Tchad : le Festival de culture Mboum annoncé du 14 au 16 novembre 2019

L’évènement est placé sous le thème « la danse Mboum, une danse pour la fierté du Tchad ».

La présidente de l’association « Tchad Monts de Lam », Mme. Laoula Eugenie, a annoncé mardi à N’Djamena, le lancement du Festival international de danse Mboum du 14 au 16 novembre 2019 à l’hôtel Pili Pili. L’évènement est placé sous le thème « la danse Mboum, une danse pour la fierté du Tchad ».

Le président du comité d’organisation, Rim Mangaral a indiqué que la 7ème édition du Festival verra la participation de trois peuples Mboum d’Afrique centrale, avec la participation des troupes de danses Mboum du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Tchad, des nombreuses troupes de danses traditionnelles et la prestation des artistes musiciens.

La présidente de l’association, Mme. Laoula Eugenie a expliqué que cette manifestation permettra de faire des présentations sur les différents aspects de la culture Mboum, de réaliser des spectacles, des chants d’échanges de diverses expériences avec les autres communautés riveraines ou lointaines, de renforcer les liens entre les différentes communautés et de marquer une étape importante de la promotion de la culture tchadienne en général et de la culture Mboum en particulier.

L’évènement permettra également de faire découvrir la danse Mboum à la nouvelle génération.

Selon Mme. Laoula Eugenie, cette danse qui a remporté en 1966 le premier prix patrimonial pour le Tchad au Festival international des arts nègres à Dakar, est en perte de vitesse.

Elle a lancé un appel aux partenaires et mécènes afin d’appuyer ce Festival.

Tchad : l’hépatite, la syphilis et le VIH au centre des échanges

L’OPDAD a organisé une session d’information sur trois maladies transmissibles notamment la syphilis, l’hépatite et le VIH/SIDA sous le thème : unis, nous sensibilisons mieux les communautés pour le test et le traitement de ces trois pathologies ce mardi à la maison nationale de la femme.

La tenue de cette session d’information se veut une approche stratégique qui consiste à associer étroitement la population à tout ce que font les autorités et autres acteurs pour elle mais aussi avec elle.

Le directeur général de l’hôpital général de référence nationale, Pr  Ali Moussa Mahamat, le traitement du VIH/SIDA au Tchad suit son bon chemin mais il déplore celui de l’hépatite qui est à l’état embryonnaire. Sur plus de 90% personnes vivants avec le VIH/SIDA dans le monde, seulement 55,9% infectées sont dépistées dont 22% des enfants de 0-14 ans.

En ce qui concerne l’Hépatite, il affirme qu’elle est une maladie de l’hygiène. On compte 2millions des personnes infectées dans le monde dont 350 milles sont atteintes de l’hépatite chronique de type B et C. Le virus de l’hépatite cause 1,1 million de morts par an. Selon le directeur général de l’hôpital général de référence nationale (HGRN), Pr  Ali Moussa Mahamat, c’est l’Afrique qui paye le lourd fardeau. La transmission de l’hépatite se fait dès le bas âge. « L’hépatite B qui fait le ravage, on peut facilement prévenir avec la vaccination. La vaccination de l’hépatite se fait gratuitement depuis 2008. Si on fait vacciner tous les enfants contre l’hépatite B on aura un Tchad sans problème de foie d’ici 2020 donc une génération sans Hépatite B ».

« Le virus de l’hépatite B se transmet généralement par l’utilisation des objets souillés de sang et les maladies sexuellement transmissibles. L’hépatite B dans la majorité des cas ne donne pas de signe clinique mais se manifeste parfois par des fatigues et douleurs articulaires. Au début de la contamination, le virus se manifeste dans le tiers de cas comme de l’ictère mais dans la majorité des cas, l’hépatite B et C sont des maladies sournoises. Voilà pourquoi il est nécessaire de se dépister », explique-t-il.

Selon le point focal de l’OPDAD Tchad, Ngarbatinan Odjimbeye Carmel Soukate, cette séance d’information est organisée pour rappeler et  impliquer les communautés dans la campagne de  sensibilisation pour qu’aucun enfant ne naisse avec le VIH/SIDA, qu’aucune mère ne transmette la syphilis à son enfant et c’est un début de campagne pour que les Tchadiens puissent profiter du traitement et gratuitement.

N’Djamena : 21 établissements d’enseignement privés rouverts

Ces écoles de la commune de N’Djamena, avaient été fermées par arrêté N°285 à quelques jours de la rentrée scolaire 2018-2019.

Ils se sont mis en règle, ces 21 établissements privés qui figuraient dans la longue liste des écoles fermées ne répondant pas aux normes et décret qui les régissent. Par arrêté N°382 signé ce 4 novembre par le ministre de l’Education nationale Aboubakar Assidick Tchoroma, la situation de ces institutions est désormais rétablie.

Vandalisme à l’ambassade du Tchad à Paris : les coupables écopent de 2 à 3 mois de sursis

Huit individus de nationalité tchadienne et en situation irrégulière en France ont écopé de 2 à 3 mois de condamnation avec sursis pour dégradation en réunion commise à l’encontre de la représentation diplomatique.

La 10e chambre pénale du tribunal de grande instance de Paris a rendu le 25 octobre 2019 son verdict sur l’affaire de saccage de l’ambassade du Tchad à Paris. Les huit individus impliqués dans le saccage ont été tous déclarés coupables des faits qui leur sont reprochés.

Huit individus de nationalité tchadienne et en situation irrégulière en France ont écopé de 2 à 3 mois de condamnation avec sursis pour dégradation en réunion commise à l’encontre de la représentation diplomatique du Tchad à Paris, violences volontaires en réunion commises sur la personne de l’huissier de l’ambassade du Tchad et menaces de mort.

L’Etat du Tchad et l’huissier de l’ambassade étant reconnus comme victimes peuvent réclamer indemnisation, ils ont jusqu’au 14 mai 2020 pour le faire.

Les peines se répartissent comme suit :

  • Adam HAMED : 3 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Alfidel ABBAKAR : 3 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Djidda MAHAMAT DOUNGOUS : 2 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Mouhamad MOUSSA : 2 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Ousman MOHAMED AHMED : 3 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Sef HASSAN : 3 mois d’emprisonnement avec sursis
  • Youssef ADAM BASSIM : 2 mois d’emprisonnement avec sursis

Les faits se sont déroulés dans la matinée du 26 mars 2019. Un groupe de jeunes de nationalité tchadienne et pour la majorité en exil ont pris d’assaut l’ambassade du Tchad à Paris situé au 65 Rue des Belles Feuilles dans le 16e arrondissement. Ils ont agressé physiquement l’huissier de l’ambassade, détruit des biens matériels et déchirés des documents. Au menu des revendications, le départ de l’armée française du Tchad, la fin du régime Déby et l’arrêt de la mauvaise gouvernance. La Police, dépêchée sur les lieux, a procédé à des arrestations.

En son temps, le ministère des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole « condamne avec force cet acte de vandalisme que rien ne justifie, et se félicite de la prompte réaction des forces de l’ordre françaises qui ont interpellé les auteurs de cet acte. »

Eliminatoires CAN 2021 : Emmanuel Tregoat dévoile la liste des joueurs

La liste des 20 joueurs qui disputeront les matches des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021, a été publiée ce 05 novembre 2019.

Le sélectionneur de l’équipe nationale tchadienne, Emmanuel Tregoat a dévoilé, ce 5 novembre, la liste des 20 joueurs qui disputeront les matches des éliminatoires de la Can 2021. C’est en tout 11 internationaux et neuf locaux qui ont été sélectionnés.

Gardiens de but :

Serge Diguel (Union Sportive de Douala),

Mathieu Ado (Renaissance FC)

Et Mbairamadji Dillah (Gazelle FC)

Défenseurs :

Laoukandji Colyns (Reims – France),

Abderamane Ahmat (Rennaissance FC),

Betorangal Morgan (Racing club – France),

Constant Matoingué (As Cot),

Bechir Djimet (Elect Sport),

Ninga Ndonane (Foullah Edifice)

Milieux de terrain:

Gardiens de but :

Serge Diguel (Union Sportive de Douala),

Mathieu Ado (Renaissance FC)

Et Mbairamadji Dillah (Gazelle FC)

Défenseurs :

Laoukandji Colyns (Reims – France),

Abderamane Ahmat (Rennaissance FC),

Betorangal Morgan (Racing club – France),

Constant Matoingué (As Cot),

Bechir Djimet (Elect Sport),

Ninga Ndonane (Foullah Edifice)

Milieux de terrain:

Nassar Eliot Koulelengar (Al Mereikh – Soudan),

Brahim Ngaoural (Elect Sport),

Mahamat Azarack (Mulenbach – Luxembourg),

Otodjibaye Roméo (Union de Douala – Cameroun)

Et Mbangossoum Éric (Warf de Fes – Maroc)

Attaquants :

Ninga Casimir (Angers – France),

Karl Max Barthélémy (Semen padang – Indonésie),

Bakhit Djibrine (Foullah Edifice),

Minga Edgar (Elect Sport),

Marius Moualdilmaji (FC Porto – Portugal)

et Ndouassel Ezeckiel (Persib Bandung – Indonésie)

Tchad : un mort après le cortège du président de l’assemblée nationale

L’incident a eu lieu en fin de journée à Chagoua de lundi 04 novembre, dans le 7ème arrondissement de la capitale.

Bonheur Mateyan puisqu’il s’agit de lui, a reçu deux balles d’un policier de la garde du président de l’assemblée nationale. Des tirs qui lui ont été fatal ce lundi à N’Djamena.  La victime circulait à moto lorsqu’il a été ciblé par des tirs d’un policier au passage du cortège du président de l’Assemblée nationale.

La victime a d’abord été évacué à l’hôpital général de référence nationale dans un état critique mais a finalement succombé à ses blessures au sein de l’hôpital. Jusqu’ici, les raisons qui ont poussé le motard de l’escorte à ouvrir le feu demeurent encore inconnues.

L’incident a suscité l’indignation au sein des réseaux sociaux, chez les défenseurs des droits de l’Homme et les hommes politiques qui ont dénoncé un énième usage inutile de la force.

Tchad : une aide budgétaire de 25 milliards FCFA attendue

Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Edouard Gemayel ont tenu lundi une conférence de presse à N’Djamena, axée sur les résultats de la 5ème revue du FMI au Tchad.

Le Tchad dispose d’un programme avec le FMI, organisé autour de six revues qui permettent de discuter des politiques économiques du pays.

« Chaque revue, on vient à N’Djamena, on discute puis nous retournons, on fait un rapport que nous présentons à notre conseil d’administration qui éventuellement décide de dépenser un certain montant. Là on est à la 5ème revue. Après cela, nous repartons à Washington où nous présenterons le rapport à notre conseil d’administration qui va le discuter à la mi-décembre. Si tout va bien, et je pense que tout sera bien, le déboursement aura lieu avant la fin de l’année », a expliqué Edouard Gemayel.

Selon le chef de mission du FMI, « en ce qui concerne les conditions macroéconomiques, nous voyons qu’il y a une relance de l’économie. La croissance l’année dernière était aux alentours de 2%. Cette année, elle est de 3%. Le secteur pétrolier va croitre à plus de 7% alors que le secteur pétrolier, la croissance sera autour de 2%. La croissance est entrain de graduellement augmenter et nous pensons qu’elle sera encore plus haute l’année prochaine ».

Une restructuration progressive

D’après lui, « aujourd’hui, nous avons une croissance économique qui revient doucement mais surement, une position extérieure raffermie, une liquidité bancaire renforcée et une dette extérieure soutenable ». Le ministre a assuré que « la situation s’améliore. »

« Les progrès sont encore réversibles mais ils sont là. La maladie est passée. Maintenant nous gérons la phase de convalescence, qui est une phase délicate mais qui est bien meilleure et est porteuse de toutes les espérances », a-t-il ajouté.

« Alors que depuis 2004, notre pays enregistrait des performances exceptionnelles en matière de croissance économique, en étant dans le trio de tête des pays africains sur la décennie 2003-2013, ce qui a favorisé des investissements infrastructurels importants dans tous les secteurs, notamment en termes de construction de routes, de ponts, d’écoles, de voiries urbaines, d’hôpitaux, de mécanisation et de soutien à l’agriculture. Nous avons subi de façon inattendue la chute des cours du pétrole dès la mi-2014. Avec comme conséquence, une récession économique, une contraction de la liquidité bancaire, un amenuisement des investissements, une dégradation de nos équilibres extérieures. »

La revue budgétaire avec le FMI prendra fin à la mi-décembre avec le déblocage d’un appui budgétaire d’environ 25 milliards FCFA, tandis que le programme actuel du FMI se terminera à la mi-2020. Il vise à stabiliser l’économie, à gérer au mieux les urgences et à rétablir les équilibres extérieures. En cas de succès, l’objectif est de préparer un autre programme plus fécond, axé sur le soutien à l’économie locale, à la production locale, à la croissance, à l’investissement, au développement et à la réduction de la pauvreté.

Tchad : la plateforme syndicale donne un ultimatum au gouvernement

Celle-ci donne jusqu’au 30 novembre au gouvernement pour réhabiliter toutes les primes coupées et le dégel des effets financiers des avancements.

Les membres de la plateforme syndicale se sont réunis le 02 novembre dernier, à la bourse de travail. Il était question au cours de cette rencontre, de trouver comment formuler leurs préoccupations. La plateforme syndicale donne jusqu’au 30 novembre prochain au Gouvernement (délai de rigueur) pour réhabiliter toutes les primes coupées injustement ainsi que le dégel des effets financiers des avancements et reclassements des fonctionnaires.

Passé ce délai, le gouvernement assumera les conséquences, indique la plateforme qui laisse planer le risque d’une inévitable grève en décembre prochain si le Gouvernement s’entête.

Nouveau projet de code électoral : l’opposition la décision du gouvernement

La composante opposition au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP) s’est exprimée dans un communiqué.

Les modifications portent notamment sur le nombre de députés qui siégeront au prochain Parlement. Le Tchad a adopté depuis plus de dix ans un système de dialoguemajorité et opposition s’accordent sur les questions politiques avant de la transmettre au gouvernement. Or, sur le coup, l’opposition n’a pas été associée.

Dans un communiqué diffusé ce week-end, la composante opposition au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP) rejette l’adoption par le gouvernement d’un nouveau projet de code électoral. Ce n’est pas un travail issu du dialogue politique, dénonce le député Saleh Makki, un des signataires du communiqué : « L’opposition est vent debout parce que ce travail n’est pas un travail consensuel. C’est un texte du gouvernement, ça ne concerne que le gouvernement. Le CNDP est mis en place comme cadre du dialogue afin qu’il y ait consensus sur tous les sujets d’importance capitale. Or, le gouvernement est passé outre en prenant cette décision-là. »

Reproches au pouvoir

Ce que l’opposition reproche au pouvoir, c’est d’avoir diminué le nombre des députés de 188 à 161 alors que la population a augmenté entre temps. « Le député est le représentant du peuple, ajoute Saleh Makki. Nous connaissons la configuration de notre pays. Nous ne voulons pas de l’exclusion. La troisième législature est composée de 188 députés. Depuis lors, il y a eu augmentation de la population. Il est tout à fait normal qu’il y ait une augmentation du nombre de députés. »

Processus électoral ralenti

Selon nos sources, un travail interne au cadre de dialogue qui n’a pas été diffusé a préconisé un Parlement avec 197 députés. Les représentants de la majorité au sein du CNDP, contactés, n’ont pas souhaité s’exprimer alors que cet incident ralentira un peu plus le processus électoral qui a déjà pris un peu de retard.

Tchad : le personnel pénitentiaire exige un meilleur traitement

Ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Au Tchad, les professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale déplorent être « affectés sur le terrain sans attribution des tâches contrairement à ce qui a été prévue dans les textes ». Malgré leurs compétences, ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Depuis 2016, ils sont recrutés à la fonction publique sur la base des contrats à durée déterminée avec un traitement forfaitaire, après leur formation à l’Ecole nationale de formation judiciaire. Celle-ci a été créée en 2011 afin de former le personnel judiciaire et pénitentiaire, dans le cadre de la réforme de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale recommandée en 2003 lors des états généraux de la justice.

Dans un courrier adressé le 30 octobre 2019 au coordonateur du Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST 2), le comité de réflexion des professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale dénonce « une volonté de les « maintenir dans l’illégalité afin de favoriser les administrateurs civils et les gendarmes régisseurs exerçant actuellement sans qualification requise. »

Pourtant, entre 2012 et 2015, pas moins de 503 agents, surveillants, contrôleurs ou administrateurs pénitentiaires ont été formés.

Le comité juge « illégal » le financement d’une formation des administrateurs civils de l’administration pénitentiaire.

Il estime qu’il se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour se faire entendre en faisant stopper cette manœuvre rocambolesque mettant à mal la mise en marche de la 4ème République.