Tchad : élection à la CCIAMA, 6 cas d’irrégularités sur 15 dossiers déposés

Suite à la requête de la plateforme Convergence économique dénonçant un cas d’irrégularité coté Alliance consensus, le ministre des commerces fait savoir qu’on dénombre 6 cas d’irrégularité au total. Les intéressés doivent réparer les manquements ce jour.

Des cas d’irrégularités ont été constatés par la plateforme Convergence économique, dans le processus du renouvellement du bureau exécutif du CCIAMA. Lee président de la plateforme Amir Adoudou Artine a adressé une requête au ministre du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, par ailleurs président de la commission électorale consulaire dénoncé les irrégularités de l’Alliance Consensus.

Convergence économique accuse son adversaire Alliance consensus de non-respect des critères de composition du bureau et des conditions d’éligibilités.

Selon l’arrêté n°53, article 9 portant organisation de l’élection du bureau exécutif de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat,  chaque électeur se prononce sur la liste de son choix qui ne peut être présentée que si celle-ci réunit un nombre de candidat suffisant, conformément à l’article 64 du décret portant statut de la CCIAMA. « Sont éligibles au poste de membres du bureau exécutif de la CCIAMA, les membres de l’Assemblée générale remplissant les conditions suivantes. Avoir exercé une activité depuis au moins 3 ans dans une des sections, verser un droit de candidature non remboursable d’un montant d’un million, être propriétaire, actionnaire majoritaire, président-directeur ou directeur général de l’établissement qu’on est censé représenté.

C’est conformément à cet article que la plateforme convergence reproche l’autre liste d’irrégularité et donc irrecevable. D’après la requête, un candidat de la liste de l’Alliance consensus ne remplit pas les clauses d’éligibilité suscitées. La liste du membre d’une section de la plateforme mise en cause est incomplète.

Le ministre a accusé réception et fait savoir qu’au total 6 comportements d’irrégularités sur les 15 dossiers déposés ont été enregistrés. Ces derniers doivent réparer les manquements ce jour.

Tchad-covid19 : le CGCS interpelle les chefs religieux et fixe les mesures

Au cours de sa traditionnelle réunion d’évaluation de la pandémie à coronavirus tenue le mercredi 9 septembre, le Comité de gestion de la crise sanitaire a fixé les mesures à respecter dans les lieux de cultes

Les leaders religieux doivent veiller à l’application de ces mesures barrières dans les églises et mosquées. Les fidèles doivent être contraints à les respecter. Les indications prescrites par le comité et applicables dans les lieux de prière sont au nombre de 9.

Il prévoit entre autres, de venir à la mosquée avec son propre tapis de prière ; se laver les mains avant d’accéder au lieu de culte ; porter le masque de protection ; interdire de se serrer les mains ou de se donner des accolades pour se saluer ; respecter la distanciation sanitaire et sécuritaire d’un mètre au moins entre les fidèles ; interdiction de venir à la moquée ou à l’église pour le fidèle qui présente des symptômes de la Covid-19 ou d’une maladie quelconque.

Les autorités religieuses doivent  veiller à l’application de ces mesures dans les différents lieux de culte.

Ils doivent également mettre en place des dispositifs de lavage de mains, nettoyer régulièrement les lieux de culte et les fermer immédiatement après la prière.

Le ministre de la communication, Chérif Mahamat Zene appelle au respect civique et au sens de responsabilité de tout un chacun pour protéger le Tchad contre la covid-19.

Tchad : la ministre de l’hydraulique projette un taux d’accès à l’eau de 83%

La ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale, Tahani Mahamat Hassane est allé s’imprégner des conditions de travail des structures sous sa tutelle ce jeudi 10 septembre 2020.

La journée du 10 septembre marque la première descente sur le terrain de Tahani Mahamat Hassane depuis sa nomination dans le gouvernement du 14 juillet 2020. Elle a tour à tour visité, les structures et directions de la société tchadienne des eaux ; le Fonds national de l’eau ; le Laboratoire national de l’eau et les projets de cellules qui s’y trouvent. La ministre a été briefée sur  les conditions de travail de ces différentes entités par les responsables.

Sur la question relative au château de Béguinage, le directeur général de la STE, Hissein Youssouf Galmaye explique que c’est un réservoir surélevé de stockage qui permet d’assurer une distribution en eau.

La ministre de l’Hydraulique souligne que la descente sur le terrain lui a permis d’être en contact avec les institutions sous tutelle de son département. Aussi, de découvrir les difficultés en vue d’envisager des solutions idoines. La ministre prévoit un accès à l’eau potable de 83% contre moins de 65% actuellement.

Outre la rencontre avec structures sous-tutelle, Tahani Mahamat Hassane a coordonné une réunion d’orientation dans son bureau. Elle a constaté les efforts que déploient les agents des structures visitées.

Tchad : des moustiquaires ont été offerts aux détenus de Guéréda

Un don de moustiquaires imprégnées a été fait aux prisonniers de la maison d’arrêt de Guéréda par Le haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés et l’Association pour la promotion des libertés fondamentales du Tchad (APLFT)

Les kits ont été remis aux responsables du centre de détention en présence du substitut du procureur, près du tribunal de grande instance de Guéréda Adam Ibrahim Adam. Ce dernier a salué l’acte posé par les donateurs qui viennent en appui au personnel de la justice.

Le don vient à point nommé, il permettra aux prisonniers de se protéger contre les moustiques en cette saison pluvieuse.

Le représentant de l’agence des nations unies pour les réfugiés, branche de Guéréda, a exprimé la volonté du HCR à œuvrer au service du bien-être de la population pour améliorer les conditions de vie.

Tchad : Kalzeubé s’offusque contre la non-application de la semaine de l’arbre et la rentrée scolaire

Le ministre secrétaire général à la présidence a mis en garde les membres du gouvernement contre la non-application sur le terrain, de la semaine nationale de l’arbre et des journées d’actions citoyennes

C’était au cours d’une réunion qu’il a convoqué ce 10 septembre. Etaient présents 13 membres du gouvernement, des directeurs généraux, le directeur de cabinet civil, le secrétaire général adjoint à la présidence et le maire de la ville de N’Djamena. La communication du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence était relative à l’immobilisme quant à l’application sur le terrain, de la semaine nationale de l’arbre, édition 2020 et des journées d’actions citoyennes pour la rentrée scolaire et académique 2020-2021.

Il regrette que malgré l’appel à mobilisation respectivement lancé le 29 août et le 5 septembre dernier, moins de 5 gouverneurs ont lancé les activités. Rien n’a été fait à N’Djamena et dans les provinces. L’immobilisme est constaté, fait-il savoir.

Le ministre d’Etat invite les membres du gouvernement à mettre les mains dans la patte et s’assumer pleinement et entièrement pour la réussite de ces évènements dans les 23 provinces

Tchad : un document sur les soins après avortement a été adopté

 

Des documents de référence en soins après avortement ont été adoptés par les autorités sanitaires du Tchad. Ils sont basés sur la politique nationale sanitaire 2016-2030.

Les avortements représentent 13% du taux de mortalité maternelle estimé à 860 pour 100 000 naissances vivantes et 102% du taux de mortalité infantile d’après selon les résultats du EDST-MICS-2014-2015 sur l’évaluation des soins obstétricaux et néonataux. Egalement, le taux de prévalence de contraceptive de 5% et les besoins non satisfaits en planification familiale à 23%. Ces informations ont été données au cours de l’atelier de l’adoption des documents de référence en soins après avortement au Tchad

Le Directeur General Adjoint du Ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Mahamat Hamit Ahmat représentant le ministre, fait savoir que ces documents constituent la clé de voute dans la prise de décisions pour des prestations de qualité en matière des Soins Après Avortement (S A A). Pour lui, en procédant à ce document, le ministère de la santé se fixe comme objectif d’évaluer des activités des soins après avortement qui conduiront au repositionnement longtemps occulté.

Les soins après avortement couplés de la planification familiale, considérés comme une composante essentielle dans les soins de santé primaire, joue un rôle important dans la réduction des taux de morbidité et de mortalité maternelle et infantile, ajoute-t-il.

 

Tchad : le collectif contre la vie chère s’insurge contre le non-remplissage du gaz butane

Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) s’insurge contre l’arrêté 133 du 14 juillet 2020, portant interdiction du remplissage croisé et sanction de fraude liée à la distribution du gaz et pétrole liquéfié

Le président du CTVC, Dingamnayal Nely Versinis a animé le 09 septembre 2020, une conférence de presse relative aux difficultés liées à la distribution du gaz butane. Il déplore s’insurge contre l’arrêté 133 du 14 juillet 2020, portant interdiction du remplissage croisé et sanction de fraude liée à la distribution du gaz et pétrole liquéfié et demande au ministre en charge de l’énergie et au directeur de l’ARSAT son annulation. D’après lui, le maintien de cet arrêté pourrait créer les tensions sociales

Le collectif souligne que cette mesure vient en violation du décret d’application, 399 du 28 janvier 2015 fixant les conditions d’exercice des activités du secteur pétrolier en son article 42. D’après le décret d’application, fait-il savoir, « tout marqueteur doit avoir au moins 500 bouteilles de gaz butane de 12.5kg, 6kg et 3kg chacune pour les opérateurs sollicitant un agrément pour la distribution exclusive du gaz butane ». Les bouteilles vides de gaz sont les propriétés exclusives des usagers, aucun type de remplissage n’a été défini par le décret d’application, déclare Dingamnayal Nely Versinis. « Le système de vente du gaz butane dans  notre pays est le système achat-vente et non de consignation. Interdire le remplissage et la vente du gaz croisé butane est inadmissible », poursuit-il.

Le CTVC regrette que certains marqueteurs mal intentionnés et véreux cherchent à se positionner en situation de monopole de la vente de gaz, tendant à créer la surenchère et la pénurie artificielle.

Donald Trump nominé pour le prix Nobel de la paix 2021

La nouvelle est tombée ce 9 septembre, le président américain Donald Trump est nominé pour le prix Nobel de la paix 2021. Il répond aux critères de nomination souligne un député norvégien

Sa candidature avait été proposée par le président de la délégation norvégienne, Christian Tybring-Gjedde à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Ceci en raison des efforts consentis par le président des Etats-Unis pour résoudre les conflits dans le monde. Notamment son rôle joué dans l’accord de paix entre Israël et les Emirats Arabes unis. C’est suite à cela que L’institut Nobel norvégien a accepté la proposition émise par le député norvégien.

Christian Tybring-Gjedde a déclaré ce mercredi en parlant de la nomination de Donald Trump, qu’il répond aux 3 critères nécessaires à la nomination d’un prix Nobel de la Paix. A savoir la fraternité entre les nations, la réduction des armées permanentes, et la promotion des congrès de la paix. Selon lui le président républicain a joué un rôle important dans l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis. Lequel accord est « unique et historique », fait-il savoir. Il espère que cela va s’étendre à d’autres pays du Moyen-Orient pour parvenir à une paix permanente.

Le parlementaire norvégien a martelé que son candidat mérite être couronné, surtout si l’on venait à le comparer avec les lauréats précédents. Il estime que l’accord qui favorise la nomination de Donald Trump est révolutionnaire pour le Moyen-Orient. La personnalité du patron de la Maison blanche ne saurait être un frein, assure l’élu norvégien. « Ce n’est pas la personnalité qui fait qu’on reçoit le prix, mais ce que la personne a effectivement réalisé pour instaurer la paix dans le monde », a-t-il confié à l’AFP.

 

Diplomatie : le Tchad se prononce sur son intention d’ouvrir son ambassade en Israël

Sur ses antennes, la chaine de télévision i24 News a fait savoir que le Tchad a l’intention d’ouvrir son ambassade en Israël. Suite à cela, le ministre tchadien des affaires étrangères a apporté un démenti

Dans un communiqué rendu public le mardi 8 septembre 2020, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des tchadiens de l’étranger, Amine Abba Siddik dément formellement les informations véhiculées par la télévision israélienne. Le chef de la diplomatie indique le Tchad pas l’intention d’ouvrir une mission diplomatique d’ici un an

Le communiqué ajoute que, la reprise des relations diplomatiques entre le Tchad et Israël n’entame aucunement la position du Tchad sur la question de la Palestine et des territoires arabes occupés »

Amine Abba Siddik souligne que : « Le Tchad reste par conséquent très attaché au dialogue global pour une solution politique acceptable qui passe par la cohabitation pacifique entre la Palestine et l’Etat d’Israël », et ce, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies et à l’Initiative de paix arabe

Tchad : un don de 75 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer la prise en charge des réfugiés et communautés d’accueil

Le groupe de la banque mondial a décidé hier 8 septembre de décaisser la somme de 75 millions de dollars pour venir en appui aux réfugiés et améliorer leurs accès aux services sociaux

Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 08 septembre un don de 75 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il s’agit d’un financement additionnel au titre du Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) dont les fonds proviennent du sous-guichet régional d’IDA-19 pour les réfugiés et les communautés d’accueil.

 « Ce projet augmentera considérablement la couverture des réfugiés et des ménages tchadiens pauvres et vulnérables », souligne Rasit Pertev, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « On estime que 495 000 personnes supplémentaires pourraient bénéficier des transferts monétaires, des activités d’inclusion productive et des mesures d’accompagnement ; cette opération améliorera également l’accès aux services sociaux en augmentant les investissements dans la réhabilitation ou la construction de nouvelles infrastructures de service public. »

Ce Fonds additionnel permettra d’étendre l’accès aux services de santé et d’éducation, ainsi que les programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives et d’élargir la zone de couverture aux quatre provinces supplémentaires (Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est et Moyen Chari), en plus des trois précédemment soutenues par PARCA (Logone Oriental, Ouaddai et Lac).  

Par ailleurs, le projet pourra garantir le même accès à la protection sociale et aux services sociaux aux réfugiés et au reste de la population. En ce sens, il soutiendra la mise en œuvre de la loi sur l’asile une fois approuvée, et il appuiera le gouvernement dans l’élaboration d’une nouvelle stratégie de protection sociale qui inclut les réfugiés et la mise en œuvre des objectifs et activités spécifiques du nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF).

Le PARCA est aligné sur la stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les conflits de fragilité et la violence (FCV), qui donne la priorité à la pleine inclusion des populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés hôtes, lorsque les impacts des conflits se propagent à travers les frontières du pays. La mise en œuvre est faite en partenariat actif avec plusieurs agences dont le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondiale (PAM), la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), et d’autres agences concernées.

L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits à taux d’intérêt faible ou nul aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principales sources d’aide pour les 1,5 milliard de personnes qui vivent dans les 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Source: banque mondiale