Tchad : deux journalistes de Salam Info interpellés à la Place de la Nation

La rédaction de Salam Info exige la libération immédiate et sans protocole de ses reporters arrêtés à la Place de la Nation ce 11 août 2022. Egalement la restitution des matériels confisqués.

Alors que les activités commémoratives du 62èeme anniversaire de l’indépendance du Tchad sont en cours, deux journalistes de Salam Info en couverture ont été arrêtés à la Place de la Nation par les éléments de la sécurité présidentielle.

Les matériels de travail de ces journalistes  Mbaïlassem Emmanuel et Moremem Estelle de Salam Info, sont également confisqués. Ces reporters ne peuvent donc pas recueillir des informations sur la parade militaire en cours.

« Deux journalistes de votre journal Salam info qui viennent d’être intimidés et menacés par les agents de la sécurité à la Place de la Nation où la cérémonie de célébration de l’indépendance doit se dérouler », informe la direction du média.

Les matériels de travail, notamment les : « téléphones, caméras et micros », ont également été saisis par les agents de la sécurité du Président du CMT, apprend-on. « Ces militaires exigent la présence du Directeur de Publication parce qu’ils auraient besoin des explications. », déplore la rédaction de Salam Info.

Tchad : 11 août 2022, message de Mahamat Idriss Deby Itno

A la veille de la commémoration du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad, le président du Conseil militaire de transition s’est adressé au peuple. L’intégralité du discours, ci-dessous.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Il y a 62 ans, le 11 Août 1960, le Tchad, notre grand pays, accédait à la souveraineté internationale.

La célébration de cette 62ème, édition de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé d’histoire, de souvenir et de symboles, m’offre une occasion toute indiquée, pour livrer un message à la Nation.

C’est donc avec une légitime fierté et une grande émotion que je prononce ce message destiné à chacune et à chacun de vous, mes chers compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora.

Pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination, que des luttes ont été menées. Aussi, en ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation.

Nous mesurons pleinement le sens et la portée des sacrifices consentis pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.

Je salue vivement la mémoire de ces héros, connus ou inconnus, qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue d’éclairer la marche du Tchad indépendant et souverain.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissances, elle doit surtout servir à marquer un arrêt pour évaluer la marche, la vie et l’état de notre Nation.

Ensemble, nous devons nous interroger sur le parcours et l’évolution de l’histoire de notre pays.

62 ans après l’accession à la souveraineté internationale, qu’est que l’on a fait de ce patrimoine commun ?

Nous savons tous que notre pays a connu tant de troubles, tout au long de son existence. Beaucoup d’incertitudes, de déchirures, des destructions et de soubresauts ont parsemé ce parcours et freiné son développement.

Des moments difficiles devant lesquels, notre Peuple a su se montrer résilient. Face à chaque obstacle, notre Nation a trouvé la force nécessaire pour surmonter, avancer et suivre la trajectoire de son destin.

Oui, le Tchad indépendant s’est levé, a appris à marcher et à avancer. Il a, certes, trébuché, fléchi et vacillé à certains moments mais il n’est jamais tombé.

C’est bien cette dignité, cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis de surmonter toutes les épreuves.

Chemin faisant, nous avons appris que rien ne vaut la patrie. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Toutes les grandes Nations sont passées par là et cela doit guider nos actions au quotidien.

A cet égard, je me dois de féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice qui ont permis de faire face à tous les défis.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Nous avons su faire montre de tolérance, de cohésion et d’union  autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad.

C’est cette grandeur d’esprit et cette résilience qui ont guidé la conduite de la transition.

Ensemble, nous avons pu franchir un important palier dans l’évolution du processus de transition et nous devons maintenir le cap.

La célébration de ce 62ème anniversaire intervient à un moment clé de cette transition, à savoir le démarrage des assises du Dialogue National Inclusif tant attendu.

Oui, dans quelques jours, toutes les filles et fils du pays, sans exclusion aucune vont se retrouver, pour passer au crible les maux dont souffre le Tchad. Dans un élan fraternel, à cœur ouvert et sans passion. Toutes les questions d’intérêt national seront mises sur la table du Dialogue.

A cet égard et conformément à mes précédentes déclarations sur la souveraineté du dialogue national inclusif, nous allons, dans les jours qui suivent, prendre un acte qui consacrera officiellement, la souveraineté du dialogue national inclusif dont les résolutions seront exécutoires

Au seuil de cette rencontre nationale et en notre qualité de garant de celle-ci, nous avons rencontré, successivement, les représentants de toutes les forces vives de la Nation pour échanger sur les enjeux de cette rencontre et l’importance capitale de sa réussite.

Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes face à notre responsabilité devant l’histoire.

La responsabilité de libérer nos cœurs, la responsabilité de parler des questions longtemps évitées ou considérées comme tabous, la responsabilité de prendre des décisions difficiles, la responsabilité d’opérer des choix assumés pour enfin écrire ensemble et unanimement la plus belle page de l’histoire du Tchad. La responsabilité de jeter les bases d’un Etat moderne, fondé sur la justice et offrant des perspectives radieuses à tous ses fils et filles.

Notre passé douloureux justifie la pleine mesure de cette responsabilité individuelle et collective. Personne, en dehors de nous, ne viendra tourner ces pages sombres et le monde entier va nous regarder.

J’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse, à la sincérité, à la tolérance et au dépassement des uns et des autres pour saisir cette chance historique et opérer un sursaut national. « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible » disait Koffi Annan.

L’agenda commun, notre agenda commun doit être l’avenir de ce pays pour redonner enfin espoir aux millions de tchadiens qui ont tant enduré dans le silence et la résignation.

Je voudrais saluer les décisions courageuses des frères et sœurs qui ont décidé, en toute liberté, de revenir au pays et se joindre à la construction nationale.

Aussi, je tiens à saluer, une nouvelle fois, l’esprit de consensus, le dépassement de soi et le sens élevé de patriotisme prévalus lors de la signature de l’Accord de Paix de Doha.

A cet égard, je lance, une fois de plus, un sincère appel à l’endroit de nos frères politico miliaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position en vue de saisir cette opportunité historique de nouveau départ pour notre cher et un beau pays.

Je saisis également cette occasion pour remercier toutes les organisations partenaires et les pays amis du Tchad, pour leur soutien et solliciter encore leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans le pari de réussir une transition inclusive, consensuelle et exemplaire.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Un célèbre adage de Gandhi disait, je cite « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous », fin de citation.

Nous devons comprendre que nous sommes les principaux acteurs et sources de changements dans nos familles et communautés. C’est à travers des comportements responsables, guidés par l’amour de la patrie et l’intérêt national que nous pouvons montrer la voie et consolider nos acquis en matière de paix, d’unité et de stabilité.

C’est ensemble que nous réussirons à bâtir une nation tchadienne forte, respectée et occupant toute sa place dans le concert mondial.

La bataille à laquelle je convie chacun de nous, mes chers compatriotes, s’inscrit dans la continuité de la lutte pour l’indépendance.

Une lutte acharnée pour le développement inclusif, intégré et durable, soutenu par un investissement résolu et collectif, qui donnera un sens sublime à notre indépendance.

Nous devons nous montrer dignes de l’héritage légué par les pères de l’indépendance et les héros de la liberté et de la démocratie dans notre pays.

C’est à ce prix, et à ce prix uniquement, que le flambeau de la dignité, de l’honneur et de la liberté sera éternellement vif.

Pour finir, j’invite chaque Tchadienne et chaque Tchadien à méditer sur le devenir de notre cher et beau pays qui, se trouve au rendez-vous d’un nouveau départ vers un lendemain meilleur.

Je souhaite à chacune et chacun de nous une bonne et heureuse commémoration des 62 ans d’indépendance du pays de Toumaï.

Vive la République.

Vive le Tchad.

Je vous remercie

Tchad : la journée du 11 août déclarée, fériée chômée et payée

A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’Indépendance du Tchad, la journée du 11 août 2022, est déclarée, fériée, chômée et payée dans toute l’étendue du territoire national.

Le 11 août 1960, le Tchad, ancienne colonie française accédait à son indépendance, à l’instar de plusieurs pays africains. François Tombalbaye, alors Premier ministre prononce le discours d’indépendance du Tchad, prononce le discours d’entrée dans un nouvel air. C’était sur le perron de l’hôtel de ville de Fort-Lamy (actuel N’Djamena). La cérémonie avait été marquée par un incident, une coupure d’électricité subite, au moment où le premier président tchadien devait prononcer son discours.  L’obscurité n’a pas empêchée François Tombalbaye de poursuivre.

Le 11 août 2022, ça fera 62 ans que le Tchad est indépendant. A cet effet, le ministre Brah Mahamat porte fait informe les travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que :« la journée du jeudi 11 août 2022 est fériée, chômée et payée. »

Mais, le vendredi 12 août 2022 est ouvrable.

Tchad : les habitants du village Léo fuient après les affrontements sanglants dans la Kabbia

Au moins quatre personnes ont perdu la vie à l’issue du conflit qui oppose les agriculteurs et éleveurs du village Léo Mbaye, département de la Kabbia, province du Mayo-Kebbi Est.

Un conflit intercommunautaire, opposant les éleveurs aux agriculteurs a été à l’origine d’un bain de sang dans la province du Mayo-Kebbi Est. Tout serait parti de la pénétration d’un troupeau dans des champs. Au moins quatre personnes y ont laissé leurs vies. D’après les riverains, les forces de défense et sécurité étaient impliquées dans les affrontements. Le village a d’ailleurs été incendié et les habitants en débandade. Les populations fuient pour chercher refuge dans les localités voisines, voire plus loin.

Pour les ressortissants du canton Léo, il s’agit d’un : « massacre planifié contre les autochtones par les autorités administratives. » Des dégats ont été enregistrés de façon rapide. Pertes en vie humaines, destruction des biens matériels, incendies et fuite des habitants entre autres.

Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est, explique : « Il y a des arabes qui viennent du Mayo-Boneye. Ils viennent armés et sur des chevaux. Ils sont nombreux. Le problème s’aggrave de plus en plus. Je suis en brousse. Je vois des maisons qui brûlent ».

Aux dernières nouvelles, les forces de défense et de sécurité ont été déployées sur les différents sites.

Pourparlers tchadiens : le Fact boude l’Accord de Doha

Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort au front d’Idriss Déby Itno, a quitté la table des négociations parce que le texte signé au Qatar « ne prend pas en compte (ses) revendications ».Ce lundi 8 août, le fils d’Idriss Déby Itno, Mahamat, actuellement chef de la junte qui dirige le Tchad, s’est entendu avec 42 groupes rebelles à Doha (Qatar) pour asseoir les bases du dialogue national prévu le 20 août prochain à N’Djamena et qui doit aboutir à l’organisation des élections.

L’accord, sanctionnant cinq mois de négociations sous l’égide du Qatar, prévoit notamment un cessez-le-feu permanent, la libération des prisonniers de guerre, l’engagement du Conseil national de transition à ne pas mener d’opérations militaires ou policières contre les groupes signataires sur le territoire tchadien ou dans les pays voisins et une entente sur la nécessité de désarmer les groupes rebelles et de les intégrer dans l’armée.

Mais cinq factions rebelles, dont la plus connue est le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), ont refusé de parapher l’Accord de Doha. « Ce rejet est lié à la non prise en compte de nos revendications qui sont entre autres la parité des délégués au Dialogue national inclusif et souverain (Dnis), la mise en place d’un nouveau Comité du dialogue national inclusif (Codni), la libération des prisonniers à compter de la signature de l’accord, la modification de la charte
de la transition », a déclaré ce week-end Issa Ahmat, le porte-parole du Fact qui reste néanmoins « disponible pour négocier et résoudre la question tchadienne par le dialogue ».

Ce groupe a tué Idriss Déby Itno en avril 2021 dans des combats à l’arme lourde dans le Nord du Tchad. Le président avait endossé son costume de maréchal dans le but de guider l’armée face aux colonnes rebelles parties de la Libye voisine pour marcher sur N’Djamena.

Tchad : l’accord de paix entre les politico-militaires et le gouvernement signé à Doha

Avec la médiation du Qatar, l’accord de paix définitif entre le gouvernement tchadien et les mouvements armés a été signé ce lundi 08 août 2022. L’accord tient en compte plusieurs engagements.

Les signataires se sont accordés sur plusieurs points. Notamment la paix, la cohésion nationale et la participation des politico-militaire au dialogue national inclusif qui démarre le 08 août 2022. Ci-dessous les points d’engagement :

– Un cessez-le-feu général qui entre en vigueur dès la signature de l’accord ;

– Le Conseil militaire de transition (CMT) s’engage à n’entreprendre aucune opération militaire ou de police contre les mouvements politico-militaires signataires ;

– Les mouvements s’engagent à n’entreprendre aucune intrusion, action armée ou attaque de quelque nature que ce soit contre le Conseil militaire de transition ;

– Les parties conviennent de la mise en route d’un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) ;

– L’adoption et l’application d’une loi d’amnistie pour toutes les condamnations liées aux participations aux rébellions et/ou atteintes à la sûreté de l’État ;

– Mesures visant à assurer la sécurité physique des membres des mouvements politico-militaires signataires, de leurs biens et de leurs proches, à leur retour au Tchad ;

– Renoncement définitif à la lutte armée et au recours à la violence sous toutes ses formes ;

– Arrêter le recrutement des nouveaux combattants et déclarer les effectifs réels, notamment des armes ;

– Libération réciproque des forces de défense et de sécurité et des combattants faits prisonniers lors des différents affrontements ;

– L’inscription à l’agenda du Comité d’organisation du dialogue national inclusif de 20 questions dont la réforme de l’armée, la révision de la charte de transition, l’inéligibilité des membres des organes de transition aux premières élections post-transition

Il est à préciser que neuf mouvements, dont le Front pour l’Alternance et la concorde (FACT) n’ont pas signé cet accord.

Tchad : la jeunesse s’oppose au quota de 10% accordé au dialogue national inclusif

Le quota de participation au dialogue national inclusif au cœur des polémiques. La jeunesse décrie le quota de 10% qui lui est réservé en vue de cet évènement qui s’ouvre le 20 août 2022.

A travers une publication sur sa page Facebook, le président du Conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT), Abakar Dangaya dénonce le peu d’intérêt accordé aux jeunes dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif. « Ça crie jeunesse partout mais pour rien » s’est exclamé le président du CNJT.

« Laisser la participation en grande partie au DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF à ceux qui ont eu la chance de parler et bagarrer pendant 60 ans pour le Tchad sans solutions idoines et ne pas être en mesure de donner ne serait-ce que 10% du quota général à ceux qui représentent 70% (jeunes) de la population, c’est simplement une insulte et cela relève d’une absurdité inimaginable. », a poursuivi Abakar Dangaya.

La jeunesse comme fer de lance exige plus de considération à ces assises qui visent à déterminer l’avenir du pays.

Tchad: les lauréats de l’Ecole Inter-Etats des Douanes réclament leur intégration

Les diplômés de l’Ecole Inter-Etats des Douanes de la CEMAC demandent à être intégrés à la Fonction publique. C’était à l’issue d’une conférence de presse du 03 aout 2022 à N’Djamena.

Ils sont au total 56 lauréats l’Ecole Inter-Etats des Douanes (EIED) qui n’ont pas encore été intégrés à la fonction publique, malgré moult démarches. Or, le Tchad a  toujours envoyé des stagiaires pour cette formation et les lauréats étaient intégrés aussitôt. « Nous regrettons et dénonçons le refus du gouvernement de la République du Tchad de nous intégrer à la Fonction publique, et ceci depuis 2012 jusqu’à nos jours », se lamente Bahati Klamti délégué de ces diplômés.

Ces lauréats expliquent qu’ils ont entamé des démarches sans succès, auprès de la Direction générale des services des douanes et des droits indirects, au ministère des Finances, ministère de la Fonction publique, l’Assemblée nationale, la Primature et la présidence de la République. Ils interpellent de nouveau le président du Conseil militaire de transition : « Malheureusement, nous constatons que la bonne volonté du PCMT de nous intégrer à travers une instruction donnée au ministre de la Fonction publique par le transfert de nos dossiers physiques en date du 31 janvier 2022 n’a pas été accomplie. »

Bahati Klamti Frédéric laisse entendre qu’ils n’organisent pas de manifestations publique parce qu’ils appartiennent au corps paramilitaire. Ces lauréats de l’EIED sont issus des cuvées de 2012-2013, 2019-2020 et 2020-2021.

Tchad: ouverture des passages d’eau pour écouler les flux à N’Djamena

Pour écouler les eaux  de pluie à l’origine des inondations dans la ville de N’Djamena, la mairie a déployé des engins ouvrir les passages d’eau à Afrouk et à Amdourman.

Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun fait savoir qu’il a décelé les obstacles qui empêchent l’écoulement normal des eaux pluviales. Il explique qu’ : « étant une cuvette, selon les études géographiques, la plus grande quantité des eaux de pluie passe par le Nord de la ville pour se déverser vers N’Djamena Farah, jusqu’au Lac-Tchad ». C’est ainsi  3 août qu’il a déployé des engins pour ouvrir les passages d’eau à Afrouk et à Amdourman, localités situées à 25 km de la ville, dans la province de Hadjer Lamis.

Tchad : une petite fille meurt dans les inondations à Goz Beïda

D’après Ali Haroun, l’extension de la ville de façon anarchique est également l’une des causes de l’inondation des quartiers périphériques. « Beaucoup de ces quartiers n’ont pas de canalisation maçonnés. », Or les cette année les caniveaux ont été curés en avril et les stations de pompage ont fait l’objet de maintenance.

Le maire de la ville de N’Djamena fustige, le comportement des citoyens qui bloquent l’écoulement naturel d’eau en empêchant de faire passer le canal devant chez eux ou en bouchant les caniveaux. « Ceux-là ont également une part de responsabilité »» a-t-il déclaré.

Tchad : la présidence donne des instructions pour contrer les inondations à N’Djamena

Le Tchad prend part à la réunion de développement de la carte de scores du paludisme

La réunion technique de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) sur le développement de la carte de scores du paludisme se déroulent à Libreville, au Gabon.

Elle regroupe les coordonnateurs des programmes de lutte contre le paludisme des 11 pays de la Communauté. Egalement les responsables de suivi-évaluation. Le Tchad est représenté par le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme Dr Mahamat Saleh Issakha Diar.

L’objectif principal de cette réunion technique sur la carte de scores du paludisme de la CEEAC est de revoir, de proposer et de valider les indicateurs sélectionnés des différents pays.

Les objectifs spécifiques sont de proposer les indicateurs de suivi, de contrôle et d’élimination du paludisme dans la zone CEEAC ; d’examiner les indicateurs sélectionnés pour être inclus dans la carte de scores ; de discuter des modalités d’établissement des rapports – collecte des données au niveau pays et régional, de finaliser et d’entendre sur les prochaines étapes.

Tchad : conflits de Sandana, l’ancien préfet de Barh Koh écope de deux ans de prison

L’ancien préfet de Barh Koh, dans la province du Mayo Kebbi est condamné à deux ans de prison ferme par le Tribunal de grande instance de Sarh.

Le Tribunal de grande instance de Sarh a tranché le 02 août 2022, sur l’affaire impliquant l’ex préfet de Barh Koh sur le massacre de Sandana de février dernier. Le procureur, a prononcé le verdict en s’appuyant sur l’article 138 du code pénal pour condamner, Allarakété Sanengar. Le magistrat l’accuse de n’avoir pas mis à la disposition de la justice les présumés auteurs des tueries. Il serait dès lors, complice des exactions.

Le concerné est également appelé à verser un montant de 500.000 Fcfa d’amende. Pour son conseil, des irrégularités ont été constatées dans le déroulement de la procédure judiciaire. Suite à sa plaidoirie, la délibération a été renvoyée au 16 août 2022.

Tchad : violence de Sandana, la ville de Sarh pleure ses morts

Tchad : Mahamat Idriss Deby revoit à la hausse les rémunérations aux cabinets ministériels

Le président du Conseil militaire de transition, à travers un décret du 1er août 2022, revoit les indemnités mensuelles des membres des cabinets ministériels.

Le décret est pris sur proposition du ministre des Finances et du Budget, à l’issue d’un Conseil des ministres consulté à domicile le 25 juillet 2022.

En sus de leur traitement salarial, le personnel des cabinets ministériels perçoit des indemnités comme suit : directeur de cabinet 250.000 Fcfa, conseiller du ministre 225.000 Fcfa, attaché de presse 200.000 Fcfa, chargé des relations publiques 200.000 Fcfa, secrétaire de direction 150.000 Fcfa, secrétaire 150.000 Fcfa, hôtesse 150.000 Fcfa, chauffeur 160.000 Fcfa, planton 120.000 Fcfa.

Les membres des cabinets ministériels non-salariés de l’État percevront en sus des indemnités signalés, un traitement salarial allant de 60.000 Fcfa pour le planton à 150.000 Fcfa pour les directeurs de cabinets ministériels. Le traitement est proportionnel aux fonctions de chacun.

Tchad : la présidence donne des instructions pour contrer les inondations à N’Djamena

Suite aux inondations qui ont causé d’énormes dégâts dans la cité capitale le 1er août 2022, les maires de la ville de N’Djamena ont été convoqués à la présidence de la république.

Le secrétaire général de la présidence de la république, Dr David Houdeïngar Ngarimaden, a interpellé les maires de la ville de N’Djamena, au sujet des inondations dans la ville. C’était une réunion d’urgence en présence du ministre de l’Administration du territoire, des Infrastructures et des Affaires foncières et du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena.

Le secrétaire général à la présidence, fait savoir qu’un montant de 48,1 milliards a été débloqué en 2020, à l’effet d’ : « entreprendre des travaux nécessaires pour limiter les conséquences futures liées aux inondations ». Cet argent permettait d’ : « d’initier plusieurs projets et marchés de construction des ouvrages, de drainage, de curage et de collecte des ouvrages existants ainsi que la maintenance des stations de pompage». David Houdeingar regrette que, malgré cela, la ville capitale est confrontée aux mêmes problèmes.

A cet effet, il demande aux maires de N’Djaména et responsables des ministères concernés par la question de travailler en synergie pour remédier à la situation de façon définitive.

Tchad : Deux brigands arrêtés à N’Djamena (Police)

La direction de la police nationale, annonce que deux brigands ont été arrêtés le 31 juillet 2022, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

« Deux brigands opérant dans le 5ème arrondissement ont fait face aux éléments de la Police Nationale après avoir réussi à arracher quelques objets de valeurs aux mains des paisibles citoyens », fait savoir la police. La note indique c’est après une courte poursuite que les éléments de la Police ont réussi à encercler « les brigands » au quartier Ridina (Mandjakolé).

« Les deux brigands armés ont refusé de se rendre et ont attaqué les forces de Police. Se sentant en danger, celles-ci ont répondu en légitime défense en blessant l’un au niveau de la jambe gauche et l’autre au niveau des bras avant de les maîtriser. »

Les deux hommes sont admis à l’hôpital où ils reçoivent des soins. « Ils répondront de leurs actes devant la Justice après leur sortie de l’hôpital. », poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la DGPN met en garde les : « malfaiteurs qui continuent de perturber la quiétude des paisibles citoyens de cesser immédiatement avec cette pratique. » Et invite la population à une étroite collaboration afin de mieux lutter contre ces hors-la-loi.

Tchad : les médias privés réclament le versement de l’aide à la presse

Les responsables des médias privés revendiquent, le versement de dix ans d’arriéré de l’aide à la presse. Ils interpellent le gouvernement et à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel.

Réunis ce lundi 1er août 2022, les patrons des médias privés ont évoqué les problèmes auxquels ils sont confrontés et le blocus du gouvernement et l’autorité de régulation. Cette concertation intervient deux semaines avant l’ouverture des travaux du dialogue national inclusif.

 Les représentants de la presse privée ont discuté de l’aide à la presse, la participation de la presse privée au dialogue national inclusif et le retrait de la fiche imposée par la HAMA. Ils regrettent que depuis dix ans, le gouvernement ne verse pas l’aide destinée à la presse. Ainsi, ils exigent le versement sans délai de l’aide à la presse et de tous les arriérés des années précédentes.

Même l’aide financière promise par le comité d’organisation du dialogue national inclusif n’a pas été versée. « En outre, le comité a promis accompagner les médias privés financièrement avant, pendant et après le dialogue, malheureusement jusqu’à nos jours rien de concret n’est sorti de cette promesse. » Les médias privés demandent la clarification sur leur participation au dialogue, également le paiement de la subvention allouée.

Tchad : une petite fille meurt dans les inondations à Goz Beïda

La saison pluvieuse 2022 a débuté avec son lot de travers. Des inondations sont constatées dans plusieurs parties du pays. Celle du 29 juillet a emporté une fillette de 10 ans à Goz Beïda.

Comme chaque année depuis des lustres, les eaux de pluies au Tchad ne cessent de créer tristesse et désolation au sein des familles. Depuis quelques jours, les inondations sont constatées dans l’ensemble du pays. Plusieurs maisons détruites des biens matériels et des réserves d’aliments emportés.

Le 29 juillet dernier une petite fille d’environ 10 ans a été emportée par les eaux de pluie à Goz Beïda, province du Sila. Depuis lors, ses parents sont inconsolables.

D’un autre côté, les habitants affectés par le sinistre ont trouvé refuge dans les établissements scolaire. Car les maisons sont inondées et inaccessibles. Les populations demandent de nouveau de l’aide au gouvernement pour faire face à cette situation.

Tchad : fermeture de l’usine de production de la farine Yes

Une décision du ministre du Commerce et de l’Industrie, instruit la fermeture l’usine de production de la farine Yes et interdit sa commercialisation.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, à travers une note du 28 juillet 2022, demande au directeur de la société CPL Transformation de mettre la clé sur le paillasson. Moussa Batraki interdit la commercialisation de la farine de maïs, issue de cette entreprise sur toute l’étendue du territoire national, en attendant les résultats de la contre-expertise diligentée par les services compétents.

Le ministre fait savoir que cette mesure fait suite à une réunion qui a eu lieu le 27 juillet autour du premier ministre Pahimi Padacké Albert relative à la qualité de la farine de maïs produite par la société.

La polémique sur le danger de la farine Yes alimente les débats sur la toile depuis quelques semaines. D’après le Centre de contrôle de qualité des denrées alimentaires (CECOQDA), ce produit contient des substances cancérigènes. Ce qui expose les consommateurs à un risque de maladie.

Tchad : trois millions de FCFA à chaque parti politique pour préparer le dialogue

En vue du dialogue national inclusif en perspective, Mahamat Idriss Deby demande au ministre des Finances de remettre à chaque parti politique un montant de trois millions pour se préparer.

La date du 20 août 2022, est maintenue pour la tenue des assises du dialogue national inclusif, réitère le président du Conseil militaire de transition.  Mahamat Idriss Deby a fait cette déclaration à l’issue d’une concertation avec les leaders des partis politiques. Les consultations se sont tenues ce jeudi 28 juillet 2022 à la présidence de la république.

Mahamat Idriss Deby  instruit le ministre des Finances et du Budget de régler les droits légaux dus aux partis, soit un montant de : « 3 millions de Francs CFA à chaque parti politique. » Cette somme leur permettra notamment de : « mieux préparer le dialogue national inclusif ».

Le chef de la junte apprécie le rôle des formations politiques dans le processus de transition. C’est : «grâce au travail de tous les partis politiques représentés ou non dans ces instances, que le dialogue se construit progressivement. C’est par des propositions, des contrepropositions, des critiques et des invectives, des échanges et des réflexions que le dialogue national inclusif est devenu une réalité à portée de main pour le Tchad et les Tchadiens. » Cette déclaration du PCMT est suivi d’une promesse de financement pour les préparatifs.

 « Je tiens à souligner que le gouvernement est instruit de n’écarter aucun parti politique dans le processus de participation au dialogue national inclusif », poursuit le chef de la transition. Il ajoute que, durant la transition, dix nouveaux partis politiques ont été créées. «Je souhaite à ces nouvelles formations politiques un franc succès dans leurs projets et activités » a déclaré le PCMT.

Il est à préciser que le parti Les Transformateurs a boycotté ces consultations entre la junte et les responsables de partis politiques.

Tchad : le ministère de l’Education veut promouvoir le bilinguisme dans les écoles

Des discussions sur l’application du bilinguisme dans le système éducatif ont regroupé les responsables du ministère de l’Education nationale et quelques experts.

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion de la citoyenneté, M. Mog Nan Jimonta, a reçu le mercredi 27 juillet 2022, une délégation de l’Union générale des institutions d’appui à la langue arabe au Tchad. La délégation a été conduite par son président Dr Hasaballah Mahdi Fadla. Les deux parties ont discuté avec de l’application du bilinguisme en Le système Éducation.

Selon le président de l’Union, la question du bilinguisme était l’un des sujets de la deuxième conférence des présidents d’Union dans les régions, tenue du 23 au 26 juillet 2022 dans notre. Les membres de son organisation ont recommandé que les résultats de leur deuxième conférence soient remis au ministre.

Dr Hasaballah Mahdi Fadla a confirmé que le système éducatif souffre de l’application du bilinguisme et a pris une part de responsabilité à certains enseignants arabophones dans cette situation. Il regrette que ces enseignants n’aillent pas dans leurs lieux d’enseignement et dans certaines régions du pays. Ces localités souffrent pourtant de grave pénurie d’enseignants arabophones

Le Président de l’Union des institutions arabes de soutien au Tchad Dr. Hasballah Mahdi Fadla a fait remarquer qu’il y a aussi certains directeurs d’école qui entravent l’enseignement de la langue arabe dans leurs institutions. Pour ces cas, il suggère au ministère de conclure un accord avec son organisation, afin de travailler en coopération pour promouvoir le bilinguisme en le pays Darce.

Le ministre Mog Nan Jimonta a exhorté l’Union générale des institutions d’appui à la langue arabe au Tchad à éduquer les enseignants de leurs devoirs, afin de contribuer activement à la promotion du bilinguisme.

Tchad : la magistrature militaire recrute les auditeurs de justice et les greffiers

Un concours de recrutement de 20 auditeurs de justice militaire et 10 greffiers militaires est lancé par la direction de la justice de l’état-major général des armées.

Le ministère de la Défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre lance un concours de recrutement de jeunes tchadiens des deux sexes. Il s’agit de 20 places pour les auditeurs de justice, pour une formation de deux ans, 2022-2024. Et 10 places pour les greffiers militaires, 2022-2023. Les dossiers de candidature doivent être déposés à la direction de la justice militaire de l’état-major général des armées du 25 juillet au 6 août 2022.

Les candidats auditeurs de justice militaire doivent être âgés de 26 à 40 ans au plus, être titulaires d’au moins un diplôme de maîtrise en droit. Et remplir les conditions d’aptitude physique et mentale exigées par le service de l’emploi.

Les greffiers doivent être âgés de 22 à 40 ans et être titulaire d’un diplôme de licence en droit et/ou son équivalent.

Tous les candidats doivent jouir de tous leurs droits civiques et être de bonne moralité.

Tchad : Sept présumés malfrats capturés dans la province du Ouaddaï

Dans la province du Ouaddaï sept présumés malfrats ont été présentés à la presse. Ils ont été arrêtés au cours des opérations des forces de maintien de l’ordre de la circonscription.

Les services du gouvernorat, à travers une publication de ce jeudi 28 juillet 2022, fait savoir que sept (07) présumés malfrats tombés dans les mailles des éléments de la Police Nationale ont été présentés à la presse locale.

« C’était en présence du Gouverneur de la Province du Ouaddaï Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh et plusieurs autres personnalités de la place », peut-on lire

La police a pu mettre la main sur les objets volés notamment : un véhicule Toyota pick-up, des téléphones portables et bien d’autres objets de valeur.

Le Gouverneur du Ouaddaï a salué le travail abattu par les éléments de la police nationale d’Abéché ayant permis de mettre la main sur ces bandits qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens.

Le Tchad devient membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

L’accord a été signé ce mercredi 27 juillet 2022, à Jeddah au siège de l’institution. Le Tchad est désormais membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA).

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad auprès du royaume d’Arabie Saoudite S.E.M. Zakaria Fadoul Kittir, par ailleurs représentant permanent auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique a opposé sa signature pour le compte du Tchad, à Jeddah au siège de ladite Organisation, le Statut de membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA). Cet événement a eu lieu en présence de S.E. l’Amb Hissein Brahim Taha, Secrétaire Général de l’OCI.

Le siège de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire est basé en République de Kazakhstan. Cette organisation est une branche spécialisée de l’Organisation de la Coopération Islamique qui a pour objectifs :

-Résoudre les problèmes de fourniture de nourriture économiquement plus abordable à la population des pays islamiques, en fonction de leurs conditions naturelles et climatiques et de leur situation géographique ;

-Créer les itinéraires de transport et de logistique les plus avantageux pour réduire au minimum le coût des approvisionnements en nourriture pour les pays membres de l’OCI ;

-Stabiliser les prix des denrées alimentaires par la création et la gestion de fonds communs pour l’alimentation.

L’OISA mettra également en œuvre des programmes humanitaires sur la base des demandes pertinentes du Secrétariat général de l’OCI.

 (Source OISA).

Tchad : l’U.E entend bloquer son aide à la transition pour non-respect des clauses

L’Union européenne demande au Tchad de fixer des accords concluants avec les politico-militaires avant le versement de la somme de 100 millions d’euros pour accompagner la transition.

 

En novembre 2022, une délégation tchadienne conduite par le Premier ministre, Pahimi Padacké Albert  a rencontré des responsables de l’Union européenne à Bruxelles au sujet de la transition au Tchad. Ainsi l’UE a décidé d’allouer 100 millions de FCFA pour l’organisation du dialogue national inclusif, la participation des politico-militaires et des corporations sociales du Tchad entre autres.

A l’issue d’une conférence de presse du 26 juillet 2022, l’ambassadeur de l’Union européenne, Kurt Cornelis a fait savoir que : « la première tranche de 6 millions d’euros vient d’être décaissée ». Il indique également que les autres tranches seront versées en fonction de l’évolution des préparatifs du dialogue national inclusif prévu le 20 août 2022. La première tranche a été décaissé parce qu’elle a respecté les phases de l’accord.

La prochaine étape est l’organisation du dialogue avec les mouvements armés et les autres corporations. Le retour à l’ordre constitutionnel l’organisation des élections transparentes, la sécurité et le développement humain.

L’UE menace de suspendre son appui en cas de non-respect de ces engagements. Ça concerne également l’appui à la crise alimentaire dont plus de 37 millions d’euros d’aide ont été déjà été alloués au Tchad.

Tchad : la mission Pahimi recolte des financements à Bruxelles

Tchad : le PRET forme 30 jeunes en secrétariat bureautique

Le Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET) offre une formation gratuite de secrétariat bureautique à 30 jeunes tchadiens.

A l’attention des jeunes militants et sympathisants, le PRET organise une formation en secrétariat bureautique. L’opération se déroule du 26 juillet au 13 août 2022. Les bénéficiaires directes sont entre autres jeunes, femmes, diplômés sans emplois, travailleurs et bien d’autres couches de la société non militants. Le président national du parti Me B. Bongoro Théophile qui a officiellement lancé les activités. « Après s’être acquitté du devoir de remise à niveau de nos militants dans l’approche politique, le Bureau politique national a jugé qu’il est temps de penser à l’employabilité à travers cette formation utile, pouvant permettre à certains d’entre vous de forcer la porte du monde du travail dans cet environnement féroce où nos gouvernants manquent de visions dans la réforme du système éducatif qui a besoin d’une orientation en profondeur.» témoigne le président dudit parti.

Il entend organiser d’autres sessions similaires pour les retardataires. Pour Me Bongoro, l’employabilité à travers cette formation utile.

Tchad : en quête de solutions contre l’insécurité à N’Djamena

Une réunion sur la sécurité des biens et des personnes a été organisée dans la ville de N’Djamena le 25 mai 2022. C’est une initiative du directeur général de la police, Moussa Haroun Tirgo.

Les échanges étaient axés sur les stratégies à adopter pour mettre en confiance la population en assurant sa sécurité et de faire face à l’insécurité dans la capitale. La séance qui s’est tenue dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères,  a réuni le directeur général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, le directeur général de la police nationale et le maire de la ville de N’Djamena.

En face de ces derniers étaient présents, les maires des communes d’arrondissement, les responsables des forces de défense et de sécurité de la ville de N’Djamena, aux délégués des quartiers, aux chefs des carrés ainsi qu’aux représentants des conducteurs des taxis, bus et mototaxis. Les échanges ont essentiellement porté sur la sécurité des biens et des personnes.

Le DG de la police a reconnu que, qu’une défaillance organisationnelle au niveau administratif handicape la sécurité des personnes et des biens. Il invite toutes les parties à un travail de synergie. Il demande de redéfinir une nouvelle stratégie de sécurité pour mieux traquer les hors la loi qui ôtent le sommeil aux paisibles citoyens.

 

Tchad : Mahamat Idriss Deby prend part au Sommet de la CEEAC en RDC

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby est arrivé à Kinshasa, capitale de la RDC le 24 juillet 2022, pour participer au sommet de la CEEAC.

Les travaux de la 21ème session du sommet de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvrent ce jour en République démocratique du Congo. Les participants vont discuter de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, les conflits intercommunautaires, l’impact négatif de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que les effets de la crise sanitaire causée par la pandémie de la Covid-19 sont au rang des préoccupations.

Ce sera également l’occasion de présenter les résultats obtenus au premier semestre 2022 dans la mise en œuvre du Plan d’Action Prioritaires (PAP) de la CEEAC adopté par la XXe session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement ainsi que les difficultés auxquelles la Commission a eu à faire face entre autres, l’insuffisance des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre des décisions des Chefs d’État et de Gouvernement ainsi qu’au recrutement des trente-six (36) nouveaux personnels de la Commission autorisés par la XXe session ordinaire.

Les chefs d’Etats présents vont présenter leurs états de situation politique et sécuritaire en complément du rapport présenté par la Commission.

Les participants ont été invités par Félix Tsisékédi, président de la RDC, par ailleurs, président en exercice de la CEEAC.

 

Tchad : Routouang Mohamed Christian est le nouveau PCA de la SONACIM

L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports a été nommé ministre président du Conseil d’administration de la Société nationale de ciment (SONACIM), le 21 juillet 2022.

Routouang Mohamed Christian revient aux affaires. L’un des plus jeunes ministres au Tchad sous l’ère Deby Deby, a été désigné pour assurer la présidence du Conseil d’administration de la SONACIM. Il est nommé par, décret n°2231 du 21 juillet 2022.

Il remplace à ces fonctions, Adoum Younousmi. Il y’a quelques mois, Routouang Mohamed Christian a été nommé de la COTON TCHAD SN mais n’a pas eu à exercer.

Il entend mener cette nouvelle mission avec abnégation. « Je ne suis pas meilleur que les 17 millions Tchadiens, mais je tâcherai d’être à la hauteur de cette mission qui sera une fois de plus exaltante. Grande abnégation, dévotion, détermination et fermeté seront les maîtres mots

Pour mémoire, le nouveau PCA de la SONACIM intègre le gouvernement pour la première fois à l’issue du remaniement du 14 juillet 2020. Il avait été nommé par le Marcéhal du Tchad, Idriss Deby Itno.

Tchad : le chronogramme du dialogue national inclusif est prêt

Un mois avant l’ouverture du dialogue national inclusif, le comité d’organisation présente le chronogramme des activités. Lequel a été adopté le 20 juillet 2022.

«Je suis optimiste que peut-être dans deux ou trois semaines, on aura bouclé ces négociations par la signature d’un accord pour que nos frères de l’opposition armée puissent participer au Dialogue National Inclusif.» Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zène, par ailleurs président du CODNI se renforce davantage.

Le 20 juillet 2022, le comité d’Organisation du dialogue national inclusif a adopté le chronogramme des activités en vue du dialogue national inclusif. Cette grand-messe réunira autour de la même table les tchadiens de divers horizons pour discuter de l’avenir du pays.

Ainsi le chronogramme des activités pour compter de cette date  jusqu’à l’ouverture du Dialogue National inclusif se comporte comme suit. Le comité prévoit, l’examen  et l’adoption de l’avant-projet de l’agenda et du format du DNI et l’avant-projet du format du DNI. Egalement l’examen et l’adoption du budget réalloué pour le DNI. Ensuite l’organisation  des forces vives pour la désignation de leurs délégués et la transmission de leurs listes au CODNI. Puis la saisie des listes des participants et leur enrôlement biométrique.

« Ensuite, les derniers réglages pour l’ouverture du dialogue, la distribution des badges et kits aux participants, puis les dispashing des invitations. », informe le comité technique.

Avant l’ouverture du DNI, le Comité Technique du CODNI envisage de prendre quelques jours pour une sensibilisation via les medias sur les questions d’accès sécurisés au site du dialogue qui est le Palais du 15 janvier et enfin quelques réglages techniques avec les services de sécurité.

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Tchad : Renforcement des capacités des services vétérinaires

Le ministère de l’Elevage et des Productions Animales, a organisé le 20 juillet 2022, l’atelier de validation technique du plan de formation des services vétérinaires du Tchad.

Le plan de formation des services vétérinaires du Tchad se subdivise en cinq axes prioritaires. Et vise à renforcer les capacités des Services Vétérinaires est une priorité pour l’atteinte des objectifs finaux.

Il s’agit entre autres de

  • la prévention, contrôle et éradication de la Peste des Petits Ruminants ;
  • le renforcement du contrôle des denrées alimentaires et produits d’origine animale ;
  • La redynamisation du Réseau de surveillance épidémiologique ;
  • Le renforcement du contrôle des produits vétérinaires ;
  • Le plaidoyer et la mobilisation des ressources.

Le coup d’envoi des travaux a été donné par, le secrétaire général dudit ministère, Haroun Moussa.  Il explique, la mise en place du plan de formation des services vétérinaires s’inscrit en droite ligne des recommandations formulées par l’Organisation mondiale de la Santé Animale de 2008 à 2019 pour le Tchad. Mais aussi, des besoins exprimés par les états bénéficiaires du Projet PRAPS en vue d’atteindre les objectifs assignés en matière de santé animale.

Haroun Moussa invite les participants à un examen du document et surtout à une analyse critique des propositions pour la consolidation et la validation du plan.