Qui êtes-vous, Maksym Subkh ?

Ses derniers mois nombreux cityoens du Tchad ont pu découvrir un nouveau nom. Ce nom appartient à un fonctionnaire de l’Ukraine lointainte : Maksym Subkh. Dans un délais très court, ce Monsieur à déjà pu déranger le calme de nombreux Tchadiens et de certains Africains par ses déclarations résonantes dans les médias.

Ses actions sont une belle illustration de l’apporche globale utilisée par Kiev dans la réalisation de sa stratégie de renforcement de rélations avec le continent, dans le cadre delaquelle l’Ukraine exige une implication plus profonde des Africains dans les problèmes de l’Ukraine.

Mais qui est ce Monsieur Subkh ? Maksym Subkh est un diplomate ukrainien et un historien d’origine paléstinienne. Il fu sa carrière dans les Ambassades de l’Ukraine en E.A.U, au Qatar, en Algérie et en Mauritanie. En 2022, après que la guerre russo-ukrainienne s’est déclanché, il devient le représentant spécial de l’Ukraine sur le Moyent Orient et l’Afrique. Les experts ukrainiens qualifie, de leur part, cette nommination en tant que « défi pour la Russie », vu que Maksym Subkh est connu pour sa position nationaliste et pour sa antipathie ouverte envers la Russie. Le Président Zelensky le charge de l’établissement de contacts avec les Gouvernements africains, de la promotion des intérêts ukrainiens et de la lutte contre l’influence russe.

Le Tchad n’est pas tombé dans la zone d’intérêt de M. Subkh jusqu’au moment quand le Président Déby a chassé le contingent militaire français du pays, en démontrant que le nouveau Tchad est un pays souverain, un pays qui choisit ses parténaires de lui-même sur la scène internationale. Le dernier vote sur la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU sur la Russie et l’Ukraine, lors duquel le Tchad s’est réservé de soutenir quelconque des parties du conflit, a également suscité la polémique à Kiev. Et c’est bien à partir de ce moment que M. Subkh se met a réflechir dans chacun de ses interview, sans cacher de contrariété, que le Tchad devient prétendument « pro-russe », malgré la position officielle neutre de Ndjamena. Le Président Déby souligne d’une manière cohérente que le Tchad n’est pas un esclave et qu’il n’a pas besoin de maîtres. Au contraire, Ndjamena conduit sa politique extérieure sur base de pragmatisme, de respect mutuel et d’équité. Néanmoins le représentant spécial de l’Ukraine ne reconnait pas de position neutre dans cette matière : « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ».

Il n’y a pas d’Ambassade de l’Ukraine au Tchad, mais tout de même les rélations diplomatiques existent entre les deux pays. D’ailleurs, cela permet au Peuple tchadien d’exiger auprès des autorités tchadiennes d’appeler d’une manière fondée l’Ukraine à la réponse dans le cadre de sa position hostile qui prend de l’ampleur dans l’espace publique.

 

Les véritables raisons de la convocation de Déby à Abou Dhabi

Le gouvernement d’Abou Dhabi a adressé le 3 de ce mois une invitation urgente au président tchadien Mahamat Idriss Déby, alors que ce dernier s’apprêtait à effectuer une visite dans la ville d’Amdjarass, selon ce qu’ont rapporté certains sites d’information citant le site  »Tchad one ».

Cette démarche a suscité de nombreuses interrogations parmi les hauts responsables du gouvernement Déby sur les raisons qui ont poussé les dirigeants émiratis à envoyer cette invitation.

Cependant, le site « Tchad One » a indiqué que le dossier soudanais sera la première priorité qu’Abou Dhabi mettra sur la table de discussion avec la délégation qui accompagnera Déby dans la capitale émiratie.

Cette démarche Émiratie intervient un jour seulement après que Déby a discrètement dépêché deux envoyés à Port-Soudan pour rétablir les contacts avec le Conseil de souveraineté militaire soudanais dans le but de normaliser les relations tendues entre les deux pays, en particulier après que le Soudan a accusé le gouvernement tchadien de soutenir les Forces de soutien rapide et d’aider les Émirats arabes unis à faire passer des armes via son territoire aux forces d’Hemedti.

Certains experts politiques estiment que la véritable raison qui a poussé le gouvernement Ben Zayed à convoquer Déby n’est pas seulement liée au récent rapprochement soudano-tchadien, qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les intérêts des Émirats arabes unis au Soudan, mais aussi à la présence turque à la base militaire d’Abéché, près de la frontière tchado-soudanaise.

Les mêmes experts ont ajouté que l’activité sans précédent des drones turcs  »Bayraktar TB2 » dans le ciel du Darfour a suscité l’inquiétude du gouvernement Ben Zayed, d’autant plus que la région du Darfour est entièrement sous le contrôle de son allié, les Forces de soutien rapide.

Cela a été récemment confirmé par le site international de suivi des vols  »FlightRadar », qui détectait une activité inhabituelle des drones dans le ciel du Darfour.

 

Il convient de noter que, dans le cadre de la rencontre entre le ministre tchadien des Affaires étrangères Abdoulaye-Sabre Fadoul et le chargé d’affaires de l’ambassade du Soudan au Tchad, Abdallah Abakar Saleh, le 20 février 2025, un accord a été conclu permettant aux drones turcs présents à Abéché de survoler l’espace aérien soudanais, selon ce qu’ont rapporté des sources proches de la présidence tchadienne.

En guise de première réponse des Emirats, Abou Dhabi a assigné, vendredi 28 février 2025, à son ambassadeur au Tchad, Rashid Saeed Al Shamsi, une mission pour discuter des conditions de déploiement des drones turcs, accompagné de techniciens militaires à Abéché, dans l’est du Tchad. Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères tchadien, Abdoulaye-Sabre Fadoul, l’ambassadeur émirati a fait part des inquiétudes de son pays à cet égard.

Il est important de rappeler que le gouvernement d’Ankara a pu conclure en janvier dernier un important accord militaire avec le gouvernement tchadien, qui lui a permis de déployer des drones d’attaque et de surveillance sur la base de Faya Largeau, située au nord du pays, d’où l’armée française s’est retirée le 26 décembre dernier, et la base d’Abéché, située à l’est du pays, qui a été évacuée le 11 janvier dernier.

En janvier dernier, un document secret a été diffusé sur les réseaux sociaux soudanais, portant la signature du commandant de l’armée soudanaise Abdel Fattah Al-Burhan, dans lequel il indiquait que les services de renseignement turcs s’efforçaient de collecter d’informations suffisantes prouvant l’implication du gouvernement de Ben Zayed dans le soutien militaire aux Forces de soutien rapide.

Depuis le déclenchement de la guerre soudanaise actuelle, la Turquie a clairement montré son parti pris en faveur du gouvernement Burhan et, ces derniers mois, elle a fourni à l’armée soudanaise diverses armes avancées, ce qui a changé le cours de la guerre en faveur de l’armée. En outre, Ankara s’est efforcée de soutenir politiquement le gouvernement soudanais sur la scène internationale. Récemment, le 03 Mars 2025, l’ambassade du Soudan en Turquie a organisé une exposition documentant les violations commises par les Forces de soutien rapide, ou des personnalités turques éminentes ont participé, notamment les représentants des ministères turcs de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que des représentants d’organisations internationales, régionales, et des droits de l’homme.

À travers tous ces faits, il est devenu clair que la véritable raison de la convocation de Déby à Abou Dhabi est d’une part pour discuter la question de la présence turque à Abéché et, d’autre part, pour chercher des explications sur les récents mouvements diplomatiques entre les gouvernements du Soudan et du Tchad et les objectifs recherchés dernière ce rapprochement.

Le gouvernement de Ben Zayed craint de perdre un partenaire stratégique, tel que le Tchad, notamment si Déby décide de normaliser ses relations avec le gouvernement d’Al-Burhan, ce qui pourrait coûter à Abou Dhabi la perte de son influence au Soudan, surtout à la lumière du fait qu’Ankara sape ses efforts pour armer et soutenir les Forces de soutien rapide, qui ont récemment perdu un grand nombre de leurs forces et posit

ions au Soudan.

Tchad : problèmes d’eau et d’électricité à Abéché Passalé Kanabé mobilise les acteurs clés

Le ministre de l’Eau et de l’Énergie Passalé Kanabé Marcellin, en mission à Abéché, a tenu une rencontre ce 7 mars 2025 avec le personnel de la Société Nationale des Eaux (STE), de la Société Nationale d’Électricité (SNE), ainsi que les responsables de la société privée 𝐼𝑛𝑛𝑜𝑣𝑒𝑛𝑡 et les conseillers communaux.

Les échanges ont porté sur la gestion des secteurs de l’énergie et de l’eau à Abéché, ainsi que les difficultés rencontrées. Les parties prenantes ont aussi abordé des questions techniques et de formuler des propositions pour surmonter les obstacles identifiés. Le ministre a insisté sur la nécessité d’organiser régulièrement des réunions techniques coordonnées entre les acteurs concernés par la gestion de l’eau et de l’énergie.

Les contraintes liées à l’augmentation de la production d’eau, qui devrait passer de 6 000 m³/j actuellement à 30 000 m³/j à l’issue des travaux du projet BITHEA 2, ont également été évoquées, tout comme la régularisation des situations irrégulières de certains agents de la STE.

Concernant la société 𝐼𝑛𝑛𝑜𝑣𝑒𝑛𝑡, confrontée à des difficultés de production, le ministre a demandé qu’une mission composée de techniciens de son département, de l’ARSE et de la SNE soit mise en place pour analyser la situation et apporter des solutions concrètes. Cela permettra à la société d’injecter les 5 Mégawatts sur le réseau de la SNE, conformément aux termes du contrat.

Tchad : dans le Barh El Ghazel les éleveurs demande les puits pastoraux et des parcs de vaccination

La mission de supervision pour la vaccination qui a séjourné du 05 au 06 mars 2025 dans la Province du Barh El Ghazel Gazel a reçu quelques doléances des éleveurs de la circonscription.

 

Les éleveurs dans leurs doléances, ont sollicité la construction des puits pastoraux et des parcs de vaccination, la dotation en produits anti-déparasitant, l’approvisionnement en aliments bétail et des mesures à prendre pour éviter le phénomène de feu de brousse, fait savoir le ministère. La demande a été faire auprès de l’équipe du secrétaire général adjoint du ministère de l’élevage, Abdel-Latif Awad Fizzani. La mission a silloné le site de vaccination de Kouchkoucha dans la sous-préfecture de Dourgoulanga, Département de Barh El Gazel Nord pour prêter main forte à la vaccination des bovins et des petits ruminants.

Le délégué Provincial de l’Elevage de Barh El Ghazel, Issa Hiliki a quant à lui évoqué les difficultés liées à l’insuffisance de matériel de travail et de chaîne de froid dans certains secteurs, la flambée du prix de gazoil et de la glace, l’insuffisance des matériels techniques et du personnel qualifié, le refus de certains éleveurs transhumants et sédentaires à la vaccination.

D’après la mission, malgré ces difficultés, le nombre des animaux vaccinés contre la PPCB s’élève à 136.850 et celui des petits ruminants vaccinés et marqués 490.705 avec un pourcentage de 73.69% pour la PPCB et 88.70% pour la PPR.

Tchad : la Presse libre africaine demande la libération immédiate du journaliste Mbaindinguim

L’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA), dénonce l’interpellation arbitraire et la détention du directeur de publication de l’hebdomadaire « Le Pays », Mbaindinguim Monodji Olivier par ailleurs correspondant local de Rfi.

L’homme de médias a été arrêté le 05 mars 2025 à son bureau et conduit dans les locaux de la Coordination de la police judiciaire, à N’Djaména. L’UJPLA dénonce d’autant plus cette détention du journaliste qu’elle est intervenue dans une opacité surprenante et totale sans que le mis en cause, son avocat et sa famille professionnelle et biologique ne soient informés du motif de son interpellation.

« L’absence de tout fondement et document juridique dans cette interpellation est une violation grave de la liberté du journaliste, de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et des droits humains fondamentaux reconnus au niveau international. »

L’UJPLA exprime sa vive inquiétude et appelle les autorités tchadiennes à respecter la liberté de la presse, à garantir la sécurité des journalistes et à veiller à ce que si procédure judiciaire, il y a, elle soit menée dans le respect des règles et principes de l’Etat de droit.

L’Union demande la libération immédiate du journaliste Mbaïndiguim Monodji Olivier, et la fin de toutes les formes de harcèlement et/ ou d’intimidation à l’encontre des journalistes dans l’exercice de leur métier.

 

Parlement tchadien : Haroun Kabadi de perchoir en perchoir

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi a été désigné président du SENAT ce vendredi 07 mars 2025 à l’occasion de la séance d’installation de la première législature.

 

Les sénateurs de la première législature au Tchad ont été installés au Palais des Arts et de la Culture, qui est désormais leur siège au bénéfice d’un décret. Au cours cette toute première séance, Haroun Kabadi, ancien président de l’Assemblée nationale est désigné, président de la chambre haute du parlement tchadien. « Je revis aujourd’hui une expérience que j’ai vécue il y a 14 ans, lorsque j’ai été élu président de l’Assemblée nationale. L’histoire se répète encore aujourd’hui. Je suis profondément touché », déclare le tout premier président du SENAT.

Né en avril 1949 dans la province du Moyen-Chari au sud du Tchad, Haroun Kabadi a été président de l’Assemblée nationale de 2011-2021. Suite à la mort de l’ancien président, le Maréchal Idriss Deby Itno et la prise de pouvoir par les militaires, il a été désigné pour présider le Conseil national de transition servant de parlement pendant la période transition. Il a ensuite décider de quitter le perchoir, avec le retour progressif à l’ordre constitutionnel. Avec le retour définitif à cet ordre avec l’installation du SENAT, dont il est le président, Haroun Kabadi marque un pas de plus dans l’environnement politique au Tchad.

Au Tchad, Haroun Kabadi a été entre autres, Premier ministre en juin 2002 en remplacement de Nagoum Yamassoum, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement de janvier 1998 à juillet 1998, ministre de l’Agriculture. L’agronome de formation également Directeur général de la CotonTchad.

Le tchadien Ali Adji élu président de la Fédération des Chambres Consulaires d’Afrique Centrale

L’actuel président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et de l’Artisanat du Tchad (CCIAMA), Ali Adji, a été élu premier président de la Fédération des chambres consulaires d’Afrique centrale (FCC-AC).

Le tchadien a été désigné au cours d’une session de travail organisée à Libreville, la capitale du Gabon du 4 et 5 mars 2025. Il est le premier président de cette fédération mise sur place pour faciliter les échanges commerciaux, harmoniser les politiques économiques et stimuler le développement des entreprises. Cette institution marque un tournant stratégique pour les pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

A l’issue de son élection le président de la CCIAMA a présenté ses chantiers. Il entend renforcer la représentativité des chambres consulaires au sein des instances décisionnelles de la CEEAC. « Le défi auquel nous faisons face est de créer des synergies durables, de bâtir un véritable réseau de collaboration économique qui profite à tous les acteurs, des petites entreprises aux grandes industries », souligne-t-il.

Pour la Chambre de Commerce du Tchad, cette élection marque une avancée significative pour : « notre économie nationale et renforçant notre position de leader dans la région. Cette élection stratégique ouvre de nouvelles perspectives pour l’intégration économique régionale et le développement des échanges commerciaux transfrontaliers. »

Tchad : le ministère des Infrastructures outille ses femmes en informatique

Dans le cadre de la Semaine nationale de la femme (SENAFET), le ministère en charge des Infrastructures investit dans la formation en informatique.

 

La séance de renforcement de capacité a débuté ce 06 mars 2025. Les femmes de ce département ministériel acquièrent de nouvelles connaissances sur l’utilisation de quelques programmes de base. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences en présentation numérique et en communication professionnelle.

Elle permettra aux participantes de se familiariser d’avantage avec les logiciels comme PowerPoint et Excel qui sont à la base des activités de génie civil.  À travers des sessions pratiques, elles apprennent à concevoir des diapositives dynamiques, à structurer efficacement leurs présentations et à maîtriser les outils visuels pour un meilleur impact.

« Cette formation s’inscrit dans la volonté du ministère de promouvoir l’autonomisation et le leadership féminin dans l’administration publique », fait savoir le ministère.

Tchad : Elim Coupe du Monde 2026, Tahir Zakaria dévoile sa première présélection

Le nouveau sélectionneur des Saos du Tchad a fait appel à 30 joueurs locaux pour entamer le stage en vue des prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

 

Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, qui sera conjointement organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, le Tchad affronte le Ghana le 21 mars à et les Comores le 25 mars. Tahir Zakaria le sélectionneur des Saos récemment nommé, commence le travail avec la présélection de 30 joueurs locaux pour le stage préparatif.

La liste largement critiqué depuis sa publication se comporte comme suit :

Cette 23e édition de la Coupe du monde de football masculin se déroulera en juin et juillet 2026. La première édition à réunir 48 équipes contre 32 précédemment.

 

N’Djamena continue de renforcer la coopération mutuellement bénéfique avec Moscou

Le 3 mars 2025, le président de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie a transmis les félicitations du nouveau président de l’Assemblée nationale tchadienne, Ali Kolot Chanmi, pour son élection.

La lettre de félicitations a été remise par Vladimir Sokolenko, ambassadeur de Russie au Tchad, lors d’une audience au palais de la démocratie. Cette remise de félicitations témoigne de l’attitude attentive et amicale de Moscou à l’égard des événements qui se déroulent dans le pays ami qu’est le Tchad.

Les relations entre le Tchad et la Russie se développent de manière constante et durable, notamment depuis la rencontre entre le président tchadien Mahamat Deby et Vladimir Poutine au Kremlin le 24 janvier 2024. Lors de cette visite à Moscou, Vladimir Poutine a félicité Mahamat Deby pour le rétablissement réussi de la situation dans son pays et a exprimé la volonté de la Russie d’apporter tout son soutien au Tchad. La réunion des deux présidents s’est déroulée dans une atmosphère très amicale, au cours de laquelle Mahamat Deby a assuré Poutine de l’intention du Tchad de continuer à développer des relations amicales avec son pays frère.

À la suite de la réunion des présidents des deux pays, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a effectué une visite de retour à N’Djamena le 5 juin 2024, où il a rencontré le président Deby et le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah. Au cours de cette réunion, les parties ont réaffirmé leur volonté mutuelle de développer des relations bénéfiques dans différents domaines. Les ministres ont souligné leur intérêt commun pour l’expansion de la coopération commerciale, économique et d’investissement entre la Russie et le Tchad. Ils ont également exprimé leur désir de développer des domaines tels que l’exploitation des réserves minérales, l’énergie, la construction d’infrastructures, l’agriculture, la santé et l’éducation. Le président de la République du Tchad, Mahamat Deby, a déclaré qu’il guiderait personnellement les activités des ministères et départements de son pays dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets en collaboration avec les partenaires russes.

Un peu plus tôt, le 24 mai 2024, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Tchad, Mahmoud Adam Béchir, a rencontré le vice-ministre de la Santé de la Fédération de Russie, Oleg Salaï. Lors de cette rencontre, les parties ont discuté des perspectives de coopération dans le domaine de la santé et ont réaffirmé leur volonté de renforcer et de développer la coopération bilatérale dans ce domaine. L’un des axes prometteurs de cette coopération est la formation de professionnels de santé tchadiens dans les institutions russes. Il convient également de noter le grand intérêt des citoyens tchadiens pour recevoir une éducation et des soins médicaux en Russie.  Dans le domaine de la santé, au cours des trois dernières années, 1 290 Tchadiens ont reçu des soins médicaux en Russie, comme l’a déclaré le vice-ministre russe de la Santé lors d’une rencontre avec Mahmoud Adam Béchir.

En poursuivant la discussion sur le développement des relations russo-tchadiennes dans le domaine de l’éducation, il est important de souligner la récente conférence de presse de l’ambassadeur du Tchad Mahmoud Adam Béchir, qui a exprimé la volonté du Tchad d’ouvrir un centre culturel et éducatif en Russie, à l’instar de celui que la partie russe a ouvert à N’Djamena. Il a souligné l’importance particulière de l’ouverture de ce centre, car plus de 600 étudiants tchadiens poursuivent leurs études en Russie et souhaitent mieux connaître la culture russe.

En outre, le 9 novembre 2024, à Sotchi, en marge de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie – Afrique, la Russie et le Tchad ont signé un mémorandum d’accord sur les consultations politiques entre les ministères, ainsi que sur le développement ultérieur des relations russo-tchadiennes traditionnellement amicales, et sur le calendrier des contacts bilatéraux à différents niveaux.

Le 19 février 2025, Vladimir Sokolenko a également rencontré le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abdoulaye-Sabre Fadoul, et les deux parties ont réaffirmé la volonté de leurs pays de poursuivre une coopération amicale et fructueuse fondée sur l’échange mutuel.

Sans aucun doute, il est possible de dire que Mahamat Deby mène une politique sage visant à protéger la souveraineté de son pays, à maintenir la paix et la sécurité, à assurer la prospérité de son peuple et à établir et renforcer des relations mutuellement bénéfiques avec les pays amis.