Tchad : Succès Masra prêt à retourner travailler avec Mahamat Idriss Deby

Le président du parti Les Transformateurs, Succès Masra, a annoncé le 28 janvier 2025, sa volonté de travailler avec le pouvoir en place pour assurer la stabilité et le développement du pays.

Dans sa déclaration, il a réaffirmé sa disponibilité à s’engager dans un dialogue constructif, considérant que « c’est la seule façon de faire de ce mandat devant nous… un mandat utile ». Il a également insisté sur l’importance de la cohésion nationale et du dépassement des clivages politiques pour bâtir un Tchad uni dans la justice et l’égalité. Le climat politique tchadien évolue alors que le pays se dote progressivement de nouvelles institutions élues, avec l’installation des députés et des maires, et la tenue prochaine des élections sénatoriales. Cette dynamique institutionnelle marque la fin de la transition et le début d’un nouveau chapitre pour la gouvernance du pays.

Face à ces évolutions, Succès Masra a choisi de répondre à l’appel du président Mahamat Idriss Déby Itno en faveur du dialogue et de l’unité nationale. Cette position marque une évolution notable dans la posture de l’opposition. Après des années de tensions et de contestations, l’acceptation du résultat de l’élection présidentielle et l’engagement à collaborer avec le pouvoir en place témoignent d’un tournant vers une approche plus inclusive et pragmatique.

« Nous devons tourner la page des antagonismes et faire de nos diversités une force qui nous unit », a déclaré le leader des Transformateurs. L’ancien premier ministre se dit prêt à travailler « main dans la main avec le président et toutes les forces vives de la nation » pour faire de ce mandat un succès collectif.

Le Tchad signe la déclaration de Dar Es Salam sur l’Énergie

Le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Tahir Hamid Nguilin, a signé le 28 janvier 2025, la déclaration de Dar Es Salam sur l’Énergie.

Il s’agit d’un document qui marque l’engagement des pays africains à accélérer l’accès universel à une énergie durable, fiable et abordable pour 300 millions d’Africains d’ici 2030.

À travers son Pacte national énergétique, le Tchad s’engage à porter son taux d’accès à l’électricité de 11 % à 90 % d’ici 30 ans. « Cette signature reflète la détermination du gouvernement tchadien à faire de l’énergie un levier de développement économique et social, avec le soutien des partenaires internationaux, dont la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. »

D’après le ministère des Finances, cette réforme est une avancée majeure dans la mobilisation des ressources et des réformes nécessaires pour transformer le secteur énergétique en Afrique.

Tchad : lancement du projet SOFF pour renforcer la résilience climatique

Fatima Goukouni Weddeye, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie a présidé le 27 janvier, le lancement du projet SOFF au Tchad.

 

Le projet SOFT d’un budget de 6,98 millions de dollars américains et d’une durée de cinq ans, prévoit l’installation de six nouvelles stations météorologiques de surface, quatre stations en altitude, ainsi que la réhabilitation de 27 stations existantes. L’objectif principal est d’améliorer la capacité du Tchad à prévoir et à répondre aux crises climatiques telles que les sécheresses et inondations, afin de protéger les populations vulnérables et les ressources naturelles.

Il est le fruit de la collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Agence Nationale de la Météorologie, (ANAM), ce projet vise à moderniser et renforcer les infrastructures météorologiques nationales afin d’améliorer la gestion des risques climatiques.

La représentante du PAM, Sarah Gordon-Gibson, a souligné l’importance des données climatiques fiables pour anticiper et mieux répondre aux crises qui affectent la sécurité alimentaire. Les projections pour 2025 indiquent que 2,4 millions de Tchadiens seront en situation d’insécurité alimentaire, chiffre susceptible d’atteindre 3,7 millions lors de la période de soudure.

Le SOFF contribue à renforcer l’adaptation au changement climatique et le développement résilient en améliorant les observations météorologiques et climatiques qui, à leur tour, favorisent de meilleures prévisions météorologiques, des systèmes d’alerte précoce et des services d’information climatique permettant de sauver des vies et des moyens de subsistance et de protéger des biens.

 

Tchad : les dates des examens de fin d’année connues

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a signé, ce mardi 28 janvier 2025, un arrêté fixant le calendrier des examens et concours pour l’année scolaire 2024-2025.

Le concours d’entrée dans les différents cycles et filières d’Enseignement Technique et Professionnel (2nde AB, BT, TI, 1ère année de BEP et CAP) est prévu pour le samedi 31 mai 2025.

Le Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) se déroulera du lundi 02 au jeudi 12 juin 2025.

Le Brevet de Technicien (BT) et le Brevet de l’Enseignement Professionnel (BEP) seront organisés du mercredi 11 juin au samedi 12 juillet 2025.

Tchad : validation de la Politique de développement durable de l’élevage

Le ministre de l’Elevage et de la Production Animale, Pr Abderahim Awat Atteib a présidé ce mardi 28 janvier 2025 dans les locaux de la Bibliothèque Nationale, l’atelier de validation de la Politique Nationale de Développement Durable de l’Elevage au Tchad.

 

Cet atelier qui a vu la présence de plusieurs invités de marque au rang duquel, le Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole M. Keda Balla, a pour objectif de mettre en place une nouvelle politique de développement de l’élevage, adaptée aux contextes actuel et futur en prenant en compte les opportunités et les tendances.

Pour le Président du Comité d’Organisation, par ailleurs Inspecteur Général du Ministère, Dr Adam Hassan Yacoub, la tenue de ces assisses marque une étape de longue réflexion qui a démarré depuis mars 2022, devant permettre au Gouvernement de la République à travers le Ministère en charge de l’Elevage, de disposer des documents de perspectives de développement durable de l’élevage au Tchad.

En ouvrant les travaux, le Ministre de l’Elevage, le Pr Abderahim Awat Atteib a souligné que la vision « «hier, aujourd’hui et demain», offre à son Département l’occasion de poser communément des réflexions sur leur passé pour tirer des leçons, de faire des analyses approfondies sur le présent afin de déceler les erreurs, les défaillances, les manquements, et enfin, de bâtir un avenir meilleur pour le secteur de l’élevage.

Pr Abderahim Awat Atteib a exhorté les participants à travailler avec beaucoup de rigueur technique et scientifique afin que ces documents puissent répondre aux besoins réels de terrain et soient en adéquation avec les objectifs du Programme Politique Quinquennal 2024-2029 du Président de la République.

Au nom du Gouvernement, le Ministre en charge de l’Elevage a remercié les partenaires Techniques et Financiers pour leurs appuis constants au secteur de l’élevage et particulièrement la Coopération Suisse à travers le PREPAS et le FIDA à travers le RePER, dont leurs contributions ont permis l’organisation de cet atelier.

Précisions que les documents stratégiques reposent sur cinq axes à savoir : Création d’un environnement juridique et institutionnel favorable au développement durable de l’élevage ; Recherche-Développement et diffusion des connaissances ; Accroissement, diversification et valorisation des productions animales ; Amélioration durable de la santé animale et de l’hygiène des produits d’origine animales et Renforcement des capacités des parties prenantes.

Source : ministère de l’Elevage

Tchad : le Premier ministre à Lomé pour plaider la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la BAD

Le Premier ministre, chef du gouvernement l’ambassadeur Allah Maye Halina a quitté la capitale tchadienne ce 28 janvier 2025 pour Lomé au Togo.

Ce déplacement, fait savoir la Primature entre dans le cadre de la campagne du candidat du Tchad Abbas Mahamat Toli au poste de président de la Banque Africaine de Développement BAD. C’est donc en sa qualité de président de la commission nationale de campagne qu’il effectue cette mission. Allah Maye Halina y va pour demander le soutien des autorités Togolaise en faveur du candidat du Tchad.

Le premier ministre est accompagné par quelques membres de la commission de campagne, ceux du gouvernement et de son cabinet.

Abbas Mahamat Toli ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), convoite le siège de la Banque Africaine de Développement.

Tchad : la ministre de la Femme envisage la reconversion des travailleuses de sexe

A N’Djaména, la ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh a rencontré le 27 janvier 2025, les “travailleuses de sexe” du marché Mokolo. Elle fait un bref résumé de ce qui a meublé les échanges.

 

« Consciente de certains faits de sociétés contraires à nos valeurs, je me suis rendue au “ marché mokolo” pour échanger et sensibiliser nos sœurs “travailleuses de sexe”.

Pour la plupart d’entre elles, les raisons d’exercice restent la précarité sociale, et pour d’autres le goût du luxe.

Nos échanges ont porté sur leurs activités, sur les difficultés rencontrées au courant de leur parcours et le délit lié à cet exercice.

Nous avons aussi échangé sur les maladies sexuellement transmissibles et les différentes autres options de survie.

La reconversion a été retenue à l’issue de nos échanges, pour celles désirant s’en débarrasser, et, partant, la Maison Nationale de la Femme a été instruite pour leur encadrement à travers diverses formations. », Amina Priscille Longoh.

 

Les succès achevés par l’AES entraînent la désintégration imminente de la CEDEAO

Après que l’Alliance du Sahel a annoncé son retrait complet du groupe de la CEDEAO le 29 janvier et son rejet de l’échéance présentée par les membres du groupe à la mi-décembre dernier, des signes d’échec du projet d’intégration ouest-africaine sur lequel la CEDEAO a été fondée ont commencé à apparaître, et il apparaît que le groupe est en voie de désintégration à cause des fractures internes qualitatives dont il est témoin, notamment suite à l’émergence de nouveaux pays au sein du groupe qui soutiennent les principes et les décisions de l’AES.

Le Togo, le Sénégal et le Ghana, membres de la CEDEAO, ont récemment montré un rapprochement sans précédent avec les pays de l’Alliance Sahélienne, que de nombreux experts ont interprété comme la désintégration prochaine de l’organisation, devenue l’objet de critiques au sein de ses membres.

La position des pays de l’Alliance sahélienne s’est également fortement renforcée récemment après que le Tchad a intensifié sa coopération avec les pays de l’alliance, notamment après avoir rompu ses liens avec l’ancien colonisateur. Il est possible que ce dernier rejoigne l’AES dans un avenir proche, en particulier après que certaines parties ont appelé à la nécessité de le faire, comme le Parti panafricaniste du Tchad « PPT ».

Quant au Sénégal, son président, Bassirou Diomaye Faye, partage la même orientation idéologique que les dirigeants des pays de l’AES en matière du panafricanisme et de préservation de la souveraineté nationale, ce qui l’a poussé à annoncer fin novembre dernier la fin de la coopération militaire avec la France, et l’a contraint à retirer ses forces à partir du 31 décembre 2024. Dans ses discours, il n’a pas caché son admiration pour l’Alliance sahélienne et l’a saluée à de nombreuses reprises, la plus récente étant le Forum de Doha début décembre dernier, où il a déclaré que l’AES était devenue une réalité.

Parallèlement, lors de sa campagne électorale en avril dernier, Bassirou a critiqué à plusieurs reprises le groupe de la CEDEAO et estimé qu’il devait rompre avec l’hégémonie économique de Paris sur lui et adopter une monnaie commune autre que le franc unique africain affilié à la Banque centrale française.

Concernant le Ghana, depuis son élection à la présidence du Ghana le 7 décembre dernier, John Dramani Mahama a manifesté une volonté puissante de se rapprocher des Etats membres de l’Alliance sahélienne, et par conséquent, il a envoyé ses délégations pour inviter les dirigeants des trois pays pour participer à sa cérémonie d’investiture, en plus de nommer un envoyé spécial pour les pays de l’AES le 21 janvier, afin de renforcer la coopération avec les trois pays membres de l’alliance.

Plus audacieux qu’eux, le Togo, qui est allé plus loin de ça, lorsque son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a annoncé le 16 janvier dernier que son pays étudiait la possibilité d’intégrer à cette alliance stratégique des pays du Sahel, en ajoutant que cela relèverait des pouvoirs du président et du parlement du pays, et il a affirmé le soutien du peuple togolais à cette mesure.

Il convient de noter que le Togo et le Tchad faisaient partie des rares pays invités en mai dernier à participer à des exercices militaires conjoints avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger « en vue du lancement d’opérations contre les jihadistes dans la région du Sahel ».

Concernant le sort incertain que subira la CEDEAO si le Togo s’en retire, Rinaldo Depagne, directeur adjoint Afrique à l’International Crisis Group (ICG), dit :  »Si la CEDEAO perd un quatrième membre comme le Togo, avec son accès maritime, « on peut se demander dans quel état elle pourra subsister ».

De nombreux experts estiment que les raisons qui ont poussé ces pays, et d’autres pays comme le Tchad à se rapprocher de l’AES et à tenter d’y adhérer sont les multiples réalisations que cette alliance a achevés seulement un an après sa création dans les domaines sécuritaire, économique et diplomatique, contrairement à la CEDEAO , qui n’a pas réussi à réaliser le développement économique de la région de l’Afrique de l’Ouest et  a échoué à éliminer le terrorisme malgré la disponibilité des capacités nécessaires et sa dépendance aux services de Paris, qui contrôle toujours ses décisions depuis cinquante ans après sa fondation.

Indicateurs et signes de réussite de l’AES

Le 22 de ce mois, les trois pays de l’AES ont convenu de former une force conjointe de 5000 soldats, dotée de capacités aériennes, d’équipements et de moyens de renseignement, qui sera bientôt déployée dans la région centrale du Sahel afin d’éliminer le terrorisme.

Cependant, le partenariat existant entre les trois pays ne se limite plus aux seuls aspects militaires et sécuritaires, qui étaient à l’origine de l’alliance entre ces pays, mais plutôt à la politique d’intégration entre les trois parties dans divers domaines économiques, culturels et politiques.

Le mois de novembre dernier, les trois pays ont annoncé la délivrance d’un passeport unifié, et sa circulation entre les pays de la confédération débutera à partir du 29 janvier de cette année.   Par ailleurs, le système d’appel téléphonique et les papiers d’état civil seront également unifiés.

En outre, le 22 janvier 2025, le Conseil des ministres du Mali a ratifié les résultats de la réunion ministérielle de l’AES, tenue à Bamako le 16 janvier, au cours de laquelle plusieurs initiatives clés visant à accélérer le développement régional ont été adoptées et, parmi les décisions clés :

  • Création d’une banque régionale d’investissement.
  • Approbation d’un projet d’autoroute reliant Niamey à Bamako d’une longueur de 1.446 kilomètres.
  • Approbation d’un plan de développement ferroviaire visant à améliorer la circulation entre les régions.
  • Adoption d’un plan de développement de deux millions d’hectares de productions végétales et animales, pour répondre aux besoins croissants en matière de sécurité alimentaire.
  • Lancement d’un projet de création d’une compagnie aérienne confédérale pour faciliter les voyages et promouvoir le commerce.
  • Création d’un centre d’achat de produits de première nécessité afin d’améliorer l’accès aux biens de première nécessité.

D’autres mesures devraient être prises par les pays de l’alliance sahélienne, comme l’unification de la monnaie, qui permettra à l’alliance de faire correspondre ses progrès politiques avec son développement économique.

Indicateurs d’échec de la CEDEAO

De nombreux économistes européens et penseurs africains ont critiqué la CEDEAO sur de nombreuses questions qu’elle n’a pas réussi à traiter.

Le plus important d’entre eux est peut-être l’unification d’une monnaie spéciale pour les pays de l’organisation, similaire à l’éco-monnaie, qui n’a pas vu le jour depuis que l’idée a été proposée pour la première fois en 1999 en raison de la pression française sur certains des pays de l’organisation, et leur imposer le franc ouest-africain.

De nombreuses accusations ont également été portées contre le groupe, notamment lors de ses interventions militaires dans les conflits qui ont eu lieu dans les régions des États membres, pour avoir commis des violations majeures des droits de l’homme, notamment lorsqu’il est intervenu dans la guerre civile au Libéria.

D’autre part, la CEDEAO a adopté une politique de deux poids, deux mesures. Bien que le président togolais, Faure Gnassingbé, qui a pris le pouvoir par un coup d’État avec le soutien de l’armée en 2005, et que le groupe ait adopté des sanctions contre le Togo, il a été reconnu comme président légitime en 2010 et au-delà, il a assumé la présidence du groupe de la CEDEAO en 2017. Lorsqu’il s’agissait du Niger, et à la demande de la France, l’organisation a souhaité intervenir militairement dans le pays pour mettre à nouveau Mohamed Bazoum au pouvoir, mais il s’est ensuite rétracté en raison de l’annonce faite par les conseils militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger de leur retrait de la CEDEAO et de la signature d’un accord de défense commun.

En plus de tout cela, la plupart des pays de la CEDEAO souffrent d’un déficit économique important malgré leur possession d’énormes ressources naturelles, et cela est dû à la domination des pays occidentaux, menés par la France, sur l’économie de l’organisation et à leur pillage de la richesse de la région.

Conclusion

Face à l’échec catastrophique de la politique du groupe de la CEDEAO et aux progrès évidents du bloc nouvellement constitué, l’Alliance des États du Sahel, dont les membres ont réussi à se débarrasser du principal obstacle au progrès qu’est l’hégémonie française, il est évident que le groupe de la CEDEAO va connaître de nouveaux retraits, et la dissolution du groupe sera bientôt annoncée. Dans le même temps, l’AES est devenu un centre de gravité qui attirera dans un avenir proche un certain nombre de nouveaux membres, comme le Togo, le Sénégal, le Ghana et le Tchad.

Tchad : le CDR apporte son soutien à Adam Idriss Deby contre Mahamat Idriss Deby

Le Conseil démocratique pour la République a publié un communiqué à travers lequel, il apporte son soutien sans réserve aux déclarations du Adam Idriss Déby, qui dénonce la mauvaise gouvernance qui affecte le peuple tchadien.

« Nous partageons l’analyse du Mr Adam Idriss Déby sur la nécessité d’une véritable démocratie, d’une gouvernance responsable, de la justice sociale, de la démocratie et de la liberté pour le bien-être du peuple tchadien et le développement de notre pays », écrit le Président du CDR, Pilote Ousman Hissein Albarri. Dans son communiqué, il dénonce : « la politique suicidaire menée par Mahamat Idriss Déby, qui a échoué à répondre aux aspirations du peuple tchadien. »

« Nous estimons que son refus de démissionner après la transition est une preuve supplémentaire de son mépris pour la volonté du peuple. Par la même occasion, le Conseil Démocratique pour la République condamne fermement l’implication de Mahamat Idriss Déby dans le conflit au Soudan, qui a causé des milliers de morts, de blessés et des millions de déplacés. Cette immersion dans le conflit, motivée par des intérêts financiers contractés par des pays riches du Golfe qui contribuent à perpétuer les souffrances du peuple soudanais est inacceptable et témoigne d’un mépris total pour la vie humaine et la souveraineté du pays frère et voisin du Tchad. »

Le CDR dans son communiqué, lance un appel à tous les Tchadiens pour qu’ils se mobilisent en faveur d’une véritable démocratie et d’une gouvernance responsable. « Nous devons travailler ensemble pour bâtir une société juste, équitable et démocratique ».

Le Tchad et ECOSOCC explorent des pistes de collaboration

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah a reçu en audience le 27 janvier 2025, le vice-président de l’ECOSOCC (Conseil Économique, Social et Culturel) de l’Union Africaine, Mahamat Haroun Adoum.

 

D’après Tchad diplomatie, cette rencontre a permis de présenter les activités de l’ECOSOCC, et d’explorer des pistes de collaboration entre l’institution panafricaine et la République du Tchad dans divers domaines stratégiques. Le vice-président a souligné l’importance du rôle du Tchad dans la mise en œuvre des initiatives de l’Union Africaine et a salué l’expertise et les orientations éclairées de Son Excellence Monsieur le Ministre d’État.

« Les échanges, riches et constructifs, ouvrent la voie à de nouvelles perspectives porteuses de progrès pour renforcer la coopération régionale et sous-régional, tout en soutenant des initiatives concrètes au service de l’Afrique. »

L’ECOSOCC, en tant qu’organe consultatif de l’Union Africaine, réaffirme ainsi son engagement à travailler en étroite collaboration avec les États membres pour répondre aux défis de développement du continent.