de son mandat reste indéterminée. La loi créant la CENI donne la possibilité de garder la même CENI pour un cycle électoral, si les deux élections se déroulent dans une période n’excédant pas un an.

La nouvelle CENI composé uniquement des membres issus des partis politiques. Aucun acteur de la société civile n’y fera donc parti. Rappelons-nous que la précédente CENI était Tripartite (majorité présidentielle, opposition démocratique et société civile).

Le cadre national de dialogue politique est considéré comme important à la contribution de prise de décisions nationales des organisations des élections, alors que les lois passées ne l’ont pas pris en compte.

Pour le chef de file de l’opposition démocratique, le député Saleh Kebzabo, la société civile est partagée en branche proche de la majorité et de l’opposition donc elle a du mal à critiquer le processus électoral.

Selon les dispositions de cette loi, les membres de la CENI doivent prêter serment devant la cour suprême avant de prendre fonction.

Tchad : la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat est lancée

La cérémonie a eu lieu hier 12 novembre au 15 janvier à N’Djamena sous la présidence du secrétaire général de la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet.

 

Les activités de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (SME) au Tchad, édition 2018, ont été officiellement lancées par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Pahimi Deubet, représentant le chef de l’Etat. C’était dans l’après-midi du 12 novembre au palais du 15 janvier à N’Djamena.

Placée sous le thème « l’entrepreneuriat pour la transformation socio-économique durable », cette 2ème édition au Tchad et 11ème sur le plan mondial de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (SME) a mobilisé plus d’un millier de jeunes à l’ouverture. Selon le président du comité d’organisation, Routouang Mohamed Ndonga Christian, au-delà d’être un événement national, cette semaine a une portée mondiale. « Elle est pensée, dirigée et organisée par des jeunes passionnés de l’éclosion et le développement de l’écosystème entrepreneurial tchadien ».

La SME est un cadre par excellence de rencontre, d’échanges et de réseautage qui facilitera une riche et utile connexion entre les porteurs de projets, des entrepreneurs locaux et étrangers, des managers, des investisseurs, des décideurs etc. Ceci, afin de réfléchir sur les stratégies et de faciliter une transformation socioéconomique durable dans le but de renforcer le climat des affaires au Tchad.

Pour la représentante de l’UNFPA au Tchad, Dr Edwige Adekambi Domingo, l’entrepreneuriat se positionne comme une solution pour relever le défi du chômage et accroître la contribution de l’énorme potentiel du nombre des jeunes à la création de la richesse et à l’augmentation du produit intérieur brut. Dans ce cadre, « le Tchad devra accélérer les réformes visant à améliorer le climat des affaires, l’accès à la terre et aux autres ressources, à la formation technique et professionnelle, à accroître le financement de la recherche et à réduire la fracture numérique » ajoute Dr Edwige Adekambi Domingo.

Pour la première responsable de l’UNFPA au Tchad, partenaire officiel de l’événement, il importe également entre autre de : promouvoir le développement d’un écosystème propice pour l’éclosion des startups ; intégrer l’apprentissage de l’entrepreneuriat à tous les niveaux du système éducatif.

Dans son mot de circonstance, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République, Pahimi Kalzeube Deubet, réitère le soutien indéfectible du gouvernement à soutenir des activités de ce genre et invite les jeunes à se tourner vers le secteur privé, synonyme du développement. « L’entrepreneuriat pour la transformation socio-économique durable est un slogan profond, porteur d’espoir pour tous les agents et acteurs économiques. Tout promoteur de projet et toute personne animée d’esprit d’initiative doit s’en approprier » conseille le représentant du chef de l’Etat.

Abderamane Djasnabaille : « l’amnistie générale doit bénéficier à tous »

Depuis quelques jours, de nombreuses personnes se prononcent contre l’application sélective de l’amnistie générale prononcée par le Président Deby.

 

Pour Abderamane Djasnabaille, ancien ministre des droits de l’homme du Tchad, « Faire la paix c’est aussi se pardonner, quelle qu’en soit la religion ». Mais la paix voulue par le président Déby se heurte à la bonne application de l’amnistie générale qui doit favoriser le retour au bercail des exilés politiques et la libération des détenus politiques pour la construction du Tchad.

Selon certaines associations de défense des droits humains telle que l’association citoyenne pour l’application intégrale de l’amnistie, cette volonté du chef de l’Etat tchadien se traduit en acte d’une manière sélective. La preuve en est que beaucoup de détenus politiques sont maintenus en prison jusque-là. « Le président de la République s’est élevé à ce niveau, il ne faut pas le rabaisser. Quel qu’en soit le crime, le délit, l’amnistie générale doit bénéficier à tous les concernés sans exception », affirme Abderamane Djasnabaille.

L’ambassadeur de la paix se félicite du sens d’ouverture vers la voie de la paix pour la construction du Tchad par le président de la République Idriss Deby Itno. Cette amnistie permettra à tous les fils du Tchad de rentrer pour participer à la construction de ce beau pays.

Toutefois, l’amnistie accordée n’inspire pas confiance à tous les exilés. Abderamane Djasnabaille de dire que « plusieurs exilés politiques sont réticents mais il faut des garanties, mettre en place une structure qui va s’approcher de ceux-là pour apporter les garanties de la paix. Il faut créer la dynamique pour la paix ».

« La guerre a détruit notre pays, le Tchad ne mérite plus la guerre » indique l’ambassadeur de la paix. Il appelle tous les fils du Tchad se trouvant dans la mauvaise posture à se manifester pour bénéficier de l’amnistie générale.

Le président Deby doit une fois de plus manifester sa bonne volonté en ordonnant l’application intégrale de cette amnistie tant pour les prisonniers politiques tant pour les exilés. C’est la seule manière de faire regagner la légalité et le bercail tous ceux qui se trouvent ailleurs.

Tchad : environ 20 morts dans un affrontement entre orpailleurs et le CCSMR

Les deux parties se sont fait face la semaine dernière, faisant en plus de morts, plusieurs blessés dans les deux camps.

 

Les raisons ne sont pas clairement définies, mais une confrontation a eu lieu le 09 novembre dernier entre des orpailleurs et les éléments du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR), non loin de la frontière avec la Libye. Les deux parties se rejettent mutuellement la faute du déclenchement de l’incident.

Selon un communiqué que le CCSMR a rendu public hier, des « militaires des forces dites spéciales qui se sont déguisés en civils-orpailleurs pour attaquer une de nos bases avancées en territoire tchadien ». Les rebelles affirment que des orpailleurs à bord de plusieurs  véhicules « équipes d’armes lourdes de tout calibre et de plusieurs escadrons légers », ont pénétré leur camp nº11.

Déclaration que démentent fermement les orpailleurs. Selon eux, « il s’agit d’un conflit occasionné par quelques éléments du CCSMR. Ces derniers sont venus à Kouri-Bougoudi dans la soirée du jeudi 9 novembre 2018 et ils ont braqué quelques orpailleurs pour les déposséder de leurs biens ».

Alors face à la résistance de certains orpailleurs, des tirs vont se faire entendre ôtant la vie à deux personnes. C’est donc dans le souci de poursuivre et d’appréhender ses « criminels » que les orpailleurs se sont retrouvés en territoire libyen dans le fief du CCSMR.

« Ils ont demandé à ces derniers de leur livrer les assassins des orpailleurs à Kouri Bougoudi. Les rebelles ont répondu qu’ils ne connaissent pas ceux qui ont tué les deux personnes, qu’ils ne sont pas des ennemis des civils mais plutôt du gouvernement », explique un orpailleur.

C’est donc ainsi que la tension est montée des deux côtés. S’en est donc suivi un echange de tirs qui a fait de nombreuses victimes. Le CCSMR avance un bilan de 3 morts et 7 blessés dans ses rangs. Le bilan provisoire avancé par les orpailleurs est d’au moins 18 morts et plusieurs disparus.

 

Tchad : les législatives ne se tiendront pas ce mois

Le Président de la République Idriss Deby avait annoncé lors d’une rencontre avec l’opposition en avril que les élections législatives se dérouleront au cours de ce mois de novembre.

 

Nouveau report de la date de la tenue les élections législatives au Tchad. En effet selon les informations qu’un membre du Cadre national de dialogue politique (CNDP) a confié à l’agence de presse française, AFP, ces élections ont été repoussées.

Abdramane Djasnabaille explique « Nous avons prévu la tenue des élections législatives pour le mois de mai selon notre chronogramme, qui sera examiné et éventuellement adopté vendredi ». En définitive, une date précise n’est pas encore arrêtée pour la tenue de ces législatives.

De plus, une source toujours de l’AFP affirme qu’il est probable que celles-ci ne se déroulement même pas au courant de l’année 2019 prochaine. La raison de cette incertitude réside dans la crise économique qui traverse actuellement e pays.

En plus de la crise, le pays est la victime de nombreuses attaques de terroristes. C’est le cas notamment au nord du pays où les éléments de la secte nigériane Boko Haram ne laissent aucun répit aux populations.

Cependant, l’agent de CNDP, Abdramane Djasnabaille, rappelle qu’il faut un préalable avant la tenue de ces élections. Donc la mise en place d’un code électoral, la mise sur pied de la commission électorale nationale indépendante. Et après ça, il faudrait procéder au recensement électoral de la population en tenant compte du nouveau découpage administratif. Toutes choses qui demandent d’avoir un budget conséquent.

Notons que le mandat de la législature à l’Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée. Ce qui implique que les dernières élections législatives au Tchad remontent en 2011.

Composé de 15 membres de la majorité et 15 de l’opposition et mis en place après un dialogue politique en avril, le CNDP réfléchit et discute des affaires politiques tchadiennes. Il doit notamment mettre en place la commission électorale indépendante (CENI).

 

 

 

 

Mayo-Kebbi ouest : le phénomène d’enlèvements inquiète

Une rencontre a été instituée la semaine dernière entre les autorités locales et l’administration centrale sur le sujet.

 

Le phénomène inquiétant d’enlèvements contre rançon dans la province du Mayo-kebbi ouest, a fait l’objet d’une rencontre le 3 novembre dernier entre les autorités traditionnelles de la sous-préfecture et le gouverneur de la province.

Le gouverneur de la province a échangé avec le chef du comité de vigilance de la province afin de « rompre définitivement avec cette pratique ».

Il a relevé avoir constaté la complicité entretenue entre les ravisseurs et certaines personnes mal intentionnées dans le secteur, et surtout la rétention notoire d’informations par certains responsables. « Ce phénomène doit au plus vite cesser, les auteurs seront sévèrement punis », a averti le gouverneur.

D’après lui, toutes les personnes impliquées dans les enlèvements contre rançon seront interpellées, suspendues puis démises de leurs fonctions. Il appelle au sens des responsabilités de toutes les autorités traditionnelles de sa province pour nuire à ces malfrats qui écument et mettent à mal la quiétude et la tranquillité de la population.

Tchad : le Concept Event annone le marché de noël

C’était lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 09 novembre à l’hôtel Radisson Blu. Le concept a annoncé que le marché se tiendra du 14 décembre au 06 janvier 2019.

 

C’est un événement qui vise à mettre en valeur les potentialités économiques, culturelles, touristiques, humaines etc., du Tchad à travers différents types de manifestations.

Le Collectif Event est composé de treize membres qui sont des entrepreneurs, des artistes etc., qui lance pour la première fois au Tchad le « Marché de noël », un marché qu’organisent régulièrement les municipalités dans de nombreux pays pendant le mois de décembre pour permettre au public de se procurer des articles de décoration de noël, des produits artisanaux, des cadeaux et de quoi se restaurer. Inspiré par l’exemple du Cameroun qui est à sa dixième édition de marché de noël, Marabé Datoloum Roger, met en place un comité d’organisation qui lance la première édition du marché de noël au Tchad sous le thème « Grande braderie de noël ». La  particularité de ce événement qui se tiendra à l’espace Fest’ africa pendant 23 jours est qu’il vise à « faire ressortir les potentialités économiques, culturelles, humaine, touristique, etc., du Tchad à l’heure d’une nouvelle dynamique du pays : produire et consommer local ».

Différents types de foire seront organisés pour mettre en valeur les produits et services des entreprises, les produits artisanaux et les plats traditionnels tchadiens. Ainsi, Cinquante entreprises exerçant au Tchad pourront à cette occasion « communiquer et proposer leurs nouveaux produits et services ainsi que leurs offres promotionnelles ». Il sera également une occasion pour les opérateurs économique locaux et étrangers de se rencontrer pour créer des opportunités d’affaires.

Pour agrémenter cet événement, des jeux concours et de nombreux spectacles notamment des concerts, des défilés de couture de jeunes talents et des projections vidéo seront organisés à l’attention du public qui sera issu de toutes les couches sociales. Les enfants pour qui noël est principalement dédié ne sont pas oubliés par les organisateurs. Un espace avec des manèges et des jeux adaptés leur sera réservé à cette occasion.

Tchad : Djim Radé « tchadianise » le jazz

Le jazzman a offert un spectacle à son public le 02 novembre dernier à l’Institution français du Tchad.

 

C’est un perfectionniste. Chaque instrument doit être parfaitement accordé avant le concert. Djim Radé fait son retour sur scène à N’Djamena. « On a fait les réglages hier mais on est venu se rassurer que tout était en place », dit le jazzman. Après des études de musique en France, le jazzman met toutes les chances de son côté pour percer au Tchad. Il travaille sa guitare dès 4h du matin tous les jours.

« Comme il n’y a pas d’école de musique, on lisait tous les documents, on cherchait des cassettes, des CD, les écrits sur la musique…. tout a commencé comme ça », explique Yem-Asba Nalalta dit Yamas ami d’enfance de Djim Radé. Et aujourd’hui, la salle de concert est comble…. et comblée. En découvrant les morceaux du prochain album de Djim Radé…. « Jazz made in Chad ». Originaire de Sahr, dans le sud du pays, Djim Radé chante en sara et ngambay mais aussi en anglais. Jazz oblige !

Sur scène, l’homme est généreux et raconte l’histoire du jazz. « C’est ma nature qui m’a amené vers le jazz. J’ai écouté cette musique et je l’ai trouvé élaborée, c’est arrivé comme ça ». « J’ai essayé d’aller vers les standards tchadiens et les ai ré-arrangé en jazz, avec des arrangements, des harmonies, dès qu’ils reconnaissent le thème, ils se laissent aller » Djim Radé, musicien.

Ses influences : Miles David, Pat Metheny, ou Roy Hargrove. En attendant de percer, le jeune homme donne des cours chez lui. Djim Radé veut du jazz au Tchad. Il a déjà créé deux petits festivals : les Jam session Sao Couleur Jazz et Mbasse héritage.

 

Tchad : Béchir Madet s’en est allé

L’ancien ministre de la Justice du Tchad, est mort le 10 novembre dernier à Paris en France suite à un arrêt cardiaque.

 

Béchir Madet n’est plus. Le notaire est décédé ce samedi en France alors qu’il était âgé de 54 ans. Il a fait un arrêt cardiaque et n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention des secours. L’ancien ministre de la justice était en déplacement en France depuis quelques jours dans le cadre de la présentation de son ouvrage à la rentrée littéraire tchadienne.

« Notre père Béchir Madet a vécu difficilement mais heureux jusqu’à la fin de sa vie. Ce jour 10 novembre 2018 à la veille de ses 54 ans. Nous étions nombreux à l’attendre pour la rentrée littéraire lorsque nous avons appris la mort de notre père qui est mort sans avoir souffert. Nous sommes attristés de sa disparition mais nous gardons le meilleur souvenir de ce papa qui n’est pas seulement battu pour nous ses enfants mais pour des millions des personnes », a écrit sur sa page Facebook, Abélien Béchir Madet, fils aîné du défunt.

Maître Béchir Madet a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement. Notamment celui de la Justice, celui du Pétrole, et celui des Mines. Il est né à Kolobo dans la région du Mayo Kébbi-Est. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), ​il s’est également formé à l’école de notariat de Nîmes, en France.

 

 

 

Tchad : le HRC finance la création de Centres de Formation Technique et Professionnelle

La cérémonie d’inauguration de ces deux CFTP  a eu lieu le 08 novembre dernier. Ceux-ci sont destinés essentiellement aux réfugiés.

 

Le Tchad, à travers le ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers a officialisé et inauguré aujourd’hui, 08 novembre 2018, le Centre de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) du camp des réfugiés d’Amnabak construit par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un autre centre au village Kounoungou a également été officialisé et inauguré hier. Ces deux centres sont respectivement dans les départements de Kobe et de Dar Tama dans la province du Wadi Fira.

Au total, ce sont 10 Centres de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) construits par le HCR qui ont fait l’objet de trois importants arrêtés de création et d’officialisation signé le 30 avril 2018 par le Ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers.

Les Centres de Formation Technique et Professionnelle proches des camps et sites de réfugiés accueillent les jeunes issus des communautés réfugiées et hôtes. Les apprenants sont formés dans les spécialités suivantes : maintenance moto/vélo, couture, maçonnerie, menuiserie générale, saponification, teinture, enseignement ménager, maintenance électricité bâtiment, maintenance plomberie, … L’opportunité est ainsi offerte à ces jeunes d’embrasser le métier de leur choix pour être davantage compétitifs sur le marché de l’emploi et assurer leur insertion socio-professionnelle. Ces centres sont gérés par le HCR, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à travers ses partenaires de mise en œuvre sous financement de ses bailleurs.

Jusqu’en fin d’année 2017, plus de 7.676 jeunes réfugiés et tchadiens ont été formés en petits métiers dans les 07 centres de formations professionnelles de Beureuh, Djabal, Dosseye, Farchana, Hadjer-Hadid, Haraze et Maro. 619 apprenants dont 299 tchadiens y sont en cours de formation.

Le Représentant du HCR au Tchad M. Mbili Ambaoumba a salué cet acte de plus du Gouvernement tchadien : « nous voulons remercier et féliciter le Gouvernement tchadien qui ne cesse de réaffirmer son engagement pour une pleine inclusion des réfugiés. Ces Centres de  Formation Technique et Professionnelle qui accueillent les réfugiés et les populations hôtes, contribue à n’en point douter à la cohabitation pacifique entre les deux communautés tout en contribuant à absorber les jeunes déscolarisés ainsi que les adultes pour un auto-emploi ou un emploi salarié».

A travers l’officialisation de ces 07 centres de formation professionnelle ainsi que la création de trois autres centres dont celui d’Oure Cassoni dans la province de l’Ennedi Est, en cours de construction, les jeunes réfugiés et tchadiens des deux sexes âgés de quinze ans au moins bénéficieront des formations professionnelles et petits métiers selon les normes du ministère de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, d’une durée de deux ans de neuf cents heures chacune, sanctionnée par le Diplôme de Fin de Formation Technique et Professionnelle (DFFTP).

Tchad: le diocèse de Sarh a un nouvel évêque

La messe de célébration de l’installation de mon Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez aura lieu le samedi 10 novembre 2018 à la Cathédrale de Sarh.

 

La célébration eucharistique marquant l’installation du nouvel évêque du diocèse de Sarh, Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez aura lieu le samedi 10 novembre 2018 à la Cathédrale de Sarh. Il a été nommé à ce poste par le Pape François le 10 octobre 2018. Il est le 4ème évêque du diocèse de Sarh. Voici le parcours de celui qui remplace au siège épiscopal de Sarh Mgr Edmond Djitangar.

Né le 27 septembre 1950 à Paragossen en Espagne, Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez a été ordonné prêtre combonien le 7 juin 1975. Deux ans après son ordination le 27 juin 1977, il pose pour la première fois son pied sur le sol tchadien, plus précisément à la paroisse Sainte Trinité de Moïssala dans le diocèse de Sarh. Il a été ensuite affecté à la paroisse Sainte Marie de Bédjondo puis à la paroisse Saint Kizito de Bégou, toujours dans le même diocèse.

En 1994, il est reparti aux études d’où il est sorti nanti d’une maîtrise en Sciences des religions en 1996 à la Kto (Institut Catholique de Paris). Il sera réaffecté à la paroisse Sainte Marie de Bédjondo. Deux ans après, le 28 novembre 1998, il sera nommé premier évêque du diocèse de Laï. Il recevra des mains du feu Mgr Mathias Ngarteri, le sacre épiscopal le 14 février 1999 à Moundou. Le 10 octobre 2018, le Pape François le nomme nouvel évêque du diocèse de Sarh. Ce 10 novembre 2018  aura lieu à Sarh, son installation au siège épiscopal.

Il est à noter que Mgr Miguel est resté à la tête du diocèse de Laï depuis sa création en 1998 et quitte ainsi avec cette nomination son diocèse pour une nouvelle mission à Sarh qui l’a accueilli déjà il y a plus de 40 ans.  C’est  depuis plus de 40 ans que Mgr Miguel a mis sa vie au service de l’Eglise famille de Dieu qui est au Tchad.

Tchad: le mari Hawariya a été condamné

L’homme âgé de la cinquantaine a écopé d’une peine de prison ferme de 12 mois après avoir été reconnu coupable de « séquestration » et « détournement de mineure ».

 

Au Tchad, le verdict du procès en appel de l’époux de la jeune Hawariya est tombé jeudi 8 novembre à la Cour d’appel de Ndjamena. Il écope de 12 mois de prison ferme et 100 000 francs CFA d’amende ainsi que 3,5 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Le quinquagénaire a été reconnu coupable des faits de « séquestration » et « détournement de mineure ». Il avait enlevé la jeune femme qui lui était promise depuis ses neuf ans, avant de l’épouser de force à treize ans.

C’est avec un large sourire aux lèvres qu’Hawariya a accueilli ce verdict, entourée de sa famille. La peine est moins sévère que le réquisitoire du procureur qui demandait deux ans de prison ferme. Mais après plusieurs années de bataille judiciaire, son cousin Saleh Moussa, qui a porté l’affaire en justice, s’est dit satisfait de la décision de la cour d’appel : « C’est un soulagement pour la fille, pour la famille, pour les amis de la fille et enfin nous dirons, la punition n’était pas sévère à l’égard de ce bourreau. Nous attendons la suite. Rien n’est encore joué. Le condamné c’est une chose, le garder en prison c’est une deuxième chose. Actuellement, il est toujours libre ».

L’époux de l’adolescente et ses avocats ne sont pas venus lors de ce procès en appel. Pour maître Alain Kagombé, l’un des avocats de la défense, si un verdict a été rendu, la justice, elle ne l’a pas été : « Il n’y a pas condamnation. Ce qui a été fait, c’est la loi du plus fort. Et j’ai l’impression que l’Exécutif s’immisce de plus en plus dans les affaires judiciaires. On donne de plus en plus d’ordres aux magistrats qui sont de plus en plus obéissants. Je trouve que c’est une comédie et la justice a versé dans cette comédie. Et c’est vraiment déplorable ». La défense a désormais dix jours pour se pourvoir en cassation.

Tchad : deux départs enregistrés dans le nouveau gouvernement

Il s’agit l’ancien ministre de la Défense Issa Djadallah, et de l’ex ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah.

 

Deuxième remaniement ministériel depuis l’avènement de la quatrième République. Idriss Deby a procédé ce vendredi 09 novembre la constitution d’un nouveau gouvernement. Ce sont les mêmes personnes qu’on y retrouve pour l’essentiel, seuls les postes ont changé.

C’est le cas notamment du ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir, du ministre en charge de la Défense nationale, Bichara Issa Djadallah. Ils sont respectivement remplacés par Mahamat Abba Ali Salah et Daoud Yaya Soumaïne.

Le fait le plus remarquable de ce remaniement est le départ du ministre des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du secteur privé, Youssouf Abba Salah. Il est remplacé à son ancien poste par Ahmat Mahamat Bachir.

Idem pour le ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah. Le ministère change de dénomination et devient Ministère des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé. Il sera désormais dirigé par Ahmat Mahamat Bâchir

L’ancien ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication a été éclaté en deux ministère. On retrouve désormais un Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement en la personne de Oumar Yaya Hissein. Et aussi un Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Ndolenodji Alixe Naïmbaye

Rappelons que le dernière remaniement ministériel, dont le premier sur la 4e République remonte au 18 juin dernier. On y avait noté le limogeage de cinq personnalités et quelques changements de portefeuilles.

 

 

 

 

 

 

Tchad : voici la composition du nouveau gouvernement

Idriss Deby Itno vient de faire le remaniement de son gouvernement, nous vous proposons de trouver ci-dessous la liste du gouvernement de ce vendredi 9 novembre 2018.

 

 Article 1er : Le Gouvernement de la République du Tchad est remanié comme suit :

–    Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République : Dr NOURADINE DELWA KASSIRE COUMAKOYE

–    Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora : MAHAMAT ZENE CHERIF

–    Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains : DJIMET ARABI

–    Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale : MAHAMAT ABALI SALAH

–    Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre : DAOUD YAYA SOUMAÏNE

–    Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Dr DAVID HOUDEINGAR NGARIMADEN

–    Ministre   des   Infrastructures,   des  Transports   et   du   Désenclavement : ABDRAMANE MOUCTAR MAHAMAT

–    Ministre des Finances et du Budget : ALLALI MAHAMAT ABAKAR

–    Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement : ISSA DOUBRAGNE

–    Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique : ABOUBAKAR ASSIDICK TCHOROMA

–    Ministre de la Santé Publique : AZIZ MAHAMAT SALEH

–    Ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social : ALI MBODOU MBODOUMI

–    Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers : Mme MADJIDIAN PADJA Ruth

–    Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : OUMAR YAYA HISSEIN

–    Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Mme NDOLENODJI ALIXE NAÏMBAYE

–   Ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé : AHMAT MAHAMAT BÂCHIR

–    Ministre du Pétrole et de l’Energie : BOUKAR MICHEL

–    Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme :

Mme ACHTA AHMAT BREME

–    Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles : Mme LYDIE BEASSEMDA

–    Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale : MAHAMAT TAHIR OROZI

–    Ministre de l’Elevage et des Productions Animales : GAYANG SOUARE

–     Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche : SIDICK ABDELKERIM HAGGAR

–    Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat : MADELEINE ALINGUE

–    Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale : Dr DJALAL ARDJOUN KHALIL

–    Ministre de la Promotion des Jeunes, du Sports et de l’Emploi : MAHAMAT NASSOUR ABDOULAYE

–    Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale : Mme MARIAM MAHAMAT NOUR

–    Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à l’Intégration Africaine, à la Coopération Internationale et à la Diaspora : NDORDJI NAZAIRE

–    Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et la Promotion Civique : Mme ACHTA SALEH DAMANE

–    Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL

–    Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du Développement : HISSEIN TAHIR SOUGUIMI

–   Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : MAHAMAT HAMID KOUA

Article 2 : Le présent Décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet pour compter de la date de sa signature, sera enregistrent publié au Journal Officiel de la République.

Tchad : Glencore accusé de pollution à Badila

Une digue de la compagnie pétrolière Glencore s’est rompue dans un village laissant échapper des eaux toxiques dans les champs.

 

Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 08 novembre 2018 dans les locaux du Centre Juridique d’intérêt Public (PILC), l’association des jeunes tchadiens de la zone pétrolière (Ajtzp) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh) appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la pollution du village de Melom, dans la zone pétrolière de Badila par les eaux de production toxique de Glencore.

Badila une zone pétrolière située au Sud-Ouest du Tchad, dans la province du Logone Occidental est sous les affres de Glencore. Le 10 septembre 2018 à Melom village situé dans la zone pétrolière de Badila, une digue de la compagnie pétrolière Glencore s’est rompue laissant échapper des eaux de production toxiques dans les champs, et les cours d’eau et les habitations.  « Sur leurs chemins, ces eaux se sont déversées dans  « la Korè » et « la  Nya-Ya », deux bras de la « Nya », qui se jettent dans la « Nya-Pendé », explique le président de l’Ajtzp, Benaimou Ngarkaya. « Ceci démontre l’étendue des risques auxquels est exposée la majorité de la population tchadienne et plus particulièrement les 18 000 âmes qui vivent dans le canton Donia et qui dépendent des cours d’eau et rivières contaminés », a-t-il ajouté.

Cette pollution de l’eau a eu de nombreuses conséquences sanitaires au sein de la population notamment, des crises de toux, des démangeaisons, des sensations de brulures. Elle a également entrainé la mort d’une trentaine de bœufs et une vingtaine de moutons.

Face à l’ampleur de ces dégâts, l’Ajtzp et la Fidh appellent le gouvernement tchadien et Glencore à prendre leurs responsabilités. Il est « urgent de  mettre en place un mécanisme de prise en charge immédiate et appropriée des victimes connues et procéder au balisage des endroits touchés par le déversement notamment, les cours d’eau, les champs souillés et réaliser une étude indépendante pour déterminer l’étendue de la pollution, le degré de toxicité et l’impact sur la personne  et l’environnement », recommande Bénaimou Ngarkaya.

 

 

Une association française vend des vêtements pour aider les Tchadiens

Il s’agit de l’association Le Blanc Meiré au Tchad. Le 07 novembre, elle a organisé une vente de vêtements afin de collecter des fonds destinés aux populations tchadiennes.

 

L’association Le Blanc Meiré au Tchad organisait le 07 novembre, une grande vente de vêtements d’enfants, chaussures et jouets. A quelques semaines des fêtes de Noël, les membres bénévoles de l’association se sont mobilisés pour proposer un large choix d’articles, au prix de 1 € ou 2 € (650 FCFA et 1300 FCFA).

De nombreux parents se sont rendus à la salle des fêtes de la ville du Blanc en France pour acheter des jouets d’occasion et en très bon état, proposés à des prix très doux. Les actions de l’association permettront à une équipe médicale de s’envoler pour le Tchad dans les prochains jours, pour venir en aide à une population bien démunie, et qui manque de soin.

« Nous avons collecté auprès de nos amis et familles, des jouets, vêtements et chaussures d’enfants, et de nombreuses personnes ont également fait des dons ce qui nous a permis d’organiser cette vente pour collecter des fonds pour notre association », souligne Sandra Fresno, un membre de l’association. En fin de journée, les membres de l’association étaient très satisfaits de cette première vente au cours de laquelle 450 pièces ont été vendues.

L’association Le Blanc-Meiré a été créée, en 2012, par une équipe médicale de l’hôpital du Blanc, pour venir en aide à la population du village de Meiré (900 habitants), situé au sud du Tchad. De cette association est née un dispensaire en 2015, une équipe médicale blancoise s’est rendue sur place à l’occasion de l’ouverture.

 

Tchad : Acheikh Oumar Ibn a été reçu par des ministres

Il s’agit du ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale et celui de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains.

 

Rentré le 4 novembre 2018, Acheikh Oumar Ibn a été reçu ce mercredi 7 novembre 2018 par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir et  le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi.

Suite à l’amnistie déclarée par le Président de la République à la suite de l’avènement de la 4ème République, Acheikh Oumar Ibn, ancien rebelle exilé hors du pays pendant des décennies est rentré  au pays. Accueilli le 04 novembre dernier, Acheikh Oumar Ibn reçoit aujourd’hui une réquisition de non poursuite signée par le Président de la République, lui garantissant la sécurité et la liberté de circuler. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi qui lui a remis cette réquisition.

L’occasion pour le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir, d’appeler d’autres fils du Tchad en exile d’emboiter les pas d’Acheikh Oumar Ibn. « Nous souhaitons un bon retour à la maison à Acheikh et à sa délégation. Nous lançons par ailleurs un appel à tous les frères tchadiens demeurant encore à l’étranger de revenir au pays pour que nous puissions ensemble construire ce beau pays», lance-t-il.

Acheikh se dit ému : « je suis comblé de joie de me retrouver parmi mes frères, amis et collègues sur ma terre natale. Il n’y a pas de plus bonne chose que d’être chez soi. C’est pourquoi, je n’ai souhaité en aucun cas posé une condition pour mon retour au pays. Les conditions, je les poserai avec ma réinsertion ».

Acheikh Ibn-Oumar s’est fait connaitre dans les années 70, d’abord en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad). Ministre des affaires étrangères d’Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Déby et quitte le pays, fin 1994.

Tchad : objectif 50% de couverture en électricité dans deux ans

La question a été soulevée lors de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement.

 

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, M. Issa Doubragne a évoqué ce mardi 6 novembre la question de l’énergie qui a un impact sur les projets de développement, au cours de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2017-2021.

« Le ministère du Plan et de l’Energie prévoit que d’ici 1 à 2 ans nous puissions augmenter le taux de couverture pour passer de 8% à 50% avec l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment la SFI et la MIGA, des partenaires qui vont arriver pour appeler les investissements extérieurs dans le secteur de l’énergie, mais aussi le projet avec la partie chinoise pour le réseau de la ville de N’Djamena », a relevé le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragane.

Le gouvernement vise une évolution rapide de la couverture énergétique qui demeure une préoccupation majeure pour le confort des citoyens et le développement du pays. Depuis 1991, le taux de couverture énergétique est passé de 0,031% à 8,83%, soit une très faible évolution en 27 ans.

Tchad : 20 motocyclettes offertes à la police par la France

Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération française et a été remis hier 07 novembres aux éléments de maintien de l’ordre.

 

L’Ambassade de France au Tchad à travers la coopération française a remis ce mercredi 7 novembre dans les locaux de la Cfao, vingt motocyclettes à la police nationale tchadienne pour lutter contre la criminalité urbaine à N’Djamena.

Ces motocyclettes, de marque Yamaha 125, sérigraphies « Police », remises dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fsp-Alat sont destinées à la police de proximité. Selon le 1er conseillé, chargé d’affaires à l’Ambassade de France au Tchad, Didio Marc, ce projet qui est mis en œuvre depuis 2014 prend fin en 2018. « Il est question d’aider la police à lutter contre la criminalité de la voie publique qui a sévi en été dernier dans la ville de N’Djamena. Cette remise vient clôturer les activités de ce projet », précise-t-il.

Selon Jean-Yves Mercier, chef du projet et conseiller à la direction général de la police, la coopération française à répondu favorablement à la  demande de la police nationale de renforcer ses capacités. « La coopération française a débloqué une somme de 44.000 euro, soit 29.000.000 fcfa », explique-t-il.

Pour Didio  Marc, cette remise s’inscrit dans un cadre d’accompagnement par la France de la montée en puissance de l’équipement d’unité spécialisée de la police et la gendarmerie nationale. « C’était l’objet du Fsp-Alat étendu dans son acception qui a permis d’identifier un nouveau besoin notamment la nécessité de lutter contre la délinquance des voies  publiques. C’est ainsi qu’une somme  de trente millions de Fcfa a été débloquée pour répondre à ce besoin », explique-t-il.

Selon le directeur général adjoint de la police, Sirandi Ongtoin, ces motocyclettes serviront d’outils de lutte contre la délinquance de la voie publique qui avait connu un pic particulier. « Ces motos seront données à l’unité spéciale concernée et seront utilisées de manière rationnelle. Nous souhaiterons que cette coopération soit pérennisée », annonce-t-il.

Tchad : les magistrats de retour sur les bancs

Ils prennent part depuis le 05 novembre à un atelier sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale.

 

Un atelier organisé par l’Ecole nationale de formation judiciaire, de concert avec le Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST II), axé sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale, s’est ouvert ce lundi 5 novembre à Bakara. L’atelier consacre des sessions de formation pour les magistrats.

Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Justice, chargé des droits humains, M. Djimet Arabi. Selon Brahim Alkhali, directeur de l’ENFJ, l’objectif recherché est de renforcer les capacités des magistrats et éventuellement de permettre à ceux-ci de se spécialiser dans leur profession.

L’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne au Tchad, Bertrand Soret a relevé « l’école nationale a un rôle primordial jouer pour contribuer à améliorer la qualité de la justice rendue et à rendre la justice fonctionnelle, indépendante, et impartiale ».

Pour sa part, le ministre de la Justice, DJimet Arabi, a déclaré que « l’atelier de vulgarisation des deux codes est une illustration de cette politique volontariste du gouvernement de la 4ème République ».

Tchad : Deux autres rhinocéros morts au parc de Zakouma

C’est le ministre de l’environnement, Sidick Abdelkérim Haggar qui en a fait l’annonce hier 06 novembre lors d’un point de presse.

 

La communication du ministre en charge de l’environnement confirme que deux carcasses supplémentaires de Rhinocéros noirs ont été découvertes au parc national de Zakouma, ce qui porte à quatre le nombre total de décès, sur les six bêtes réintroduites en mai dernier en République Sud-africaine. Deux autres rhinocéros ont été retrouvés morts dans le même parc fin septembre dernier. « Nous pouvons confirmer qu’aucun de ces rhinocéros n’a été braconné », informe le ministre.

Selon lui, les autopsies ont été effectuées sur les caresses des rhinocéros et divers échantillons de sang, de tissus et de matières fécales ont été envoyés à des laboratoires de pathologies spécialisées en Afrique du Sud et que les résultats histopathologiques obtenus jusqu’à présent n’indiquent pas qu’une maladie infectieuse ou la toxicité de plantes soit la cause du décès.

Il poursuit que des preuves sérologiques ont toutefois indiquées une exposition au trypanosome, un parasite dans le sang transmis par les glossines, mais qu’il n’est pas suspecté d’être à l’origine des décès. « Même si nous sommes toujours en train de réaliser des tests sur le cerveau et le liquide céphalorachidien pouvant nous éclairer davantage, leurs faibles réserves en graisse suggèrent que la cause sous-jacente probable pourrait être la mauvaise adaptation des rhinocéros à leur nouvel environnement », indique le ministre Sidick.

Il informe que suivant les conseils d’une équipe de vétérinaires dans la manipulation des rhinocéros noirs, les deux animaux restants ont été recapturés et placés dans des enclos afin de permettre une gestion plus étroite. A cette fin, un vétérinaire Sanparks a été envoyé au Parc national de Zakouma pour appuyer le processus. « Les engagements pris par les gouvernements de la République Sud-africaine et de la République du Tchad, ainsi que Sanparks et African Parks, restent d’actualité et les efforts se poursuivent pour établir clairement la cause du décès de quatre rhinocéros, ainsi que pour la sauvegarde des deux bêtes restantes », rassure le ministre.

Tchad : le USPR veut démasquer la face cachée de la 4e République

C’est sur cette idée que le parti politique fondé par l’ancien journaliste a décidé de faire sa rentrée politiqué le 03 novembre dernier.

 

Les membres et sympathisants du parti politique, Union Sacrée Pour la République (USPR), se sont réunis ce samedi 03 novembre à la Maison des Medias du Tchad. C’était à l’occasion de la rentrée politique de leur parti. Et le thème choisi pour marquer l’évènement est « démasquée la face cachée de la 4ème République ». Au cours de cette rencontre, le président du parti François Djékombé, a dénoncé le régime en place.

Pour lui, « le régime MPS est un régime tueur des Tchadiens avec une destruction planifiée et programmée de la jeunesse : du chômage ambiant à la fermeture des écoles en passant par la suppression des bourses d’études sensée aider le Cnou à améliorer les conditions d’études, rien n’est fait sur le terrain et les étudiants n’ont d’yeux que pour pleurer ».

Un autre point qui indigne l’ancien journaliste de BBC est que « depuis trois ans, l’Assemblée nationale fonctionne de manière légale, mais illégitime, parce que le mandat prolongé de ceux-ci est dans les seul but de satisfaire les besoins de Deby. Il est impératif de mettre sur pied sans délais une nouvelle législature. Il est de même pour le mandat des maires et autres conseillers municipaux arrivé à expiration cette année ».

Face à cet état de chose, l’USPR prône « une société basée sur l’égalité de chance pour tous les citoyens et sur l’équité. Une société basée sur une justice libre et indépendante. Une société basée sur le respect et la promotion de la dignité humaine ».

François Djékombé invite donc le President Deby à « organiser des élections anticipées et de se retirer du pouvoir de manière honorable. Ainsi, l’histoire retiendra de lui, un démocrate qui après 28 ans de règne sans partage a préféré prendre sa retraite pour assurer la stabilité du Tchad et la continuité de ses acquis démocratiques ».

L’USPR dont la couleur phare, le jaune, représente la lumière et l’espoir pour les Tchadiens, justifie la forte présence de journalistes dans son bureau exécutif par le fait que « Chacun a ses rêves et aucun texte n’interdit aux journalistes de faire la politique. Nous sommes des journalistes bien sûr, mais nous faisons la politique à visage découvert, pas de manière voilée ».

Pour rappel c’est le 17 août 2018 que l’Union Sacrée Pour La République (USPR) a été créée. Et quelques jours plus tard dont, le 27 aout 2018, il a lançait officiellement ses activités.

Tchad : Djimrabaye Bourngar commet « magistrature à Bégou »

La sortie officielle du livre de l’ancien directeur général du ministère de la justice et des droits humains a eu lieu 03 novembre 2018 au CEFOD.

 

Livre de 254 pages, scindé en plusieurs chapitres, « mangistrature à Bégou » expose  la gouvernance et la magistrature dans un pays imaginaire dénommé « Bégou » qui signifie en Sarah : « pays de force ou  de violence » et en Arabe locale « avec force » dont la capital est Arboutsoulbak.

Dans ce livre dont Derlesi (notre bouclier), le personnage principal est peint comme un magistrat compétent et consciencieux qui choisit de se battre contre un monde de magistrats et dirigeants politiques incompétents et inconscients. « Bégou est dirigé par Absoudour, un président inconséquent qui se laisse manipuler par des conseillers ayant un goût particulier du lucre, du pouvoir et de la richesse illicite et sans effort. Mangistrature à Bégou est une illustration d’un combat entre deux ethnies opposées : les Bunda contre la dictature des Gunda au pouvoir », peut-on lire dans le résumé de ce livre.

Le livre est non seulement le reflet du combat contre l’injustice caractérisée par la corruption, le népotisme et l’impunité mais il dévoile le combat de chaque magistrat contre soi-même pour se libérer de la facilité et du découragement dont le héro « Derlesi » incarne le visage du vainqueur. Ancien directeur général du ministère de la justice et des droits de l’homme, Djimrabaye Bourngar a occupé plusieurs postes dont l’attaché auprès des missions des Nations-Unies au Tchad, au Cameroun, au Nigeria et au Mali comme successivement spécialiste des affaires judiciaires et observateur civil, chargé des affaires politiques, il fut procureur général près la cour d’appel de Moundou.

Interrogé sur son départ au poste du directeur général du ministère de la justice et des droits humains, à quelques semaines de la publication de son livre, Bourngar assure : « je ne trouve réponse pour mon départ. J’ai fait six mois et c’est trop. Les gens viennent avec une natte lorsqu’on les affecte à un poste de responsabilité pour prier chaque jour en vue de faire dix ans mais pourquoi faire enfin? J’ai fait exactement ce que je dois faire et il faut partir et laisser la place aux autres ».

Pour lui, les premiers responsables de la déliquescence de la machine judiciaire sont les magistrats, tout en précisant que c’est à Bégou et non au Tchad. « Ce n’est pas au président de la République mais aux magistrats qu’on a confié la responsabilité de protéger la dignité de leurs concitoyens, de protéger leurs propriétés et de protéger leurs libertés. Toute explication aux alibis « j’ai reçu des instructions d’en haut et autres » sont des stupidités. C’est le cas de Bégou », ajoute-t-il.

Pour l’amour de son Bégou et pour être optimiste, il note : « je n’écris pas pour prophétiser le désespoir sur le métier que j’aime le plus. Le jour où nous n’arriverons pas à rappeler à l’ordre le brigand à lui faire subir ce qu’il doit exactement subir, ne nous étonnons pas que la scène politique soit envahie par des brigands de tous bords. Le jour où le juge ou le magistrat jouera correctement son rôle, naturellement le pays va changer sur la sécurité des personnes, des biens et surtout sur la dignité. A cet effet, il faut rétablir la justice à la justice », annonce-t-il avant de lancer : « nous sommes arrivés à un moment de déconfiture avancée donc le chef de l’Etat doit voir de près les nominations. Le pouvoir fait la justice et il ne doit pas avoir peur d’elle. Cette peur de vouloir absolument mettre des gens qu’on manipule ou des gens écervelés qu’on peut manipuler contre les autres à tout moment risque de lui retourner dessus un jour ».

 

 

Tchad : Acheick Ibni Oumar est de retour au pays

L’ancien opposant au régime d’Hissène Habré et ancien conseiller du président actuel, a été accueilli à sa descente d’avion ce 04 novembre par le ministre de l’Administration du territoire.

 

Après 25 années passées en exil, il est de retour sur sa terre natale. Il s’agit de Acheick Ibni Oumar. L’ancien homme politique tchadien a été accueilli à son arrivée par le ministre de l’Administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bâchir. Ce dernier était accompagné du directeur de cabinet civil adjoint du Président de la République, M. Brahim Mahamat Djamaladine.

Ce retour de Acheick Ibni Oumar fait suite à l’amnistie générale qu’avait annoncé le Président Idriss Deby Itno au moment de la promulgation de la 4ème République, au mois de mai dernier. L’ancien ministre avait d’ailleurs ouvert la porte à un éventuel retour sur RFI son intention de rentrée quelques jours après l’annonce de cette amnistie.

Ses premiers mots à sa descente d’avion montrent bien qu’il est heureux de rentrer chez lui. « L’exil politique est une anomalie, une exception. La place normale de tout homme politique ou de tout citoyen soucieux de l’avenir du pays c’est être au sein de sa société. Mais les circonstances parfois, imposent ces genres de situations. Donc pour moi c’est juste un retour à la normale, un retour à la maison auprès des parents, des amis, des collègues, des amis de jeunesse et certains de mes maitres, qui m’ont formé à l’école ou à l’école de la vie », a-t-il déclaré.

Depuis son départ du Tchad en 1994, Acheick Ibni Oumar a parcouru de nombreux pays. En effet, il a séjourné en Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est, au Moyen-Orient et en Europe soit la France qui est sa dernière ville de résidence hors du pays.

Homme fort de la politique tchadienne, il a été au cœur des tournants important de celle-ci. « Il a su cheminer avec les vagues, tendances et mouvements divers que le Tchad a vus naitre, évoluer et même disparaitre. Il a été partie prenante des luttes armées et des négociations en vue d’apporter le changement au Tchad », écrit tchadinfos.

Acheick Ibni Oumar, 67 ans, a été dans les années 70 l’un des leaders du Front de Libération Nationale du Tchad sous le régime de l’ancien président Goukouni Weddeye. En 1982, il avait pris la tête du Conseil Démocratique Révolutionnaire qui a combattu l’ancien régime d’Hissein Habré avant de devenir son ministre des affaires étrangères en 1989. A la chute de Habré il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991). Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut représentant auprès des Nations unies (1992-1993).

L’ancien ministre compte meubler ses journées en se consacrant à sa famille et en apportant son à la jeunesse. Cependant, il tient à ce que les choses soient claires pour tout le monde, en ce qui concerne la politique : « Je n’ai pas de rôle particulier à jouer ».

 

Tchad : l’agrobusiness au centre d’un Festival

A l’occasion de la semaine de l’entreprenariat, se tiendra les 14 et 15 novembre prochain le Festival Agrobusiness à N’Djamena.

 

Initié par le Réseau des Jeunes pour le Développement et le Leadership au Tchad (RJDLT), le Festival Agrobusiness Tchad se tiendra du 14 au 15 Novembre 2018 au Palais du 15 Janvier. Etant une des activités phares de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, ce festival vise à tirer les avantages de l’agrobusiness (agriculture, élevage, pêche) ainsi que toute la chaîne de productions connexes.

Le Festival Agrobusiness est une occasion de mobiliser, sensibiliser,  stimuler les jeunes à l’entrepreneuriat agricole. Il a pour but de valoriser, de célébrer et de promouvoir l’agriculture et l’agrobusiness au Tchad  à travers des services B2B pour permettre une connexion entre les investisseurs, les PME/PMI, les spécialistes du marché et les décideurs.

Dans le cadre de ce festival, deux activités majeures sont retenues. Il y a tout d’abord le Prix de l’innovation dans l’agro-industrie (Future agro challenge) pour mettre en avant l’innovation et une foire de sept jours, d’exposition et de vente de produits agroalimentaire ; et la foire du Festival Agrobusiness.

Placé sous les auspices du président de la République du Tchad et en partenariat avec le ministère de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles, le Festival Agrobusiness a pour autre objectif d’explorer des approches novatrices et collaboratives pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, améliorer la productivité et la durabilité environnementale dans les principales chaînes de valeur des produits de base. Par conséquent, mettre en avant les opportunités économiques liées à ce secteur pour les jeunes.

Tchad : la Banque mondiale invite à plus concurrence dans les télécommunications

Selon l’institution, de cette manière ce secteur pourrait exploser dans ce pays où très peu de personne possède un téléphone portable.

 

Le secteur des télécommunications du Tchad, sous-développé à ce jour, pourrait s’améliorer avec l’introduction de la concurrence, selon un rapport récemment publié par la Banque mondiale.

Le pays compte un faible nombre d’abonnés à la téléphonie mobile et un faible taux de pénétration d’Internet. A l’échelle mondiale, seules la République centrafricaine et l’Erythrée obtiennent les résultats les plus bas du classement établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Les prix élevés contribuent largement à cette mauvaise performance du secteur. Pour les 20% de Tchadiens aux revenus les plus bas, un forfait voix et SMS coûte l’équivalent de 87% du revenu mensuel. Or, les taxes qui représentaient près de 50% des revenus des opérateurs en 2015 pourraient atteindre 60% aujourd’hui.

« Il apparaît donc que le gouvernement a privilégié la génération de revenus à court terme par rapport au développement d’un secteur privé dynamique fournissant à long terme un apport essentiel à l’économie », indique le rapport.

Selon celui-ci, un manque de concurrence pourrait être un autre facteur important. Au Tchad, le secteur des services mobiles est dominé par deux acteurs, Airtel (Bharti Airtel) et Tigo (Millicom), qui ont représenté 96% de toutes les connexions mobiles en 2017. Au niveau de la connectivité à la dorsale internationale, le Tchad dépend d’une passerelle unique, à savoir un monopole public légal.

Il n’existe actuellement aucune réglementation favorisant la concurrence dans le secteur des services mobiles, ni de réglementation sur le partage de l’infrastructure nationale, relève la Banque mondiale, qui propose donc au Tchad l’introduction de la concurrence.

Cette dernière augmente le taux de pénétration, améliore la qualité et diminue les prix. Au vu de l’importance de ce secteur dans l’économie nationale, cela devrait accroître la productivité et la croissance globale, indique le rapport.

 

Tchad : la BAD appui la relance économique dans le pays

C’est à travers le financement d’un programme pour un montant d’environ 20 millions de dollars soit environ 11 milliard de francs CFA.

 

Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé, mercredi, un don de 21,2 millions de dollars pour soutenir la première phase du Programme d’appui à la relance économique (PARE) du Tchad, qui débute en 2018, afin d’aider le pays à créer les conditions d’une croissance économique durable.

Malgré des signes de reprise économique après avoir été affecté par la forte baisse des prix du pétrole entre 2014 et 2017, le Tchad s’avère encore fragile et très dépendant de l’évolution des cours du baril de brut, explique un communiqué de presse.

Ce Programme repose sur deux objectifs. Premièrement, appuyer les réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques afin de créer une marge budgétaire plus propice au financement des investissements publics, qui tirent la croissance hors-pétrole au Tchad. Il s’agit notamment d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales non-pétrolières et de mieux maîtriser la dépense publique.

Deuxièmement, le programme entend soutenir des réformes visant à créer un climat plus propice aux investissements privés. Il s’agit de mesures à même de faciliter l’exécution des contrats, l’application des décisions de justice, l’obtention des permis de construire, la délivrance de titres fonciers, et d’améliorer la gouvernance du sous-secteur de l’énergie électrique.

Par ailleurs, le programme envisage de consolider les résultats obtenus dans le cadre des opérations d’appui programmatique que la Banque a financées depuis 2015 en faveur du Tchad. Ces opérations ont notamment contribué à atténuer les répercussions de la crise budgétaire et économique que le pays a traversée entre 2014 et 2017 à la suite de la baisse drastique des cours du pétrole.

« Ce programme, qui est financé par un don, vient en complément du programme triennal financé par le Fonds monétaire international qui contribue à la stabilisation de la situation budgétaire du Tchad », a précisé le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Ousmane Doré.

En tenant compte de cette première phase du PARE, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Tchad compte aujourd’hui 17 opérations représentant 217,91 millions de dollars d’engagements nets.